La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1023 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1915, 30 Mars. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 23 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qr4nk37661/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNEE. MARDI 30 MARS 1915. NO- 89. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. t ■ SUCCES AUTOUR D'YPRES. PROGRES MAINTENUS, PAUIS, 29 mars.—Communiqué officiel de 15 lieuies:— Dans la région d'Ypres nous avons fait sauter un poste d'observation allemand. A i.es Eparges l'ennemi essaya de reprendre v/tranchées qu'il avait perdues le 27 écoulé, mais après un violent engagement notre gain ut maintenu dans son entier. . N L'ennemi a pris pied sur certaines parties de-ses anciennes tranchées, et d'autre part nous avons progressé à d'autres points.—Reuter. PARIS, 28 mars.—Communiqué de 23 heures: , U n'y a rien d'important à signaler sur l'ensemble du front. A l'est des hauteurs de la ( Meuse, près de Mar cheville, nous avons perdu •;;,t partie de la tranchée allemande conquise 1 -.•nieiii. A Hartmannsweilerkopf nous avons ; or,solide nos positions. Le nombre total des prisonniers faits par nous .au cours de l'attaque ' mi nous a rendus maîtres du sommet est de six officiers, sous-officiers, 350 hommes non-Ijlessés, ainsi que de nombreux blessés.—Reuter. VERSION ALLEMANDE. BERLIN, 29 mars.—:Le grand quartier-général rtinmuniqué ce qui suit:— Sur le théâtre occidental de la guerre la jour- 0 s'est passée dans un calme relatif sur tout - front. ; Dans la forêt-d'Argonne et en Lorraine il ny eu que des engagements de moindre importée avec de bons résultats pour nous. Le général vôn Kluck a été légèrement blesse u cours d'une inspection des positions avancées ( i son armée' par un shrapnel. Son état est satisfaisant. Sur le théâtre oriental- de la guerre ïauroggen . "ut pris d'assaut par nos troupès. Troie cents : Russes furent- faits prisonniers. . b'ur la. voie ferrée Wirbà-llen-Kovno une at-•;ique russes a vPilwiski fut "brisée avec de fortes . ici les. Dans le disfcrict dè Krasnopol nous fîmes 1000 prisonniers, comprenant un escadron de la garde, , avec ses cheyaux, et' capturâmes cinq mitraâl- , l'ne attaque russe au nord-ouest de Ciechanow •; i epouàseel—'-Wireless PreBS. . LE SOLDAT BELGE. L'HOMMAGE DE L'ETRANGER. On lit dans la revue française 4 La science et L'admirable tenue du sqldat belge au feu. la M-ience et! l'instruction de ses chefs, l'habileté et i ,i précision des manœuvres, la conduite si re- ! marquablié des mouvements de retraite qui ont. . Minené ies régiments de l<iége, de Namur et l i Anvers ;hors de l'étreinte d'un ennemi si supérieur j en.-nombre, l'allant des cavaliers, la lui ! s~e-des cyclistes ne peuvent étonner que seiils oui- n'ont pu voir les troupes belges <?u garnison et manœuvres. Leur nombre . était faible, car .4e pays donnait une modique ■ partie de sa jetmesisoî'.îhais il était compensé par instruction* très' étendue des officiers, leur ardeur dans l'accomplissement d'une tâche particulièrement ingrate puisque le pays, profondément... pacifique, était loin de s'attendre à la iniep-e. Quand on accompagnait ces_ troupes aux ;i.iiiceuvres. comme il m'a été donné de le faire, "a reconnaissait un excellent outil. Le soldat surprenait par son allure endiablée et son entrain, on se disait qu'il faudrait compter avec lui. ; Pu: son attitude— au ' feu, son dévouement à la' patrie, ii a. dépassé., les espérances. Le soldat ; Itflge a été digne de son Roi et a mérité l'estimé du. monde, dès le début de la' campagne. Il a toutes les qualités du troupier français: 1 •i ô'aité, la subtilité, ; la vaillance. En un mot ■■'est un (combattant redoutable qu'on ne peut • tincie qu'en le tuant ! I.A VIOLATION DE LA NEUTRALITE DU ; LUXEMBOURG. VA RIS, 28 mars.—La légation du Luxembourg à Paris publie là note suivante:— 1 u journal du matin publie un article sur la t politique extérieure de l'Allemagne qui contient ; 1 déclaration suivante faite par M. le baron von Kic-hthofen. conseiller d'ambassade:— ; La violation de la neutralité du Luxembourg « *l justifiée au point de vue juridique par le 1 consentement tacite du gouvernement luxembourgeois et aussi par le fa.it d'avoir accepté une indemnité.'