La tribune congolaise et La gazette west-africaine

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s.n. 1914, 15 Janvrier. La tribune congolaise et La gazette west-africaine. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gf0ms3m24k/
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Jeudi 15 Janvier 1914 le Numéro : 10 centimes (ttranger : 15 centimes) 12mfc Année Nd 47 LA TRIBUNE CONGOLAISE ET. LA GAZETTE WEST-AFRICAINE. HE© tod 02XLa.da.i r© Directeur : JEAN PAUWELS VILLA SYLVI A, Avenue des Cottages VI EUX-DIEU-lez-AN VERS Les manuscrits ou articles tjon publiés sont détruits. La plus grande discrétion est assurée à nos colaborateurs ou correspondants. Tous droits réservés. ^B03NTISrEIvr."EISrTS Belgique fr. 5.— Union* postale ! Payables e" un mandat-poste international de . , fr. 7.50 PAYABLES PAR ANTICIPATION Nos Correspondances Lettre de Borna Le départ de M. Malfeyt. — L'anniversaire de la mort du roi Léopold II. — Une soirée de spiritisme. — Boma-cinéma. (De notre correspondant particulier) Borna, le 19 novembre. Le vendredi 12 décembre, à midi, M. le vice-gou-verneur général Malfeyt a fait ses adieux à la population bomatracienne. On sait que M. Malfeyt va fonder le vice-gouvernement de la Province Orientale. MM. le gouverneur général Fuchs et le vice-gouverneur général Malfeyt se sont embarqués sur la «Mouette» pour Matadi et de là ont regagné par train spécial, Kinshasa et Léopoldville. Tandis que M. le gouverneur général Fuchs regagnerait Borna, le vice-gouverneur général Malfeyt se dirigeait vers Stanley-ville.* * * Le mercredi 17 décembre, un service solennel a été célébré à l'église de Boma, à l'occasion de l'anniversaire de la mort du roi Léopold II. La chorale de Boma a chanté la messe en plein-chant. * * * Le jeudi 18 décembre, vers 4 heures du soir, «La Mouette» accostait au pier de Boma, ramenant en excellente santé M. le gouverneur général Fuchs. * * * Le même jour, à 9 heures du soir, en la salle de iêtes de la Franco-Belge, eut lieu une grande soirée de gala, offerte par le célèbre professeur Neckelsonn —• (spiritisme; transmission de pensée; magie; illusions) — représentation très réussie et qui formait un spectacle inédit au Congo belge. Le Tout-Boma mondain y assistait. *- * * Boma, jusqu'ici ne possédait pas de cinéma permanent. L'an dernier des affichettes multicolores annoncèrent l'ouverture prochaine d'un cinéma. Depuis cette époque, les Bomatraciens ne virent jamais les films promis. Cette lacune sera comblée bientôt • l'ancien «Luso-Belge» avenue Royale est converti en une superbe salle de fêtes et un cinéma permanent s'y installe. Quant au programme il sera de choix ; tout ce que l'actualité a de plus passionnant se déroulera aux yeux ravis de nos Bomatraciens, qui ne cherchent qu'à se distraire à ce genre de spectacle. Lettre du Bas-Uélé (Tt rritoire d'Ibembo-Gô) La fête patronale du Roi. — La mission des Prémontrés. — La perception de l'impôt. — Les résidants. — Le commerce. — Les routes. (D'un de nos correspondants.) Ibembo, 27 novembre. Le 26 novembre 1913, à l'occasion de la fête patronale de S. M. le roi Albert eu lieu à la mission de Tongerloo St.