L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 07 Juillet. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Accès à 07 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3x83j3b225/
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Krcrefl' et jlndî, 7 eïYjfülïïet 1S15 Mwiii^^ifi««fl H mm : s mre i————————■—«—M——M—— ~77* ANNEE, Ko 160 - .....^U11^ 7-- P CoUège N>D. de la Paix, Namur t Bullôtin météorologique du 7 jailld -rf* Tarif des annonces *nn. 2« page, la Hg. 0.39 ^ notaires, avoués,huissiers, directeur--. «le vente, la lig. annonces ftnanc. » Nécrologie» Faits divers fin ' » Faits divers corps » Chronique locale » Réparations judic.» Des remises sont accordées proportionnellement »u nombre des insertions demandées. On traite à forfait pour les annonces périodiques.- S'adr. bur. du journal. (8 heures du matin) Haut, barométrique à 6 .. Variât, bar. dep. la veiJXe ., Température de l'air •. Temper, max. de la veille ♦. Tempor, min. de la nuit •; Direction du vent;# Vitesse du vent [m.p* see.) .. Vair max. = fOfl .. Eau tombée en millim. ,. 747 t — 65 il 2 27 i 19 0 W !»• eo i i BUREAUX rue de la Croix, 29, Namur JOURNAL QUOTIDIEN ABONNEMENT ANNUEL Pour Namur. Pour la Belgique j&M&ti* UNE NOTE DU BUREAU DE PRISONNIERS A BERNE Au cours des dernières semaines, le Bureau de secours aux prisonniers de guerre, à Berne, a été assailli d'un tel nombre de demandes de services, émanant des familles des prisonniers, qu'il a dû successivement organiser plusieurs divisions nouvelles. Il comprend actuellement les organes suivants : 1. Secrétariat général; direction; répartition des secours; 2. Expéditions; 3. Abonnements de pain; 4. Abonnements de vivres; 5. Envois d'argent; 6. Office d'information». La correspondance doit être adressée au secrétaire général, place Bubenberg, 13, à^Berne. Affranchir à 0 fr. 25. Les particuliers qui demandent l'intervention de l'office d'informations doivent joindre un coupon-réponse ou un timbr* de 0 fr. 25. Commimlpés do SOBvernemest A MESSIEURS LES BOURGMESTRES DE LA PROVINCE En tenant compte de l'arrêté de M. le gouverneur général du 16 juin 1915, je rends spécialement attentifs les maires et préposés des communes que, jusqu'à nouvel ordre, la revision annuelle des listes d'élection prescrite par les lots électorales ne devra pas avoir heu. Namur, le 30 juin 1915. Der Président der Zivilverwaltunf fur die Provinz Namur, Dr. KRANZBUHLER. 'APPELS Les appels suivants sont arrêtés pour le mois de juillet 1915 : 1.Italiens, hommes, femmes et les enfants audessus de 15 ans (excepté les religieuses vivanten couvents) des communes de Namur, Jambes,StServals, Wépion, Daussoulx, Cognelée, Emines, Vedria, Champion, le jeudi 8 juillet 1915, à 3 heures de relevée, dans les bureaux du « Mel,deamt, », boulevard Ernest Mélot, 9. Les cartes d'identité et les carnets de contrôle doivent être présentés. Ceux qui manqueraient, sans excuse admise, seront punis. 2.Français, Anglais, Russes, Serbes, Japonais et Monténégrins, hommes, femmes et les enfantsaudessus de 15 ans (excepté les religieuses vivant en couvents) des communes de Namur, Jam* bes et St-Servais, dans les bureaux du « Mel- / deamt », boulevard Ernest Mélot, 9 : vendxedl, > 9 juillet 1915, lettres A-E, à 3 h. de relevée; id. id., lettres F-K, à 4 h. id.; samedi 10 juillet 1915, lettres LN, à 3 h. id.; lettres O-Z, à 4 h. 1(1. Les cartes d'identité et les carnets de contrôle doivent être présentés. Ceux qui manqueraient, sans excuse admise, seront punis. 