La nation belge: journal quotidien d'union nationale

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s.n. 1918, 23 Novembre. La nation belge: journal quotidien d'union nationale. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dn3zs2m205/
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LA NATION BELGE FONDATEUR FERNAND NEURAY JOURNAL QUOTIDIEN D'UNION NATIONALE Rédaction et Administration : 28, Rue du Quatre-Septembre (Place de l'Opéra) PARIS (3*). Téléphone : CBrtTRAi 43-0* TARIF DES ABONNEMENT! UN MOIS TROIS KOfl France 2 fr. SO 7 fr. 50 Angleterre.... 2 sh. ti 7 sh. 0 Autres pays ... 3 fr. OO 9 fr. ®0 Publicité *ux Bureaux du Journal PREMIERE ANNEE. — N° 245 1,6 NlîméPO ' 20 CeïltîïïieS SAMEDI 23 NOVEMBRE 1918 LA RENTREE TRIOMPHALE LA CAPITALE EST EN S?ÊTE A* , . Elle accueille avec enthousiasme i nos souverains et nos soldats Toute la Belgique aura été à Bruxel de Flandre et de Wallonie, de tous les persés, tous les Belges se seront unis aux Reine, les Princes et Vannée victorieuse- Quelle heure triomphale ! Depuis que vécu que de l'espoir de l'entendre sonner< 4 ces héros qui, ont affranchi la patrie dl naissant. Les Belges qui, grâce à leur f. vent de restaurer la pairie et de la rend> La lâche est rude, mais elle ne peut leur admirable résistance morale ont c eus. Il leur suffira pour réussir de se r paix que pendant la guerre. Le monde civilisé tout entier s'assoc belle manifestation du Parlement franc, récit, met en belle lumière la place de c notre dignité, nous ont conquise. Les Bel/) A cause des difficultés de transmissio nous n'avons pu recevoir dans la nuit auc ticuiiers (Ttrl ont assisté à la rentrée triom p diu Parlement. Les informations qnljls nov journée nous montrent que Bruxelles s'npr oeption inoubliable : nous en publierons d i)ne proclamation de M. Max 1 {Correspondance particulière de la Nation Belge) Bruxelles, 20 novembre. Bruxelles se pare pour recevoir ses Souverains ; une équipe d'ouvriers travaille : d'arraché pied à remette en état le Palsir> royal. L'on vient d'appiréndre que ia Refoie laisse à la disposition des mutilés qui se trouvent au Palais l'aile droite toute entière. Ce geste touchant de la Souveraine a vivement ému les Bruxellois. M. Max a fait afficher la proclamation suivante : cners concitoyens. J'ai la joie d'annoncer à la population que le Roi fera sa rentrée à Bruxelles vendredi prtfahain 22 courant, vers dix heures du matin..Notre Souverain s^ra accompagné do La , Reine, des jeunes princes et de ia princesse ; Marie-Joeé. Il sera à la t.dl,e de deux divisions de 1 armée ft&ge, h laquelle se joindront des détachement^ des armées alliées. \ l,e cortège, arrivant par la chaussée de ■ paud. suivra l'itinéraire ci-a.prês : , Poite de Flandre, rue de Flandre,. place Sainte-Catherine, 'Marclié-aux-Poulets, boulevard Ançfpach, place de Brouofc&re, boulevard du Nord, boulevard du Jardiu botanique, rue JRoyale, rue de la Loi. place de la Nation. Après avoir assiste à une séance du Parle-mont, et avoir vu ensuite les troupes défiler devant la place de la Nation, le Roi gagnera le palais par la rue de la Loi et la rue Foyale. ,. „ Le même jour, dans l'après-midi, il se rendra à l'Hôtel de Ville par la rue des Palais,, fa place Royale, la Montagne de la Cour, la rue Coudenberg, la rue de la Madeleine et la , rue de la Colline. la capitale, par son accueil enthousiaste, témoignera sa reconnna.issance et. son admiration au Souverain qui lui revient couvert 1 de la gloire la plus pure ; à la Reine, qui vécut pendant toute la guerre au milieu de nos soldats, leur prodiguant les trésors d'une bonté et d'un dévouement sans limites : aux princes quii symbolisent à nos yeux l'avenir de la patrie ; aux troupes héroïques et