La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 21 Janvrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 17 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ns0ks6k69b/
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v; The Newsnaner for Bel0-ia.n1 LA METROPOLE ONE PENNY «•OMT ■ CINQ CENTIMES hollande: vijf cent ÏOITINENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holkora 212. 1 ABONNEMENT ; 1 mois, 3 sh. : 3 mois, 9 sh. 25** ANNEE MARDI 22 JANVIER 1918 AT/-. OO LA GRANDE GUEERE I La dissolution de la Constituante ■L'autocratie socialiste en Russie I Destruction du "Breslau" et du "Goeben" !nt 1905, le Tsar faisait sabrer par ses ques la foule qui s'était réunie devant liais d'hiver à Pétrograde pour récla-une Constituante. Une protestation rnée s'éleva aussitôt dans tous les :ux démocratiques du monde entier lans tous les pays de l'Europe occi-ale, les organisations socialistes se ndirent en malédictions furieuses cônes " autocrates " et les " tyrans." : 19 janvier 1918, Zederblum, dit ne, et Bronstein, dit Trotsky, firent ;rser à coups de fusil par leurs rdes rouges " les manifestants qui se aient en procession vers le Palais 'auride pour demander la liberté de louvelle Constituante régulièrement ; le lendemain, les nouveaux maîtres a Russie dissolvaient par décret le Parlement de la Russie dont le seul était de ne pas manifester l'enthou-ae le plus délirant pour leurs métho-dissolvantes.iose étrange, ces mêmes socialistes lentaux qui, il y a treize ans, ana-lisaient le Tsar, se montrant aujour-i singulièrement indulgents à l'égard ceux de leurs " camarades " qui loient, pour maintenir leur pouvoir pé, les pires méthodes de l'ancien me. Ils avaient déjà fermé les yeux toutes leurs fautes, la désorganisation iplète dont, ils ont frappé la malheureuse îbiique, sur l'anarchie profonde dans telle ils font plongée pour la mettre à nerci des bourreaux de la Belgique ; 'aily News d'hier, tout en " désapprou-t " les auteurs du nouveau coup it, trouve simplement à dire qu'il est conséquence logique des événements tobre, et que, pour le reste, il est eux que. tout changement de régime ; moment puisse provoquer la moindre lioration dans l'état de choses exis- nous reste à attendre le verdict des marades " français. Mais le fait que Henderson, Macdonald; Vandervekle, nxlel et Longuet vont se rencontrer ain, officiellement et officieusement, a bonne ville de Nottingham, d'une avec M. Camille Huysmans qui ;menta à Stockholm avec Scheide-n, envoyé du chef de l'autocratie sienne, et d'autre part avec Litvinoff, voyé " a Londres du " gouvernement" lutionnaire autocratique de l'Institixt lny, constitue à tout prendre un significatif. Il sera curieux de voir le attitude le congrès du Labour y adoptera envers les tsars modem-y de la Russie. Plus que probable-it, il n'aura pas même le courage al de se prononcer et les cyniques 'nt qu'il s'en gardera bien puisque, et ilmann, et Bronstein, dit Trotsky, orient à Bres.t-Litovsk la paix alle- ■•ieu sait pourtant si cette pauvre sti tuante msse était inoffensive. Sa °rité, défavorable aux Bolchévistes, se composait aucunement de ces ■ux " bourgeois " qui servent en ce ftenf d'épouvantail aux pauvres mou-■te illettrés et livrés à toutes les douceurs ■e l'alcoolisme; des "cadets" avaient .■ (îst vrai été régulièrement élus à la ^instituante, mais les Zederblum et l«L ?ronstein avaient pris soin aussitôt de S: jeter en prison. Non, cette majorité exclusivement socialiste et révolu-■ jNnaire ; au point de vue de ses idées et ses doctrines elle se rapprochait infi-Mtaent plus de la démocratie occidentale fcque les maximalistes teintés d'anarchie. cliefs et ses porte-parole étaient MM. ■ehernoff et Tseretelli qui n'ont rien ■autocrates ou de tsaristes et qui, si la jBussie était gouvernée selon le vœu de ses peuples et non par coups d'état, se trou-aient probablement à la tête des ■foires. Dieu sait aussi si les bolché-■stes avaient fait l'impossible pour in-■tencer les élections, pour corrompre les ■ndidats et même, après que les membres ^ssent été élus, pour detacher de la priorité du ceiitre des éléments qui I prirent le nom de " socialistes révolutionnaires de gauche " mais dont le nombre fut de très loin insuffisant pour faire pencher la balance du côté des extrémistes. Il appert de ces événements que les hypocrites qui prétendent avoir inscrit en tête de leur programme la " libre disposition des peuples " gouvernent, non par la volonté du peuple librement exprimée par une majorité de deux contre un, mais uniquement par la force des bayonnettes et des mitrailleuses, maniées par les réservistes de Pétrograde, les gardes rouges et les marins de la flotte de la Baltique, c'est-à-dire par une espèce de garde suisse mercenaire qui est l'instrument privilégié, grassement payé ei plus ou moins discipliné de leur pouvoii autocratique, contre lequel l'immense masse de l'armée débandée par les soins de Lénine et privée de ses chefs par les soinï de Trotzky, ne peut rien ! Le coup d'état du 19 janvier est destiné à avoir des conséquences profondes. Il 11e faut pas s'attendre à ce qu'il exerce le moindre effet sur la situation presentt de la Russie. Ses auteurs disposent de la force, et ils continueront probablement à en faire sans le moindre scrupule le pire des usages. Mais il faudrait être aveugle pour ne pas voir qu'il est l'œuvre des agents allemands, qu'il affaiblit considérablement la position des " négociations " russes à Brest en montrant la profondeur de l'abîme d'hyprocrisie el de dissimulation qui git entre 'leurs " principes " et leurs actes, et qu'er minant la croyance du peuple dans l'expression de sa volonté par le vote populaire il sape à sa base le principe démocratique et prépare le terrain à une restauration impériale. La flotte anglaise vient de se signalei par un magnifique coup qui, surtout venanl après la prise de Bagdad et de Jérusalem. , est destiné à avoir un grand retentissement en Turquie et, en général, dans tout l'Orient. Elle a annihilé le Breslau et le Goeben, les deux croiseurs rapides allemands qui, le 10 août 1914, se réfugièrent à Constantinople, dont l'arrivée exerça une énorme influence sur l'entrée de l'empire ottoman dans la coalition centrale et qui constituaient toute la valeur réellement combative de la flotte turque dans laquelle ces deux navires avaient été incorporés. Les détails manquent encore sur la façon dont le coup fut exécuté. Tout ce qu'on sait c'est que les deux croiseurs se risquèrent à l'entrée des Dardanelles ou peut-être plus loin dans un but que l'on ignore, qu'ils furent attaqués le 20 janvier au matin à l'embouchure du détroit, que le Breslau (rebaptisé Midilli) fut coulé et que le Goeben (Sultan Selim) fortement endommagé, dut être échoué à Nagara, (25 kilomètres à l'intérieur des Dardanelles, sur la rive asiatique) où les avions navals complètent sa destruction. Les Anglais perdirent le moniteur Raglan et le petit moniteur M.28. On se rappelle que les deux croiseurs allemands, envoyés en Méditerranée en 1912, bombardèrent Philippeville et Bone (Algérie) le 3 août 1914 et furent chassés dans les Dardanelles par le croiseur anglais Gloucester. Celui-là même qui \ int à Anvers pour la joyeuse entrée du roi Albert. Depuis lors, ils gênèrent quelque peu les Russes dans leur maîtrise de la mer Noire. Leur disparition est de peu d'importance en présence des événe-meats moscovites ; en complétant la destruction des forces navales allemandes auxiliaires, elle montrera cependant au monde que la flotte britannique a le bras long, et qu'elle n'a peut-être pas dit son dernier mot. Rien de bien sensationnel sur les divers fronts où l'activité est très mince. Un télégramme de Berlin du 20 janvier dit qu'Ostende a été bombardée par la flotte britannique. Les derniers bombardements étaient du 21 et du 25 septembre 1917. La ligne britannique à 20 kilomètres La Conférence socialiste interalliée La politique de guerre de M. Vandervelde M. Emile Vandervelde a exposé dans 'f la Daily Chronicle (21 janvier) ses vues au sujet de la prochaine conférence interalliée, qui doit se tenir à Londres le 20 février. Après avoir fait ressortir — comme nous l'avons souligné nous-mêmes — le danger qu'il y a à donner au vote des droits égaux, à tous les groupements quel que soit leur importance numérique, M. Emile Vandervelde en vient au point qui nous intéresse : les