-Norbert (RR. PP. Prémontrés), à Ibembo un Te Deum solennel auquel assistaient tous les agents de la colonie résidant à Ibembo. Tout le personnel de la Force Publique, en grande tenue, ainsi que les travailleurs du port y assistaient également. La magnifique église de la mission, pourtant vaste, était trop petite ce jour, pour contenir tout ce monde.Le syihpathique supérieur de la mission, M. le chanoine Van Reeth, présidait à la cérémonie, assisté par le R. P. Jacobs, ainsi que des frères Xavier et Remy. Assistaient au Te Deum : le tout dévoué et sympathique médecin-directeur du lazaret, Olivier J., la toute charmante madame Legrain, ainsi que son mari, arrivé dernièrement à Ibembo pour entreprendre la construction d'un lazaret en briques à Ibembo, enfin le chef de poste M. François Huberty. M. l'administrateur territorial de le classe Daelman, fils du lieutenant-général Daelman,ancien aide de camp de S. M. le roi Léopold II) n'avait su assister à la cérémonie, étant actuellement en brousse très occupé à la rentrée des impôts, il s'était fait excuser.Après le Te Deum, un grand banquet réunit tout le monde à la table de la mission. A l'issue du banquet un toast fut porté à la santé, de Sa Majesté le roi Albert, de la Souveraine et des princes royaux. L'après-midi différents jeux eurent lieu à la grande joie de toute l'assistance: jeu de rijstpap, courses, luttes, tir à la corde, mangeurs de fil, etc., enfin tous les jeux en usage à nos fêtes populaires y passèrent. Le Rév. supérieur Van Reeth, se multipliait de tous côtés,et l'on peut dire que grâce à lui, la fête fut des plus réussies. Le soir, un repas monstre réunit tous les travailleurs de la mission ; des plats immenses de riz, viande et sauce à volonté circulèrent parmi eux. Plusieurs eurent des indigestions. Vers la brume, les blancs du poste s'en furent enchantés de leur journée et remercièrent chaudement les Pères de leur accueil cordial. * * * La mission des Prémontrés n'est plus à reconnaître depuis un an. Elle est à présent magnifique : des maisons spacieuses recouvertes d'Eternit; une église superbe; une école ést à l'étude, un ancien bâtiment la remplace momentanément; les cours sont suivis à présent assidûment par beaucoup d'enfants des chef-feries limitrophes de la mission. Avec la patience et la ténacité du Père supérieur actuel, il est à pré- -aw. r. i —M ———— voir, que ces cours prendront une grande extension d'ici peu de temps, quant au nombre des élèves, celui-ci s'accroît tous les jours, grâce à M. Daelman, administrateur du territoire, qui s'efforce à chacune de ses tournées chez les indigènes de leur démontrer les bienfaits de l'instruction. Il est à remarquer que cette instruction se donne gratuitement et que léf> Premontrés pourvoyent gratuitement à la nourriture, au logement et à l'habillement de leurs élèves. * * * Au poste d'Ibembo, l'impôt de 1913 est rentré poulies trois quarts : D'après les recensements tout récents, 90,000 francs devaient être perçus. Plus de 65,000 francs sont rentrés fin novembre. Au 31 décembre plus des trois quarts seront donc rentrés ; on ne pouvait faire mieux avec le personnel restreint dont M. le commissaire de district dispose. * * * M. le commissaire de district Landeghem avec sa toute gracieuse femme, qui vient de revenir d'Europe, est actuellement en tournée d'inspection dans les nouveaux territoires sous son commandement (ancienne zone d'Uere-Bili). Le tout dévoué docteur Olivier, l'excellent directeur du lazaret, qui assisté des TT. RR. Sœurs du St.