L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 16 Decembre. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7m03x84p0p/
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77sAM? r o 298 ■•to p. gOBfro!8 ,:: H. S €FN w 1/ Tarif des annonces Ann. 2* page, la lig. 0.30 *~ notaires, avoués, huissiers, directeur de vente, ia lig. 0 30 Annonces financ. » Nécrologie» Faits divers lin » Faits divers corps » Chronique locale » Réparations judic.» Des remises sont acecridées proportionnellement au nombre des insertlom demandées. On traite a forfait pour les annonces périodiques.- iS'adr bur. du journal. Coîl^e N.-D. de la Paix, Namur g Balletic météorologique du 16 imsùri (8 heures du matin) ftaut. barométrique à 9 . *. bar. dep. la veille ..' Température ie l'air' Jr. max. de la veille .„ Temper, min. de la nuit .. Direc#on du vent Vitesse du vent [m.pr sec.) .. Vair m2x. = ioo .. Eau tombée en millim. .. T43 « — 1*4. -L'état de siège a été décrété en J8,* *f ~LeuTcmps * annonce que, depuis le 3 décembre, il n'est pas arrivé en-France de telegrammes de Russie. Londres, 14.—On mande'd'Ottawa au « Times » que le gouvernement canadien déposera un projet de loi prorogeant d'une année la session acueMedu Parlement suivant ainsi l'exemple de la Grande-Bretagne. Bàle 14. — Depuis plusieurs jours débarquent a la station de Singen (Baden) de nomDreux Belges qui s'étaient réfugiés en France et qui regagnent, leur patrie par la Suisse. Le nombre des indigents est très considérable; ils sont secourus par la commune de Singen et par les comités de secours allemands. Stockholm, 15. — M. Grecow, cbarró d'affaires de la Bulgnrie.a été reçu hier en audience par le Roi. Il a remis au souverain ses lettres de créance. Berne 14. — Les journaux suisses publienta nouvelle d après laquelle la localité de Dobrok, en Libye, aurait été évacuée par lesItaliens.l Encore on complot. - 0n mande de Teheran qu un complot vient d'être découvert par les autorités. Les conjurés, dont la plupart t ete arrêtés, avaient, parait-il, décidé de a '-* Communiqué italien Rome, 14. — Dans le cours de la journée d'hier, l'ennemi à poursuivi le bombardement persistant de nos j>ositions au front de l'ïsonzo. Nous avons répondu efficacement. .On ne signale pas d'autre résultat spécial. m ORIENT Constantinople, 15. — Sur le front de l'Irak, près de Kut el Amara, l'activité de l'artillerie ennemie diminue de jour en jour, par suite de nos violentes ripostes. Nos troupes se sont approchées très près de la position principale ennemie, grace à d'heureuses attaques. Sur le front du Caucase, il n'y a rien d'important a signaler, à l'exception des escarmouches d'avant-postes. Sur le front des Dardanelles, notre artillerie a bombardé avec succès les positions ennemies établies près d'Anafortajpics de KemikliLiman. elle a canonné des navires ennemis et les a forcés à s'éloigner, l'artillerie ennemie n'a pas répondu à notre feu. Près d'Ari-Burnu, activitédes lanceurs de bombes et duel d'artillerie assez violent, mais intermittent. Près de Sedd-ul-Hahr, pendant la nuit du 12 au 13 décembre, il y a eu des jets de bombes et de torpilles aériennes contre notre aile droite et notre aile gauche. Notre artilleriea bombardé une batterie d'obusiers ennemis et a fait sauter un des dépôts de munitions de celle batterie. Le 12 décembre, il y a eu de très violents jets de bombes contre nos tranchées du centre. Notre artillerie a pris efficacement sous son feu les positions de l'artillerie ennemie et a détruit un blockhaus etdeux ponts jetés surle Kerevizdere. Lond>es,13.