La Métropole

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s.n. 1914, 13 Septembre. La Métropole. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dn3zs2m77q/
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LA MÉTROPOLE 5 crises le ni 121e Année No 232 EDITION DU MATH Dimanche 13 septembre 1914 LA GUERRE Lt RETRAITE DES ALLEMANDS S'ACCELERE Les opérations au Sud du Dénier A. LIEGE LA SITUATION La bataille au Si-Est l'Anvers se poursuit Anvers. 12 septembre. 10 b. du soir. — (Officiel.) La bataille engagée au sud-est d'Anvers l'est poursuivie aujourd'hui avec acharnement. A notre gauche, une contre-offensive exécutée par des troupes sorties de Louvain, t obligé notre division d'aile à céder du terrain.Par oontre, au centre et a droite, notre infanterie a progressé dans les meilleures conditions.Le combat se poursuivra demain ot tout hisse supposer que grâce à l'entrée en action .de troupes fraîches tenues jusqu'à présent en réserve, la situation de notre gauche pourra être rétablie. [a retraite des Allemands est rapide Nouvelle capture de canons Londres, 19 septembre. — Communiqué du Pressbureau •. Nos troupes franchirent l'Ourcq et firent ce matin une poursuite rapide oontre l'ennemi. Deux oenbs prisonniers furent capturés par la cavalerie des alliés, qui se trouvait petto nuit entre Soissons et Firmes. L'ennemi bat en retraite au nord de Vitry. La 3mo armée française captura touto l'artillerie d'un corps. Nos aéroplanes rapportent que la retrait a de l'ennemi est très rapide. Cette dépêche a été confirmée par un télégramme du War Office, reçu directement par Sir Francis Hyde Villiers, ministre d'Angleterre à Anvers. Les Allemands cèdent également au centre et à l'Est. - Progrès français en Lorraine Paris, 12 septembre. — Communiqué de 8 heures. A notre aile gauche, les Allemands ont engagé un mouvement de retraite générale entre l'Oise et la Marne. Hier, leur front était jalonné par Soissons, Braine, Fermes et la montagne de Reims. Leur cavalerie semble épuisée. Les forces anglo-françaises qui les ont poursuivis n'ont trouvé devant elles dans la journée du 11 que do faibles résistances. Au centre et à l'aile droite, les Allemands ont évacué Vitry-le-François où ils s'étaient fortifiés, et le cours de la Saulx. Attaqués à Sermaize et Rerigny, ils ont Abandonné un nombreux matériel. Lès forces allemandes occupant l'Argonne ont commencé à céder. Elles battent en retraite vers le Nord par la forêt de BeJlenoue. En Lorraine, nous avons légèrement progressé. Nous occupons la lisière Est de la forêt de Champ?noux, Reliainvillers et Gerbervil-iers.Los- Allemands ont évacué Saint-Dié. L'armée belge agit vigoureusement contre les troupes allemandes qui observent le camp retranché d'Anvers. L'Mricite va crier grâce ! On mande de Rétrograde que, dans k* sphères diplomatiques russes et étrangères, on croit que l'Autriche aura imploré la pai>. avant 15 jours : ce serait pour elle le seu moyen d'éviter la dislocation d» ses terri toires. Le dîner est servi Paris, 8 août. — Sous le titre (Le dîner est «orvi», voici une fantaisie du «Matin» de l'a ris : Lorsque son Kaiser, par la volonté de son petit doigt, eut déclaré la gnerre, le feld-maréchal von Haeseler, qui, en plus de sa présomption, porte quatre-vingt-quinze années, s'appuyant sur feu son épée dit à ses amis : — Je prends l'engagement de dîner à Parif le 6 septembre. Si je n'y dîne pas, c'est que notre armée ne vaudra plus rien. Je me fera; alors sauter devant le front trouoes. Nous sommes le 7, maréchal, le dîner est *ervi. H n'y manque plus qu'un plat de cervelle. Les colonies allemandes On las prend les unes après les autres Londres, 12 septembre. — Le secrétaire d'Etat annonce qu'une dépêche reçue de l'amiral Rattey commandant la marine australienne annonce l'occupation ce matin de la vililo Herbert Sliohe dans l'archipel Bismarck. Nous.