La nation belge: journal quotidien d'union nationale

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s.n. 1918, 18 Mai. La nation belge: journal quotidien d'union nationale. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bv79s1m98h/
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FONDATEUR FERNAND NEURAY JOURNAL QUOTIDIEN D'UNION NATIONALE Rédaction et Administration : rî. des Deux-hcus, S. - F»A£iIS (Ie»1 Àrr*> Téléphone : Central 33-04 TARIF DES ABONNEMENTS l!N JJÛÎS TROI§ MtUf -i ra :-ff. ..... 3 ... -J (r . SO Angleterre.... 2 sh. G 7 si». S Autres pays ... 3 fr. OO 9 fiyOO Publicité aux Bureaux du Journal Avocats et soldats I>ans le tiroir çù reposent, en attendant line réponse individuelle ou collective, un «ertain nombre de lettres adressées du front à la « Nation belge », feuilletons la. liasse étiquetée : « a/vocats »■ L«l percnière date du; lendemain de la déconfiture de Kerensky, parleur célèbre, qui <n® trouva que des emplâtres de pafoles pour ks plaies saignantes de la Russie. Elle est sévère, comme toutes les autres d'ailleurs, peur Messieurs les avocats, présentement chargés dans la tranchée, si nous en croyons nod correspondants, de ton.- les péchés des gouvernements dont la capacité d'action, pendant la guerre, s'est trouvée Inférieure à leurs devoirs, aux besoins >le leurs armées et de leurs peuples. A ia Bourse des idées ouverte tous les jours, il deux pas de l'ennemi, dans tous les secteurs d'e notre armée, on peut dire que le Droit et la Parole sont en baisse. Cette première lettre n'est qu'un long et violent commentaire du mot cruel rte PostQiawskv: <i l'avocat est une conscience de louage Platon voulait bannir les poètes de sa République. On nous certifie que la grande majorité de nos soldats se prononcent contre l'admission des avocats au gouvernement de la Belgique de demain. Chers soldats, vous allez un peu fort. A c6té de vérités salutaires, il v a, dans vos réquisitoires, pas mal d'erreurs et d'injustices. Voulez-vous que nous essayions Beiuble d'en l'aire honêtement. le' départ ? Il est malheureusement vrai qu'un vrap piand nombre d'hommes ont été élevés et maintenus au pouvoir, depuis un siùole, dans plusieurs nations occidentales,et particulièrement en Belgique, pour leur seule, rapacité oratoire. Tel qu'il fonctionne dans la plupart des pays, le régime parlementaire offre une prime constante au talent de parole. Les lois se font en parlant; e-'esi à ccm,p de discours que se conquièrent ifs suffrages et t[ue s'enlèvent les mandats Dans les réunions électorales comme dans les assemblées législatives, un homme d'expérience et de savoir, s'il est inhabile à enfiler des phrases, fait à peu près la figure d'un manchot dans une partie de boxe. Colbert, qui était bègue, n'en fut pas moins un des plus grands ministres de la monarchie française. Vous le voyez obligé de dé fendre son budget au Palais dé la Nation ?... Dans un régime politique où la parole est souveraine, rien d'étonnant que le Bar--peau ait fini par constituer un état privilégié, autant et peut-être plus que la io-blesse avant la Révolution. Depuis cinquante *ns, la moitié au moins de nos députés et les deux tiers de nos ministres sont venus en, droiture de la Basoch e. PI as qu'en aucune' ville de Belgique et d'Europe, le Palais de Justice était devenu, à Bruxelles, le vestibule dé la législature, l'antichambre des ministères, l'usine à fabriquer les gouvernants. Tout stagiaire se flattait de porter dans sa serviette le M- ; corne et l'habit, brodé. Des fortunes ainsi éclatantes qu'inattendues légitimaient d'ail-leurs ces espoirs. • * * •* 1 Ce privilège de fait a-t-il été nuisible ou ! utile a l'Etat ? La solution de ce problème exigerait des discussions de personnes aussi délicates qu'épineuses. Au moins nous aocordei a-t-on que ni la connaissance du Droit ni la virtuosité oratoire ne suffisent à le justifier. Il y a souvent loin, très loin, du juriste à l'homme d'action. Quand il a enfin fixé l'aiguille de sa balance, le