La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1914, 18 Novembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/t43hx16v3m/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 21MB ANNÉE. MERCREDI 18 rsOVEMrîKE 1914. N°- 322. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. ATTAQUES REPOUSSEES. VIOLENTS COMBATS D'ARTILLERIE. PARIS, 17 novembre.—Communiqué officiel de 15 heures:— A Nieuport, devant Dixmude, et danô le district d'Ypres, le bombardement a été repris avec plus de violence que durant les jours précédents. Sur le canal au sud de Dixmude, l'action de notre artillerie a arrêté les travaux que les Allemands s'occupaient d'exécuter pour arrêter les inondations de la campagne, et l'ennemi a eu à évacuer une partie de ses tranchées atteintes par l'eau. Deux attaques de l'infanterie allemande, l'une vers le sud de Bixschoote, et l'autre vers le sud d'Ypres, ont échoué. Entre Armentières et *** Bassée, la lutte d'artillerie a été particulièrement violente. De notre côté, nous avons enregistré des progrès entre Bixschoote et le canal. dur l'Aisne, des corps de troupes allemandes qui avaient essayé de traverser la rivière près de Vailly furent, ou repoussés, ou détruits. Il y a eu une violente canonnade sur nos positions de la rive droite de la rivière au dessus de Vailly et dans la région de Reims. Quelques obus sont de nouveau tombés sur la ville. Dans l'Argonne, il n'y a pas eu d'action d'infanterie. Un certain nombre de tranchées allemandes furent explosées par nous à l'aide de mines. Dans les hauteurs de la Meuse au sud de Verdun, nous avons de nouveau avancé sur plusieurs points. , Darçs la région de Saiht-Mihiel, nous avons pris possession des premières maisons du village de < ,'hauvoncourt.—casernes de la garnison de Saint-Mi hiel. Ce village constitue l'unique point d'appui toujours tenu par les Allemands sur la rive gauche de la Meuse dans cette région. Sur le reste du front, il n'y a rien d'important à annoncer. PEU D'ENTHOUSIASME. BERLIN, 17 novembre.—Communiqué officiel du grand quartier-général allemand:— D'une façon générale, la journée d'hier a été calme sur le théâtre occidental de la guerre. Au sud de Verdun et au nord-est de Cirey, les Français ont effectué plusieurs attaques qui, ce-p«ndant, ont été repoussées. t«es opérations dans le théâtre oriental de la guerre ont fait de nouveaux progrès favorables (sic), mais de nouveaux détails ne sont pas encore arrivés (resic).-—Wireless Press. LE NECROLOGE BERLINOIS. AMSTERDAM, 16 novembre.—Les journaux berlinois de dimanche publient de longues listes ies pertes allemandes et de nombreuses annonoes mortuaires. La Deutsche Bank annonce la mort, sur le champ de bataille, de vingt-trois de ses employés; la Banque de commerce et d'industrie en a perdu -dix-nuit.—Reuter. DANS LA NEIGE. ■ AMSTERDAM 16 novembre.—Un télégramme de l'Ecluse au " Telegraaf " dit. qu'après l'occupation par les Allemands de St. Eloi et de Dixmude, la ligne de combat en Flandre n'a plus changé. Maigré les grands sacrifices en hommes, la bataille demeure indécise. Le temps, cependant, deviendra bientôt un facteur important Après trois jours de pluie ininterrompue, une tempête de neige a fait rage pendant toute la matinée de dimanche.—Reuter. COMME EN BELGIQUE ! LES BARBARES EN ALSACE. PARIS, 16 novembre.—Un communiqué ofî . i- u\ pub", ié liiev soir dit que ie 25 octobre, un bataillon de la Landwehr wurtemburgeoise força deux sections de chasseurs alçins à évacuer momentanément le village de Sengern, dans la vallée de Gurbwiller. Les Allemands avaient apporté du pétrole, dont ils remplirent des bouteilles qu'ils avaient réquisitionnées dans les auberges des environs. Us placèrent ces bouteilles devant les maisons, et leur commandant leur ordonna de mettre le feu aux habitations. Quant à lui, se réservant l'église, il y pénétra avec dix hommès, rassembla tous les objets du culte qui se trouvaient dans la nef et donna ordre de les asperger de pétrole. Un soldat catholique qui refusa d'imiter l'exemple de ses camaraoes fut fusillé sur place. Une contre-attaque française chassa 1 ennemi, qui, avant de se retirer, coupa la conduite d'eau, de sorte qu'il fut impossible d'arrêter l'incendie. L'église ne fut pas complètement consumée mais Ta principale usine de l'endroit fut entièrement détruite.