-Cœur de Berlaer, consacre tous ses jours et ses nuits à l'étude si passionnante de la maladie du sommeil, est enchanté de l'arrivée de M. Legrain, maçon, qui lui construira un grand lazaret en briques, ou là, au moins il pourra soigner à son aise et convenablement ses chers malades, dont le nombre s'accroit toujours, car d'après les plans, le nouveau lazaret sera un modèle de confort et de bien-être, pour nos frères noirs atteints de la terrible maladie du sommeil. A Gô, M. Collard, agent d'administration, est très occupé, cumulant en même temps les fonctions de contrôleur des transports du Bas-Télé et d'agjnt des transports. M. l'ingénieur, chef de section de Ire classe, Monti, chef de la mission Itimbiri-Rubi, est actuellement monté à Buta, ne pouvant continuer ses travaux de dérochement et d'aménagement de la rivière, par suite de la crue des eaux ; toutefois on peut espérer d'après ses affirmations (qu'une longue expérience rendent indiscutables) que la rivière Rubi sera l'année prochaine naviguable toute l'année pour les steamers actuels jusque Gô, et que peut-être, une passe sera pratiquée aux rapides de Gô, pour permettre aux steamers de petits tonnage (17 tonnes) de faire leur service de Bumba à Buta, sans transbordement ; ce sera à tous les points de vue excellent tant pour l'Etat que pour les commerçants. 11 faut aussi féliciter, le capitaine du steame>-«Auxiliaire H», M. Christiaenssen, ingénieur Scandinave, qui, par sa longue pratique et son expérience consommée, '4 largement coopéré à la bonne réussite des travaux de M. l'ingénieur Monti. * *• * Le commerce à Ibembo reste actuellement station-naire. L'ivoire se fait rare, quant au caoutchouc il ne faut plus y penser, les indigènes ayant été habitués à recevoir pour le kilo de caoutchouc 3, 4 et même 5 francs ! payés par les Portugais : comment leur faire comprendre à présent cette diminution le prix ? Comme commerçants de la région il existe : 1. La Société Commerciale et Minière à Gô et Ekwagatana (Dr Vervloet et Olivier comptable) 2. La Maison Moura et Irmaès à Gô et Ibembo (De-vos,gérant,Iiizette, (cette maison possède un steamer de fort tonnage à hélice fonctionnant sur l'Itembiri-Rubi, pour les transports toujours nombreux de cette importante firme et pour passagers blancs et noirs particuliers), capitaine commandant le vapeur: José, marquis d'Oliveira, associé de la firme; 3. La maison Mena Vieira et Coelho de Brazzaville, dont la succursale est à Ibembo (gérant M. da Sylva Correia; adjoints: MM. Joao Franco et Manzo; l'ancien gérant: M. Joao Baptisto Simpiao de Montalvao est rentré en Europe pour prendre un congé mérité) ; 4. La maison Moses Ascension ; 5. La maison José Auguste Ramos, dont le directeur M. Ramos, est installé à Ibembo. M. don Antonio d'Escorcio da Camarra, ancien directeur général de la firme Alvès Povoas, de Léopoldville, est intentionné actuellement de venir s'installer pour son compte à Ibembo, en association avec la firme José Ramos d'Ibembo ; 6. Enfin la firme Lemos et Irimao de Matadi, a installé un poste de transit à Djamba, sous la direction de M. don José Dias Simoès, ancien gérant de la firme Alcéas Pavoas d'Ibembo. Il est à espérer, pour MM. les commerçants du poste que la baisse du caoutchouc ne sera que passagère, car la situation commerciale commençait à devenir florissante et d'un bon rapport. * * * Un dernier mot concernant les routes du territoire d'Ibembo. Celle-ci, grâce à la persévérance de M. l'administrateur Daelman, qui étaient détestables auparavant, sont devenues toutes de vraies avenues, cyclables sur tous leurs parcours. Avec une bonne bicyclette on fait à son aise 50 et même 60 kilomètres par jour. On projette à présent des travaux d'aménagement pour rendre sous peu ces voies de communication carrossables! Actuellement et dans l'avenir ces routes seront toujours d'une utilité inestimable pour les blancs et les noirs. Il estinterdit de reproduire nos correspondances, à moins d'en indiquer la source. Un glorieux anniversaire Le lieutenant-général baron Donny La Société belge des Etudes coloniales fête demain