La Métropole

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s.n. 1914, 24 Août. La Métropole. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/v40js9jc1c/
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LA MÉTROPOLE s nfiits le HA I -, 21e Année "~No 233 EDITION DU MATM Lundi 24 août 1914 LA GUERRE Combats entre Mens et Merci les Âllemands évacueraient Bruxelles LA VICTOIRE RUSSE Aengagementà Péronne Anvers, 23 août, 8 heures soir. (Officiel - Pour ce qui ooncerne les opérations mi laires dans le sud de la Belgique nous oroyo avoir qu'un engagement a lieu aotuelleme i»ns la x>rovince de Hainaut aux environs i Péronnes ce qui ne fait que confirmer et coi pléfcer la nouvelle donnée hier que Françï rt Allemands étaient en contact entre Nam ît Taraines. D'autre part, cela explique la disparité rers le sud de différents détachements ail mands qui étaient restés stationnés sur 1 (ignés de marche, suivis précédemment p les corps d'armée qui ont traversé les pr rinces de Liège et du Brabant, .effectua nn vaste mouvement de conversion auto de Naniur. Note. — Péronnes lez-Binche, dont il o probablement question ici, se trouve à pi près à mi-distance entre Mons et Oharlen AUTOUR D'ANVBR! Anvers, 23 août-, 8 heures du soir. Officie F ."Depuis hier samedi la situation des régio âroisinant Anvers s'est sensiblement s or.: rée. Grâce à l'activité de nombreuses colo nés mobiles des patrouilles allemandes ont é forcées d'abandonner cette parô'.e c!u terj toire où elles avaient audacieusemcnt pénétr Nos détachements ont battu toute la Cal I pine anversoise, la région de Mali nés et pays de Waes, sans rencontrer grande rés tance. Ils ont abattu quelques cavaliers appa tenant à des détachements avancés, en o fait prisonniers et ont capturé des clievau NOS AVIATEURS Anvers, 23 août, 8 heures soir. (Officiel.) -Nos aviateurs continuent leur service do r connaissance. Leurs observations ont été gênées aujou ii'Jiui par la brume. Néanmoins, i;s ont recueilli quelques inc fcttions intéressairtes qui concordent avec 1 renseignements donnés d'autre part sur rabattement des troupes allemandes. De la discrétion s. v. p, Anvers, 23 août, 8 heures du soir. (Officie — Il faut noter que les habitants do la gran< banlieue devraient faire preuve d'une discr tion complote quand des uhlans ou des hu Bards demandent des renseignements. Si des ennemis, se fourvoyant, sont sur route do nos troupes, il est absolument inuti de leur indiquer le bon chemin pour échapp aux nôtres. C'est ce qui s'est produit enco aujourd'hui dans les environs d'Opwyck. La GoSonne droite des Allemands aux prise avec les Français Bruges, 23 août, 15 h. 25. (De notre cc respondant). — Des patrouilles d'Alleman venant de la Fiandre orientale par Coo teinp, Aerseelo et Waereghem se dirige vers Court-rai entre Ingelniunster et Vive S Eloi. l ue patrouille de dix uhlans est tomb Bur les avants-postes do l'armée françai entrée vendredi dans la province par X Trois ulilans ont été tués et les sept autr faits prisonniers. .A Courtrai, au Pottelsberg une action ta yn'o a été engagée entre les avant-gard françaises et allemandes. Les premières o reculé, d'abord n'étant pas en nombre, mi revenant ensuite avec du renfort, elles i poussèrent les Allemands leur infligeant d pertes sérieuses. Les escarmouches continuent sur la fro tiere belge. Un combat Bruges, 23 août, 7 heures 17 soir. — Not Correspondant nous télégraphie: XJn combat est signalé. Entre Waereghem et Audenarde on entei bruit du canon. A Rolleghem-Capelle, lez-Courtrai, des u *ans ont été surpris par des gendarmes I gendarme a été tué. Plusieurs uhlans ont é blessés. g Dans la région de Mon )• Gand, 23 août. — Le aGenitenaar» _ doni Li- les détails suivants sur les préliminaires < 1S la grande bataille : Depuis deux jours, des troupes français-venant du Nord entrent en masses