—Reuter. Les funérailles solennelles de Lord Roberts seront célébrées demain à midi à la cathédrale Saint-Paul. La cathédrale sera acoessïble au public pour rendre un dernier hommage à la dépouille mortelle 'de Lord Roberts, est après midi, entre 2 et 3 heures et demie. A la chambre des communes, hier après midi, M. Asquith, appuyé par les représentants de tous les partis, a payé un émourant tribut d'hommages a la mémoire de ce grand citoyen. La chambre votera lundi une adresse au Roi proposant qu'un monument national soit élevé au grand maréchal anglais. , _ , La dépouille mortelle de Lord Roberts, venant de Boulogne, est arrivée hier soir à Folkestone. M. Lloyd George, ministre des finances, a déclaré hier aux communes que la première année de la guerre entraînerait une i>erte de 11 milliards et quart dans les revenus du Trésor et que l'on se trouverait en présenee d'un déficit budgétaire de 3 milliards et demi de francs. Il a proposé que l'impôt sur le revenu fut doublé, et que cette année il s'élevât^au tiers du revenu. On augmentera d'un demi penny la taxe sur la demi-pinte de bière. l>a guerre actuelle est la plus coûteuse qui soit, mais la paix par la diminution des armements, rachetera tous les sacrifices d'aujourd'hui — D'après le " Berliner Lokalanzeiger ' que nous reproduisons évidemment sous réserves, l'armée belge aurait perdu pendant la dernière semaine où elle a été en campagne hommes, dont 600 officiers. Isotre vaillante petite armée, ayant rempli sa tûche dans la région critique de l'Yser inférieur, aurait # eto remplacée par les troupes françaises et irait remplacer provisionement, pour se refaire, les garnisons des forts de Psria. LA FAMINE EN BELGIQUE. LE FROID ARRIVE! Le consul des Etats-Unis à Anvers écrit à sor collège de La Haye, ce qui suit :— Dans le district charbonnier près de Charlero do pauvres gens affolés par la faim ont attaqu( un train militaire allemand chargé de vivres. I semble que oe pays sera réduit à la famine bier plus tôt que nous ne le pensions. Le bourg mestre de Saint-Nicolas m'a supplié de bâter s possible l'assistanoe que le peuple américain vers rendre à la Belgique, pareequ'il a dans sa petit* ville 20,000 prisonniers sans fain ni travail e aucune ressource à sa disposition. Le capitaine J. F. Lucey, qui représent à Rot terdam la Commission de Secours en Belgique dit que le bourgmestre de Hammie, qui compta près de 16,000 habitants, a demandé du secours Depuis, quelque temps le conseil communal a di distribuer de la soupe, du pain, des pommes d« terre et du lait journellement à plus de 500( g:rsonnes. Les réservés de viande et de blé i ammie ne suffiront pas jusquà la fin du mois Quant du charbon et au pétrole, on ne peut plu: s'en procurer. Le capitaine Lucey télégraphie encore ce qui suit:—La quantité de vivres dis possible .cn ce moment est tout à fait insuffisant* pour parer aux besoins immédiats et urgents d< la population. Le froid est arrivé hier et i cousé de grandes souffrances aux pauvres gem privés d'abri quelconque et particulièrement dans les villes de Namur, Dinant, Malines Aujourd'hui les demandes de secours affluent. LA PRESSE ANVERSOISE. M. Jean van Boeckel nous envoie la lettre suivante que nous insérons avec le plus vi: plaisir :— Je viens d'apprendre que la " Presse" paraît î Anvers sous le contrôle des autorités allemandes J'ignore à la suite de quelles pressions ce jour nal, qui a toujours fait preuve d'une grande in dépendance, d'une parfaite lovalté et d'un pat riotisme indéniable, a acoep'té de subir une telle humiliation. Quoi qu'il en soit, je tiens à vous déclarer, chers confrères, que je désavoue complètement cette nouvelle attitude de la " Presse " et qu'er aucune façon je ne lui prêterai mon concours dans ces conditions. Pour l'honneur du journalisme belge, il sérail bon, me semble-t-il, que vous fassiez connaître au public que tous les rédacteurs des journaux paraissant eu ce moment en Belgique n'ont pas accepté la chaîne—fût-elle d'or—que leur ten dent les ennemis de notre patrie et n'ont pas voulu se faire les complices de oe que je con sidère comme un crime de lèse-patrie. Bien cordialement vôtre JEAN VAN BOECKEL, secrétaire de la rédaction de la " Presse." AUDACE INCROYABLE. AMSTERDAM, 16 novembre.—Le correspon daut bruxellois de la " Vossische Zeitung " l'audace de blâmer le gouvernement belge parce qu'il encourage la résistance des cheminots, fac teurs des postes, etc. Il déclare qu'il se manifeste de l'opposition contre ces méthodes de gouvernement, dont l'influence est fâcheuse sur la vie économique de la nation, et renchérit la vie. En outre la Banque Nationale, dont le conseil d'administration est au Havrç, a causé une pénurie de numéraire par " sa résistance ridicule."—Central News. Note.—Le gouvernement allemand et ses sicaires attendront longtemps s'il croit qu'aucun Belge digne de ce nom acceptera jamais, d'aucune manière, le " fait accompli "—pour quelques mois ! LA GARDE-CIVIQUE DE VERVIERS. MAESTRICHT, 13 novembre (par courrier).