L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 30 Juin. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/wd3pv6ch04/
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a& --^ ■■BBBHanara ■■■ k ■§■■■! T7« AOTE. Ho 154 Fsfüfc soirs le cofltrêfe ôe I'aiïfsrM mîîïtaîre aîleianfs II WïïBElB : SlifüilKi f^èfti it Jnil. 30 |kÎb et twjuillet \î\% BBSSOS TthTÜ des aBüoaces ifcao 3. j»ôe, la 11g. 0.30 da v^g^e, la lig. 0.3J .loiwittrr liHAac. » 0.40 H*-^gto• 1.00 F&iis dft»ers fin » 1.8a Paiis d**«w o»n»s » 1.50 Cki-M^M iMftie » 2.00 jSlparfttfcMtë judîai» 2JÛ Bts m»iom s«nt accor- _êe» ify^Tiaelleraeni ' «u naiwÖ tftó-inberUoas [eniandilCS.* On traite a ferfaît pour "les annoncesaériodiques. S'adr. bur. du journaL ABONNEMENT ANNUEL Pour Namur. « a ■ » « ■ s fr. 12.00 Pour la Belgique . » a . « 0« to- U.00 I IIJ .^ ' GTTFIIISIC1 JOURNAL QUOTIDIEN UN EMPRUNT A VERVIERS Dans sa dernière séance, le Conseil communal de Verviers a, sur "la proposition du O décidé de contracter un emprunt de 2 mil de francs, afin de pouvoir continuer les chômeurs, les personnes que la guerre prive de toutes ressources, etc. L'opération se fera avec le Crédit communaL COUILLET. — Jeu de balle. — Dimanche dernier, énormément d'amateurs pour assister au concours organisé par la'société de Couillet-Cea» tre au profit du Comité de secours. Résultats. — Ire lutte : très intéressante et surtout passionnante; Fontaine fait 7 jeux 40 a 4 en 8. Charleroi s'anime et parvient à faire 7 à 7 et 40 à 15. René Wauteîet s'assure la victoire en livrant à Gérard'qui chasse mauvaise. 2e lutte : Fontaine 8 jeux, Gilly 3; à signaler tout spécialement Bolle, de Fontaine, pour le i lutte, finale : Charleroi l'emporte en jouant admirablement. Fontaine n'obtient qu'un jeu en 8. Les vainqueurs méritent des éloges, surtout Géhu et R. Wauteîet. Les parties étaient composées comme suit : Charleroi : Henin, Philippe, Nestor Wauteîet, A.Géhu et René Wauteîet; Gilly : Frère, Colson, Schmidt, Gilson et Emile Dailly; Fontaine-1'Evoque : Magne, Trompette, Gérard, Campion elBolle. — Dimanche < juillet, a "" L^^nUJIAIIua. 5598. Haism REHY-ZHJT8Y ƒ»ƒƒ* DUmONT ïuvelier, 77-79, NAMUR«es, Croupous lissés, Collets eta, Csira pocr bourreliers, Peausses noires ot jaunes.6516 générales psur chaussures. Mar^giaerie & Art, de voyage râCRAPAILLE^ aé ttéel, eonJâesrt S3 a §5 % ds Mso l'aveias p©ur legeiaevaoi, lr> poar les bes&iamr. 6e tronie up, à la Maison Gtemts Creye, Albert, 59. Agence gêoêrale . 7154 ILLS. — mpàt poor Mnrebe eî Ichfez Aï. Alexandre Lonchey, à . 7135 JgCftEMEet aaAGîs'C ° 1erchoix, jaone ^L noir, (marques Isomalin, Pilo, Frida, J Torchons. Prix spéciaux ooar du Président, 35, NamBr.5599 sues panées pour route et ch. defer rros roulages. Agence en douane a roui soy. 9-a-îS _etPass8re?ie) H U Y IEOS, ACCESSOIRES EN GHOS6649 it nGE M i&PEftU DtL îement rue de l'Ange > 44, RUE DE FER, 44 du ravitaillement 6984 SS TISSUS POUR ROBES flnettfs^fngarig, etc. 0 '■ de la PROyÎNCEMNAÎ^ÏÏîR Société coopérative) de l'art. 23 des statute, la pro. !,a!e de lalcjrft 3 Ver, iS, le lundi 19 juillet 1015,' Imatin.' îr les actionnaires devront être 1 carnet d'acUonnaîre IOrdre du jour : Uriel du Conseil d'administration ité prévu à l'art. 7; onnee au Conseil d'administra]l'art. 25; juin 1915. L'Adminîstrateur-Délégué*; • Max WÀSSEIGE. ETE ANONYME DES LACTAIRES ÖË FLORENN-ES norale statutaire ne pouvant être is, en raison des difficultés quees actionnaires pour s'y rendredate fixée par l'art. 30 des stalires sont convooués en assemdmaire qui se tiendra le lundieu res du matin, Hôtel de l'Est eroi.) 3rdre du jour : Conseil d'administration et da' iissaires; .