La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 02 Janvrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/n00zp3x05n/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE ONE PENNY ,*OKT: CINQ CENTIMES lOLLAKDEl VIJF CENT gOÏTIHEHT I DIX CEMTIMEI PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holbora 212. ABONNEMESTS 1 mois 3 eh. ; 3 moli, 9 ah 25"» ANNEE MERCREDI 2 ET JEUDI 3 JANVIER 1918 Nos 2-3 I y-A ORAXDZi QUSRRS « La "germanisation" de Petrograde 1 SUCCES ALLIES EN ITALIE La guerre civile en Russie La situation russe ne s'est pas essen- ■ tiellement modifiée dans son ensemble I et les nouvelles qui nous parviennent de ■ Pétrograde sont surtout, en détails, quelquefois, cependant, fort caractéristiques. C'est ainsi que le correspondant du Ti-I mes marque que "la germanisation de Pé- ■ trograde se poursuit avec rapidité". Un ■ certain nombre de prisonniers de guerre ■ allemands et autrichiens figuraient déjà ■ l'autre jour dans la manifestation orga-I nisée par les Soviets pour fêter le "suc-I cès" de Brest-Litovsk. Les délégués of- ■ ficiels des Centraux occupaient une pla- ■ ce en vue à la représentation au grand • théâtre du 30 décembre. D'après les B journaux, le nombre des Allemands, des Autrichiens et de leurs alliés arrivés à ■ Pétrograde entre le 28 et le 30 décembre H dépasse deux cents. Parmi les nouveaux «arrivages, on signale l'ancien consul-gé-Bnéral d'Allemagne, deux officiers de ma- ■ ri ne et plusieurs officiers d'état-major • K Le prix de certaines commodités a baissé ■ sur la nouvelle de l'arrivée prochaine de I produits allemands, mais on dit que les B délégués allemands ne sont pas très dis-I posés à hâter le rétablissement de rela-I tions commerciales avant que la stabili- ■ té financière ait été quelque peu restau- ■ rée. ■ Un télégramme officieux dit que la dé- ■ légation navale a abouti à un accord pour ■ la levée du "blocus" de la mer Blanche H.e't pour le règlement du commerce mari-Ktime qu'on s'attend à voir repris par l'ar-Rrivée sous peu à Reval de navires conte- ■ nant des marchandises allemandes. Il ■ faut donc s'attendre à voir coupées les ■ communications entre l'Angleterre et 1a I Russie par la voie du nord, mais on peut ï es-pérer que les Alliés prendront des me-|sures pour éviter que 1' "accord naval" I germano-russe tourne à leur désavanta- ige' En province, la guerre civile continue. I Toute la population de la vallée du Don, | hommes et femmes, est mobilisée. Les I jeunes gens en-dessous de vingt ans et I les femmes seront employés pour le main-I tien des transports et dans d'autres em-I plois derrière la ligne de combat. Tous ■ les hommes d'âge militaire se trouvent I sous les armes. Des milliers de jeunes of-I ficiers se range sous la bannière du gé-I néral Kalédine. On dit que celui-ci a f, réussi à organiser un corps de plus de vingt-mille soldats commissionnés. Alexandrovsk a été occupé par les co-1 saques sans résistance et la garnison bol-shevik a été désarmée. Les maximalis-tes occupent toujours certaines zones de la région minière, mais l'envoi de char-I bon vers la Russie septentrionale a ces- ■ sé. A Orenburg, les cosaques ont entou- ■ ré de nuit les casernes et les Bolsheviks R ont été désarmés. A Kazatin, les trou-§ pes ukrainiennes ont désarmé trois régi-F ments léninistes. On dit que dans certains endroits les Bolsheviks ont libéré et armé les prisonniers allemands et autrichiens, Le fait s'est passé notamment au camp de concentration de Tozny, près de Pétrograde, dont les occupants se sont empressés de livrer au pillage, et aussi à Rostoff, dont le commandant cosaque a invité les ha-I bitants à collaborer au désarmement des | ennemis. A Odessa, il y a eu des combats de | rues -entre Bolsheviks et Ukrainiens. Un [ référendum va décider du sort de la ville. ! On rapporte que de violents conflits ont ' éclaté à Irkoutsk (Sibérie) entre