en Bolg le que, par Mouscron, Lauwe, Templeur. L< [i- troupes anglaises ont aussi opéré leur jon jg tion avec les Français, dont les spahis, notau ment, montés soi- leurs coursiers arabes blam 11 sont à Les Allemands, de leur côté, descende! m vers le Snd, et ceux qui passèrent à Alost ; e_ sout séparés à Enghien en deux colonnes c lant sur Charleroi et sur Tournai. Une p; es trouille allemande occupa la gendarmerie c lr Manage vendredi matin ; une autre visita < o- fond en comble un train à Jemmappes et bv ^ la les sacs de dépêches. Les Alleman< se répandirent d'ailleurs dans les villages e] n vironnauts: Marche-Eeaussines, Famille reux, Gouy, Pont-à-Celles, etc... st Mais les Français se tenaient prêts à 1 recevoir. Ils avaient fait sauter un pont Luttre et établi des retranchements ; plaçai 11 • des mitrailieuses à Charleroi..sur des maisoi et sur les bâtiments de la gare. Une escarmoi 3 ' lie eut lieu vendredi à Charleroi même : v J Allemand tué, deux blessés, trois prisonnier-les autres prirent la fuite. Le combat s'eng; ]\ gea définitivement l'après-midi. Les fore. franco-anglaises sont considérables, avec ur 38 artillerie puissante et quantité de mitrai'lei 0- ses bien approvisionnées. Tout permet de su] d poser qu'en ce moment la grande batai'le ; déroule. Le passage des Allemand à Alost r- ît Grand, 23 août. — Les communications tél< ç phoniques et télégraphiques. ayant été rétt blies momentanément entre Alost et Gan< preuve que la contrée envahie est calme, noi tenons d'une notabilité alostoise, dit le «Bie Public», des renseignements exacts sur le pa sage des Allemands à Alost. Vendredi matin, six ou sept délégués all< mands ont pénétré à l'improyiste en ville p — la chaussée de Gand et se sont rendus imnv e- diatement à l'hôtel de ville. Mis en présenc des autorités locales, ils ont annoncé l'arriv< imminente des troupes allemandes. Us ont d' l~ mandé si la population était armée. Le bourj mestre leur ayant répondu que toutes les a: 1- mes des habitants et de la garde civiqi: 2S avaient été déposées à l'hôtel de ville, les Ail' j mands ont donné au chef de la ville l'assurai ce qu'aucun mal ne serait fait aux habitante Us ont ensuite réclamé poliment la caisî communale, dont l'encaisse, soit 620 fr., let a été remise sans opposition. Après avoir donné quittance (! P) les dél< gués sont repartis pour rejoindre l'avan garde allemande oantonnée à ce moment |\ Moortzele-lezi-Alost. Une demi-heure pli je tard, cette avant-garde, forte do 500 à 6C x hommes, a fait son entrée dans les faubourg s_ d'Alost. Il y eut un moment de panique, mais k la habitants se tranquillisèrent en présence c ]ç l'attitude calme et pacifique de l'envahisseui )r Peu à peu, des commerçants s'aventurèrent pe leur apporter les clenrées qu'ils réclamaient « qu'ils ont payées d'ailleurs de bonne grâce. Le commandant des troupes fit afficher un proclamation réquisitionnant toutes les bici ~ dettes de la ville. On s'explique dès lors qu de nombreux groupes de cyclistes, dont que ques-uns parvinrent dans la matinée en nota ville, quittèrent en hâte Alost. Après s'être restaurés, les Allemands or défilé par les faubourgs sans passer par ] S centre de la ville. Us ont pris la direction d Ninove. Avant de partir, un officiel* aura f-lit savoir que huit régiments venant du côt de Bruxelles passeraient aujourd'hui par 1 ville dans la direction de Ninove et d'Er ghien. Des campagnards fugitifs ont signalé la pr< sence, entre G-rainmont et Ninove, de forte r- colonnes d'artillerie, cantonnées hier à env ds ron huit kilomètres d'Alost. I A Melle ée Hier après-midi vers 5 h. 30, une douzain se de uhlans firent leur apparition à Melle où i occupèrent la gare. Ils étaient accompagut es d'un auto contentait trois soldats belges pr sonniers. ès Plus tard leur groupe se renforça notablf es ment. Vers le soir, ils se