étions sans connaissance du nombre do l'ennemi et celui-ci offrit néanmoins une forte résistance et détruisit la station de radiographie. Notre force dut pénétrer à quatre milles dans une forêt. En chemin plusieurs mines avaient été placées. lie commandant allemand se rendit. Un oommandeur-li eu tenant anglais et deux marins furent tués. Trois marins blessés. _ Deux officiers allemands, cinq sous-effi-ciera et trente policiers indigènes furent fait* prisonniers. (Reuter's Telegram Cy.) La réponse É président Wiison au Kaiser Washington, 10 septembre. — Le prési dent WiLson annonce qu'il répondra au mes--vage de l'empereur Guillaume, message, qui dit-il, ne contient rien exprimant un désir do paix. — Reuter. Les capitulations et ia Triple-Entente Londres, 12 septembre. — L'agence Reuter apprend qu'il n'y a aucun fondement sur '.a nouvelle publiée à Berlin, que la Triple-En ton te a offert à la Rorte de consentir à l'abolition des capitulations, si la Turquie maintient sa neutralité pendant la guerre. Cette nouvelle est complètement réfutée par lo fait, que toutes les puissances protestent à Constantinople contre le décret abolissant les capitulations. (Reuter's Telegram Cy.) mmsTIM Les projets anglais Londres, 11 septembre. — Le gouvernement s'occupe activement d'un projet colossal afin de donner asile à 60.000 ré'fu-griés belges,qui sont attendus en Angleterre dans les jours prochains. On s'attend à ce que le projet soit complet pour lundi et quand les réfugiés arriveront ils seront immédiatement envoyés aux centres. L'hospitalité règne partout dans le pays. Une centaine de réfugiés belges sont arrivés hier soir à Cardiff. Tous seront reçus dans les maisons des habitants de la ville. Les balles dum-dmn La réponse de la France Bordeaux, 10 septembre. — Le gouvernement allemand a envoyé à l'American Press Association un communiqué au sujet de l'usage par les forces alliées de balles explosives, dites dum-dum. Le gouvernement français proteste de la manière la plus formelle contre l'accusation, et il est à craindre que cette démarche de la part du gouvernement alilmand ne soit rien qu'une feinte destinée à justifier l'usage de pareilles balles par les Allemands, et en tout cas à provoquer un mouvement d'opinion en faveur do l'armée allemande aux Etats-U"' où viennent à peine de parvenir les nouvelle.' des atrocités commi?es en Belgique et er France. (Exchance Telegram Co) Les sympathies de l'université d*ûxford Londres, 11 septembre. — Certaines personnalités de l'université d'Oxford, ont formé un comité de dames et messieurs, dans le but d'offrir l'hospitalité aux professeurs de Louvain et à leurs familles. (Havas). Arrestation d'officiers allemands en Tripolitaine Home, 10 septembre. — L'Italie a or don m l'arrestation de quatre officiers allemande qu'elle accuse de prêcher la guerre sainte au> Musulmans de la Tripolitaine. La police des mers On communique de Bordeaux le 12 : Les croiseurs français c Condé » et « Des cartes », assistés de croiseurs anglais de lr station de Bristol, ont coulé deux grands bâ timents de commerce allemands dans l'Atlan jtique. ENTRE AERSGHOT ET LOUVAIN Le front de combat. -- Les Allemands repoussés. -- f^os télégraphistes militaires. - Nos blessés se portent bien, (De notre envoyé spécial) Samedi, 1 Septembre, a midi. Je viens d'arriver à Aerschot d'où les Allemands furent chassés hier par nos troupes. Le coup d'œii est lamenta b.c. Figurez-vous un pays bouleversé et ravagé de fond en comble par un tremblement evo terre et vous aurez une minco idée du tableau qui se présente à notre vue. C'est un amoncellement de ruines, d'où .se dégage une odeur infecte. M. l'abbé B..., que je rencontre ici et qui a assisté du haut d'un clocher à l'engagement qui s'est déroulé hier avec succès pour nos troupes, me donne des renseignements intéressants que je m'empresse de noter. Après un combat acharné, mais do courte durée, les Allemands fuirent en désordre, dans un sauve qui peut général. Nos troupes traversèrent alors Aerschot. Nos soldats n'ignoraient pas le sac de cette ville ni les horreurs dont; furent victime*, les habitants. M"is, nous dit d'autre part un officier, jamais les récits les plus détaillés n'avaient pu les émouvoir autant que l'horrible panorama d'Aerschot dévasté. La vue du village ravagé produisit sur eux un effet moral qui se traduisit immédiatement. Ils ne sentaient plus la fat'gue, oublièrent les mille bobos d'une échauffoUTée dans laquelo ils se montrèrent d'ailleurs comme toujours vaillants et intrépides. Déjà grisés par lo succès qui couronnait leurs efforts depuis le matin, un sentiment de rage se mêla à leurs chants de victoire au