-—Officiel du général Townshcnd, commandant les troupes anglaises en Mésopotamie : L'ennemi a bombardé nos positions pendant toute la journée du 8 décembre. Ce bombardement a continué le lendemain, et les Turcs ont ensuite attaqué de tous côtés les troupes angîai Le 10, l'ennemi a de nouveau canonné vigoureusement Kut et a entrepris une attaque contre le front Nord de nos positions, qui n'ont toutefois pas été mises en'dahger. Le 11, le bombardement a été repris, et deux violentes attaques contre notre fronrNord ont de nouveau été repoussées avec de fortes pertes pour l'ennemi. Depuis lors, le calme a régné. Suivant les avis reçus, l'altitude des Arabes est satisfaisante. Des renforts sont envoyés le plus rapidement possible. En Albanie Milan, 14. — Les journaux annoncent queles*, notables albanais des'districtsd'Elbassan, Kroja et Karaja se sont constitués, à Tirana, en assemblée indépendante et ils ont de cette façon consacré la déchéance d'Essad pacha. ■ —o_ En Roumanie Bucharest, 13. — La « Nalionisful » le nouvel organe du pari libéral roumain, annonce que le roi Ferdinand a reçu en aurjieriee spéciale M. Marghiloman, chef du parti conservateur. M. Marghiloman a remis au souverain un mémoire dans lequel, disent les milieux politiques, il fait ressortir la nécessité pour la Roumanie de se joindre aux puissances centrales et d'occuper la Bessarabie. Bucharest, 14, — Le parti socialiste roumain avaitconvoqué dimanche une réunion au Cirque Sid&li, à Bûcha, est. Tous les orateurs qui y ont pris la parole ont protesté contre toute action j oclliqueuse en faisant remarquer que quelques hommes politiques préconisent, l'intervention en faveur de l'un ou de l'autre des groupes de bel ('gérants, sans demander au peuple quel parti il ait soutenir et surtout s'il désire la guerre. Or, le peuple a gardé tout son calme et ne veut pas de la guerre. Une résolution dans ce sens a été votée. Londres, 15. — M. Dillon, le correspondant ù Rome du « Daily Telegraph -, demande au gouvernement, anglais de ne pas abandonner 1 expédition des Balkans et surtout de ne pas retirer les armées de Salonique. Si les Alliés quittaient Saloniqueja Roumanie se joindrait aux puissances centrales. Toutes les nouvelles arrivées recemmentau sujet de l'attitude de la Roumanie sont extrêmement pessimistes. commencer la mise à exécution de leur comnlo' en assassinant le ministre de l'intérieur. , Les relations gréco-turques.-'On écrit de Constantinople à la «Gazettede Francfort » que 1 on peut considérer comme un signe heureux de la situation politique en Orient le fait que le consul général de Grèce, absent depuis un an, soit revenu à son poste. Onsouligne aussi qu il va être pourvue la légation de Grèce auprès de la Porte, qui était sans titulaire depuis le printemps. La nomination de M. Kalleiihis est, aiton,imminente. La campagne dans les Balkans — On écrit de Londres au « Corriere délia Sera » que le Conseil de guerre des Alliés aurait conclu a une action commune, dans les Balkans, sous une direction un.forme,qui.seIon toute prévision, serait celle du général Joffre. La saisie de la correspondance du vapeur « Frisia ». - Le . Nieuwe Courant »,de La Haye s élevé fcwre le- procédé arbitraire»que les Anglais ont employé vis-à-vis du vapeur « Frisia», a bord duquel ils ont saisi, à Deal a correspondance hollandaise. Le journal hollandais qualifie cet acte de grave abus de pouvoir, et ij exprime l'espoir que le garnementHollandais prendra les mesures que cette affairecomporte.* Le retour des' attachés allemands. — Leî« Daily Telegraph » annonce que MM. Bov kd et von Papen retourneront le 28 décembre .en Allemagne. La questiondes vivres dans le Luxembourgbourg.Pour favoriser les petitscommerçants, le gouvernement du Luxembourg leur fera ven' drcîesvivres achetés à l'étranger par une association de « grossistes » placée sous le contrôle du gouvernement. Les petits commerçants seront enusderevendre ces denrées à la'population d après un anf déterminé avec un bénéfice maximum limité. Une attaque arabe _ n a-, , enE§Wte occidentale Un detachement anglais parti de Patrouh. en connaissance le 11 décembre, a rencontre ZIP* ,Ar n eSennemi?^ 0MfHérepousses vers I Ouest. Us out abandonné 35 morts et 7 prisonniers. Le détachement ennemi était armé de fusils et se composait de soldats turcs et d'ir/egul.crs/ Les Anglais perdirent 16 hommes * eurent lo hommes et 3 officiers blessés. SUR IV1ER Berlin, 14. — On mande de Wvliïène à la « Vossische Zeitung » qu'à quelques'milles de la cote deux croiseurs auxiliaires anglais qui étaient en reconnaissance auraient touché une mine et auraient coulé. Les équipages auraient pen. Londres, 14. — A l'assemblée générale de la Peninsular and Oriental Steam Navigation Corn pany, le président a déclaré que le vapeur « Umelo », appartenant à la Compagnie et loué au gouvernement britannique, venait d'être torpille quelques heures auparavant, dans la Mediterranée- tonqYes. 