La pensée: organe hebdomadaire de la Fédération des sociétés belges de libre pensée

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s.n. 1914, 05 Juillet. La pensée: organe hebdomadaire de la Fédération des sociétés belges de libre pensée. Accès à 23 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/p55db7x45j/
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Dixième' Année. — N° 49 J CINQ CENTIMES LE NUMERO Bruxelles, le 5 Juillet 1914 La Pensée Organe hebdomadaire delà Fédération des Sociétés belges de Libre Pensée ABONNEMENT ANNUEL : \ f Etranger .... » 6.00 on s'abonne a tous les bureaux de poste. REDACTION : 350, Chaussée de Boendael. Rédacteur en Chef : Eugène HINS ANNONCES s On traite à forfait. Pour la v«nt«, abonnements, annonces, s'adresser à M. A. Alkxandkx, Administrateur-délégif. ADMINISTRATION : 13, Rue du Gazomètre. FÉDÉRATION BELGE des Sociétés de Libre Pensée Une clique de hobereaux espagnols a manifesté l'intention de venir faire une démarche solennelle auprès du gouvernement belge pour exercer sur celui-ci une pression à l'effet, qu'il fasse disparaître le monument Ferrer élevé à Bruxelles. Pour avoir eu une idée aussi absurde, il faut que ces gens-là ne connaissent pas le tempérament du peuple belge. Quelle que soit la mauvaise opinion que nous ayons du gouvernement, nous ne le croyons pas capable d'avoir la lâcheté de céder à une pareille injonction ; d'ailleurs il disparaîtrait aussitôt devant le mouvement général d'indignation qu'aurait suscité une telle abdication. Pour ce qui est des hobereaux précités, nous leur conseillons fort, dans leur intérêt, de «renoncer à leur projet. Nous ne leur voulons pas de mal, car leur sottise sert trop bien notre cause; mais nous craindrions fort qu'ils ne reçussent de la population un accueil plutôt froid. Pour la Fédération belge : Le Secrétaire-général, Le Secrétaire-trésorier, Lucien Vertongen. L. Van Brussel. Les Secrétaires, J. Robyn, E. Daanson et A. Bogaerts. Les membres : Mme Mélanie Janssens, Emile Bayot, Eugène Hins, M. Exsteens, A. Alexan-der, E. Chapelier, Cleerbaut et Montoisy. v\\W>W Poir l'ajErandissement de l'Orphelinat Rationalités 39e LISTE DE SOUSCRIPTION Total des 38 premières listes fr. 30,616.22 Montant liste 17, confiée à M. F. Defraene 10.16 M. Emile Royer 200.00 M. Catheunis 10.00 En souvenir du docteur Lucien Hénault, souscription faite parmi le personnel médical de l'Hôpital de Saint-Gilles 300.00 Total fr. 31,136.38 Les souscriptions peuvent être envoyées à Mme L. Royer, trésorière de l'O. R., 131, rue du Tyrol, à St-Gilles-Bruxelles. FRATERNITÉ Pièce sociale et anticléricale en 3 actes, par Jean Robyn Le camarade Robyn continue son apostolat et par la voix, et par la plume et par le théâtre. Fraternité, qui vient de paraître, est un chaînon nouveau, ajouté à l'œuvre de notre excellent ami et collaborateur, pour l'émancipation intellectuelle et matérielle de ceux de nos frères auxquels est refusé, par les charges dont ils sont accablés, la misère à laquelle ils sont réduits, tout idéal, tout espoir d'un avenir meilleur. «Fraternité» n'est pas, à vrai dire, une pièce de théâtre renfermant des études psychologiques, eL la thèse de l'auteur découle plutôt des situations dans lesquelles se trouvent ses personnages, que des faits qu'il nous représente. Et puis, Robyn est un profond symboliste: son drame, ses personnages sont quelquefois tout autre chose que ce qu'on voit ou qu'on entend — de là, 'quelques anomalies absolument superficielles qui disparaîtront avec u n peu de réflexion. Le père Parfait, n'est-ce pas le peuple lui-même, mais ce peuple, qui a conscience de ses peines, et qui est parvenu en partie ,à s en libérer el à en libérer ses enfants; mais ses enfants, ce n'est pas seulement René, le travailleur sage, pondéré et surtout altruiste, c'est aussi Cyrille le parvenu, l'arriviste au cœur sec, égoïste, aux manœuvres louches, tortueuses; c'est aussi cette Pau- < line, l'éternelle victime dès injustices so- 1 ciales. : Bref, les douze personnages de la pièce, 1 ont tous leur r aison d'êt,re, chacun symbolise 1 un des types dont se compose la société — ! et, ajoutons-le, tous existent, tous ont