La nation belge: journal quotidien d'union nationale

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s.n. 1918, 18 Novembre. La nation belge: journal quotidien d'union nationale. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gm81j98r93/
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PREMIERE ANNEE. - N* 240 3Le Numéro : 1© Centimes LUNDI 18 NOVEMBRE 1918 LA NATION BELGE FONDATEUR FERNAND NEURAY JOURNAL QUOTIDIEN D'UNION NATIONALE Rédaction 6t Administration : 28, Rue du Quatre-Septembre (Place de l'Opéra) PARIS (2"). Téléphone : CENTRA! 33-04 TARIF DES ABONNEMENTS UN MOIS TROIS KO M France 2 fr. SO 7 fr. 50 Angleterre.... 2 si». 45 7 slu 6 Autres pays ... 3 fr. OO 9 fr. O® Publicité aux Bureaux du Journal EN L'HONNEUR DES PEUPLES LIBÈRES La France et l'RIsace-Lorraiqe - La Belgique et 1® Luxembourg Les Protestations des Peuples Déclaration de MM. Keller et consorts à l'Assemblée de Bordeaux (17 mars 187 1) I. — L'Alsace et la Lorraine ne veulent pas être aliénées. Associées depuis plus de de<ux siècles à la France, dans la bonne et la mauvaise fortune, ces demx provinces, 6ans cesse exposées aux coups de l'ennemi, se sont constamment sacrifiées pour la grandeur nationale, elles ornt scellé de leur sang l'indissoluble pacte «jui les rattache à l'unité française. Mises aujourd'hui en question par les prétentions étrangères, élites affirment à traders les obstacles et tous les dan/gens, sous le joug même de l'envahisseur, leur inébranlable fidélité. Tous unanimes, les citoyens demeures dans lettre foyers comme les soldats accourus sous les drapeaux, les uns en votant., les autres ien combattant, signifient à l'Allemagne et au monde l'immuable volonté de l'Alsace et de la Lorraine de rester françaises. II. — La France ne peut consentir ni signer (la cession de la Lorraine et do l'Alsace. Elle ne .peut pas sans mettre en péril la continuité de son existence nationale porter efc-même un coup mortel à sa propre unité en abandonnant ceux qui ont conquis, par deux cents ans de dévouement patriotique', le droit d'être défendus par le pays tout entier contre les entreprises de la force victorieuse. Une assemblée, même issue du S. U. ne pourrait invoquex sa souveraineté pour couvrir ou ratifier des exigences destmic-—-—tires de l'unité nationale. lUle s'abrogerait un droit qui n'appartient même pas au peuple réuni dans ses comicta. Un pareil excès de pouvoir, qui aurait pour effet de mutiler la mère commune, dénoncerait aux justes 'sévérités de l'Histoire ceux qui s'en rendraient coupables. La France peut subir les coups de la force, elle ne peut sanctionner ses arrêts. III. — L'Europe ne peut permettre ni ratifier l'abandon de l'Aisaco et de la Lorraine.Gardiennes des règles de la justice iet du droit des gens, les nations civilisées ne sauraient rester plus longtemps insensibles au sort de leurs voisines sous peine d'être à leur tour victimes des attentats qu'elles auraient tolérés. L'Europe mo-• rierne . ne peut laisser saisir Un peuple comme un vil troupeau ; elle ne peut rester sourde aux protestations répétées des populations menacées ; elle doit à sa propre conservation d'interdire de pareils abus de la force. Elle sait d'ailleurs "que l'unité de la France est aujourd'hui comme dons le passé une garantie de l'ordre général du monde, une barrière contre l'esprit de conquête et d'invasion. La fiaix, faite au prix d'une cession de territoire ne serait qu'une trêve ruineuse et non une paix définitive. Effle serait pour tous une cause d'agitation intestine, une provocation légitime et permanente à 1p. guerre. Et quant à nous. Alsaciens et Lorrains, nous serions prêts à recommencer la guerre aujourd'hui, demain, à toute heure, à tout instant 1 En résumé, l'Alsace et la Lorraine protestent "hautement contre toute cession. La France ne peut la consentir, l'Europe 11e peut la sanctionner. En