* du Bilan et du compte de Prodonner aux administrateurs et statutaires. à l'assemblée, les aetionanire» mer à l'art. 30fdes statuts veöt être effectués à la Banque à la Banque Populaire de Cîaft- du Crédit, à Charleroi, et dans Le Conseil d'administration , Victor DELVAUS, Naatu^ ; La guerre à l'ûret I Communiqué allemand 1 29 juin, 7 b. soir. Officiel. — Lea Français Jent préparé bier des attaqaes nocturnes d'inJianterie.entre la route Lens-Béthene et Arra», !j)ar un feo violent; elles forent empêchées par iiiotre feu d'artillerie. j Sur les Haats-de-Meuse, l'ennemi attaqua *les positions occupées par nous le 26 join ii915, au Snd-Ooest de Les Eparget, cinq fois dans le conrant d'une journée. Aveo de gran>des> pertes» les attaques — dei avances eeetor;ues; à l'Est de la Tranchée — dememos'écreullèrent sobs notre feo. r A l'Est de Lunévüie, trois attaqaei entreprises de alaaieura bataillons ennemis centre nos pos&ems dans le Beis des Remfeois et à -l'Ouest de Leintrey-Gomèrexon ne parvinrent : que jusqu'à nos obstacles. L'ennemi recala f soes notre feo dans ses positions. Un peint d'observation de l'artillerie ennemie sur la cathédrale de Soissens a été levé . hier par notre artillerie. Communiqués français '. Paris, 28. 3 h. après-midi. — De la nuit, vil n'j a rien d'important à annoncer, si ce n'est deux attaques allemandes que bobs avens -repoussées, Tone à la tranchée de Galonné, l'autre à L'Est de Metzeral. Paris, 28 jain, 11 h. soir.— La journée fut relativement calme sur test le front. Combat d'artillerie au Nord de SoBcbez, à fNeuville et à Roelinceurt. Arras a été bomj bardé avec des obus de gros calibre. Entre ii'Oise et l'Aisne, le duel d'artillerie continue à fnotre avantage. \ En Argenne, «t aux Hauts-de-Meuse, près de la tranchée de Galonné, les Allemands ne ^recommencèrent plus leur attaque. \ Le 27 au matin, un de nos aviateurs réassit jà lancer 8 bombes sar le hangar de zeppelins 4ie Frieurichahafen. Une panne de meteor 1* ; força à atterrir à son retour; mais il parvint à atteindre le territoire suisse à Rheinfelden. É -._ . AU FRONT OCCIDENTAL Rome, 23. — Le_Oorriere délia Sera regoit de iris le télégcîvmtne privé suivant : L'inte^gKS du combat au front occidental, de ï\z. Flandre au Rhin, s'est notablement accrue ces \ derniers jeurs. Cette activité plus grande des "troupes- françaisesdoit incontestablemen* être Irapprochée du fait qu'on serait parvenu à fabriquer d'impartantes réserves de munitions, et -elle durera incontestablement jusqu'à ce que l'on juge qu'une interruptian des opérations soit nécessaire pour fabriquer de nouveaux approvisioni4*emente de projectiles. \ L'action principale sa déroule encore toujours ?dans les cellines peu élevées de la région d'Arras. » Tous les blessés qui reviennent du front racon►tent► qua le cembat d'artillerie remplit toute la rêtgion d'un continuel grondement de canon. { A un seul point du front, au cours d'un bomftfardement de 50 heures, on n'a pas lancé moins (.d'un demimillion d'obus contre la position alle; mande. Toute la région derrière le front de com. bat est littéralement couverte de fourgons servant ia,u transport des munitions. [Kœln. Zcit, 24.) ;Le bombardement de Dunkerque I Paris, 28. — Les jouraaux disent que leVbombarséœent a causé d'importants dégâts.|Beaucaup de personnes furent taées oo bles bées. Tous les détails présis ont été interditsyaar la censure. ^ < La guerre à l'Est Communiqué allemand r29 juin, 7 h. scir. Officiel. -- A l'Est. — Rien de remarquable n'est arrivé. Au Sud-Est. — L'armée da général von Linsingen a jeté l'ennead, dans sa poursuite |fiur tout le front entre Halicz-Ferjelovr, par lâessuB la Guila Lipa; sur ce secteur on combat ïencore. { l Plus au Nord, la contrée de Przemyslany^Kamionka^ est atteinte.