L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 29 Octobre. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/zg6g15vb6b/
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ie "TOBio. :"5 rariHE^ I u i BUREAUX nm dû im Croix, 29. Namur JOURNAL QUOTIDIEN « ■—T— nrr^^""M"MM,l',MM^WWIMiaffli^'BBgM^ Tarif des annonces jfimoDOM 4» j*ga, la »•*■ U«.0 26 ; «iBoM.•0 25 f» XKMa>r«s. avouAs. htiis- «ora, directeur ö« ' ymnt»Ja i>C^ il , ïïacrv a«ne ^f ; f mm «i*«r* ft» * • Faits dirara octfl» CHromqua ioc*M #\»o« rations jurdAa« 8' fnwortjonnalwoneBt »u nomnra ; éat i ïaariions àamaruiéa*.. On tratto a lorfait poor kl X annonças par»a«bqnaa. ABONKEMÏNT AÏIUal .... Il Oi » pour Nantir . Pour la Belgique Poor la proTÜ>«a da Naaov, •'•àreasoaa bureau du jauraal, ; M* à* Il Craix. N*««. 14 00 Paar la raa uàm paya et r*tran« g&r, a aóraaaar a l'Agença fiavu, a.1,08 àas Martyrs, S. Bruxaüa» JeniÏÏ 29 ocfoore f914 Ji.-D. a* ta f mut iV«m»jr Balletin météorologique du 29 octolr* 0 heure» du ffattteur baroirustrur** àX717 J Yarxanon ôaroin.aeput* ia eeJU — § 9 Ttmoeratwt de Veer .... S f Temveraruréwuucimum delarseUU VL % IrnKvtrrarurt vwumvam (Massas) Of Direction eu venu . • •KSI Vnute au vent tpeer seamdeè » . 0 f Bumtdité de î airpar matr.mmUOh IC* Telephone MO Dans l'Est de VEurope La guerre austro-serbi Les combats à l'Extrême-Ouest j L'Italie et Valions Rivale de l'Autriche dans l'Adriatique, l'Italie, en raison des avantages assurés à son alliée par les ports de la côte orientale.n'occupe sur cette mer qu'une situation* peinetclérablejlaisserdiminuer cette situation eût été absolument impossible poor elle, et c'était ce qu'elle devait se préoccuper d'éviter à tout prix. Elledevait donc forcément se proposer deux choses essentielles : empêcher l'Autriche de descendre davantage dans l'Adriatique, et empêcher les Etats balkaniques de s'y Installer, car Tune ou l'autre de ces deux modifications eût rompu à son détriment l'équilibre qui lui est nécessaire. L'Italie considérait comme intolérable la possession du port de Vallona par une autre puissance quelle qu'elle fût. Mais Vallona n'est pas l'Albanie, et sa rade était le seul point qui eût pour la sécurité de la côte occidentale et la liberté de ,1a mer une importance essentielle. Que , les 3recs arrivassent à Koritza, les Monténégrins à Scutari et les Serbes à Durazzo,que le royaume ne fût pas inventé, c'était grave pour l'Autriche, mais ,!était-ce pour l'Italie? Etablir sur cette question l'assimilation des intérêts respecûfs des deux monarchies a certainement été, à Vienne, une profitable habileté; n'étaitce pas une duperie à Rome? Alors que l'Autriche criait:«Tout le monde hors d'Albanie! » Titalie ne devait elle pas se contenter de dire ; «Hors vde Vallona! »! \ Et quoi de plus facile que de mettre ce port, lui seul, en interdit? En faire un Saint-Marin, un Andorre ou un Monaco, j organiser un port neutre^ à police interna lionale : que de solutions ne pou-vaiton pas trouver! Et une fois ces quelques kilomètres moralement placés } «ous séquestre, que serait-il arrivé si fc'on avait laissé, pour tout le reste, tarées, Serbes, Monténégrins et Bulgares, ayant de quoi se mieux pourvoir, (faire leur partage en meilleur accord? \ Les horreurs de la seconde guerre eussent i peutêtre été épargnées aux Balkans; if Etat albanais, qui n'avait jamais existé, 'm'aurait eu qu'à ne pas naître; et les ! Etats existants de la péninsule devant, -quelle personne, hélas! n'ose compter )aujoard'hui. | Tout cola, éira-t-on, était probablement impossible, car l'Autriche ne s'y «erait sans doute pas résignée. Pour il'Autriche ellemême, l'exclusion des •Serbes de tout littoral n'est pas une question proprement adriatique mais «ne question de politique générale extérieure et intérieure. D'une