-— Les Allemands ont convoqué huit cents gardes-civiques de Verviers pour les enrôler. Deux cents d'entr'eux qui d'étaient enfuis dans les bois pour leur échapper ont été poursuivis par les uhlans qui en ont tué deux. - CORRESPONDANCE. Nous avons reçu la lettre suivante:— Bruxelles, le 10 novembre 1914. Monsieur le Directeur, On me- communique le numéro de votre journal du 3 novembre, auquel est jointe une feuille de la Métropole. J'y lis l'articulet suivant:— "On raconte à Anvers cet incident curieux. M. Wôeste, un des'rares ministres d'état qui n'avait pas suivi le Gouvernement belge à Anvers, puis à Ostende, et au Havre, s'était rendu l'autre jour à Anvers par l'autobus allemand pour visiter l'hôpital militaire. S'étant présenté au Dr. Poirier, celui-ci lui tourna simplement le dos en disant: Niemand gedwongen soldaat." Permittez-moi de rectifier cette information, lo. Je n'ai été qu'une fois à Anvers, du 9 au 13 septembre dans l'automobile de la Légation des Etats-Unis, et c'est à cette occasion que j'ai visité l'ambulance de l'hôpital Ste Elisabeth. 2o. U est donc inexact que je me sois rendu à Anvers dans l'autobus allemand, et cela pour visiter l'hôpital militaire. 3o. Quand le 12 septembre je me suis rendu à l'hôpital Ste Elisabeth, j'y ai été reçu avec grande courtoisie par tout le personnel. Au moment de m'en aller, on m'a présenté un médecin dont je n'ai pas retenu le nom. Nous nous sommes serrés les mains et il m'a dit: " Niemand gedwongen soldaat." Etait-ce un reproche ou une affirmation de principe ? Je ne m'en suis pas préoccupé; ces mots en effet ne pouvaient s'appliquer à ma conduite politique, puisque jamais je n'ai soutenu la thèse du " Niemand gedwongen soldaat." 4o. Vous relevez que je n'ai pas suivi le gouvernement à Anvers. N'auriez-vous pas pu ajouter qu'il en a été de même de M. de Lantsheere, baron de Favereau, comte Greindl, J. Vanden-peerenboom et Devolder? J'espère que vous voudriez bien reconnaître que votre rédacteur a été mal informé, et je vous prie d'insérer cette lettre dans votre prochain numéro. Agréez,' monsieur le directeur, mes salutations empressées. Ch. Woeste. Note.—Notre rédacteur n'a été ni bien ni mal informé. Il a reproduit simplement, sans commentaires, un racontar qui courait à Anvers. Nos lecteurs jugeront eux-mêmes dans quelle mesure il était exact. — Lundi, le steamer " Administrateur de Bats" est arrivé d'Anvers avec un demi-jour de retard à Flessingue. Le bateau avait dû s'arrêter au fort de Sainte-Marie pour être inspecté par les Allemands. Tous les passagers ont été fouillés. Les lettres ont été ouvertes et diverses personnes ont été arrêtées parmi lesquelles le frere de M. Louis Franck, député d'Anvers et président de la commission intercommunale. Beaucoup de jeunes gens out été également ramenés à Anvers. — Un télégramme de "Cologne annonce la mort en cette ville, survenue lundi, de Herr Leonhard Tietz. ''propriétaire des grands magasins Tietz " en Belgique. Lea funerailles auront lieu à Cologne aujourd'hui. PLUS FORT QUE LEUR CHANCELIER. On sait que le Chancelier de l'Empire allemand, M. de Bethmann-Hollweg, parlant au Reichstag quelques jours après l'invasion de la Belgique par l'année allemande, n'a trouvé , d'autre excuse à cette violation d'uue neutralité guarantie par l'Allemagne elle-même que "l'extrême nécessité" où se trouvait l'Empire. Depuis que le monde est monde, cette excuse a déjà servi, on le sait, à maints ! bandits de grand chemin ! L'imagination allemande a travaillé depuis lors. La presse allemande a découvert des raisons que la raison de M. Von Bethmann-. Hollweg ignorait. D'après la "Gazette de Cologne," "les ! Belges étaient mal venus de protester, eux, qui depuis longtemps avaient permis à ]'état-major français de venir explorer la Belgique pour étudier avec eux ses plans de guerre anti-| allemande et à des soldats français d'occuper des forts belges " ! L'organe officieux du gouvernement alie-: mand travestit sciemment et odieusement la | vérité. Nous avons de bonnes raisons de douter que l'état-major français ait jamais fait faire en Belgique la moindre exploration. Nous aurions ; même sujet de lui reprocher d'avoir ignoré si 1 longtemps et si complètement les explorations faites en Belgique par les officiers et les espions allemands. Maintenant que la guerre a fait tomber le voile, nous voyons dans toute sa splendeur le réseau jeté sur la Belgique par le Grand ; Espionnage allemand. Parmi les milliers d'AUemands qui gagnaient leur pain à la faveui*de notre trop généreuse hospitalité, on compterait sur les doigts ceux qui ne surveillèrent pas, moyennant salaire, nos forts, nos régiments, tout ce qui intéressait la défense nationale et la vie économique de la nation. Des journalistes allemands, hier encore correspondants bruxellois de journaux d'Outre-Rliin, guident aujourd'hui dans tous les quartiers de Bruxelles officiers