concentrèrent at Laorne où ils bivouaquèrent au nombre d'ei :is viron 200. e- Samedi matin un autre groupe de uhlar es apparut à Melle où ils se conduisirent tre convenablement. Us payèrent tous les vivre n- qu'ils avaient réclamés, néanmoins ils demaa daient aux gens de geuter d'abord de loin mets. Ce matin, vers 8 h. 30, ils se dirigèrent d côté de Synghem. A Wetteren rc Un fort détachement de uhlans, arrivé hi« après-midi à Wetteren, s'est rendu au burea de poste et y a exigé l'encaisse. En route, i' [d avaient arrêté le tram Welteren-Lokeren € ont ouvert un colis. A l'hôtel communal i réclamèrent la caisse. La cabine de l'aiguilleu - fut détruite. A la gare, ils s'approprièrent un , somme de 120 francs. On affirme que ces ni Ce lans seraient passés l'après-midi vers 2 heure à \udenarde (^n route pour Renais. s Le passage des Allemand par Bruxelles le « )o( 1- > Nouveaux détails :s I^ondres, 22 août. — Le «Times» publ 11 encore liss détails suivants sur le passade d 'c' troupes aillemaindes par Bruxelles : Les Alilemanids sont entrés dans la capi>ta l" un peu après dieux houa^es de laprès-mid e IvCiitr artilllenie se trouvait stu* la ix>uie < c Waterloo, leur cavalerie, leur iinfamiteri !" leurs sapeurs sur les mutes de Louvaiin et < 's Tervuene-n. 1 A 11 heures, un officier avec un détach 1_ ment de huissards et portant,le drapeau blai parut à l'extrémité de la chaussée de Louva. où M. Max l'attendait dans une auto, ceL de son échairpe et accompagné de quai; lt écheviins. L'officier lie conduâsit aussitôt IS la tête de la colonne, un peu avant la casori l" des camabin'iitrs. n D'après une nouvelle version de l'entr ' vue qui eut iieu alors M. Max réclama av. énergie ix>ur ses administrés le bénéfice d< lois de ici guerre régissant les capitales viMes ouvertes. On lui deinanda plutôt rudement s'il éta prêt à i-en<lrc l'a vi'le sans conditions, et ai dans la négative elle serait imméd'iateme; bombardée. M. Max fut invité aussi, comme préliw Snaire à tou/te négociation, à se dessaisir < son échanpe. bourgmestre fuit bien forcé de se so mettre à cette exigence et la discussion, q fut ex.trêniement brève, ayant eu lieu, il f autorisé à reprendre le signe distinct-if de s-î_ fonctions. Il fut chargé également de façc provisoire du mainitden de l'ordre parmi I .population bi'uxelioise. ^ On lui fit toutefois comprendre qu'on n rendait responsable de toute agression cont les Allemands '•ui pouirrafit avoir lieu. La foule, avertie .par la rumeur publiqu attendit calniement et patiemment les tro r pes de midi à 2 heures. î_ Un peu après 2 heures le son du canc o puis le bruflit de la musique militaire anno: e cèrent au ban peuple de Bruxelles que ». mardie — ' — de l'ennemi h trave r. leur ancienne cité avait commencé. Un dét. clvenixarut de uhlans précédait les colonne e Celles-ci comprenaient leur train de siège r complet ainsi qiu'une procession de cent auit> 1- mobiles blindées et armées de miitraiiJeuse t. Chaoue régiment et ahaque batterie étaiej e précédés die 'Uiuirs porte-<lrapeaux, _ l'un , r pcisid, l'autre à «cheval. Puris venaient le tambours, les fifres, le tapage assourdnssai i- des cuivres et enfin les soldats chantamt. >- Par la chaussée de Louva in , Saint-Josse > à le Jardin Botanique vinrent lies lésions < is l'homme qui avait brisé la paix de l'Euroi 0 pour nourrir son ambition démesurée. Pam ;s les cavaliers on remarquait les fameux hu sards de la mort de Brunswick et leurs con s pagnons d'armes dans maintes sangjainto e batailles, les hussards de Zieten. Mais c -. étaient les sombres uniformes des uns et à costume cerise éclatant des autres? Où éta t 'e bleu resplendissant de l'artillerie et de Pin fanterie ? Tous étaient vêtus d "un drap gr e verdâtre, terreux, tous les casques étaiea couveu-ls de housses grises, les canor e étaient gris, les voitures étaient grises > - même les traiins de pontons étaient gris ! e Rapidement, les hommes avaient gagné place des Nations, et là, sur un coup de siffl' t (car on commande maintenant les Allemanc e de la même façon que nous appelons not: e chien !) commença le fameux, le ridicule, t stupide, le déshonorant « Parademarsch » c é pas des dindons, qui transforme le_ soldat e a une pure mécanique et a pour unique obj- - de fa>ire trembler le sol sous la lourde bot> des barbares ! Dépassant la ga-re du Nord, la grainde 'v-« cession miiliitaire parcourut le boulevard d'Aï vers, traversa le canal et remonta vers plateau de Koekelberg où elle établit se bivouac. C'était là, sûrement, un spectac qui eut pu réjouir les veux du Kaiser, ma qui eut ausisi fait tinter ses oreilles, car 1» spectateurs murmuraient : «Ils ne passerai e pas ici à leur retour : les alliés en feront lei s affaire ! » .s Beaucoup dtes plus jeunes 'soldats allie - mands paraissaient épuisés après leur long! marche forcée. De temps en temps Tun e l'autre d'entreux chancelait, et était aussit- à .^outeniui par ses camarades. A certain ni' - ment, un cavoilier se renversa, épuisé, sur dos de son cheval. Ses amis le débarassèrei s de sa tunique et lui tendirent leur gourde, s A un autre moment, un colporteur tend s à un soldat, en manière de dérision, un boa - quet de fleutrs à demi fanées. Aussitôt t 's capitaine de hussards, lança son cheval si !e malheureux qui fut rejeté dans lia fou u comme une épave sanglante. Une dame fra: çaise, inidignée, cria: «Vous êtes une brute ! mais le capitaine, ou bien n'entendiit pas, c bien ne comprenait pas Te français, car passa sans tourner la tête. r Pendant des heures les légions du Rais* II parcoururent ainsi les rues et les bouiîevar< s de Bruxelles. Certains rég'imembs étaient pr t rentables. C'était le cas notamment pour s 66mo, le 4Om0 et le 26°*°. 1 On estime à 3.^ ou 40,000 hommes la for< e des effectifs oui ont passé nar Bruxelles, ma - ils ne doivent être que l'avant-garde d'm s autre armée de 150,000 hommes de tout< armes* Aprèst rois semaines hommagîTIx belges ! Manifeste du gouvernement de la ^ République française I An vers, 23 août. — La légation de France nous prie d'insérer la communication suivante : L'entrée des Allemands à Bruxelles est pour les Belges une épreuve douloureuse et est cruellement ressentie par tous les Fran- Içais. Le gouvernement de la république à tenu à affirmer que les souffrances de la Belgique étaient aussi les nôtres. D Du jour où le sol belge a été f* :.llé par des soldats allemands, où du sang belge a été versé pour s'opposer à leur passage les causes des deux pays sont devenues indissolublement liées ; elles se confondent désormais. La France est résolue à tout faire poiu- libérer lo territoire de son alliée, elle considère que son devoir n'aura été entièrement acoompli que lorsqu'il ne restera plu;> im soldat allemand en Belgique. Il n'a pas été possible en raison d'une né-0 cessité statégique de participer plus tôt avec l'armée belge à la défense du pays, mais les engagements que nous avons pris n'en sont que plus solennels. Notre coopération n'en sera que plus étroite, eWe se poursuivra avec ime extrême énergie. La retraite de l'année belge sous les oanons d'Anvers est une opération prévue qui ne porte aucune atteinte à sa valeur ni à son incontestable puissance. Lorsque le moment en sera venu l'armée ->s belge se trouvera aux côtés de l'armée française à laquelle des circonstances l'ont étroi-ie tement et fraternellement unie. le e, ' Nos alliés nous prêtent on S deoii-miiiiard ■e Les Allemands semblent arrêtés dans leur iç mouvement enveloppant. Nous avons annoncé hier soir que l'Angle-e_ terre nous faisait un prêt d'un quart de niil-•>c liard. ^ ? La Franco en fait autant. Voici à ce sujet la dépêche : Paris, 23 août. — En raison des nécessités k