77eA*P». FaWfê SMS îs eeitrfll fe Tas lUMait'fi al Il OTSI&T5 PMIE$ . rnsiTï 8Î 22et 23 BOYgmBre I8î§ \ Tiirif âes ansonoes ^ Ran. 2» page,-la H*. «-30 i^ BdUires. avoués, i buissiers, directeur 1 de vente, la liff. Mniionées financ. » Nécröl«ïie■ j Fiits divers Un » i Faits divers corps » 'jthiraaique locale » :'Réparations judic'.» I éts realises sent accordées proportionnellement tu-nombre des Insertions gcmaûâéea. On traite à forfait pour les annonces périodiques* ti'adr Dur. du journal- , ABOKNEMBHT ANNUSIr t*our Namur. » * « ■ ■ ■ « fr. Peur la Belgique .• » • « • s • • tt. ■■■I ■■,—i !■HI)! I1 QÜOTi En France JParîs, 19. — Le « Journal Olïîciel » publie la loi autorisant le ministre des finances à émettre, par souscription publique, le nouvel emprunt 5 p. c. La souscription est fixée au 25 novembre prochain. L'emprunt sera émis à 88 p. jî. • Marseille, 20. — Les capitaines des vapeurs au long cours attachés au port de Marseille ont discuté les mesures â prendre contre les'àltaques des sous marins. Les capitaines ont conclu que, hwauTnpJïntïlïa^.l ffelt . in8cnrf? ^V* 'dans la Méditerranée, on devait appliquer le VenTzelosJ°UP8^mesures^ ontdoiinódeI)0ns'^«itats dans la n»mod«/!4n„M„nn„ n- i m.du Nord. Les capitaines ont demandé, en H* nLurt?r , î G!?rnale 4dIta" outre, au ministre de la marine, l'autorisation de ha - que la Grèce a _ concentré d importantes prcndre à bord des canons avec leurs servants La guerre a l'Ouest Communiqués allemands • Berlin, 20." — Des moniteurs ennemis ontCommencé à bombarder Westende, mais ils sesont retirés devant le feit de nos batteries de la côte. .,m, . ,, Sur !c front, par endroits, de vtfs duels d artillerie, des combats à l'aide de lance-bombes et ' de grenades à main.e Berlin, 81. — Sur le chemin1de fer YpresZonnebekc, nos troupes ont réussi à provoquer une explosion assez importante dans la position 'ennemie. î Des explosions provoquées par les Français au SudEst de Souchcz et près de. Corn bres n'ont < pas donné de résultats. Près de Souchez, nous avons occupé l'entonnoir avant les Français et. nous nous y sommes maintenus malgré une tentative d'attaque ennemie. Sur le reste du front, à divers endroits, feu vio'ont. Nos avions ont jeté un grand nombre de bombes sur les installations de chemin de fer à Poperingheet à Furnes, On a observé que des bombes ont touché leurs buts. Le commandant supérieur anglais, dans son communiqué du 15 octobre, a dit, au sujet de notre attaque au Sud-Ouest de Loos — attaque effectuée le 8 octobre — que, d'après des évaluations dignes de foi, buit à neuf mille Allemands tombés gisafenJ devant la position anglofrançaise. Celle information est absolument fausse. Nos perles en hommes tombés, disparus et ayant succombé à leurs blessures se montent au chiffre de 763. Communiqués français' Paris, 20,15 h. — On signale, au cours de la nuit, des actions d'artillerie et quelques combats à la grenade en Artois, aux barricades du Labyrinthe, en Argonne, aux Courtes Chausses, à Vauquois et en Lorraine près de Rellion. ' Paris, "0, 23 h. — Sûr plusieurs points du front, les tirs de concentration de l'artillerie française ont obtenu des résultats d'une efficacité ' constatée, notamment en Belgique, dans la région de Boesinghe, où des ouvrages allemands • ont été bouleversés, et dans la Somme, près deBcuw:>ignes, où les Français ont démoli des petits postes et une coupole blindée des Allemands. Sur l'ensemble du front, activité habituelle des deux artilleries. . Paris, 21. —Les actions.d'artillerie ont été 1res vives en Artois, autour de Loos et d'Hul' Inch, ainsi qu'au Nord de la Somme et au Nord de l'Aisne. Dans la régiond'Armoncourt,Xancourt etFil- : loloy. ainsi que pfts de Soissons, les ouvrages allemands ont été très endommagés par notre tir. En Argonnes, à Bolante, nous avons faitexploser avec succès deux fourneaux de mines. Canonnade très violente à Vauquois, sur les hauts de la Meuse; au bois des Chevaliers, l'explosion d'un fourneau de mine allemand n'a causé aucun dégât dans nos lignes. la guerre à l'Est Communiqués allemands Berlin,20. —Point d'événements importants. / Berlin. 