La Métropole

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s.n. 1914, 10 Septembre. La Métropole. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fn10p0xr8c/
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LA MÉTROPOLE o centimes le ■» 21e Année 229 EDITION DU MATIN LA GUERRE Les succès français LES ALLEMANDS EN FLANDRE Attila il a iris ses ipéséss ! LA SITUATION 10) En Flandre. - lin coup le filet. - 300 pri-; Miniers Anvers, 9 septembre, 10 heures soir. — (Officiel.) • > # i Les Allemands qui ont stationné la nuit ! dernière dans les environs de Gand se sont ; dirigea aujourd'hui vers le Sud, emportant Jjnr butin. En cours de route, ils ont encore pillé queil- j que* magasins j^ux environs de Meklen. D'autres troupes, venant de la région de ( Sottegem, se sont rendues par les environs ' Je Renaix, d'où l'ensemble paraît devoir j l'orienter vers la France. Cependant, nos troupes ne sont pas restées inactives. Signalons dès maintenant un coup j le filet opéré dans la région d'Anvers, et dont le résultat a été la capture de trois cents pri- , sonniers, qui seront demain transférés en 1 fcïQ sûr. 1 A GAND ■' ( Les Allemands réquisitionnent1 pour deux millions ; Londres, 9 septembre. — Une dépêche * ri'Ostende au «Daily Mail» dit que l'ac- , tion des Allemands de ne pas entrer à ( Gand et de ne pas demander d'indemnité, < tarait due à l'intervention du consul américain.Des vivres, du fourrage, de l'essence d'une valeur de 80,000 livres sterling, (2 millions de francs, ont été réquisitionnés ■ par les Allemands. les communiqués oite's français ; Violents engagements sur tonte la ligne. - Les Allemands reculent presque partout Paris, 8 septembre. — Communiqué de fi heures de l'après-midi. — Sur l'aile gaucho les armées alliées avec les forces de l'armée avancée do la défense de Paris c avancent constamment sur les rives de i l'Ourcq jusqu'à la région de Montmirail. i L'ennemi se retire dans la direction de c la Marne entre Meaux et Sezanne. Les j troupes anglo-françaises prirent un grand ^ nombre de prisonniers y compris un c bataillon d'infanterie et une compagnie ] de mitrailleuses et des caissons, ] Sur notre centre, des engagements violents eurent lieu entre La Fère Champenoise, Vitry-le-François et l'extrémité du sud d'Argonne. L'ennemi ne réussit à nous repousser nulle part et perdit du ter- j rain dans le voisinage de Vitiy-1 a-François où il recula. Sur notre droite une division allemande attaqua la ligne de Château-S al in s et Nancy, mais-elle fut repoussé} au nord de la forêt Champenoux plus à l'Est. Les c troupes reprirent la crête de Mandray et 'c le défilé de Fourneaux. Il n'y a aucune 1 modification en Alsace. — (Havas.) ^ Le résultat des opéra-; tions est très satis- ' faisant I Fortes pertes des Allemands ' Paris, 8 septembre. — Dernier rapport de 11 heures 45: L'armée allemande a subi des pertes sé- J rieuses sur toute la ligne. Les forces anglaises ont encore subi quelques pertes mais le nombrf est petit en raison du caractère du comlat. t Le résultat des opérations des deux jours est j usqu'à présent trè3 satisfaisant. . Confirmation du succès des alliés Anvers, 9 septembre. — Légation de Fran- , ce. — Officiel. — M. Delcassé, ministre des , affaires étrangères a télégraphié ce soir à M. Klobultowski, ministre de France en Belgique les renseignements suivants: j Dans la journée d'hier l'ailo droite allemande s'est repliée au Nord du Petit-Mo-^ et a été vivement attaqué* sur la rive droite do l'Ourcq. Au Nord de Sezanne nos troupes progrès- : sent. A notre centre violents combats avec alternatives d'avance et de recul. A notre aile droite bonne situation à Nan- ' «y et dams les Vosges. (Havas) La retraite définitive; Amiens sera réoccupé Le commencement de la fin Londres, 9 septembre. — Télégraphias hier d'un point sur le flanc droit de l'ai mée allemande, le correspondant spécia du «Daily Chronicle» dit que le mouv< nient des Allemands serait la retraite d< finitive. Temporairement, les patrouilles alk mandes stationnées à la rive gauche de 1 Somme, notamment autour d'Amiens, £ sont subitement retirées. La plus