les frou-| pes bolshevistes d'une part et les cadets 1 militaires, les cosaques et la population ! civile de l'autre. Les combats durèrent huit jours; des quartiers entiers de la ville furent démolis et de nombreuses familles, privées d'abri, moururent de froid. Les léninistes ont arrêté M. Avksen-tieff, successivement ministre de l'Tnté-rieur et de l'Agriculture dans le minis-itère Kerenkv. Cette mesure a profon-j dément ému les socialistes révolutionnai- Îres (modérés). Ceux-ci tiennent toujours vfc ■ . / ! la tête dans les élections pour la Consti-j tuante, ayant remporté 228 sièges contre 129 pour les Bolsheviks. Il est douteux, cependant, dans ces conditions, que ceux-ci, qui disposent de la force et qui sont activement soutenus par les Allemands, permettent à la voix de la Russie de se faire entendre. Une délégation du groupe socialiste unifié de la Chambre française, comprenant notamment MM. Renaudel, Albert Thomas et Jean Longuet, a été reçue lundi par M. Clemenceau. Elle venait lui demander de lui accorder des passeports pour la Russie, en vue de prévenir la conclusion d'une paix séparée ou de la rendre aussi peu dangereuse que possible pour la France. Le premier ministre a répondu qu'il ne doutait pas du patriotisme des socialistes ou de la pureté de leurs intentions, mais que la situation à Pétrograde était trop trouble pour qu'on pût espérer que leur intervention aurait un effet utile et que la délivraison de passeports exercerait un mauvais effet sur l'opinion publique en laissant croire que la France pût avoir la moindre part dans des préliminaires de paix. Le refus de M. Clemenceau provoquera, sans doute, une interpellation à la Chambre. En attendant, l'insistance des socialistes français pour se mettre en rapport avec les vendus qui ont trahi l'Entente est vivement commentée. MM. Bonar * Law et Chamberlain se trouvent en ce moment à Paris.. Au parlement italien, M. Orlando, premier ministre, a fait lundi, au nom du gouvernement, une déclaration très vigoureuse sur la manœuvre de paix allemande, répudiant les Bolsheviks et proposant la guerre à outrance. Le Sénat a voté à l'unanimité un ordre du jour de confiance. Les opérations militaires ont été marquées par un appréciable succès des Français sur le front italien, où, en moins de vingt minutes, le mont Tomba fut pour ainsi dire capturé avec 1.400 prisonniers, 60 mitrailleuses et 7 canons. Le mont Tomba est le dernier obstacle que l'ennemi avait à franchir avant d'atteindre Trévise. Les Italiens, de leur côté, ont rejeté l'ennemi de la tête de pont de Zenzon, au-delà de la Piave. Zenzon fut occupé par l'ennemi dès le début des opérations sur la Piave. Il s'y maintint malgré de grosses pertes- Il vient d'en être chassé après des opérations qui ont duré quatre jours et qui lui coûtèrent gros. Les Austro-Allemands n'occupent plus qu'un point sur la rive droite de la Piave, près de l'embouchure, où, en raison du caractère marécageux de la région, une avance est difficile. Les Centraux se vengent de leur échec en bombardant des villes ouvertes. A Padoue, la façade de la belle église dédiée à Saint-Antoine s'est écroulée. Le bombardement des églises italiennes a provoqué une protestation du Pape, qu'on lira d'autre part. Bassano, Castel-franvo, Vicense et Trévise sont parmi les villes atteintes- Au total, on y compte 13 morts et 44 blessés. En Palestine, le général Allenby vient d'enregistrer une nouvelle avance au nord de Jérusalem. De mercredi à samedi dernier, il a fait 750 prisonniers et 1.006 cadavres d'ennemis ont été comptés.Sur le front ouest, il n'y a» rien à signaler, sinon la résistance anglaise à Cambrai, qui n'empêche, malheureusement, pas les Allemands de rétablir à peu près leur ligne à son emplacement primitif. Cette annulation de la victoire carillonnée du général Byng n'est pas sans causer quelque dépit en France, où, à l'époque, on