et fonctionnaires prussiens. On voit d'anciens commis de magasin et de banque, d'anciens commis-voyageurs, aujourd'hui officiers ou sous-officiers prussiens, désigner à la brutalité de leurs hommes dès Belges contre qui ils ont une rancune à assouvir. Il n'y a jamais eu d'espions français en Belgique. Pendant ces dernières années des nuées d'espions allemands ont fait leur métier dans nos provinces. Il est impossible qu'ils ne sachent pas cela, les publicistes qui répandent leurs mensonges dans le monde entier par le canal de la presse allemande. Quant à ta présence de soldats français dans nos forts avant la déclaration de guerre, nous demandons à la presse allemande de citer à ce sujet un fait précis, un seul. Nous l'en défions formellement. S'il y avait eu des soldats français dans nos forts avant la déclaration de guerre, le ministre d'Allemagne et l'attaché militaire allemand à Bruxelles, admirablement servis par leurs innombrables espions, ne l'auraient pas ignoré. Et le Chancelier n'aurait pas manqué de faire état au Reichstag de ce magnifique argument. En accusant notre Gouvernement d'avoir appelé ou simplement toléré avant l'ouverture des hostilités des soldats français en Belgique, la presse allemande accuse sa diplomatie d'ignorance ou de négligence, et le Chancelier impérial d'incapacité. LETTRE D'UN BLESSE PRISONNIER ALLEMAND. Parmi les prisonniers blessés allemands débarqués à Calais, se trouvait un jeune grenadier du régiment d'Elisabeth, qui avait dans son enveloppe, prête à être remise à la poste de son régiment, une lettre adressée à sa fiancée. La date toute récente de cette lettre (24 octobre) et le lieu (Dixmude) la rendent des plus intéressantes; en voici la traduction:— Dans les tranchées, devant Dixmude, le 24 octobre 1914. " Sophie profondément aimée, "Il m'est possible de t'envoyer ces quelques lignes malgré la mauvaise situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement. "Où je suis, tu le verras à l'entête de ma lettre. Je t'écris entouré du plus effroyable feu ennemi, et profondément couvert de tranchées. " L'ennemi a été repoussé jusqu'ici (Dixmude); mais là il tient bon. "Nous avons déjà essayé une attaque; les positions de l'ennemi sont inattaquables, et les pertes de notre division sont terribles. " Nous avons malheureusement dû reculer et nous sommes maintenant depuis de long jours profondément enterrés dans des tranchées devant Dixmude, en attendant que l'artillerie nous fasse de la place, car sans cela nous ne pouvons rien faire ; ou bien comme Calais doit être tombé (sic) nous attendons qu'on nous envoie des renforts de cette ville de façon à entourer l'ennemi. " La bataille dure depuis des jours et durera encore longtemps sur toute la ligne. On doit rester inactif à regarder l'artillerie faire place par dessus notre tête. Et ceci est tout à fait eftra-vant ! " Ah ! si tu savais comme je pense à toi ! " Avant, nous avons eu des journées et des journées de marche, et maintenant nous sommes heureux lorsque nous pouvons courir un peu, car on ne peut pas se risquer au dehors des tranchées sans être atteint. "J'ai le temps maintenant pour songer aux beaux jours où j'étais près de toi. . . . Cela reviendra-t-il jamais? " Dernièrement nous avons eu également un terrible combat de rues, à Fessen (devant Dixmude)." Là ils ont voulu nous faire comme à Loti-vain (sic). " Comme la ville était bombardée par notre artillerie, et que nous marchions à l'attaque le long des prairies environnantes, nous la trouvâmes vide. Cependant 1e premier bataillon était à peine dans les rues (c'était le soir) qu'un feu terrible nous est tombé dessus de toutes les maisons."Nous avons répondu en tirant dans les fenêtres—tous pêle-mêle—-chacun se sauvait dans les rues avoismantes, et je réussis avec quelques volontaires, à travers les prairies, fossés, etc., à atteindre une compagnie de pionniers où je trouvai protection. " Le combat d'artillerie dur* toujours: c'est comme si des milliers de tonnerres étaient près , de moi." Auguste W.... Ce pauvre Auguste doit voir maintenant que non seulement Calais n'est pas tombé, mai* en- 1 core qu'il n'est pas même attaqué. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. LA RETRAITE DESASTREUSE DES ALLEMANDS. UN RECIT CIRCONSTANCIE. RETROGRADE, 16 novembre.