La Métropole

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s.n. 1914, 08 Septembre. La Métropole. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cr5n873w3p/
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LA METROPOLE 21e Année No 227 rT/^î i t i r XX 13 r IBITIOM 1111 MATIN LUI | iiiii yy mu § m ICËB ls in Mardi 8 septembre 1914 LA GUERRE Les Allemands à Teroionde La route de Cracovie ouwert© aux Musses VICTOIRE HI0HÏËBËGR1HE Lâ SÏÏMTHS1Ï Ils retournent.- Après la Landsturm, les marins. - Aux environs de Gand. - Les pertes allemandes à Cappelle-au-Bois. Anvers, 7 septembre, 10 1/2 heures du soir. ((Officiel). Il est confirmé qu'à Liège, l'autorité mi-litairo allemande a défendu formellement aux habitante d« sortir de leurs maisons pendant 3 jours. bette mesure s'explique par le désir de cacher an publie le passage des troupes nom breuses qui partent pour l'Allemagne. On a d'ailleurs constaté que le pont d* Lixhe qui a servi il j a un mois à laisser pénétrer par la prorince de Liège les troupes tenant de l'Allemagne a été utilisé pendani toute la nuit dernière au passage de troupes /entrant dans ce pays. Depuis quelques jours la garde des communications par chemin de fer des Allemand.' dans notre pays est assurée sur certaines li fnes par des détachement#; de marins. Ceux ci sont arrivés sans armes et ils auront ét/ équipés vraisemblablement à l'aide des fu«il< recueillis ur le champ de bataille do Haelen Cela pa->*aît indiquer que les réserves aile mande commencent à s'épuiser # puisque le# ennemis font déjà appel à certaine élément' de leur flotte. Les troupes allemandes qui ont station.n< hier dans les environs de Termonde et d'A lost s» sont partes aujourd'hui dans la di roct ion de Gand. Biles ont rencontré sur leu chemin les avant-postes des bricrades de vo ïontaires qui se trouvaient devant la vilje I/cs volontaires qui n'ont qu'un mois d'in struction ne pouvaient évidemment songea* ; s'opposer victorieusement à la marche er avnnt des troupe3 allemandes accompagnée: d'nrtilVrie ^t de nv'trailleusfes. L'obi'cation d'éviter à la ville de Gare d'être en butte aux violences des envahisseurs q décidé nos jeunes troupes à se retirer. Le? Allemands cantonnent à Melle et à W.etteren Lo bourgmestre de Gand a envoyé un délé-gtié auprès de l'off:eier général commandani dans le but d'établir l'accord nécessaire. A l'hôpital de Londerzeel on s trouvé un< liste de 200 blessés allemands. Des médecin? jnilitair'-s allemands ont déclaré au personne <le l'établissement que les pertes subies pai leurs troupes à Oappel§^-au-Bms auraient ét< très considérables et pouvaient se chiffrer pai plus Je 2000 hommes. L'évacuation de ses victimes a occupé l'adversaire pendant deux nuits consécutives. Przeijsl entouré 'par les lusses Rome, 7 septembre. — Le correspondan de Router télégraphie: Un rapport offic;e! dit quo les troupes tus bps entourent graduellement Przmvsl qui se ra obig® de capituler ou pris d'assaut. ( Reuter's Telegram Cy) Note. — Przemysl ou Premvsl, ville ot pla ce forte d'Austro-Hongrie (Galicie), chef lieu de cercle, sur le San, affuent de la Vis tul<s ; 46,300 habitants siège de deux évêché {latin et grec) ; belles églises. Raines d'uj ohôteau do Oasimir-le-Grand. Eiftrepôt pou la région des mines de pétrole. DESORMAIS LA ROUTE DE CRAOOVIf ET DE L'ALLEMAGNE PAR LA POLO GNE EST OUVERTE AUX RUSSES. Les ûGiKinlpés Qificie s russe; L'offensive russe est reprise ei Prusse orien'ale Anvers, 7 septembre. 10 heures du soir. -La légation de Russie nous eavoie le commu nique officiel suivant- Dans la Prusse orientale, de petits corr bats d'avant-garde ont eu lieu. Dans cett région nous sommes maîtres de la partie Es depuis Tilsit. le long de la rivièreAlle et l'Ouest do Rosttelburg à Kerschel. Nous avar çons vers Koenigsberg. A l'Ouest de l'Ail nous avons repris l'offensive sur tout le froul En Galicie, après avoir e^cnpé Lemberg e Halicz l'armée de Podolie a continué l'offer sive et a occupé la ville dô Strij, importai] point de communication. Notro cavalerie a occupé dans la Galici orientale toutes le6 places et tous les cols de Carpathes. L armée de Pologne s'avance vers le Su sur la ligne Lub'in-Kholn et à l'Ouest, Kraî nostov. Le 