^u Nord deKamionka, h'ennemi n'attendit point notre attaqae; il se «retira derrière le Bug ao dessous de cet enf droit. Au Nord, et Nord-Est de Mosty-Wielkî (60 l'milles au Nord de Leiaberg) ainsi qu'au Nord|Est| et à l'Ouest, de Tomaszow, l'enaeiai nous ^fit faca hier. Il a été jeté partout. En cet endroit, nous nous trouvons aassi sur le sel rasse.v îSerré de près par nos avances dans cot espace, ^l'ennemi commence à quitter S6S positions do , secteur de Taûew et sur le San inferieur. Communiqué autrichien r Vienne, 29. Midi. — Front rasse LGalicie orientale, les armées alliées, en — En poursuivant l'ennemi, se sont avancées jusquâ la £Guidà-Lipa et au Bug,près de Kamloaka Stru«milowa«. Les troupes russes se trouvant sur icette ligne vont être attaquées. Barsztjrn a été |prift hier. i ■ De fortes troupes ennemies, qui résistaient ; près de Sielce (au Nord Ouest de Kamioaka* /Strumilowa), forent, cette nuit, repoussées l vers Krystynopol, après un violent combat et ten subissant da fortes pertes. Au Nord de Rawa-Ruwka et au Nord de tGieszanow, les troupes alliées ont pénétré en ^territoire russe.Tomaszowest en notre pouvoir. ,< Cette nuit, l'ennemi évaeua ses positions aa îNord du Tanew et ad Nord de la rive de la /■San et commença à se retirer dans la direction î NordEst. Partout il est poursuivi. En Pologne et sor le Dniester, U situation est inchangée. L'armée de Linsingen franchît Je Dniester Berlin, 28. — Les Russes tentent de maintenir leurs positions au Dniester aveo une (ténacité incroyable. Ce ne fut que lorsque ^la rive Sod da cours supérieur do Dniester ; eut été évacuée complètement par l'ennemi que l'armée du général von Linsingen pat continuer sa marche victorieuse de Zwinin par Striji près de Stanislao et d'Halics. { Les difficultés vaincues ne '. trouvent pas d'exemple. Il fallut surmonter le graad ebetaele qu'oHvait le fleuve privé de pont». Déjà, le 24 juin, tonte la me da Sud avait été évacuée par l'ennemi jusque Halicz, et le passage da fleuve avait été forcé en différents endroits. Dans la nuit du 25 join, une poassée réassit air le front très large de Bokaozowce, au Nord-Est de Kalasz. Cette poussée fut entreprise par des troupes wartembergeoises, des troupes de là Prusse orientale et de la Prusse occidentale. La configuration da terrain offrait d'importants avantages aux défenseurs da fleuve. La rive du Sud est couverte de forêts et est très escarpée.Le fleuve se divise en plasiears bras. Il est très profond en différents endroits. Puis, derrière les montagnes, s'étendent, sar one lesguear d'un kilomètre, des prairies qui sont renfermées par des hauteurs baisées. De là, l'ennemi put diriger an f sa effleace d'artillerie et de mitrailleuses. Malgré ces obstacles insurmontables, nos treupaa risqueront ace attaeae à la faveur de la nuit et d'épais broaHlards qui rsceavrireat les prairies durant la matinée. Avant la pointe da jour.» les premières lignes avaient franchi lo fleuve et se portaient à l'attaque contre les versants des montagnes. Mais l'ennemi réussit à renforcer à la hâte ses avant-gardes et Et ainsi arrêter nos colennes assaillantes dorant de longses heares. C'est ainsi qu'un régiment de la Presse ocoidentaie dat combattre toate la journée, ayant de l'eau jasqae la poitrine. Pour tirer, les hommes devaient se lever an par un. Cependant, cette terrible situation fat su*montéë,et, malgré an fea de flanc russe dirigé d'une haateur voisine, nos troupes parvinrent à la position principale, qui fut prise d'assaut par aae attaque f urieaee. Ce grand mouvement s'exécata sans désordre et aveo calme,comme sur one place d'exercices. Quand la viae de Bukaczowce et les villages environnants eurent été réduits en cendre par le feu de la lourde artillerie, les Russes durent battre en retraite sur toute la ligne. Une division de tirailleur» se maintint jusqu'à la fin à aae éclase da fleuve. Nos troupes durent combattre assez longtemps poar la faire prisonnière. Noos fîmes de nombreux prisonniers aa cours de ces combats. Dans le courant de l'après-midi, toute la centrée