vécu. 1 Mais d faut lire « Fraternité » et bientôt ?l ' faudra a lier la voir jouer. [s r*~ v< M !L_l l ; I i lucius. ! INAUGURATION MONUMENT JEAN DONS La Libre Pensée a inauguré dimanche, ai cimetière de St-Gilles lez-Bruxelles, le monu ment érigé par souscription publique à 1; mémoire de Jean Dons. La réunion avait été fixée à 3 heures ; 1 intersection de l'avenue Brugmann et di la chaussée d'Alsemberg à Uccle, d'où l'oi s'est rendu en cortège jusqu'au cimetière. Les pupilles de l'Orphelinat Rationalisé ouvraient la marche, conduits par leur di reclrice, Mme M. Mulle et les institutrice! de l'établissement, puis venaient le Consei d'administration et quelques anciens élèves Le drapeau de la Fédération Nationale escorté par les membres du Conseil général précédait le groupe compact des drapeau) de toutes couleurs de nombreuses société: du pays. On remarquait notamment le dra peau étoilé de la Fédération Carolorégienm et les bannières de plusieurs sociétés di pays de Charleroi, les trois drapeaux blanc: des groupes de Louvain, des drapeaux di pays de Liège, ceux de l'agglomération bru xelloise au grand complet, etc., etc. Et di nombreux libres penseurs venus d* tous lei coins du pays fraternisaient en suivant ce: drapeaux, dont l'ensemble bigarré jetait uni note gaie par le beau soleil. Le cortège fut reçu au cimetière par le: membres de la famille Dons. Un premiei discours fut prononcé par Lucien Vertongei au nom de la Libre Pensée Internationale delà Fédération Nationale des Sociétés d< Libres Penseurs et de la Libre Pensée d< Bruxelles. Notre ami avait été désigné afii d'empêcher la trop grande multiplicité de: discours parce que, ainsi que jadis, Jeai Dons, il fait simultanément partie des Co mités directeurs de ces trois importants or ganismes. Emile Royer parla ensuite au aiom de l'Or phelinat Rationaliste, et Edouard Daansoi lut un sonnet de M. Simon Salmona. Après que Vertongen eut remis à la fa mille le monument dû au talent de notre am Jean Robyn, M. Dons, le frère du regrelt< secrétaire général de la Libre Pensée Belge remercia les souscripteurs et les organisa teurs de la manifestation en quelques paro les émues. Les assistants défilèrent devan le monument et serrèrent les mains des membres de la famille à la sortie du cime tière. Puis, le cortège disloqué, de petits groupes se formèrent dans lesquels on parla longuement des souvenirs évoqués par Cette cérémonie, grandiose en sa simplicité, el l'on s e remémorait mille petits faits et gestes de ce brave Dons que nous avons tous vu si souvent dans nos Congrès Nationaux et Internationaux, dans les manifestations les cortèges, les meetings, etc., bref, partout où il fallait des camarades vigilants el de bonne volonté. DISCOURS DE LUCIEN VERTONGEN Mesdames, Messieurs et chers Camarades, Je dois au fait d'être membre simultanément — comme mon toujours regretté prédécesseur Jean Dons — des Comités directeurs de la Libre Pensée Internationale, de la Fédération Nationale des Sociétés de Libres Penseurs et de la Libre Pensée de Bruxelles, de devoir évoquer aujourd'hui devant vous' au nom de ces trois importants Organismes' le souvenir de notre cher disparu et de remettre à sa famille le monument que la Libre Pensée reconnaissante lui a érigé par souscription publique. Né le 30 décembre 1845, Jean Dons avait i peine 18 ans lors de la fondation de la :< Libre Pensée» — qui n'était pas encore < de Bruxelles», car il n'y avait point d'autre association de ce nom et elle recrutait les membres dans tout le pays et même à étranger. Dons sollicita immédiatement son idmission; mais un article du règlement stipulait que la majorité légale était requise pour faire partie de la Société. Sa demande lut doue être ajournée, et notre ami se fit nscrire au Cercle des Solidaires, dont beaucoup de membres de la Libre Pensée faisaient également partie et où les conditions 1 âge étaient moins rigoureuses. Mais aussi-ôt sa majorité révolue, Dons postulait à nouveau son admission et voyait, cette fois, agréer sa demande. Dès lors, l'histoire de Jean Dons s'identifie avec celle de la Libre Pensée. Doté d'une foi candide et fervente dans le triomphe final de la pensée scientifique, il avait dans le succès définitif de notre cause une t confiance inébranlable qui se manifestait par une constance et un optimisme de tous les j instants, qui s'affirmaient même dans les moments les plus difficiles et nous réconfortèrent parfois aux heures critiques, quand 1 nous tremblions de voir la liberté de cons-, 3 cience écrasée par la réaction. 