regretta que la cavalerie anglaise n'ait pas su- profiter de l'avantage. M. Marcel Hutin, dans l'Echo de Paris, fait de nouveau allusion à l'occasion manquée; ce qui, manifestement, a pour objet de remettre en question la nécessité d'un généralissime. La France résolue En avant pour la victoire ! On n'aura pas été sans remarquer les récentes manifestations de la volonté française de résister jusqu'à la victoire contrastant heureusement avec l'agitation pour la paix allemande. Nous avons eu le discours de M. Pichon, le vote de confiance, à une énorme majorité, dans le gouvernement, voici M. Poincaré, président de la République, vient d'adresser, à l'occasion du Nouvel-An, un message vibrant à la nation américaine. Il faut conclure de nombreuses déclarations et manifestations que l'amitié américaine pour la France est une des raisons de la confiance de notre héroïque voisine du Sud. Si les événements actuels sont de nature à inquiéter justement les Belges sur le sort de leur patrie, nous devons, heureusement, puiser notre réconfort dans la vaillance de la France. Cette vaillance et cette ténacité qui tiennent du miracle et qui viennent encore de se manifester éloquemment en Italie seront pour beaucoup dans la libération de la Belgique; sachons-le reconnaître! Voici le message de M. Poincaré : "Champions,d'une cause commune, les peuples américains et français dont la fraternité d'armes remonte dans le passé et qui sont unis encore plus étroitement aujourd'hui, contemplent avec une fermeté inébranlable et une conscience sereine de leur devoir la tâche libératrice qu'ils ont juré d'accomplir jusqu'au bou't. "L'année 1918 verra la continuation du sublime effort des nations libres groupées pour la défense deJ'honneur et de la parole donnée, pour la sauvegarde de toutes les patries, grandes et petites, contre les puissances d'impérialisme et d'autocratie, dont les desseins avoués est de disposer des peuples — tout comme elles les conduisent à la mort — sans les consulter."C'est la voix lointaine de Washington qui résonne encore au seuil du Nouvel-An comme aux heures héroïques de jadis et les échos qui en sont répétés à travers la glorieuse union américaine, la France aussi les entend. "L'illustre homme d'Etat américain nous montre la voie du triomphe par le sacrifice et, comme lui, son éminent successeur le président Wilson semble dire aux nations unies pour le sauvetage de l'humanité : "En avant pour la victoire, drapeau de la liberté!" Le général Pershing et le roi Albert Comme nous l'avons annoncé, le général en chef Pershing, commandant supérieur du corps expéditionnaire américain en France, a rendu visite au roi Albert, le samedi 20 décembre. Le général Pershing a débarqué dans une gare du front belge, où il a été reçu par le roi accompagné par le général Ruc-quoy, chef d'état-major, les généraux Cologne, Tilkons et les officiers de la maison militaire. Une compagnie d'infanterie avec drapeau a rendu les honneurs- Le roi a conduit le général Pershing à la résidence royale, où il l'a retenu à déjeuner. Le général Pershing a quitté le front belge le même jour. D'autre part, le colonel Cinouma, attaché militaire du Japon à Rome, et le commandant Hérose ont également visité le front belge. Ils ont parcouru les tranchées dans un secteur intéressant et ont vu des centres d'intructions divisionnaires. Ils ont exprimé avec de vifs éloges l'impression favorable qu'ils ont emporté du front belge. HMRMMMRHH Attendu... qu'on ne saurait nier qu'au moment où un pays est engagé dans la lutte la plus terrible qu'aucun peuple ait jamais subie et où toutes ses forces devraient être tendues • dans un seul souci de salut public, c'est un devoir pour tout citoyen, et particulièrement pour la presse, qui peut mieux se faire entendre, d'élever la voix pour signaler tout individu contre lequel existe une réelle suspicion d'être un allié de l'ennemi. (Le Tribunal de Melun, dans l'affaire Reiss.) HHMHHaeHHn L'Allemagne indemnisée par la Belgique "A.