auxquelles la Belgique doit faire face par 1e suite de la guerre, la France et l'Angletj;t lit décidèrent de lui avanoer une somme de deux cent cinquante millions. i- La France et l'Angleterre fournissent châle eu 11e la moitié de cett-» somme, qui est tenue à la disposition de la Belgique. | Ce que les alliés doivent à la Belgique Lord Sydenhanij ancien ministre anglais, une des pei-sonnalités les plus on vue de la Grande-Bretagne, envoie au «Times» la noble lettre que voici : Monsieur, La première phase, qui ne sera pas la dernière, de la résistance que l'armée belge a opposée aux hordes de l'Allemagne vient de se terminer. Tandis que nous attendons maintenant le résultat de la grande bataille qui doit se dérouler en ce moment dans des conditions auxquelles les stratèges allemands ne s'attendaient certainement pas, n'oublions pas ce que nous devons à la Belgique ! Trois semaines se sont passées sans mettre face à face les armées de la Franco et de l'Allemagne.La valeur de ce répit est inappréciable au point de vue de l'armée française. Deux corps d'armée allemands ont été décimés à Liège, et les reconnaissances allemandes ont été partout retardées et embarrassées. Le grand mouvement tournant vers le Nord qui présente des inconvénients évidents pour l'envahisseur et qui n'était nullement dans ses intentions, est dû à la bravoure dévouée des Belges. Dire que le plan de campagne allemand, tel qu'il avait été établi à l'avance, a été démoli nécessitant un grand travail de reconstruction, c'est faire le bilan des splendides services que l'année belge a rendue aux alliés. Les Anglais d'ici et d'ailleurs se rendent ils compèe de tout ce que la petite Belgique souffre et souffrira de ce, chef, avec sa champs dévastés, nombre de ses viUaget brûlés, et sa capitale occupée par l'ennemi : Dans l'affirmative, leur admiration et leurs plus chaudes sympathies iront à l'armée èl au peuple belges, qui ont revendiqué noblement les droits et les libertés des x»etits Etats de l'Europe. La situation militaire imposait évidemment la retraite temporaire de l'année belge: mais, quelle que puisse être l'issue du granc conflit qui doit avoir lieu quand le déplacement des forces allemandes sera complet, l'histoire enregistrera le fait que la Belgique s est attiré l'éternel honneur d'avoir port* .e poids du premier choc de l'invasion aile mande et d'avoir a. suré aux alliées des avantages stratégiques de tout premier ordre. Agréez, etc. 21 août. SVDENHAM. | tes Allemands évacueraient Sruxe 'es ? — '0 Anvers, 23 août. — Dans son e non et ?, soir, le «Handelsblad» publie la note suivant 1- de son eorrisronoam parlementaire, sar ajouter ce ilamo qu'elle lui par ri-m t d n Bruxelles: i- «Depuis dimanche matin il n'y a plus J'A la lemauds à Bruxelles. Environ 300,000 AL'< *s mands ont passé par la capitale. 150,000 pr t- Boitsfort et Ucc\£ dans la direction de Chai s. leroi, 150,000 par Vilvorde dans la direotio u de Ninove.» >- Nous n'avons pu obtenir confirmation d s- cette information. it On a vu d'autre part que l'occupation d "i Bruxelles est effectuée par des forces très fa s Wes : 500 hommes à la caserne des carabinioi it et de petits détachements aux g ires abandoi nées, a la poste, etc. Le correspondant a-t-H voulu dire que les grandes masses d'Allemanc le avaient disparu ? >< u Quoi qu'il en soit, hier soir, aucune commu-© nicat:on, par rail, n'existait entre Anvers et s Bruxelles. c Nous avons demandé à l'administration des téléphones si les communications par fil avaient été rétablies. On nous a dit qu'on ne pouvait nous donner ce renseignement. .r - Menaces anglaises? e Anvers, 2-3 août. — Un Liégeois venant de - Bruxelles viâ Alost nous a transmis ce soir un s bruit qui circulait avec persista ave dans la .