45e régiment autrichien s'est rendu ave le colonel efc 44 officiers» Le retour de la Reine Anvers, 7 septembre. —La Reine retour d'Angleterre, où eile a conduit ses entants chez Lord Ourzon de Kedloston, à Hack-wood, Basingstoke, est rentrée aujourd'hui à Anvers. Le Roi, aooompagné de M. de BroqueviHe, chef do oabinet, est allé à sa rencontre. TERMONDE-LOKEnEH —JO(— Une minute d'émotion. - Les ponts sautés. - Un parlementaire allemand à Lo-keren. - Les réfugias allemands à Bruxelles. (De notre envoyé spécial) Lokeren, 7 septembre. — 5 heures du soir. Dès mon amvee ici hier matin, j'apprentis que le tram qui rient de m amener u<v poar-„uit pas sa route jusqu'à Gand. Entre cetta ville ot Termonde les Allemands ont tait sauter le ponts de Schoonaorde, Uy tbergen oi vVetteaen. Lo pont de Meiie a été incendié. Entre Lokeion et Termonde, le pont d« Grimb rrgen est détruit. Je cherche malgré tout à gagner Termonde pédestrement. Les autorités me préviennent que la chos* présente quelque danger. C'est précisément ce qui me tente et je me mets en route, seul, après avoir laissé mes papiers en lieu sûr. Do Lokeren à Zelo, la distance est de 6 kilomètres. La route est belle, quoique pou-; dreuse- et jo marche allègrement, l'oeil ou-eort, ne croisant que de rares campagnard; qui me disent bonjour tout en me regardant un peu de travers. Vous pensez bien que je suis le seul être humain qui va d'où ils viennent et cela explique leur étonnement. D est 5 heures du soir quand j'approche do Zele. Je m'arrête dans un fossé, en me dissimulant le plus possible, et j'inspecte les environs. A deux cents mètres de moi, ver* le village, la route fait un coude assez prononcé et cola ne me dit rien qui vaille. Il y avait peut-être un quart d'heure que j'inspectais ce côté, espérant voir un habitant se diriger vers moi. quand trois ulhans débouchèrent au pas de leurs chevaux, longeant à la file le côté opposé de la route où je me fis aussi petit que possible. Us passèrent, n'allèrent pas bien loin, revinrent sur leurs pas et disparurent au tournant du fameux coude derrière lequel _ je n'allais pas voir ce qui se passait, comme bien ; vous pensez. J'attendis que le soleil fut complètement couché pour regagner Lokeren, en lonerean* toujours le fameux fossé et en m'arrêtant au moindre bruit suspect pour écouter et me rendre compte do ce qui se passait. A 9 heures, j'étais au gîte. Jo dois des remercîments à M. l'abbé D Corte, le doyen de Lokeren, qui m'a ^ fort aimablement reçu et m'a donné des détail-terrifiants sur l'affaire de Termonde, incendié, en grande partie par une soldatesque ivre qui poursuivait les femmes et les enfant' leur arrachant leurs bijoux, les dévalissnn* ' 'ittéralement les forçant à leur donner, sous la menace de les fusiller, tout l'argent qu'ils avaient sur eux ! Quand ces malheureux avaient obtempéré ' ils les faisaient défiler dans la rue les uns der ' rière les autres et les soldats allemands tiraient sur eux, abattant _ avec une cruauté inouïe femmes, enfants, vieillards. II faut sans doute attribuer la raco des Hordes teutonnes au nombre important de morts qu'ils ont eu devant Termonde. Nos mitrailleuses fauchaient des^ rangs ent--d'ennemis aussitôt remplacés et aussftô' xbattus, tandis que nos quatre cents soldats du génie n'oirt eu que huit blessés, dont ur seul asez gravement. : Les horreurs de Aerschot se sont reprodui tes à Termonde avec la môme sauvagerie. Il n'est pas possible, nous dit le véréra.b?( doyen, que Dieu ne punisse pas bientôt de< actes pareils! Ce matin, Lokeren est mort. Les deux tien des habitants se sont enfuis, épouvantés do récits qu'ils ont entendu raconter par le: çens de Termonde. MM. Raemdonck, bourgmestre de la vrN< H Persoons, député, ont reçu hier dans l'a ( orès-midi, un officier allemand qui s'est oré . -nté à la maison communale. Il a demand* a'ils pourrîy'ent lui affirmer qu'il n'y avai oas de troupes dans la ville. » Ces messieurs lui en ont donné l'assurance 'ui affirmant que pas un habitant n'était flr ;né. L'officier allemand s'est alors fait recor luire jusqu'à Zele par le bourgmestre et L ''épute qui sont rentrés dans la soirée l Lokeren. > Tl semble que Tes Allemands craignent nn< sortie des troupes de la garnison d'Anvers. En regagnant Anvers, un Bruxellois ve 0 nant d'O^te^de monte dans mon comparti ; ment à St-Nicolas. 