delà rive do Dniester était entre nos mains, sur une profondeur d'an kilomètre. Nous avons immédiatement établi des travaux de defease sor les hauteurapear opposer aux contre-attaques rosses La prise dâ Lerobsrg De T « Information » : La réoccupatien de Lemberg par les Autrichiens n'a sans deote pas en olle-même one valeur stratégique décisive; mais elle a une importance .morale évidente, comme la prise de toote grande ville. C'est an signe de la situation, et en outre, poor la Rassis, o'est la destruction d'ane entreprise d'assimilation nationale et religieuse menée dopais septembre aveo une grande anacgie. Il y a deax mois à peine que le Tsar avait persenBonement pris possession de la ville et déclaré à cette occasion qu'elle resterait rosse poar l'éternité. La retraite ne paraît pas résulter aniqaement d'ane tactiqae volontaire : les pertes signalées journellement par la preaee rases parmi les onlsiers prouve qu'il s'agit d'oao résistance valeureuse, mais inefficace jusqu'ici. Lo fait est qao les positions russes, depuis le Danajetz, ont été sueeeseivement attaquées à la fois da côté de l'Ouest et du Sud et que les reculs saecsssifs se sont imposés pour échapper à l'encerclement. Si l'on veut &e pcudee compte plus ou moins exactement de l'importance dies faits militaires de l'Est, on risque de se tremper en comparant purement et simplement l'étendue des territoires occupés ou repris là bas par les AastroAüemané* avec nos contrées occidentales, sar lesquelles paraissait, d'après certaines prévisions, devoir s'exercer an mouvement aneieaae des Alliés pendant le printemps de 1910. En Gaâeie, en Be&oviae, dans le Nord de la Hongrie et aa 3ad de la Pologne rasse, il a été couqaia ou réooeapé, il est vrai, dapais quelques mois, au easeasafe de districts d'ane sajperfîcie ap^rosècaetireaient égale aax territoires réunis de la Beiçjqae, du Nord de la France oeeeeé, de l'Alaace-Lerraiae et do paya rkéean à gaacbe da Rhin. De l'Oaest à l'Est, la distance da âoaajetz à Lemberg est semblable à ceBe de l'Yser à AkE-la-ChapeUo;da Sud au Nord, celle de Maakacs à Taraograd correspond à celle de Reims à Tarohont; enôn la réoccupation de l'extrémité Sud Est delà Galicie et celle delà Bakovine éqaivaut au point de vue territorial au Reioaslaad. 'Mais il ne suffît pas d'apprécier ces succès et ces conquêtes aa seal point de vue territorial : la différence de population,de richesse et d'état de civilisation entre les territoires conquis à l'Eût et ceux dont il s'agit dans nos régions de l'Oaest de l'Europo, est trop considerable : on ne peut comparer la Galicie à la Belgique, les Carpathes au Nord de la France, la Bukovine à l'Alsace, ni des districts même industriels de la- Pologne raose à la province rhénane. On ne peat donc dire que les victoires des AostroAllemanda dans les régions polonaises et rothènes équivalent à ce qu'auraient été les succès attendes ao profit des Alliés aa cours do printemps écoulé si, cpnformément à certaines espéraoces oa illusions, ils avaient pu atteindre triomphalement poar la fin jain, à travers la Belgique, la ligne du Rhin depuis Bale jusqu'à Wesel. E.ï ramenant les succès aastro allemands à ie» proportions an pea plus modestes, nous n'avons pas l'intention d'en diminuer l'importance réelle. Il s'agit d'ane campagne menée, notamment par le général von Mackensen,avee une énergie et on brie extraordinaires, a tra* vers lès plus grandes difficultés qoe présentent les fleuves, les montagnes, les marais,Ies mauvais chemins,et contre on adversaire formidable, «qui a subi des pertes énormes et, malgré sa bravoure,one sensible diminution de prestige. Ao point de voe stratégique, ees succès sont peut-être plus importants que la situation hypothétique à laquelle noes les avons comparés, oer, devant la ligne da Rhin, les organes des Alliés l'ont souvent