L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 20 Août. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/c53dz0443h/
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A quelques endroits, il a pénétré dans nos tranchées de première ligne et, vert le centre de son secteur d'attaque, il occupe encore une partie de nos'positionsjpartout Communiqué français Paris, 18, 11 h. soir. — Canonnade intense et réciproque en Artois, en Champagne, en forêt d'Apremont, à La Louvière et à la Vaux-Féry, ainsi qu'au bois Le Prêtre, dans la région de la Croix des-Carmes et sur le front de la Seule. La lutte de mines se poursuit sur un grand nombre de points. Près de Beauraignes, au Sud de Roje, l'explosion àiun de nos fourneaux a bouleversé les travaux dé sape de l'ennemi. En Argonne, des tentatives faites par l'ennemi pour progresser à la grenade dans la région de Marie-Thérèse ont été repoussées. Dans les Vosges, la position conquise par nous sur la crête de Sundernach a été conservée malgré un très violent bombardement* La guerre à l'Est Communiqué allemand • Berlin, 19. — Armées du maréchal von Hindenburg : Lors de la prise de Kowno, nous avons fait prisonniers 30 officiers et 3,900 soldats. Sous l'influence de la chute de Kowno, les Russes ont évacué leurs positions situées en face de Kaiwarya-Suwalki.ifos troupes les luivent. Pins au Sud, des forces allemandes ont forcé le passage du Narew, à l'Ouest de Tykocin,,et capturé 800 Russes. L'armée on générai von Gallwitz progresse vers l'Est. Au Nord de Bielsk, nous avons atteint la voie ferrée de Bielostock à Brest-Litowsk; 2,000 Russes ont été faits prisonniers. Dans le secteur NordEst de Nowo-Georgiewsk, no3 troupes ont passé la Wkra. Nous avons pris d'assaut deux forts du front Nord et capturé plus de 1,000 soldats et 125 canons. Armées du maréchal prince Leopold de Bavière : L'aile gauche a refoulé sans cesse l'en • nemi en combattant ; le soir, elle avait atteint Mielejozyce par l'Ouest et ie Sud-Ouest. L'aile droite,après avoir franchi le Bug près de Mielsik, a rejeté l'ennemi de ses fortes positions au Nord du passage et elle continue à progresser. Armées du maréchal von Mackensen : Entre Niemirow et Janow,les armées alliées ont également forcé le passage du Bug. Près de Rokitno, au Sad Est de Janow, nos troupes ont pénétré dans les positions avancées de Bre8t«Litowsk.A t'Est de Wlodawa.en suivant l'ennemi défait, nous l'avons obligé à évacuer la rive Est du Bug en aval et en amont de Wlodawa. fîous le poursuivons. .Communiqué autrichien > Vienne, 19 août. — Tandis que des forces allemandes s'avançaient le long de la rive gauche du Bng, les troupes dn général von Arz ont refoulé les Russes, des deux côtés de la route de Biala, jusqu'à portée des canons des forts de Brest* Litovtsk, Sur la rive occidentale du fleuve, l'investissement est complet. Dans la région de Janow, l'armée de l'archiduc JosephFerdinand a obligé l'ennemi à évacuer la rive Sud du Bug. Sur notre front en Galicie orientale, rien d'important à signaler. Communiqué russe Saint-Pétersbourg, 19. —• L'état-majer du généralissime communique : Dans 1«* région de Riga et près do Jacobstadt, pas de changement essentiel. Que tentative de la flotte allemande d'enlever nos mines à l'entrée de la baie de Riga fut repoussée par le feu de nos navires de guerre. Peès de Diinûbourg, nous avons repoussé, la nuit du 16 au 17 août et le jour suivant, des tentatives des Allemands de passer à l'offensive. Devant Kowno, les Allemands,après onze jours de combats opiniâtres qui valurent à l'ennemi des pertes inouïes, ont réussi à se fixer sur la rive gauche du Niémen, à l'Ouest de la rivière Jesia. Les, Allemands font des tentatives pour arriver sur la rive droite de cette rivière talutée, où