11 Nous parlons de la cru erre, naturellement Mon compagnon me dit qu'il a quitta p ?<elles depuis quatre jours, et que l'effectf • des treupes allemandes est maintenant in« ^ Tïiifiant. Les offic'ers ont perdu de leur bell. • assurancé et semblent même fort déprimée ^ I/es riches Allemands de Berlin commen eent à affluer à Bruxelles où ils viennent s e réfugier, ce qui est un comble! Us fuient 1; K faimino qui commence à se faire déjà fort sé rieusemeint sentir dans toute l'AP^magno o '■ les Russes qui s'avancent vers Berlin. Et nous pensons que c'est là un fecteur im partant pour les troupes alliées et qui mettri c sans doute fia à la guerre dans un délai aese; rapproché. La révolte fe ToMps Deux régiments se mutinent à Vienne ! Londres, 5 septembre. — Le « Daily Tele-^raph > apprend de source bien informée que deux régiments tchèques qui avaient été mobilisés ; se sont récemment mutinés à Vienne. ils fuirent chassés sur lo Prater et un grand nombro do soldats furent abattus. Des uou-(••tles similaires do la défection des Tchèques sont arrivé à Loadres par de nombreuses sources depuis le début de la guerre. ■ .... » la bataille t'e £o janitze Les Autrichiens battus par les Monténégrins Londi'es, 6 septembre. — On mande de Cottigné, le 5, au « Messagero » : Les troupes monténégrines sous le commandement de M. Voukotich, ministre de la guerre battireot les Autrichiens à Boljanitza dan# l'Herzégovine capturant toutes les munitions, vivres et le matériel de guerre. (Reuter's Telegram Cv). Rome, 6 septembre. — On mande de Get-tigné au « Messagero » : A Boljanltza, les Autrichiens laissèrent de nombreux morts et ble=»sé9. Le général Yçukotûb repoussa aussi^ le? Vu tri chien s vers Cïnmtifla où il entra victo-*-ieuf»omont, trmivant la ville partiellemont rncendiéo et irlllée. Tjes coimbate continuent. De grandes forces autrichiennes, supérieures à ce!!™; des Mot bénégrius s'efforcent d'occuper Grnh'vvo. (Havas) Le Kaiser quitte la France!! Pans, 7 septembre. — De Baie à l'a Ex-r>elsior » : Le Kaiser et le grand état-major seraient installés à Metz- Note. — On se rappelle qu'Attila TI avait -•oneh4 dans la semaine à Bruxelles et à Reims. Le "Pathfinder,, coulé Londres, 7 septembre. — Lo o Pressbu-• eau s annonce que le croiseur léger « Path-Finder » a touché une mine sur a côte est do l'Angleterre et coula très rapidement. La porte de vies serait importante. (Reuter's Telegram Cy) 50 à 80 hommes sauvés Londres, 7 septembro. — Un bateau de sauvetage et plusieurs autres bateaux aHè-•-ent en toute hâte sur la scène du désastre du « Pathfinder ». On apprend de source digne de foi, que lo capitaine et 50 à 60 hommes de l'équipage ont été sauvés. Avis aux réfugiés dans l'enceinte d'Anvers Les réfugiés beiges se trouvant dans l'en--ïeinte d'Anvers sont obliçés de la quitter im-•nédisitîmont. D ns le désiî* d'adoucir le sort ie ceux qui se trouvent dans une situation oeu aisée, et de leu? procurer un séjour convenable, un bureau a été formé, où des permis ~sront délivrés, oormettant aux réfugiés de -e rendre gratuitement en Angleterre, où l'hosoitalltô généreuse leur assurera la sub-. distance. Les réfugiés désireux do bénéficier de cette faveur doivent se présenter \ l'hôtel de ville (entrée principale, Grand'Place) munis de nièces établissant leur identité ou accompagnés de personnes pouvant l'attester. Le bu--eau, composé do délépués du ministre de . l'intériour et du bourgmestre d'Anvers, siégera mercredi et jeudi, entre 2 et 6 heures. 5Œ1TIMES le numéro de - pages j Pensées de l'heure Il faut tenir, nous tiendrons. Il faut , durer, neus jurerons tout le temps qu'il : ftundra. KITCHENER. Une proclamation du Sultan du Maroi Paris, 7 septembre. — Du « Matin • : Dan une proclamation adressée par lo Sultan d: Maroo aux troupes chérifienne3 envoyées su iîos frontières, Moulay Youssef constate qu la Franc® intervint au Maroc dans lo but d prêter son bieoveil'ajit Concours.