21.—D'une'manière générale, la si; tuaiiou est inchangée. Communiqués autrichiens Vienne, 20. — Rien de particulier. ■ Vienne, 21. — L'armée de l'archidiic JosephFerdinand a repoussé une attaque russe au NordOuest d'ÔIvA. Point d'autres nouvelles. Communiqué russe Petrograd, 24, — -Sur quelques points du front, près de Riga, feu d'artillerie. A l'Ouest de Dunabourg, les Allemands ont été obligés d'abandonner leurs positions dans la ' région du chemin de ferde-Ponewycz. Dans h s tranchées abandonnées par l'ennemi, nous avons encore trouvé des armes, des munitions et des cadavres non ensevelis. '. ' Dans les autres secteurs, de Riga au Pripjct, '. pas de changement. ' Sur*la rive gauche du Sfyr, l'ennemi a pu conserver le terrain occupé;' cependant, nous '} avons repris, le 19 novembre, la ville de Czario- rysk et également le village de Kozlince, sur la i rive gauche du Styr, en aval de Gzartorysk. (5 km.) Guerre austro-italienne Communiqués autrichiens Vienne. 20. — Sur le front de llsonzo, les Italiens ont recommencé leurs attaques et, comme dans les grands combats des jours derniers, ils ont attaqué surtout le secteur de Gôrz. La tôle de pont, est exposée sans cesse au feu delà grosse artillerie ennemie. Nous avons arrêté plusieurs tentatives d'attaque dirigées contre Oslavija et repoussé une forte poussée de l'ennemi contre la hauteur de Podgora. Le bombardement s ystématique de Gôrz a continué pendant quatre heures dans la matinée :et deux heures dans l'après midi, trois mille obus de tout calibre sont tombés sur la ville, détruisant les constructions'et provoquant des inceijpi dies étendus au point de vue militaire, les dé.£als.£ sent minimes; en revanche, les habitants 'ont beaucoup souffert, le nombre des victimes et des maisons détruites étant très élevé. Dans le secteur Nord du plateau de Doberdo, l'ennemi a renouvelé ses violentes attaques. Sur Je versant septentrional du monte San Michèle, 11 a pénétré à diverses reprises dans notre position; m lis, après des corps à corps acharnés, .«os troupes ont réoccupé partout leur ancienne ligue dé combat. Dans le secteur de San Martino, toutes les 'attaques des Italiensont été repoussées, leur causant des perles des plus élevées; au Nord de la tète de pont do Gôrz, près de Zagora, deux fortes attaques de l'ennemi ont échoué; dans la région du Vrsic et dans le secteur de Flitsch, 'plusieurs faibles attaques ont eu le même sort. Un de »o» aviateurs ; lancé des bombes sur la fabriqué' de drap de Schio. *»e, 21. — On continue à se battre dans 4la rcfitii de Côrz. La tète de pont de Gôrz a été neiueau attaquée inutilementâ nlusiears ea- [ 12.00 14.00 I Ü Utm droits, et la ville a été Jbombardéc, d'abord vivement pendant une heure, puis modérément. Dans le secteur Nord du plateau de Doberdo, l'ennemi a renouvelé ses attaques, eu lançantdes forces considérables aussi bien contre nos positionsdu versant Nord du mont San Michèle que contre lesecteur de Sa» Martino. A plusieurs reprises, on s'est battu corps à corps. Les Italiens ont été repoussés partout; notre ancienne ligne de combat est toujours en noire possession. Il en. est de même de nos posilioas près de Zagora,*où l'adversaire, qui avait pu pénétrera proximité des retranchements barrant la route, fut complètement cirasse après une mêlée acharnée. Nos aviateurs ont lancé (les bombes sur Vérone, Vicence, Trfcesimo, Udine et Cervignano. Communiqué italien Rome, 19. — Le long de. tout le front, le duel d'artillerie a continué. Nos canons ont dispersé des colonnes ennemies en marche dans la zone de l'Asiico et dans le