1 Ouvrier de la première heure, il fut un travailleur infatigable: aucune peine ne lui coûtait, aucune corvée ne le rebutait, et cela en des temps où il était rare, et dans une situation où il était dangereux d'afficher des opinions avancées qui passent pour subversives, car nos adversaires n'épargnent rien pour réduire à merci ceux qui ont l'audace de penser librement. En notre époque de mercantilisme et d'arrivisme effréné, où la fermeté et l'ardeur des convictions ont fait place à l'indifférence et à l'aveulissement — pour ne pas dire la lâcheté — on ne saurait trop admirer le désintéressement, l'esprit d'indépendance et la légitime fierté qui procède du sentiment de la dignité personnelle. C'est pourquoi nous devons louer Dons d'avoir toujours catégoriquement refusé de répondre aux sollicitations de renoncer à sa p.ropagande rationaliste, sollicitations auxquelles il fut en buiite au ministère des chemins de fer, dans l'ad-. minislration desquels il était entré. Il estimait qu'il exerçait son droit et que rien, ni t personne ne pouvait l'en empêcher. Personne ne l'en empêcha, mais notre ami j qui, dans ses fonctions, s'imaginait servir > son p ays, et non un parti, et à qui son la-[ beur, sa ponctualité et son dévouement au-, raient dû donner tous les droits, se vit suc-t cessivement préférer tous ses collègues et n'oDtiixt Jamais «««une faveur du gouvernement catholique. j En 1880, à l'Initiative de César De Paepe, les représentants des libres penseurs de tous { les pays, réunis en Congrès à Bruxelles, jetèrent les bases de la Fédération Internationale de la Libre Pensée. Jean Dons figurait ; parmi les fondateurs de cette association, si \ puissante aujourd'hui, dont il devait devenir ; le trésorier et à laquelle il rendit de nom-' breux et signalés services. Cinq ans plus tard, un Congrès National, tenu à Charleroi, décida de créer une Fédération Nationale des Sociétés Belges de Li-' bre Pensée, et pendant vingt-huit ans, jusqu'à sa mort, Jean Dons, choisi comme secrétaire général de la Fédération, fut constamment réélu à ces importantes et absorbantes fonctions. Il entrait à la même époque au Comité de la Libre Pensée de Bruxelles où il siégea une première fois de 1886 à 1894, puis, estimant qu~e ses charges de secrétaire-général de la Fédération Nationale et de trésorier de la Fédération Internationale suffisaient pour occuper tous ses loisirs, il résilia son mandat, mais rentra au Comité en 1911, après sa retraite, avec le titre de vice-président. Présent à tous les Congrès nationaux et internationaux de la Libre Pensée, il ne se bornait pas à y présenter des rapports administratifs en tant que secrétaire ou trésorier, mais il intervenait souvent dans les discussions et déposa sur beaucoup de questions des rapports clairs et précis, toujours très étudiés. La Libre Pensée de Bruxelles ayant fondé dans un but de propagande une section dramatique, le Cercle des Soirées Populaires Bationalistes en sortit, et Dons en fut le premier secrétaire. Le succès ne se fit pas attendre et ces soirées eurent une telle vogue qu'il fallut chercher des salles de plus en plus grandes. Il fallut un joui- refuser du monde à la Salle Baudouin, et une représentation donnée au Théâtre de la Monnaie, oblint un succès triomphal. Mais tout cela n'allait pas sans un travail acharné, et c'était Dons, avec son talent d'organisation, qui conduisait la cohorte des vaillants et des dévoués, qui réglait les moindres détails et suscitait les enthousiasmes qui menaient à la victoire! Ce Cercle avait répondu jadis aux désirs d'un grand nombre de libres penseurs en terminant ces soirées par une partie de danse. Ainsi, sous les yeux de leurs parents, jeunes gens et jeunes filles, en route vers la liberté de penser, liaient connaissance, et parfois, de leur estime mutuelle