à l'améLie ration de la situation du pays. Les exoeillents procédés employés par le autorités françaises font un devoir au Maro d'être reconnaissant envers la France. E: terminant le Sultan fait remarquer que l'en voi de troupes marocaines en France fut rno tivé par le fait que cette nation qui possèd' dos liens indissolubles avue le Maroc se trou ve dans l'obligation de défendre son honneu national. >-®Go~< la Chine ne marshera pa: Insuccès diplomatique allemam Paris, 7 septembre. — De Pékin au a Ht raid » : Lo ministre d'Allemagne a protest auprès de la Chine contre l'extension de 1 zone de guerre par le Japon au voisinage d Ting Tao. La Chine : répondit en appelan l'attention de l'Allemagne sur le fait quo c fut elle qui la première viola la neutralit de la Chine en fortifiant Tain g Tao et on me naçant d'entreprendre des • opérations mili taires si la Chine s'opjKJsait à telles mesures En terminant la Chine fait remarquer qu Tsing Tao n'avait nullement été cédé à l'A] 'emagne mais simplement donné à bail. La Turquie et les Etats-Uni^ Un incident Washington, 6 septembre. — La Turqui a refusé au croiseur « North-Carolina » d passer les Dardanelles pour débarquer de l'o iestiné aux Américains résidant à Constau tinople en raison des mines posées. La Porte proposa aux Etats-Unis d'on voyer le vaisseau « Scorpion » au devant di « North-Oarolina ». Bien quo les Etats-Unis n'aient jamais re coanu à la Turquie le droit de boucher le Dardanelles, les autorités américaines déci dèrent de ne pas insister à cause de la ter sion gréco-turque. Les expulsés en Russie et en Allemagne Paris, 6 septembre. — Une dépêche d Pétrograde dit que les gouvernements russ et allemand ont conclu un accord autorisan leurs sujet respectifs de quitter les pays on -verni excepté les officiers Retifs ou retraitée les i>ersonnes âgées de 17 à 45 ans et lef< Mîd: vidus suspects. (Havas SN~EGYPTS Les représentants ennemis ai Caire expulsés Paria. 7 septembre. — De l'a Echo do Pa ris » : Le commandant militaire anglais a Caire a sommé les représentants diploma tiques de l'Allemagne et de l'Autriche ai près du Khédive d'avoir à quitter l'Eg.vpt clans les 24 heures. (Havas Les Maronites et la France Paris, 7 septembre. — De Port-Saïd a c New-York Herald » : Mgr Hoysk pa triai che maronite déclara à l'agence française d Beyrouth que 6,000 maronites attendent 1 premier appel pour venir servir dans le rangs français. Un appel de Sienkiewicz Paris, 7 septembre. — De Pétrograde a « Matin » : M. Sienkiewicz l'auteur de « Qu Va dis » a lancé un appel invitant les Polc nais d'Autriche à combattre dans les rang russes. Cologne n'est pas tranpilli Paris, 6 septembre. — On sait- que le gou vernemeut militaire de Paris a ordonné, dan un délai de quatre jours, la démolition de immeubles situés dans la zone des forts. Un mesure ident'que a été ordonnée par le gou vernement allemand en ce qui concerne 1 ville de Cologne. ïïn brillant fait d'arme: La Légion d'honneur pour un régiment frangai Bordeaux, 7 septembre. — Dans les n cents combats deux militaires du 137me r; giment de l'infanterie enlevèrent le drapea du 28me régiment d'infanterie allemand dont lo colonel fut fait prisonnier. Une récompense a été accordée pour 1 brillant fait d'armes au 137me régiment. L croix de la légion d'honneur lui a été déoei née. (Havas et Reuter's télégram C-y' Les communications avec le Littora A la suite du fait que plusieurs ponts or sauté sur la ligne de Gand, les trains poi Gand et au do!à emprunteront au jour d'h i la voie Saint-Nicolas-Eecloo. Il y aura quatre départs à 6 h. 46, 9 h. ' 14 h. 6 et 17 h. 8. Au retour le6 départs auront lieu cornu suit : De Gand-Sud : 6 h. 1, 10 h. 20. 12 h. 1 17 h. 47. De Lolceren : 7 h. 16, 11 h. 13, 13 h. ! et 18 h. 42. De St-Nicolas : 7 h. 45, 11 h. 43, 13 h. [ ot 19 h. 11. De B^veren : 8 h. 5, 12 h. 3. 