part, l'Autriche a besoin de ne pas trouver à Belgrade un voisin trop fort ni même trop indépendant, et Durazzo était pour les •Serbes la liberté économique. D'autre part, et surtout, si l'Adriatique n'était £>as interdite aux Serbes, le Montenegro, ferui, avec son trop pauvre territoire, n'a j^uere d'avenir possible, aurait bientôt (fait de s'incorporer à la Serbie; et il y saurait là un exemple trop dangereux •pour les pays serbes possédés par la moluarchie dualiste. On sait que le rêve ,d*une grande Serbie n'est pas une simple conception littéraire; il répond à une /réalité vivante. Croates, Dalmates, Bosniaques, Herzégoviniens soit tous des {Serbes; aucun d'eux, même dans les [provinces appartenant à l'empire depuis jeent ans, n'a acquis la notion d'une nationalité austrohongroise ; ils vivent JBous des maîtres étrangers, de qui le jrégime de l'administration policière n'est pas fait pour les rapprocher; et le [Jour où, la Serbie obtenant licence d'ac>eédor> à l'Adriatique, les Monténégrins ^'annexeraient à elle, il y aurait depuis {Cattaro jusqu'à Agram un frémissement •populaire tel que l'existence même de jî'empire pourrait être mise en danger. Voilà pourquoi l'Autriche ne peut «émettre la présence des Serbes à Durazzo. Mais ce sont raisons de façade de ■prétendre que la possession de ports insignifiants serait en elle même une •menace pour Trieste ou Polla; Vallona 'mise à part, ce prétendu péril n'a aujcune réalité. Comment donc cet argument de la liberté de l'Adriatique, invoqué par l'Autriche, à défaut des raisons 'vraies qu'elle ne voulait pas formuler, a-t il pu s'imposer à l'Italie comme le ifondement de toute sa politique, et décider de sa conduite? On a pu se demander à divers moments si elle même le prenait bien au sérieux et si elle n'avait pas, comme ^Autriche, ses arrière-pensées. Une /des issues possibles des embarras actuels ferait évidemment le partage de l'Albanie entre les deux puissances, et certains Italiens l'ont souhaité. j Sans aller, con:me M. Ba^zilaï,jusqu'à ■évoquer le souvenir du Slesvig, on constate « que les difficultés sont pressantes, :•» que les compétitions austro-italiennes (■ ressurgissent des eaux de Lissa, et • qu'entre les deux alliées l'Albanie était If venue raviver le dissentiment secret. » \ fLa Triple Entente a soutenu les in'érêts' des Grecs, des Monténégrins et £es Serbes, en formelle contradiction avec les intérêts italiens, et c'est sans doute le motif pour lequel l'Italie, profitant des circonstances, met décidément, avec l'assentiment de l'Autriche, et en l'absence du prince de Wied,qui a repris sa place dans l'armée allemande.la main sur le port tant convoité. «a» Les soldats un Christ (Ami de VOrdre, da 15 janvier 1S71) On lit dans le « Figaro • : Un prêtrol si cette vanité pouvait jamais boos venir d'assimiler l'inotileet obscur labeur qoe nous faisons ici a l'œuvre éclatante et indiscontinue de charité, d'immolation, d'humilité et de vaillance que le clergé français, depuis l'Evoque et ses séminaristes jusqu'au Frère des écoles ramassant les blessés sous la mitraille, accomplit à cette heure pour le salut oorporel et apirituel de cette génération qui l'abreuve encore de tant d'outrages et de persécutions,— oe qui se passe autour de nous dans la presse nous rappellerait bien vite à la modestie et au remords. Nous parlions d'exemple et de compensations, c'est de consolations et d'enthousiasme qu'il faut se sentir pénétré devant ces soldats du Christ, aussi intrépides, aussi résignés et, dans tous les cas, bien moine récompensée que oeox qu'ils accompagnent sur le champ de bataille et à qui leur mon, aussi bien que leur parole,enseigne à bien mourir. Demandez aux maires libres-penseurs ou athées, qui ferment les école*, proscrivent les sœurs et décrochent les