La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 18 Avril. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 16 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fj29883n6v/
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The Newsoaoer for Beleiant LA MÉTROPOLE Ione penny CIRq CEHTIMM «:nE. VIJF CKHT DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43. Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holfeero 212. ABONNEMENT fi i o hU . q n -k j 25K3 ANNEE JEUDI 18 AVRIL 1918 No. 108 LA GRANDE GUERRE I La mcnacc contre Ypres ■Les Allemands à Wytschaete I L'invasion de la Finlande - Mercredi midi. à leur tactique habituelle de diversi- ■ L coups les Allemands ont concentre Kr lundi leur effort principal sur la partie Kdu front de combat des Flandres et ont Hqué avec une grande violence le flanc sud ■saillant d'Ypres. _ _ ■Ull soir trois divisions choisies et abso-"Mrt fraîches attaquèrent avec une grande "■trrainadon les positions britanniques com-Kcs entre Bailleul et Neuve-Eglise et obtin-Kdes résultats importants. Hilfiré une résistance opiniâtre, les An-Kc plièrent sous le choc et durent abandonne terrain élevé situé au sud-est et à l'est HiBailIeul, connu sous les noms de mont de 'Hic et Ravelsberg. En conséquence, ils du-évacuer la petite ville de Bailleul et le vtl-JE de Wulverghem et se retirer sur des nou-positions situées au nord de ces loca- Bardi matin,à l'aube, de nouvelles attaques ■limandes se développèrent plus au nord et à ■ Sur la ligne Meteren-Wytschaete. L'ef-principal de l'ennemi se porta contre cette Knière localité et contre le hameau de Span-Hoeckmolen, situé à environ 1.500 mètres au ^■d-ouest de Wytschaete. Soutenues par un Soient bombardement, les troupes de choc al-^Hnandes s'approchèrent des positions britanniques sous le couvert du brouillard et après Hielutte prolongée prirent possession des deux ■AMeteren, (3 kilomètres à l'ouest de Bail-Hul) l'ennemi réussit également à prendre pied Hns le village, où d'après le communiqué du Hréchal Haig, la lutte se poursuivait tou-^Hur> mardi soir. BSur de nombreux autres points, les Alle-^■ands tentèrent des attaques de caractère plus Humoins local, qui n'obtinrent guère de résul-H: Ils cherchèrent à prendre Vieux-Berquin ^■kilomètres à l'est d'Hazebrouck) pour con-^■rmer leur front à l'avance contre Meteren, ^■isfurent repoussés. De l'infanterie alleman-B assemblée dans le voisinage de Locon fut ^■spersée à coups de canon. Au sud-est de Ro-Hq (secteur de Merville) les Anglais contre-^■taquèrent et firent des prisonniers. Une for-attaque locale allemande devant Bovelles d'Arras) fut contenue. L'artillerie enne-Hn fut active au sud d'Albert et dans les sec-^Rurs du canal de La Bassée et de Passchen- ■Sur le front français on ne signale que des Mwations locales et de l'activité d'artillerie. ■La perte de Bailleul est regrettable mais H°n décisive. Cette petite ville constituait une ■action importante dans les communications ^Vrne partie des lignes britanniques et,comme renfermait probablement de grands dé-Bts de vivres, d'approvisionnement et de ma-Comme, cependant, sa chute devait être ^■érue (en fait, la résistance opiniâtre des Anglais à Neuve-Eglise et à Wulverghem n'était Btstinée qu'à la retarder) on peut espérer que Hcs dépôts auront pu être évacués, au moins Bipartie, et que le "butin " des Allemands ^Vra maigre. Bailleul n'a pas l'importance Mfatégique d'Hazebrouck et de Poperinghe, et ■ st possible de tenir le saillant d'Ypres sans ■'te jonction. Il est difficile de savoir cepen-■^t si l'on peut en dire autant pour Wvt-■diaete. Le saillant fut tenu sans Wvtschae- ■ pendant deux ans et demi, mais les condi-Hnns étaient différentes alors et la configura- générale du saillant était également diffé- ■ 0" doit reconnaître en effet que, pratique- les Allemands ont repris possession de ^Pçrête de Messines et qu'ils menacent très ^j^eusement les hauteurs qui prolongent la vers l'ouest et dont nous avons parlé ; Monts Kemmel, Rouge, Vidaigne, Noir, ■ reele et des Cats. La pression alleman- ■ Para't dirigée maintenant vers le nord-est ■""tre Steenvoorde et Poperinghe. Il faut no-■pu entre la ligne de collines Messines-Mont âts et la plaine basse où se trouvait le 3nt allemand s'élève une seconde ligne de ■j^'eurs sur laquelle l'ennemi vient de pren-«jeP'ed, tandis qu'en capturant Wytschaete tourné le flanc de la ligne de résistance ■ opale et menace de forcer au recul les V Pais plus au nord. ■l ,n Pe^t concevoir que même en ce moment ■fiais"'?'