victo- • rieuses qui ont chassé l'ennemi de notre territoire, êt auxquelles la Belgique doit, d'avoir repris sa place parmi les nations libres et indépendantes. . , . Vive le Roi ! Vivo lo Reme ! Vive la far mille royale ! Vive l'armée belge ! Vivent les Alliés I vwvw - ■ ■ — Ceux qui ont vu leur révolution "joiiTB, le député socialiste Inghels, ^îcStrant d Allemagne, disait combien la révolution allemande lui avait paru suspecte. Un autre députés socialiste français, le. lieutenant Coûtant, est revenu d'un camp de prisonniers et on lui a demande aussi ce qu'il pensait de la révolution d outre-Rhin.— Lee Boches sont rept^s disciplinés, a^il répondu- Les usines marchent, les chemins de fer fonctionnent je l'ai constaté, « de visu « tout au moins à Magde-Ibourg. Les membres des comités ont une autorité reconnue. Lorsque « l'homme au brassard » passe, le « citoyen bochc » salue, i'omme il saluait son «Ober-léutnanl». Je crois cependant que le raouveinant semble sincère, mais.... mais qu'un Hinden-!burg ayant pris le pouvoir dans trois ou six mois commande, ces gens « frapperont les talons » et répondront : « Yawolil ! » — Et les « bolcheviks » ? — Oh 1 traqués d'Allemagne. Nos réfugiés ti'Ang cterre A Londres. 21 novembre. — .(Officiel). — j'-e Local govermnent Board prend deis dispositions pour le rapatriement der, réfugiés belges aussi prochainement que pos j eible. ■Iles vendredi. Des \villes et des villages ; points du globe où la guerre les a dis-■ Bruxellois pour acclamer le Roi, la aire ans, des millions de Belges n'ont des milliers sont morts pour la hâter, u joug ennemi, notre hommage recon-sacrifice, retrouvent la. liberté leur doi-re plus forte et plus grande que jamais : effrayer les millions de Belges qui par obligé leurs bourreaux à s'avouer vain-montrer aussi bons patriotes pendant la de à notre - joie et à nos espoirs et la çah, dont on trouvera plus loin le choix que notre loyauté, nos souffrances, ges sauront la garder. on télégraphique entre Paris et Bruxelles, cime dépêche do nos correspondants par-phale de la famille royale et à la séance us ont envoyées à la veille de cette grande prêtait à faire à nos Souverains une. ré- demain le récit complet. Nos§renadierssonî revenus [ Bruxelles, le 19 novembre lylS. Déjà, de toutes parts, les fleurs affinent a.u Palais ; les grenadiers et les artilleurs : -sont entrés à Bruxelles an milieu d'une foule ein délire. Le défilé a été interrompu plusieurs fois, dans les rpuartiers popu-'aires pcnarmrtciu. i.es grenadiers oûi. 'repris possession de leur caserne de la rue des Petits-Carmes. Et, petit à petit, dant la ville pavoisée de haut en bas, dams les rues où la lumière se répand, comme autrefois, dès la tombée du jour, l'animation reprend. Tous les yeux brillent de joie ; l'on est ivre de liberté, La service postal est rétabli entre Bruxelles, les communes de l'aggtomération et quelques autres localités. Lo manque de communications ne permet pas encore de correspondre avec la provirrce ni l'étranger. Les tîmirres faisant défaut, les correspondances sont affranchies à l'aide d'un timbre « port payé ». L'on hâtera d'ailleurs la reprise du trafic : par bonheur la gare du îNord est intacte ; mais comme tous les Ioobux abandonnés par les boches, elle est dans un état indescriptible» Il faudra un nettoyage et une désinfeofânïi complètes avant que le public puisse être admis à y pénétrer. I>e même, des nouvelles d'Anvers assurent que le port pourra être presque immédiatement Utilisé. Il se confirme que les explosions sont l'œuvre des Allemands ; il y en a eu aussi au pays de Oiarlei-oi, où l'ennemi en se retirant, a fait sauter des dépôts de munitions. A Jamioulx, Monceaû-sur-Sambre, Montignes-sur-Sambre, Lodelinsart, à