conditions de la paix. Un Bolchevik et un ouvrier anglais, dit-il, peuvent tous deux déclarer que la Belgique devrait être libérée et la Pologne recevoir la liberté, mais l'un par sa désertion les livre aux Empires centraux ; l'autre, au contraire, lutte jusqu'à la mort pour leur donner la liberté. Par conséquent, je suis convaincu que cette nouvelle conférence échouera misérablement si, après s'être mise d'accord sur les frontières terrestres, elle ne définit pas une politique de guerre qui peut être incarnée dans les déclarations suivantes : 1. Il ne peut y avoir de paix sans la défaite de l'impérialisme agressif et nous devons l'assurer soit par la force, soit par la pression économique, afin que le peuple allemand soit libre de se libérer lui-même. 2. Que tout en cherchant a écraser l'impérialisme allemand nous ne visons pas à la destruction de l'Allemagne, que nous ne nous apprêtons pas à son démembrement, et que : en exigeant des réparations nécessaires nous ne lui imposons pas une taxe punitive ; qu'aucun obstacle n'existe dans notre esprit au rétablissement des relations économiques avec une Allemagne libérée dans les mêmes conditions que les autres nations (as other nations). 3. Que dans nos propres pays nous sommes aussi prêts à combattre tous les buts impérialistes et rêves de conquêtes qu'à dénoncer ceux de nos ennemis. 4. Que les conditions de paix garantissent l'humanité contre le retour de la guerre. Qu'il est nécessaire de donner, dès aujourd'hui, corps à la conception d'une société des nations. Mais qu'une société des nations présuppose des nations capables de conclure (et de respecter?) des traités et conséquemment libres de disposer d'elles-mêmes. Il y a place dans la société des nations pour une Allemagne affranchie, mais cette société ne peut pas recevoir le roi de Prusse." M. Emile Vandervelde conclut par la proposition d'un appel aux socialistes démocrates d'Autriche et d'Allemagne les engageant à se séparer de leurs maîtres, leur garantissant une Allemagne libre et une justice commune au nom des prolétariats alliés. De cette réponse dépendra dans une large mesure l'avenir de l'Internationale. o—o Le message de M. Wilson et le Vatican WOsservatore Romano, organe officiel du Vatican, reconnaît l'importance du message du président Wilson, mais insiste sur le fait que celui-ci suit la voie indiquée par le Pape. Le Souverain Pontife fut le premier à invoquer la paix et à suggérer un échange d'idées entre les gouvernements intéressés, en ce qui concerne les conditions formulées par lui. " Cette paix, dit le journal, qui fut tout d'abord accusée d'être une paix allemande, a maintenant prouvé qu'elle était une paix anglaise et américaine. Ceci est vrai du discours de M. Lloyd George, et plus encore de celui du président Wilson. lequel confirme et complète le premier, mentionnant la liberté des mers, dont la note pontificale fit une condition essentielle d'une paix juste et durable. La ressemblance entre les discours du Pape et du président Wilson peut se poursuivre au sujet de la question de la Belgique, de la Pologne et des Etats balkaniques, les deux discours demandant pareillement l'évacuation des territoires envahis et la revision des frontières françaises et italiennes, en même temps que les peints fondamentaux sur lesquels les deux propositions de paix se mettent d'accord, sont la suggestion pour le désarmement et le système d'un arbitrage obligataire." L'Osservatore Romano se réjouit ainsi que le point lumineux soit devenu maintenant un " ravon de lumière ". — Radio. au nord de Jérusalem a été avancée d'un kilomètre et demi sur un front de six kilomètres. Les gouvernements français, britannique et américain ont réaffirmé les traités et déclarations de 18x5 relatives à la Suisse déclarant qu'ils respecteront son intégrité et sa neutralité aussi longtemps qu'elles seront maintenues par le" gouvernement helvétique et respectées par les , ennemis des trois puissances. L 'AFFAIRE CAILLAUX M, Caillaux et la presse . °r>Je ™ff,re <?e la Banca di Roma au «om de M. Adda, ingénieur renfermait : M. Caillaux avait inventé une formule. Ce 250.000 francs en or et argent; qui l'empêchait de revenir au pouvoir, ce