15. —-Lloyds annonce que le vapeur britannique » Orseric - jaugeant 6,535 tonnes brut, a ete coulé. L'équipage a été sauvé, â {exception de deux Chinois qui ont été tués et de trois Chinois qui ont été blessés. Christiania, 14.—.Le vapeur ru'sse«Dwina» qui se rendait de New-York â Douvres, a été torpillé samedi près de Douvres. Le capitaine et le maitre-timonnfer sont arrives a Bergen et annoncent qu'au moment où Ion servait le thé, le stewart a déclaré avoir aperçu un sous-marin. Peu après, le navire a été violemment secoué : il vemût d'être touché à 1 avant et a commencé à sombrer immédiatement. Quatorze marins sont descendus dans un canot de sauvetage;-7 autres dans un gig. Le canot de sauvetage est arrivé à Yarmouth: il a passé près d'un trots-mâts en flammes. - Copenhague, 14. — On est sans nouvelles du tapeur suédois « Karin », de Helsingborg, qui a quitteCardiff le 11 novembre pour se rendre à Barcelone. On craint qu'il ait fait naufrage pendant les dernières tempêtes qui ont sévi à la côte d'Espagne. L'équipage se «composait de 13 hommes. Francfort-sur-Mein, 15..— La «Frankfurter Zeitung » annonce de New-York: Le gouvernement américain a élevé une protestation con're Fade du croiseur français « Descartes », qui s'est emparé de membres allemands de l'équipage du vapeur américain «Como», dans les environs de PortoRico. DANS LES BALKANS Communiqué allemand Berlin, 15. - Au Sud Ouest de Plevlje, I ennemi a été rejeté au-delà de la Tara et, plus •loin vers l'Est, au delà de la ligne GratjBroda-revo. Plusieurs centaines de prisonniers sont restés entre nos mains. Communiqué autrichien Vienne, 15. —Au Sud de Plevlje, nos troupes ont pris d assaut les positions monténégrines du Vrana Gora. Au Nord de Berane, nou/avonsde nouveau fait 2 :300 piisonniers. —^ La-'. Grèce et les AHiés Londres, 13.. — On apprend desource diplomatique Jjue le roi de Grèce a donné samedi, au corpfe diplomatique, des assurances personnelles qui peuvent être considérées comme satisfaisantes.' Salonique, 13. — A la suite d'une convention intervenue entre les délégués de l'élat-major général grec et les états-major des Alliés, la division grecque qui se trouve à Langazas'est retirée vers Serres et a laissé le terrain entre Salonique çt Doiran à ^disposition des troupes de l'Entente. mLondres, 14. — Aux différentes représentations des puissances de l'Entente, il est impossible d'obtenir du gouvernement grec autre'chose que l'assurancequ'il est disposé â toutes les concessions compatibles avec les droits de souveraineté du pays. Athènes, 14. — Le journal « Kari » assure que la campagne balkanique des Alliés sera terminée au plus lard endéans un mois par le départ des troupes de Salonique. Les officiers ar/ glais et français ont reçu ovdre de se tenir prêts a partiales troupes seront dirigées sur Alexandrelte, en Syrie. Athènes, 15. -- L'agence Reuter apprend de source semiofficieuse que le gouvernement allemand a demandé à la Grèce si sa cond dance vis-A-visdes puissances de l'Entente n'est pas contraire à la neutralité. Paris, 14. — L'agence Havas apprend d Athènes que, d'après les journaux grecs, les représentants de l'Entente ont rendu lundi visite au président du Conseil et lui ont annoncé que les mesures économiques prises contre la Grèce ont été retirées. ----- t_„, „„ ,^j_,,_,_ ,lw;^ 3. Nous ne sommes pas poussés ' Dans le Pays BUREAU PROVINCIAL DES RECOLTES 9, rue.St-Aubain, Namur loaA 2 7 Jusqu'ici, les fournitures de céréales effectuées par les cultivateurs de la province de Namur se sont faites presqu'exclusivement en froment.y-bqjexciu rnuJa?e nande „dUBureöUCfintraîdes Ré«my« fAfLBr Auxe11?.?' nousfaisonsconnaître aux intéressés qu'il est nécessaire que toute, es quantités de seigle renseignées dans les abeauxqui ont été transmis aux adminis- nnno c9 - c ?m .mu ,naIeset aux