Crucifix, ce qoe le concours de ce clergé qu'ils insultent leur vaut — et ils vous le diront s'ils sont sincères —-de facilités pour leor propre tâche, de conciliations dans les esprits, de soulagements pour les misères de leurs administrés. Par un dernier reste de mauvaise éducation, de scrupules politiques, de fausse honte peut-être, ils s'efforcent de maintenir une barrière que la copulation, enfin désabusée, et toujours reconnaissante, renverse sous leurs propres yeui; mais plusieurs déjà, parmi eux, ne nient plus l'évidence et s'offrent d'eux-mêmes à la besogne d'apaisement. Jour des Morts Ecoute la cloobe qui pleure!... Ecoute ses accents!... Chrétïeos, allons prier, c'est l'heure De 8ongei aux absents. Portons de pâles chrysanthèmes « oovS»%WerAr.&.çJ?cé' : JLa que vit te pararó. Tombe flétrie et fraîche tombe Sont couvertes de fleurs, Et chaque feuille d'or qui tombe Les couvre de ses pleurs. Le chant douloureux de la brisa Passe au champ du repos, Dans la nature sombre et grise On entend des sanglots. Le orépusoule étend son voile, Son voile de la mort, Et dans le ciel pas une étoile Ne jette un reflet d'or. Croix! gardienne du cimetière, Protège nos tombeaux; Croix qui te dresses belle et fiera, C catrise nos maux. La foule sort, l'âme meurtrie, Du jardin de douleur, Liiesant sur la tombe chérie Un lambeau de son cœur. M. D. Namur, 23 octobre 1914. Le maître d'école de M. Thiers (Ami de VOrdre du 25 février 1871) Il y a quelque temps, M. Thiers racontait à quatre ou cinq amis, réunis chez lui, l'anecdote suivante : Dans un de mes voyages, je m'arrêtai dans une petite ville du Luxembourg; le bourgmes tre me fit l'honneur de venir me voir et me dit, en façon de compliment, que ses concitoyens comptaient, depuis vingt ans, parmi eux, un vieillard marseillais qui remplissait les modestes fonctions d'instituteur. Qoel est son nom! demandai-je. Margas. —Margasi Veuillez me conduire vers lui. Arrivé en face du vieillard, je lui demandai s'il me reconnaissait. Non, monsieur. Vous ne vous rappelez pas du petitAdolphe Thiers, on de vos anciens écoliers deMarseille! Attendez donc, dit le bonhomme...le petit Thiers, oui, je me souviens, on petit rusé quifaisait des nichez. C'est celai Ah! o'est vous, je suis bien eon tent w vous voir; aves-vous bien fait vos affaires?Avezvous un bon était Assez bon, je vous remercie. Allons, tant mieux, poursuivît le vieuxMargas; moi je suis bien vieux, bien cassé,je ne pourrai plus retourner an pays; mais,quand vous irez à Marseille, dites bien deschoses à tous ceux que j'ai connus là-bas. Je lui promis de remplir sa commission ft je lui demandai s'il était heureux. — Pas trop; les écoliers sont rares. Je glissai, continua M. Thiers, quelques pièces d'or dans la main du bonhomme et je me disposais à me retirer lorsque Margas me dit : Pardonnez ma ourîosité, je voudrais biensavoir ce que vous faites. Etes-vous notaire,banquier, commerçant? Je suis retiré des affaires, mais j'ai étéministre. Protestant? s'écria Marges. Et voilà, disait en terminant M. Thiera, ce que c'est que la gloire. Snr 18 littoral de la mer as Rtirâ Londres, 2Q octobre;. Le « Daily Mail >» publie le communiqué suivant que lui adresse son correspondant de Fumes; il est relatif b la situation sur la ligne NieuportDix-mude. La lutte est arrêtée depuis jeudi; elle s'est transformée en général en un cuel d'artillerie. Les Allemands firent grands assauts à la baïonnette; ce furent, comme le dit le correspondant, des troupes qui depuis huit jours seulement étaient arrivées d'Allemagne qui luttèrent. Eiflcacement aidés par leurs mitrailleuses, les ailies maintinrent leurs positions. Là tentative des Allemands de percer les lignes franco-belges près de Dixmude ne réussit pas; c'est pourquoi la lutte fut reportée uu peu plus au nord avec une plus grande violence. Sur le canal de rYser,l'artillerie belge fut inférieure à celle des Allemands; eile fut forcée à plusieurs reprises de cesser le feu et de se retirer à cause des p'#os que lui faisait subir l'artillerie lourde des Allemands. L'infanterie belge qui se trouvait dans les tranchées eut aussi beaucoup à souffrir. Les Français et les Belges furent renforcés par de gros obusiers. Ce n'estqu'après un certain temps que des taubes purent découvrir leurs excellentes positions.