-' "• La légation du Luxembourg en France s'elève •'i.ergiquement contre les allégations du diplo- , mate allemand. v. A. R. Mme la grande-duchesse, le gouveme-!' ent. la Chambre des députés, ont, dès l'envahissement du pays; vivement protesté contre la violation de la neutralité luxémbourgeoise. La protestation du gouvernment a été portée ■ :nmédiat.ement à la connaissance des puissances Sarantes de la neutralité du Luxembourg. Le jrand-duehé n'a reçu aucune indemnité pour la liolation de son territoire. LA GRANDE ALLEMAGNE. Que voulait l'Allemagne en se ruant sur le ifiUple belge? Un liyre publié il y a quatre ans 1 • 'l'allure pourrait-on dire officielle et intitulé la ' ('innde Allemagne," va nous l'apprendre. L'Allemagne, entendait que la France lui cédât - départements des Vosges avec Epinal, de Meurthe-et-Moselle avec Nancy et Lunévillc, de lieuse avec Verdun et des, Ardennes avec "dan; ensemble environ 17,114 kilomètres carrés. Quant à l'indemnité de guerre, elle aurait com-l»rislo, la cession à l'Allemagne des sommes ;ic la Russie doit à la France; 2o, le paiement '•c oô milliards de marks. Enfin la flotte française passerait aux mains des Allemands. La Belgique et la Hollande citaient incorporées l'empiré comme états confédérés et leurs colons entraient dans le " patrimoine commun." 1 iiacun de ces pays devait fournir deux corps 'l'armée. Rien que cela! L'ANXIETE EN HOLLANDE. ' OPENHAGUE, 28 mars.—Des informations reçues de Hollande par le " National Tidende " 'Usent que l'anxiété croit rapidement en Hol-'ande et qu'un très sérieux développement de la situation actuelle n'est pas impossible. Toutes Pftparations sont faites en vue d'une éventualité Quelconque.—-Central News. Viviani a déclaré qu'if lui était imposable de lever la loi d'e l'exil pour permettre au juc d'Orléans de combattre dans l'armée fran-dans la légion étrangère ou même dans les anslai£e et belge, celles-ci ee trouvant en territoire UN PAQUEBOT ANGLAIS TORPILLE. PRES DE CENT VICTIMES. LES ALLEMANDS INJURIENT LES NAUFRAGES. CARDIFF, 29 mars.—Le " Cardiff Echo" ra-ïonte le récit de l'attaque d'un sous-marin alle-nand contre le " Falaba " et la sauvagerie avec aquelle l'équipage allemand traita les naufragés. [<e remorqueur "Atalanta" est arrivé à Milford fclaven avec 116 personnes et huit cadavres qu'il ivait recueillis d'un chalutier de Lowestoft. Le paquebot avait un équipage de 100 hommes il transportait 140 passagers. Les survivants racontent que le navire avait ïuitté Liverpool samedi en route pour la Côte yccidentale d'Afrique; vers midi le navire fut irrêté par un sous-marin qui donna trois coups 3e sirène comme signal. Les passagers eurent iix minutes pour quitter le navire. Avant que les canots fussent entièrement mis ï l'eau le navire fut torpillé dans ses parties /itales. Des scènes terribles s'ensuivirent, des canots îtant submergés et brisés, et le navire sombra rapidement. Des passagers furent jetés à l'eau et le sous-narin circula autour des naufragés pendant que 'équipage leur riait au nez. Finalement le sous-narin partit sans offrir aucune assistance. Le chalutier à vapeur " Emma " de Lowestoft irriva aussitôt sur les lieux. Le patron avait iperçu le sous-marin quelques minutes auparavant, et l'ayant suivi, se trouva sur les lieux ivant que tout autre secours n'arrivât. Il sauva 140 personnes, et après transborda des passagers »t des hommes de l'équipage sur d'autres navires.Les survivants présentaient un spectacle la-nentable vers minuit. D'aucuns étaient à peine fétus et tous tromblaient de froid. Peu d'objets Lvaient été sauvés. Parmi les morts débarqués / se trouvent trois nilitaires; cinq blessés ont été transportés à 'hôpital de Pembroke. Un des survivants raconte que le navire se rouvait à soixante-quinze milles de Milford juand à une heure et cinq, dimanche, un sous-narin apparut et signala au capitaine de s'approcher. Le capitaine négligea l'ordre et partit i. toute vapeur. Le vapeur était un navire rapide et pendant me demi-heure il soutint la chasse. Finale-nent le sous-marin le ratrappa et l'obligea de l'arrêter. Les jjassagers et l!équipage eurent ;inq minutes pour quitter le navire. La plupart des canots étaient lancés avant que e sous-marin ne lâchât sa torpille, qui frappa e navire au milieu. Une terrible explosion so produisit et le navire se mit aussitôt à couler. Deux canots furent brisés. Un télégramme de Lowestoft dit que le chalu-ier " Emma" sauva 116 personnes du "Falaba.'' ■?ix des rescapés moururent à bord, et parmi ;eux-ci se trouvait la capitaine Davies, du paquebot. . . ' . . Un télégramme de Liverpool dit que jusqu ici l y a 145 rescapés du "F alaba." Le " Falaba " était un vapeur de 4800 tonnes, 'onsxruit à Glasgow en 1906. C'était un des neilleurs navires d'Elder Dempster, faisant le rafic vers les îles Canaries et Sierra Leone. LA CHASSE AUX PIRATES. UN SOUS-MARIN COULE? AMSTERDAM, 29 mars.