14 h. 0 < 19 h. 40. Les communications télégraphiques nv< les Flandres, le littoral, la Hollande, et Loi dres a'oat pas changé» Hécatombe k 11 Taule" —>0(— Un pilote allemand tué dans les airs Londres, 5 septembre. — Un des blessés a! . glais, appartenant au corps des Royal Eng noers, a raconté hier, en présence de la Hem 3 au Londoo Hospital. la chîssp émouvante qu . les aviateurs britanniques firent à un «Taubt j allemand, c.ans le Nord de la France. Le régiment auquel appartenait ce soldi . so trouvait au repos quand l'a'éro allemand , survola. On sigroaia sa position au camp o . posé. Uue minute plus tard, deux aéros, l'u français, l'autre anglais, prenaient leur v pour attaquer lo aTaube», non sans avo essuyé, par orreur, la fusillade des Anglai Les a-oros des alliés essayèrent d'abord c * couper la retraite au «Taubenj mais n'y réu sissant pas, ils prirent do l'altitude. L'A11< , mand en fit autant, mais «on aopareil étar l moins vite, il fut bientôt survolé pnr l'aéi anglais. On entendit a'ors faiblement le bru 7 d'un coup Je feu, et l'on vit le aTaube» de - ?ehclro lentement en lin superbe vol plan' 1 Les soldats anglais so précipitèrent, croya.i ^ trouver l'officier allemand blessé._ A lei grande surprise il virent qu'il était mor : -iyint la tête traversée au premier coup p£ la balle anglaise. En mourant, l'AUeman avait mis son appareil en descente et s* " mains crispées tenaient encore dans ce sens ; commande du stabilisateur. : Le cTaube» est intact et a été déjà en ptové i>ar les aviateurs anglais. Les Allemands ne survolent p .s Paris t Londres, 7 septembre. — La «Petite G 5 ronde» de Bordeaux, raconte le drame qui : oass=a.cet après-midi dans les environs de Vi] cennes, dent un aTaube» s'était approché poi survoler Paris. Deux aéroplanes français donnèrent imm - liât ornent la chaise à l'allemand et il s'e 3 suivit un drtme bref et poignant. 1 Les Français gagnèrent immédiatement < " la hauteur, le aTaube». protégé, étant in vu nérable du dessous, et mitraillèrent une d> iiles du oTaube», qui descendit immédiat 1 ment et alla s'écraser sur le sol. On croit r^ue, dorénavant, les Parisiens a " tondront vainement leur bombe quotidien! 3 de cinq heuresl — (Exehange Telegraph Cy Londres est bien détendu ! Londres, 5 septe-mbre. — Le aDaily Mai se dit offioiellement informé que la défenj aérienne de l'Angleterre et de Londres « particulier, a été confiée à !a marine. Des hydropKnes surveillent continuell ment la 'cote orientale pour surprendre < 2 engins aériens ennemis. Des projecteu's soi l employés. £ Des oanons spéciaux <-ontre ies engins a . riens ont été placés depuis quel j» -?s jours si les toits des bâtiments de l'Etat et autr I ondroits qui j>ourraienb etre 1^ but d'ur ) attaque et une réserve d'aéroplanes • ?t £>rê' pour attaquer immédiatement tout eng: ~ hostile. Un héros de l'air Londres, 5 septembre. — Un mécanicie » du Royal Flying Corps nommé John Balte ^ se trouve en ce moment à l'hôpital do Nelh ravon. Il raconte que, se trouvant au-dessus < Boulogne, avec un officier, à une altitude c , 1000 mètres, le moteur de sen appareil s'a rêta tout à coup. L'officier, ne perdant pas son sar.g-froii 3 dit simplement: «Baker, notre heure est v j nue» Sois bravo et meurs comme un ho mm idieul» Baker no se rappelle plus de rien, sine qu'il s'est réveillé dans une ambulance, "gnore ce que son officier est devenu. . î _ > 090 < 5 L'anxiété règne à Dantzi^ j Pétrograde. 2 septembre. — Un Russe q 3 a quitté Dant-zig le 28 août, dit que l'entho sîa.-mo qui régnait <bns cette ville et dans 1 ~ cités voisines au début de In guerre, a fa place à un sentiment do dépression et d'à; xiétô aigus. Cette dépression est lo résultat des réci rapportés par des réfugiés de villes de Prusse orientale qui ont été occupées pnr 1-Russes. Ces récite sont beaucoup plus écouta quo eer^ des victoires a'iemandes aofficie . 'es» dont la presse si» fait l'écho. Les ph S ïraves inconvénients résultent en outre de ? usuonsion complète de la vie économique Louto l'industrie et tout le commerce • - Dante:«r et du district voisin étant compl< s tement arrêtés. 5 Lo nombre des sans-travail est un probl - me sérieux et comme toutes les importatioi - sont arrêtées, le prix des vivres augmen i de ioiur en jour. Aucun mode de locomotic n'c-sit plus obten:yble. tous les autos, voiture charrettes, et chevaux ayant été saisis par L autorites militaires. Txi population de Dan ?rl(T s'pst augmentée do 50 % par l'afflux d réfugié'. Les mesures défensives en rue d'un inve ^ tissement r>ar l'armée russe, sont poussée i3 avec ur>e hato fébrile. La plupart des sm'ets russes de Dantzi Stolberrr et autres vil'es de la rôto de la Ra t:que ont été transférés à Rii«xen au cou ^ le .a première guinzaine d'août. D'ordre d D autorités militaires, ils ont été convoyés daj les wagons fermée, contenant chacun eei oersonnes. Tls ont été entassés les uns sur 1 !