Cordevole supérieur; ils ont détruit des abris au Mittagskofel (Gail). Sur le Karst, notre infanterie a renouvelé hier ses attaques et a obtenu des succès notables, spécialement dans la zone du mont San Michèle, où la brigade Perugia a réussi à s'emparer de tout leversant qui descend de la troisième cime du mont jusqu'à J'Isonzo, entre Petcano et les* bois. Repoussée ensuite de celte position par une violente contre-attaque ennemie, elle a con-treattaque à son tour et a repris les tranchées précédemment conquises. Pendant tente la nuit, l'ennemi a renouvelé ses assauts acharnés. Il a réussi sept fois à s'approcher de nos lignes, mais sept fois il a été repoussé. Finalement, les vaillants fantassins du 129° régiment, barrasses, mais indomptables, entourant leurs pieds de sacs à sable, ont quille leurs tranchées à la faveur de l'obscurité, ont bondi sur l'ennemi, l'ont dispersé, ont fait Mo prisonniers et se sont emparés d'un riche matériel de guerre. AUX DARDANELLES Constantinople, 19. — Sur le front des Dardanelles, duel d'artillerie, auquel ont parti* cipé quelques croiseurs-cuirassés ennemis. Une trombe d'eau a détruit, dans la nuit du 18 novembre, deux débarcadères ennemis. Un remorqueur et neuf grandes barques ennemies se sont échoués. Près d'Ari-Burnu, la canonnade et la fusillade réciproque, ainsi que les jets de bombes, ont continué, Notre artillerie a détruit, près de Kamlisirt, une installation de htneebombes et une installation de mitrailleuses de l'ennemi. Le bombardement de Kaba-Tepeh, par l'armée et la flotte ennemies, n'a pas occasionné de dégâts. . Près de Sedd-ul-^ahr, fusillades et jets de bornées réciproques. L'ennemi a lancé spécialement et avec insistance des bombes sur nos tranchées du centre. Pour le reste, il n'y a rien d'important à signaler. Constantinople, 20. — Sur le front des Dardanelles,, le feu local habituel a continué. -.Près de Se'dd-ul-Bahr, vifs combats réciproques au moyen de bombes. Au centre et sur les autres fronts, rien d'important à. signaler, sauf des escarmouches entre de faibles détachements et des patrouilles. Constantinople, 20. — Sur le front des Dardanelles, une de nos patrouilles a délogé un petit détachement ennemi de ses tranchées et a, capturé mille sacs de saftle ainsi- qu'une grande quantité de bêches et de pioches. Un remorqueur échoué à Keyurt-Liman a été détruit parades détachements du génie. Notre artillerie a atteint d'une grenade un torpilleur ennemi qui tirait sur nous du large d'Atche. Le bâtiment ennemi s'éloigna, enveloppé de fumée. Près d'Ari-Burau, duels d'artillerie et combat* assez violants à coups de feombes. Près de Seddul-Bahr, fusillades réciproques secondées par le feu des mitrailleuses, et aussi canonnades violentes et lutte au moyen de bombes. Notre'artillerie a détruit un blockhaus ennemi près de Kerevisdere et réduit au silence l'artillerie postée dans cette région. LA GUERRE AERIENNE la Bombardement aérien de Brescia Turin, 19. — On mande de Brescia à « Stampa >» : Un avion autrichien a touché les installations militaires «à Brescia. Une bombe est tombée à proximité de l'arsenal et a tué plusieurs soldats. Une autre bombe est tombée près du gazomètre et une troisième sur la fabrique, d'armes de Temmini SUR MER Marseille. — Des sous-marins de nationalité inconnue ont été remarqués dans le golfe de Tunis. Le trafic maritime vers Tunis chôme depuis samedi. Montréal, 20. — Le vapeur « Dunelm », qui a quitté Sydney le 16 octobre, chargé de produits en acier à destination de Manchester, n'est encore entré jusqu'ici dans aucun port anglais. On craint qu'il lui soit arrivé un accident ou qu'il tut été torpillé par un sousmarin allemand. Flessingue, 20. — Aucun paquebot n'est arrivé d'Angleterre aujourd'hui. Londres, 21. — On mande de Washington a 1 agence Reuter que le gouvernement, italien a déclaré à l'ambassadeur