^ Peuvent encore réajuster leur frûnt, ■l n en paraît pas moins certain que si la ^ngjaise était encore affaiblie par la cap-B|| ''une des hauteurs de la crête mont ■Lmr,|-m?nt ^es Cats, un recu' stratégique u serait nécessaire. La lutte a atteint une ,e"e qu'elle implique la possession de ® terrain élevé situé autour d'Ypres, y Mépris |es crgfes ^ l'est et au nord-est de !a furent conquises l'an dernier par nos j anglais au prix de si valeureux efforts. Ypres, il est vrai, a été tenu avec moins de liberté aux entournures, mais la poussée dans la direction d'Hazebrouck est inquiétante en ce qu'elle constitue une menace d'enflanque-ment qui ne saurait être négligée. La situation présente cependant d'autres points plus favorables. On peut observer tout d'abord que le mouvement actuel des Allemands ne paraît pas faire partie d'un plan quelconque, mais semble le résultat de leurs échecs au sûd. Lorsqu'ils attaquèrent le 9 avril, leur objectif était beaucoup plus au sud, probablement dans la direction du bassin charbonnier de Béthune. Arrêtés de ce côté, ils portèrent leur effort au centre et développèrent une poussée inquiétante contre Hazebrouck. Encore une fois, ils furent contenus~aux confins de la forêt de Nieppe. Aussi attaquèrent-ils de nouveau plus au nord. La méthode allemande de rechercher le point faible de l'adversaire pour pousser une avance est bonne, mais elle implique'que ces attaques ont un caractère plus ou moins local et qu'elles peuvent être arrêtées lorsqu'elles atteignent la limite de sûreté, c'est-à-dire lorsqu'elles menacent d'obtenir un résultat décisif. On peut donc espérer que la nouvelle attaque au nord pourra encore être arrêtée. En second lieu, le maréchal Haig, dans son ordre du jour historique, a annoncé l'arrivée de réserves françaises. Cette intervention ne paraît pas encore s'être produite, probablement à cause des difficultés inhérentes au transport ou pour d'autres raisons, mais elle peut toujours être attendue ; elle constitue en tout cas un- élément de la situation dont il faut tenir compte. En troisième lieu, la confiance des autorités militaires demeure d'imperturbable calme et de serein détachement. M. Lloyd George a déclaré mardi soir aux Communes que le géné- ! râl Foch comme les généraux anglais sur le front considèrent que rien de vital n'-a été perdu et attendent avec le plus grand calme le cours des événements. Les civils peuvent, semble-t-il, prendre exemple sur cette attitude. 1 La flotte britannique a effectué une heureuse opération lundi dans le Kattegat (entre la Suède et le Danemark). Elle a "balayé" le détroit et détruit à coups de canon dix chalu- . tiers — pêcheurs de mines allemands, dont les équipages furent sauvés par les Anglais, sans que ceux-ci subissent de pertes. La pose des mines a beaucoup plus d'importance qu'on le croit généralement, surtout en vue d'une sortie possible de la flotte allemande en vue d'appuyer le flanc droit de l'armée lancée contre les ports de la Manche. Il est rassurant de noter que l'amiral Beattie à l'œil bien ouvert de ce côté. Les Allemands ont poussé au nord d'Hel-singfors et ont coupé le chemin de fer Tam-mersfors-Viborg. Les gardes blancs auraient occupé Abo. Les Allemands dans leur communiqué officiel, disent avoir capturé beaucoup de" butin " à Helsingfors, ce qui confirme bien que leurs opérations ont le caractère d'une invasion. La prise d'Helsingfors aurait été précédée d'un bombardement naval qui aurait fait beaucoup de dégâts. On prête toujours aux Finno-Allemands le projet d'occuper Pé-trograde.La Chambre des Communes a adopté le principe de l'application de la conscription à l'Irlande. II résulte de déclarations de MM. Lloyd George et Barnes que cette application n'aura lieu qu'après le vote de la loi du Home Rule. Le Canada et la Nouvelle Zélande prennent des mesures pour hâter l'envoi de renforts.o o Dans l'armée belge Le général De Ceuninck quitterait le ministère de la Guerre Paris, 16 avril.—D'après le New-York Herald, les autorités militaires belges auraient donné leur adhésion au principe du commandement unique avec le général Foch comme généralissime. Le général De Ceuninck quittera le ministère de la Guerre et prendra le commandement des divisions belges en campagne, sous le général Foch.