~ TUitres pondant ving^-quatre heures dans II olu^s profonde obscurité. 11 y a actuellement à Riigen quelque 80î R.usses dont la majorité sont sans moyen e ^haque jour, ils envoient des pétitions poi a oouvoir retourner chez eux, mais on leur r nond qu'aucun ordre à leur sui^t n'a été re< • ^o Berlin. — (aDaily Telegraph»). > < o c —- Les sympathies grecque 1 Un do nos abonnés do Gand, la firme W ii lerns et Draguet, nous fait part de nombro ses lettres de sympathies et d'enoouragome >, reçues de plusieurs do leurs correspoiidaji d'Espagne, de (rrtKo et d'autres pa;7». e En voici une datée du Pirée, 9 août: Messieurs, l, L'intrépide ville de Liégo fait aujourd'h un suprême effort. Que Dieu bénisse les t. h mes belges et français®» et sauve la cause . l'humanité. Tous les cœur3 sont aveo vous 2 font les vœux les plus sincères pour u; paix prochaine et durable. J'espère que vo >t mêmes et vos famille* ne souffrirez pas c reoteme^t fie ce terrible bouleversement < ■c toute l'Europe. i Votre dévoué: 4- B. MITARAHHX. Tous au travail ! e * Avis anx Anversois e La liste des souscripteurs pour l'école aile > mande parue dan» l'Av ant-Guerre d'hier d<w ortie étiuiiee avec le plus grand soin par le n, Vnversois «>n quête d'affaires nouvelle»» tt qui yi une foiâ les Allemand» vomis par Anvers de ! viendront disponibles. 'e II convient donc do rechercher, dès à pré sent, de quoi s'occupaient ici ces Allemands ] Touj* ne repréwntaient r>as néees*. .iremen j les affaires allemandes. Il y a des Allemand: 0 qui représentaient des firmes anglaises pa exemple. fl faut immédiatement solliciter ces repré tentations. Il fuit reci-éer les agencées d'eK }>édition. de dispneheurs, de commission créées ici par des Allemands. Les employé '' Selges de ces maisons pourront peut-être aide. r' beaucoup les eens d'initiative. fl On demande des rotins a Une maison espagnole demande de** adres iies de maisons ae notre place vendant de i- rotins. Répondre à la Société anonyme inter nationale de Transports Crondrand Frères. Avis aux tisserands Les gants en filosells On noits écrit : . Conoemaiot l'article « ganterie » ie tien à vous si^nak-r ëgiakffnenjt q-ue ious les gant* ■m tissus de coton se voiwlarw en Belgique sont de provenance exclxtsi vemenit allema-nide. L ne s-.'ule maison, la firme HanNseniS-Har>, ■ de Viilvorde. s'est lancée il v a Quelque rem rte ■ ians la fabrication de cet article. Ceme branche laisse des bénéfices oonsid' ables. Un mécanicien demande du trava:> M. A. Clarys-Baes, à Furnt-s, demanda :pi'on veuille bien lun indiquer la manière fabriquer quelques petits articles fabriau»^! tôt les Allemands. Q* mécarwcien a beaucoup de monde qu'il pourrait emplover. Les jouets en régie ? Un abonné nous fasit rema-rquer crue i« iouet étamt grevé à l'exportation., o<ie fabri-ation n 'aurais que la Belgique comme débouché. Pour avoir donc 'e jou-K à bon hé on pourrait avec le consentement de l'E .*rf e faire fabriquer danis les colonies péruret»-iaàres.Les aiguilles à tricoter* M. E. Dupont, 24, rue Jordaens, à Anvers, $ possède des aiguilles à tricoter. i* smbcu ——— : Uns interview du t cardinal Mercier ^ Un journal français publie l'émouvante n-cerview qu'on va lire du cardinal ilercier, pendant son séjour à Rome, à l'occasion ou y"' Oenciave : ,e . Je ne sais pas. Je no sais pas pourquoi ^ Dieu m'impose d'exister encore. Je ne peux pas fermer les yeux sans voir des cadavre*», des ruines et du sang partout. Je voulais rea-i ter parmi mes prêtres, au milieu du cimetière ;e d'innocents qu'ont fait les sauvages. J'ai ,n réu. mon chapitre. On m'a prouvé que mon devoir était à Rome. Mon corps y est, mais mon âme est avec le1» âmes des morts, du mil-^ lion de morts que je pleure. it « Tandis que je traversais mon pays, il me semblait que la force de la douleur m'arra ?- rhait aux coussins et m» portait en arrière, ir au pied de mon utel ruine, près de mon roi, -c pré" de mon suffragant de Liège, otage au-e jourd'hui, martyr demain 1 .