loi de quoi nous prenons nos concitoyens de France, les gouvernements et les peuples du monde entier, à témoin que nous tenons d'avance pour nuls et non avenus tous actes ou traités, votes ou pté-hicites, qui consentiraient abandon en faveur do l'étranger de tout ou partie de nos provinces de l'Alsace et de la Lorraine. Nous proclamons par les présentes à Jamais inviolable le droit des Alsaciens et des Lorrains de rester membres de la Na tion française, et nous jurons, tant pour nous que pour nos commettants, nos enfants et leurs descendants, de le revendiquer éternellement par toutes les voies, envers et contre tous usurpateurs. Déclarations des élus du Luxembourg au Parlement de Bruxelles (sessiotj de 1858-1639) Le temps a consolidé entre nous des liens tellement intimes qu'on ne 'pouvait les rompre sans méconnaître ce qu'il y a de plus sacré dans le droit des gens. Depuis quatre siècles le Luxembourg est uni à la Belgique. La révolution belge n'a point opéré sa réunion aux autres provinces, elle n'a fait que la maintenir... La Belgiqu-e ne veut que conserver des concitoyens qui lui sont unis var une longue communauté. (Adresse au Roi, 17 novofljrjr# fl|38«) Si l'emploi d'une force abrul,ve tendait à priver de leur patrie des concitoyens qui ne veulent pas cesser de l'être, nous ne reculerons devant aucun sacrifice pour la défense du pays. (Id.) Les droits de la Belgique sont ceux que toute nation doit revendiquer ; son unité, l'intégrité de son territoire. Ils reposent sur cette antique nationalité que le peuple belge n'a fait que réconquérir en 1830. (Id.) Notre cause est la cause belae toute entière. Si les Luxembourgeois étaient condamnés, tous les Belges le seraient également.(Proclamation de MM. Thorn et J..B. Nothomb.) Je tiens à déclarer qu'au nom de mon malheureux pays qui ne reconnaît ni à la Conférence, ni au Roi, ni au gouvernement, ni aux Chambres le droit de disposer de lui, je proteste hautement contre le traité sacrilège qui ravit la patrie de leur choix à 400,000 citoyens belges et qui réserve à la Belgique un éternel opprobre. (Discours de M. Metz, député de Crevenmacher, 12 mars 1839.) Il est au-dessus de nous une justice souveraine dont l'iniquité ne saurait éviter les arrêts. (Discours de M. de Puydt, député de Diekirch, 12 mars 1839.) Les Puissances sentiront la justice de notre cause. La France surtout ne refusera pas son appui à la Bclaiaue dont les institutions sont semblables aux .siennes, qui lui est unie par tant de liens ; elle ne négligera pa\s la for ce. morale dont elle dispose et qu'elle pourrait verdre à la longue si les peuples, même les plus rapprochés de ses frontières devaient, subir un système qui ne tiendrait compte ni des souvenirs, ni des habitudes. ni des sentiments nationaux qui attachent les hommes entre eux et constituent le véritable droit des gens... Et dans cette nationalité même les grandes puissances qui depuh huit 'ans ont pu apprécier le caractère loyal du peuple belqe trouveront une garantie de paix vour l'avenir. (Adresse au Ro!, 17 novembre 1838.) JE CONSEILLE LA GUERRE. (M. de Puydt, 12 mars 1839.) J'ose l'affirmer, l'immense majorité de la population luxembourgeoise préférerait mille fois s'exposer aux chances de la querre ! Dulssent-ils conquérir au prix d'un pareil sacrifice leur droit de rester Belges, elle ne croirait certes vas l'acheter trop cher. (Discours de M. Berger, 12 mars 1839.) de Luxembourg, 18 mars 1839.) Je proteste de toutes mes forces contre l'odieux traité qu'on veut nous imposer. (Id.) Belgt., j'ai foi dans Vavenir. Le jour de la réparation se lèvera vour nous et tous les enfants de la famille belge se réuniront de nouveau! (M. Nothomb, 1. c.) POUR L'APRÈS-GUERRE NOS RELATIONS COMMERCIALES AVEC LE BRESIL Nous avons déjà signalé à nos lecteurs l'utile initiative prise par le maréchal-des-îogis Robert de