spectacle lamentable de la région dévastée qu'ils venaient de traverser. Et co fut avec nn élan irrésistible, dans un ordre parfait. >ous les ordres de leurs chefs, qui sentaient leurs hommes parfaitement en main, avec une dlscinline du feu admirable, qu'ils se lancèrent méthodiquement à la poursuite des troupes ennemies qui perdaient du terrain de minute en minute, malgré uno résistance acharnée do leur part. D'Aerschot à Wijemael en passant par Wercliter, ce fut uno marche triomphante, une lutte sans répit, où les nôtres se montrèrent irrésistibles et victorieux, avançant toujours, appuyés p r notre artillerie où nos grosses pièces, admirablement pointées, produisirent dans les rangs des troupes allemandes des prtes incalculables, grâce à un feu d'une intensité e£ d'une justesse qui jetèrent lo désarroi parmi les hordes désemparées l'Attila II. Les Allemands occupaient une forte position dominant la voie ferrée près do Wi.igmael. Notre artillerie les délogea en un rien de temps, tandis que nos Ugnards se lançaient ensuite à la poursuite des Allemands qui fuyaient de toutes parts. Ils n'avaient d'ailleurs plus d'artillerie à leur disposition. L'ennemi était suivi, p°s à pas, sans repos. Le 1er sergent télégraphiste van Damme, 'e télégraph/ste agréé Valez et le clairon télégraphiste Vlasscmbroeck avaient réussi au cours du combat à relier leurs fils avec ceux qui servaient aux Allemands et purent ainsi "ommuniquer à notre état-major des renseignements de la plus haute importance. C'est ainsi que l'on apprit que lo eemma^--'ant des troupes allemandes télégraphiait de Louvain à Bruxelles. «Sommes débordés. Envoyez renfort rapidement.» Et Bmxeïles de répondre: «Demandez secours Montaigu et Sichem, plus d'artillerie.» D'autre r>art Vilvorde télégraphiait au com-mandint allemand à Louvain : «Plus d'artillerie. Dispose 2 batteries que vous recevrez.» Résumons-nous. Les Allemands ont dû bajidonner successivement hier toutes leurs positions, chassés qu'ils en étaient sans coup férir oar nos troupes animées d'un entrain irrésistible. C'est un succès dont nos vaillants soldats et leurs chefs ont le droit de s'enorgueillir.* * * Ce matin, dès «3 1/2 heures, notre artillerie faisait entendre sa voix puissante et la canonnade recommença sur les lignes tlleman-ics reconstituées tant bien que mal. x)'après les derniers renseignements qui parviennent df la ligne du feu. les Allemands ^léch'ssent, désorientés, et commencent à battre en retraite, comme ils le firent durant la journée d'hier, dans un désordre du plus bel effet pour nous. * * * Mal in es, le 12 septembre. — La bataille d'aujourd'hui s'est livrée avec acharnement des deux parts, sur le front Neckerspoel (Ma-lines) à Louvain. De grandes forces se trouvèrent engagées de part et d'autres. Les nôtres ont repoussé l'ennemi et gagné du terrain sur toute la ligne, surtout à leur aile droite, malgré les renforts que les Allemands imenèrent des environs de Bruxelles. L'avance fut plus difficile h conquérir sur l'aile gauche ; l'ennemi s'était fortement retranché de ce côté, construisant ses défenses à l'aide de sacs de ciment rejointoyés et préparés de façon à former de véritables murailles de béton. Notre grosse artillerie de campagne eut l'occasion de déployer toutes ses qualités, et les Allemands, quoiqu'étant en force,«durent reculer, lentement, il est vrai, mais on subissant des pertes considérables. On annonçait dans la journée que des force? allemandes importantes arrivaient de la di reotion de Liège et de Hasselt. Des patrouilles de nos troupes se portèrent à leur rencontre,, et firent sauter, tous les ponts, vers Tirleiuont ît Hasselt, et les voies do chemin do fer, I coupant la retraite à la défense allemande, et tout moyen d'avancer aux troupes de secours. Aerschot, 12 septembre. — Trois prêtres au service des ambulances rentrent de la ligne du feu. Ils sont légèrement blessés et ils déparent que l'eayiemi tirait systématiquement &ur les ambulanciers. Les trains de voyageurs ne circulant plus après 20 heures, je me vois obligé de songer au retour. J'assiste alors à l'embarquement d'un convoi de blessés belges. Comme aux combats précédents, les blessés sont touchés, en général, dans les jambes et les pieds. Ils ont été soignés sommairement en arrière