[ La ville de Dixmude a été presque tout entière la proie des flammes. î Les Français et les Belges ne qraignent nullement l'infanterie iôUSeS aîl «.•-*>.!..-oïLifi ..cïsi ter-rit* «v (« Düsseld. Gen. Anz. », 27oct,jl Combats entre la marme anglaise et les troupe^ allemandes à la côte belge Amsterdam, 26 octobre. (Du correspondant de l'agence VazDiaz) : J'ai eu l'occasion d'assister au combat entre l'artillerie allemande et les navires anglais à la côte belge. La position occupée par les Allemands est très bonneUe est naturellement protégée par des grandes dunes. Les navires anglais surveillent avec beaucoup de soin la côte et ouvrent un feu violent dès qu'ils aperçoivent un mouvement des Allemands. La flotte anglaise se compose de 10 à 12 navires, la plupart des croiseurs et des torpilleurs. La mission de l'artillerie allemande est de protéger les troupes de son armée contre les attaques de l'ennemi. Les troupes allemandes ont résisté à un choc violent lors des attaques des alliés. La plage d'Ostende et des environs est occupée par des troupes allemandes. (* Düsseld. Gen. Anz. », 27 octobre). Les combats as l'Yser Rotterdam, 26. — Le correspondant ûe guerre du « Daily Telegraph » mande samedi, au sujet de6 combats de l'Yser, entre Nieuport et Dixmude. Les Allemands dirigent leur attaque depuis mercredi sur les retranchements près de Dixmude. Sous le feu de l'artillerie des deux adversaires la ville n'eut que quelques maisons détruites. Le combat est devenu un combat d'arlilîcrie important. Du côte français, on emploie pour la première fois le.-; nouveaux obusiers lourds pour lutter contre la grosse artillerie allemande. Les Allemands ont gagné de suite de nouvelles positions et s'y sont établis. Ils ont entrepris leurs attaques à la baïonnette sons le feu des mitrailleuses des soldats de marine français. Plos tard les Allemands dirigèrent hor activité au nord-ouest, où les attaquèrent le centre et l'aile gauche de l'armée alliée. L'attaque fut conduite par un violent feu d'artillerie. L'infanterie réussit vendredi soir à franecir l'Yaer, ainsi que le canal de l'Yser vers Yprei, et à prendre plusieurs fortes positions belges. (Dimanohe, un communiqué du grand quartier annonçait que de fortes divisions allemandes avaient franchi le canal de l'Yser à Ypres.) Samedi,l'armée française reçut d'importantsrenforts d'infanterie. Le correspondant de Jguerre anglais annonce que la présence des [ Français a encouragé les Belges. Sa dépèche I se termine par la description des blessures ieffrayante* que l'artillerie allemande ocoa1 Sionne.i£oln, Volksz. », 27 oot.) j Le Roi des Belges Copenhague, 25 oefc. On mande d'Hazebrouck au « National Tideude » : Comme le Roi des Belges se trouvait sur le champ de bataille, exposé au feu ennemi, son état-major lui demanda de s'éloigner de la zone dangereuse. Le Roi répondit : « Ma vie n'a pour mon pays pas plus de valeur que celle de mes soldats; ma place est sur le champ de bataille. » (* KOm. Volksz. •, 27 oct.) Vandervelde harangue les troupes Milan, 26 oct. Le correspondant parisien du « Corriere délia Sera » annonce sous la date du 25 oct. : Tous les regards sont tournés vers la partie encore inoccupée du territoire belge que, depuis huit jours,les Allemands essayent de conquérir, mais