—Le " Telegraaf " ra-•onte que hier, peu après line heure de l'après-nidi, le Vapeur " Brussels,'' de la ligne Harwicn, •ous les ordres du capitaine Wyatt, à destina-.ion de Rotterdam, signala à l'ouest du bateau-phare '* Maas " un sous-marin allant dans la nême direction que le vapeur. En s'approchant le sous-marin signala au 'Brusseis" de s'arrêter, mais le capitaine Wyatt iu lieu d'obtempérer à cette injonction ordonna iux machinistes de mettre toute la pression et jientôt le navire fila à une vitesse de 17 nœuds. Lprès avoir fait quelques manoeuvres le sous-narin 3e mit en travers de l'étrave du " Brus-sels " dans l'intention évidente de tirer une torpille. . Le capitaine Wyatt n'accorda aucun répit a ;on agresseur mais suivit chacune de ses évoluions gardant le périscope en vue tout le temps; es rôles étaient intervertis et c'était le " Brus-;els " qui pourchassait le sous-marin. Tout-à-■oup les chauffeurs resentirent un choc dans la chambre des machines et le sous-marin disparut. —Reuter. AMSTERDAM, 29 mars.—Un télégramme de Rotterdam déclare que l'aventure racontée par e "Telegraaf" de ce jour au sujet d'une rencontre entre le steamer d'Harwich " Brussels" et in sous-marin allemand est inexacte. En fait, dit le télégramme, le " Brussels," giii irriva à Rotterdam hier après-midi, observa un sous-marin allemand croisant en mer, sur quoi 1 marcha à sa plus grande vitesse et lança des 'usées d'alarme. Le sous-marin plongea alors et ne fut plus ■evu.—Reuter. ENCORE UNE VICTIME. CARDIFF, 29 mars.—Le " Cardiff Echo " a eçu un télégramme de Fisliguard disant que le capitaine et vingt-deux hommes formant l'équi-->age du vapeur "Aguila" de Liverpool ont été ïébarqués par un chalutier. Le vapeur avait été coulé par un sous-marin illemand au large de Bishops aux premières ieures du jour. Tous les marins sont saufs. L'ATTAQUE CONTRE LE "MEDEA." RECIT DE L'EQUIPAGE. AMSTERDAM, 29 mars.—Le " Handelsblad " apprend que l'équipage du "Medea" est arrivé ci hier soir. Le capitaine Van Bolkom refusa de donner lucuil récit de son aventure avec le sous-marin illemand. Mais le premier officier, qui en compagnie de trois matelots, s'était rendu vers le sous-marin, raconte ce qui s'est passé. L'appari-ion du navire, déclara-t-il, provoqua une grande sensation, mais on comptait sur les papiers du aavire et )>ersonue ne croyait que le "Medea" serait coulé. Après avoir inspecte les papiers les officiers lu sous-marin tinrent une courte délibération, însuite un ordre bref fut donné à l'officier et ses irois compagnons de rentrer à bord du " Medea" 5t de le quitter avec l'équipage endéans cinq minutes. Cette période fut cependant portée à lix minutes. Les canots furent aussitôt lancés et quelques minutes plus tard le "Medea" fut coulé par quelques coups de canon. Les canots furent remorqués pendant quelque lemps par le sous-marin, oui finalement coupa t'amane et disD^nzi.—Reuicr. LES FUNERAILLES DU CURE DE HERENT. ORAISON FUNEBRE DU CARDINAL MERCIER. On se rappelle que le 15 janvier on exhuma à Louvain les restes de l'abbé Van Bladel, le malheureux curé de Hérent, dçnt le cardinal Mercier avait, dans sa magnifique lettre pastorale, signalé la disparition. Le mardi 2 mars, des funérailles solennelles ont été célébrées à lièrent, où le corps du vénérable vieillard avait été enterré le 10 février. Une foule considérable assistait à la cérémonie que le cardinal Merci.eT avait t-enu à présider. L'éminent prélat y prit la parole pour rendre hommage à cette malheureuse victime de la soldatesque allemande. On ne lira jpas sans émotion ces passages de son allocution:— " La sainte liturgie, a dit notamment le cardiiial, applique aujourd'hui au Bienheureux Charles-le-Bon ces plaintes du prophète Jérémie: "Dieu, qui éprouve les justes, qui scrute les reins et les cœurs, fera éclater sa justice sur ceux qui m'oppriment; louez le Seigneur, glorifiez le Seigneur!" " Dans le même sens notre cher vieillard Van Bladel disait à ceux qui levaient leurs armes vers lui: prenez garde! prenez garde! Dieu est'juste! il vous punira! la justice doit triompher ! " Lorsqu'on l'exhuma; il portait au cou son scapulaire, une médaille de la Sainte-Vierge, et il avait en poche son rituel, qui, durant trente-trois ans, lui avait servi à préparer à leur dernier moment ses chers enfants de Hérent. "Oui, tout comme le martyr Charles-le-Bon, le curé Van Bladel est tombé victime de sa charité, en défendant la justice. " Il peut et doit être vénéré comme un confesseur de la foi, chers paroissiens, comme un protecteur et un intermédiaire auprès du Juge des vivants et des morts. " Vous savez que, aux premiers temps du christianisme, les martyrs et les confesseurs étaient particulièrement