de la ligne de combat. Leur attitude? Nous pourrions à ce propos faire do la littérature. A quoi bon? La vérité simplement est plus émouvante et plus éloquente que les phr ases les plus finement stylées. Si ceux que nous avons vus se diriger vers] le front de bataille sont animés d'un entrain indescriptible, ceux qui on reviennent, la! peau entamée par les projectiles ennemis, sont I frémissants do colère contenue d'être immo-: bilisés et de ne pouvoir plus cogner sur les br:gands d'Outre-Rliin. C'est avec une émotion int use que nous voyons nos blessés décliner en souriant l'aide qui s'offre à eux. Clopin-clopant, la cigarette aux lèvres, la figure rayonnante d'une joie patriotique, on les voit s'avancer vers le train sanitaire, les uns se soutenant mutuellement, les moins blesses prô;ant leur concours aux plus atteints, se refusant énergiquement à êtr? transportés sur des civières ou portés à bras d'hommes. Une telle force de volonté, domptant la vouffiauce qui se devine sur le visage de certains blessés donne la mesure de l'énergie indomptable qui est la caractéristique de l'armée belge et qui la conduit à des victoires qui étonneront le monde entier. Les Élans dans la Flandre eooidentale Bruges, 12 septembre, — De Jflotre correspondant pa rticulier. De nouvelles patrouilles de uhlans ont été signalées dans lo centre de la Flandre occidentale ; une troupe de 500 cavaliers et cyclistes est passée entre I.ichtr rve-Vlo c-t GsK ITn train de voyageurs allant de Bruges à LichtervoMê a dû rebrousser chemin. Une patrouille do 19 ulilans passant par Ruysselede et faisant un grand détour pour liviter des tranchées, en réalité inoccupées, est tombée sur une trentaine do gendarmes et do volontaires cachés dans un bois. Un Allemand a été tué, et trois eut été blessés : quatre furent faits prisonnier.-;. Un ulilàn eut successivement un cheval et un vélo enlevés sous lui». Les Belges n'eurent pas de pertes. * * * La bânue signalée à Licbterveîdé s'est dispersée en deux parties; un groupe do ÎÎ47 cavaliers a été aperçu cet a-près-midi dans le voisinage do Roulers, venant du côté d'Ingel-munster et se dirigeant vers Yprns en évitant les grandes routes, solidement gardées. II., sont précédés de deux mitrailleuses, el amènent on auto deux Pores Capucins, du cadrent d'Iseghem, et quatre particuliers do Leîi-delede.A Waereghem, dans un violent combat- -es Allemands ont eu 16 hommes tués. Mgr Msrciar à Londres Tiondres, 12 septembre. — L'archevêque (le| Ma Unes est arrivé à Londres co matin en, route i>our Anvers. Busses eî Allemands en ooRtaof en Autriche Pétrograde, 11 septembre. — On annonce ^ue les opérations offensives se développent avec grand succès. Les troupes allemandes sont <lans la région de Grodek, .sur lo théâtre autrichien. Les opérations des troupes russes sur le deux ailes et derrière l'année autrichienne; de l'ouest, sont favorables aux aimées rus-•es.Près do Ravarouska, le mouvement débor-iant contre le flanc autrichien se prononce avec succès. (Reuter's Telegram Cy.) 70,000 mutins eh Al!emagne Nous avons reproduit co matin la dépêche lue le «Maasbcde» a reçue do Berlin et d'après laquelle 70,000 lius-o-Polonais auraient été faits prisoniiiws e.i Allemagne et conduits à Berlin. Or, d'après les renseignements que nous tenons do bonne source la vérité est tout autre. Il s'agit bien do soixante-dix mille prisonniers polonais, mais avec cette énorme différence que ce sont des Polonais russo-philes «sujets allemands» et qui se sont mutinés dans les rangs de l'armée allemande en Posnanie avec l'intention de se joindre à leurs frères d'armes du côté russe. D'après M. Casimir de Woznicki, directeur do l'Agence polonaise de Presse, 45, rue de Rennes à Paris, les 400,000 Polonais d'Allemagne no supportent qu'avec horreur l'uniforme allemand qu'on les obligea dô revêtir et profitent de la première» occasion qui s'offre à eux pour passer de l'autre côté de la barricade. La tactique allemande Voioi exposé sommairement comment s'explique la marche foudroyante des Allemands : Dès qu'ils ont conquis une position par un combat de jour, ils font, avant la tombée de la nuit, avancer leurs pièces d'artillerie, et ->armi celles-ci se trouvent de lourdes pièces, jusque tout contre leurs positions d'infanterie. Do