Charleroi-planche, des explosions très violentes se sont produites. T,es habitants ayant pu se mettre à l'abri, il y a très peu d accidents de personne à déplorer ; le* dégâts matériels, par contre, sont assez considérables. Mardi matin la conseil communal, con duit par M. Max, est allé déposer des fleurs sur les tombes de nos soldats au cimetière d'Evere ; le bourgmestre a, en quelques mots émus, salué la mémoire de ceux qui sont morts pour la Belgique, au cours de cas quatre années de luttes sans répit. Mais ils ne sont pas morts en vain ; toqt semble concourir au renouveau de la Patrie. Dimanche soir, alors qu'il v avait encore des Allemands à Bruxelles, les Lux«mbourgeois grantîs-dneaux qui habitent la capitale se réunissaient ; et, après avoir examiné la situation politiqiue du Grand-Duché, ils demandèrent la réunion du Luxembourg à la Mère-Patrie, à la Belgique, dont il ne fut séparé ou'en 1830, après des siècles de vie commune, —^ . ' ■WWW - — ' —- SÎ35 soldats sjM rentrés dans la ville de Lsiivai; Le communiqué belge du 22 novembre o.St ainsi conçu : DANS LA JOURNEE DU 21, NOS ELEMENTS ONT ETE POIÏTES SUR LA LIGNE ARENDONK . MO-LL ■ OUEST DE DIEST-EST DE LOUVA1N. ENVIRON 2,500 PRISONNIERS ALLIES ONT JUSQUE MAINTENANT ETE RE. CUEILLIS PAR NOS TROUPES DANS LA REGION DE BRUXELLES. LES AMERICAINS DANS LE LUXEMBOURG CEDE Communiqué américain du 22 : Aujourd'hui, la » armer américaine a pmtrtiMi «on armer, d. frtfw» In Grand-Duché dv. Luxemboxiraèt a atteint. In-ligne Inqcidorf, Brlzdorf, Remieh, Schengen. les communiquée français et britmnt-(/lie du 22 paraissent en Dernière Heure. HQ8 ALLIÉS 8E RÉJOUIS3EHT AVEC HOOS Emouvantes manifestations au Parlement français Le Parlement français s'est associé hier, dane de chaleureuses manifestations, à la joie de Bruxelles retrouvant son Roi et de toute la Belgique acclamant la délivrance. A la Chamhre des députés, M. Paul Des. clutnel, président, prit la parole dès le début de la. séance et, devant , les députés très nombreux à leurs bancs, prononça le discours que voici : Pendant que les armées françaises ren trent en Alsace et en Lorraine au milieu d'acclamations enthousiastes, les souverains et l'armée belges rentrent triomphants dans Bruxelles-, En cette heure de joie suprême pour nos chars alliés notre pensée se reporte à ces premiers jours d'août 1914, où l'Allemagne, après avoir essayé d'endormir la vigilance de ses voisins, se rua sur eflix et joignant, nomme toujours la violence à la ruse, commit l'effroyable forfait que l'humanité Jamais n'oubliera. Alors, dès le premier moment, le roi Albert, interprète cie la volonté unanime, de la nation .s'écria : « Avant qu'on anéantisse notre armée il faudra qu'on me marche sur le, corps. Les Belges lutteront jusqu'à la mort ipouT assurer leur indépendance. » A côté du roi .nous acclamons la reine lilisabetli, toute simplicité, charité et courage, qui, à travers tes plus Cruels déchirements intimes, est demeurée fidèle à sa parolo e,t à sa patrie ; les grandes figures qui resplendiront toujours au ciel de Flan-ces, le général Léman et les vaillants dé-'enseurs de Liège, qui, par leur énergique ' ésïstance. ont retardé l'envahisseur et ren-iiï îvssi'ble 1 vi£toh:e de la. Marne ■ '& bourgmestre Marx, qui a opposé à l'insolence germanique son héToïsme souriant, son ironie voilée; le cardinal Mercier,fidèle h l'esprit de l'Evangile, et tous les héros Belg&s qui ont combattu avec les nôtres sur nos champs de bataille immortels. Me sera-t-il permis ,au moment où la Belgique est affranchie d'une domination odieuse et où la République donne à la France plus de gloire qu'elle n'en eut jamais, de rappeler qu'A y a soixante-sept ans, des Français qui étaient l'honneur des lettres, des sciences, des