< i L* long des routes, les cadavres non eu-n sevelis des chrétiens sont mêlés h ceux des chevaux. J'ai reconnu des visages; celui-e avait, été mon camarade d'études ; j'avais confirme ce grand garçon dont le corps barra:t la route. Oe qu'ils font en Belgique, ce n'est fl pas la guerre, c'est l'exercice de la haine. Oe». r> hommes se vengent d'avoir été placés au rang N des anciens barbares par leur invasion dans un pays neutre. Ils croient que l'Histoire, te' [e rifiée p«r leur orgie de sang, oubliera de cite; " leui mépris des traités. r* <« Ces brutes, qui osent invoquer à tout coup le nom de Dieu, n'en veulent pas seule-* ment aux créatures inoffensives de ce Dieu, ils s'attaquent à la divinité même. Dans des bourgs sans défense, après avoir bombardé les maisons, ils ont incendié les église» vides. ^ Croient-ils échapper au regird éternel de ce-^ lui qu: est au fond du tabernacle? Us s'achai neno contre les vieilles statues en bois des autels et s'en servent comme de torches pour éclairer leurs crimes. A Mali nés, ville endormie, sans défense, paisible archevêché, parmi une population de petits bourgeois, ils ont fait leur cible de la collégiale Saint-Rombaut. Satisfaits, ils sont y partis sans entrer. J'avais dit au revoir à m 3 rhère et calme ville. H fallait lui dire adieu ! Non. pas adieu, car je veux aller m'offrir à îi leur rage sur les débris de ce qui fut beau, i- t Et Louvain, orgueil universitaire de no 5s tro pays, Louvain, où j'ai connu comme était diant, puis comme professeur, tant de jeunes i- Italiens choisis parmi l'élite, Louvain & été incendiée, sous prétexte que les habitants paisibles avaient attaqué l'armée. Mais en la cotte saison, quand les vacances ont vidé \s l'université il n'y a pas dix fusils dans la ville, habitée par de vieux ménages, par des 1- prêtres et des femmes veuves. Ces porteurs is £>» bombes ont voulu frapper la tête de la a Belgique. Ils ont voulu effacer du sol la mé-?, tropople intellectuelle puisqu'ils ont^ h la !e mode barb ire .brisé et jeté dans le brasier les i- instruments des laboratoiixMî et les livres d'i droit. Oh! que ce mot de droit, flambant en >- lettres d'or au dos des vieilles reliures, a dû is leur faire horreur. :e « Ce qu'ils font à la Belgique n'a rien de n commun avec la guerre, ni avec la guerre s, féodale qui était chevaleresque, ni avec la »s guerre moderne qui est scientifique. C'est t- l'invasion des barbares dans un pays qui fut ?s laborieux, honnête et riche. C'est la dévastation avec la rage contre Dieu, dans ses tem-*- pies, dans son art sacré ou profane, contre >.s Dieu encore dans l'existence sacrée des fem mer, et des enfants. Quand le lac de sang sera z, séché, il faudra trouver une jverre assez la'rgf 1- nour y graver l'histoire de t^ls crimes contre rs le droit du ciel et de l'humanité ». *s Le vieillard s'arrête, essuie ses yeux aux is paupières plus rouges que les ourlets pour-ît pr -s de sa robe et termine : »s - - Mais je veux espérer. La Belgique est la courageuse, elle se lèvera sur son lit de cendres. Je verrai cette heure de résurrection de W fond de la tombe oh je serai bientôt, couché s. près de mes contemporains, près des enfants îr q 'a i'ai bénis de met; mains. Après la iv: '-•ri 6- du Conclave accomplie, je reviendrai à Ma!'-!U nés, j'entrerai dans Anvers, devrais-je traverser les flammes pour mourir utilement » La situation b» Beiglqu g Pourquoi les Allemands . oesupent Bruxelles u- On s'est demandé longtemps quel intérêt it stratégique ou politique les Allemands pou te vaient avoir h occuper Bruxelles et h s'y maintenir, alors que leur route directe ver la frontière nord de la France passe au si: de la capitale. Le major Mrvraht s'explique s ui ce sujet dans le c Berliner Tageblatt » : «Bru r- xelles possédait des provisions considérables ie °ile est le centre intellectnel et politique dv et pivs, le point de croisement des principale ie vois de communication. Par là, le fait ae 1? ra nossession de Bruxelles avait In significatior li- d'un Rffaiblissement do la résistance belg' le *'gnificatjon capable d'influencer tout le piy- | Fin ce qui conoem* les opérations militaire» r^nir, u «»o pont que l'occupation de Bruxelles a'Att au'un^ valeur «tnvtégique relativ», mais elle constitue un facteur moral appreciab.e ». Le major Moraht Re jxjse la question «Qn Perrops-noue à Bruxelles?» La ville ne ra'en-ûra pas la marche des troupes allemandes, qui se poursuivra conformément «u plan arré-té, mais quand l'Allemagne occupe un po'nt lu territoire de l'ennemi, elle n'est ^>as Habituée à l'abandonner et elle entend s en assurer la possession pour l'utiliser au mieux d^s opérations générales. Te major Moraht conclut qu'en somme, l'Allenr-gne tient ^n Bru-vclles la source principale des moyens de l'Etat ennemi, qu'elle est en mesure par li de réprimer l'apparition éventuelle de franc*-tireurs. Enfin les Allemands estiment que possession de Bruxelles, «'ils en font an point d'appui pour l'armée en campagne, leur per» mettra de mieux surveiller Anvers. Un arrêt brusque Londres, o septembre. — M. E. Aslunead-Bartlett écit dans le «Daily Telegraph» Il n'; a nbsolu i ni aucune n .uveilîe fraîche de l'aile ganehe des nlliés, if v,u« l'avance allemande s^.ir Paris semble s'Atre 'wusquement R^rêftée. Le progrès des troupes allemandes sur r'a-'•is a été sans aucun doute retenu jusqu'à o« qu'un succès décisif ait été obtenu sur lesd^nx >?mées françaises, dont l'une se trouve un Sud-Ouest de Mézières, sur la ligne Réthel-Reims, et l'autre plus à l'Est, h Sprncourfc <^t Longuyon, et qui est celle qui a été pnga--ïée récemment avec l'armée du kronprina. Il y a un avis de Berlin d'après lequel la plus grande bataille de l'histoire a eu li«a mtre Mézières et Verdun mercredi dernier. Vous ne savons ^as si ces armées se battrai ^>uiours, ni quel est le résultat de cette action'' est l'opération la plus importante de la guerre jusqu'à présent. Tout ce que nous mouvons faire, c est d'espérer que, même si 'es Français se retirent de la ligne Réthel-Reims, ils se porteront en bon ordre sur Châ-'ons-sur-Marne et donneront la main év#»n-i tnellement aux troupes anglaises et française# -.•ur ou au Sud de Paris. Toute avance nouvelle des Allemands sur Paris dépend du résultat des opérations qui ont lieu au Sud des Ardennes. Une victoire française décisive obligerait presqu'à coup *ûr l'aile droite allemande à se retirer sur la Belgique. Pour on drapeau allemand Pour avoir des imitateurs: Report Fr. 100.— Anonyme fr. 10.— -0-J»SSC-<XBu«-4»»i m Comnienî les Allemands sont reiisgigirês Les déclarations a'un officier espagaci retour do Berlin Le c Gaulois » du 1er septembre : Le « Horaido », do Aladml, pubiie l'intee view suivante d'un officier de l'armée espagnole qui a qu'tté, le 20 août, Berlin, où ii e-tait allé diercher son fils en excursion de vacances. Cette interview montre de quelle taçon les Allemands sont renseignés sur lea diverses phases de la guerre actuelle : « La presse berlinoise, dit-il, est uniquement redigee dans les bureaux de l'état-major allemand. On n'a pas encore convuuni-'îné aux journaux la nouvelle d'un s<*uJ combat défavorable aux troupes a-IJerfurades. L'étouffement est tel que des personnes bi-m placées pour connaître la vérité m'ont affirmé que l'Impératrice elle-même ignore où se trouvent l'Empereur et les princes, ses fris. » L'édifice où travaille l'état-major est absolument isolé. On y pénètre par une seule wrte ; les autres sont fermées et gardées par !es piquets de soldats. Une zone de cent mètres alentour, gardée par des cordons poli-r*iers, sépare le bâtiment de toute communication.» L'attaché militaire de l'ambassade d'Es-nagne, un des rares qui restant eneore dan« 'a capitale allemande, est accompagné par ••n açent de police jusqu'à la.ligne des sentinelles, chaque fois qu'il se rend h l'ét-at-"najor. Là, un soldat l'accompatme jusqu'à la >orte où il subit « une identification photographique », avant de pénétrer dans une au-~ichambre où un officier allemand lui apporte '-5S documents dont il a besoin. » A Ratisbonne, le bourgmestre a fait an-'oncer officiellement, il y a dix jours, la prise 'e Beîfort. » Aucun convoi de blessé n'est encore passé «n Allemagne. Je crois qu'ils ont été laissée n Belgique ou à la frontière. d L'op'nion courante est que l'Allemagne 'cmandera l'annexion la Belgique pour **x de la paix avec l'Angleterre. » Nos denx éditions sont complètement dilféreE-tes.

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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