La semaine d'Averbode

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s.n. 1914, 05 Juillet. La semaine d'Averbode. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8p5v69900p/
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tenir il faut vouloir, il faut faire effort, che.rs jeunes gens, il faut être vaillants. Vivre c'est faire acte de vivant. « Le verbe vivre doit se conjuguer à la voix active », car vivre c'est agir, mais, remarquez-le bien, agir n'est pas s'agiter. Je ne sais plus qui a dit : « Sois énergique avec calme, pour l'être toujours. » — Ce n'est pas quand elle souffle, quand elle gronde, quand elle siffle en nos gares que la locomotive fait de bonne besogne ; c'est lorsqu'elle s'avance majestueuse et tranquille sur la voie où elle doit courir, docile à la direction donnée. Chers jeunes gens, la voie où vous devez courir c'est la voie du devoir, la seule voie du devoir c'est la voie du bien. La direction vous est donnée par votre conscience, par vos chrétiennes familles, par l'Eglise, par Dieu lui-même, soyez-y dociles. Regardez passer vertigineuses à travers l'espace qui semble se déchirer pour leur livrer passage, nos puissantes locomotives. Elles vont là sur deux rubans d'acier, sur deux rails qui sont leur loi à elles, elles vont droit au terme avec l'impétuosité des tempêtes. Mais qu'elles brisent cette loi, qu'elles échappent à ces rails qui leur marquent le devoir, aussitôt tout s'écroule, tout s'effondre, c'est la dévastation, c'est la ruine, c'est la mort. Que de jeunes gens de nos jours, fatigués de la vie à l'aurore même de l'existence, traînent misérablement leurs années dans la honte et dans l'ignominie. Les infortunés ! ils ont quitté la voie du devoir; Dieu, ils l'ont renié et rejeté ; l'Eglise, ils l'ont méprisée et bafouée ; leur cœur s'est fermé aux chaudes affections, aux joies saines de la famille, pour se dilater au contact d'amours coupables et de joies innommables. Ce sont les « déraillés » de la vie : Sans foi ni loi, sans espérance, Infortunés qu'emporte le courant, Contre leurs maux sans assistance Ils ne soupirent qu'après le néant. Chers jeunes gens, soyez des hommes du devoir. Aimez avant tout, au-dessus de tout votre Dieu et son Christ. Soyez fiers de leur appartenir. Apprenez à connaître notre Ste Religion, mieux vous la connaîtrez, plus vous l'aimerez et, plus vous l'aimerez, mieux vous la pratiquerez. De la pratique généreuse, courageuse et vaillante de votre religion dépend la bonheur de votre vie ici-bas ; grâce à elle vous ferez de votre vie une ascension continuelle vers l'éternelle vie. (Acclamations.) Jeunes gens, aimez-vous vous-mêmes. On respecte ce que l'on aime sincèrement. Vous aimez la vie, vous aimez la santé, alors soyez purs, soyez chastes dans vos pensées, dans vos paroles, dans toutes vos œuvres. Pour cela, rompez courageusement, vaillamment avec tout ce qui pourrait de près ou de loin ternir l'éclat de votre âme. Vaillamment renoncez à l'occasion du mal. Quand on veut rester sain on n'entre pas en contact avec la pourriture, cette pourriture fut-elle dorée et par là même séduisante. Chers jeunes gens, ne jouez jamais avec le sentiment sacré qui s'appelle l'amour. L'amour n'est pas un mot profane, c'est, hélas ! trop souvent un mot profané. Dé-fiez-vous des affections prématurées, des liaisons trop précoces, jeunes gens, défiez-vous des « poupées », prenez garde de vous faire enserrer dans les mailles de leurs redoutables filets. Soyez sérieux et pour cela, surtout en pareille matière, soyez vaillants. Respectez la femme comme un mystère et redoutez-la comme le feu. (Bravos.) Avec vaillance aussi soyez à vos affaires. Excellez dans l'art, le métier ou les fonctions que vous avez à exercer comme devoir d'état. Ayez la noble ambition d'être parfaitement à la hauteur de votre mission. Ne vous contentez pas d'à peu près. Travaillez sans relâche à améliorer votre situation. Si la religion nous dit que la terre est une vallée de larmes, elle ne défend nulle part d'adoucir l'amertune de notre séjour terrestre. « Excelle et tu vivras, » a dit un ancien. Il faut être quelqu'un pour mériter de devenir quelque chose. On n'est quelqu'un que par la vaillance, vaillance dans l'accomplissement de tous ses devoirs. Ayez l'ambition d'être les fils de vos œuvres personnelles, le vrai mérite trouve toujours des protecteurs, les vraies valeurs tôt ou tard sont reconnues et récompensées. Chers jeunes gens, soyez des valeurs. (Bravos.)