grande partie des forces tenait Amiens s'est retirée ce matin. Une petit force française attend dans le voisinag d'Amiens pour réoccuper la ville au m< ment où le dernier soldat allemand ser parti. Quand les Français se sont retirés, k Allemands avaient fait sauter le pont d la Somme. C'est à cause de cela que 1* communications du chemin de fer de Bon logne, Amiens et Paris sont encore intei rompues. Il est évident que les alliés font tou leur possible pour séparer l'aile droit allemande pour l'anéantir. On se deman de si ce ne serait pas le commencement d la fin de l'armée allemande. De la part de la France sa réponse ai rivera quelque jour,car l'armée allemand semble être devenue indifférente. Pa exemple, l'aile droite, hier, en essayan d'éviter les Anglais qui la suivait abar donna des wagons, des blessés, des provi sions et quelques canons. (Renier Tel. Co.) Les alliés gagnent du terraii Londres, 8 septembre. — Le «Pressbu reau», 11 h. 45 soir, annonce que la posi tion générale est toujours satisfaisante Les alliés gagnent du terrain. Sur leu gauche les alliés ont ici repoussé l'ennem à 10 milles. (Reuter's Tel. Co.) Le but des horreurs allemandes Londres, 9 septembre. — Dans un arti cle de fond, le «Times» déclare que l'œu vre de destruction de la part des Alk mands en Belgique, est due à la résistanc obstinée d'Anvers. Les Allemands désiren investir la ville, mais ils ne peuvent pa épargner assez d'hommes et par consé quent ils cherchent à forcer Anvers à s rendre par une campagne de pillage ei Belgique. >-«»©«£>-Ç — Attentats contre le Kaiser et son fils Londres, 8 septembre. — Nous pou von dire ,de source très autorisée, que de attentats ont déjà eu lieu contre la vie d Kaiser et contre son fils le kronprinz. On a tiré sur eux tout récemment e l'incident a fait sensation. Toutes les nou velles concernant ces attentats ont ét supprimées par ordre du gouvernemen pour des raisons que l'on comprendr aisément. Ici, dans les milieux où l'on connaî personnellement le Kaiser, on envisag très sérieusement le fait, que, la premièr défaite allemande sera le signal du suicid du Kaiser. («Financial News»). Toutes les nouvelles concernant ces atten tcits ont été supprimées par le gouvernt ment allemand. La "Red-Cross" ne part pai Washington, 9-septembre. — Le vapeu '(Red Cross» de la société américaine «L Croix-Rouge», autrefois un des transal lantiques de la Hamburg-American,ayan à bord douze corps sanitaires et arboran le drapeau des Etats-Unis, devait apps reiller aujourd'hui. Son départ fut remis par suite d'un protestation de l'ambassadeur britann: que qui déclara que au le fait que la m? jorité de l'équipage est composée de r< servistes allemands il ne croyait pa devoir approuver le départ du vaisseai (Reuter's Tel. Co.) 'Attila II a fait se préparatifs pour s'en fuir aux Etats-Uni Des sommes énormes ont éi placées par fui en Amérique Londres, 8 septembre. — La campagr qui est menée aux Etats-Unis par 'e coin! Bernsdorff, ambassadeur allemand Washington, est généralement cvnsirlérv comme étant en connexion intime îiv< • l'opinion américaine qu'il tâche de i ' concilier. Jusqu'à présent, il est hors de doute qu les sentiments américains penchent d côté de la Grande-Bretagne et de ses a:l"< dans la lutte contre les sauvages 3#lk 1 mands. Dans le but de changer ces sent; ments,s'il est possible,il mono une camps gne acharnée aux Etats-Unis,avec l'aid de nombreux journalistes qui s'étaient et fuis vers l'Amérique à l'idée de dovoi accomplir leur service militaire dans leu pays. Il est cependant probable que le conit Bernsdorff a un autre but, seconda quant à présent, mais qui doit vraisen blablement acquérir la plus grande impoi tance. Il est hors de doute que la défaite d l'Allemagne dans la guerre actuelle n laisse au Kaiser que deux alternative; Ou bien il mourra, do sa propre main, o il mourra assassiné; ou bien il devra fui vers une terre non teutonne. Depuis qu l'Allemagne a commencé à faire des pr< paratifs en vue d'une attaque contre 1 Belgique, la France, la Hollande, l'Angh terre et, en dernier lieu, contre les Ebats Unis, le Kaiser a placé