cultivateurs, nous soient livrées intégralement. ïl en es.tde même dedont il ne nous a été fourni jusqu'à présent que des quantités insignifiantes. Nous indonc pour qu'en môme temps que celle des froments, la 1ivr; des seigles et des épeautres nous soit I sans tarder; et nous désirons que la plus grande quantité possible de ces deux so de grains arrivent incessamrm dépôts, par l'intermédiaire de acheteurs, à qui les vendeurs sont i de s'adre-ser. 915.Cm eau Peuócoltes. En Angleterre Londres,13. — Le « Morning Post » annonce au'immécfialement après l'expiration du délai ffxe pour le recrutement,lord Derbv fera rapport sur les résultats obtenus; le sort du système du volontariat dépendra de ceux-ci. Londres. 15. — Dans un editorial, le « Daily » dit que l'Angleterre ne doit pas faireviolence aux pays neutres, ta Suède, la Hollandeet le Danemark, si elle ne veut pas les pousserdans les bras de ses ennemis et perdre leur appuimoral et matériel.• Londres', 13. — Par suite de la difficulté detransporter du charbon, ,rCux charbon lu pays de Ga' Mlé aux mi mitres de maire un à cet élut de choses. La retraite des Alliés en Grèce Milan, 14. ~- »*_ Magrini télégraphie de salonique au « Secolo », en date du 12 décembre : La retraite franco-anglaise continue à se faire en bon ordre. La nuit dernière, les Alliés ont abandonné Gewgeli, après avoir brûlé les casernes et fait sauter les gares e! un pont de 110 metres jeté sur un affluent du Vardar. Gewgeli a été occupé aujourd'hui. 12 décem- nnemi. Tous les soldats francais ont franchi la frontière et se trouvent sur le terri- nl leurs suantes. Les Anglais se sont Doiran. JOU ABONNEMENT ANNUEL Peur Namur. , f, , , , , fr. 12 00 Pour 13 Belgique ? ,' * « * 0» tr. 14.00 Au Reichstag (Suite) Interpellation de M. Scheidemann . * Le chancelier de l'empire ayant terminé son discours, M. Scheidemann, socialiste, motive son Interpellation. — Nos soldats, dit-il, ont fait des prodiges; les fatigues fct les privations qu'ils ont endurées leur donnent droit à notre éternelle reconnaissance. Mais de jour en jour la mer de sang devient plus vaste, la douleur et la misère plus prolondes. Peuton dès lors s'étonner que dans tous les pays se pose la question : « Combien de temps la guerre vat-alle durer encore ? » Après mûre réflexion, je'déclare ici que tous les peuples seraient heureux que l'on mît fin promptemçnt à la guerre : ce serait a désespérer de l'humanité s'il en était autrement. Les hommes d?Elat responsables ne sachant pas encore comment sortir de l'impasse, le rôle qui. s'impose à nous, les socialistes., est d'éleyer la voix en faveur de la paix. Certes, nous nous rendons compto de la grande responsabilité' que nous assumons : nous savons, en effet, que nous risquons beaucoup d'être mal compris et que toute fausse interprétation peut devenir funeste. Quelle est exactement la situation ? On a proclamé ici, au mois d'août de l'année dernière, que ie but de l'Allemagne était de'se garantir contre «ne invasion éventuelle des armées ennemies : ce but est atteint. Un regard jeté sur la carte le démontre. Aucun de nos adversaires, aujourd'hui, ne peut sérieusement se croire capable de porter la guerre dans notre pays. Une guerre entre des Etats de médiocre ou même de moyenne importance peut se terminer par la défaite d'un des belligérants; une guerre qui, comme la guerre actuelle, soulève toute l'Europe, ne le peut pas. C'est celui des belligérants â qui sa situation militaire et sa force économique permettent d'accepter sans émoi que l'on interprète faussement aes dispositions en faveur de la paix comme»un signe de faiblesse, qui peut et qui doit Ie prelier parier de paix. 