arts, de l'armée, de l'université, proscrits pour avoir défendu le droit et la loi trouvèrent en la libre Belgique une hospiialité générewse dont noua demeurerons toujours reconnaissants ? La France a été heureuse et fière d'ac-cu»iilir, pendant l'invasion, la gouvernement belga Les deux peupfes, qu'anime le même génie, ont lutté et souffert ensemble; le sang de leurs fils versé dans la lutte sacrée a" cimenté une amitié qui durera autant que l'honneur, la morale et la justice. Ces paroles furent littéralement, hachées par les applaudissements de l'assemblée, auxquels les tribu.nee mêlèrent leurs ac lamalions. Quand M. Deschanel rappela la ferme attitude du Roi devant l'ultimatum allemand, ce fut une véritable ovation qui partit de lo. représentation de la France à l'adresse de noire pays et de son chef. Les bravos redoublèrent quand il prononça le nom vénéré de la. Reine, et ceux du, général Léman, du bourgmestre Max et du cardinal Mercier. M. Pichon, ministre des Affaires étrangères, se leva à son tour et s'exprima comme suit : Le gouvernement s'associe du fond du cœur aux sentiments qui viennent d'être si ftren exprimés par M. le Président de ta Chambre à l'égard d'un peuple et d'un souverain qui, pendant pdus de quatre ans, ont symbolisé «.vec autant de dignité que d'héroïsme I© droit universel violé par le plus odieux parjure qu'ait connu l'histoire du anonde. (Vifs applaudissements. ) Le peîup'le français s'unit au peuple belge <Jt salue comme une première réparation qui doit être suivie de beaucoup d'autres (Viïs applaudissements.), la reir tirée des souverains dans leur capital^ dans cette admirable ville de Sruxelies où l'ennemi vaincu a trouvé le moyen, en s'^n allant, d'a.jouter nm nouveau crime à la !i»te des attentats dont tl sera randu -ou-pable et dont le compte reste à régler. (Vifs applaudissements.) Dans quelques jours, Paris aura sans loute l'honneur de recevoir la visite 'u roi et de la reine. Il leur témoignera le respect dont il lis entourait dans la bonne fortune, et qui est accru dans le. malheur (Applaudisse-■nents.), et il manifestera, à la Belgique, désormais sortie d'une neutralité dont les garanties n'étaîont qu'il h IsWre (Très den 1) et dsvonive désormais souvsraine iiattWBsa de sen indépendance l'amitié lU'ii avait déjà pour aile, amitié qui a'39t traduite dani la guerre par la fraternlt.' les arm«s et qui se traduira dans la "ai par des rapports de collaboration, de con fiance, d'aide mutuelle et d'intimité. (Ap plaudisseroerrts prokmgésO Nos compatriotes, très nombreux, qui prévenus de cette manifestation avaient pris place dans les tribunes d.u Palais Bourbon, Jurent particulièrement émus d< télan cirec tèquA les députés approuvèrent les paroles du ministre des affaires êtran gères concernant le principe des répare tions dites à. noire pays martyrisé et H résolution de la Belgique de rejeter la lieu , tralité qui pendant trois quarts de siècle a | vinculé ses énergies. AU SENAT Une manifestation analogue eut lieu, dans le courant du même après-midi, au Palais du Luxembourg où les sénateurs de France acclamèrent à leur tour la Belgique délivrée. M. Antonin Dubost, président, prononça lè discours suivant : Mes cheis collègues. Le sol de la patrie est enfin libéré et la patrie elle-même) est restaurée dans sa splendeur ancienne. Le Rhin gaulois, le Rhin de la monarchie et de) la Révolution, le Rhin français, en un mot, est reconquis. ' La pensée et le cœur alsaciens vont désormais rendre à la rie nationale leurs puissantes pulsations qui leur manquaient si gravement. ( Une fois encore, saluons les héros, morts ] ou vivants, auxquels nous devons cette; ma- , giiiôque restitution ! Par une symbolique coïncidence, la Belgique et sa caipitalei fêtent aujourd'hui mê- 1 me leurs libertés, leurs enfants, leur Par- 1 lement et leur roi ! Nous partageons sa joie et sa fierté"! 