— Reuter. o o Le bombardement de Paris Le bombardement de Paris a continué dans la nuit de lundi à mardi et durant la journée de mardi. Il y eut onze tués-et quarante-six blessés. L'aventure de Camille Huysmans L'embouteillé Sous ces titres, on lit dans la Victoire du citoyen Gustave Hervé : On sait que le camarade Camille Huysmans est embouteillé en Angleterre par les marins de la flotte marchande britannique qui se méfient d« cet intermédiaire avec les socialistes boches Ebert et Scheidemann. Il ne faut pas laisser dire par M. Huysmans, dans un journal minoritaire et défaitiste français du 30 mars : "Le président des Etats-Unis et l'Internationale suivent des voies parallèles, comme il ressort clairement des derniers événements. " Le dernier événement, c'est la proclamation de la "force à outrance" par le président Wilson. Or, le camarade Huysmans, dans son discours d'Arnhem, en Hollande (février 1917), s'est écrié à l'adresse de tous les gouvernements, y compris ceux de l'Entente et celui-là même de M. Vandervelde : "Vous avez assez tué !" En outre, le Socialiste belge, journal de M. Huysmans à La Haye, a publié, le 5 janvier 1918, un appel en ces termes : "Prolétaires de TOUS les pays, unissez-vous donc ! Soldats dans les tranchées, bas les armes ! Camarades dans les fabriques de munitions, croisez'donc les bras !" D'ailleurs, dès le 27 octobre 1917, le Socialiste belge concluait un premier appel par ces mots : "Nous ne voulons pas de défense nationale ! Vive la Révolution sociale !" Après cela, que M. Huysmans ne vienne pas nous dire qu'il se désolidarise d'avec son journal ; car le numéro du 16 février 1918 contient cette "déclaration" : "Il est dit, paraît-il, que Camille Huysmans désavoue la rédaction du Socialiste belge. S'il y a quelqu'un qui devrait en savoir quelque chose, c'est bien la rédaction elle-même, semble-t-il. Nous tenons à affirmer que rien ne nous est connu d'une telle attitude de notre camarade Huysmans." Les marins anglais ont-ils tort ou raison d'embouteiller le camarade? o o Le comité du commerce anglo-belge Le comité belge à Londres La délégation du Comité du commerce anglo-belge, dont nous avons annoncé la venue à Londres, comprend notamment MM. Jules Brunet, ministre sans portefeuille, directeur général d'u commerce au ministère des Affaires étrangères; Gaston Barbansson, secrétaire général du Conseil économique belge de Paris; Maurice Frère, directeur général au ministère des Affaires économiques ; Hen-rez, Hostie, Huysmans, Robert Capel-le, Maurice de Smet de Nayer, Defran-ce, Dens et E. Carton de Wiart. o o Les pourparlers de 1917 Parlant des pourparlers Armand-Re-vertera, le Social-Democrate dit qu'ils ont eu lieu en juillet, donc au moment où à Stockholm, les socialistes cherchaient, eux aussi, à voir s'il existait une possibilité de paix de conciliation, mais le gouvernement allemand coupa court à toute espérance. Le communiqué de Vienne ne dit pas pour quel motif furent rompues les conversations de Suisse, et ce silence est déjà suspect. Il le devient encore plus, si on se souvient que la tension à Vienne et à Berlin était justement alors à son point culminant et valut à M. Michaelis une tempête d'opposition au Reichstag. Il serait intéressant de savoir la date du fameux mémorandum de M. Michaelis au gouvernement autrichien déclarant l'absolue nécessité pour l'Allemagne d'étendre son territoire. Mais cette conclusion paraît s'imposer que c'est, en réalité, Berlin qui a écrasé la conférence internationale de Stockholm. o——o La pension de la comtesse Tolstoï Le conseil du Soviet a confirmé le maintien d'une pension annuelle de 10.000 francs à la veuve du comte Léon Tolstoï pour l'entretien de la propriété de Yesnaïe-Poliara et a ratifié la décision du comité local des paysans d'accorder la jouissance de cette propriété à la veuve du célèbre écrivain sa vie durant. L'OBUS DU VENDREDI-SAINT DAUr^TTÏC TYTTM COPIAT TQTTf T*KT <TR | JL JL JL-r WA 1 WV A ——■ Notre confrère Aug. Dewinne a publié sans doute que les canons Krupp, mais des dans le Droit des Peuples un article qui ne forces tout de même, qu'ils auraient tort de peut être ignoré de ceux qui, devant le