ïnoment d'agir est bien près d'être passé l\'e lui confiez le volant, sauf exception que si vous voulez immobiliser la machine ' ijuant. à y installer un Monsieur peur sa 1 fâcilité ou son talent de parole, nos petits 1 neveux se refuseront fi croire, espé.rons-!e 1 du moins, que cette aberration ait été si longtemps, aux 19e et 20° siècles, de prati- i que courante. Il ne serait pas plus dérai- ] eonnable de couronner par un portefeuille j de ministre la virtuosité d'un pianiste ou <l'un ténor. « On a été chercher, pour en faire un ] colonel, le. premier musicien du régiment ». j 'disait plaisamment Louis Veuillot de Lamartine, " porté sur les ailes de son élo- ' , quence, en 1848, au pouvoir suprême. Que «le musiciens n'ont pas attendu d'être elas- ' eés premiers pour prétendre diriger, rien 1 qu'en pinçant leur lyre, des états moder- < nés donf la complexité les effrayait d'autant moins qu'ils ne la soupçonnaient pas ! Un industriel disait un joui- devant nous : je peux me vanter que les meilleurs avocats du pays, avant la guerre, avaient plaidé pour moi; la plupart étaient, dans leur spécialité, des hommes de première force; Intelligents, instruits, précis, persuasifs; mais j'aurais ri au nez du plus éminent B'il était venu m'offrir. sous prétexte qu'il connaissait à lond tous les dossiers de mon usine, de diriger celle-ci, ne fût-ce qu'un Jour, à ma place... « M'amènes-tu enfin un 1 médecin » V demandait une malade à son I .mari, dans le dessin d'un de1 nos plus bril- 1 lants caricaturistes. — Non, mais j'ai ren- 1 contré Monsieur que voilà; il parle admi- ! rabtemont des choses de la médecine .>... > Des traits aussi aigus finiront peut-être ' par enfoncer une vérité certes élémentaire, ' mais si méconnu© cependant, dans la tète 1 des peuples en proie, jusqu'au sein rie la plus horrible des guerres, à la supersti ' lion de la parole. 1 Ne croyez pas que la guerre finira tout ! & l'heure. Quand Je canon se sera tu. les ! peuples se battront, pour le pain quotidien, , à coups de tonnes de houille, de fe.r. rie ; blé, de produits du sol et du sous-sol. Pour . vaincre dans cette éternelle bataille, u.'i i irons-nous chercher nos capitaines '? Plus ( exclusivement au Barreau, nous écrivent cent poilus, officiers et soldats; mais prin ( cipalement parmi les industriels, les coin i merçants, les financiers, les propriétaires. £ les ouvriers mêmes, parmi les acteurs et t les vainqueurs des vrais combats de la t ,*vie, plus qualifiés que les parleurs jçnur , i désembourber et conduire le char pub1 S quand une suffisante culture les a reiul'i capables de. s'élever aux vues d'enseniblej Il y a lieu de croire que le sentiment public confirmera ce jugement, où le bon sens s'allie à la modération. * nt * * un Un de nos correspondants ose écrire - (lu nous prions le lecteur de ne voir qu'un signe des temps dans ces exagérations — re que la Constitution révisée devrait limiter ^ à un quart d'heure, dans les Chambres va futures, la durée des discours! Un autie . dit : nous avons ici l'horreur des avocats, V; de leur immorale facilité à plaider le pour * * et le contre, du quant-à-moi de ces fre- Ions, tous solidaires, tous camarades, qui regardent de leur hayt les abeilles de l'in-dustrie, du commerce, du travail, et dont i'té *€s cc>irlbats' à la barre et à Ja tribune, . n'ont souvent que l'apparence de la pas-jg siori et de la sincérité même, D'un autre ; . on lit dans le Mémorial de Sainte-Hélène ^ que Napoléon aurait voulu, en vue de di-minuer le nombre des procès, interdire Y* aux avocats de la partie succombante d'exiger des honoraires. Comme l'Empe-' reur avait raison !... Un autre enfin vou-, drait qu'une loi interdise aux avocats dé- • ' putés et sénateurs de plaider tant que dure leur mandat pour la raison, écrit-il. qu'un J?' Juge n'est pas pleinement libre s'il a rle-u vanit lui,-en qualité de plaideur, un légis-' " lateur dont il peut, pour son avancement, craindre ou redouter l'influence. . Excusables sous la plume de soldats