Wanda-e (Z. 115/24 A. B.). Nous leur avons dit l'effort généreux de ces anciens combattants qui veulent continuer la guerre économique, et battre le boche sur le terrain commercial comme ils l'ont vaincu dans la guerre. Aujourd'hui, un autre de nos soldats se déclare d'accord avec le programme des fondateurs de « Vouloir ». Il s'occuce particulièrement des. relations à. établir et à développer entre la Belgique et le Brésil. On sait les nombreux témoignages de sympathie que la grande République sud-àméri-caine a donnés à notre pays durant la guerre. Les Belges trouveraient là un terrain tout préparé. Nous engageons donc tous nos lecteurs, uns soldats particulièrement, à demander de plus amples ren-sei-pnements à M. Charles de Baumont, £. 40. 5" Gif, anrn£a Le voyage de lïl. Wiison Washington, 17 novembre. M. Robert Lansing, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, partira pour l'Europe dans le courant de la semaine prochaine. Il se rendra directement, en France. Quant au Président Wiison, ainsi qu'il a dé*à été annoncé, il passera par l'Angleterre avant de se rendre à Paris. Aucune communication officielle n'a été faite jusqu'ici au sujet du voyage du Président ; mais il est à peu près certain que M. Wiison aiTivera à Paris en même temps, sinon quelques jours avant M. Lan-sing.Le Président effectuera la traversée à bord d'un cuirassé américain. (Radio.) * + * Londres, 17 novembre. Dans les milieux diplomatiques, on pense que M: Wiison sera, élu président honoraire temporaire des réunions auxquelles il assistera et que M. Clemenceau sera, sans aucun cloute, président permanent. La France s'est unie dimanche d'un élan admirable en une manifestation solennelle en l'honneur de ses provinces perdues et retrouvées. Souvenons-nous en ce jour que nous avons aussi une Alsace et une Lorraine dans les deux provinces qui nous fureni arrachées en 1839 malgré une protestation aussi déchirante que celle de 1871. Quoi de plus émouvant que de lire, en face l'une de l'autre, la protestation de l'Alsace et celle du Luxembourg (pour ne pas parler aujourd'hui du Limbourg) ! A trente-deux ans de distance elles oot le même accent. L'opinion française, si peu instruite — par notre faute — de la question luxembourgeoise, ne pourra qu'àn être frappée. CARTE GENERALE DE LA REGION RHENANE. INDIQUANT LA ZONE D'OCCUPATION ET LES TETES DE PONT SUR LE RHIN Reprenant dans la journée du 17 leur marche en avant, les armées alliées ont commencé la libération définitive des territoires envahis, de l'Alsace-Lorraine et du Grand-Duché de Luxembourg. Les armées françaises sent entrées à Muihouse tandis qu'en Belgique elles dépassent Eoulllon, Convin et Mariembourg. Les armées britanniques sont devant Nfrtove et descendent la Sarnbra vers Namur. Les armées américaines marchent sur Thïonvllïe. On trouvera les communiqués officiels à notre troisième page. CJonL&JTe le droit de la JF'or'oe Déclaratiûn de MM.Grosjean et consorts à l'Assemblés de Bordeaux (leT mars 1871) Les représentants de l'xUsace et de la Lorraine ont déposé avant toute négociation sur le bureau de l'Assemblée Nationale une déclaration affirmant de la manière la plus formelle au nom de ces provinces leur volonté et leur droit de rester françaises. Livrés au mépris de toute justice et par un odieux abus de la force à 'la domination de l'étranger, nous avons un dernier devoir à remplir. Nous déclarons encore une foi6 nul et non avenu un pacte qui dispose de nous sans notre consentement. La revendication de nos droits reste à jamais ouverte à tous et à chacun dans la forme et dans la mesure que notre conscience nous dictera. Au moment de quitter cette enceinte où notre dignité ne nous permet plus de siéger et malgré l'aniertume de notre douleur, 'la pensée suprême que nous trouvons au fond de nos cœurs est une pensée de reconnaissance pour ceux qui pendant