dit, les difficulté» commenceraient à devenir particulièrement redoutables; aa con'raïre, la possession do Nord-Est delà Oalicie nar loi Austro-Allemands leur ouvre un pays moins défendu et leur permet de menacer à rebours Varsovie et Ivangorod, et de s'installer sar la ligne da Boug; le sénateur français Henry Bérenger et d'autres critiques ont déjà exprimé l'opinion qu'arrivées là, les armées des puissances centrales se berneront à se retrancher devant ce qui restera des troupes rasse», et enverront des forces considérables vers l'Ouest pour essayer d'y mettre fin à la guerre de position. Celle-ci continue à être sanglante et à donner pea de résaltats. Il est pénible de s'arrêter à les analyser : c'est le sentiment général. Le fait le plas sérieux, c'est que l'action des Alliés è l'Ouest et l'intervention italienne, depuis on mois, n'ont pas para entraver sensiblement les opérations austroallemandes de l'Est. Guerre ayafro-itâlieone Communiqué autrichien Vienne, 29. Midi. — Front italien, front italien, hier encore, il no s'est rien passé d'important. L'ennemi lança beaucoup de projectiles d'artillerie contre la tête de pent de Görz. Le personnel d'ambulance italien transporte des mitrailleuses sur ses civières, violant ainsila Convention de Genève. Communiqué italien Rome, 28 jain, 6 h. soir. — Pas d'événement important le'long du front. En Carinthie, l'artillerie de montagne, qui fat transportée difficilement sur les pics éleJéM t bombarda efficacement le camp ennemi sur le versant opposé du Petit-Pal. Il fait mauvais temps aa front. On constate une certaine activité des aéroplanes ennemis, qui bombardèrent, mais sans sucoès, une position que nous venions de conquérir. Les Monténégrins en Albanie Zurich, 28. — L6s Monténégrins on? proclamé à Scutari la domination sur tout le Nord de l'Albanie. Rome (par Zorieh), 28. On mande de Sîc**ri aa « Giornale d'Jtalia • : Les Monténégrins ont occupé St-Jean de Médua et ont désarmé la population. La marche en avant des troupes monténégrines se dirige contre Alessio. Là, les troupes se heurteront probablement à une vive résistance. AUX DARDANELLES Les combats près de Sedd-ul-Bahr Francfort, 28 juin.—On mande de Constantinople a la « Frankfurter Zeit »: Les ea-sbats dej 22 et 23 juin dopassent en vieleace tous les combats livrés jusque maintenant dans lea Dardanelles. L'ennemi fit de grands efforts avec d'impartantes troupes pour percer le front tire. On laissa approcher l'ennemi à one distance de 400 mètres des lignes turques. Ensuite on ouvrit an fea terrible contre les connues anglaises et franeeises,qai furent fauchées. Les cemmuaifaés du grand quartier général tare évalaent les pertes dos ennemis à 7,000 hommes. Des témoins qui assistèrent à la lutta estiment les nettes fraoeo-anglaises à 12,000 morts. Une partie de l'ennemi tenta en même temps de chasser les Turcs de Sidd-al-Bahr, mais elle en fat empêchée par une seconde ligne établie dans ce bat. H s'ensuivit on violent combat corps à corps, qai eat le même résultat. L'ennemi, complètement épaisé, dut se retirer dans ses anoisanes positions. Ce brillant succès est dû à la discipline tt au courage héroïque des troupes turques. Communiqué turc Constantinople, 28 juin.- — Ao front dei Dardanelles, la nuit dn26 au 27 jain, il y eat un faible échange de feo d'infanterie et de bombée. Le 27 juin, aa matin, nous avons dirigé avec saeees on violent fea d'inlantarie et d'artillerie contre les positions de l'ennemi, avons détruit quelques-ans de ses abris et avens provoqué une panique dans son camp, où l'on constata une épaisse colonne de famée et d'autres indices d'incendie. Près d'Ari-Barnu, le feu d'infanterie et le lancement de bemaes oentmaent. De temps en temps, l'artillerie ennemie abuse en vain de ses explosifs poar détruire nos tranchées. ^ Des aaropkaes ennemis