vénérés par le peuple chrétien; leurs noms étaient inscrits sur des listes d'honneur et lus publiquement dans les églises; encore maintenant vous les trouvez dans le canon de la messe, avant et après la Consécration. La Sainte Eglise permettait que de grands pécheurs obtinssent la rémission de leurs péchés par l'intermédiaire de ces héroïques confesseurs. . "Dorénavant vous aussi, vous avez un Héros, dont le nom est inscrit en lettres d'or dans vos archives. Priez-le, iiivoquéz-le, il est puissant devant le trône de la justice de Dieu et soyez ^assurés qu'aucun d'entre vous n'ira en vain implorer son assistance. " Comme le prophète Elie. lui aussi a laissé une pièce de son manteau à Elisée. Votre dévoué et énergique vicaire aussi a dû gravir • son calvaire. Ses souffrances, ses privations, ! les dangers auxquels il a été exposé pendant des semaines et des mois, tout cela il a dû me le raconter, obligé par son devoir d'obéissance; et je n'hésite pas à avouer ici en public que, pendant que je l'écoutais, j'avais envie de tomber à ses pieds pour lui exprimer mon respect et mon indicible gratitude." Après avoir exhorté les paroissiens de l'héroïque curé à prier pour leur pasteur, le cardinal Mercier a rappelé ses vertus et ses mérites :— "Aujourd'hui même, dit-il, nous célébrons la fête du martyr Charles-le-Bon, qui, d'après l'histoire, fut tué à Bruges à cause de la Justice, dans l'exercice même de la piété et de la charité. " N'est-ce point là l'image de votre regretté pasteur? "Partout il était connu pour sa dévotion et tous ses collègues le considéraient comme un saint prêtre. " Son amour envers vous, son dévouement pour vos intérêts spirituels et moraux, il en a fait preuve durant trente-trois ans; c'est par amour pour vous qu'il est allé\, en compagnie de son cher vicaire, au-devant des soldats étrangers, qu'il s'est incliné respectueusement devant eux, qu'il s'est agenouillé même, autant qu'il le pouvait, priant et suppliant, : non pour lui-même, mais pour que l'armée épargnât sa chère paroisse, préservât vos maisons d'incendie et de destruction et Vos corps de meurtre. Son presbytère, son jardin étaient votre asile, pendant que lui-même fut saisi et poussé sur une charrette, emmené à Louvain, de Louvain à Rotselaer, de Rotselaèr à Wesemael, reconduit de Wesemael, par Putkape! et Wilsele. à Louvain, où il passa toute la nuit, debout et souffrant, jusqu'au moment terrible où, après un calvaire de trois jours, criant à haute voix: 'Injustice! Injustice ! ' il fut emporté par quatre soldats au lieu d? son martyre. " Par la Croix, le Christ a racheté le monde. Par la souffrance, il nous sauve. • " La paroisse de Plércnt, qui a déjà tant souffert, prouvera, par sa fidélité à la grâce, qu'elle a compris les intentions de la divine Providence; elle s'y conformera avec la soumission et la générosité que les témoins de son passé héroïque sont en droit d'attendre d'elle dans l'avenir. " Hâtez, chers paroissiens, par votre patience et votre courage, l'heure où la sagesse divine délivrera notre Patrie. " Accordez-nous, Seigneur, l'intercession des confesseurs qui nous ont offert le spectacle de leurs luttes, de rester fermes dans la patience, et.de nous réjouir dans la victoire prochaine. Par Jésus-Christ notre Seigneur, ainsi soit-il." — Le grand écrivain danois .Tôrgensen dont la conversion au catholicisme fit tant dé bruit, il y a quelques années, dans une lettre émouvante pour les Belges, parmi lesquels il compte tant d'amis, annonce au ministre de la justice que, délaissant pour l'instant un ouvrage sur "Sainte Catherine" auquel il était occupé, il va consacrer un livre à l'héroïque Belgique. — D'après une dépêche de Genève au "Matin" des statistiques officielles allemandes montrent que, depuis le début de la guerre, 14,674 entreprises commerciales et industrielles des Alliés en Allemagne ont été mises sous séquestre» COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. FORTES PERTES ALLEMANDES. LE RAID SUR MEMEL. PETROGRADE, 29 mars.—Communiqué du grand quartier-général :— Dans l'offensive allemande à l'est de Szkwa une division entière a été engagée. Elle a subi de grandes pertes,' et non seulement n'a pu capturer nos tranchées, mais a été obligée d'abandonner sa ligne de tranchées au village de Tartak. Des grandes forces allemacides prennent part à la violente bataille de Wacli. Nous avons avancé à quelque distance des lignes ennemies et avons capturé une ambulance et son personnel. An village de Domanewice, sur la Pilitza, les Allemands en se retirant en désordre, ont abandonné une grande quantité de correspondance. Les lettres de soldats allemands contiennent des plaintes au sujet des terribles pertes et du manque de nourriture dans les tranchées, et manifestent l'espoir de voir la guerre se terminer promptement. Les forces russes qui ont opéré une reconnaissance à Memeï èt défait deux régiments de Landsturm, et ont forcé ainsi les Allemands à se concentrer en ce point sans importance et à déplacer leur escadre de Kiel, se composaient seulement de 4000 hommes appartenant pour la plupart à l'armée territoriale.