per-suadés par trois ansvet demi de guerre que * la parole, loin de provoquer et de préparer l'action, ainsi que c'est son rôle naturel de le faire, est presque toujours, dans nos ' sociétés démocratiques et parlementaires, et 1,11 va*-n> stérile ou fallacieux exercice, de , telles exagérations n'en appellent pas moins une réaction énergique. Nous r.e ■}' manquerons point, pour notre part, «à f>«; devoir. Nous ne laisserons pas discréditer s une profession aussi honorable que néces-" salre. Mais que Messieurs les avocats nous permettent de leur demander de nous ai-der un peu. Le bruit court qu'on les voit f 9 se former en colonnes profondes pour raon-'8 ter à l'assaut, dans la Belgique libérée, de la plupart des mandats et des places. Fâ-' " cheuses rumeurs; déplorable appétit. S'ils n" ne veulent pas que l'opinion les mette au-f'e dessous de leur place, qu'ils ne se mettent e- pas au-dessus. Ou nous nous trompons ■Jf fort ou, dans la Patrie de demain, le privi-lège politique du Barreau ne sera plus '* qu'un souvenir. a" Fernand M ZU RAY. ^ » » I ! Il WWW I .. . . . ■ . — « i Encore un hommage français-°n: à l'armée belge as Notre confrère parisien « Oui » a publié 1S dans son numéro du 17 mai, sous la signature j. « Bouchavesnes », un bel éloge de l'armée belge. Citons-en la partie principale : p « Soldats, i- « Voilà deux mois et davantage que vous *o combattez pour la plus juste des causes, i- pour vos foyers, pour Vindépendance natio->i nale... li vous appartient, par la ténacité 1- et la bravoure dont votis avez donné tant de preuves, de soutenir la réputation de nos armes. Notre honneur national est en-u gagé. » ie Ainsi parlait à ses soldats le roi Albert, ;s le 1G octobre 1914, sUr les bords de l'Yser is Le 17 avril dernier, les petits Belges :e étaient encore sur l'Yser, et, dans une i- forme splendide, ils arrêtaient net, au ?s nord de Bixschoote, la ruée de trois divi-d sions ennemies, dont une, la 6e division bavaroise, troupe d'élite, avait reçu l'ordre formel d'entraîner la ligne jusqu'au delà t de Poperinghe, sur les derrières de l'ar-a mée anglaise du général Plumer, engagée d'Hazebrouck à Ypres dans une lutte dé-!o sespérée. si II est certain que la résistance, acharnee i- des 3e et 4e divisions d'armée belges er l- leur énergique riposte ont, dans cette jour- 0 née du 17 avril, sauvé' la situation dans le 11 nord. Ce sera, avec Liège et l'Yser, une grande page de l'histoire militaire de la 11 Belgique, qui a ainsi acquis de nouveaux titres à la reconnaissance de l'Entente et l~ des peuples civilisés. e II faut que cela soit dit et répété, par<;e 5 qu il faut rendre justice au persévérant n effort de ce peuple héroïque qui conserve [•_ à son armée une vitalité exceptionnelle. » J j 1 ——WWW ■■■ ■' UI... La Suisse )• et le charbon allemand UN COMMUNIQUE DU CONSEIL FEDE-|l RAL CONSTATE L ENTENTE. SAUF... •i Genève, 17 mai. n Le <1 Journal de Genève » publie un com-n muniqué du Consiijl fédéral suisse, d'a-,! près lequel les négociateurs suisses et. al-|. lemands sont arrivés à une entente com-plète sur la question • du charbon, mais j. attendront encore quelques jours pour ?i g.ner la convention. Le Conseil fédéral e voudrait, en effet, élucider au préalable , une question relative à l'offre faite par 1a ^ France. ^ I.a convention préparée avec l'AHerna- 1 gne prévoit que l'emploi du charbon allemand en Suisse re sera soumis à aucune restriction nouvelle, pourvu que la Suisse reçoive de l'Entente, chaque mois, une s certaine quantité de charbon. Si les im-'• pOrtations françaises n'atteignaient pas ia e quantité ainsi stipulée, l'Allemagne serait }' autorisée à appliquer, à partir du, 15 juil-1 let prochain, les restrictions nouvelles s dont le programme a déjà été élaboré, t Le Conseil fédéral tient à savoir si l'of-i fre française s'accommode de cet arraege-1 ment, ou bien si la France n'est disposée i. à fournir du charbon qu'au cas où l'Alla-t magne renoncerait, même à titre éven-a tuel, à imposer aucune restriction nou-r velle. [J0UWÉES GIMIEVSES POUR L'AVIATION ALLIÉE 42 appareils abaltiss par les Britannique*; un raid admirable sur Saarbtikk LES mm B3HBASDSKI VDL2MIÏS8T LS15ÉP0IS ALLEMAND Londres, 17 mai. (Officiel.! is- Le 15, nos aéroplanes et nus ballons capVf. û ; ont tait beaucoup de bon travail en liaist) ne avec l'artillerie. Au cours de la 'journée. des reconnaissance, à longue distance ont été effectuées; de nobt. ir- breuses photographies ont été prises tant si1., »te tes premières lignes que sur l'arrière trou je- de l'ennemi. m- Ue l'aube Cl la nuit, nos avions de bombUr !