cette nouvelle place ils lancent quelques obus pour repérer leur tir soit sur un village, un bois, un pont, un point quelconque ocoupé par l'ennemi ou qui pourrait l'être. Cela fait ils font exécuter un tir d'artil-'erie au début de la soirée souvent. Si ce tir déloge l'ennemi, en incendiant un village paT exemple, c'est bien. On peut être sûr que '.eur infanterie ne tardera pas à aller occuper •r> point. Si les Allemands y étaient attaqués j\ leur tour ils peuvent n'y pas résister puis nie leuT artillerie rendra tout de môme la sition intenable. Us n'avanoent donc pas seulement le iour, uaàs aussi la nuit* En vue de la retraite des Allemands 0a demande des armes Nous nous faisons l'interprète de nombreux lecteurs qui nous demandent d'insister auprès du gouvernement pour qu'on les enrôle. Leur geste est trop simplement beau pour qu'il ne soit pas remarqué et que leur prière ne soit pas entendue. Lo gouvernement et l'autorité militaire sont évidemment juges de ce qu'ils doivent faire. L'autorité militaire, notamment, sait bien qu'elle ne peut faire fond sur d-es volontaires levés à ia dernière minute pour livrer -'.es combats réguliers. Il nous manquerait du reste le personnel en officiers et en sous-officiers, pour encadrer ces troupes fraîches et leur doo nor une brève instruction. Mais s'il faut, comme l'avocat Dup->at l'écrivait naguère, que derrière chaque arbre il y ait un fusil et clans chaque maison des meurtrières, c'est surtout au moment de la retraite prochaine de l'ennemi. Encore une fois, nous ne pouvons préjuger de ce que. lo gouvernement décidera. Mais nous avons tenu à ce qu'il sache, de même que le monde civilisé qui nous observe et nous admire que des Belges valides brûlent du désir de venger les leur3. Il y a lieu de remarquer que les Allemands dépourvus d'uniformes, munis donc cl'un simple brassard gardent îes voies ferrée3. Nous demandons le brassard pour nos corps' francs ! Il y a peut-être pour ceux-ci de -a besogne en Campine. D'anciens sous-officiers sont prêts a ics conduire. Ces braves méritaient que leur désir fût connu. C'est fait ! Il est bon d'ajouter que dans le communiqué allemand, essayant de justifier les atrocités de Louvain, il est dit.: « Il < i; vrai que la conférence de la Haye, sur la proposition des petits Etats, a reconnu conforme au droit cîes gens un soulèvement spontané.de ia population, à condition que les armes soient portée^ ouvertement et que les lois de la guerre soient observées. Un tel soulèvement n'est cependant admissible que pour oombattre l'ennemi menaçant.» Cueilli dans Se carnet de rouie prisonnier alle-mandLa villo la plus proche de Liège c'est Louvain, qui est touto en flammes; tous ses habitants sont fusillés. Nous passons la nuit ici (à Louvain). Sur co qui sYst passé ici « MOTUS b. (Bu le premier vin). Nous marchons joyeusement entre des maisons en feu dans !a direction d'Anvers. Marche de '20 km. Maintenant nous commençons à apercevoir l'ennemi: patrouilles, êyolistos. Des régiments nous passent. De chaque (ôié des bivacs. Nous faisons halte. A notre droite, le régiment 55. Nous occupons nue hauteur sur la droite et y passons la journée. t/O soir, au quartier, chez do pauvres gens. Jeune femme (son nu ri se bat contre nous). Vous comprenons sa frayeur par des si «rues. Elle cuisine pou:- nous le soir, fait le café le matin. Monté la garde le matin de bonne heure ; 11 jour, également. Attrapé des poules, fait la soupe; pommes lo terre, des fèves, légumes tout est là. La roule où nous nous trouvons mène ;? Anvers. Suis resté près d'Aerschot. Le goi" nous avons occupé une villa située •air la hauteur. Nous dormons peu. ■ L'ordre du jour d'un commandant allemand Aerschot. le 3 septembre 1914. 33mè jour do la mobilisation. 18mo jour de la Lamisturin. Les hommes devront être prémunis contre l'usage de fruits crus. Les provisions éventuelles devront être cuites par îes compagnies et consommées immédiatement, car après 24 heures les fruits cuits sont mauvais et nocifs. 