que les valeureux Belges défendent avec tant d'énergie. A la demande du roi Albert, le ministre socialiste Vandervelde a, sur le ohamp de bataille, adressé une harangue enflammée aux soldats belges. Les Allemands veulent occuper la côte jusque Dunkerque et Boulogne.S'ils obtiennent oe résultat, oe sera une grosse défaite pour les alliés. (« DÜ38. Gen. Anz. », 27 oct.) Les gros canons anglais Les alliés veulent garder la ligne Dunkerque-Calais La Haye, 26 octobre, communications privées des 1 DiâP-CÔS ues çuiuuiumwiiuua pn*&vo u Angleterre, dans ies~ iabx-iquus dcvauuu anglaises on travaille avec un personnel renforcé de 20 pour cent; on y fabrique particulièrement de gros canons pour Jes envoyer sur le Continent. On peut conclure de tous les articles de journaux qu'il est de la plus grande importance de conserver la ligne Dun-kerqueCalais ; des mesures sont prises pour empêcher les Allemands d'avancer. (Düsseld. Gen. Anz. », 27 octobre). Communiqués officiels français 25 octobre, 3 h. après-midi. A notre aile gauche, les combats continuent. L'ennemi a fait des progrès au Nord de Dixmude et autour de la Bassée.Nous avons fait de notables progrès à l'Est de Nieuport et dans la région d'Armentières et de Lille. Ce sont là des mouvements inévitables du front de bataille, qui, d'ailleurs, en général, reste intact. Sur le reste du front, diverses attaques des Allemands ont été repoussées pendant la nuit et pendant le jour, En beaucoup d'endroits nous avons fait un peu de progrès. Dans la "Woevre, nous avançons dans la forêt de Montemare,au Sud de Thiancourt, dans la forêt du Prêtre, au Nord de Pontà-Mou»son. Paris, 26 octobre. Le communiqué d'aujourd'hui annonce qu'un très violent combat se livre entre Nieuport et la Lys. Les troupes allemandes ont pu franchir l'Yser entre Nieuport et Dixmude,tandis qu'à l'Ouest et au Sud de Lille les attaques allemandes ont été repoussées. Entre l'Oise et l'Argonne, les Français n'ont pu faire que des progrès peu importants. Sur les hauteurs de la Meuse se livre un violent duel d'artillerie, et dans la Woevre de grosses pièces d'artillerie bombardent la ligne allemande importante qui réunit ïftiancourt-Weauvolle à Saint-Mihiel. Un autre communiqué français affirme qu'hier, dans la forêt de l'Argonne, un régiment allemand tout entier a été anéanti; que, d'ailleurs, les pertes allemandes, tant dans le Nord de la France qu'en Belgique, s^nt excessivement grandes. A l'Est d'Amiens, un aéroplane français a poursuivi un taube et l'a descendu. (« Düsseld. Gen. Anz.», 27 oct.) Les taubes en France On mande de Paris : Hier un taube a bombardé Reims. Plusieurs aéroplanes français lui donnèrent lâchasse; mais ils cessèrent quand on teoond taube arriva. Li ville fut plut tard de nouveau bombardée par des aéroplanes allemands. Des taubes ont également jeté des bombes sur Dunkerque et Montdidier. 4- Kôln. Volksz. », 27 oot.) Un communiqué de guerre russe Zurich, 26 octobre. — Un communiqué de 1' « Agence Télégraphique » de St-Péter»ibourg, dit, à propos du combat aux bords de la Vistule : Les troupes russes se sont retirées de Varsovie pour épargner à la ville les angoisses d'un bombardement. Dans ce but, on fit une concentration de nos régiments désignés pour la défense de Varsovie, concentration qui fut exécutée avec la plus grande rapidité Les régiments de Sibérie qui arrivèrent en ville et dans les faubourg, furent accueillis avec joie par la population. Dans les combats à la baïonnette, les régiments de Sibérie ont fait beaucoup de prisonniers. Beaucoup de villages sont pris et repris par les adversaires. Au combat de Kossenitzy, les troupes russes ont combattu pendant 8 joues dans les marais le long de la Vistule Leurs tranchées se trouvaient sous l'eau et étaient la cible de la lourde artillerie