lancèrent sans saccèa des bombes sar le village de Jenisohehir, au Sad de Kam Kalob. Nos batteries d'An^toîie bombardèrent avec succès Tartulerie ennemie près de Sidd-ul-Bahr. Aax autres fronts,*! ne s'est rien passé d'important. SUR MER SOUS-MARINS ALLEMANDS 'A U OEUVRE La Kœlnische Zeitung apprend de Londres, via la Hollande : Un sous-marin allemand a attaqué dimanche plusieurs navires près de Yonghal, sur la côte du Nord de l'Islande. La barque Edith a été coulée. Elle se rendait à Cork. Le vapeur Lucena a été coulé dimanche soir, près de Ballycoton. L'équipage a été sauvé. Londres, 26. — Dans la semaine finissant le 23 juin, les sous-marins ont coulé 3 navires marchands anglais. LES AFFICHES ALLEMANDES Paris, 29. — Le sénateur Humbert a publié dans le Journal un nouvel article sur la question des canons et des munitions, qu'il envisage à un double point de vue. D'abord, U constate que la retraite des Russes et l'échec de l'offensive française ont plongé beaucoup de ses compatriotes dans le pessimisme. Ensuite, il critique sévèrement les grands capitalistes, les établissements de crédit et les grosses sociétés qui réservent leurs fonds au lieu tie venir en aide à la France et au gouvernement en participant à la souscription des emprunts de guerre. Le gros capitaliste, tout comme le petit, doit montrer qu'il a confiance et contribuer à là; défense du pays. S'il le faut, le gouvernement francais devra recourir à des mesures de rigueur pour mobiliser les « embusqués » de la finance. En guise de conclusion, M. Humbert dit qu'eu besoin on devra obliger ces mauvais patriotes è se rappeler boa gré mal gré qu'en temps de guerre le saint de le Patrie est la plus Impérieuse de toutes les lofe, la loi unique* huÏÏÂNGË DBS INVALIDES ENTRE LA FRANCS BT L'ALLEMAGNE L'échange des officiers et soldats grièvement blessés, entre la France et l'Allemagne, ne commencera pas avant le 9 juillet, annoncent tes journaux suisses» Les commissions chargées de faire le choix de ces blessés, viennent de commencer leur trayjyi a LjoJl et à Constance Un conseil des ministres au quartier général russe St-Pétersboorg, 28. — Il y a en aujourd'hui, ao grand quartier général, dan» la tente do Tsar, une séance da conseil des ministres sous la présidence da Tsar. Y assistaient : le grand-dnc et généralissime Nikolas Nikolaïevitch, son chef d'état-major, le premier ministre, le ministre de la maison du roi, le contrôleur de l'Empire, le ministre des chemins de fer. le ministre de l'agriculture, le ministre des affaires étrangères, le ministre dèâ finances, le ministre du commerce et le secrétaire général du ministère de la guerre, générai d'infanterie Polivanow. Convocation de la Douma StPétersbourg, 28. — Le Tsar a ordonné la convocation de la Douma, qui lui soumettra les désirs du peuple. «ea» .■■■ Un aviateur francais atterrit en Suisse Le lieutenant aviateur français Gilbert, qai appartient à l'escadrille aérienne de Belfort, a été forcé d'atterrir en territoire suisse, son réservoir d'essence ayant été atteint par un projectile allemand an passage de la frontière. L'atterrissage s'est accompli entre Rheinfeiden et Moehlin. Les autorités militaires suisse» se sont rendues immédiatement sur le» lieux. L'appareil a été saisi et le lieutenant Gilbert condoit à Bàle, où il sera interné jusqu'à la fia de la guerre. Dans le Pays Pour nos agriculteurs L'Ami de VOrdre compte parmi ses nombreux lecteurs beaucoup de propriétaires et d'agriciuV teurs. Parmi eux la préoccupation existe de l'instruction à donner à leurs fils; les correspondances reçues à la suite d'un articulet paru dans le numéro du 28 mai en témoignent. Ils comprennent qu'il serait très heureux de pouvoir, malgré la guerre, faire poursuivre leurs études aux jeunes gens. Les hostilités se poursuivent depuis de longs mois, à notre front, dans