11 est arrivé h ma connaissance que beaucoup d'hommes estiment que l'emploi cfo la Landsturm en pays ennemi n'est pas prévu par les lois allemandes. Cette interprétation est fausse. Sans doute, d'après les définitions de la loi, lo Landsturm doit être en premier lieu utilisé .comme troupe de garnison. Seulement,d'après une proclamation impérj-ale qui, a paru, la Landsturm peut être utilisée en pays ennemi.Les hommes doivent être prévenus que dans la guerre actuelle l'existence de l'Allemagne \st en jeu. Si nos nombreux ennemis, qui nous dépassent en nombre, triomphaient, il en résulterait s1 ns aucun douie pour l'Allemagne une indicible misère, et il lui serait imposé de telles charges qu'on no jouirait plus avant des siècles du bien-être que nous avons eu jusqu'ici Il est par conséquent indispensable que tou; les hommes valides de la Landsturm soienl appelés pour servir pendant la guerre. Celui qui remplit son devoir ne le fait pas seulement pour autrui, mais pour son propre foyer, sa femme, son enfant. " Dans ces derniers jours, quelques hommes du bataillon ont manifesté des signes dt crainte. Je compte que de pareils sentiments ne s*. feront plus jour dans aucune circonstance. _ D'après les par. 84-87 du Code pénal militaire toute infraction à la_discipline devan" l'e-nnemi est frappée de prison et la lâcheté est punie par la peine de mort. Tous les hommes du bataillon tombent sou: l'application du Code pénal militaire depui. l'organisation du service de sûreté, c'est-à dire depuis la marche en avant de Louvain Cet ordre devra être lu aux hommes tex tuellement. Do l'ennemi, on no signale que quelques pa trouilles, à grande distance. Il n'y a pas d« grandes trounes à 20 km. d'ici. Ces patrouilles se sont emparées de nos ma ^ades. Il semble s'agir toujours des même hommes, qui peuvent être estimés en tout i une trentaine. De nos propres troupes, il : passé quelques divisions sur Anvers, à l oues de Betecom, entre autres un bataillon d'in fauterio de marine. 8. MENNE# Tous au travail ! La guerre économique Les assurances allemandes 1 . et autrichiennes On nous écrit: Monsieur le Rédacteur en chef, Dans votre numéro de ce jour, en parlant des personnes assurées auprès de t ompa- , gnies allemandes, vous vous demandiez s'i. ' n'est pas possible de trouver un joint pour délier celles qui ont contracté une assurance ( sur la vie. Permettez-moi de vous fairo remarquer que, si les assurés qui ont souscrit une assurance contre l'incendie ou contre les acci- . dents ou contre lo chômage, sont généralement liées pour un terme do dix ans, il n'en est pas de môme de ceux qui s'assurent sur ia vie. En effet, tout contrat d'assurance sur . La vie, toute assurance mixte à capital différé, ou dotal, c'est-à-dire tout contrat dont je sort dépend de la vio humaine, n'oblige l'assuré qu'au paiement de la prime de la première année. L'assureur qui. lui, est lié jusqu'à l'expiration du contrat, ne peut ccn-traind.ro son co-contractant à poursuivre l'exécution do son contrat. La seule Question "qui se pose, est celle de savoir quel est le sort des primes versées. 11 y a lieu de distinguer: l'assuré qui a versé moins de trois primes annuelles, perti tout droit à une ristourne ou à uno indem» nitô quelconque. Mais celui qui a payé au moins trois primes a lo choix de racheter sa police ou do se faire délivrer une police libé-iv>. S'il use do la première faculté, l'assureur doit lui rembourser lo montant des primes versées, déduction faite des réserves mathématiques. c'est-à-dire des sommes représentant les risques encourus par l'assureur, tant que le contrat edi resté on vi^ueyr. S'il use 'le la deuxième' faculté, sa police est réduite au prorata des primes versées. Par exemple: s'il s'agit d'un contrat d'assûranoo mixte expirant après un terme do 20 ans. sur lequel :l a été pavé trois primes annuelles, l'assureur doit délivrer une police libérée en vertr 'e laquelle il s'engage à narver à l'expiratioe du contrat, les trois vingtièmes de la- somme «ssumée. J'ai cru devoir vous donner ces renseigne-monts pour iiuitcv vos nombreux le<-tem-s e s*adresser au plus tôt h des ae^nts d a-suran--ev»*-tentant de-i Compasmies belges. VVirllez agi'éer, Monsieur le Rédacteur er Citer, l'expression de mes sentiments les plus distingués. A. POLTET. avocat. L'agsnc3 du Lioyti's Sur là foi d'une affirmation disant que il. \V. Biae-s était un naturaliséj nous avons considéré comme un succès de la campagne mené? on r nous contre les Allemands, les naturalisé et les germanisants, la nomination