soi", vendredi, le 20e anniversaire de sa fondation. A cette occasion, on le sait, elle organise une grande manifestation en l'honneur de son président, le sympathique lieutenant-général baron Donny, le doyen des expansionnistes belges, manifestation dont nous publions d'autre part le programme. Le nom du général baron Donny se trouve intimement lié à tous les faits qui marquent le curricu-I u m v i t œ de la Société des Etudes coloniales.Ce fut le 20 févier 1894 qu'eut lieu la séance inaugurale de la société. Elle était présidée par' M. Couvreur, ancien vice-président de la Chambre des représentants,ayant à ses côtés MM. le colonel Donny, A. Rivier, E. Van Overloop, G. Jottrand et P. Blanchemanche. M. Couvreur fut nommé président et le colonel Donny, vice-président. An décès de M. Couvreur, le 18 juin 1894, M. Beernaert fut nommé président, puis au décès de M. Beernaert, on s'en souvient, la présidence échut à M. le général baron Donny. La jeune société coloniale, à peine fondée, créa dej cours coloniaux, donnés par MM. Laurent, de Pauw Dr Gustave Dryepondt, Van Gèle, Daenen, Carton, Gillls et Cattier. Elle créa ensuite des comités régionaux, puis organisa en 1 -S!i I : le 30 novembre, une réception grandiose en l'honneur du baron Dhanis, rentrant du Congo, réception au cours de laquelle des discours furent prononcés par le lieutenant bai 0 1 Dhanis, le capitaine Chaltin et M. Beernaert. L'année d'après, la société commença la publicatior de ses manuels de vulgarisation coloniale et organisa une campagne de conférences -—• on en donna plus de deux cents — en faveur de l'œuvre royale en Afrique, conférences données par MM. Lelong, le baron Alphonse de Haulleville, le capitaine Van Dorpe, Plas, Cattier, Beuckers, Verbeeck, Praten et René Vauthier. Le 20 mars 1896, la société recevait solennellement les capitaine Paul et Georges Le Marinel. Comme à la manifestation Dhanis, le prince Albert y assistait. Puis, grâce à un don de 25,000 francs, remis par Mme la baronne de Heusch de Gereuth,la société créa, en 1897, une commission présidée par M. le général baron Donny et ayant comme secrétaire le Dr Dryepondt, commission chargée, suivant le vœu de la donatrice, de l'étude des maladies tropicales. L'année d'après, grâce à un nouveau don de 25,000 francs, la société installa à Léopoldville, un laboratoire que dirigea d'abord le Dr Van Campenhout et ensuite le Dr Brc.len. laboratoire qui fut .tmis j. l'Etat oolgs, en 1910, année durant laquelle le Roi Albert, président d'honneur de la Société des Etudes coloniales, lui accorda son haut patronage. Tels sont les faits les plus vaillants, qui marquent l'existence de la Société d'Etudes coloniales. Le général Donny, son dévoué président actuel, naquit à Bruxelles, en 1841. .Après de brillantes études à l'école miliaire, le baron Donny eut une non moins brillante carrière à l'armée. 11 fut nommé lieutenant-général en 1901, président du comité d'études de la position fortifiée d'Anvers, enfin inspecteur général de l'artillerie, le 26 décembre 1901. Appelé à faire partie de la maison militaire du Eoi en 1866, le général Donny fut attaché à la r •«•-sonne du duc de Brabant, comte du Hainaut. Du jour où le général Donny fut attaché à la personne du duc de Brabant, le fils du Prince, auquel allait échoir le périlleux honneur de fonder un empire au continent noir, il participa à ce courant d'idées qui, virtuellement alors, très concrètement par la suite, imprima une orientation toute nouvelle à notre vie internationale.Officier d'ordonnance du Roi en 1866, puis aide-de-camp du prince Baudouin en 1888, ensuite