d'immenses son mes d'argent de l'autre côté de l'Atlant: que. Il est un des plus grands propriétaire fonciers des Etats de l'Ouest, mais év: demment pas sous son propre nom. Il pos sède d'immenses domaines dans l'Ouest d Canada. Ce fait est tellement notoire que dan le temps on racontait couramment à Var couver, que le Kaiser, malgré qu'il soi propriétaire d'immenses domaines dan un district, avait toujours refusé do s joindre à l'association locale des «rat* payers»(contribuables),ce qui eut été nou cette association un grand apport mz tériel de propagande, si elle avait pu faii usage du nom du Kaiser. !i se prépare à partir Ces placements considérables en Amer: que ne peuvent . signifier qu'une seul chose: ils indiquent très clairement que 1 Kaiser, au moment où il allait mettre e jeu la fortune de sa dynastie en attaquan et en voulant conquérir l'Europe occ.ider taie, se préparait aussi, en cas de faillite à consolider ses immenses revenus au Etats-Unis et dans le Dominion voisir en vue d'une fuite vers cette partie d monde. S'il no peut maîtriser l'Europ occidentale, du moins pense-t-il avoir 1 plus beau palais à la «Fifth Ave. i fie». Ces placements ont-ils continué duran ces derniers mois? C'est une question qu': est difficile de résoudre. Il se peut qu'c: ces derniers jours le Kaiser se soit vu obi: gé, plus que jamais, de hâter ses prépars tifs en vue de la fin de la dynastie de Hohenzollern. A notre connaissance, i prélève une large part pour lui, (on di 25 %) sur toutes les contributions d guerre levées par ses troupes; ses revenu doivent par conséquent s'être augmenté dans_ d'immenses proportions durant ce dernières semaines. Cependant la diff: culté de faire les remises est très grande Le comte Bernsdorff doit rencontrer d grandes difficultés pour opérer en ce me ment de grands placements d'argent pou son maître impérial, car il lui faut tou jours en ce moment, user de la plus grand discrétion. D'autre part, le comte Bernsdorff es lui-même un homme rusé, et sous 'a près sion impériale tous ses efforts tendront consolider de l'autre côté de l'Atlantique lçs ressources financières de son maître («Financial News»). Les chalutiers allemands continuent apte des mine: Londres, 9 septembre. — Les journau du soir publient une dépêche disant qu'u vapeur de pêche est arrivé. Il annonc qu'une canonnière britannique a captur un vapeur de pêche qui avait placé de mines dont il en avait encore 200 à bore (Reuter's Tel. Co.) S CENTIMES te numéro J.o dessin ci-dessus publié par un journal a anglais après la bataille navalo d'Héligo- é land, illustre de maîtresse façon le rôle que -joue dans la guerre actuelle l'Angleterre et s sa puissante flotte. n Ce n'est pas auprès d'An ver sois versé* t dans les choses maritimes qu'il faudra faire e ressortir l'importance du rôle joué par l'An-S^berre dans la guerre actuelle. s C'est plutôt auprès de ceux qui regrettent e quo lo contingent anglais sur le continent e I «= me soit pas plus fort, quo ces lignes s'adressent. , f . Quo ceux-là fassent un pâtit effort d'ima- s |Q ginat'on et essaient de comprendre ceci tout e simplement : té "^ou*es 'es mers nwnai sont accessibles l aux nulles aiuuuo jjrauc u i et uuu i cijiuo ui énergique de la puissante fiotte anglaise. —Qu'ils s'efforcent alors de savoir quelle somme énorme d'avantagé cela fait aux alliés : ravitaillement en vivres et en munitions, empêchement do pareils avantages aux ennemis. Grâce à cela, Anvers a pu recevoir non seulement des vivres mais bien autre chose encore et notre 4e division a pu rentrer sans encombre. Après la guerre, nous reparlerons de ce qui fut fait pou-r nous. Mais dès à présent, redisons-lé' bien, l'effort anglais fut formidable et magnifique. Pendant ce temps,la flotte allemande dont nul ne contestera la valeur, se terre et n'ose bouger. Le châtiment approche Les Âiiemands coinmenoent à plaider les circoRstansis afiénuanîes j # s Lo k fmanzienrat » Hellferich, directeur de l la Deutsche Bank, un des experts daignés par le gouvernement allemand pour suiveil-" 1er scientifiquement lo voi et lo pillage de nos caisses publiques et