—Communiqué officiel de l'état-major du grand quartier-général: Après les combats d'octobre sur les routes de Varsovie et d'Ivangorod, et après que la victoire eût couronné nos armes, l'ennemi commença à se retirer vers sa frontière, détruisant en bloc les lignes de chemin de fer et ies routes. Tout le long des lignes de chemin de fer les Allemands firent sauter et brûlèrent les gares et détruisirent complètement les châteaux d'eau, les conduites, et les signaux. Sur quelques lignes l'ennemi détruisit le rail-way où des aiguilles avaient été placées, nécessitant la pose, de nouveaux rails. Les Allemands firent sauter tous les ponts et aqueducs, jusqu'aux plus petits, et si complètement qu'on ne put les réparer et qu'on dut les reconstruire. Sur les routes aussi, tous les ponts furent détruits et les routes elles-mêmes systématiquement creusées ou explosées des deux côtés comme un échiquier. L'ennemi renversa les poteaux téléphoniques, brisa les isolateurs et coupa partout les fils. Ces procédés ralentirent considérablement notre poursuite, et de cette façon l'ennemi réussit graduellement, sur la rive droite de la Vistule, à se tenir hors de notre portée et à approcher de son propre territoire. Ceci tait, les Allemands, profitant de leur réseau étendu de chemins de fer, procédèrent au transport rapide de leurs troupes vers le nord, en vue de masser de grandes forces contre notre aile gauche. Cette concentration des Allemands dans un nouveau territoire fut couverte par de forts détachements de cavalerie venue du front occidental allemand, partiellement renforcés par de la cavalerie autrichienne. Au milieu de novembre une offensive allemande se fit jour dans le district entre la Vistule et la Warta et eut comme résultat les batailles qui se développent maintenant sur le front Plotsk-Lentchitsa-U neioff. En Prusse orientale, dans le district Stallu-poenen-Possessern, l'ennemi essaya de prendre l'offensive simultanément sur plusieurs points, mais il échoua et dut reculer. Dans la région de Soldau-Neidenburg, la bataille continue. Notre offensive contre Cracovie et sur le front de Galicie se maintient. Les tentatives des Autrichiens pour retarder notre avance ont été vaines. Dans les combats du 13 au sud de Lysko nous capturâmes dix officiers et mille hommes. CRACOVIE EN FEU. LA POPULATION EN FUITE. L'INVESTISSEMENT PAR LES RUSSES. ROME, 16 novembre..—Le correspondant de Venise du "Giornale d'italia" annonce que selon des télégrammes privés Cracovie serait en flammes. La population est en fuite et il ne reste dans la ville que les soldats. Les Russes sont en train d'attaquer Cracovie par le nord-est et bientôt l'investissement sera complet. U y a 100,000 Autrichiens enfermés dans Cracovie.—Central News. Des télégrammes Reuter de Pétrograde, via Rome, ajoutent qu'une partie de la ville est assiégée par le nord depuis deux jours. On attend à tout moment la chute de la forteresse. ROME 14 novembre (retardée dans la transmission).—Le correspondant spécial du "Giornale d'italia" à Pétrograde dit: L'avance irrésistible des Russes vers Cracovie surmonte tous les <yb-stacles comme la difficulté des passes et la résistance désespérée de l'ennemi, et la ville est maintenant complètement assiégée. Sur le front nord-est, une tentative de sortie cie Przemysl fut repoussée par l'artillerie et la cavalerie russes, qui infligèrent de très sérieuses pertes aux Autrichiens.—-Reuter. LA CHUTE DE GOLDAP. MAGNIFIQUE CHARGE DES COSAQUES. PETROGRADE, 16 novembre.—Possessera, la place mentionée dans le télégramme de l'état-major du quartier-général, comme un des points atteints par les Russes dans leur avance en Prusse orientale, se trouve à neuf milles environ de la forteresse de Lotzen. La forte avant-garde russe qui se dirigea sur Goldap, après huit jours de combats continuels à Bakalarjevo, prit les Allemands par surprise. Les Russes étaient à moins de deux milles avant qu'un aéroplane eut été vu et que l'artillerie allemande ouvrit le feu. La ligne avancée des Russes 6e trouvait entre une élévation boisée et la grand' routfe, toutes deux occupées par les Allemands. Quatre canons russe balayèrent la route et après un quart d'heure les Cosaques chargèrent, tuant et blessant 200 Allemands. Simultanément les dragons russes et l'artillerie à cheval galopèrent autour d'une colline sur le flanc et l'arrière des Allemands en vue de couper leur retraite. La colline était fortement gardée par l'infanterie retranchée de trois côtés. Une attaque de front était théoriquement impossible, mais elle fut cependant exécutée. De fortes pluies récentes avaient converti le sol en une mare de boue et là étaient dissimulés des trous dans lesquels étaient enfoncés des pieux à pointe d'acier, outre des quantités d'obstacles en fil de fer. Les Allemands tirèrent des salves, mais malgré oela les Cosaques s'avancèrent en marchant sur les pieds et les mains, déchargeant leur fusil pendant qu'ils étaient attachés à leur cheval par la 6eulo courroie dont ils font usage pour tirer à cheval. Les Cosaques ne montèrent que lorsqu'ils furent à trois cents mètres des positions ennemies. En une demie heure de temps les Allemands furent repoussés de leurs tranchées et s'enfuirent précipitamment avec les canons russes dans le dos, et chargés par les dragons et les Cosaques. Cet engagement décida du sort de Goldap Pour montrer les mensonges dont étaient imprégnées les troupes allemandes, plusieurs officiers allemands faits prisonniers à Varsovie refusèrent d'abord de croire qu'ils avaient été capturés ]>ar un régiment de la garde russe, disant qu ils savaient de Berlin que toute la garde russe avait été anéantie.