1 La Belgique nous a couverts de son corp..- 1 a été piélinée avec nos plus belles pro- ! vinces. La même victoire la. redresse au- i jourdi'hui pour la même justice 1 Je vous invite à lui envoyer l'expression 1 de notre inaltérable reconnaisi-ianca et de notre volonté de poursuivre toujours avec i elle l'œuvre commune de pacification . et de , régénération. , î«t. iœe&rvini Tttfïw <■>' ' goiwernemcnt français. « Les joies du ' peuple belqe, dit-il, sont désormais les joies du peuple français ; l'en,tente et la ' collaboration des deux pays doivent se dé- ' velopper sans cesse. » ' vvvvvv————————— , Lire en 2' page ; 1 LA BELGIQUE APRES L'ARMISTICE par Léon Sou^uenet. 1 Vive la grande Belgigue ! Le cri des Belges exilés Vous avons, à maintes reprises, soùli-gïiô l'émecvamt accord qui. se manifeste entre tes Belges, hier encore apyrimés, et nos compatriotes réfugiés. Tous comprennent, d'à la mêitno façon, les droits de. notre pav-s, i?s condition® indispensables de 6on existent; et da sa. prospérité- En voici une preuve ouvol'le ; c'est un vœu, émis par les comités belges de Syant-Briouc, Dinan et Lamion, au nom de plusieurs miîliers de nos compatriotes, établis dans te département français des Côtes-du-Nord : La Colonie belge des Côtes-du-Nord réunie à SairU-Brieue, le 17 novembre, pour fôler le roi et la libération de la Belgique, Adresse au roi et à la famille royale l'assurance de son indéfectible loyauté, Acclame, avec cell/es de tous les Alliés, les héroïques armées belges> dont les drapeaux claquent au vent de la victoire.S'incline, avec une profonde reconnaissance devant tous le s héros tombés pour la Patrie, Salue joyeusement le retour, aujourd'hui. prochain, à lu mère-patrie, des provinces belges arrachées à nos pères en 1839, Fait iméfiance aux plénipotentiaires I belges à ha Conférence de la Pai.x, pour servir dans la plus large mesure possible les intérêts vitaux de la Patrie, Notamment, en obtenant dans l'intérêt de noire port d'Anvers que l'Escaut soit belge jusqu'à son embouchure et en nous assurant à l'Est une frontière naturelle qui nom mette dorénavant à l'abri de toute Invasion, Et ce sépare au cri de « Vive le roi ! Vive la grande Belgique I » Les Comités de Saint-Brieue, Dinan et Lannion. — WVWV" "■* '"■■■ ■" ■ '■ -- m m:nm m nim,\ .23 DEPUTES DE L'EX-ROTAHME RECLAMENT L'INDEPENDANCE DE LEUR PAYS Lausanne, 21 novembre. D'après la Frankfutrter Zeitung, cinq lépotés au Reichstag, membres du parti 'a Hanovre allemand, ont rédigé une pro-laination dans laquelle ils réclament pour [e Hanovre un régime d'égalité riens la république allemande. Le Hanovre demande des droits égaux à ceux des antres F.tats de la Confédération allemande. LA PATIENCE A DES BORNES Energique protestation de Foch contre les violations de l'armistice Londres, 22 novembre. Un télégramme de Berlin, transmis par les agences hollandaises, donne le texte d'ujie communication envoyée par le maréchal Foch au commandement suprême de l'armée allemande. Le maréchal Foch dit que des actes de violence ont été commis par les troupes allemandes en Belgique, notamment dans les environs de Bruxelles et que le haut commandement allié espère que le haut commandement allemand -prendra sans délai toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à ces violations de l'armistice. Le maréchal Foch conclut en déclarant que si ces violences ne cessent pas à bref délai, le haut commandement allié se verra dans l'obligation de prendre des mesures pour y mettre fin. Un c réponse bien boche Amsterdam, 22 novembre. On connaît la substance de la réponse diu h«aut commandement allemand