- capitale et d'après lequel les Ang.aas auraient ;1 menacé l'Allemagne de représailles i 11 média-s tes si elle 11'évaouuit pas immédiatement Bruxelles. i Le victoire russe La Roumanie aussi ? le it LE COMMUNIQUE OFFICIEL Paris, 2T, août. — Le bureau roumain* 'f Anvers, 23 août. — Communiqué de la d-s iaformadeons !>■>'': 'ques qui se transport* légation française : Bucarest pour éckir.;-er 1 opiiiiion piibL:>qii< 't L'armée russe a remporté de nouveaux POitumaone, adresase avant son départ à là succès importants, près de Gumbinnen à 10 fraïKaasc, une lettre déclarant que U kilomètres do la frontière. Elle a renversé ^e,V(nr <',ft Roumanie est de lutter ave< u le corps d'année allemande, capturé de nom- ipuites se,s forces nvJiiaires aux côtés de h L breux canons, ainsi que du matériel et a fait 1* « a.nœ, sa grande sœur Latine. x quantité de prisonniers. ( Havas-Reuiber.) Ie Elle s'est emparéo de Goldat et Lyv;k. (Sisrné) DOUMERGUE, ï . .f '. Les atrocités allemandes Les félicitations françaises , , . , ^ a Aersohot [c Pans, 23 août. — Le « Temps » dit que le n généralissime russe a chargé M. Isvolsky de ^ communiquer au gouvernement français les js premiers brillants résultats de l'offensive ^ Outre de nombreux canons, les Russes oap- Barbarie révoltante ir turèrent du matériel de raihvays allemands, qui facilitera les opérations futures de l'aa- Des réfugiés d'Aerschot, qui furen mée russe, autrement retardées par la diffé- témoins mcllés aux atrocités commises peu L<? rence de l'écairtement des voies ferrées. les envah-isaefurs, iiouls racomeni : u I-es Alleniands, après avoir bombardé 1 et y, (H a vas.) maisons, onit faiit sca-tir tous les hommes e ). n «mu m tmm\ n mêmes les vieillards de So ans ; les ont noué !e * les bras siur le dos, ot les onit jetés pèle mèk ut « a »A f"8> dans les chanxps où ils passèrent la nuit. Le: i § n fjfnOr femmes et les enfants ont été amenés à k it rijSB HUInl Iltlllillflll grande place et sont restés les bras levé i_ I Wll WIUS pendants des heures. Les brutes leur appor ,n talent du vin volé dans les caves, leur ordon n- Attila II annonçait qu'à la date du 22 août boil"e deraidène fois avant de mou le il aurait pris son repas dans un des principaux nr • . . i- restaurants de Paris. Fatigué de la chouoroute . „y,nie fu^utive d un a^e avancé a ét< » nationale, le Kaiser avait déjà désigné le 'ce plusieurs fois. ( n Vatel qui aiu*ait eu l'honneur de le sen'ir et •endemai.n les hommes ont été ramené il le menu composé était digne d'un gourmet. fur. grande place et les barbares en on Nous voici le 24 août et L'EMPEREUR iQ» parmi lesquels le bourgmestre, sor M' DE L'EUROPE s'attarcle toujours à Mayence 'i'-s 8011 frère. Le doyen a été pondu croit !? où il perd son temps à déguster les jambons °9- Les corps des soldats n'ont pas été enter de l'endroit. rés, mais le juge de paix a dû procéder l 'e Nous estimons qu'Attila II devra prendre l'enterrement des iq victimes susdites. quelque patience avant d'aller se réconforter C'est après avoir bien bu et bien mang< e chez nos amis de Paris.Son repas risque d'être <ïute les brutes ont commis ces lâchetés is refroidi et le menu pourrait être quelque peu L'église qu 'ils ont essayé d'incendier reste ie chargé. H est toutefois certain qu'en guise de debout et en ce moment la petite ville don s dessert on lui réservera quelques pruneaux de plus de 50 maisons ont été brûlées, est fedrni bon calibre. mistrée par un bourgmestre allemand l ~ A. V L'avant-gurre (lontribiitioii à l'histoire de llavasloB alleiiiaDde en Belglpe .. Itéiriaues les nlus imnortants nour la TrmhiliKJu «1 r> L'espionnage allemand Comme k) « Journal de Bruxelles » l'a fa il remarquer, l'importance du rôle que l'espion nage môme chcv. les nations amies ioue parm les instruments de la politique militaire aile mande n'est pas une marque de «kultur». «I semble, dit notre confrère, qu'un gouverne ment ne doive, no puisse toucher qu'avec