3.Garde civique de Namur, Jambes et St-Servais, dans la cour de l'Ecole des Cadets : n« 1 a k 300, mercredi 14 juillet 1915, à 3 h. de relevée; 301 et plus, ld. à 4 heures. Cartes d'identité et carnets de contrôle doivent être présentés. Ceux qui manqueraient, sans excuse admise, seront punis. Libérés du contrôle sont les membres de la garde civique ,ayant dépassé 40 ans. Les officier» doivent comparaître sans limite d'âge. 4.Miliciens. — Tous les Belges, nés dans les années 1892-1897, des communes de Namur, Jambes et St-Servai3, résidant dans ces communes,dans la cour de l'Ecole des Cadets : De Namur : les miliciens nés en 1892, mercredi 21 juillet 1915, à 3 h. de relevée; id. 1893, id. à 3 h. 30; id. 1894, id. à 4 h.; id. 1895, jeudi 22, à 3 h.; id. 1896, id. à 3 h. 30; id. 1897, Id. à 4 h De Jambes : les miliciens nés en 1892-1897, lundi 26 juillet 1915, à 3 h. De St-Servais : les miliciens nés en 1892-1897, lundi 26 juillet 1915, à 4 heures. Les cartes d'identité et les carnets de contrôle doivent être présentés. Ceux qui manqueraient, sans excuse admise, seront punis. Il est défendu de fumer pendant le contrôle. Deutsche* Meldeaml, Namur* TRIBUNAL —■ Les sujets belges Louis Thiry et Emmanuel Lesire étaient occupés pendant le mois de mai dans les ateliers militaires du chemin,, de fer, à ^5 *\ Î7 in n ôs Thiry déroba peu à peu 4 kg. de débris de cuivre de l'atelier, de même Lesire, qui prit à plusieurs reprises des morceaux de cuivre," en tout 21 kilos (surtout de nouveau matériel). L'épouse Thiry apporta à son mari, la nommer Hélène Malhaise à Lesire, leur manger. Toutes deux emportèrent à la maison le cuivre volé, que les hommes avaient caché dans leur vaisselle. Le tribunal de camp a prononcé les punitions suivantes : 1. Lesire est condamné à 4 mois de prison pour vol; 2. Thiry à 1 mois id. Id.; 3. Hf lène Malhaise à 5 jours de prison pour recel; i l'épouse Thiry à 3,jours id. id. (Communiqué) En vertu de la proclamation du gou\ment Impérial de Namur, datée du 19 septembr 1914, Emile Delvaux, peintre en bâtiments à FJ5reffe, a été condamné, le 2 juillet 1915 l* < fnert-.v de prison, par le gouverneur djî la proviice cde la position fortifiée jîe Nftrnür, nour a* oir ca ché des armes pendant des mois,'qu'il n'a rardélivrées, Tûeme'lors d'une, perquisition à son dofiâicife par une patrouille, vîs-à-vis de laquelle ia contesté opiniâtrement posséder des armes. (C. Camille Marmignon, boucher de chevaux ; Namur, rue Notre-Dame, a été condamné, le 2 juin, par le tribunal de camp, à six mois de prison, pour avoir acquitté sans en avoir le droiten communauté avec un personnage militaire,des bons (billets de reconnaissances) concernantdes chevaux fournis par des Belges au dépôt dechevaux à Namur et qu'il s'est procuré frauduleusement par ce fait la somme de 1650 fr., d*la caisse provinciale. (Communiqué.) Le généra? Gouraud ; Paris, 6. — Les journaux mandent que le général Gouraud se trouvait, le 30 join, dans une tranchée de première ligne, à 200 mètres des Turcs, quand an obus turc vint éclater devant lui. Le général Gouraud fut jeté en l'air et blessé aux jambes et au bras droit LA ÊÜERRS" HARÎTIME BATEAU TORPILLE Paris, 6. — Le ministre de la marine annonce que le paquebot français Carthage a été torpillé et coulé dimanche dernier par un sous-marin près du cap Helles. 