allemande. Plusieurs régiments russes subirent d'importantes pertes. Un régiment eut trois officiers blessés grièvement l'un après l'autre; ils durent quitter le commandement. La grande bataille au suddePrzemysl, qui dure depuis dix jours, est commandée par le général Brussiloff. (« Köln. Volksz. », 27 oct.) Les combats en Galicie Vienne, 25 oct. Du correspondant militaire dela«Sonnund Montagszeitung « : Le combat continue à Przemysï. A Jaroslau etStary-Sambor,on s'attend à des résultats partiels. Des prisonniers russes m'ont raconté cru© loe RuGsee ont subi de très grosses pertes dans les derniers combats. Au début d'octobre Lemberg était encore intacte. Lors de l'assaut de Przemysl,les Russes ont formé des régiments composés de Juifs et de Polonais et les ont envoyés les premiers au feu. Dans l'armée russe les soldats qui ne sont pas russes ne sont pas bien traités. Les prisonniers autrichiens sont suffisamment bien traités et sont occupés à des travaux pour compte de l'Etat. («Köln. Volksz. », 27 oct.) Le ravitaillement de la population belge Le président du tribunal régional supérieur, DrHamm, écrit à la -Kölnische Z^itong» : Dans la lettre de l'ambassadeur d'Allenr.agne au ministre des affaires étrangères de Hollande, il est question de la crainte que les ravages de la guerre provoquent une grande misère parmi la population d'une oartie de la Belgique, et le gouvernement néerlandais a été invité à prendre les mesures qui lui paraîtraient ut'les pour accumuler des vivres et des denrées afin de nourrir la population belge. Le haut commandement de l'armée allemande, de son côté, serait prêt à rétablir les communications par chemins de fer aussitôt que possible. C'est avec satisfaction que le gouvernement néerlandais a pris connaissance de cette lettre, inspirée du souci d'épargner à la population belge, dans la mesure du possible, la misère inséparable de la guerre. Il a répondu, le 3 oc tobre, que le gouvernement belge a accenté avec reconnaissance la proposition néerlandaise de pourvoir éventuellement de vivres la population rurale de la région comprise entre la Meuse et la frontière française, mais qu'il a cependant qualifié ce ravitaillement comme un devoir incombant à l'Allemagne. La France et la Grande-Bretagne ont fait la même observation. A ce sujet, il faut consulter les dispositions de la Convention do La Haye du 29 juillet 1899 sur les lois et usages de la guerre sur terre. Aux termes de l'article 43 de cette Convention, le pouvoir militaire qui occupe on territoire ennemi et qui prend en main le pouvoir légitime, ne peut prendre que les mesures qui sont nécessaires pour établir, dans la mesure du possible, l'ordre et la tranquillité publics. Même, lorsque oe pouvoir, s'exerçant dans le territoire occupé, lève les impôts, taxes et droits établis au profit de l'Etat — oe qui jusqu'à présent n'a pas été fait par le gouvernement allemand — il n'en résulte pour lut, conformément à la Convention,que l'obligation de supporter les frais d'administration. Le gouvernement allemand, en adressant cette lettre au gouvernement néerlandais, ne s'est donc pas placé sur le terrain d'une obligation juridique, mais s'est mis au point de vue de l'humanité, dans le but de faire ce qui est en son pouvoir pour prévenir la misère qui menace la population belge. La France et l'Angleterre ont objecté à l'offre généreuse du gouvernement hollandais qu'à leurs yeux la neutralité des Pays-Bas serait mise en cause, vu que l'Allemagne, tout en se soustrayant à son obligation de ravitailler la population belge, aurait par là à sa disposition pour ses oroores armées de erann>o Quantités Communiqué officiel autrichien Vienne, 26 octobre. Depuis le 23 octobre on annonce de? succès de nos troupes entre Mokraei Rogatiki. Les opérations qui ont