une partie des ouvrages fortifiés est encore entre nos mains. Sur la rive droite du Niémen, nous possédons tous les ouvrages fortifiés. Au front du Haut Narew,comme entre cette rivière et le Bug, les combats ont continué, les 16 et 17 août, avec des succès changeants. L'ennemi entreprit surtout des attaques opinià tres contre les routes conduisant à Bialostok 9t B;pisk et venant de l'Ouest. Au Bug, dans la région de la ligne SiedlecTscheremcha, après avoir repoussé l'offensive des Allemands, nous avons entrepris une contre-attaque, couronnée de succès, qui nous donna comme butin plusieurs mitrailleuses. Dövant Nowo-Georglewsk, l'ennemi continue ses attaques opiniâtres contre les forts du front 'Norû-Est. Les efforts principaux des Allemands sont dirigés contre le fort qui domine le chemin d« fhr venant de Mlawa. Au Haut Bug, à la ZtotaLipa et su Dniester, pasde changement. A Bres^-Litowsk Vi«nn«?, 18. —Ou maude de StPétersbourgau - 'vvs» : La situation devant Brest- uo6 toute la pressée St-Pétèrs- L'espnrance que 1î; concentration fioira j ■!ft*emènt disparu. La marche des Austro-Allemands des alliés n'ont ; ig, mais elles l'ont ' marchent sur j in Nord-j Ouest vers le dernîers point d'appui de cette rivière.Ce point d'appui sera le point de départ d'une nouvelle offensive. Brest-Litowsk est une forteresse, considérée par les Russes et leurs Alliés comme la plus forte de l'empire russe. Mais, du Sud et de l'Ouest, nos troupes se trouvent déjà à une distance de 10 kilomètres de la ceinture extérieure et notre artillerie, bombarde certainement à l'heure présente les forts extérieurs du front occidental. Les troupes qui ont passé le Bug, près de Janow, Niemirew et Drogiczyn, se dirigent vers la forteresse, qui est comme le symbole de la victoire pour les agresseurs. La ligne du Bug, le long de laquelle les colonnes de l'armée de Mickensen sont déjà arrivées à Kodan est définitivement perdue pour les Russes. La chute de Kowno, ainsi que la prise d'un fort important et de deux intervalles près de Nowo-Georgiewsk, à une importance très grande. Les opérations devant Brest-Litowsk commencent alors que celles de Nowo Géorgie wsk semblent devoir être bientôt terminées. En Bessarabie Berlin, 18. — On mande de Czernowiti à la m B. Z. » : Hier, il y eut d'importants combats d'infanterie à la frontière de Bessarabie. Durant l'aprèsmidi, nos troupes réussirent à surprendre les Russes et à les rejeter de leurs positions avantageuses. Durant la nuit,les Russes tentèrent d'arracher les positions des mains de nos troupes. Mais tous leurs efforts furent vains. Ils durent abandonner toutes les tranchées prises par nos troupes. Âu Montenegro V « Idea Nazionale » apprend de Cettïgné que le prince Bib Doda. lé chef des Mirditee, est arrivé dans cette ville, vraisemblablement sur les instances du roi Nikîta. Son arrivée semble coïncider avec la situation en Mirditie et en Malissie, qui a fort empiré à epuse de la révolte ouverte des Malissores contre les troupes de garnison monténégrines. Paris, 49. — Le « Temps » est informé de Cettigné : Les Autrichiens déploient, depuis quelques jours,une grande activité sur le front monténégrin, principalement près de Grahowo et de Gaizko. A la frontière de l'Herzégovine et à la Bocche-di-Cattaro, il y a eu de violents combats d'artillerie et quelques engagements d'infanterie. Les aéroplanes austro-hongrois survolent constamment les positions monténégrines. Guerre austro-italienne Communiqué autrichien Vienne, 19. — De vifs combats ont eu lieu hier dans le territoire du littoral; à la frontière de Carinthie, la journée a été calme; en revanche, au Tyrol, la lourde artillerie ennemie a continué à tirer et l'infanterie a livré quelques combats peu importants. Dans la région de Görz, nous