66 personnes ont été sauvées; 6 ont disparu. Amsterdam, 5. — Reuter annonce : On a débarqué à Plymouth 68 hommes des équipages des vapeurs Rentrew et Larchmoore, qui furent coulés par des sous-marins allemands. Ces deux navires ont tenté, mais inutilement, de se soustraire à l'attaque des sous-marins. Ils furent vivement bombardés. Un homme d'équipage fut tué sur le Larchmoore. Le Rentrew était un navire neuf. Le Larchmoore avait un tonnage de 4,354 tonnes. UN COMBAT DANS LA MER DU NORD f Amsterdam, 5. — On mande de l'île Schiermonnikoog (île se trouvant devant la baie de Lauwers sur la côte Nord de la Hollande) : Durant toute la nuit du 4 on a entendu une formidable canonnade jusqu'à 8 heures du matin, venant do la mer du Nord. On a vu, vers 4 heures du matin, un va-et-vient de taubes et d'aéroplanes au Nord de l'île. Hier soir, un zeppelin, muni de lancebombes, a passé au-dessus de l'île. La population est très agitée ici. On croit qu'il s'agit d'un combat naval dans la mer du Nord. L'île Schiermonnikoog est juste en face de la mer du Nord, à 125 kilomètres de distance *e l'îlot d'Héligoland. tombât naval dans la Mer Baltique Stockholm, 5. — A Stockholm. 5. — La nouvelle que les Russes bombardèrent encore l'Albatros lorsqu'il s'étaitdéjà échoué, ne semble pas se confirmer. VAftenbladet du 4 juillet apprend d'une personnalitéimpartiale, qui a assisté à la fin du drame, quele bombardement cessa exactement cinq minutesavant. tA, , Le commandant, de VAlbatros s» serait également prononcé dans ce sens. Par. contre, on maintient l'affirmation que le navire a subi les plus grands dommages dansles eaux territoriales suédoises, ce que les Russes contestent dans leur relation officieuse. Ostergarn (Gottland), 4. — La marine suédoise est activement occupée à débarquer les matières pxplosibles du bateau Albatros. Le bâtiment est couché à bâbord à 150 mètres de la côte. Les cheminées sont debout. Il y a de nombreuses fissures au bateau, mais, chose curieuse, la machinerie est intacte. Le pont est totalement démoli; on ditque 500 obus sont tombés sur le navird Les exilés belges en Angleterre De la « Métropole » : Lord Gladstone, directeur du « War Refugees Comjttee • d'Aldwycb, a déclaré, au cours d'une interviewons le problème des exilés belges ne devient pas plus faoile a-mesure que le temps s'écoule. La grosse difficulté est de trouver du travail pour ceux des réfugiée qui n'ont pas de métier.Lord Gladstone estime le nembre des réfugiés se trouvant actuellement en Grande-Bretagne à 250,000, ce qui peut être considéré comme un maximum, la plupart des' Belges qui arrivent encore étant destinés à des travaux spéciaux. Les deux tiers des réfugiés sont des vieillards, des femmes et des enfants, avec très peu d'hommes en âge militaire et aptes aa service. La meilleure solution du problème da trarail manuel est, de l'avis de lord Gladstone, le travail en common sous la surveillance da gouvernement. Il est nécessaire de considérer la situation à longue échéance. Comme on enlève des troupes des camps d'entraînement pour les envoyer à l'étranger, il serait possible d'employer les logements devenus libres de cette façon pour les exilés, qui seraient ainsi rassemblés d'une façon définitive. Le comité considère également avec faveur le pro ot de loger les réfugiés dans des maisons démontables en bois qui pourraient être remontées en 3 algique en attendant que les habitations démolies puissent y être rebâties. ORDRE DE SE TÀ1RB Du Figaro : On nous dit qu'à l'état-major du général Joffre est affichée dans tous les bureaux cette sage recommandation : « Un est prié de ne parler ici que par nécessité ». Voilà qui est parfait et d'un excellent exemple, d'un exemple qu'on devrait bien suivre partout, même ■'au Sénat et au Palais-Bourbon. LES SIGNAUX LUMINEUX A PARIS De manière à rendre impossibles des échanges de signaux lumineux avec l'ennemi, la police parisienne observe toutes les fenêtres éclairées. La police a arrêté cinq personnes à qui on reproche d'avoir fait des signaux lumineux à leurs fenêtres. Dans plusieurs autres cas, l'enquête a i abouti à un non-lieu. NECROLOGIE — On nous prie d'annoncer la mort de M.Joseph MUSIQUE, veuf de Mme Léocadie DE. GLUME, décédé à Namur le 6 juillet 1915, danssa 67e année, munie des secours de la religion. L'enterrement aura .lieu, le 8 juillet, à 5 h. (heure centrale), en l'église St-Joseph. Réunion à la mortuaire, rue de Fer, 43. — Les familles Bailly, Haut, Noël et Cartiauxnous prient d'annoncer la mort de M. 