—Reuter's Spécial. Goldap est la gTaude ville la plus proche de la frontière de la Prusse orientale et se trouve à cExquaiite-cinq milles au sud-est de Tilsit. NOUVELLE VICTOIRE RUSSE. DEFAITE DES TURCS EN CAUCASIE. LEURS TROUPES DE RESERVE ANEANTIES. ' PETROGRADE, 17 novembre.—Communiqué officiel de l'état major de l'armée russe opérant en Caucasie :— La marche de notre avant-garde dans la direction d'Erzeroum est terminée. Cette marche ne fut pas dictée par les conditions du combat, mais fut exécutée en vue de remplir la tache imposée à notre avant-garde. Dans la même direction une de nos colonnes attaqua une partie de l'aile gauche turque et la rejxmssa. Une autre de nos colonnes engagea l'ennemi près de Fuzveran et l'iss.ue du combat fut en notre faveur. Des mouvements de troupes turques ont été signalés dans la vallée d'Oltytcha. Les Kurdes concentrèrent près de Dajar. Quatre régiments furent détruits par nous. Nos troupes opérant au delà de la passe de Klytehgaduk et près de Khamur infligèrent une défaite complète aux troupes ottomanes et de nombreuses bandes de Kurdes. Nos avant-gardes délogèrent un corps de Kurdes du village de Chaban.agak, situé au sud de la passe de Tapariz, sur la route de Bayazid et de Van. Il n'y a pas de changement à Azeb-bepjan.Sur le littoral de la mer Noire un essai d'offensive turque contre nos postes sur la route côtière près de Léman, échoua. Attaqués à l'arrière et sur les flancs par. le feu de nos navires de guerre les Turcs subirent de terribles pertes. Leurs troupes de réserve furent anéanties. CENT MILLE REFUGIES A BERLIN. PARIS, 17 novembre.—Le correspondant de Bellegarde de l' " Echo de Paris " télégraphie que, d'après les journaux suisses, de 70,000 à 100,000 réfugiés allemands sont arrivés à Berlin, fuyant devant l'invasion russe de la Prusse orientale et de la Silésie.—Reuter. LA FLOTTE RUSSE DANS LA BALTIQUE. AMSTERDAM, 17 novembre.—Les journaux de Berlin disent savoir d'une source suédoise que la flotte russe a quitté Kelsingfors vers le sud-ouest pour offrir la bataille à la flotte allemande.—Reuter.LE "BERLIN." CHRISTIANIA, 17 novembre.—On annonce officiellement que le désarmement du croiseur auxiliaire allemand "Berlin," qui s'était réfugié dans le port norvégien de Trontheim, a commencé.—Reuter.Note.—Ce croiseur devait inquiéter la navigation anglaise dans l'Atlantique. U n'aura pu sortir de la mer du Nord. LA BELGIQUE A LONDRES. En assistant hier après-midi au superbe concert organisé au Queen's Hall par le comité officiel de secours aux victimes belges de la guerre ou se serait crû à Bruxelles en Brabant dans ce beau théâtre de la Monnaie que dirigent MM. Kufferath et Guidé. Mmes Fany Carlhant et Odile Hendrickx, les excellents chanteurs Dua et Bouilliez, le violoniste Van den Heuvel et le violoncelliste Maurice Dambois, tous noms qui firent les beaux jours de la grande scène bruxelloise et qui contribuèrent hier à assurer le succès d'un programme merveilleusement composé. Le grand chanteur Ernest Van Dyck prêta 1e concours de son beau talent à la fête. On prit un plaisir extrême à l'entendre dans l'invocation à la nature de "Werther" et il y eut quelque émotion quand il chanta en flamand : " Ik ken eeu lied." Son succès fut des plus vifs. Gracieuse apparition de Miss Phillis Saxon, qui, s'il ne quitta pas le piano durant deux posée pour la circonstance par Doris Norman. N'allons pas oublier le maître Géo. Lauweryns, qui, s'il ne quitta pas le piano durant deux heures d'horloge, fut aussi tout le temps à l'honneur. On ne pourrait accompagner avec un talent plus sûr. Le distingué H. Hastings Pimbury, qui fut l'organisateur de cette belle solennité musicale, a le droit d'en être fier. Vendredi prochain, 20 novembre, s'ouvrira sous le patronage de la légation de Belgique, au Royal Institute of Painters, 195, Piccadilly, W., à S heures de l'après-midi, une exposition en faveur des Belges indigents. Cette exposition, à l'ouverture-de laquelle assistera le lord-maire de Londres, groupera diverses œuvres avant trait aux ruines occasionnées en Belgique par les Allemands, des agrandissements ae photographies, une centaine de proclamations publiées par les Allemands en Belgique, des trophées et des souvenirs de la guerre. Mlle Bennett Burleigh et d'autres