une zone déterminée; cela changerat-il ? Qui pourrait le dire ? En tout cas, n'estil pas permis de supposer que l'affaire se refera sur place,*et que nous continuerons à « jouir » chez nous d'une « paix » relative? Quoi qu'il en soit,, l'on va et*vient dans le pays, et nos cultivateurs sont à la besogne comme si de rien n'était. Le Hainaut est tranquille, comme la province de Namur, et, comme notls l'avons annoncé, l'importante école pour fils de propriétaires et de fermiers, créée à Ath depuis quatre ans, a continué à fonctionner depuis la guerre avec son personnel au complet et presque tous ses élèves présents, sauf les étrangers naturellement : Français, Turcs et Hollandais. Parmi les Belges, il en est de loin; ainsi pour ce qui peut intéresser les Namurois, M. Edgard Huriaux, commissairevoyer à Marche-en-Famenne, et M. Herman, rue Malevez, 10, à Saint-Servais (Namur), ont actuellement leurs fils à l'Ecole provinciale de Culture et d'Elevage du Hainaut, à Ath. Ces pères de famille se feront certes un plaisir de donner à leurs confrères en paternité qui voudraient aller les trouver ou leur écrire, des indications utiles. Beaucoup, sans doute, trouveront cela commode. Cependant, ii est devenu plus ais^ de sô mettre en communication avec Ath : la poste marche et les trains qui roulent entre Bruxelles et Lille s'arrêtent tous à Ath. La visite de l'école vaut d'ailleurs le voyage : elle occupa un magnifique établissement, spécialement construit pour elle. Ses installations, qui couvrent un hectare, sont modèles; ses auditoires, laboratoires, salles de collections et autres dépendances présentent l'aménagement le plus moderne. Chaque professeur — ils sont huit, tous attachés exclusivement à l'école — utilise, pour rendre son enseignement démonstratif, un matériel didactique très important : un vaste jardin agronomique permet aux élèves de suivre lé développement et de reconnaître toutes les variétés de céréales, plantes racines, industrielles, espèces fourragères, graminées de prairies, etc.; l'étude des plantes, de leur développement et de leurs productions est facilitée, en outre, par un matériel très complet de botanique, de physiologie et de bactériologie; chaque élève dispose d'une loupe et d'un microscope, dont II est fait un usage courant aussi pour d'autres cours. Des squelettes do chevaux, de vaches, de porcs, de poules,des os détachés, des articulations, des dentures, un écorché de cheval, des pièces anatomiques préparées diverses, des fers, pièces de harnachement, instruments divers, un travail, une grande salle de dissection avec l'outillage, des tableaux, des projections lumineuses, etc., constituent le matériel Intérieur de professeur de zootechnie; mais.ses leçons se donnent tout autant sur les chevaux et le bétail dans les fermes des environs, l'abattoir, etc., tout comme lee professeurs d'agrolagie et de euiture utilisent les terres, les réoeltes et les prairies de la région. Citons encore les nombreux appareils servant a l'enseignement des notions précises de physique, de chimie, de mécanique, d'électricité, d'arpentage qua les élèves agriculteurs doivent aoquórir. Le programme de rétablissement répend à cette question : Quelle est Vé&ucatkm, quelle est Y instruction générale, quelles sont les connaissances spéciales, quelle est la {ormaiion professionnelle que doit posséder a sa sortie de recole d'Ath, le porteur du diplôme d'agronome licencié pour s'adonner a la culture, a l'élevage, au commerce des produits (engrais, semences, fourrages, etc.), que la ferme utilise, eu des produits qu'eue vend (chevaux, jeunes eetes, bêtes grasses, grains, etc.); pour savoir discuter un bail ou d'autres contrats, pour savoir choisir une ferme, peur savoir défendre ses Intérêts par la plume et par la parole en toutes circonstances ? Les études, nous l'avons