'René BAILLY, époux de Mme Rachel HAUT, décédé inopinément à Bordeaux le 19 juin 1915, h l'âgede 33 ans. Un service pour le repos de son âme sera ç> lébré, en l'église paroissiale de *- Mme Lucien Delfosse-Stévenart et ses enfants nous font part de la mort de M. Lucien DELFO S SE, 'décédé pieusement à Sart-Risbart, dans sa 74e année. Par suite des circonstances, il n'a pas été envoyé de lettres de faire part. Les funérailles ont eu lieu dans la plus stricte intimité. — On nous prie d'annoncer la mort de M. Alexandre LEVAQUE, époux de Mme Augustine FRIPPIAT, président du Conseil de fabrique del'église de Champion, décoré de la médaille commemorative du règne de Leopold II, né à Waret-laChaussée le 19 mai 1841, pieusement décédé àChampion le 6 juillet 1915, administré des Sacrements de N. M. la Sainte Eglise. L'enterrementaura lieu le vendredi 9 juillet 1915, en l'égliseparaissiale de Champion, à 10 h. 30 (h. centrale). Vu les circonstances, le présent avis tient lieu de lettres de faire part. Un service pour le repos de l'ftme de M. Joseph BIOT-BROSTEAU, décédé à Tamines le 22 août 1914, à l'âge de 30 ans, sera célébré enl'église paroissiale de Lesve, le lundi 12 juillet 1916, à 11 heures (heure centrale). La messe anniversaire pour le repos del'âme de M. Ernest ALEXIS, époux de Mme Maria MATHIEU, sera chantée en l'église SaintJoseph, à Namur, le lundi 12 juillet, à 10 h. (h.c). On nous prie d'annoncer la mort de MmeLouis ELOY, née Céîina-Maria BON ET, née à Namur le 29 avril 1864, y décédée le mardi 6 courant, munie des secours de la religion. Enterrement jeudi 8, à 10 h.30 (h.c), en l'église St-Loup. Réunion Marché aux Légumes, 17, à 10 h. — Nous apprenons aveo tristesse la mort deMlle Emma'HENRY, fille de feu M. LéonHenry, commissaire d'arrondissement à Dînant,et d8 Mme née Mou'onj-très pieusement décédéo le 1ercourant, à l'âge de 20 ans, administrée des 83crementsde N. M. la Sainte-Eglise. Cette mort plonge dans un deuil cruel M. Paul Renry, M. l'abbé Robert Henry et M. Léon Henry, qui perdent uae soeur dévouée et tendrement chérie. Elle éprouve aussi d'une façon particulière M. le chanoine Henry, lo vénéré doyen du chapitre dé la Cathédrale de Namur, oncle et tuteur de la regrettée défunte. Nous nous associons à leur douleur et nous leur présentons nos plus sincères condoléances.Ils trouveront certes leur principale consolation dans la conviction que les vertus et les mérites de leur ohèçe sœur et nièce lui ont ouvert, toute parée des grâces de la jeun8sse,les] portes da séjour des élus où, auprès de ses parents bienaimés, elle goûte un bonheur sans mélange. L'inhumation dans le eavèaa de la famille, au cimetière de Clavier,a en lieu dans l'intimité. Le service funèbre,précédé des Laudes,aura lieu en l'église do Clavier, demain jeudi 8 juillet, à 11 heures. — Demain jeu^i, à 9 h. (h. c), en la chapelle deB SœursdeNotre-Dame.la Congrégationfera célébrer une messe pour le repos de l'âmede M1UMarguerite M ALHERBB,fille du regretté M.Paul Malherbe,avoué licencié en cetteville, décodée en Angleterre le 5 juin dernier.Profondément atteinte moralement par le décèsde son père,qu'elle chérissait tendrement,cettejeune fille modèle, douée de toutes les qualitésde l'bsprit et dn-cceor, n'a pas tardé à aller lerejoindre dans le s'éjonr des