correspondants de guerre récemment rentrés du théâtre de la guerre feront des causeries. Cette exposition originale constituera une véritable révélation au sujet des procédés de guerre des Allemands. — Le prince de Galles, en route pour le front, est arrivé lundi à Boulogne. Il a été reçu au quai par le prince Arthur de Connaught, le major Barry, et d'autres officiers de l'état-major général. Le prince, qui portait la tenue khaki, débarqua le premier. Il fut reconnu par la foule et salué avec respect. — La reine des Belges a demandé au ministre de Belgique à Copenhague de faire appel aux infirmières danoises, pour les envoyer en Belgique. Un certain nombre de dames ont immédiatement commencé leurs préparatifs de départ. — Les troupes alliées ont pris possession de Tsingtao mardi. Un service des morts a été célébré. — Un sous-officier d'artillerie interné à Amere-foort (Hollande) nous dit que nos soldats sont fort bien traités en Hollande et que la population fut particulièrement bonne à leur égard. — Le croiseur anglais " Glasgow," qui échappa à la bataille navale du Pacifique, est arrivé à Valparaiso. — Le " Belgisch Steun Komiteit" fondé à Middelburg, organise pour le 20 courant un concert de charité auquel M. Wambach, directeur du Conservatoire royal d'Anvers, et Mlle. Jeanne Flament, professeur de chant au Conservatoire royal do Bruxelles prêtent leur concours désintéresse.Ce comité a fondé une école belge fréquentée par plus de 300 élèves. L'enseignement y est donué gratuitement par les instituteurs et institutrices résidant à Middelburg. Mais les ressources du comité étant limitées, nous faisons un pressant appel aux Belges charitables. Le siège du comité est à l'hôtel de villa. LES BELGES EN ANGLETERRE. Nous rajipelons et recommandons chaudement le concert que donneront, jeudi 19 courant, à S heures 45, à Finchley-road, 67. St. John's Wood, Londres, N.W., Mmes Juliette Mattoh-Painparé, cantatrice d'Anvers, Rebecca Clark, artiste, et Thelma Bentwich, violoncelliste; MM Ernest Howard, violoniste, Georges Lauweryns, pianiste, chef d'orchestre du Théâtre de la Monnaie à Bruxelles, et Carlo Matton, violoniste d'Anvers. Depuis leur séjour en la capitale anglaise, M. et Mme Matton se sont produits aux National Sunday League Concerts (Palladium), au Victoria Hall, Kettering, et au Conservatoire d'Hampstead, chaque fois avec un succès des plus brillants. I>e concert de jeudi, qui, comme les deux précédents, se donne au profit du " Belgian Relief Fund," est patronné par un comité d'élite. Au programme: la Sonate pour violon et piano de Fauré, la Sonate pour deux violons de Handel, le Quatuor d'A. Reuschel et des chants de Chausson, Bonnaire, Lâuweryns, et Herberigs. La Légation du Roi à l'honneur de porter à la connaissance des intéressés que la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, de Paris serait désireux de venir en aide au grand nombre de citoyens belges qu'elle compte parmi ses membres, soit en faisant parvenir aux réfugiés sociétaires le montant des droits d'auteurs qui leur reviennent, soit en leur versant de légères avances ou des secours qui pourront les aider 3 supporter la cruelle situation dans la quelle ils se trouvent actuellement. * * * Samedi dernier, les dames du comité des réfugiés de Limpsfield ont organisé un thé-concert à l'occasion de la fête du roi. Deux cents Belges avec des soldats blessés y prirent part. L'adresse suivante fut envoyée au roi : " Les Belges réfugiés à Limpsfield prennent la respectueuse liberté d'adresser à leur souverain l'hommage de leur admiration et de leur profond respect." Les membres de 1' "Unitas," association d'employés de bureau belges, réfugiés à Londres sont priés de faire parvenir sans retard leur adresse au bureau de l'association : High Holborn, No. 20, Room 20, à Londres. Le comité s'occupera de venir en aide aux membres réfugiés et se tient à leur disposition pour renseignements tous les jours ouvrables de 10£h. à midi. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 9 pence la. ligne.—Joindre le montant aux ordr«, «.t.». A LOBET, de Bruxelles, se trouve à La Haye, ,172, Laan Van Meerdervoort et prie bon frère Edmond do venir 1 y rejoindre. BOETS, ALPHONSE, Princethorpe, nr. Rugb\\ recherche famille Courlin d'Anvers. BONNEVILLE, GEORGES, de Gand, recherche Ernest Bonneville et famille.