américain à Rome qu'il n'existe aucun motif qui permette de croire que le sous-marin qui a torpillé I « Ancôna » ne soit pas de nationalité autrichienne. En Italie Rome, 20. — La -« Rivista Politica Parlcmentare « confirme que M. Giolitti n'assistera pas aux seances de la Chambre pendant la prochaine session, afin d'éviter les incidents. Les partisans de M. Giolitti attendent avec intérêt les déclarations de M. Salaudra au sujet de la situation militaire, mais ils sont décidés à laisser au gouvernement la responsabilité qu'il a assumée. Zui ich, 20. ■— Des nouvelles de source privée, venant du froul autrichien-de l'isonzo. disent que les Italiens, malgré les lourdes pertes qu'ils ont subies .pendant la troisième bataille de l'isonzo, continuent à jeter sans cesse de nouvelles forces sur les positions autrichiennes puissamment fortifiées. La vie est normale à G6rz. Quoique des obus et des grenades tombent journellement dansles rues, tes marché» ea pleia air se tiennent tomen»* DABS LES BALKANS Communiqués allemands Berlin, 20. — Les localités de Nova Va ros, de Sjenica et de Rasca sont occupées; nous avons atteint Drcn, dans la vallée de J'Ibar, ctPrepolac, à l'Est de Kopaonik. 2,800 Serbes ont été faits prisonniers et 4 canons capturés. Berlin, 21. — Les troupes allemandes du général von Kôvess ont occupé Novi-Bazar. L'armée du général von Gallwilz et l'aile droite de l'armée du général Eojadjcff combattent pour la sortie dans la vallée de la Lab, au Nord de Pristina. Le nombre des Serbes fail3 prisonniers le 19 novembre a monté à 3.800. Hier, nous avons encore fait plus de 4,400 Serbes prisonniers. Communiqués autrichiens • Vienne. 20. — Près de Priboj, les Monténégrins ont subi une nouvelle défaite. Nos troupes ont pénétré dans la Sandjak aux acclamations de la population mabomélane. avant-gardes de nos forces opérant en S< occidentale sont arrivées devant Nova-Varnj» et à Sienica. Une colonne a franchi le mont Jankow(l,931m.) Les divisions allemandes du général Kôvess ont atteint la région de Raska; plus au Sud-Est, au pied de la Kopaonik Planinl, des troupes austrohongroises sont engagées d ns des combats. Des divisions allemandes et bulgares progressent dans la direction du bassin de Pristina. Vienne, 21 nov. — I/armée du général von Kôvess a occupé Nova Varos et dépassé la ligne Sjenica-Duga-Poljana-Raska. Au Sud-Est de Raska, une brigade auslrohongroise a capturé £,0GÜ Serbes. Les troupes allemandes du général von Gallwitz livrent combat au Sud du co4-4u Prepolac; l'armée du général QojadjcH' combal la région de la Goljac-Planina. Hier, grâce aux efforts des trois armées coalisées, l'ennemi a été chassé du dernier morceau de territoire de la Vieille Serbie qu'il occupait encore. Communiqué bulgare So6a, 19. — Sur les opérations du 16 : Sur tous les fronts, les opérations continuent à se développer avec grand succès. Nos armées, qui avancent partout, ont obtenu aujourd'hui les résultats suivants : après la retraite des Francais du front de Gradno Negolin, au Sud de Prilep et au delà de la Verna — retraite au cours de laquelle les soldats français ont jeté leurs fusils et leurs équipements — nos troupes ont aujourd'hui, grâce à une attaque frontale hardie accompagnée d'habiles manœuvres, occupé Lonicka-Glava, point stratégique important sur le col de Babuna Planina, sur la route de Vêles Prilep. L'occupation de ce col ouvre a nos troupes les portes de Prilep et de Monastir. Nos détachements ont occupé aujourd'hui Prilep. Celles de nos troupes qui opèrent dans larégion de Tetovo (Kaltandcîen) se sont avancéesaujourd'hui vers le Sud. Elles ont battu lesSerbes et ont occupé Gostivar, d'où elles poursuivent l'ennemi dans la direction de Kiehevo.Les colonnes bulgares qui opèrent sur le frontde KatschanikGilani-mont Kopiliak, avec direction générale Gilani-Pristina, ont percé lecentre serbe pendant qu'il battait en retraiteet ont conquis Gilani. D'autres détachements setrouvent aujourd'hui à l'Ouest de 'cette ville, âune dislance de 15 à 18 kilomètres de Pristina.Nous avons fait 2,000 prisonniers et nous noussommes emparés de 22 voitures de munitions,de 2,000 fusils et d'un important matériel deguerre.