six mois n'ont, pas cessé de nous défendre, et d'inaltérable attachement à la Patrie dont nous sommes violemment arrachés. Nous vous suivrons de nos vœux et nous attendrons avœ une entière confiance dans l'avenir, que la France régénérée reprenne le cours do sa grande de» tinée. Vos frères d'Alsace et de Lorraine sa parés en ce moment de la famille commune -conseTvertmt- -Jr ! i "France absente de leuns foyers une affection filiale jus qu'au jour où elle viendra y reprendre sa place. WAVU—— . ■ . , « Hommage aux vainqueurs Les 1" et 2* bataillons de carabiniers cyclistes sont autorisés à inscrire le nom de a Redgersvliet » sur leur fanion, pour commémorer la belle conduite de ces imités pendant le combat du 0 mars 1918 «- ■ ■ - tvtwv. ~t Le départ du Havre Lee départs des administrations lelges et du corps dlDlomatioue. nréeédemment annoncés pour le 19 novembre et les jours suivants, ne commenceront que le 23 novembre- ryv- Déclarations de MM. Berger et Nothomb au Parlement de Bruxelles (4 cl 12 mars 1859) La désastreuse séparation qui nous menace sera toujouts pour nous la plus grande des calamités. Par le fatal traité qui ravit au Luxembourg son indépendance et sa nationalité, on détruit sa richesse territoriale : après cela on devrait au moins respecter le seul bien qui lui reste et ne vas méconnaître son patriotisme et son attachement à la Belgique môme ingrate. Il est assez que les Luxembourgeois soient livrés par leurs frères : ils n'iront pas au devant du sacrifice. (Discours de M. Berger, 12 mars 1839.) La Belgique n'est point déshonorée, elle a fait tout ce qu'elle pouvait, elle a fait tout ce qu'elle devait. Comme Belge je ne me sens ni humilité ni déshonoré ; comme Luxembourgeois je déplore plus que per-, sonne le sort d'une province sacrifiée aux implacables exigences de la politique européenne.-. Reprenez le cours de vo_$ prospérités momentanément interrompues, mais n'oubliez jamais que ceux que vous êtes forcés d'abandonner sont toujours vos anciens associés, que votre indépendance est aussi leur ouvrage et que la. Belgique demeure la Patrie commune. (Discours de M. J.-B. Nothomb, 4 mars 1839.) /www UNE DEPECHE DE M. WILSON AU ROI «LesangdesfihhéroiquesdelaBelgique n'a pas éié versé en vain* Le Président Wiison a envoyé le câ-blogramme suivant au roi Albert à l'occasion de son entrée à Gand : La Belgique, menacée de destruction, a conquis pour elle-même, en se sacrifiant, une place d'honneur parmi les nations et une couronne de gloire impérissable, même si tout le reste eût été perdu. Les dangers ont été surmontés, l'heure de la victoire est arrivée et, avec elle, la promesse d'une vie nouvelle plus rem-plie, plus grande, plus noble encore que celle. du passé. Le sang des fils héroïques de la Belgique n'a pas été versé en vain. Emouvantes réponses des Parlements français et belge —■■■»■ -■ ■■ - u " Quoi qu'il arrive, les citoyens d°. ces deux contrées resteront nos compatriotes et nos frères... " " La République Ieur^ promet Un jour, les députés du Limbourg un i revendscatsors éternelle..." et du Luxembourg' reviendront ici...'" déclarent trente-cinq députés dont M. Georges Clemenceau dit un député de Courtrai qui aussitôt après tombe est le seul survivant mort d'émotion Chers collègues et concitoyens, Vous dont la main serre encore la nôtre aujourd'hui ; vous, mes Nous nous sommes associés hier, par nos applaudissements, à la concitoyens du Limbourg et du Luxembourg, membre comme vous de- Déclaration faite par l'un d'entre vous, à la tribune, au sujet de l'Alsace puis des siècles, de la grande famille, est-ce que vous cesserez d'être et de la Lorraine ; mais nous tenons à vous dire que les représentants de Belges, est-ce que nous cesserons d'être frères ? Non ! les traités imposés la France républicaine partagent vos sentiments et votre opinion Nous t . vrévaimt vas sur tes