-L." écrit dans la Victoire (29 décembre) : Entre toutes les clauses énoncées dans les propositions de paix austro-alleman-des, où le chef de la délégation russe a salué avec tant de joie les bases d'une paix générale démocratique, je n'en veux souligner qu'une, qui a dû certainement le remplir d'une satisfaction particulière. C'est celle par laquelle —enfin ! — la paintive Allemagne est assurée de recevoir réparation des torts que lui a causés la rapaoe Belgique. Ne croyez pas que je plaisante. En ce document, qui marque un si heureux pas en avant dans la voie d'une paix équitable et humaine, savourez ces stipulation-de l'article 5 : "Chaque puissance belligérante n'aurait à indemniser que les dépenses causées par ses ressortissants se trouvant en captivité et les dégâts causés sur son propre territoire, par des actes contraires au droit des peuples, aux ressortissants civils de l'adversaire." En clair, cela signifie que, comme il y a sensiblement plus de Belges prisonniers en Allemagne que d'Allemands prisonniers en Belgique, une première indemnité serait due, de ce fait, par les sujets du roi Albert à ceux de l'empereur Guillaume. Et naturellement, il en ajouterait une deuxième du fait des boutiques boches qui ont été mises à mal, à Bruxelles ou à Anvers, au moment de la déclaration de guerre. Sauf probablement certains engagements économiques encore imprécisés, l'Allemagne n'exigerait rien de plus de la Belgique pour l'avoir violée, décimée et totalement ruinée. A l'enthousiasme humanitaire que ces propositions ont suscité chez les délégués russes, il semble que se soit mêlé un peu de gêne. Je n'ai aucun doute qu'ils en triomphent. Que bien, que mal, la sinistre comédie de Brest-Litovsk aboutira à son dénouement : l'aplatissement total devant l'impérialisme allemand du socialisme russe, son complice mi-hypocrite, mi-inconscient; la trahison totale vis-à-vis de toute notion de droit, de liberté et de démocratie. o—o Une protestation du Vatican Rome, 31 décembre. — L'Osservatore ro-mano, organe officiel du Vatican, publie la note officieuse suivante : " Les communiqués officiels ont annoncé de nouveaux raids ennemis dont particulièrement un à Padoue ayant eu comme résultat plusieurs victimes parmi la population civile ainsi que d'importants dommages causés aux églises et aux monuments faisant l'ornement de cette cité. Ces raids remplissent d'amertune et de réprobation toutes les âmes sensibles. Nous savons que le Saint-Siège a envoyé des messages de sympathie et de consolation aux évêques de Padoue et de Trévise et a voulu attirer l'atten-tion des pouvoirs centraux et aussi celle de l'empereur Charles d'Autriche sur ces événements les exhortant à s'abstenir de pareilles méthodes de guerre dont les résultats sont nuls au point de vue stratégique et n'ont pour effet que de faire des victimes innocentes et de causer des dommages aux églises, aux monuments et auv autres œuvres d'art. En conséquence ces raids ne peuvent être justifies au point de vue de la loi internationale. — Reuter. o—o Le monument de l'exécration Le Messagero (15 décembre i9i7),sous le titre : Un monument de l'exécration, publie une information dont voici la traduction : "Des canons de bronze de vieux modèle ont été demandés à la Grande-Bretagne, à la France, à la Russie, à l'Italie et à la Belgique, dans le but d'en coule'-un monument qui sera édifié, en Belgique, par les soins d'un comité formé de personnalités alliées. Le monument qui devra perpétuer dans l'hktoir - du monde, le souvenir de l'invasion et des infamies commises par les envahisseurs, aura comme titre : La Malédiction. o—o LA METROPOLE EST EN VENTE A : : SHEFFIELD : CHEZ M. TURNER AND SON, HIGH STREET Les déportations belges et la Hollande Une lettre officielle