aide-de-camp du comte de Flandre en 1891, le général Donny devint aide-de-camp du Roi en 1897, puis fut nommé aide-de-camp honoraire du Roi Albert en 1909. Son activité a été et est restée considérable dans Je domaine des études coloniales. Rendons également hommage aux autres membres du comité: M. Halot, vice-président; Plas et le Dr Dryepondt, secrétaires; Beuckers, secrétaire de la rédaction du bulletin ; A. Van Iseghem, Octave Collet, le baron Léopold Donnv, fils du président, Wi-nanda et Wilwerth, membres, qui tous contribuèrent à faire de la Société belge d'Etudes coloniales ce qu'elle est aujourd'hui. La «Tribune Congolaise» se joint à tous ceux qui fêteront demain la vaillante Société d'Etudes coloniales, à qui nous disons : ad multos annos. Nos Informations Le départ de l'«Anversville». — La malle congolaise «Anversville» est partie jeudi matin, à 9 heures, emmenant au Congo 102 passagers embarqués à Angers Parmi les partants entourés, citons : MM. Carli Duchesne, substitut du procureur du Roi ; Labeye, agent judiciaire, qui part avec sa femme ; Grasset, agent territorial, qui part avec sa femme ; Rieux, agent administrateur; le lieutenant Dinucci; Courcel-les, agent militaire ; Sesti, chef de secteur principal, Piton, pharmacien; VanuffeL agent territorial, qui part avec sa femme ; Noverraz,agent territorial ; Col-lignon, idem, qui part avec sa femi.ie ; de Meulenaer, commissaire de district ; Delez, agent territorial ; Mayné, entomologiste; Duhaut, chef de culture, et sa femme ; Bonnivair, idem, qui part avec sa fen. me et son enfant âgé de 2 1/2 ans; Wery, idem;Rin-glet et Chaltin, gérants de la Compagnie du Kasai; Scnets, de Comfina; Goite, de la Foieminière, à qui une délégation de la section bruxelloise de la Mutuelle congolaise était venue souhaiter bon voyage; Mohimont, aide-opératuer du chemin de fax- du Bas-Congo au Katanga; Umberto Jaccovacci, directeur des Plantations de la Luki ; Lemaire, de la Congo Trading Cy; Drisse, privé, qui part avec sa femme; Piraux, commis de 2e classe; Van Wavenberge, surveillant des travaux : Neut, agent militaire ; Doclot, des Huileries du Congo; Previsani, médecin-vétérinaire de la Compagnie des Produits ; Conter, vérificateur des impôts, et sa femme ; Haak, contrôleur des impôts et sa femme; Faubert, commis, et sa femme, etc. Dans l'assistance, on remarquait: MM. le major "ibbaut ; le R. Père Cambier, préfet apostolique ;Dr Attard, de la Compagnie du chemin de fer ; Déver, de la Foreminière; Arthur Henrion, Lagouge, Adrien, Cerf et Blanckaert, de la Mutuelle congolaise. Les partants du 29 janvier. — S'embarqueront le 29 janvier à bord de «l'Albertville» : Pour le ministère des Colonies : M. Draize, premier sous-officier (2e départ); M. Van Roy, lieutenant de la Force Publique (2e départ) ; M. Craenen, commis de Ire classe (2e départ) ; M. Van de Ven, agent-militaire (3e départ); M. D'Agostinis, agent d'administration de 2e classe (5e départ). Départ de M. Carly Duchesne. — Parmi les partants de 1'«Anversville», jeudi dernier, se trouvait également M. Carly Duchesne, substitut du procureur général près le tribunal d'appel de Boma. Parti comme magistrat à titre provisoire le 5 décembre 1907, il résida successivement à Boma, Co-quilhatville et Nouvelle-Anvers et fut chargé de différentes missions dans l'Uélé et dans l'Ubangi. Rentré fin de rerme à Boma en décembre 1909, il y assura pendant six mois les fonctions de procureur d'Etat lors du retour en Belgique de M. le procureur d'Etat Vogt. Rentré en Belgique le 13 août 1910, il repartit en décembre comme juge suppléant et