£ dement n'ont pas cessé leurs ^ plus de vingt-quatre tonnes de bombes on ,(? été lancées. Entre autres objectifs, ils ont tur Lin V(jic les gares de Tournai, cambrai et Chav le- nés, les cantonnements aux abords de Douât i5. bapaume Menin, le canal d'Yser à la Soranu .f et celui àe Zeebrugge à Bruges. ' De bonne heure le matin et dans la soirée les aviateurs ennemis se sont montrés actifs -1'- Us ont attaqué nos escadrilles de bombarde ue ment avec une vivacité particulière. 3f VingUcinq appareils allemands ont étj .^] abattus. Ocuze ont été contraints d'atterrrii " et un autre a été descendu par nos section; ^ de mitrailleuses. Onze de nos appareils man quent. de La nuit venue, nos escadrilles spéciales on as continué leurs bombardements. Plus de qua r,e torze tonnes de bombes ont été jetées sur le• f., pares de CKaulnes. Lille, Douai, les canton ' ncments de Péronne, Braye et Bapaume LI ainsi que sur les docks de Bruges. îs- Un de nos appareils n'est pas rentré. us De bonne heure, le 16, nos avions ent pria il- l'air, pour aller bombarder les usines et les gares de Saarbruck. n En passant au-dessus des lignes ennemies \ ils ont rencontré dix avions allemands et ur, combat s'est engagé qui n'a pas cessé pendan] a- tout le parcours A l'arrivée au-dessus de ils Saarbrûck. le nombre des appareils ennemi' u_ avait atteint vingt-cinq et Les nôtres furen\ n* attaqués avec la plus grande violence. En dé * ^ pit. de ces attaques, vingt-quatre arosses borw ' : bes furent jetées sur nos objectifs. "i- Plusieurs explosions ont été observées sut Lis les voies ferrées ainsi qu'un commencement d'incendie. Ayant atteint leur bu», neg avïer.s ss attachés à combattra Ie9 appareils ennemis "* dont cinq ont éîé abattus. Tous nos appareils I- sont rentrés sauf un dont la chute a été en I registrée; Le communiqué français de 23 heures annonce ce qui suit : [ié Dans la nuit du 14 au 15 mai <J dans lo, re journée du 15, de nombreux avions oni ée participé à des bombardements de la zône ennemie. Trente-six mille kilos de projectiles ont été jetés sur les gares et terrains d'aviation de Saint-Quentin, Jussy, Flavtj-18 le-Martel, Nesles, Ham, etc% Un dépôt df s> munitions a explosé à Nesles, des incendia °f~ ont été constatés à Gùiscard et au Chûtelet -e et dans la gare de Nesles. le La nuit suivante, trente mille kilos de os projectiles ont été lancés sur la même té-n~ pion et dix mille kilos sur les régions d'A- magne-rLucquy et de Montcornet. 't, Dans la journée du 16, quatre avions en-r nemis ont été abattus et trois autres gra-es vement endommagés. 10 Dans la nuit du 1G au 17. les gares et cantonnements allemands de la région Chaulnes, Raye, Nesles, Saint-Quentin, etc., ri" ont reçu trente-cinq mille kilos de projec-)n tiles. Résultat constaté : explosion d'un dé-t'e pôt de munitions dans le bois de Cfiant-Là pie n, incendie et explorions à Ecquilly, v- Yilleselve, gare de Nesles. «IHEiiiiliïï' et r- ^ (Jee association de patriotes italiens ie bourgeois et ouvriers ta ^ [X Rome, 17 mai. et C'est le nom d'une nouvelle association qui vient de se constituer dans toute l'Ita-,e lie, sous les auspices de la société patrio-. tique « Trente et Trieste ». Elle comprend déjà trente sections et «tiendra son assem-6 blé-e constituante à Home le 9 juin. " Le « Patto Nuovo », c'est 1" pacte que - l'association se propose de sceller <c entre les hommes de la bourgeoisie italienne et ceux des