à la note énergique du maréchal Foch au sujet des violations cle l'armistice. Dams cette réponse le haut commandement allemand dit que les plén ipotientiai -nés allemands ont prévenu, verbalement et p<ar écrit que l'exécution de conditions d'armistice sans précédent et techniquement irréalisables, conduirait mévitable-memt à des excès, La responsabilité de ces excès, dit la note allemande, incombe donc exclusivement, pour le présent et rvour l'avenir, au haut commandement allié. Le haut commandement allemand proteste contre d'aussi injustes reproches et déclare de nouveau que la p oui* suite des méthodes actuelles du haut commande-■(mipni ..yJLUj irpnd. impossibles les, mesures '•fficaces pour ia protection des populations, tant allemandes qu'ennemies, ainsi que pour la protection et le ravitaillement j des troupes allemandes. 'Tl suggéra de nouveau que l'armistice devrait être exécuté dans un esprit qui n'exclue pas l'observation des lois de l'humanité envers amis et ennemie* Concernant les fasls eux-mêmes, le haut commandement allemand remarque que d'après les informations qui lui sont parvenues, n s'agit principalement d'excès commis par la populace contre les classes aisées et contre les soldats. UNE NOUVELLE CHECANE : LA LIVRAS-SON DU MATERIEL OS RHEMIN DE FER j Par l'entremise des gouvernements suisse et hollandais», une nouvelle note, signée du; docteur Soif, secrétaire d'Etat, à "l'office des affaires étrangères, a été remise aux goûv^rrïemen'te ,de l'Entente. Dans cette note, le docteur Soif proteste contre la livraison des locomotives et des wagons. 11 veut bien livrer 3.000 locomotives ; mais 'x l'abandon des 2.000 autres, dit-il, signi fierait l'effondrement de l'exploitation fer roviaire allemande et susciterait de graves dangers pour la vie économique de l'Allemagne. Il faudrait s'attendre à des émeutes provoquées par la faim et ses con séquences inévitables. D'autre part, le trafic ferroviaire étant paralysé, l'exécution de certaines conditions de l'armistice, telles que celle de la reddition des prisonniers de -guerre, deviendrait impossible. » Ce chantage n'a aucune chance de succès. Les wagons et les locomotives ont été volés en Belgique et en F-rance occupées. Qu»l que puisse en être le besoin en A lie magne, il y a pour notre ravitaillement nécessité absolue de rentrer en possession de notre matériel de transport. L'Allemagne a usé son propre matériel pour pousser la guerre jusqu'à l'- dernière limite ; qu'elle en porte les c% séquences. - - - ■- i— ■ 1 1 — .Wiipe.ttoreMistriGlios de i HiiTcrsi.é ieUra Louvain est réoccufcé ; nos îroupes y sont rentrées le 21 novembre. L'attention du monde entier se reportera une fois de plus vers la malheureuse cité victime djui crime allemand. Précisément, nous recevons aujourd'hui le manifeste lancé aux Etats-Unis par le Comité National Américain pour la restauration de l'Université de Louvain. Comité qui s'est fondé à l'initiative le M. Je sé-hateur Louis De Sndeleer. <* Lonvain. dit c» document américain, est, après l'invasion sacrilège de la Belgique, une application de la monstrueuse politique aille mande de terrorisât! on : p.ar celle-ci, La Kultur comptait se substituer à la civilisation européenne développée à travers Les âges ; c'est cette poti-tique qin doit rec*>voir une condamnation univer selle par lia. restauration de l'Université de Louvain. » Ce manifeste est signé des noms les plus en vue de la grande république américaine dont nous publierons sous peu la liste complète. Notons, entr'autres les noms A. Camégie, du cardinal Gibbons, Théodore Roosevclt. Pierfont-Morgan, W. Taft, «s Ru^.