dédaigner et dont ils ont déjà éprouvé la très Drame, aspirent à plus de fraternité parmi réelle efficacité? les hommes. Quoi qu'en puissent préten- Le socialisme n'entend pas borner son rôle dre les chrétiens qui veulent absolument à résoudre la question économique. Son ambi- maintenir une cloison étanche entre eux tion est bien plus grande. Il veut créer une et leurs compatriotes, nous sommes recon- humanité plus haute et meilleure, faite de jus- naissants à Aug. Dewinne, dont nous tice et de fraternité. C'est le vieux rêve qu'une avons souvent prisé la sincérité et les sen- longue lignée de fondateur de religions de pro- timents, d'avoir écrit ces lignes. Espérons phètes juifs, de philosophes ont poursuivi à qu'elles feront penser : travers les siècles. Ce fut celui de Jésus de Nazareth, qui a dit : " L'homme ne vit pas seu- On avait émis d'abord des doutes sur l'on- lement de pain ". Ce fut aussi celui de tous gine du canon à longue portée qui, depuis ]es précurseurs du socialisme et notamment le 23 mars, bombarde Paris. Quelques-uns le jgg premiers socialistes trop oubliés, avec les- croyaient de fabrication autrichienne. Par son quels nous devrions reprendre contact pour ral télégramme de félicitations au directeur de la iUmer notre flamme d'idéal. Maison Krupp, Guillaume II revendique pour C'est par là que le socialisme moderne se la célèbre fabrique de canons à laquelle l'hu- relie au passé, plonge ses racines dans les siè- manité doit déjà tant d'autres bienfaits, la c]es lointains et se sent des affinités avec le gloire de cette invention merveilleuse, chef- christianisme primitif. d'oeuvre de " la science et du travail aile- Et c'est pourquoi quand l'obus du Vendredi- mands ". Un nouveau point d'histoire se Saint a fait crouler la vielle église de Paris, trouve ainsi fixé. l'âme du socialisme a tressailli. Ce dernier épisode de la guerre a mis bien AUG. DEWINNE. en évidence, dans une lumière encore plus crue, les deux conceptions qui se disputent le monde : celle de la barbarie militaire qui veut Les socialistes du Kaiser instaurer le règne de la force brutale, et l'au- , . tre, celle qui entend se servir de cette force . . f pour soustraire les nations au régime du sabrç Une victoire complète dans l'Ouest", et à la domination des bandits, réclame le "Vorwaerts" ' • N'est-il pas hautement significatif que cê Ç)n lit dans le Vorwaerts, organe cen- soit le bombardement du Vendredi-Saint qui tral de la Sozialdemokratie allemande : ait soulevé le plus d émotion et d indignation, même chez les hommes les plus dégagés de La situation que le discours de Wilson vient préoccupations religieuses? Tous les journaux, d'éclairer d'un jour si cru, cette situation ex- sans distinction d'opinion, le grand rabbin de trêmement sérieuse et grave est la conséquen- France, la Fédération des églises protestantes, ce d'une politique qui ne fut pas celle de la tous ces adversaires d'hier ont exprimé leur sozialdemokratie. Mais puisque les choses en horreur de l'abominable forfait. Et à la Cham- sont là, il n'y a pas d'autre moyen de les faire bre française, le Kienthalisant Jean Bon, s'est tourner au bien de l'Allemagne que de rem- empressé, au nom de ses amis, au nom de porter une victoire complète dans l'ouest. tout le parti, peut-on dire, de s'associer à la Le peuple allemand a mis toutes ses for- protestation de son collègue catholique, Grous- ces au service de cette cause. C'est mainte- seau. Du coup, les passions et les haines politi- nant à nos chefs militaires et politiques qu'in- ques qui s'étaient remises à bouillonner, se combe la responsabilité de nous assurer le suc- sont subitement apaisées, et, devant le péril cès. La paix que la bataille nous donnera, qui menace, ce que nous avons de plus cher, cette paix issue de la victoire,sera fragile. Elle la concorde est revenue, l'union s'est de nou- laissera derrière elle une foule de problèmes veau scellée. Voilà un résultat auquel le Kaiser complexes et non résolus. Elle placera les gou- ne s'attendait sûrement pas. vernements de demain devant une tâche des Les adversaires les plus décidés du catholi- 'J)us difficiles. Mais qu importe, pourvu qu elle cisme ont oublié que la religion et les églises !'e?ne !,P°u^,le mom?nt,le seul moyen de l'ob- avaient trop souvent été mises au service des emr» c es etre vainqueur. partis de réaction et de conservation -ociale, o——o pour ne songer qu'à cette foule de femmes Rnlr» t> ' f ' et d'enfants mourrant étouffés sous les ruines exeCUlC du temple pendant qu'ils imploraient de Dieu la fin de leur longue misère. Paris, 16 avril.