masses ouvrières, qui, pendant la guerre, ont honorablement combattu sur les champs de bataille et dignement travaillé pour l'Italie; c'est le pacte conclu entre la bourgeoisie et les travailleur» de la tranchée et de l'usine... » L'association se propose de développer deux ordres d'action : elle travaillera à sauvegarder et à renforcer la discipline nationale chez les militaires et chez les j. civils, à faire l'éducation morale et intel-q_ lectuelî-e du prolétariat, à organiser une iS action politique sérieuse et vivante pour la i_ défense et le progrès des intérêts natJoli naux; d'autre part, elle se préoccupera de le développer parmi ses membres toutes les a formes d'assistance mutuelle e,t de coopération. » Pourront faire partie de la nouvelle as L>- sociation tous les citoyens qui ont ser/i !e aux armées durant la guerre avec fidélité ;0 et honneur, et toUs ceux qui également lf! avec fidélité et honneur, ayant été dispen-1_ ses du service militaire, ont travaillé dans «J les industries et. dans les services de y- guerre. En seront exclus tous les « em busqués ». — (Débats.) -■ ■ 1 vuvvv ■ ■ ■ N.. ■■ .. I r LIRE EN 2e PAGE : >e Les uhlans en Russie ; Nos échos j i- Nouvelles de chez nous ; i- L'aviateur Cilbert se tue à Villacou-blay. (Officiel français) :4 heures. iAu cours de la nuit, bombardemen 1 violen- dans la région d'Hailles. « Vers Mesnil-Saint-Georges, nous avoni '7 repoussé un coup do main ennemi e m faii- des prisonniers. Dans la région au sud de Canny-sur séîachomsnts ont pénétré er deux points dans les lignes ennemie: et ramené une quarantaine de prison • niers, dont un officier. Sur la rive sud de l'Oise, une tenta e. Sive ennemie sur nos petits po3tes di secteur de Varesnes a échoué sous noi feux. *£ Nuit calme sur le reste du front. 2il liewos. Rien à signaler en dehors de l'activité " habituelle des deux artilleries sur le fron au nord et au sud de l'Avre. e, (Officiel brit.) Après-niicli. X Hier soir, un raid ennemi a été repoussi js dans les environs de Moyennevilic, au sui !s | d'Arras. j Grande activité des deux artilleries, pen | dant la nuit, ddns le sec-teur du bois d< 'J Pacaut, au nord d'Hinges. j'e I L'artillerie ennemie a été enoçre plus j-, j active entre Locon et Hinges, et de la to if.jrêt de Nieppe à Meteren. é- Soir. i Dans la soirée d'hier, nous avons exé. tr < :ute, avec succès, un coup de main dans U il f /oisinage de Beaumont-Hamel et tait quel prisonniers. """" -.a matin, iiuus avons enlevé un post |s. ennemi au nord de Merris : tes occupant: ont été tués ou chassés par nos troupes. Sur le reste du front, il n'y a rien à signaler en dehors de l'activité réciproque i- de l'artillerie. a Communiqué officiel belge : it Au cours de la nuit, des avions ennemis .e ont bombardé nos cantonnements. A 2] ■- heures, un aviateur ennemi a 'ance quatre s bombes sur l'hôpital d'Hoogstade. Les oc-j- tions d'artillerie, normales sur une grande 'e partie du front, ont pris momentanément •s un caractère assez vif, notamment dans la ;( région de Pikken. Lutte de tombes à Nieuport, vers Dix. e mude et à l'ouest de la forêt d Houthuist. L Communiqué américain : t. SI heures, i- On ne signale aujourd'hui que des reconnaissances.•t Activité d'artillerie intermittente. n Au nord de Toul et en Lorraine, l'avia- -, tion s'est montrée plus active. ' —1 ■WWW | , t LIRE EN 4* PAGE ; LA VIE MILITAIRE NOS AUTO= CANONS A KHARBIN s Une lettre de Pékin que l'on veut bien nous communiquer, assure que le corps belge des autos-canons aurait été retenu i à Kharbin pour y garder les dépôts de - riiunifions contre les Bolcheviks. Cette - lettre datée du 2 avril ajoute que la garde de 1 ambassade de France a Pékin l! dirigé® sur Kharbin dans le même 3 but. f\ous ne donnons ces nouvelles que i sous toutes réserves ; quoi qu'il en soit. 1 j.