—Reuter. PETROGRADE, 28 mars.—Une dépêche du quartier-général du généralissime dit:— Un communiqué officiel allemand au sujet des opérations à Memel dit que nos troupes entrai nèrent avec elles trois mille habitants de la ville qui furent recueilles par les Allemands près de Krettingen. Une enquête minutieuse a démontré que le combat contre les troupes allemandes qui attaquaient de Tilsit eut lieu à Memel ainsi que sur' les routes de Memcl à Gordjy et de Memel à Polangen. Les habitants de Memel s'échappèrent sur le terrain intermédiaire où il n'y avait pas de combat et y attendirent l'issue de la bataille.—Reuter. DANS LES DARDANELLES. LA FLOTTE RUSSE BOMBARDE LE BOSPHORE. PETROGRADE, 29 mars.—Le bulletin officiel suivant est publié ici:— La flotte de la mer Noire a bombardé hier les forts extérieurs et les bàttûries du Bosphore des deux côtés du détroit. Suivant les observations des bateaux et des aéroplanes les obus sont tombés avec exactitude. Les aviateurs russes survolant les batteries du Bosphore ont exécuté des reconnaissances et ont jeté des bombes avec succès. Un violent feu d'artillerie fut dirigé sur les aviateurs, mais sans succès. Les torpilleurs ennemis qui essayaient de sortir furent repoussés dans le détroit par lo tir de nos canons. Un grand quatre-mâts ennemi qui' essayait d'entrer dans le Bosphore du côté do la mer fut bombardé par nous. Finalement il pencha et sauta.—Reuter. VERSION TURQUE. AMSTERDAM, 29 mars.—:Un télégramme officiel de Constantinople dit:— Dimanche matin à la première heure nos postes d'observation sur le Bosphore ont signalé l'approche de plusieurs navires de guerre russes qui bombardèrent nos garde-côtes à longue portée et disparurent aussitôt. Dans les autres théâtres de la guerre il n'y a rien . à signaler.—Central News. DANS LE DETROIT. TENEDOS, 28 mars.—Des chalutiers continuent les travaux de dragage dés mines dans le détroit, sous la protection des cuirassés. Les Turcs à Kilid-Bahr ouvrirent le feu, mais ils lurent bombardés et promptement réduits au silence. Entre huit heures du matin et midi on entendit une violente canonnade dans la direction du golfe de Saros, maïs on ne sait encore avec quel résultat. Des aéroplanes alliés ont commencé leurs vols do reconnaissance à neuf heures ce. matin.— LA FLOTTE ALLEMANDE DANS LA BALTIQUE. L'EXPLICATION D'UN MYSTERE. PETROGRADE, 2S mars.—Voici !« com-muniqué officieux russe publié au sujet des opérations navales dans la Baltique depuis le début de la guerre:— Pendant le premier mois la flotte allemande s'est bornée à faire des reconnaissances. Cela nous a permis de mettre le district occupé en état de défense et d'avancer nos lignes de défense. Certaines fractions de notre flotte attaquèrent les côtes ennemies. Le 6 septembre, de grandeé forces navales ennemies apparurent dans le nord de la Baltique, où elles détruisirent Skare et Bogsher, tandis que des croisscurs allemands détruisirent le steamer "Uleaborg" dans le goife de -Bothnie. L'escadre aiiemandc ayant appris que nos foroes avaient appareillé, attaqua pendant la nuit 3es propres torpilleurs, les prenant pour des vaisseaux russes, et en endommagea huit. Au commencement de septembre la flotte allemande commença à faire des démonstrations sur le littoral méridional. Le 24 une escadre s'approcha de Atndau (Windau?). Etant donné notre activité dans la Baltique du sud, l'ennemi modifia ses projets et fit des efforts pour arrêter cette activité par des attaques de sous-marins. En deux mois il y eut 19 de ces attaques; dans 9 cas les torpilles manquèrent leur but. dans 9 autres cas les sous-marins furent dans 1 impossibilité de lancer des torpilles, et dans un oas seulement l'ennemi obtint un résultat. Cependant les sous-marins ennemis souffrirent beaucoup. L'un d'eux fut détruit par le croiseur armé " Bayan," tandis qu'un autre d'un nouveau type était mis en fuite par le torpilleur " Le-tutchii." Un troisième fut coulé le 11 octobre par l'explosion d'une de nos mines, qui ont, croyons-nous, détruit également deux autres sous-marins.Après ces échecs infligés aux sous-marins, la flotte russe montra une grande activité sur la côjbé ennemie. Les détails ne peuvent pas encore çn être publiés, néanmoins on peut déclarer que l'ennemi a subi de grandes pertes dans ses imités de combat et a été sérieusement retardé dans ses opérations le long de ee côtes par la perte d'un certain nombre V transporte* de munitions.