La semaine d'Averbode

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8e flNFiÉE SEMAINE tinVERDODE , Dieu t Famille L Patrie vv — _ ABONNEMENTS Averbode, 22 Février 19\4. flCTUQLklTEô Cruelle énigme. ■regarnat"! i en n'est plus amusant en ! t ÎMft 9 ce moment, que l'attitude I Presse anticléricale. i Journaux libéraux et 5 socialistes avaient été par- ^^IjbVbë faitement d'accord jus-qu'en ces tous derniers temps, pour proclamer que la grève générale avait démontré la volonté loiineiie uu prolétariatd'obtenir, coûte que coûte, le suffrage universel. Or, à l'occasion des récapitulations des principaux événements de l'année écoulée, la presse libérale est quasi unanime à reconnaître que cet essai de mobilisation des travailleurs a été couronné par le plus lamentable fiasco. On nous avait dit aussi que tous les libéraux, et même un certain nombre de catholiques, étaient fermement résolus à mettre la question de la révision au premier plan de leurs revendications lors de la prochaine campagne électorale. Et voici que, à propos de la scission qui s'est produite à Liège entre doctrinaires et radicaux, la presse libérale est quasi unanime à approuver la fraction du parti qui s'oppose énergiquement à prendre position sur la question. De même, nous étions convaincus, pour avoir pris au pied de la lettre tant de farouches proclamations, que les libéraux se laisseraient massacrer jusqu'au dernier et useraient de toute énergie que leur donne, paraît-il, l'opinion publique violemment hostile au projet Poullet, pour rendre son adoption impossible. Ne voilà-t-il 1 Dplnjmip * un an, fr. 2,50. j Hollande, un an fr. 3,00. 7 3 4 \ six mois, fr. 1,25. j Union postale, fr. 4,50. r pas que les plus bluffards des membres de la Gauche et de ses propagandistes se reconnaissent impuissants à opposer au Gouvernement d'autres obstacles que ceux que leur permet le règlement de la Chambre, sous prétexte que le pays reste absolument indifférent à l'attentat que la Droite perpètre et que toute autre manifestation serait fatalement vouée à un échec ? Enfin tout le monde croyait que nos adversaires désiraient ardemment que l'on passât à la discussion des budgets, en in- DANS LES LANDES. — Un facteur en tournée sur ses échasses. qu'il put être établi une bonne fois que, article par article, tout était combiné et machiné de telle sorte que les catholiques seuls soient à même de disposer de toutes les ressources du Trésor. Mais lorsque l'occasion s'offre, pour les sénateurs de l'opposition, d'éplucher à loisir les budgets qu'on leur soumet, ils n'ont rien de plus pressé que de faire grève sous le premier prétexte venu pour n'avoir même pas à participer à une discussion générale. Et tous nos bons confrères anticlé-ricaux, avec une vaillance et une téna-cité qui mériteraient notre admiration ^ si nous étions si vivement sollicités par le côté comique de leurs efforts, de consacrer leurs efforts à exposer que tout cela est parfaitement naturel et logique. Le tout, évidemment, dans la vie, est de ne s'étonner de rien : après quoi, tout peut se comprendre. Aussi, le bon public, qui en a vu bien d'autres, ne s'émerveille-t-il pas de ce que, à trois mois du renouvellement de la moitié de la Chambre, les anticléricaux se gardent bien, pour H la première fois depuis 3o ans, de H donner le vol à d'imperturbables pro-B nostics. Pierre Gringore. Question de francs et centimes. Il est assez pénible de devoir soutenir toute cette discussion scolaire qui repose uniquement sur un principe de justice en ergotant constamment sur des questions de francs et centimes. Pour nos adversaires cependant, il semble qu'il n'y ait que cela en jeu : les congréganistes auront-ils autant que les laïcs ; les couvents n'empocheront-ils pas des subsides qui devraient être réservés au personnel enseignant ; pourra-t-on contrôler facilement la répartition des crédits mis par la nouvelle loi à la disposition du Gouvernement et s'assurer ci l'école libre ne sera pas favorisée au détriment de l'école officielle ? Voilà à quoi l'opposition ravale celle Numéro 8 i

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