~.r.elour nos s°!dats [tarait encore t différé. [. ~ "WWW I i LES SYMPATHIES ITALIENNES POUR LA BELGIQUE r — — ' Vne ,riissi°n des professeurs des Univer- : sites italiennes, dv passage au Havre, pouï >■ se rendre en Angleterre, à une conférence - sur les relations intellectuelles des Alliés, ? ^ P-aryenir a M. de BrcquevilUe, chef du i Labinet,- i adresse suivante • « Excellence, ^ <c Les professeurs des Universités italien» . nés, qui se rendent eu Angleterre paur établir une plus étroite coopération irt/ellec-tutlle entre les nations alliées, sûrs din-s terpriler rame de toute l'Italie, ont l'hon-. ne tir ,le vous exprimer les sentiments de profonde admiration et sympathie pour l héroïque nation belije, avec les meilleurs ; uceux pour le triomphe de la cause c',m-^ mune de liberté et de justice. N Prof. Leonardo Bianchi ; Prof. Evïdaho S en ; Prof. Voltehr» • Prof. Arcongeli ; Prof. Colu.mba ; Prof. Glocoso; Prof. Galante; Prof. Low ; Prof. Nosini. » g— -WWU - — Un projeta été soumis vendradi au Sénat américain tendant à fondre la slatue du roi de Prusse Frêdéric.le-Gpand pour en faire des ■ projectiles. Cette statue orne une des places de WasliJngton. Les pleins pouvoirs ? du président Wifson ^ Avec leur sens pratique ordinaire, les Américains n'hésitent pas à élargir les pouvoirs que la Constitution donne au Président, dès qu'il s'agit de rendre plus forte la conduite <le la guerre. Et fort de la iustice de sa cause et de son desintéressement personnel, M. Wilson n'éprouve aucun scrupule à réclamer des pouvoirs quasi dictatoriaux. La guerre avant tout. La victoire est Ji ce prix. La Chambre des représentants da. Washington a adopté mercredi 1' « Oyerman Bill » tel que l'avait voté le Sénat améri-, cain. Le fciU n'a plus maintenant iiu'à re-" cevoir la signature présidentielle. Par le vote du Congrès le président Wilson se IS trouvera sous peu investi de pouvoirs plus étendus qu'aucun souverain d'Europe, y compris Guillaume II. Le Président ne veut .pas abuser Le Sé-*"• nat avait demandé à pouvoir enquêter sur n la production des aéroplanes et des ca-2S nons. M. Wilson' avait accepté de bonne ' grâce. Mais de divers côtés, on voulait davantage : des commissions de l'une ou l'autre Chambre désiraient procéder à un 2- examen général de la machine guerrière u montée par les Etats-Unis. J8 M. Wilson proteste contre cet empiétement sur les fonctions du pouvoir exécutif. Il déclare qu'il considérerait l'adoption d'une résolution semblable, comme le » vote d'un manque de confiance dans le gouvernement ». 11 ne peut admettre l'in-ïé gérence des politiciens dans la mise à exé-ît ciUion des décision# votées. Le Parlement n'çpt pas le gouvernement, On sait combien la distinction est jalousement maintenue à Washington. M. Wilson semble bien avoir raison. Les fonctionnaires doivent être responsables. I£î Leur responsabilité est diminuée si pas supprimée le jour où les membres des As-1" semblées législatives peuvent exercer sur te eux leur influence. Les recommandations pleuvent ; les tiraillements et les vetos is interviennent ; les meilleures volontés sont > paralysées. Nous avons, en Europe, trop souffert de ce mal pour ne pas comprendre le président des Etats-Unis. i. " PERCY. le »"■ i .... ..... .wv%/vvw-- ■ i i I..MW LA RESOLUTION BRITANNIQUE l Lttcdelauwfepcitt; " â la Claire IsCniies s (Services particuliers de la Nation Belge) e Londres, 17 mai. La manœuvre pacifiste tentée par M. e Runciman à la Chambre des Conununes à propos de la lettre de l'empereiy Charles a au prince Sixte a complètement échoué et l'opinion britannique approuve la réponse de M. Balifour et l'attitude de M. Asquiih. Mis en cause à propos de ses déclarations sur « l'offensive pacifiste » que tente l'Allemagne, Lord Robert Ceci! a tenu à! s'expliquer. [m Que signifie l'expression d'offensive de paix ? a-t-il demandé. Je suis surpris qu'il y ait un doute quelconque à cet égard. C'est une chose absolument différente de l'effort i- en vue d'obtenir la paix. L'offensive de paix est une action diplomatique, et Dwrr-ment diplomatique, en Vuie mip pas d'obtenir la paix, mais de faciliter la guerre. C'est une aide diplomatique donnée aux armées allemandes en campagne. ...Je répète que' toute offre, quelle qu'en soit la source, pourvu que ce soit une so'urce digne de foi et honorable, sera examinée et prise en considération par le gouvernement ^ actuel, qui le désire autant que n'importe 5 quel membre de cette Chambre. Eîar^issant la question, le ministre du Foreign Office a déclaré que les buts de guerre de l'Italie étaient aussi sacrés pour i l'Entente que ceux de la France ou de l'An-gleterre. Que la Grande-Bretagne n'a au s cuns aniniosité contre les Bolcheviks de il Ptussie. 