dit, sont da trois aas, et comme elîes n'exigent pas que les élèves aient fait au préalable une école moyenne ou des humanités complètes, ils peuvent les cèmmencer dès l'âge de 14 ou 15 ans. Ainsi fis rentrent dans leur famille au moment où fis deviennent aptes a s'occuper sérieusement. Les élèves de l'école sont admis au pensionnat communal annexé à l'Athénée d'Ath et sont soumis a la discipline des autres pensionnaires; Ils peuvent aussi être placés dans une pension particulière, au choix des parents. L'enseignement à l'école de Culture et d'Elevage est gratuit La prochaine rentrée a lieu le 1er septembre. Les inscriptions sont reçues, dès à présent, par le secrétariat de l'école NE M'EMBRASSEZ PAS I C'est l'avertissement que beaucoup d'enfants anglais et américains portent aujourd'hui au ruban de leur chapeau : Kiss me not. ? Ne m'embrassez pas 1 » Depuis quelques années, les médecins s'élevaient contre la manie que nous avons d'embrasser non seulement nos enfants mais ceux des autres, à tout propos. Cette manie, pour aimable qu'elle puisse paraître, est tout à lait funeste à la. santé des enfanta qu'elle expose, cent fols par jour, au danger de combien de rnnladies et contaminations I Presque tous les cas de lupus chez les enfants (le lupus, chez eux, affecte toujours ou les joues ou le front) viennent du baiser donné inconsidérément par des personnes malades. C'est ainsi que te transmettent également nombre d'affeotiofis contagieuses : rougeole, coqueluche, coryza, diphtérie, scarlatine. Le baiser ici vient centupler les risques que fait déjà courir le voisinage. Aussi est-ce avec raison que lea maman? bas, affichent sur le chapeau de leur baby le peremptoire : Kiss me not « Ne m'embrassez pas 1 » Nous ferions peul-êlie bien de las nniter. BUREAUX rue de la Croix, 29, Namur LA RECONSTRUCTION DES CITES DETRUITES M. Horman Dons vient da ressusciter la revue Le Home, dont il est la direeteur, et en la présentant sous une ferme nauveBe et avec un titre d'actualité : Le Relèvement de nos ruines. C'est une question d'intérêt trop primordial pour qu'on ne s'en préoccupe pas dès maintenant : « Ce premier numéro, écrit un confrère bruxelMs, a réuni des collaborateurs de talent dont les idées concourent au même but : la restauration en beauté de nos cités et de nos villages. M. Paul Saintenoy insiste sur la nécessité d'étudier a fond tous les problèmes que soulève la reconstruction des villes et pose ce principe, admis à l'unanimité par l'Union des villes : la conservation et la- renaissances des types régionaux et locaux, tant dans les campagnes que dans les villes; il voudrait que Dinant, Andenne, Louvain, Aerschót se réveillassent dans un vêtement de beauté dont le tissu serait fait de leur passé historique. M. Brunfaut s'élève contre les îlots triangulaires que l'on construit encore et qui sont unelaideur et une injure «a l'hygiène. M. Malfait semontre partisan de la reconstruction totale etidentique des monuments détruits; il touche entermes chauds* cette question de beauté qu'iltrouve dans la conservation du centre des pittoresques villages e*- dans la construction de — On annonce la mort de M. 0 avocat à ia Cour d'appel de LiSteinbach (Luxembourg), à l'âge de 48 M. Schmitz, qui apparten raie, était membre suppléant de la Ci représentants. — On annonce la mort de M. Ch. capitaine commandant retraité, anciendes établissements de bienfaisance dede SaintHubert, décoré de l'ordre de L.de la Croix civique de Ire classe, de la n;de 1870 et de la croix du-règne de Léopidécédé le 26 juin 1915, muni des secours de hreligion. -AMrW&ft* FAITS DIVERS ■ m

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Cet article est une édition du titre L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Namur du 1839 au 1918.

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