—Reuter. LA VIE A ANVERS. LES ALLEMANDS AU MUSEE PLANTIN, ENCORE UN CRIME. ROTTERDAM, 23 mars.—On écrit d'Anvers à " La Belgique," en date du 14 mars :— Mon sang bout à la pensée de ce que j'ai à vous écrire. Les hommes du canon de 42, les destructeurs de Louvain, d'Ypres, de Reims, et de Soissons... s'en sont allés jeudi dernier visiter le Musée Plantin ! Au lieu de les f... à la porte, messieurs nos édiles leur ont fait les honneurs du sanctuaire et des journaux qui ont toute honte bue, rapportent dans de très respectueux compte-rendus que les freiherren, excellenz et autres ali-borons de la suite ont daigné exprimer leur satisfaction de ce que leur bombardement ait épargné ce trésor. " Gott sei dank ! " ont-ils dit. Est-ce seulement ridicule ou faut-il que tous les pavés de la ville se soulèvent d'indignation devant cette niaise et plate tartufferie i Ces messieurs jouent aux amateurs d'art, aux connaisseurs, ils prennent le Seigneur à témoin de la pureté grande de leurs intentions et des journaux anversois se plient à cette révoltante mascarade et donnent à entendre que nos envahisseurs sont, après tout, des gens comme, les autres. On devrait bien leur rappeler qu'il y a le sang, le bain de sang, les mares de sang belge en pius; qu'ils en sont tout dégoûtant, et que là où ils foulent une de nos églises, un de nos musées, un des asiles sacrés ou se réfugie inviolée i'âine de notre passé, la place est souillée, diminuée et appauvrie a jamais. Les feuilles qui paraissent à Anvers devraient avoir la suprême pudeur de se taire, de ne pas publier des choses qui nous sont un outrage et une humiliation. Je vous demande un peu ce que les ..... de la Kommandantur ont pu comprendre aux merveilles de la Bible polyglotte, aux cartons de Quellin et aux planches de Rubens ! U y a des choses qui ne sont pas faites pour les " peuples jeunes." Ce qu'il leur faut pour s'amuser ce sont des cubes de pierre comme leur " Bismarck-Denkmal," sinistres horreurs représentatives de leur âme naissante, joujoux oui ne se cassent pas même entre les mains de petits Béotiens mal mouchés. Que viennent-ils faire chez Plantin? Salir ses parquets de leurs bottes et s'attirer le regard méprisant des sublimes portraits que Rubens peignait pour quarante florins et pour le plaisir? Qu'ils restent dans leurs casernes, dans leurs odeurs de cuir sale et de saucisse avancée. Non?... Le jardin zoologique est rouvert. Voici les beaux jours. Qu'ils s'y rendent. Us comprendront, je pense, et nous aurons un dégoût de moins. Heureusement, que ces enfantines-parades sont compensées par un peu de réalité. Et là ces messieurs' se retrouvent et sont tout à fait à leur aise. Vous avez parlé du crime commis à Brasschaet par un satyre assassinant une fillette. Voici le dernier en date des attentats commis à Anvers par un soldat allemand. Au début de la semaine dernière après la " Wacht-parade," place de la Gare, au moment où la musique des occupants avait fini sa perpétuelle "Wacht am Rhein," un homme du peuple—qui d'ailleurs semblait pris de boisson—s'avança, leva sa casquette, et s'écria de toutes ses forces: " Leve Belgie ! " U n'avait pas fini d'articulerœs mots qu'un feldwebel lui envoya un coup de crosse en pleine figure, l'assommant à demi, et comme le malheureux- ainsi touché roulait à terre, le soudard s'acharna sur lui et le frappa si bien à coups de botte et de crosse que l'homme est mort le soir même. Vous pouvez annoncer cela et si le Wolff bureau vous donne un démenti, c'est que ces messieurs auront perdu décidément leur dernières pudeurs. Il va sans dire que nos feuilles à nouvelles n'ont soufflé mot de cet assassinat. Il n'on demeure pas moins acquis que le crime de crier: "Vive mon pays!" sera puni de mort. L'YSER EN PETIT. LES SECOURS AUX PRISONNIERS. (Correspondance de la " Metropole.") ANVERS, le 18 mars (par courrier).