0 Nous n'avons aucun grief, a-t-il spécifié ; e mais nous désirons que la P.ussie nous soit a conservée comme pays allié, ou, si cela, est impossible, comme pays oui ne soit pas alle-rî mand. Vo.il& notre politique. Nous n'avons e aucun autre désir, sinon de voir la Russie e grande, .puissante, dégagée <j$ l'Allemagne. V Après ces déclarations, la Chambre des e communes s'est ajournée au 20 mai. La presse anglaise approuve les décla- - rations ministérielles : Le Daily Express écrit : L'Angleterre écoutera les propositions, à condition que celles-ci soient autorisées et qu'elles émanent des hommes qui ont le droit de parler au nom de l'Allemagne. Ces hommes sont Ludendorff et le kaiser. Or, ceux-ci - croient encore qu'ils pourront contraindre le r monde à accepter une paix déshonorante im-e posée par.la force des armes. '' Le Times, de son côté, s'exprime comme a suit : 11 es* bon qu'à la veille d'une nouvelle offensive des années ennemies, le nuage arti-,r! ficiel dont un petit groupe de pacifistes an-' glais a tente de dissimuler une manœuvre contre l'unité des Alliés soit dissipé par des ' déclarations franches et nettes telles que cel-les faites par M. Balfour et Lord Ourzon, - nous dirons mênie M. Asquith. Les hommes e ne «combattent jamais mieux que' lorsque r leur conscience est nette. L'abnégation est s plus facile lorsqu'on sait que la cause défendue est, non seulement juste, mais qu'elle contient aussi en germe la promesse d'un noble idéal. Le Daily Télégraph n'est pas moins caté : gorique : Nous sommes heureux que les ennemis du ' gouvernement aient donné à M. Balfour l'oc-casion de réduire à néant un échafaudage de fictions et d'insinuations construit sur la let-t tre de l'empereur Charles Ier. Le clan pacifiste des Runciman et des s Snowden n'a pas lieu de se féliciter île. ïcelte nouvelle aventure. 'Foi les Mwpois ^ Le Moniteur belge a puiblié hier on ar^. rêté-loi « accordant aux descendants des , habitants des parties cédées du royaume» J qui ont perdu la nationalité belge par suite , du traité du 19 avril 1839 un nouveau çiélai . pour acquérir la qualité de Belge, o * Cet arrêté-loi reprend avec déux modifications justifiées par l'état de guerre, la | loi du 12 juin 1911. Celle-ci reproduisait: elle-même, en les interprêtant, une série de dispositions antérieures. En effet, dès le lendemain des traités de 1839, le législateur n'a cessé de donner périodiquement aux l habitants des parties cédées du royaume de grandes facilités pour conserver «u recouvrer la nationalité belge. Notons la loi du 4 juin 1839 renouvelée régulièrement» notamment le 20 mai 1845, le 1er avril 1879, fe 25 mars 189-i, le 1er juin 1911. £11 es auto-' risaient les Limiiourgeois et les luxembourgeois à reprendre la nationalité beige, sans naturalisation, par. une simple decla-" ration de volonté accompagnée de la fixation de leur domicile sur le territoire na-[ tional. I L'innovation appoiriée par le nouvel ar-, rêté consiste à assimiler, pendéfit la du-, rée du temps de guerre, à la condition de ; domicile en Belgique, l'inscription de l'intéressé sur les contrôles de l'armée belge ou son licenciement par réformé de cette armée, et à autoriser les militaires à faire leur déclaration devant tout gouverneur de province et même à l'étranger devant nos agents diplomatiques et consulaires. Il est juste, dit excellemment M. Carton de Wiart, ministre de la justice, dans son rapport. au Roi, de permettre à ceux qui ont offert leur