bienheureux. Nous présentons à MmeMalherbe et i ses fiîs. si cruellement éprouvés, nos ebrétiôntses condoléance*. LES AFFICHES 'ALLEMANDES La légende du lion de Waterloo L'Indépendance belge paraissant à Londres a publié, le 26 juin, l'entrefilet suivant : a Les barbares' ont volé le fameux lion enbronze de la butte monumentale de Waterloo, etl'ont fondu pour la fabrication de canons et de projectiles.. » Mme Vandervelde, la vaiflante femme du ministre d'Etat, a annoncé cette nouvelle à Piccadilly, au cours d'un meeting de la Commission des secours en Belgique, auquel assistaient le duc et la duchesse de Wellington. Une dame échappée de Bruxelles lui a raconté avoir vu de ses propres yeux, à Waterloo, les Allemands démonter le fameux lion, érigé sur la butte H y a près d'un siècle. Ayant accosté un soldat allemand, la dame apprit que le lion de bronze devait servir à la confection d'obus. » Les journaux belges édités à l'étrajig» félicitent Mme Vandervelde d'ayelP fait "cette révélation qui montre bter. ce dont la « culture » allemande eSt capable. Si les Bruxellois n'avaient pas le lion en quelque sorte àja portée ae la main, ils croiraient probablement cette légende, tout comme l'ont fait les auditeurs de Mme Vandervelde et les journaux belges de l'étranger. Tous les habitants de la capitale peuvent seconvaincre que le lion n'a pas le moins dumonde souffert de la, guerre et qu'il contemplela contrée tout comme auparavant. Le t'moinoculaire de Mme Vandervelde a inventé cette histoire de toutes pièces. * ■ ■ ECHANGE D'INVALIDES L'échange d'invalides anglais et allemands a eu lieu entre le 28 et le 30 juin. 1 officier, 2 sousofficiers et 47 hommes, ainsi que 48 officiers sanitaires et 294 ambulanciers anglais sont sortis de captivité allemande. D'un autre côté, 3 officiers, 1 officier de pont, 1 porte-dTapeau, 1 sousofficier et 30 hommes, ainsi que 8 officiers sanitaires et. 142 hommes d'ambulance sont rentrés d'Angleterre au lazaret d'Aix-la-Chapelle. LE 0' L. OOGNÎMIX Spécialiste depuis 24> ans pour les hernies, les maladies des femmes, le»difformités des o», chirurgien en chef de l'HôtelDieu, reçoit en son Institut, rue de l'Institu»,à Jumet (près Charleroi), lundi, mert>;$di, vendredi/de là3 heures; il n'a cessé d'ooérertons les jours depuis la guerre.T56S FAITS DIVERS LE SAUT DE LA MORT..— Lundi , un nommé Louis V..., demeurant ru.° Schaerbeek, avait été arrêté pour un d' était reproché. Une automobile le con. commissariat qi hauteur des deux Ponts, il profita «'un \uu d'inattention de son .gardien, et se hors de la voiture. Le malheureux sr le crâne. Il fut transporté dans un état dése à l'hôpital Saint-Jean. UN TRAIN DANS UN RAVIN. — On mand de Washington à l'agence Reuter qu'u trophe de chemin de 1er vient de se produire t Tacoma. Le tram Chicago-Milwaukee, de la lign< StPaul, a déraillé et plusieurs voitures ont éU1 projetées dans un ravin de plus de 8 metres de profondeur. L'accident est dû à la rupture des rails sur un pont. Trois voyageurs ont été tuée et quatorze mortellement AFFONSO COSTA BLESSE. — Un tramway électrique a pris 'feu samedi dernier, dans une rue de Lisbonne. Parmi les voyageurs se vait l'ancien président du conseil, Affonso Costa, qui est blessé à la tête. ATTENTAT CONTRE JOHN P. MORGAN Reuter mande de New-York au 5 juillet : M. John P. Morgan a passé une bonne nuit On ne publiera probablement plus de bulletin! relatifs à sa santé. L'auteur de l'attentat, Holt est en prison. Il a été soumis à un interrcgatoirl serré pendant toute la nuit. Mme Morgan s'esj conduite d'une façon particulièrement coura geuêe. «Elle a tenté de couvrir son mari de son corps./Lorsque