provisoire de M. L. ICvan Thomas, comme charge de l'agence du Lloyd's à Anvers. Nom avons reçu à ce propos les lettres suivantes de M. W. Blaess et de M. P. Variez : Anvers, le 12 septembre 1914. Monsieur le Rédacteur, Sous la rubrique « La guerre économique » et le sous-titre a Un gros succès» vous publiez une circulaire que ma firme a adressée au publie le 1er septembre. Je proteste" avec énergie contre ce procédé. _ . Je suis Belge, né et élevé en Belgique et je ne permets à personne.de mettre en doute mes sentiments do patriotisme. Depuis plus de 60 ans ma famille est d'ailleurs établie à Anvers. Quant au changement temporaire dans l'agence du Lloyd's le gouvernement anglais a considéré qu'à raison du rôle qui peut dans la crise présente incomber à cet agent, il était désirable qu'un sujet anglais fût investi de cette mission, comme la circulaire jointe à la mienne le confirme. Tout autre Belge à ma place eût été remplacé dans les mêmes conditions. En publiant la circulaire sous la rubrique que vous choisissez, vous lui donnez un sens que son contexte même dément et vous induisez le publie on erreur. Je fais appel à votre loyauté pour publier cette rectification indispensable. W. BLAESS. Monsieur le Rédacteur du journal «La Métropole ». L'on me communiqué l'édition du soir de votre journal de ce jour, où vous faites figurer sous le titre : « Tous au travail » une copie do la circulaire du 1er septembre de ma firme au sujet de J'agence de Lloyd s à Anvers. Je no comprends pas ce procédé do votre part, surtout à un moment où vous devriez olutôt songer, comme Belge, opposer l'union do tous les Anversois à l'attaque de l'ennemi qu'à jeter la suspicion parmi ceux qui restent. Je m'associe entièrement à la protestation que vous envoie mon associé M. W. Blaess Si lo changement dans l'agence do Lloyd r avait le but que vous faites supposer, je m en trouverais atteint au même titre que lui. Vous voudrez b'en admettre que fils de for le Procureur du Roi Variez, descendant pa'-ma mère des Maeterlinck, gendre de fou M "ingénieur principal des Ponts st Chausgeec P. Demey, ancien lauréat du prix du Roi, L'interversion des rôles Protestation de M. Poincaré contre îes baltes dusn-dum Télégramme adressé par M. Poincaré, Pré-1 aident de la République française à M. W:i-' son, Président des Etats-Unis d'Amérique : Bordeaux, le 12 septembre 1914. Monsieur le Président, Je suis informé que le gouvernement allé-^ mand a cherché à surprendre la bonne foi de Votre Excellence en alléguant que des balle.1-, « dum-dum i auraient été fabriquées dans un atelier de l'Etat français et utilisées par nos . soldats. ' Cette calomnie n'est qu'une audacieuse ten-; tative d'interversion des rôles. L'Allemagne a depuis le commencement de la guerre em-; ployé des balles « dnm-dum n et commis de ; quotidiennes violations du Droit des Gens. Dès lo 18 août et à plusieurs. reprises de-ouis lors nous avons eu l'occasion de signaler ! los attentats ? Votre Excellence et aux puis tances signataires de la convention de La . Haye. ? L'Allemagne qui a connu nos protestations cherche aujourd'hui à donner le change et à - >e ménager des prétextes mensongers pour se ? livrer à de nouveaux actes de barbarie au i nom du Droit méconnu et de la civilisation • outragée. t J'envoie à Votre Excellence une protesta- - tion indignée. RAYMOND POINCARE. 'ai quelque qualité pour revendiquer ma lationalité et pour ne pas permettre do métré en doute celle d'un homme à côté de qui e travaille depuis trois ans et dont le patriotisme et les sentiments vraiment belges no 0 cède à ceux de personne. Ce n'est pas parce que M. Blaess qui est vrotestant, a donné son obole à l'Ecole aile-nande — seule écolo protestante à Anvers — ît ce pour des motifs invoqués par plusieurs le vos correspondants, comme il la donne inx crèches do Bethléem, que vous pouvez discuter son civisme. J'en appelle de la « Métropole » mal in-'ormée à la a Métropole » mieux informée et e . vous prie de publier dès demain cetto •ectification. Agréez, Monsieur, mes salutations em->rssées.Paul VARLEZ. Le carton bitumé Le carton bitumé et ses dérivés fort om« j>loyés pour couvrir halles, pavillons d'ex-jositions, hangars industriels de grande su-xn ficio (à cause de sa légèreté) nous