* Notre armée qui opère dans le secteur situé entré* l'ancienne frontière serbe et la région de Loschkovac- est sur les talons des Serbes et les serre de très près. Elle a atteint la ligne de Arahneska-Planina-hauteur 1128-Radimolac village-mont Kopiliak. Elle a fart 300 prisonniers; elle a pris, en outre, une batterie de 4 canons avec attelages, ainsi qu'un nombreux matériel de pionniers. Près du pont d'Alexandrovac, nous avons découvert 13 canons que les Serbes avaient jetés dans la Morawa. Communiqué français Paris, 21. — Calme sur notre front depuis les conlrèaliaques bulgares sur nos positions vers Kosturino, attaques toutes repoussées avec pertes sensibles pour les bulgares.' Les débarquement* franco-anglais à Salonique se poursuivent sans incidents. Le voyage de ford Kitchener Athènes. 19. — Après avoir séjourné deux jours â Mtidros, lord Kitchener est parti pour Gai li poli. Athènes, 21. — Lord Kitchener est arrivé â Athènes. Accompagné de sir Francis Elliot, ambassadeur anglais en Grèce, il a rendu visite au roi Constantin. L'audience s'est prolongée au delà d'une heure. Lord Kitchener est allé ensuite auprès de M. Skuludis, président du Conseil. Il quitte Athènes ce soir. Milan, 21. — Le correspondant spécial à Aliènes du « Corricre délia Sera » télégraphie que l'on avait pensé que M-. Denys-Cochin, qui est parti hier pour Salonique, s'y rencontrerait avec lord Kitchener. Or, on apprend maintenant que lord Kitchener arrivera à bord d'un croiseur anglais qui jetterait 1 ancre en rade de Phaleron. Dans la nuit précédant son arrivée, un conseil des ministres a été convoqué. Constantinople, 20. — D'après des informations de source digne de foi, il est vraisemblable que les troupes anglaises seront retirées de la ligne Gevgeli Doiran et transportées en Egypte. Lord Kitchener aurait déclaré qu'une participation de l'Angleterre à la guerre des Balkans était inconciliable avec les intérêts britanniques, en présence du danger qui menace 1 Egypte. Dans les milieux diplomatiques, on est surpris que les communiqués- officiels . publiés par la légalion française à Athènes font expressément ressortir que, jusqu'à présent, les Anglais n'ont pas pris part aux combats livrés aux Bulgares. En Roumanie Bucharest, 20. — Dans les milieux officiels, on dit que le roi Ferdinand de Roumanie prononcera un discours à l'ouverture du Parlement; il donnera des détails importants sur la politique la Roumanie est décidée à suivre. Le roi Ferdinand recevra, avant l'ouverture de la Chambre, tous les chefs de parti et s'entretiendra avec eux de la situation générale. M. Bratinnu a proposé au Roi de remanier le Cabinet. M Pierre Cai$ a été reçu fongui j>ar le Rtj, à I Ms E»nl En Serbia Les Bulgares à Mona8tïr % Salonique, 19. —- Les membres du" corps diplomatique accrédités en Serbie se retirent sur Scutari, la roule de Monastir étant coupée. On mande au « Times » de Turn-Severin : Dans la région de Turn-Severin, il y a environ 8,000 fuyards serbes. Les autorités aulrichienaes dé Kladovo les engagent à retourner chez eux, et plus de 3,000 ont déjà obéi à cet appel. Le besoin de vêtements en laineet de médicaments se fait de plus en plus sentir, les stocks locaux étant totalement épuisés. — Le correspondant à Salonique de la « Tribnna » 'lui télégraphie que les premières troupes bulgares sont entrées à Monastir. .La population s'est sauvée. Sofia, 19. — L'évoque Verlam a été nommé métropolite de Nisch. Bucharest, 20. — Plus de 18,000 réfugiés serbes se trouvent actuellement en Roumanie.Ils