privées, est arrivé e à Borlin le 7 septembre, rentrant de Bolgi- - que, où il avait notamment passé par ï/ou-r vain. Ce rat de finance a conrié aux reptiles r de la « Norddeutselie AHgemeino Zeitnng » ce qu'il sait de Loti vain. L II on ressort clairement que plus l'heure du châtiment approche, mieux les Allemands commencent à se rendre compte, non de " l'horreur do leur conduite infâme, niais dos " responsabilités qu'ils encourront devant le monde entier. Ils sont comme ces criminels c quo le Démord tenaille... devant la cour g d'assises quand le spectre de l'échafaud se : dreeso pour eux, à l'ombre du Christ eu [ croix. Et lierr Hellferich en est à plaider déjà, les circonstances atténuantes. A l'entendre. Louvain ne serait pas aussi ' dévasté qu'on l'a bien voulu dire. Les quar-" tiers de l'Est soulement — oui, seulement!! i— sont totalement brûlés et rasés pac les - obus, parce qu'après la reddition do la ville, - « on avait continué de là à tirer systémati-. que-mont et traîtreusement sur les troutxs ». . Toujours 1rs mêmes MENSONGES. Cent fois démentis par les FAITS. Les rues environnant la garo et celles dans * la direction do Tirlemont ont le pjus souffert. Ironie cruelle, l'une d'elles portait le nom de " rue des Joyeuses''Entrées ! Et Herr Hellfe-i rich en paraît apitoyé. Le bon apôtre! Les murs des maisons étaient troués par g les baliks comme des écumoLres, ce qui pirou-_ ve que chaque quartier dut être pris d'as-k saut. A moins que cela ne prouve» plus simplement, — et plus exactement, ô hypocrite! 5 — quo vos troupes ont bien réellement as-" sassiné, sans provocation, une population inoffensive fuyant devant elles et se réfugiant dans les maisons?• « Mais par 'contre, tout le Sud et une partie de l'Ouest de la ville sont restés indemnes. » (Merci, Herr Hellferich 1 Voue avez épargné quelque chose... mais n'est-ce point malgré vous?) Beaucoup de demeures s'adora aient, de souscriptions : « Iici habitent do bonnes gens ; épargnez nous l » L'hôtel do ville, cetto perle de Louvain, est intact et fut sauvé par les Allemands. Que de bonté, vraiment! Des officiers qui prirent part aux combats dans les rues — c'est toujours le finaiizicnrat Hellferich qui parle — racontent qu'ils traînèrent : u•> les lieux du sinistre toutes les lance » cVincendie, uour combattro le fou qui gagnait les maisons entourant l'hôtel de ville ot préserver ce joyau architectural de la destruction. Ils y réussirent, mais ne furent pas aussi heureux — hélas! dit l'hypocrite narrateur — pour l'inestimable bibliothèque do l'Université que malgré, tous leurs efforts, ils ne oarvinront pas à sauver!! Quant à la. Cathédrale. la tour seule (sic) s'est effondrée, mais le vaisseau résite toujours (resic). Et voilà! Us n'en sont pas encore à r>ré-tondre que c'est la population louvaniste elle-même qui a voulu détruire la cité pair !e feu, et que l'on doit co qu'il en reste aux efforts, au dévouement, à l'abnégation, des troupes allemandes, mais cela viendra, le mensonge est en marche! Voici quelques jours encore, tant qu'ils se croyaient vainqueurs, ils se glorifiaient dans leurs journaux do la destruction, du sac, du ni liage et des nias-acres de Louvain; le vent tourne, ils n'ont rien fait! Toujours les mômes: voleurs, assassins. ;mvitoyab!es et féroces tant qu'ils se c "oient forts, couards, menteurs, hypocrites et lâche* s'ils tronvf'-nf, Irvn-s mnîtrrs! ' Epliéiériis Coa taliiaaî k " Centre „ u (HAINAUT) e p CCTU1MI Jeudi 20 et vendredi 21 août. — Des p^ • fcroufil'les aiHemandes ot anglaises sonit signu lées dans tout le Centre; la garde civique ébé liioenoiiée dans tous ks villages; par toi la population a été invitée à déposer ses arme à l'hôtel do viiHîe, afin d'éviter tout enna direelt ou indirect; partout on lit los avis r< commaindianit lo calme, l'hospitalité dligiine er vers tous soldats, afin d'éviter des repre saâliies. On a vu des patrouilles, allemandes Seneffe, Familleiu-reux et Ma nage, et angla ses A La Louvière, La Hcshre, Fayt. U combat f nanoo-alliemand a eu lie n à Tarn i ne: Samedi 22 et dimanche 23. — Tout u corps d'armée descend de Nivelles et travers