pour but de purger le territoire bosniaque font de nouveaux progrès. L'ennemi, qui se trouvait à Velikov Brod et Braccirca, à l'ouest deVisegrad, a été attaqué le 24 octobre et repoussé sur Visegrad. Nos troupes, qui poursuivaient l'ennemi, ont atteint hier la Drina près de Visegrad, Magjepo, Gorodza et à l'oueat de ces localités La Bosnie orientale a donc été complètement évacuée par l'ennemi jusqu'à la Drina. Au cours de ces combats, nous avons pris deux canons et une grande quantité de munitions d'artillerie et d'infanterie. Les détachements monténégrins se sont séparés des Serbes et retirés à l'ouest. En môme temps, des combats se livraient dans les régions de la Save et de la Drina, où nous avons été victorieux. Près de Ravnja et d'Ardenkovitz. après un combat d'artillerie, nos troupes ont pu, malgré do nombreux fils de fer barbeiés,s'emparer de deux positions ennemies situées l'une derrière l'autre. Au cours do ces engagements, nous avons pris 4 mitrailleuses et 600 fusils et fait de nombreux prisonniers. De fréquentes contre-attaques de l'ennemi ont été repoussées. (•■Düsseld. Gen. Anz. », 27 oct.) Les pertes russes à Lemberg Cracovie, 26 oct. — Les pertes des Russes, dans les deux combats à Lemberg, doivent être sensibles, disent les journaux polonais. Ainsi, en une semaine, on a enterré à Lemberg cinq généraux russes tués dans cette bataille.Les Russes ont commis des cruautés,particulièrement dans la Galicie centrale. Les églises furent souvent pillées. La population rurale cherchait asile dans des fosses qu'elle se creusait elle-même. de vivres. On conviendra que ces prétentions, ensuite desquelles le gouvernement des PaysBas a déclaré devoir renoncar avec regret à ses projets, sont absolument déraisonnables. (« Kölniuohe Zeitung », 27 octobre). Sur la frontière de l'Est Combats dans la Santigaa Zurich. 26 oct. (Télégr.). — Les nouvelles de Bâle rapportent, au sujet des derniers combats dans la Sundgau, qu'il y a eu encore, entre Sept et Pfîrt, un violent duel d'artillerie au cours duquel le ballon captif français fut abattu. Ritthag aurait été incendié par le feu dV l'artillerie allemande. Le bruit suivant lequel Altkirsch serait de nouveau occupé par les Français ne se confirme pas. Toutefois, jeudi dernier, il y a eu à cetendroit un combat violent.Quelques centaines de turcos ont pu se glisser jusqu'aux tranchées allemandes. Il s'ensuivit un combat d'arrière-garde meurtrier; les turcos furent repoussés. («Köln. Zeit.*, 27 oct.) Alsaciens condamnés pour trahison Mulhouse, 25 octobre.— L'ouvrier de fabrique Rosemary, ancien légionnaire étranger, a été condanné à dix ans de travaux forcés pour trahison. H avait servi de guide aux Français lors de l'occupation de Mulhouse. Pour tentative de trahison, l'ancien légionnaire Bippus a été condamné à deux années dela même peine.(« Gen. Ana. », 27.) Des ministres francais o à Paris Zurich, 26 oct. (Télégr.). — L'agence Havas mande que les ministres Doumergue,Briand, Sarraut et Ribot sont revenus à Paris. Jusqu'au moment où le gouvernement entier rentrera à Paris, quelques ministres y seront toujours présents. Toutefois, le retour du goo* vernemént à Paris n'est pas à prévoir avant ht seconde moitié de novembre. Il est à espérer que dans un mois aucune cause d'ordre militaire n'exigera plus que le siège du gouverne* ment soit éloigné de la capitale. Encore avant la fin de oe trimestre, le parla* ment sera convoqué à Paris. C'est le désir unanime des parlementaire* que la session extraordinaire soit ouverte àParis,(- Köln. Zeit, ». 27 oot.) ^ t^aai

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Cet article est une édition du titre L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Namur du 1839 au 1918.

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