remplit à Coquil-hatville les fonctions de procureur d'Etat. Nommé procureur du roi titulaire à Boma, par décret du 29 février 1912, M. Duchesne ne quitta cependant sa chère station de Coquilhatville qu'en février 1913 pour se rendre à Boma, où, quoique fin de terme, il fut désigné pour remplir les hautes fonctions de procureur général, M. Weber étant rentré en congé. M. Duchesne accepta même de remplir une délicate mission dans le Kasai et rentra à Boma pour y reprendre le «Léopoldville». qui le ramena à Anvers le 26 août 1913, après un seoond séjour de près de trois ans en Afrique. Aussi a-t-il été nommé, en raison de ses excellents services, substitut du procureur général à Boma par décret du 30 octobre dernier. Nous apprenons toutefois qu'il ne fera à Boma qu'un court séjour et partira prochainement en mission d'inspection dans la Province Orientale ; il connaîtra ainsi à fond une bonne partie de notre colonie. M. Duchesne est décoré de l'Etoile de service à deux raies et chevalier de l'Ordre du Lion. Nos meilleurs vœux l'accompagnent. Départ du Dr Prévisani. — Jeudi s'est embarqué pour compte de la Compagnie des Produits du Congo, M. le Dr Previsani, médecin-vétérinaire. Le Dr Previsani, né à Novara (Piémont, Italie), est dplômé de l'université de Turin avec grande distinction ; il a été assistant de patologie générale, a suivi le cours de patologie tropicale à l'institut, colonial agricole de Florence, cours donné par le professeur Lanfranchi, et a obtenu son diplôme avec la mention optimus. M. Previsani a été chargé par le ministère des colonies italien d'étudier la prophilaxie cont'-e l'afta ép-zootique, travail qui lui valu les plus grands éloges. Nous souhaitons au jeune savant une heureuse traversée et le plus grand succès dans les nouvelles fonctions qu'il va remplir. Départ de M. Alex. Thys. — Samedi, s'est embar à Anvers, à bord du vapeur «Cari Woermann», en destination du Cap et le Katanga, M. Alex. Thys, agent de la Belgo-Katanga, qui se rend à Elisabeth-ville.M. Alex. Thys est le neveu du général Thys et le beau-frère de M. Alex. Van Opstal, directeur de la Compagnie Belge Maritime du Congo. Nos meilleurs vœux l'accompagnent. Prochain départ du lieutenant Engels. — Nous apprenons que M. le lieutenant d'infanterie Engels, administrateur territorial de Ire classe retournera au Congo par le vapeur «Albertville», quittant Anvers le 29 de ce mois. Rappelons que cet excellent fonctionnaire a assumé au cours de son récent terme de service au Congo, l'administration de l'ancienne zone de la Ma-ringa-Lopori qui a été depuis érigée en district appelé district de la Lulonga. Le retour de ('«Albertville». —- La malle congolaise «Albertville» a quitté Dakar, samedi, à 9 heures du soir, et peut être attendue ici, mardi prochain. Se trouvent notamment à bord : Du ministère des colonies: MM. Polledro C. G., médecin de Ire classe ;Millo-Ribotti A.,chef de zone de Ire classe; Mourue C. R., chef de culture passé au service administratif; Stocker J. G., commis de Ire classe; Coari G. R. S., sous-lieutenant; Michot L. F. W., chef de culture passé au service administratif, Cornesse J. F. P. F., lieutenant; Andersson J. E., agent militaire; De Jonghe A. J. G., agent d'administration de 3e classe; Beeken A., agent d'administration de 3e classe; Thiry A. H. J., vérificateur

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Cet article est une édition du titre La tribune congolaise et La gazette west-africaine appartenant à la catégorie Koloniale pers, parue à Anvers du 1902 au 1914.

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