Seneffe, Mariage, Fayt, se dirigeant sur Pc rennes lez-Binche; les populations sont ca mes, et les soldats allemands sont reçus fro dement, mais dignement, là_ où îls se préseï cent pour achats ou réquisitions; paiement partout en «bons» allemands; le passag continue ainsi jusqu'au lundi 24; cavalerâ infanitierie, artiMeriie, convois de munitions c de vivres, tout y passe; assemblage hétérocliî d? camions de guerre allemands, de voiture de camionnage de 'l'Etat belge, de camion de paa'Uiouiliei's, de Liège, d'Ougrée, de_ W< remme, die Saint-Trond, etc. Les offioieir «causent» assez facilement, et récitent leur ; versions de grandes viaioires en Belgique France et Russie; ils se moquent aigreabk , ment de l'uniforme diu soldat belge : « C 'ei gros, chaud; Alîemainds costumes légers)) ct< A Péronnes lez-Binche, des Anglais les a tendaient, et leur infligèrent, nous a-t-on di des pertes d'au moins deux mille hommes l'ex-dépuré catholique Gravis a été fusîllf pour avoir, dit-on, caché des Anglais chc lui, et prétendûment, parce que des civils or liiiré sur tes Allemands. Le village de Péronmc compte environ soixante maisons détruites. Des «gens de la région de la Sambre noa: arrivend ; beaucoup ont pi-éféré se réfugier e 1 France; dans la journée du 22, mise hors d 1 service des gares d'Aoor, Gerpinnes et Haï zimnie; Florennes est occupé par les Françai: qui Evrerut cotmbak aux Allemands; le 23 Je turcos quittent Florennes pour Phiîî'ppevill^ Lundi 24. — Nous apprenons que Je® coi vois français arrivés à PhiKppeviifc vont r* gagner la France; des trains de blessés sor dirigés sur Mariembourg et Anor. A Pond< , loup et Fosses, les turcos se «ont dîrstinguV à la baïonnette; le 2^, près do Gerpennes^ u lùeutenanit blesîsé, que ses turcos ne vouila-ieT pas abandonner, s'est tiré un coup de revolv< Pns la tempe, disant à ses hommes^que, <! tte façon, les Prussiens ne l'auraient ps .'ant. Beaucoup de dégâts du côté de Ti ines. Du de ChaderoL deus Français arut au: 1- pris une patt^uiiille de 200 cavaliers allemand 1- à Gosselies, et une treniîaine, tout au plu a leur échappèrent; à Montignies-sur-Sambr it (38 tuésj, Jumeit et I-odeldnsart, il y a de sen >s sibles dégâts; de même à Charlenod, d'où le ri Prussiens ont chassé les Français beaucoup moins nombreux; le^ boulevard Haudent < 1- beaucoup souffert, ainsi que la ville haute > On_ dit que la femme du consul des Etaits Unis à Charlcroi (ou de passade à Charieroi à a été tuée; il y a certainement eu quelqu« i- chose, car depuis lors, une automobile au-n couleurs des Etats-Unis cherche dans notr-5. pays les traces d'urne automobillie passée 1-24 et montée par trois Aiiemands ot un incon n nu, auto égaliement aux couleurs américaine ;e et conduite par un nègre. A Mons et environs, les Allemands passer. 1- nombreux; l'asile des femmes aliénées, ï i- Mons, a été détruit; à Nimy, St-Symphorien 1- Jemappes, St-Ghislai.n, Tertre, Qu are g non :s il y a beaucoup de diégâit's. A §t-Ghis'laiu 1,^0; e Anig'aiis ont tenu en échec pendant deux jour plus de 18,000 Allemands, suivant des chiffre' ■t nous venant de bonne source; les Anglais re e tranchés, étaient éparpillés en arc de cercle is afin de pouvoir passer finalement, les Aile is mands ont fait marcher des civils devant eux r- Un officier allemand a déclaré que les An s g lais sont de très bons tireurs, cft que ce 00m ■s bat avait été pour les Allemands, Te plui î, meurtrier depuis Liège. Là, comme partout ailleurs, les Prussien >t veuîenit absolument soigner leurs blessés eux 7. mêmes; ils sont pleins de défiance vis-à-vi t- dies Belges; _ partout ils réquisitionnent de t. hommes valâdes pour enterrer leurs morts. Mardi 25. — Au château de M. Baou 'z YVaroqué, à Mariemcnt, les blessés abondent i«t 011 assure que notre châtelain a dû venser ui ss million aux Aiiemands; à Charlenoi, deu: miilMons ont été versés immédiatement pa is M. Empain et par la ville; cette dernière res n terait imposée pour quatre millions suppW \e rnentaires, à payer sous peu. Des blessé i- allemands au nombre de 108 (combat de Pi^ s. -otvAnderlues) sont passé par La Hestne »s Fayt et Manage, d'où ils sont repartis te nier s. credâ pour Wavre. Des troupes anglaises ont élté rencontrée i- lans le Nord de la France, à Fourmies, Aven ?