'Nous pouvons donc parler de la paix, et nou? avons là devoir d'en parler. Nous n'ignorons pas les extraordinaires projets de destruction et de morcellement caressés par nos ennemis; mais en Allemagne aussi l'on a élaboré des projets de conquête "dont la realisation ne pouvait être envisagée par aucun homme politique sérieux et dont le peuple allemand ne veut pas. A ceux qui veulent faire de cette guerre une guerre de conquête, nous ferons opposition avec autant d'énergie que nous en mettons à combattre le projet carressé par nos ennemis de conquérir une partie de notre territoire. Les hommes d'Etat des pays qui nous font la guerre ont fixé comme des conditions préalables à la paix, l'anéantissement du militarisme allemand et la cession de l'Alsace-Lorraine à la France, Je réponds avec calme et netteté à de telles prétentions. Nos ennemis ont du. militarisme une autre conception que nous. Ce qu'ils veulent détruire, eux, ce sont nos armées dans lesquelles combattent nos fils; ce que nous combattons, nous, sous le nom de militarisme, c'est un système sur la valeur duquel il y a lieu de se prononcer à l'intérieur de nos frontières, de même que c'est au-delà des Vosges ou au-delà de la Manche qu'il y a lieu de se prononcer sur le militarisme français ou sur le « marinisme ■> britannique. Nous refusons d'admettre l'idée d'une cession •de l'Alsace-Lorraine à la France. A côté des projets de conquête, on a relevé chez nos ennemis dos indices du désir de faire la paix, notamment danc les discours des divers orateurs qui ont parlé à la Chambre des communes et à la Chambre des lords. y En Italie également, les socialistes ont réclamé la fin prochaine de la guerre, et de France est parvenue la nouvelle qu'on y était disposé à faire la paix depuis que l'espoir que l'on avait mis en l'offensive de Joffre a été déçu. L'argument de nos ennemis consistant à dire ■que l'Allemagne s'écroulera par suite d'une insuffisance de combattants et d'une nénurie de vivres, finit à la longue par devenir 'fastidieux : le général von Hindènburg, qui a eu affaire avec le rouleau compresseur russe, a fait preuve qup dans les guerres d'aujourd'hui, le nombre des hommes n'est pas tout. Quoi qu'il en soit, l'Europe se ruine systématiquement et l'Amérique fait de brillantes affaires: il serait à souhaiter que l'Angleterre et la France consentissent as'en apercevoir, maintenant que leur projet de nous affamer a échoué. Si l'on pouvait à l'étranger se prononcer en toute liberté a 1 egard de la guerre, la volonté de faire la paix éclaterait avec une force irrésistible dans tous les pays. Je suis autorisé à déclarer, au nom des membres du parti socialiste austro-hongrois, qu'ils eont complètement d'accord avec nous sur le devoir de défendre la Patrie comme sur la volonté do faire, la paix. La guerre ne doit pas durer un jour de plus qu'il n'est absolument nécessaire. L'indépendance du pays doit être assurée; mais le peuple se refuse à sacrifier la-vie i seul soldat pour l'intérêt spécial des capi- frisson d'horreur où mène la haine contre nous : je veux parler de l'acte honteux d'un navire anglais voyageant sous pavillon américain, dont l'équipage a assassiné de la manière la plus infâme l'équipage sans secours d'un sous-marin allemand La presse anglaise a gardé un silence absolu au sujet de ce scandaleux assassinat. Estce par honte? Nous ne savons. Les Anglais ont toujours été fiers de leur marine : osera-t-elle prendre la responsabilité de ce froid assassinat d'adversaires sans défense, qui restera à jamais dans son histoire comme une tache indélébile ? Je ne veux pas généraliser ce cas particulier, bien qu'on trouve dans la presse anglaise maints témoignages d'une conception extraordinairement brutale du métier de la guerre. Je ixF rappellerai que les rapports de l'envoyé du Daily Chronicle auprès du quartier général anglais, dans lesquels la joie que les soldats anglais ressentent à assassiner les soldats allemands est -si horriblement décrite et glorifiée que j'aurais peur même d'en répéter les mots. Pour nos soldats tuer l'adversaire n'est ni une plaisanterie, ni un sport : ils dédaignent pareille bassesse; ils font leur devoir en hommes honnêtes et bien élevés et pour cette Communiqué allemand Berlin; 15. — Rien de nouveau. Communiqué autrichien . Vienne, 15. — Rien de nouveau. Communiqué russe Pétrograd, 14. — Au front de l'Ouest et au Caucase, pas de changement. -'"■_'''» uerre austro-italienne Communiqué autrichien ^ Vienne, 15. — En Judicarie, l'activité des Italiens continue. Nous avons repoussé des atta- 3 » ques