* Messieurs, ne pensez-vous pas, qu'après l'octroi de sa sainte grâce, le plus beau cadeau que Dieu puisse faire à l'homme ici-bas, c'est de lui donner une sainte mère ? Ah ! qu'elle est belle, qu'elle est glorieuse la mission dévolue à la femme appelée aux honneurs de la maternité ! Songez donc, Messieurs, elle a charge d'âme ! A chaque heure, à chaque instant de ses journées, la mère touche à l'âme de son enfant. Elle la redresse, elle la relève, elle la plie au devoir, à la vertu, à l'honneur, elle la fait pure, honnête et vaillante. Elle y sème enfin et à pleines mains les énergies qui font l'homme, le chrétien, le saint. L'œuvre de l'éducation n'a pas d'autre but. Mais, Messieurs, Dieu n'improvise pas les saintes mères. S'il départit avec une largesse, une munificence toute divine sa grâce ici-bas, Il demande, Il exige pour faire produire à ses dons tous leurs merveilleux effets, notre coopération, notre correspondance. C'est vous dire, Mesdames, Mesdemoiselles, que vous ne répondrez aux vues de Dieu sur vous, vous ne réaliserez ses desseins qu'en travaillant vous-mêmes à leur exécution. Vous aussi donc, soyez des vaillantes ! On rapporte que le duc de Saint-Simon se faisait dire avec emphase tous les matins par son domestique : « Levez-vous, Monsieur, car vous avez aujourd'hui de grandes choses à faire. » Ah ! peut-être trop souvent par irréflexion, par égoïsme, par indolence, vous perdez de vue la grandeur de la mission que Dieu vous a réservée. Pour le relèvement de la famille et partant de la société, je vous en conjure, songez-y, vous avez aujourd'hui et jusqu'au jour de votre mort de grandes choses à faire. Levez-vous, vaillantes du devoir et consacrez au service de Dieu, de l'Eglise, de la Patrie, de la famille, consacrez et votre temps, votre argent, votre esprit, vos influences et surtout votre cœur, tout votre cœur.... (A finir.) A l'œuvre. N- ous avons dit, au lendemain des élections, que les catholiques belges pourraient marquer d'une pierre blanche la journée du 24 mai. Cette opi nion, quoique l'on dise de part et d'autre, reste la nôtre. Car, tout d'abord, le gouvernement catholique a été maintenu au pouvoir : et c'est bien là un exemple unique au monde d'un gouvernement qui, par ses seules forces et contre tous ses adversaires coalisés parvient à résister pendant plus de trente années à une lutte sans merci qui lui est livrée sur tous les terrains et dans les conditions souvent les plus désavantageuses. D'autre part, les deux seuls sièges perdus n'avaient été conquis, voici deux ans, qu'à quelques voix de majorité et ne retournent aux libéraux que par le jeu de la Proportionnelle : si MM. Peten et Neven triomphent, ce n'est que par 11,460 et 14,969 voix, tandis que leurs compétiteurs catholiques en avaient respectivement 2 7,5 74 et 40,511. Enfin dans l'ensemble du pays nos amis ont obtenu un nombre de voix tel que l'on peut dire que les catholiques n'ont pas seulement la majorité des sièges au Parlement, mais qu'ils ont aussi pour eux et avec eux la majorité des électeurs. £ Nous n'avons donc pas le droit de nous plaindre. Et jamais nos adversaires, luttani séparément ou formant le cartel, ne pour-1 ront espérer arriver un jour à pareil résultat.Il n'en est pas moins vrai que, si joli soit-il, ce résultat ne peut nous satisfaire pleinement. Nous sommes de ceux qui ont pour idéal de faire toujours plus et mieux; qui considèrent que s'il est inévitable de perdre, lors de la première accalmie, un certain nombre de voix acquises dans un moment de panique, encore cependant, doit-on mettre tout en œuvre pour que cette perte soit compensée par de nouvelles conquêtes. Et, à cet égard, nous croyons, sans vouloir inutilement récriminer, que le scrutin du 24 mai comporte un enseignement que nous ne devons pas laisser se perdre : ces élections ne constituent pas un échec, mais une indication précise pour les rencontres futures, un avertissement qui pourrait se transformer en une leçon véritable à un moment où il serait trop tard pour en tirer profit. Cette indication, cet enseignement, cet avertissement n'a échappé à aucun de nos confrères de droite : les journalistes catholiques, qui n'ont cessé de soutenir la po • litique du gouvernement et d'éclairer lej masses sur la véritable portée des réformes, qu'il avait adoptées et même en quelque sorte improvisées, sont unanimes à reconnaître qu'il est grand temps que chacun se ressaisisse un peu et n'attende pas le dernier moment pour se mettre à l'œuvre. * Certes, nos amis du Parlement ne se sont pas laissés griser par l'inoubliable journée du 2 juin ; mais peut-être ont-ils eu tort de vouloir le prouver en substituant trop brusquement une politique qu'ils avaient le droit de croire nationale à la politique traditionnelle du parti catholique qui ne lui avait cependant jamais valu de mécomptes, qui avait au contraire fait se serrer toujours plus étroitement autour d'eux les masses ouvrières et rurales. Il y a eu du désarroi dans tous les milieux ; beaucoup de ceux qui nous avaient toujours suivis aveuglément et que cette brusque volte-face avait quelque peu désorientés devaient naturellement prêter l'oreille aux insidieuses objections de l'oppo-I sition; quant à nos fidèles soldats ils allaient <-3- 314 LA SEMAINE D'AVERBODE

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Cet article est une édition du titre La semaine d'Averbode appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Averbode du 1907 au 1956.

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