- nés, Berlaàmonit et I-e CKtesnoy. Le» Alk irt mands sont entrés à Denaiin lez-Valenciennef »- vers 11 lieures du matfim. Mercredi 26. — Cinq personnes venues v o-îed de Denoin nous rapportent que 8 civil m v ont été fusftllés le 25, pour a-voir refusé d "ounnir-des vivres. Les ha-bitants de Denai: I -partis pour Pér.uwedz (Hainaut), arnivèretri ls à Valenciennes où les Allemands comtinuaien j- de passer sans incident notable; partout le mêmes Dnécau t'ions ou'en Bel^ieiue pour le La bataille de Charleroi Récit émouvant Paris, 1er septembre. — L'Information publie la lettre suivante que lui envoie un de ses amis, officier de l'un des régiments qui ont pris part au combat de Charleroi: A l'heure où vous recevez ces lignes, les combats livrés dans les environs de Charleroi seront bien près d'être oubliés; d'autres, non moins sérieux, se déroulent en 0i co moment même sur d'autres fronts. 1. Quelques-unes des impressions que j'ai elle recueillies vous intéresseront peut-être, iux car ce qui s'est passé de notre côté ne peut mi- manquer do se répéter ailleurs. ÎUX Les communiqués officiels vous ont d'abord appris que les combats livrés en Bel a<m g'ique opt été particulièrement vifs. Il 2^ est presque superflu do répéter une fois de plus ce qu'un si grand nombre d'entre qui nous ont déjà affirmé à plusieurs repri ?di-. ses. A savoir que la tenue au feu de notre t.ble infanterie est au-dessus de tout éloge et que l'artillerie française s'est montrée ^ partout supérieure en efficacité à celle de ose l'ennemi, malgré la présence du côté allemand d'une artillerie lourde plus nom œ» breuse que la nôtre. Il m'est apparu, com me à beaucoup d'autres, que si nous avons fait au début quelques écoles, cela tient uniquement au fait que nous n'avons pas toujours su dans les premiers engage ments utiliser, comme il convenait, cette supériorité d'artillerie et que, par exemple, à Charleroi un ou deux régiments se sont lancés à l'assaut de positions solide-Q S ment fortifiées et défendues par les mi ■ brailleuscs allemandes, avant que nos pe ;fu_ bits 75 aient eu le temps de déblayer la position. Dans d'autres cas, au contraire xue la liaison des armes a fait merveille. Je in- me rappelle notamment le fait suivant ; 0U£ la ligne allemande ouvre tout à coup un '~ce feu nourri sur des régiments français mal abrités; elle est appuyée par plusieurs . j ^ batteries de mitrailleuses. La situation 'est est critique. A ce moment, un colonel jU€ d'artillerie, dont les pièces sont entièrement dissimulées derrière la crête la plus ats voisine, fait ouvrir le feu par dessus la rat ligne d'infanterie française. En deux ou faî- trois minutes tout au plus, le feu des mi-. trailleuses ennemies est entièrement «teint. Cette précision de tir est rassu ' ja rante. Déjà nos troupes ont su corriger, pour la plupart, le défaut de liaison dont ifisi je viens de parler et il n'est pas douteux eur qu'au bout de quelques semaines de cam rni- pagne, aucune d'entre elles n'aura plus à n,e redouter les effets des mêmes impruden-0es.'eo' La supériorité des Allemands en mi-yY^_ [railleuses ne compte pas devant celle de s£ê notre artillerie. J'en parle par expérience pp,r personnelle étant moi-même officier de iux mitrailleuse: devant Je feu de l'artillerie, des une mitrailleuse n'à qu'à se taire, le 'Une autre circonstance, bonne à mentionner, c'est l'ordre et le sang-froid avec se lesquels sont exécutés les mouvements de 3du reP^ devant une force armée supérieure je en nombre. On ne se doute guère des difficultés qu'offre un mouvement do ce genre ns. en présence d'un ennemi tenn ce ne ent sont pas seulement les troupe dt la ligne hep de feu qu'il 'agit de ramener uns heurt jusqu'à une nouvelle ligne de défense, sa Derrière la liçne de feu, il y a tout le service de convois qu'il faut également reporter en arrière au risque d'enchevêtrer les innombrables files des chariots et des caissons qui vont et viennent nuit et jour derrière l'armée. Or, j'ai