sont à peine vêtus et meurent de faim, ■fl^ En Albania Rome, 20. — Le minisire serbe à Rome a déclaré au « Giornale d'Italia » que l'Albanie sera sous peu le théâtre de violents combats. Les quelques milliers de soldats serbes restés sur territoire albanais auront alors pour mission de couvrir le gros de l'armée serbe. Le gouvernement serbe ne s'est décidé à entrer en Albanie qu'après des hésitations qui se sont prolongées durant des semaines. Aujourd'hui, le calme est rétabli, mais les Serbes ne se fient pas à la population albanaise. Un grand nombre d'habitants ont caché des armes et des munitions et n'attendent que le départ des forces serbes pour s'insurger.!! ne peut doncétre question pour les Serbes de quitter l'Albanie. Vienne, 19. -—"Issa Bolelinalz, le chef albanais bien connu, est mort récemment àCettigné,où il avait trouvé protection auprès du roi Nikita, après la prise de Scutari par les Monténégrins. —*-o-■,.,...,-. En Grèce Le correspondant romain 'dé h « Stampa » affirme que la dernière démarche de la Quadru-pleEntente à Athènes a le caractère d'un ultimatum. Le gouvernement grec devra répondre clairement et définitivement.Une neutralité bienveillante ne suffit plus, étant donné que le corps expéditionnaire de la Quadruple-Entente doit être en sécurité et avoir toute liberté de mouvement. Athènes, 19. — Un nouveau parti politique qui s'appelle le P..rti de la Paix, vient de se créer pour appuyer le gouvernement. Plusieurs hommes politiques n'appartenant forces près de Berat à la frontière albanaise et qu'elle a complètement fermé sa frontière du côté de l'Albanie. Budapesth, 20. — On mande de Salonique au « Pesti Hirlap n que" le gouvernement grec a (out fait pour augmenter l'effectif de l'armée. On rappelle même des hommes qui n'ont jamais servi. En Crête, le recrutement a été renforcé. La force de l'armée sera portée à un demi-million d'hommes. Rome^O. — La légation grecque à Rome dément catégoriquement la nouvelle que la Grèce aurait l'intention d'occuper Monastir et qu'il existerait en Grèce un mouvement antidynastique. Menaces contre la Grèce Paris, 20. — V « Echo de Paris » donne à entendre que si la Grèce refuse de marcher contre les Bulgares, les troupes de l'Entente seront débarquées en Albanie et au Montenegro, et les Alliés forceront alors le roi Constantin à se sou mettre à leur volonté en bombardant, toutes les localités situées à la côte grecque. Gênes, 20. — Depuis jeudi, les marchandises destinées à Salonique ne peuvent plus quitter les ports italiens. jfr -m Une nouvelle Ligue balkanique Berlin, 21. - On mande de Constantinople à la Vossische Zcitung » : Le journal « Sa bah » apprend de source diplomatique qu'à bref délai, une nouvelle Ligue balkanique sera constiluée entre la Bulgarie, la Grèce e la Roumanie. L'initiative de cet accord a été prise par la Roumanie; la Grèce^et la Bulgarie ont volontiers consenti à négocier. Les négociations continuent en ce moment à Sofia, où le traité sera signé. En Angleterre Londres, 20. — Le « Times » annonce que, à la suite des dernières déclarations ministérielles concernant la politique suivie au sujet du recrutement, celui-ci a diminué dafis plusieurs grandes villes. Lord Derby a déclaré que la campagne en faveur du recrutement, sera prolongée de onze jours. Les ministres qui sont allés à Paris, ily a . quelques "jours, .viennent de rentrer àLondres. Le Roi a envoyé le télégramme suivantà l'Amirauté : « J'ai été très affecté en apprenant que Y « Anglia », qui m'a transportérécemment de France en Angleterre, a coulé.Je suis vivement peiné de cette perte et j'espère que les survivants n'auront pas tropsouffert de cette épouvantable catastrophe. » Dans un editorial, le « Daily News » dit: « Si une politique raisonnable demande l'abandon de la presqu'île de Gallipoli, il seraitabsurde de ne pas s'y conformer par