l'assassin s'est précipité dans l'hôtel, le portier cria : « Remontez Tescalie^ monsieur Morgan. Courez là-haut J » Son inten tion était de mettre M. Morgan en garde et d* lui permettre de remonter l'escalier de derrière et de retenir l'intrus dans la bibliothèque. Mm* Morgan s'excusa auprès de ses hôtes qui res tèrent assis à la table de la salle à manger ei courut vers son mari. Sur ces entrefaites, Hott surgit par l'escalier principal, ayant un revolver dans chaque main. Avant que Mme Morgan afl eu le temps d'atteindre le second palier, elle se trouva face à face avec Holt et remarqua tout de suite qu'elle avait affaire à un déséquilibré. Elle se plaça entre lui et son mari. Mais M. Morgan fit un bond de côté et sauta sur Hoâ qui, au même moment, faisait feu de ses deua armes. M. Morgan eut pourtant le dessus et prje» cipita l'assassin par terre, pendant que le p«w tier se jetait sur ce dernier. Mme Morgan • conservé un sang-froid extraordinaire et a réussf à enlever un revolver des m — Des. journaux danois apprfNé»» York qu'il a été annoncé jusqu'ici que Fraal DES SUPER-BIPLANS ANGLAIS f Le Daily Chronicle annonce que l'on est occupé en Angleterre à construire de nouveaux avions appelés super-biplans. Chacun d'eux serait pourvu d'un moteur de 500 chevau* et pourrait emporter 16 passagers. UN JOLI RECORD D'AVIATION Deux officiers allemands, le lieutenant de Trotha et le lieutenant de Kade, viennent d'accomplir un joli exploit. On leur avait accordé un congé de quelques jours, en récompense des grands services qu'ils avaient rendus dans les combats en Galicie. Les chemins de fer mettant au moins deux jours'dans les circonstances actuelles pour aller de l'Est de la Galicie en Allemagne, ils résolurent de faire îe voyage en aéroplanes. Ils s'envolèrent à Rawa-Ruska, longèrent tout le front de combat avec leur appareil, passèrent Cracovie et atterrirent à Breslau. Le temps mis par les deux aviateurs était de 5 heures 50 minutes pour couvrir ces 600 kilomètres. Le lieutenant de Trotha continua seul, après avoir pris de l'essence et arriva dans le domaine de son père, près de Halle à 279 kilomètres de Breslau, en moins de trois heures. Le lendemain, il vola de Halle au champ d'aviation de Johannisthal, près de Berlin, accomplissant à cette occasion un record de vitesse. Grâce au vent il réussit, en effet v. à faire ces 180 kilomètres en une heure cinq minutes. Comptant le temps réel de vol, il a par conséquent fait les 1,050 kilqmètres en 9 h. 50 m. Les deux aviateurs retourneront par la voie de l'air sur le front de ba« taule à'la frontière de la Bessarabie. L'AEROPLANE ET LA CHASSE AUX PHOQUES Au Canada, la chasse aux phoques n'ayant fourni que des résultats pitoyables, la saison passée, des pêcheurs de Terre-Neuve ont imaginé un « truc » pour dénicher les phoques recalcitrants. Deux aviateurs expérimentés ont été chargés ô> faire -le tour de la côte de l'Atlantique et de la baie du Saint-Laurent quelques jours avant 1' ouverture. On espère repérer de cette façon les abris des phoques, de telle sorte que les flottilles de pèche pourront se diriger tout de suite vers les bons terrains sans perdre leur temps à la recherche des phoques- LE COMITE DE SECOURS DE NAMUR informe MM. les commerçants qu'il'circule de faux bonS de cinq centimes du Comité de secours. Ces bons sont Imprimés sur du léger carton couleur vert d'eau et ne portent pas le cachet du é de secours. l'autorité. Namur,

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Cet article est une édition du titre L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Namur du 1839 au 1918.

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