pu constater personnellement que ces difficultés ont chaque fois été vaincues avec un remar quable sang-froid. Ayant été blessé moi même, j'ai traversé divers quartiers géné-nds raux en me rendant à la gare d'évaoua-►hœ tion. Je vois encore la nuit dans un petit village un pêle-mêle indescriptible pro-^n" duit un instant par la rencontre de deux ^ convois qui se croisaient. Un sergent de . a ville y eut perdu son latin. Il semblait rte. qu'on fût en présence d'un « embouteillas- lage » irrémédiable, mais en l'espace ■oH d'une demi-heure, grêee à l'intervention 3UC intelligente de deux officiers d'état-ma n** jor qui se consacraient à cette besogne avec une véritable abnégation, je vis l'en- combrement s'évanouir, les deux convois, on- ' ' nés ont chacun comprenait plusieurs centai« es do voitures, reprendre paisiblemen/l s>ur marche et je n'avais pas encore quit-i le village que le déblaiement des deux ou tes et du carrefour était déjà entière-îen-t achevé. C'est à cet ordre et à ce sang-froid que ous devons sans nul doute d'avoir pu ao-omplir un aussi vaste mouvement de re* •liement, non seulement sans perdre une pule unité, mais sans que le servioe de intendance et du ravitaillement n'ait eu en souffrir. Jusque sous la ligne de feu, 0 puis attester que nos hommes ont presse toujours reçu des vivres en excédent» 'ignore s'il est exact, comme on l'affir-ie, que du côté allemand le service de avitaillement fonctionne moins bien, lais ce qui m'apparaît avec évidence, est que la parfaite organisation mainte-ue de notre coté, multiplie les chances uo nous avons d'user l'adversaire sani eus user nous-mêmes. Je ne vous décrirai pas dans le menu les impressions de combat. J'avouerai ranchement qu'il est assez désagréable ['entendre siffler autour de soi les balles t les obus, mais j'ajouterai que je croyais e désagrément beaucoup plus difficile à upporter qu'il ne l'est on réalité On e»a st quitte, si l'on n'est pas touché, pour ne forte migraine due au vacarme in-raisemblable que fait le duel d'artillerie •ar-dessus nos têtes. Ce qui était beau-oup plus tragique que le combat lui-m&-10, c était la fuite des populations épou-antées devant l'envahisseur. Nos homme* ui, étant Français, ont plutôt trop de œur que pas assez, étaient beaucoup plus rappes par ce spectacle douloureux que •ar le danger qu'ils pouvaient courir eux-lêmes.A ^tout instant, nos lignes étaient tra-ersées par de malheureux paysans en lar-les, les uns sur de3 chariots, les autres à •ied, portant au bout d'un bâton toute eur^ fortune nouée dans un mouchoir. Ils .liaient plus souvent à l'aventure, ne sa-hant trop où ils pourraient trouver un efuge. J'en ai vu qui cheminaient au asard à travers champ dans la direction u Sud. Certains détails ne s'oublient pas. Com-1e le convoi des blessés que je ramenais à arrière s'était arrêté dans un village iéjà à demi abandonné, la voiture s'arrê-a devant la porte de la ferme où noua aisons la soupe. Il contenait une malheu-euse femme qui, pendant le trajet, ve-'ait d'accoucher sur la paille; mes hom-aea, pour la plupart, durent la tirer eux-tiêmes de la voiture pour l'étendre sur un aatelas à l'intérieur de la ferme. Comme pour souligner l'horreur de oet-e dévastation, nous voyions tous les soirs, tombée de la nuit, une ligne de bra-iers colossaux dessiner à l'horizon les po-itions de l'armée allemande. Le plus vo* umineux do ces brasiers n'était autre que Jharleroi en flammes. J'avais, à ce mo-lent-là l'impression de revivre les heures es plus tragiques de l'invasion des bar-ares. Quand bien même les malheureux taysans ou ceux de nos blessés qui avaient chappé au massacre ne nous eussent pas difiés sur les mœurs de l'ennemi, il eut uffi de regarder dans la nuit, le flam-oiement des collines, pour comprendre [ue ni les Vandales, ni les Huns n'eussent • iétiné avec une férocité plus imbécile un les pays les plus nobles, les plus civilisés, es plus raffinés de culture du monde en-ier. Cela, nous l'avons tous senti, depuis 3 plus humble troupier jusqu'au comman-lant en chef. La sainte colère qui est née le ce sentiment est une force que rien ne ►ourra briser. D'après oe que j'ai vu, j'ai moins de [oute que jamais sur l'issue finale de oe onflit entre la civilisation et la barbarie. *a seule crainte serait peut-être qu'au our où nous seront décidément les plus orts, nous autres les officiers, nous ayons >lus de peine à empêcher le petit troupi, . le France, exaspéré contre le droit des ens, d'exercer des représailles qui se-aient indignes de la cause que nous dé-endons. zm et Vieux Condié, qui ontt assez bien sou: fart; La fhontière française avait été dégarni de trourpes; à peine quelques « territoriaux m qui se retirèrent; les Allemands étaient entre en France par trois routes voisines, *et leur trois colonnes complètes se déroulaient intei minablemenit sur plus de 40 kilomètres; PénnweLz, ces personnes qui nous ont rense gné, abandonnèrent la route que les troupe allemandes suivaient; partout les soldats alk mands répondaient à leurs saluts, et di saier qu'ils seraient à Paris dans un jour ou deux Comme dans le Centre, le Borinaige et le pa-y de Charleroi, 'ills pillaient toutes les maison dont les locataires avaient fui.. Mercredi 2 septembre. — Renseignement «rétrospectifs» également_de sources sûre; souvent de personnes de® villages mêmes, qi ont «vu». Je pense que ces renseignement ont encore quelque intérêt malgré leur dat< parce qu'ils viennent de contrées dont beai coup n'ont plus reçu de nouvelles depuis trxy ou quatre semaines; surtoult pour les provir oiaux wallons réfugiés à Anvers ou au littona il n'en manque pas. Ou encore, pour ceux qi ont des parants, amis au intérêts par là. A Libramont : Vers les 1er et 3 août on y arrêté deux photographes espions, de_ la Loci ffi(t>é; un troisième, un Allemand déguisé, po teur de plans divers, de deux brownings cha gés, et d'un poignard, n été filé _ jusqu Vrlon où l'on l'a empoigné. Les habitants L/ïbramont ava.?ent été r-equis par le gén belge pour la destruction des lignes de rail ponts, etc. Vers le 18, les Allemands les 01 -equtls à leur tour, pour refaire oe qui a va Sté détruit; les ponts de Libramont, Bastogn-Miroir et Haversin avaient sauté. Le 10 août, iil y avait des Français à L Roche (Luxembourg) et St-Hubert, le 11, à Rochefont, escarmouches entrt| Français et Allemands. Dinant était occupé par les Français; ls 15, à six heures du matin, les Allemands 00m-. mencèrenit le bombardement et chassèrent I7nançais, qui étaient privés d'artillerie suffi* ante; à une heure et demie, ils entraient en ville et plantaient le drapeau allemand sur 'al citadelle. Vers quatre heures, les Français revinrent avec de l'artillerie, et les Allemands évacuèrent^ la villle à sept heures. Les 16 et 17,' los Français se retranchèrent sur la rive gauw che; les Allemands revinrent sur la rive droite^ !a rue St-Jacques y fut incendiée. Le 1er septembre ; il y a encore beaucoup d'Allemands dons les environs de Morus, et d^ !>mçhe; le canon a tonne 9ans discontinuer, les sanv-dii 2q, dimanche ^o et lundi 31 août, du côté de Menbcs Ste-Marie et Gi\nry. noud a:s<ure-?-on. A Charleroi, Cliâtelineau, Gozée, Philippe ' ville, iil en passe encore; une vingtaine di crains allemands vont jounnellement de BnuJ 1 velles à Mons: les trains circulent aussi d^ 1 x>uvain à Lodelinsart Oigne dite du « Grand central») et on rétablit la voie i usqu'à Givet, Un peu partout, dans le Borinage, pays de Charleroi et dans le Centre, le beurre comj mence à manquer; les Allemands ont emporté . tout le chocolat, toute l'essence pour au^o, . qu 'ils ont trouvés là où ils ont passé. Ill . obligent les grandes coopératives du <c Boc| 1 Grain» à Mariemont et du «Progrès» à Jol^ . mont ( Haine-St-Pitme) à leur fournir dei ■ millliers de paiins quotidiennement ; le fromen^ , et l'avoine étant réquisitionnés partout, (4 -ûtuation peut deven.ir tendue si_ aucun chan* : ^emu'int ne survient d'ici quinze iouis; il n'v t • lus de farine chez 1rs détaillants et les meu mters réclament du froment; la levure m art i nuant, on fait du -pain sans levure, ou ave< dte. la bLène, Voblscum.

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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