—L'hiver humide, mélancolique, infiniment douloureux que nous venons de traverser ne veut pas finir, et chaque jour qui se lève est désespérément pareil à celui qui vient de sombrer dans le passé. A quand la délivrance impatiemment attendue? A quand le départ de ceux dont la présence et le joug nous oppressent lourdement, cruellement? Nous avons foi en l'avenir, mais' combien de temps l'affreuse souffrance de l'occupation ennemie nous étraindra telle encore l'âme d'un oercle de fer? Combien de temps faudra-t-il supporter encore cette force, cette morgue, cette insolence mal dissimulées du militarisme allemand qui se croit ici chez lui alors que les coeurs des Anversois restés au foyer battent toujours éper-dûment d'amour et de pitié pour la patrie, la chère, la bien-aimée patrie en danger. La seule chose qui nous aide à supporter le présent c'est l'inébranlable confiance en une revanche proche et éclatante. Pour le moment nous sommes en prison et c'est' très dur. U n'y a presque plus moyen d'obtenir de passeport et la sévérité à la frontière devient effrayante. U y a actuellement à l'hôpital militaire deux femmes qui ont été blessées en essayant de passer en Hollande; l'une a le bras traversé par une balle, l'autre a fait exploser une mine en tâchant de franchir les fils barbelés et on a été obligé de lui amputer la jambe à la hauteur du genou. N'est-ce pas terrible ? A côté de ces choses tragiques, il y a comme toujours des échos amusants. L'esprit du gamin d'Anvers ne le cède en rien à" celui du "ketje" bruxellois ou du gavroche parisien. L'autre jour, un gosse s'amusait à essayer de sauter par-dessus une grande flaque d'eau. Il n'y parvenait pas. Un gros soldat allemand qui le regardait depuis quelque temps l'interpelle tout-à-coup pour constater que ses offorts sont infructueux. "'t is waar, dit le petit, maar de Duitschers kiinnen niet beter over .den Yzcr springen." Tout le monde rit et se moque. i La section anyersoise de secours aux i prisonniers et aux internés fait de la très bonne besogne. Depuis six semaines qu'elle fonctionne, plus de quatre mille colis ont été expédiés par ses soins: neuf dixièmes en Allemagne, un dixième en Hollande. De tous côtés arrivent des demandes de secours: de là-bas, des communes pauvres, etc. 1^ but est de n'oublier personne, de soulager la misère réelle et affreuse des malheureux prisonniers, bien à plaindre, je vous assure. Les Allemands permettent l'envoi en colis contrôlés, emballés, plombés par les dames de la Croix-Rouge, puis mis en ballots pour les différents camps. Nous avons le droit de croire que tout ou presque tout arrive. Un mot maintenant de la taxe inique sur les absents. Il paraît que décidément cette taxe sera appliquée et qu'ij faut qu'on la paie avant le 15 avril. C'est très regrettable et c'est très injuste; mais que voulez-vous que l'on fasse? Nos ennemis sont les plus forts...pour le : moment...et il n'y a aucun moyen de les empêcher d'accomplir ce qu'ils ont décidé. I Attendons et espérons.—JANE. L'INTERVENTION DE L'ITALIE. IMPORTANTE DECISION. PARIS, 29 mars.—Le correspondant â Rome du " Matin " dit dans un télégramme daté d'hier :— Le cabinet s'est réuni aujourd'hui. Au cours rie la séance qui a duré deux heures d'importantes décisions ont été prises. Uii décret a été signé prohibant la publication dans la presse italienne de toutes informations relatives aux préparatifs militaires et défensifs. Le moratorium a été prolongé au 30 juin.— Reuter. LA SITUATION DANS LES BALKANS. PARIS, 29 mars.—Le député belge, M. Lorand, télégraphie de Rome au " Petit Parisien," que la Grande-Bretagne a approuvé la reconstitution de la Ligue Balkanique appuyée par l'Italie. La Grande-Bretagne en a pris l'initiative à Sofia en soumettait des propositions favorabies au règlement de la question macédonienne. On déclare que les garanties britanniques satisfont la Bulgarie. Seule la Grèce, à la suite de son refus de faire abandon d'une parcelle de territoire, serait encore opposée à la reconstitution de la ligue.—^Central News. L'AUTRICHE ET LE VATICAN. ROME, 28 mars.—On dément à Rome le bruit suivant lequel l'empereur François Joseph aurait supplié le Vatican d'obtenir pour l'Autriche une paix séparée.—Reuter. LA CITE INFERNALE. La cité infernale de Krupp est quelque chose de kolossal. Eile prouve que l'Allemagne n'a jamais vécu que pour la guerre et en vue de celle-ci. Quelques chiffres en diront plus long que toutes les phrases. Le réseau télégraphique des usines est long de 83 kilomètres, avec 22 stations et 39 appareils; il est relié au bureau public d'Essen et lui a envoyé, en 1913, 32,4S6 télégrammes! Le réseau téléphonique a une longueur de 526 kilomètres, dessert 601 postes, et a demandé au bureau d'Essen 1 million 083,613 conversations en 1913. Les laboratoires d'expériences ont procédé à 316,811 essais différents; le seul laboratoire de chimie a fait, en un an, 63,216 analyses comportant 408,640 déterminations qualitatives et quantitatives.LES BELGES EN ANGLETERRE Son Excellence M. Paul Hymans, ministre de Be"~: ue, a reçu en audience samedi à quatre heures le comité de la Chambre de commerce belge de