naissait une tendre affection que scellait 1111 mariage civil Dons alors, allait présenter au nom de la Libre Pensée, un bouquet et des complii ments aux jeunes mariés. Quand un enfant naissait et qu'on ne le faisait pas baptiser, il allait encore présenter des compliments et des souhaits. Toujours bien reçu, il nous amenait souvent ainsi de nouveaux membres. Loin de se lasser à cette tâche, il veillait} encore avec une vigilance sans pareille à l'exécution rigoureuse des dispositions testa~> mentaires, réclamant un enterrement civil, et déjà il rêvait de soustraire aux influences mauvaises, les pauvres petits sans parents. Il fut l'un des premiers à répondre à l'ap-> pel d'Adolphe Delin pour la fondation de l'Orphelinat. Il y consacra le meilleur de ses f orces, de son activité et de Son dévouement et il reporta sur nos chers petits pupilles toute la tendresse paternelle dont son cœur était gonflé et dont la nature l'avait sevré. Royer nous a rapporté qu'un jouiHde Visite Dons avait remarqué quatre petits enfants, frères et sœurs, récemment arrivés d'une commune du Hainaut où venaient de mourir leurs parents, qui restaient tristes et esseulés dans un coin du jardin. Il leur demande le motif de leur chagrin. Ils lui répondirent qu'eux, personne ne venait les voir. Dons les consolaten leur disant: « Mais moi, c'est pour vous que je viens. » Et chaque fois que le brave homme appa-, raissait à l'entrée du jardin, les 'quatre petits se précipitaient vers lui et ne le lâchaient plus. N'était-ce pas pour eux qu'il venait? Mais ils avaient des imitateurs, car les autres sentaient bien que tout-de même, c'était bien un peu aussi pour eux qu'il venait. Et voilà pourquoi, lorsqu'il n'était pas absorbé par ses multiples occupations, Dons se trouvait dans les jardins de l'Orphelinat, le visage illuminé de joie et de bonté, entouré d'un groupe compact de gentils enfants dont les plus jeunes se pendaient à ses bras et aux basques de sa redingote. Messieurs, 1 j Au nom de la Libre Pensée tout entière, j'ai l'honneur de vous remettre ce monument, qui a été érigé par une souscription internationale. C'est évidemment peu de chose eu égard aux services que Jean Dons nous a rendus. Ayant vécu avec lui dans une longue intimité, vous savez Milieux que nous que ces services sont inappréciables et que jamais il n'est entré dans la pensée de votre parent qu'il pourrait en être récompensé autrement que par notre reconnaissance et par sa propre satisfaction. D'ailleurs la Libre Pensée est riche en espoirs et en dévouements — et la vie de Jean Dons en est un magnifique exemple t— nous reconnaissons humblement que nous sommes pauvres d'argent, tout en ayant des luttes onéreuses à soutenir et des œuvres indispensables à maintenir. La pauvreté n'est pas un vice et la façon de donner vaut mieux que ce qu'on donne. A défaut du superbe mausolée auquel no-Lre reconnaissance lui confère tous les droits, nous vous offrons ce monument dont dont je viens d'évoquer le souvenir. Il est dû au talent d'un de nos meilleurs amis, le sculpteur Jean Robyn, qui fut longtemps le frère d'armes, le compagnon de lutte de Jean Dons. Il a su symboliser dans ces lignes pures et dégagées comme dans la sobriété de la décoration, tous les attributs de la Libre Pensée dans une harmonieuse synthèse. Permettez-moi de le féliciter publiquement ici de son talent et de le remercier de son travail. Nous vous remettons ce mémorial. Messieurs, et nous le plaçons sous votre sauvegarde.DISCOURS D'EMILE ROYER S'il fallait en croire Mgr Mercier, nous serions ici sur la lombe d'un grand malfaiteur moderne: Jean Dons était 1111 libre penseur athée. El pourtant, nous nous sentons envahis d'une émotion très douce au souvenir de cet ami regretté. Ne connaissant ni l'ambition ni l'envie, Jean Dons trottait menu dans son existence modeste de petit fonctionnaire et dans son rêve magnifique d'affranchissement du monde par.«la libre pensée». Pour l'organisation de celle-ci, avec un inlassable dévouement, il accomplissait d'utiles et multiples travaux menus, trottant constamment sans gloire et sans autre profit que la satisfaction

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