Le Comité officiel belge pour la Hollande a reçu du ministre hollandais des Affaires étrangères la lettre suivante dont copie a été envoyée le 30 novembre au prince de Ligne, "chargé d'affaires de Belgique en Hollande" : MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES Section I N. 45.236 La Haye, 22 novembre 1917. Comme suite à la requête adressée par vous à Sa Majesté la Reine, le 21 août 1917, remise entre mes mains à fin de réponse, j'ai l'honneur de vous communiquer ce qui suit : Au cours de l'année 1916, je me suis adresssé au gouvernement allemand à propos de la déportation de Belges en Allemagne et lui ai fait observer que, jadis, nombre de Belges réfugiés en Hollande étaient rentrés en Belgique, confiants dans les déclarations rassurantes que l'autorité allemande avait faites en Belgique. Le gouvernement allemand a répondu, à cela, que les déportations ne s'étendraient pas à ces personnes et que. pour autant qu'elles seraient déjà déportées, elles seraient ramenées. "Constamment tenu au courant par la légation de Bruxelles, il m'a paru que, en effet, un grand nombre de Belges sur lesquels j'avais attiré spécialement l'attention, ont été ramenés. Le 11 juillet dernier, les trois quarts des Belges pour le retour desquels j'avais entrepris des démarches, étaient revenus en Belgique. Chaque fois que, par l'intermédiaire de la légation de Bruxelles, qui, dans ce but, s'entendait entre autres avec 1 échevin anversois Franck, j'apprenais les noms de( Belges déportés, jadis réfugiés en Hollande, j'en faisais part au gouvernement allemand. Entre temps, j'ai reçu avis du gouvernement allemand, suivant lequel, à la diate du 15 juin dernier, tous les Belges déportes en Allemagne, qui refusèrent de conolure librement des contrats de travail, avaient été renvoyés dans leur patrie. A "Ceux des Belges déportés qui séjournent encore en Allemagne doivent, suivant la communication du gouvernement allemand, être considéré comme ayant accepté un contrat de travail volontaire et comme n'entrant pas en ligne de compte pour le rapatriement. "Dans ces conditions, il ne m'est pas possible pour l'instant, à mon grand regret, d'entreprendre des démarches auprès du gouvernement allemand dans l'intérêt de vos compatriotes. " LE MINISTRE DES AFFAIRES-ETRANGERES,(Signature.) Au Comité officiel belge pour la Hollande. Il ne ressort pas de cette lettre : 1. Quelles sont les démarches faites par le gouvernement belge au sujet des déportations, en rapport avec la "douce pression" exercée par le gouvernement hollandais sur les réfugiés belges pour les faire rentrer en Belgique occupée? 2. Ce qui est advenu de la proposition allemande de renvoyer en Hollande le Belges déportés qui avaient séjourné en Hollande et étaient rentrés en Belgique à la suite des assurances du gouvernement hollandais ? 3. Quelles mesures a pris le gouvernement hollandais pour s'assurer de la rentrée complète des déportés en question et pour se rendre compte du degré de liberté avec laquelle ont été acceptés des contrats de travail "volontaires"? 4. Si le renvoi des déportés n'a été appliqué qu'à ceux de la position d'Anvers, alors que la "douce pression" du gouvernement hollandais s'est exercée sur tous? ■ o—o Les propriétés belges en Russie Les Bolsheviks ont décidé de mettre la main sur les entreprises étrangères. La société belge d'électricité de Pétrograde a été une de leurs premières victimes.Naturellement. Trotsky n'a rien à craindre de la petite Belgique. o—o M. de Broqueville à Londres M- de Broqueville, accompagné de M. Vande Vyvere, est venu à Londres en mission auprès du gouvernement anglais. Il a, notamment, rendu visite au Foreign Office, où il a eu des entretiens avec Lord Robert Cecil. Les deux ministres belges sont rentrés au Havre.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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