peu importantes. A Göi z, le auartier Ion- ES'pawT en" braVeSS0MatSqUidétodentSean.'la rou,P e de St-Peler a été en^e canonrt próposé les buts les plus extravagants et avaient proclamé la destruction de l'Allemagne. L'Angleterre voulait, si c'était nécessaire pour atteindre ce résultat, faire durer la guerre vingt ans. Depuis lors, quelque inquiétude est née à l'égard d'une pareille durée des hostilités, mais le but final, malgré tous les événements survenus depuis, est resté identique. Je signale à votre attention l'exposé qui en a été fait récemment-par la National Review, une revue tFès lue : c'est le même, d'ailleurs, qui a été, à peu d'exceptions près, repris «dans toute la presse anglaise. Le Statesman, journal notoirement modéré, cite p;umi les conditions de paix le retour de l'Alsace à la France, l'anéantissement du soi-disant militarisme prussien, l'expulsion des Turcs hors d'Europe, le rétablissement d'une grande Serbie en-" globant la Bosnie. L'ancien ministre, M. Masterman, demande la cession de la rive gauche du Rhin et de toutes les colonies allemandes : il est vrai que le Labour Leader estime qu'il ne faut voir dans l'énoncé de cette exigence qu'un ballon d'essai du gouvernement. Quand l'Histoire un jour Jugera ceux qui sontSar* e,incmi« responsables de cette guerre, la plus terrible de toutes les guerres, et responsables de sa durée, î on découvrira l'étendue de l'horrible malheur que S la haine, 1 ignorance et la dissimulation ont produit. Tant qne les dirigeants des pays ennemis persisteront dans leur sentiment actuel, fait de culpabilité et d'ignorant, tant qu'ils imposeront leur conception aótuelle aux peuples qu'ils mènent, toute offre de paix serait de notre part une absurdité qui n'abrégerait pas, mais qui, au contraire, prolongerait la guerre. On continue à nous faire une guerre d'extermination : dès lors, nous devons être persuadés que, venant de nous, des théories et des déclarations sur la paix ne sauraient aboutir a rien. Lorsque nos ennemis viendront nous faire des propositions de paix conformes à la dignité et à la sécurité de l'Allemagne, nous serons toujours prêts à les discuter. Ayant la pleine connaissance des succès obtenus par nos armes et qu'il est impossible d'ébran1er, nous déclinons la responsabilité de la misère qin s est abattue sur l'Europe et sur le monde Qu on ne dise pas qu'il nous plait de prolonger la guerre sans nécessité parce que nous voulons- en-* core conquérir tel ou tel gage I Dans mes discours précédents, j'ai esquissé le but général de a guerre. Je ne puis pas aujourd'hui revenir suies details; je ne nuis vous dire quelles garantie le gouvernement impérial demandera, paV exemple dans la .question de la Belgique, ni quelle base de sécurité il estimera nécessaire pour ces garanties; mais une chose que nos ennemis doivent se dire à eux-mêmes,c'est que plus longtemps et opiniâtrement ils mèneront la guerre contre nous, plus augmenteront les garanties qui nous sont nécessaires. Si nos ennemis veulent creuser a jamais un abîme entre l'Allemagne et le reste du monde, ils ne doivent pas s'étonner que de 3flJ^C0 ,/10 Jlsv°ulions préparer notre avenir d après celte donnée. Ni à l'Est, ni à l'Ouest, nos ennemis d aujourd'hui ne doivent disposer de por^UZelieSànnvasi°n. d'où il leur serait possible de nous menacer de nouveau demain et plus nwT™ qUPî neT?ntfaitJ* USCIU' ici - 0nsa" ?^S; «.pal vr ,alLquelaFrancôn'a souscrit les ST? d6JaRîJssiequ' alacondtiion que la 2n,S?t Zf âVCûntrre^ousdesforteresses et construisit des chemins de fer en Pologne. Il est tout aussi notoire que l'Angleterre et la France considéraient la Belgique comme la base de développement de leurs troupes. ri0=°?iredelels Procédés, il nous fauUprendre des assurances d'ordre politique, militaire et éco but dqoif £L*}£ ^ n**»*» de faire-dans ce but doit être fait, et je pense qu'il n'y a ner- vZZ^^11 ^^^ netende*

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Cet article est une édition du titre L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Namur du 1839 au 1918.

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