ré pugnanco pour s'en servir, à oette chose vil< et ignoblej à base de mensonge, d'hypoorisu et de trahison : l'espionnage. L'Allemand fait ce l'espionnage sans s'aper cevoir combien il s'avilit. Parmi les raison: multiples pour lesquelles l'Allemand n'étai pas aimé il faut donner celle-là. L'Allemagn< avait beau être active, industrieuse, organi sée, savante môme, on savait, on sentai qu'elle n'était ni bonne, ni généreuse. En celr oile retardait en civilisation, car c'est le pro pre d'une haute civilisation que d'être hu main. Ceux qui ont cru pouvoir mettre l'AUemanc au-dessus du Belge se sont singulièremen' trompés. A des qualités de grand peuple, 1« Belge joint cette autre, éminente entre tou tes: Il est bon, hospitalier, doux même. C'es œ qui a fait dire à Déroulode: Salut, petit coin de terre Si grand de bonté Où l'on vous rend si légère L'hospitalité. Où tout ce qu'on vous donne Sourire ou lûtié N'a jamais l'air d'une aumône Mais d'une amitié. Avant d'entreprendre l'examen de_ la ma n'èro dont les Allemands récompensaient no tre si large et si généreuse hospitalité, nou1 allons examiner leur manière de faire en pay: ennemi, c'est-à-dire en France. A l'a lumière des faits nous apprendrons qui depuis longtemps ils opéraient chez nous 00m me on France. Donc pendant qu'ils se gobergeaient che: nous, ils nous trahissaient déjà l Comme nous le disions, le fait est oapita Il établit, en effet, la préméditation ! Bonjour, mangez-vous du potage Maggi ' Cliaoun connaît cette réclame et le produit On sait aussi par une dépêche publiée par toil: les journaux que dès la mobilisation décrétée le gouvernement français a mis la main su tous les établissements Maggi. Pourquoi P M. Léon Daudet va nous le dire: t L'espionnage sédentaire allemand au voi siinage ou au contact immédiat de nos voie ferrées a donc été organisé par la Société Maggi (Berlin-Singen-Kemptsl ) de la façoi suivante : » 1° Installation de dépôts aux points stra Voir la «Métropole» du 19 août et jour suivants. tion ; » 2° Organisation d'un personnel volant — allemand et plus que suspect — chargé, eu cas de tension politique, comme actuellement, de parcourir ces dits dépôts sous prétexte do surveillance et de contrôle. » Quant aux points stratégiques occupés — sous prétexte de dépôts de lait — par l'espionnage d'Avant-Guerre Maggi, je rappellerai les principaux. » A Bonnieres-sur-Seino — tunnel de Bol le-: boise, indispensable pour la mobilisation des troupes de la région de l'Ouest, — les Maggi disposent d'une véritable forteresse dont l'im- ■ portance est hors de proportion avec les néces-; sites commerciales des ramassages du lait. Jiien mieux, ils avaient jusqu'à ces derniers temps complètement entouré les cheminée d'aération du tunnel, lesquelles se trouvaient ; ainsi à leur disposition. Quelques kilos do dynamite, par une nuit sombre, et le coup était fait... » Mais que penser d'un gouvernement qui, tout en prenant ces mesures de juste méfiance continue à ouvrir à la société étrangère ainsi soupçonnée les campements, casernements,les ■ cuirassés de notre flotte! N'est-ce point là do l'aberration toute pure? » A Mantes, jonction des lignes amenant la mobilisation do Normandie, dépôt des Maggi entre les deux ponts dits des cinq arches et pont d'Argenteuil. » A Maintenon, près du viadiuc, ligne amenant la mobilisation de Bretagne, dépôt des Maggi à portée du viaduc en façade sur le chemin de fer. » Quant aux autres régions: » A Bollegarde du Loiret, intersection des lignes de Montargis à Orléans et de Bourges à Paris, dépôt Maggi près du pont sur la Be-zonde, à 15 mètres de la voie ; 25 chevaux, - personnel i m pointant. » A Ladon, ligne d'Orléans à Montargis, > dépôt Maggi comprenant 3 hommes et 6 tfie-; vaux pour ramasser environ 30 pots de lait. » A Nogent-sur-Seine, ligne de concentra-' tion vers l'Est, dépôt