— L'enquête supplé-Les églises où les fidèles viennent méditer, mentaire ayant été terminée, il est prochercher des consolations, entendre des paroles bable que Bolo sera exécuté ce matin à de charité et d'amour appartiennent au patri- Vincennes.— Reuter. moine commun du monde civilisé. J'ai en aver. * * * sion certaine bassesse anticléricale qui jette le d„_' ^ -i t a, , mépris et l'outrage sur les croyances religieu- P^r s' + 16 Le® enquetes des ses. Je préfère l'anticléricalisme de Jaurès qui niâgjstrats au sujet des révélations de la ne pouvait parler sans émotion de la " vieille dernière heure faites par Bolo ont été chanson qui a bercé la douleur humaine ". De terminees. Ainsi que nombre de person- même je me suis toujours refusé à ne voir dans nés lie supposait, les personnes impli- le socialisme qu'une " question de ventre " et quées par Bolo étaient M. Caillaux et le à le dater du jour où parut le " Capital " de sénateur Humbert. Marx. Certainement, du point de vue: écono- ffi Bo1q fut confront,é ayec r mique. il sort des entrailles de la société indus- . , , , ,, _. * trielle du XIXe siècle, et, sans organisation Puls> P us ar > avec autre. La ren- de classe, le prolétariat ne parviendra pas à contre du condamne avec 1 anc:en-prési- se libérer. Mais le socialisme est plus qu'une dent fut d'un caractère des plus émou- doctrine économique, il est aussi une question vants. morale. Comment expliquer, sinon, les en- Tout a été fait pour vérifier les allé- thousiasmes qu'il a soulevés dans le monde et gâtions de Bolo sur la nature desquelles jusque parmi les hommes des classes dirigean- le secret le plus complet a été gardé, tes. Comment comprendre l'ardeur du prosély- Ceux ; ont vu Bok> disent -jj a v;eij_ tisme et la passion de sacrifice dont ses mih- 1; . a : „ _ • c t. tants ont donné des preuves tels qu'on les a h f6 V1"f f PU!f mt°1S' |a ^e" souvent comparés aux apôtres et aux martyrs vehire est tout à fait blanche- Reuter. des premiers âges de l'Eglise? o o Et, que de témoignages nouveaux de la va- AbonnCZ-VCIlI* CAP nfttrP leur idéaliste du socialisme nous ont apportés «"OnnKZ VOUS, C»r notre les événements de la guerre? vente peut etre suspendue Quand au mois d'août 1914, le prolétariat belge se dressa unanime devant l'invasion, s'il c. , , , . , ne s'était préoccupé que de ses intérêts de Si nous adressons à nos lecteurs des classe, peut-être aurait-il prêté l'oreille à la appels réitérés pour qu ils s abonnent, voix doucereuse de l'Allemand qui lui promet- nous pouvons le dire aujourd hui, c est tait des salaires inconnus de lui (censuré) ... parce que nous avons des craintes fon- Plutôt que de l'écouter, il a affron- dées que notre vente au numéro soit sus- té toutes les horreurs de la guerre, et après pendue prochainement contre notre gré, quatre années de joug, de misère et de souf- du fait des distributeurs dans les gran- frances, obstiné et farouche, il répète comme ^gg agences. le damné de Baudelaire " Non, je ne veux pas " Nous mettons tout en oeuvre pour évi- Faut-il d'autres exemples pour montrer ter qu'il en soit ainsi, mais pour parer cette vérité que les hommes obéissent souvent à toute éventualité, nous demandons à à des mobiles qui ne sont pas ceux de leurs TOUS nos lecteurs qu'ils s'abonnent intérêts de classe? L'histoire de cette guerre IMMEDIATEMENT et DIRECTE- en abonde, car si elle fait remonter à la sur- MENT aux bureaux du journal TOIN- face tous les instincts de la brute, elle a aussi DRE LE MONTANT A LA SOUS- porté jusqu à Pexaltation les plus nobles sen- CRIPTION timents. On peut y puiser à pleines-mains. " Idéologie bourgeoise ", ont ricané de AbOfineZ~VOUS ! lourds savantasses de la socialdémocratie. Le . monde entier ligué contre l'Allemagne impé- Notre service de vente par les gran- rialiste ne leur a-t-elle pas encore prouvé que des agences peut être interrompu la se- les sentiments sont des forces réelles, autres maine prochaine.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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