avpns repoussé quatre attaques italiennes dirigées contre San Martino. Devant la tête de pont de Görz, un calme relatif continue à régner; à la tête de pont de Tolmein, au contraire,des combats acharnés sont engagés. Les quatre attaques que l'ennemi a entreprises à cet endroit, ainsi que toutes celles qu'il a dirigées contre nos positions sur les hauteurs au Nord de la tête de pont de Tolmein, ont échoué.Dans la région frontière du Tyrol-,uouk avons repoussé les attaques italiennes contre le Toblirger Riedel (région dn Drei Zinnen) et contre Milegna (plateau de Folgaria). Sur mer Le 17 août, au matin, une de nos flottilles a canonné pour la troisième fois i'ile de Pelagosa,0counée par les Italiens; en même temps, des aviateurs ont survolé l'île, lançant des bombes, des flèches ou tirant avec des mitrailleuses. Le phare, qui avait été rendu habitable depuis le dernier bombardement, a été détruit de nouveau; nous avons incendié des baraques et des tentes, démoli un abri d'artillerie, détruit plusieurs barques et quelques dépôts de matériel se trouvant sur la plage. La garnison est restée cachée dans les tranchées et dans les abris souterrains et n'a ouposé aucune résistance. Nous n'avons aperçu aucun navire ennemi. Communiqué italien Rome, 19.— Le chef de l'Amirauté communique : Hier, 20 navires autrichiens et un aéroplane ont attaqué la petite île de Pelagosa Notre garnison a soutenu avec vaillance la violente attaque. L'ennemi se retira sans avoir entrepris une tentative de débarquement. Nous avons quatre morts, parmi lesquels un officier, et trois blessés. Les pertes de l'ennemi sont inoonnues. Les Italiens préparent une attaque générale Rotterdam, 18. — On mande d Udine à Renter : Le général Cadorna prend des dispositions pour uncattaque générale. On s'attend à l'occupation dn haut plateau de Karst, à la chute de Görz et a îa prise de Trieste. En Italie, on attend ces derniers événements pour la fin du mois d'août ou le début de septembre. Les combats dans les Alpes Zurich, 18. — Le lieutenant-major Paul Muller écrit, à propos de la guerre de défense dans les Dol imites : Quatsd l'Italieeut déclaré la guerre à l'Autriche Hongrie, le territoire au Sud des Alpes de Fassan et les vallées de Cismone et Vanoi durent être abandonnées aux Italiens par mesure militaire de la plus haute importance. Les Italiens concentrèrent d'importantes forces au Fiera di Primiero. Us laissèrent s'écouler les premiers temps de la déclaration de guerre, alors que les passes de la frontière dn Tyrol étaient ooeuu^os par de faibles forces autrichiennes, sani» risquer une poussée avec d'importantes troupes pour s'emoacer du Val Travignoio dans la vallée de Fieims. Maintenant Je temps d'one attaque par surprise est passé. La frontière est hier* gardée. ^a contre taie a été évacuée oar les Àutriohiens. Depuis des semaines, les Italiens tentent de percer les positions autrichiennes pour ouvrir le passage dans la vallée de Fleims. Ces tentatives, soutenuespar de l'artillerie,sont restées sans succè?. AUX-OARDANELtES Communiqués turcs Constantinople, 18. — Le quartier général manie : Sur le front des Dardanelles, nons avons repoussé, le 16 août, l'attaque d'une division ennemie entreprise contre notre aile droite; les pertes ennemies sont élevées. Dans la région d'Anafarta, nous nous sommes emparés d'une mitrailleuse et de matériel de guerre. Notre artillerie a atteint un transport ennemi, à la côte près de Kermkli, et a provoqué à bord un incendie important. Le calme règne dans la région d'Ari-Burnu. Près de Sedd-ul-Bahr, l'ennemi, après une violente canonnade préparatoire, a attaqué notre aile gauche à coups de bombes. Nous l'avons contre-attaque et l'avons refoulé dans ses anciennes positions; il a abandonné sur le