vie pour notre cause de recouvrer, ia nationalité de leur auteur ; il serait excessif de subordonner cette faveur à la fixa-, tion immédiate de leur domicile en Belgique — condition qui à l'heure actuelle, serait pratiquement impossible. Au reste, l'armée, en quelqile endroit qu'elle se trouve, doit par aine fiction du droit des gens, bénéficier, du principe de l'internationalité. Renouvellement, ^presque automatique ^ d'une législation traditionnelle, l'arrêté du , 18 mai a l'avantagé - d'exaucer le vœu de . quelques grand-ducaux désireux de faire carrière en Belgique et qui le demandaient depuis plusieurs mois, e.t de rappeler opportunément les liens de droit <;ui n'ont cessé d'unir les.. Belges et leurs frères séparés, puisque seitffi parmi, tpus les énan-$ers ils non: du pouvoir législatif pour devenir Belges, i leur seule volonté suffisant. Notons à ce» | propos que les Luxembourgeois n ont nul besoin de profiter de la faculté qui leur est donnée, pour avoir de l'aVancement dans l'armée, ni pour occuper des emplois civils, ni pour être accueillis parmi nous, partout.. et protégés comme les nôtres. Un de ses collaborateurs demandant le vote de cet arrêté, le Bulletin des Luxembourgeois de Varmée belge écrivait en, tête de l'ffrticle qu'il publiait le 10 septembre 1917 les lignes suivantes : « Les combattants luxembourgeois w7ie> croient pas qu'il faille pour défendre leur, ■ liberté, celle de la Belgique et du monde, doubler d'une autre nationalité leur nationalité luxembourgeoise. Mais l'intérêt et\ l'avenir de quelques-uns est en jeu et cela suffit pour que leur voix soit entendue. Même décidés à. n'en point profiter, rious< > nous réjouirons comme de tout ce que peut resserrer les liens entre notre patrie d'aujourd'hui et celle d'autrefois du renouvel-] lement d'une mesure normale, tradition-: utile et qui n,'a jamais eu que des résultats avantageux pour tous. » Déceptions et espoirs d«s libéraux allemand» lis ne veulent plus Anvers, mais qu'eu pense Ludendorff? Londres, 17 mai. Une « haute personnalité politique allemande, membre du Reich-stag » qui, d'après le « Morning Post », serait M. Leu.be, député libéral, a fait au correspondant (Ju. <c Politiken », de Copenhague, la déclaration suivante : •T Il ne $erk à rien de dissimuler que la. grande offensive n'a pas donné les résultats attendus. Elle nous a. coûté trop d'hommes. Nous comptons cependant atteindre la côte et arrêter le trafic dans le Vas-de-Calaiè, nos canons pouvant facilement bombarder VAngleterre. La guerre, sera alors à un point critique, et les négociations de paix seront possibles. L'Allemagiie n'a aucune prétention sur le bassin minier de , Lorraine ni sur Anvers. Nos pertes s'élèvent actuellement à trois* millions de tués, h1essés\et- prisonnierj, et nous n'avons pas l'intention d'exposer,\pàr des exigences exorbitantes, nos enfants d urw nouvelle guerre dè quatre ans. 1''ailleurs, l'Allemagne aura assez d faire, pendant plusieurs générations, du côté ne la, Russie, où elle aura à consolider sa situation commerciale et industrielle. Aux- alliés, noua demandons simplement la restitution de nos colonies, et en échange de toute renonciation de notre part tur le Maroc, la cession, de Madagascar. a—...... — WWW— . LE VOYAGE DES SOUVERAINS AUTRICHIENS Bàle, 17 mai. — On mande de Vienne : L'empereur et l'impératrice sont partis pour Sofia et Constuntinople afin de rendre visite au roi de Bulgarie et au Sultan. Ils. sont accompagnés d'une suite nombreuse' parmi laquelle so trouvent lo baron Bu-, rian, le liaron Wiescr, ministre Sutrichien du. commerce, le ministre hongrois cocpt» Zichy, le chef d'état-major von Arz. m PREMIERE ânnei?. = ns gî Le Numéro : 10 Centimes samedi is mai 191a _ » — .v A E

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Cet article est une édition du titre La nation belge: journal quotidien d'union nationale appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1918 au 1956.

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