^3 e* Thomas A, Edison Nouvelles violations Front américain 22 'novembre. Dans leur évacuation de la région de Virton, les Allemands sont partis, pillant i?es fermes, enlevant le bétail, les chevaux, les céréales et terrorisant la population comme aux plus mauvais jours de l'occupation.UNE ENQUETE SUR LES EXPLOSIONS DES GARES Bruxelles, 22 novembre. Une commission composée d'experts délégués par la justice belge et de représen-| tants du gouvernement espagnol a commencé unCi enquête au sujet des explosions survenues dans les gares de la région bruxelloise et sur de nombreux points du pays. On a découvert dans une, commune de la Campine des indices matériels irréfutables établissant que les expiions ont été provoquées par des bombes a re.tardemem. L'EXPLOSION DE LA GARE DE HAMMONT Berne, 22 novembre. Un télégramme de Berlin confirme qu'une tîtrrible explosion a eu lieu à Hammont, dans le Limbourg belge. Elle est due à 'explosion d'un train de munitions. Quatre trains hôpitaux se trouvant à proximité ont été gravement endommagés. Le nombre des morts dépasse mil le, la plupart allemands. La station de Hammont est compètement #n ruines. Des médecins hollandais sont partis pour Ta Belgique.Le téégramme allemand prétend qu'autant qu'on a pu l'établir, l'explosion fut causée par l'imprudence de la population indigène qui s'était rassemblée en grand nombre pour approcher les soldats allemand?. La neutralite hollandaise et la retraite allemands | On a lu dans la Nation beige du 20 no-' vembre une dépêche d'Amsterdam confirmant le passage des troupes allemandes par le LinxbouTg cédé. On a lu aussi l'étrange explication du gouvernement hollandais qui croit pouvoir dire qu'en peirmet-, tant à l'armée aillsmande de rentrer en Prusse en traversant la Meiu-se à Maeisyck . a rendu service à la Belgique- On pourrait répondre que la Belgique ai squle qualité pour en juger mais il suffit de se reporter aux clauses de l'armistice i pour constater que la Belgique n'a aucun ■ intérêt à voir augmenter les facilités a41e-' mandes d'évacuation, puisque tes hommes, ' les armes et le matériel qui se trouveront ■en Belgique) après la date fixée par le haut commandement interallié tomberont au pouvoir do celui-ci. Mais ce qui est plus grave, c'est le mot.it invoqué officiellement par le gouvernement de La Haye pour justifier son attitudci : il a livré passage aux troupes allemandes parce que, déclare-t-il, il lui était impossible de protéger le territoire limbourgoois. • Dans ces conditions, comment le gouverne-i ment allemand peut-il garantir qu'il sera s caipable de désarmer les troupes alleman- • des et de les obliger à sortir du Limbourg cédé ? Comment peut-il garantir que des ' troupes allemandes ne resteront pas dans ! ce territoire prêtes à tomber sur les derriè-: res des troupes belges lorsque celles-ci seront établies sur la rive gauche du Rhin. Il y a là un danger qu'il est superflu de souligner et. qui donne le droit à notre ' armée de prendre de sérieuse? précautions. ^ 11 faut qu'elle puisse suivre l'armée alle- - mande pas à pas comme l'a dit le maré- - chai Foch et puisque le gouvernement hol-i landais a permis à nos ennemis de s'en i aller par le Limbourg cédé, il doit per. mettre à nos troupes d'y établir des lignes ■ d'étapes assurant une surveillance efficace de la retraite. > Notre gouvernement a poussé souci fle • respecter la neutralité hollandaise jusqu'à ' ses limites extrêmes. Ces jours-ci cncoT , ' il s'est abstenu de transporter ses servi» à Anvers par l'Escaut pour ne pas ai >- , mer les suscepitibilité9 de La Haye, *ia a

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Cet article est une édition du titre La nation belge: journal quotidien d'union nationale appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1918 au 1956.

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