droils de vhumanité Nous reste- nous sentons attachés aux héroïques populations que vous représentez, par la lorcc nc Prevaicm pat, sur tes arous ae numaniie. nous reste aussi fortement qu'elles se sentent elles-mêmes attachées à la patrie com- rons ce 1ue nous sommes, les fils de la meme mère, les rejetons de la mune. De plus, nous nous déclarons, nous déclarons l'Assemblée1 natio- même race. Cette séparation que l'impérieuse nécessité nous prescrit et nale et le peuple françois tout entiers sans droit pour faire d'un seul de dont la honte ne retombera que sur ceux qui le veulent, rien ne sup- vos commettants le sujet de la Prusse ; comme vous, enfin, nous tenons qu'elle ne doive être éternelle et même durable. Nous nous retrou- d avance pour nul et non avenu tout acte ou traite, tout vote ou plebis- ' 1 , ■ . cite par lequel serait fait cession d'une fraction quelconque de l'Alsace verons. bous renonçons a des droits actuels, mais c est pour reserver ou de la Lorraine- Quoi qu'il arrive, les citoyens de ces deux contrées toutes nos espérances dans l'avenir. resteront nos compatriotes et nos frères, et la République leur prorhet (Discours de U. Verliaeaen. le 6 mar* 1839). une revendication éternelle. , Nous pressons cordialement la main que vous tendez. Le >our aPParaUra ou les du Limbourg et du Luxembourg „ . , , , , ... reviendront solennellement occuper leur siège a la représentation naho- Salut et fratermte. _ , , . „ , nale. En attendant ce joun ils resteront Belges comme nous. Ils seront ,BIanc' E- Q"inet- V Schoelcher, Charles Floquet, assez généreux, assez justes, pour ne voir dans nos votes qu'un acte ar- Millière, Tolain, Clemenceau, Greppo, Martin Bernard, J. Andriqu 1 » , ' . ' ' ...... 1 . , (Oran), Colas (Constantine), Jean Brunet, Zug, Razoua. Ch. Lepère, rachê par la force, quun douloureux sacrifice impérieusement imposé Carion, A. Dubois, A. Cent, Du-cloux, Sadi Carnot, M. Malon, P. [a politique étrangère. Ils apprécieront surtout l'impuissance où Joignfiaux, Rathier (Yonne), Ed. Adam, P. Couxnet. Moreau (Côte- ^rmrr,^ ,1» ne -nnc nmit soumettre il cette triste nécessité d'Or), Henri Brisson, H. Tridon, Langiois, Cyprien Girard, A. Ranc, nous somm<^s "■£ ne Vas nm,s soumettre a cette tnsie necessue. Anat, Fefîl. Gambon. (Discours de M. Bckaert-Baehelandt. h 14 mars 1839). On vient de lire les paroles émouvantes prononcées à la Chambre îwlge par M. Bekaert-Baekelandt, député de Courtrai. Ardent patriote, il avait ressenti jusqu'au fond de l'âme le déchirement imposé à son pays, mais la main «tir le cœur, Il avait été obligé de conclure, malgré le sursaut de tout son être, à la nécessité de courber la tête. Visiblement épuisé par sa lutte Intérieure, par l'effort qu'il avait dû réaliser pour le pays contre son propre élan, il évoquait, en finissant, « la Justice Souveraine dont l'iniquité ne saurait éviter les arrêts... » Tout à coup, sa voix s'éteignit, il pâlit, gli3sa de 6on banc, tomba inanimé. Se3 collègues accoururent vers lui, on le transporta à la salle des •conférences, des médecins s'empressèrent, un des prêtres députés lui donna l'absolution... L'émotion l'avait étouffé, >1 était mort de la rupture d'un vaisseau artériel... Dan3 le petit cimetière de courtrai où il repose depuis bientôt quatre-vingts ans, ses ossements auront tressailli, l'autre jour au passage de armées alliée» en route pour la libération du pays dont l'intégrité lui était si chère, comme auront tressailli sur \a noliine de la Ceile-Saint-Cloud les restes rie Déroulède aux coups de canon annonçant la délivrance rte l'Alsace-Lorralna, .

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Cet article est une édition du titre La nation belge: journal quotidien d'union nationale appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1918 au 1956.

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