situé entre la gare, l'écluse du Oanal et une très importante minoterie réquisitionnée en cas de guerre. » A llésigny, ligne de Laon à Liard, do grande importance stratégique, dépôt Maggi longeant la voie ferrée; à N an teuii-Thierry, dépôt Maggi prè6 de la gare et de deux ponts établis à chaque extrémité, d'un tunnel : à Uonches, dans l'Eure, dépôt Maggi dans ie voisinage immédiat du tunnel de la ligne Paris-Cherbourg; à Saint-Germain-des-Prés (Loiret), dépôt Maggi sur la ligne de Montargis à Sens, direction de mobilisation des troupes diu çe corps vers Sens et Châlons; à Cha» 1 iellerault (Vienne), dépôt Maggi entre le chemin de fer et la manufacture d'armes et dans une foule d'autres points, où le ramassage du lait est peu importante, mais l'intérêt stratégique aussi évident que dans l'énumération ri-dessus. ^ . # Je ne parle pas ici des dépôts Miggi qui : entourent d'une immense ceinture toute la hanlieue de Paris et toujours dans de6 en-1 droits habilement choisis.» («Action française» du 31 juillet 1914.) (A suivre.) ; (Lcs communications écrites et signéesj concernant l'Avant«Guerre doivent être dépo« écs dans la boîte du journal.) La phase décisive Le colonel Ilepington écrit, samedi: «Voici arrivés les premiers des jours déci sur le théâtre belge de la guerre et nous pouvons nous attendre à ce que le comman ment supérieur en campagne pense à nous à n'importe quoi, si ce n'est à la défaite l'ennemi. Les nouvelles doivent être rares, contrat toires et incertaines. Bruxelles, nous le vons, est entre les mains des Allemauds.L' niée de campagne belge, après une bata que l'on dit maintenant avoir été sanglai s'est apparemment retirée sous Anvers. Pour le restant, il ne peut y avoir de do au sujet du plan des alliés, parce que ce est arrivé devait être prévu depuis plusie jours. Il ne peut y avoir de doute que la t tique des Allemands était de faire une irr tion violente dans le Nord et ceux qui se c naissent en stratégie allemande — con c'est le cas pour les états-majors des alliés devaient savoir qu'il était nécessaire, à t prix, d'arrêter et de repousser l'aile dr( allemande. C'est pourquoi nous pouvons t certains que les troupes alliées, sans affai prématurément leurs forces de la Meuse, la Seille et des Vosges, massent des foi qui donneront aux Allemands en Belgique, quoi réfléchir 1 La force de la position des alliés ne c pas être perdue de vue. Dans l'angle de Sambre et do la Meuse se trouvent de gr des forces françaises. Les Anglais ? Ah l Anglais ne sont pas tous dans les nuaj Namur, au confluent des doux fleuves fortement gardé et donne aux Français 1 tête de pont pour une attaque dans n'impe quelle direction. Les lignes de la Sambre de la Meuse sont solidement gardées e l'arrière-garde, gauche des alliés, so trouv les forteresses françaises de Lille et de M beuge, sans douto renforcées, depuis le dé de la guerre, par des travaux à Valencieni St-Amand et autre part. L'attaque envol j>ante allemande, après avoir laissé de6 tr pes pour les Belges on respect à Anvers, c affronter cette barrière, et de ce dist: défendu viendra la « riposte » — c'est-à-< l'offensive stratégique des alliés franco-glais. Au pays glorieux pour y combat! un temps glorieux et une cause gloriei Quel soldat pourrait exiger plus ? » I >ifs ne de-oude Lic-sa-ar-illete, rte1 lui :';; ;gT] ^ é P: ^ - Abonnements £ d'un mois tre >lir dc A la demande de nombreux ces de lecteurs, nous avons décidé d'accorder des [°}_ Abonnements d'un mois lec !es. à raison d'UN FRANC 50 CENTIMES. sur rte Ces abonnements sont payables t d'avance but _ ^ La " METROPOLE " est op- oll. servie a ses abonnes anver> !<& sois en •ict , , « OEUX EDITIONS DIFFERENTES an- ro à 6 h. du soir et à 6 h. du *®' matin. _ « M M 888 Û

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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