—Ecrire, a. Van Ryk cl Ulc-' a Eindhoven (Hollande) avec prière de 6nivre. t^ÔOSEMANS, ALICE, d'Anvers, est recherchée /_pai^ V._Ergo, Riverbank, Shjplakc. EMILIE \ALKENBERG, de Bilsen, réfugiée à wood Lee, Virginia Water, Surre; , dem. nouv. frere mu. et, parents. /^.ABRIEL LOUIS. M. et Mme., actuellement ^ * Manor Housc, Bracklev, Northants, demandent nouvelles Madame De Windt, commandant _Kettenmes-er. et famille fJHYOOT MAURICE, d'Anvers; cherché rnv. à* ,J°an Ghyoot et famille Goubau, de Ganù, Ocrtars, Par liston. Whitcliurch, Salon. HOP11AUX. —Lies ùopituux qui soigneraient daus un de leurs locaux un soldat Lie.ee nom.m- i'ON'DELI Fit sont pries den aviser M. A. Sire, chemin-de-fer du Nord du ia rrauce.gare de Clianng Cross, W.C., qui désire coiumuniuuer avec lui au sujet de scb parents. TAB0Y"î1Ci?UÏ VANDKEtLINDEN de la 1ère Trrnipc de Gand, est prié de donner de ses nouvelle rt LEON ET EDREEN bien arrivés samedi Etou Villas, 19. "JVTEYERS, JULIENNE, Mlle., institutrice à Anvers, refugiée en Angleterre, est priés de faifo prendre a ne» bureaux une lettre de son père. ^VGR^DY, le prof, et Mme., d'Anvers, 31, " " Hartneld-road, Eastbournc. "OILRRE VERMYLEN recherche la famille Aca.K»"Sd®'0q°ier_Ecriœ- 21- chez Mr. AÏINCKlX MATHIEU, Mme. et famille, de- JL-V mandent nouvelles famille Cristiaens, de la villa mari-France6 yne' 30> rue faubourg de la Barre, Dieppe, "O OBERT DE DEKKER, d'Anvers, est prié de lcy SE Der adrœ^ » L- Dutois. Caatledine-road, 5, Ancr- ^,9^-^A,àTT,S' caP0ral génie interné à Zeist (Hollande), demande nouvelles do la famillo Paul .Baetens et do Reno do Maerschalck, de Lokeren. VAN CLEMENTINE et IDA, demandent «u n£UV- /° Oaethoven. sa femme et sa petite fille.—Ecrire adresse du journal. l / ^RITERION (Gerr., 3841). SAISON BELGE. lc,1)at,r?na?ci S.E. le ministre de Belgique. DEMAIN (jeudi) a 8 h ]5. première représentation _ T1 de U comcdie-bouffe en 3 acte;- intitulée C 15 jJjONSIEUR ^OETEBEEK. M. LIBEAU et la troupe belge créatrice. PRIX SPECIALEMENT REDUITS. Les bénéfices sont destinés au fonds belpe du " Dailv Telecranh ~ PREMIERE MATINEE SAMEDI PROCHAIN à 21^30 Soldats belges blesses. ! ~ Les personnes qui désirent avoir des nouvelles des soldats belges blesses se trouvant dans les hôpitaux en An-le-terre, 6ont priees de s'adresser au " WOUNDED ALL1KS RELIEE C0.V1\UTTEE" au Grand HoteL Tral^gar ^uar* Londres, où tous les noms sont enregistrée. Ce comité recevra avec plaisir tout rensoi(mènent an snjet d autres soidats belges blesses ce qui permettra au bureau déformation au Grand Hôtel, de donner des renseignements Le " Morning Post " publie journellement des listes <)• soldats blesses se trouvant dans les hôpitaux en Angleterre Lo comité accepte également, pour la transmettre aux destinataires, la correspondance de et pour les soldats belges blessés. RECOURS AUX DENTELLIERES BELGES. Une firme bruxelloise est en mesure de donner immédiate-ment du travail aux femmes qui savent faire de la dentelle, quelque soit le genre. Les personnes connaissant des dentellières feront une bonne action on les envoyant h Gos.<w Brothers, et Mrs- Madeleine Greenwood, 42, West Cromwell-road, S.W. \ LOUER près de la gare Victoria, ohambrëê 1 V garnies do 8 à 15sh. par semaine, ou par jour suivant accord. Pension facultative, Miss Madden, 50, St. George s road, Warwick-square. CONTINENTAL HOTEL, 34, Tavistock-square, W.C.—- Belle situation dans le plus beau quartier de Londres à côté des théâtres et de la Cité; maisons avec tout lo confort moderne, électricité, téléphone, bains, douches; cuisine française, table séparée; pension complète à partir de £1 10s. par semaine. DENTELLIERES sont demandées.—S'adresser à Mme. Ir.-glefield, 10, Ovington-square, London S.W. Salaire convenable. TUFROUW MUTSAARS van UECHELIN^rt W haro kantwerksters. Zy zàl hun werk eu onderkomen bezorgen. Kussens enz-zyn ter beschikking. Werksters in Valenciennes of Duchesse worden ook aangenomen. Adres Julrouw C. Mutsaars, Shute End Housc, Wokingham, Bcrks. Kantwerksters worden gevraagd ; zicli wenden tôt Mev. Inglcfield, 10, Orington-equarc, London, S.W. Goed loon. MLLE MLTSAARS, de MALINES, recherche «s dentellières. Elles auront du travail, le logement et la table ; cou^ns, etc., seront gratuit*. Les dentcllierer, en Valenciennes et Duchesse seront aussi admises.—S'adresser Mlle, fMntsaars, Shute End House._Wokinghani, Berks. IA METROPOLE paraît chaque matin, sauf le J dimanche, dans lo "Standard," vendu ch*z tous l<-; marchands de journaux au prix d'un pennv. Nous conseil Ions vive.ro<*nt à nos amis de s'abonner au prix de 3«h 3 par mois pour le Royaume Unis et 4sh 4 pour I'etranger. et de noiK adresser le irr:x de I abonnement en un mandat. Le tarif des annonces est de Dd. 1. ligne pour le "Livre d'adresses d«-exiles, payable d avanc«. et pour touto autre publicité, lu tarif du " Standard." Nous avons ouvert un bureau dani l'immeuble du " Standard," Fleet-st.reet. 132-4, E.O., ouveri. do a 6 heures. En caa do demande par écrit, joindre deux timbra; d un penny.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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