terrain un certain nombre de morts. Sur lea autres fronts, aucun changement. Constantinople, 19. —- Le Quartier général mande : Sur le front des Dardanelles, nous avons repoussé, dans la matinée du 17 août, l'attaque d'une compagnie ennemie à la côte d'Anafarta; nous avons fait des prisonniers. Dans le secteur d'Ari-Burnu, ie calme règne. Près de Sedd-ul-Bahr, on continue i tirer et à lancer des bombes de façon intermittente. Au cours d'une reconnaissance, un de nos détachements s'est emparé d'une mitrailleuse dans Pexcavation causée par l'explosion d'une mine que nous avons fait sauter dans le voisinage de l'ennemi. Sur les autres fronts, rien d'important. SUR "MER Christiania, 19. — On mande de Bergen que le vapeur norvégien Haakon Vil, parti de Bergen hier midi vers l'Angleterre, est arrivé'hier sot. à Bekkervig, où il a débarqué l'équipage du vapeur norvégien Minerva, qui a été torpillé par un sousmarin allemand. Le même sous-marin a saisi à bord du Haakon Vil des colis et des plis postaux de valeurs; le. restant du courrier fut jeté à la mer. Le vapeur coulé Minerva ou Minerai, jaugeait 518 tonnes et se rendait de Narwik à Newcastle avec un chargement de minerai de fer (contrebande). Le torpillage eut lieu à 11 milles de Marskenen. Christiania, 19. — La direction des postes norvégiennes communique que le sous-marin allemand qui a arrêté hier le vapeur Haakon Vil, en route pour-l'Angleterre, a ordonné de jeter par dessus bord tous les paquets et imprimés destinés à l'Angleterre, la France, l'Italie et les colonies alliées. Le courrier ordinaire et les valeurs postales ont été pris à bord du sous^marin. Outre le courrier norvégien, le vapeur était chargé de transmettre également sept sacs postaux danois pour Londres. Belfast, 19. — L'agence Reuter annonce que le bateau de pêche George a été coulé. L'équipage a été sauvé. ^ Copenhague, 19. — Le vapeur danois Else a débarqué à Aarhus • l'équipage du steamer nurvégien Romulus, chargé de bois (contrebande) et qui fut coulé par un sous-marin allemand le 16 août, alors qu'il se rendait de Halrastadt (Suède) à Westhartlepoûl. Londres, 19. — Le Lloyd annonce que le vapeur anglais Bonny, et le vapeur espagnol Isidoro, ont été coulés. Les équipages ont été sauvés. — On mande'de Paris qu'un incendie s'est déclaré à bord d'un vapeur autrichien capturé et amarré à Alexandrie et qui avait été déclaré de bonne prise. Malgré toutes Lçs tentatives, il a été impossible de se rendre maître du feu, que le vent, soufflant avec violence, activait. Une enquête est ouverte pour établir les causes du sinistre. En France LA SEANCE DE VENDREDI A LA CHAMBRE FRANÇAISE Le correspondant du Times a Paris écrit : Vendredi, M. Viviani, après avoir refusé d'écarter M. Millerand du cabinet, malgré les instances du parti radical-socialiste, développera "s'il est nécessaire, la politique générale du gouvernement devant la Chambre. Le Temps prévient les radicaux-socialistes qu'en temps de guerre le cabinet entier est responsable de la manière d'agir d'un ministre et que l'agitation met l'union sacrée en danger. LES CONSEILS GENERAUX EN FRANCE L'ouverture des séances des Conseils généraux :d'avoir lieu ô Paris. Elle a permis aux députés d'exprimer, à noula volonté nationale de maintenir pourtous les partis l'union sacrée dont les soldats,sur le front, foiun exemple si brillant. Tous les discours ont rendu ho"mmage à l'armée et à l'énergie de la nation qui, surmontant les soucis particuliers et les douleurs, poursuit les intérêts agricoles et industriels avec une

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Cet article est une édition du titre L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Namur du 1839 au 1918.

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