faussesentimentalité. » Le journal anglais espère que l'Italie apportera ^son appui à l'action des Alliés dans les Balkans et dit qu'avant tout la longue hésitation de la Russie doit cesser. Dans toute celle question, rien n'a été plus surprenant que de voir la Russie se tenir éloignée du théâtre de la guerre où sa responsabilité et ses intérêts sont absolument prépondérants. Il est impossible que cette situalion n'ait pas un terme. Londres, 20. — M. Winston Churchill est parti jeudi matin pour la France. Il va rejoindre son régiment, les Queens Own Oxgordshire Hussars, où il est major. Londres, 21. —Un nouveau décret sur le débit des boissons alcooliques vient d'entrer en vigueur dans le comté de Londres. Les débits autorisés ne peuvent être ouverts les jours ouvrables que de midi à 2 \ h. et de 7 à 9 i h. du soir. Les dimanches, ils ne peuvent ouvrir que de t à 3 h. et de 6 à 9 heures. pans les clubs, on' ne peul déb^er de l'a^ fiâûJ auc pendjôL ces heures* rue de la Crsix, 29, Namur Le ministre de l'intérieur a décidé que tous les clubs de la Cité et du comté de Londres seront fermés de minuit à 5 h. du malin pendant les nuits du samedi au dimanche et du dimanche au lundi. Les autres nuits, les clubs seront fermés de minuit et demi à 5 h. A la Chambre des lords Lord Ribblesdale demande si le gmiverne ment est à même de faire des corl(pinicafions au sujet d'un progrès sensible des opérations militaires et des combinaisons diplomatiques en Orient. Il demande s'il est exact "que sir Charles Munro ait conseillé de renoncer h l'entreprise du forcement des Dardanelles. Lord Lansdowne refuse de répondre pour le moment à cette question. « Ma réponse, dit-il, si j'en faisais une, devrait comporter en outre une déclaration concernant la situation en Serbie — laquelle se modifie d'heure en heure — et concernant la situation en Grèce, laquelle est très compliquée et je pourrais memo ajouter inquiétante. Je devrais également parler de Gallipoli et loucher à îa question égyptienne. Or, il est impossible de parler d'aucune cft> ces questions séparément, de la dissocier des autres questions dont la solution se joue sur les divers théâtres de la guerres Les considérations jointes au rapport du général Munro n'ont pas eu une force suffisante pour nous faire prendre une décision & l'égard des Dardannelles, et c'est pourquoi nous avons prié lord Kitchener de se rendre dans la Méditerranée. » Lord Lansdowne insiste encore sur l'importance du conseil de guerre de Paris et rappelle les déclarations de M. Asquith relatives à l'indépendance de la SerbieûAu sujet du discours prononcé en faveur de la paix par lord Courtney, il dit que le moment n'est pas venu de parler de paix. — En Russie Petrograd, 20. — La territoriale du 2eban a été rappelée. — L'information disant que les banquiers russes prenaient ferme à 93 p. c. le nouvrl emprunt intérieur est inexacte. L'emprunt est pris ferme à 90 p. c, moins une^commission delp.c. — III. ^1I ,»,.!.— pour combattre les sous-marins. Paris, 19. — Le « Journal des Débats y discute, dans un arttcle de fond, l'attitude de l'Italie dans la guerre mondiale et arrive A cette conclusion qu'clle^sera irrésistiblement amenée à intervenir en Orient. Il semble bien que l'Italie cherche à se dérober, mais elle ne le pourra pas. Les grandes puissances peuvent se passer du concours de l'Italie, mais les intérêts de celleci la forceront à marcher bon gré mal gré. — Les journaux disent que, malgré la chaIheureuse réception qu'on lui a faile à Athènes, M. DenysCochin ne réussira pas à modifier d'une manière quelconque l'altitude et les résolutions du gouvernement grec. Genève, 19. — Les journaux suisses apprennent que le ministre de la guerre français, le général Galîiéni, réclame -l'appel de la classe 1917 pour le 10 décembre.

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