qui Des bijoux; gênait ses ambitions, c'était la presse indépen- Des valeurs ; dante qui lui rappelait le passé et dénonçait Et sept dossiers dont un dossier Cornélius le présent: qui découvrait ses amitiés, ses Herz et un dossier de l'affaire d'Agadir, voyages, sa politique germanophile. Ces 250.000 francs échappaient donc au fisc Il appelait la campagne de ses adversaires français et M. Caillaux, ancien ministre des (lui le commanditaire du Bonnet rouge et de Finances, autour de l'impôt sur le revenu, et la Tranchée républicaine !), la Dictature de la pourchasseur acharné des " évasions fiscales" Calomnie. est donc coupable d'avoir lui-même éludé ses Il avait même, à l'occasion de la lettre de propres lois ! M. Daudet au Frésident de la République, ar-raché à M. Painlevé la promesse d'une nouvelle loi contre la presse, Le mouvement des trOUpCS Le gouvernement entend-il déposer un projet de Cn Belgique loi donnant des armes qui ont manqué si singu- lièrement dans le passé et qui manquent encore Le correspondant du Petit Journai au Ha„ dans le présent contre les entreprises de diffama- vre apprend suivant des informations ve_ tion et de calomnie? (Applaudissements sur divers nues de Bclgiqu le trafic sur ,a nouveIle bancs a gauche et sur les bancs du parti socalis- ligne Aix.LouVain atteignit, durant les der- te.) Est-ce bien cela, monsieur le président du Con- niers jourSt des proportions phénoménales au „ n . , . , , P°int de vue du nombre d'hommes, de ca- M Painlevé président du Conseil. - Je 1 a. dit nons et de munitions. Durant la nuit du 1er M Joseph Caillaux. - Nous sommes donc d ac- au , décembre pas moins de tra;ns char_ coi sur ce Polnt- gés de troupes et de munitions ont traversé Par bonheur, M. Painlevé ne fît pas ce qu'il cette section en route pour le front de Cam-avâit promis. Les journaux ne furent pas mu- selés... M. Caillaux n'eut pas de 14 nouvelles Des sentinelles allemandes placées le long armes Et, dès l'arrivée de M. Clemenceau la frontière belge declarent qu'une^ rencon- au pouvoir, la presse put se taire : M. Bou- *-re ('^slve avec les Anglais aura lieu sous chardon avait les mains libres... L'arrestation Peu* autiepart un Allemand qui vient de de l'ami de Bolo n'était plus qu'une question passer la fiontiere a révélé que plusieurs cen- de jours. taines de milliers de soldats viennent de traverser la Belgique. — Exchange Telegraph. Le voyage e» Am«,ue Fl.mandT.t W.llon, Voici quelques détails sur le voyage en Amé- rique de M. Caillaux. On sait que M. Caillaux avait été au début t -Flamands, Wallons ne sont que des de la guerre pourvu des fonctions de trésorier- prénoms, a dit un chansonnier, Belge payeur de l'armée, avec le grade de colonel. Il est notre nom de famille." Depuis se trouvait à Doullens. Lors de l'avance des 1914, tous les habitants du territoire en- troupes allemandes, ils se replia sur Bordeaux. Vahi ne cessent de l'affirmer, si pas en Là il se fit charger d'une mission en Améri- paroles, en gestes. C'est le cas des fa- que du Sud et le 14 novembre 1914 il partait mi]]es Van den Broeck-Rombaut, de P°Ce qu'il fit "ours de ce voyage, l'instruc- Saint-Nicolas-Waes (Flandre Orientale), ' tion l'a déjà relevé, ou s'occupera de le savoir. ^en^s-Maens» de Grivegnée (Liege), Entre autres choses, on lui demandera certai- ^U1 comptaient, la première sept fils, la nement de fournir quelques explications sur seconde six, parmi les défenseurs du sol les propos qui lui ont été attribués par la Ga- natal. ceta Militât de Santiago du Chili. Q Ce journal publiait, à la date du 3 avril __ , . ff 1915, le curieux-récit suivant : Uf\ "thcologldct Catholique et le Lors de son passage à Rio-de-Janeiro, fin 1914, V&ftd&lisniC prUSSiCA M. Caillaux aurait exposé, dans une réunion d'amis, des idées sur la guerre qui firent sensation. \t^:' ^ 1 r> 1 > «• 1 « , ^ .,.. Voici ce que les Belles ont pu lire, les Notre guerre contre 1 Allemagne, aurait-il dit, . • n , r •« est une folie et un crime. A Paris, on me lapide- Janvie*" une feuille pseu- rait si je disais cela en public. Et cependant c'est do-belg*e, Le Bruxellois, sous la plume la vérité. Delcassé porte toute la responsabilité d un ag*ent de la ''Kommandantur*', qui de la guerre. Il n'a pu pardonner à l'empereur ne rougit point de signer d'un pseudo- d'Allemagne de l'avoir obligé à donner sa démis- nyme très français sion en 1908. Nous autres Français, nous tirons les marrons "a Fribourg-in-Bris- du feu pour l'Angleterre. ,/Ba,de)'/Publ,e' «?us, !es auspices du , . , . ... Comité de défense des intérêts allemands et Je voulais, lors de mon passage au ministère, fi_„i- i,ûo 1 , « . J , ' w. 1 f,Al1 ^ catholiques pendant la guerre, un magmfi- noue, de bonnes relations avec l Allemagne car vo,ume de * ,uxueusemenf édi_ j étais convaincu que cette entente serait un bien- t<, docteur Jos|)h Sau docteur en fait pour la civilisation théologie, professeur à l'Université (catho- Lorsque au mois d août les Allemands nous re- lique) de Fribourg-en-Brisgau ? foulèrent jusqu'à la Marne, je conjurai les chefs Cet ouvrage... tend à prouver victorieuse- du gouvernement de conclure la paix. Je suis cer- ment cette thèse juste aue les Allemands tain que nous aurions pu obtenir des conditions n'ont jamais démoli à plaisir les temples raisonnables, car l'Allemagne voulait avoir les ies couvents, les œuvres ou monuments mams libres pour écraser l'Angleteire. d>art; qu'i] ,a {allu pour les amener à les Maintenant il est trop tard. Ce qui peut arriver sacrifier que des raisons stratégiques for- de mieux, c'est une paix amenée par l'épuisement melles et impérieuses le leur commandassent 8énéra1' et qu'en ce cas, ils ont tout fait pour limi- Ce récit du journal brésilien a été repro- fer J.es au minimum... Par contre, duit dans les Dernières Nouvelles de Kiel du !es F,ranÇais et surtout les Anglais ont bom- 1er juin 1915 et dans la Gazette des Ardennes ai e' e P us ^JJvent sans raisons militaires du 4 juin 1915. urgentes, des villes comme Ypres, pleines Tel fut le début de la " propagande fran- df monuments historiques uniques au monde çaise " de M. Joseph Caillaux en Amérique et ,es ont anéantles par pur vandalisme, du Sud. Il y eut des conversations précises et On éprouve à la lecture d'allég-ations directes avec des représentants de l'Allema- aussi mensong-ères, plus de stupeur que gne. Il v insista meme pour aue les journaux ,• M allemands cessassent de faire son éloge ; il fal- , , ^ ' une n°tre officieuse lait, au contraire, le représenter comme l'ha- bile homme d'Etat qui avait enlevé le Maroc Que les Allemands tentent d'excuser à l'influence allemande. — qui s'excuse s'accuse — les inutiles bombardements qu'ils ont multipliés au * c A . m mi cours de la guerre, passe encore. Ou'ils La fortune de M. aillaux aient l'audace d'accuser, après Dînant, Au cours de la deuxième audience (21 juil- après Tirlemont, après Louvain, après let 1914) du procès de Mme Caillaux devant | Reims, dont la cathédrale reçoit leurs la Cour d'assises de la Seine, où elle avait à obus depuis trois ans, après Soissoms répondre de l'assassinat de M. Calmette, M après FurneS) Dunkerque, Calais, dont ssss'zasr,~" ,une"* 5» " Je mets ici la Cour et messieurs les jurés e m es' aPr^s ralds aériens en présence de cette affirmation bien nette, sur sur * &doue un fait d hier voilà qui laquelle je ne redoute aucun démenti et pour es^ déjà fort; mais qu'ils osent imputer laquelle j'accepte tous les contrôles. Je suis né aux Anglais la destruction des merveiJf- — je n'ai à m'en vanter ni à en rougir — leuses halles d'Ypres, alors que le sol dfe de parents millionnaires. Quand j'ai eu la dou- de la vieille cité ne fut point souillé de la leur de les perdre, j'ai hérité de i million présence de l'ennemi et que le monument 200.000 francs env.ron. Je pourrais vous mon ■ fut ,émi<;tté , canon alJemand trer 1 état de ma fortune a 1 heure actuelle et J , , , « • • t , « ,, celui de mes charges, vous verriez qu'elle n'est c * e C^m ,f U n lcu ,e odieux, pas supérieure. îe Dr- Sauer a vraiment tort de ne A ce moment donc, M. Caillaux affirmait point rester dans la note du furor teuto- que sa fortune personnelle ne dépassait pas meus. C'est la seule qui convienne à 1 million 200.000 francs. tant d'inutile et sauvage• barbarie.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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