provient m grande partie de l'Allemagne.'Il existe :cntefois deux firmes en Belgique : La firme ilîe-mando « Lummerzlieim et Co », de Won-lelgem lez-Gand et la firme belge Paul Ma-lon, Boulevard de l'Industrie, Gand, qui fabriquent le carton bitumé et ses dérivés. On nous assure qu'il n'y pas d'autres maisons en Belgique qui sont vraiment « fabri* jants ». Fabrication des crèmes pour chaussures Au sujet de cette fabrication et à la suite }o notre demande d'hier, MM. Korpès frères à Anvers, rue do la Perche, 35, nous écrivent qu'ils se tiennent à la disposition déflr imateurs pour toutes adresses nécessaires. Dette firme communiquera également les adressés pour toutes industries employant les produits chimiques en général. Les îaines à tricoter On nous signale -que les laines à tricoter proviennent en grande partie d'Allemagne et :ju'autrefois Verriers les fabriquait. Cetto fabrication do grande consommation devrait» ètro encouragée. Une industrie à faire renaître La coutellerie de Narnur Cotte partie de notre industrie nationale il été absolument supplantée par la coutel-.erio allemande qui a inondé notre marché. Les fabriques allemandes aJàient jusqu a envoyer dans toutes les compagnies, batteries du" escadrons de notre armée des stocks do rasoirs avec accessoires complets! Ces marchandises étaient euvo3'ées à vuo et les commandants des unités étaient priés de renvoyer la marchandise qui n'avait pas trouve acquéreurs. C'était mis sous les vous ?t les excellents et braves Belges envoyaient le montant du coût du rasoir. Vive donc Namur pour tout y compris la coutellerie ! LYJevago des petits animaux utilisés dani; les laboratoires Nous recevons la lettre oi-dessous. M. lo Directeur, Dans les diverses communications reprise» par votre estimable journal, relatives au boycottage des produits allemands, il n'a pas encore été question de petits animaux utilisés dans les laboratoires de bactériologie ou do physiologie. Ces établissements sont obligés de faire venir d'Allemagne les cobaies et les souris blanches indispensables à leurs travaux. Cependant, l'élevage de ces petits animaux réussit très bien en Belgique, ne présente aucun inconvénient et il constituerait-, pour de modestes ménages, un sérieux revenu, quand ou pense que certains laboratoires utilisent par au 500 a 1000 souris blanches qu'ils paient jusqu'à 30 et 40 centimes pièce. Agréez, etc. L'administra teur-directeur» (signé) J. COLLET. Machines pour fabriquer formes tfe moulage M. Ketelœr, rue d«s Capucines, n. 31, dû. mirerait connaître qui pourrait construire machines pour fabriquer des formes pour moulage. L'Alliance économique Sous co nom s'ouvrira à partijr du 15 ru# Van I)yçk, 61, un bureau de renseignement» où chacun, en Belgique" on en pays amis, peut fairo connaître les produits qu'il ''ouïrait introduire dans le pays. On y accueillera aussi les offres de représentation et l'agences. Plumiers, règles, fournitures d'écoliers, etc. Les personnes que la fabrication do C09 irtiol:e& intéresserait sont priées d'écrire au bureau du journal sous o Fabricant ». P^uron drapeau allemand Report _ Er. 215.— M. Alfred Martougm Ê. B. Dans l'espoir que l'on fera la même cérémonie qu'en France, aux Invalides, pour lo drapeau allemand pris par les Français 2.—* Hélène et Paul 2.— M. Eugène Bouman 5.— Joseph a et Cécile 2.—» Anonyme J. J. 1 Anonyme ; Le personnel de la Taverne des Boursiers _ Le docteur Oscar Hulin 2o.— Mme Oscar Hulin 25.— Vivent la Belgique et nos petits soldats 13.— AI. Janssens 10.— C. W. do Bruxelles 100.— E. Castelein 20.— Arthur Goemans 20.— iVfmo Arthur Goemans 5.— Edmcnd Goemans <5.— Joseph Hamels 5.—* P. W. Co . 10.-^ Un groupe de patriotes nous fait savoir m'un drapeau allemand a déjà été^ pris (a Hiest, orovons-nous) et qu'il serait équitable de penser d'abord à ce fait d'armes. C'est également notre_ avis Aussi nous cerons une répartition qui dépendra « i moiH tant de la souscription, et qui sera sa:us douta accueillie avec faveur par nos lecteurs, eac il e«t entendu que cette souscription n'a pa# seulement un caractère de récompenses mais constitue également un engagement k u® acte de courage et d'iiéroîsme.

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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