Londres. Le président, 31. Louis God-chaux, après avoir présenté les mernbros de son comité, a adressé au ministre des paroles de bienvenue, et lui a demandé de bien vouloir accepter la présidence d'honneur de la chambre. Le ministre dans un discours très aimable a remercié M. Godchaux et la Chambre de commerce, et a accepté la présidence d'honneur. Il a connaissance, dit-il, de ce que la chambre a fait dans le passé pour le commerce belge, et l'exhorte à continuer son œuvre utile. Plus que jamais, la chambre sera à même de rendre de grands services quand le moment viendra de rendre à notre belle patrie son activité d'autrefois et aussi son ancienne prospérité. U termine en assurant la chambre de son 3ppui, d<j même qu'il compte.sur l'appui et le dévouement de la colonie commerciale belge de Londres. * * *- Le Cercle d'études de plans de reconstructions eu Belgique organise comme on sait une cxix>si-tion destinée à illustrer les besoins actuels ac la Belgique et à rassembler les meilleurs exemples étrangers du " town planning." Cette exposition sera ouverte le 7 avril à 4 heures de relevée par le vicomte Bryce, O.M., ancien ambassadeur aux Etats-Unis. Des cercles d'études pour avocats, architectjes. ingénieurs seront ouverts en même temps. Touts les personnes qui voudraient prendre part à cet intéressant effort sont .priées de s'adresser à M. Edward G. Culpin, secrétaire, School of Architecture, University College, Gower-street, London, W.C., qui enverra gratuitement des cartes d'entrée à l'exposition aux Belges qui lui en feront la demande. — L' " Algemeen Handelsblad" d'Amsterdam signale que la plupart des arrestations opérées en Belgique par les autorités allemandes sont motivées par la formule "crime de trahison envers la patrie." Cette façon d'accuser de " trahison contre la patrie" les Belges qui affirment leur confiance dans la restauration d'une Bel-pioue indépendante et qui résistent à la, domina tion de l'ennemi est simplement odieuse. — Le chancelier de l'empire, de Bethmann-Hollweg, est arrivé à Berlin. — D'après le " Vorwârts," le journal socialiste de Dùsseldorf . " Volkszeitung " a été supprimé pour trois jours pour avoir publiée 1e 24 mars u:i article intitulé: " L'Angletçrre et nous-mêmes."— Le correspondant amstelodamois de .F "Echo de Pafls " dit qu'un nouveau corps d'armée allemand est en formation à Tournai, où l'état-major du grand quartier-g&iéral est arrivé. — Trois cents Croates en garnison à Hermann-stadt (Transylvanie) se sont munis d'habits civils et ont déserté en Roumanie. LE LIVRÉ D'ADRESSES DES EXILES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.v.p. A LBERT Neirinkx. anciennement, 5e Regt. iTjL cra.rtilIo.rif. 89c batterie, dépôt, de la 5c divon. d'arraro, demande nouvelles do Madame V-ve Pilate et de ses 5 eufanUs, ayant demeuré à Anvers, 52 rue Alontigny.—Adresse actuelle: Alb. Neirinkx, brigadier-facteur, 41o compagnie do travailleurs-. armée bclse. CCYRILLE ATïYS, soldat belge du génie, interné y au camp d'IIaTderwyck, baraque no. 50, teralt rccon-nai^ant à qui lui enverrait, do quoi exercer rou métier du coiffeur (rasoirs, tondeuse, e.iseaux, etc.). Il demande autn quelques vêtements et linjre de rechange^ MADAME Henry de Villers, adresse 70,' Princes-gatc. f-ondon. 8.W. . On demande fin avril bonne nourrioe dans famille belge.—Adrt»c A. H., bureau du journal ■JYJOUS mettons vivement nos compatriote.- en i garde oontre certaines agences dis placement d'employés qui no visent qu'à leur escroquer de l'argeDt Ne verser de cautionnement ou do garantie qu*vec ies références les plua aérieose* I DE JÈS. MONSIEUR Constant Sméesters et ses enfants les lamillca Eyl>en et Smeester font part avec la plus profonde douleur du décès de Madame Confiant Smoe-te!.-née Louiso-Marie Eyben, prématurément enlevée à l'affection des 6iens, lo 26 mais 1915, à l'âge de 36 ans, munie d. secours de la religion.—Selwood, 20, Crtscent-road, Crouch End.JT LA .METROPOLE paraît chaque matin, sauf le dimanche, dans le " Standard," vendu chez tous lea marchands de journaux an prix d'un penny. Noua conseil Ions vivement à nos amis de s'abonner au prix de 3sh 3 par mois pour 1e Royaume-Uni et 4sh. 4 pour l'étrangor et do noua adresser le prix do l'abonnement en un mandat. Lo tarif des annonces est de 9d la ligne pour lo " Livre d'adresses des exilés," payable d'avanc?. et pour tout au tri nublicité. le tarif du "Standard." Nous avons ouvert un bureau dans l'immeuble du " Standard," Flcct-<?tr©et, 132-4, E.C., ouvert dè 2 à 6 heures. En cao do demanda écrlfe» joindre deux timbr« d'un ptnnjj

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes