L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 18 Juillet. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Accès à 12 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9g5gb1zj6p/
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I ^nn» 0NEE/'No 169 PoWli sons le contrôle ie l'autorité militaire allemande !■ ■■ m\mmm■■ ■miiwiiw■■■■■■ ii.bi.bwgagHHBBBSgBBBfl! Dlmanebe'18 jeillet 1915 LE HÜMEB0 5 CENTIMES ^ Collège N.-D. de la Paix, Namur f Bulletin météorologique du 17 juillet * (8 heures du matin) Haut, barométrique 4 0.. Variât, bar. dep. la veille .. . Température de l'air . . Temper, max. de la veille . . Temper, min. de la nuit • ; Direction du vent, . ^fitessc du vent [m.p* sec.) . , Humid. : s l'air max. *> 100.. • Ban fo.-.iïéc en millim. , • „ 739 0 — S i 19 7 209 16 5 - 7 S 84 BUREAUX rue de la Croix, 29, Namur ABONNEMENT ANNUELS^ Pour Namur. . ■ < . Pour la Belgique . 3 s . JOURNAL QUOTIDIEN _ Tarif des annonces 'Ann. 2» page, la lig. 0.33 h, notaires, avoués, huissiers, directeur de vente, la hg. 0.30 'Annonces financ. » Ö.40 Nécrologie» 1-Oü Faits divers fin * l.ib Faits divers corps » 1-50 Chronique locale » 2.00 Réparations judic.» 2.00 Des remises sont accordées proportionnellement 'au nombre de* insertions demandées. On traite à forfait pour les annonces périodiques. S'adr. bur. du journal. BGLISE CATHEDRALE DE NAMUR Clôture de l'Octave de rimmaeulée Conception Dimanche 1! 8 juillet h 8 h., Messe de communion générale, dis| tribuée par Mgr le Révérendissime Evêque. A 11 h., Messe pontificale, célébrée par Mgr Heylen. L'après-midi, à 6 h. 1x2, aura lieu la traditionnelle procession en l'honneur de la Vierge Immaculée, patronne de la Ville de Namur. Eq cette année où nous célébrons le centenaire de l'une des preuves les plus éclatantes de la protection spéciale accordée à notre ville par la Sainte Vierge, les Namurois, au milieu des angoisses de l'heure présente, voudront assister nombreux à eette procession pour exprimer à l'auguste Mère de Dieu leur reconnaissance, leur confiance et leur amour. Poor qneîa procession ee fasse en ordre, voici les dispositions qui ont été prises et auxquelles on voudra bien se conformer. La formation du cortège se fera à 6 heures et sera annoncée par la sonnerie du bourdon de la Cathédrale.' Les enfants se réuniront dam la rue do Chenil : Les dames et les jeunes personnes sur la place du Palais de Justice (côté des P. P. Jésuites). Les hommes sur la même place (côté duPalais de Justice).f On voudra bien se placer immédiatement six de front afin d'éviter tout retard dans la mise en marche de la procession. Le clergé seul so réunira à la Cathédrale; il revêtira le surplis et se placera dans la grande nef pour faire escorte à la statue de l'Immaculée et accompagner Monseigneur entouré du chapitre de Saint-Aubaio. A 6 h. 1{2, une seconde sonnerie du bourdon de la Cathédrale aura lieu et la procession, se mettant en marche,sans bannières ni drapeaux, défilera devant la statue de la Sainte-Vierge et suivra l'itinéraire ordinaire : Rues du Collège, de la Croix, de l'Ange, St-Jacques, de Bruxelles, boulevard de la VieFge, rues Blondeau, Grangagnage, de l'Arsenal, du Séminaire, boulevard Frère Orban et rue St-Aubain. Suivant le désir de Monseigneur, cette procession sera vraiment une supplication publique. Lea fidèles réciteronj4s rosaire à haute voix. On pourra de^enopsen temps exécuter un chaiùj?^1nonQeQr de la Sainte Vierge, mais "en latin seulement. Personne ne pourra suivre le clergé; les fidèles qui prendront p.art à la procession devront se ranger à la place indiquée plus haut. Le Saint Sacrement ne sera pas porté à la procession, mais, à la rentrée dans la Cathédrale, la cérémonie se terminera par la bénédiction du Saint Sacrement qui sera donnée par Mgr le Révérendissime Evêque. N. B. L'heure indiquée pour C6S différentes cérémonies est l'heure centrale. Nota 6e l'intrlche-Hongrie aux EtatsUnis Le ministre des araires étrangères a adressé à l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique près la Cour de Vienne unenote dont voici le lexte ; v Vienne, 19 juin 1915. Les graves conséquences entraînées par le fait que depuis un temps o.ssez long déjà le trafic du matériel de guerre s'effectue sur une très grande 'échelle entre Jes Etats-Unis et la Grande-Bretagne et ses alliés, tandis que le marché américain est •complètement fermé à l'Autriche-Hongrie aussi bien qu'à l'Allemagne, ont attiré, dès le début, la plus sérieuse allen lion du gouvernement impérial et royal. Si le soussigné se permet de prendre aujourd'hui la parole concernant cette - queslion, dont le cabinet de Washington n'a été jusqu'ici que par le gouvernement imtl allemand, c'est en vertu de la loi qui lui lite par l'impérieux devoir de préserver les intérêts qui lui sont confiés des graves dommages qui pourraient ultérieurement résulter de nation pour l'Autriche-Hongrie comme pour L'empire allemand. . A la vérité, le gouvernement impérial et royal est absolument convaincu que l'attitude adoptée , par le gouvernement fédéral dans cette affaire ne ■lui est.dictée par aucun autre souci que celui de er la plus stricte neutralité et de se confor-i- la lettre aux prescriptions des conventions internationales régissant la matière. Néanmoins, •la question so présente de savoir si les circonstances, telles qu'elles se sont développées au cours de la guerre indépendamment de la volonté du gouvernement fédéral, n'ont pas un caractère tel que les intentions du cabinet de Washington n'ont pas seulement été annihilées, mais même complètement dénaturées au point de vue des résultats. Si l'on répond affirmativement à cette question — et cette réponse affirmative ne peut douteuse de l'avis du gouvernement impérial et royal — une autre question se soulève immédiatement, à savoir si le gouvernement fédéral : n'a pas la faculté, voire même l'obligation, de 1prendre les mesures nécessaires pour assurer, conformément à ses désirs, une égalité de traitement stricte aux deux partis belligérants. Le gouyernement impérial et royal n'hésite point à répondre d'une manière nettement affirmative à cette question. • Il n'a certes pas échappé au gouvernementaméricain, qui a collaboré d'une manière si remarquable a l'œuvre de La Haye, que l'essenceet le caractère de neutralité ne sont pas a beau- . coup près déterminés complètement par les prescriptions fragmentaires des conventions. Il y a lieu de remonter notamment à l'origine de l'ar- . ticle 7, paragraphes V et XIII de la Convention, sur lesquels le gouvernement fédéral s'appuie visiblement en l'espèce et dont le texte, ce qui n'est point nié, offre le prétexte invoqué pour justifier la légitimité du trafic de matériel de guérite pratiqué par les Etats-Unis. Pour apprécier l'esprit '..véritable et la portée de ces articles, dont les prescriptions sont visiblement violées déjà par l'interdiction de fournir des navires de guerre aux pays belligérants et par l'interdiction de faire certaines fournitures aux navires de guerre de ces pays, U n'est même pas besoin de faire ressortir le fall i que les Etats neutres doivent maintenir les autorisations isolées, accordées par eux dans le sens uu preambule de la Convention de La Haye, dans tes limites que leur imposent les exigences d'une •neutralité observée conformément aux principes I généralement reconnus du droit international. - i) après toutes les autorités en matière de droit |flüi, gens qui se sont spécialement occupées des questions dont il s'agit, un gouvernement neutre ,ne peut laisser pratiquer, sans chercher à l'entraver, le commerce de contrebande de guerre* mi moment que ce commerce prend un caractère • te. ou des proportions telles que la neutralité dupays eu est mise en jeu. Que l'on se base, pour ^apprécier la légitimité du commerce de contreoj^.e, sur n'importe lequel des critériums établis !■■:■ la science, on en est amené, après l'examen w'chacun de ceux-ci pris isolément, à conclure Q ie I exportation de matériel de guerre des Etats•ums• telle qu'elle est pratiquée pendant la préW,;' ,»uerr .e » neDo.ut être mise en concordance agences de la^^ralité. La question ne se pose pas actuellement de sa- voir si l'industrie américaine productrice de matériel de guerre doit être protégée à raison des dommages qu'elle subirait au regard de 1 exportation qu'elle faisait en temps de paix; cette industrie a, au contraire, précisément à cause de la guerre, atteint un accroissement insoupçonné. Pour fabriquer les immense* quantités d'armes, de munitions et d'autres matériels de guerre de toutes sortes.que la Grande-Bretagne ek ses alliés ont commandés aux Etats-Unis dans le courant des derniers mois, il n'a pas seulement fallu utiliser complètement, mais même transformer et agrandir les exploitations existantes; il a fallu, en outre, créer de nouvelle* exploitations et y affecter en masse la main-d'œuvre de toutes les branches, bref, modifier profondément toute la vie économique du pays. Personne ne peut donc mettre en doute le droit du gouvernement américain d'empêcher, en en publiant rinterdict-ionj'énorme exportation de matériel de guerre dont il est notoirement acquis qu'elle ne profite qu'à un seul des partis belligérants. Si le gouvernement fédéral faisait «sage de ce droll, aucun reproche ne pourrait l'atteindre, même si, pour rester d'accord avec les exigences de la législation nations le, il décidait de recourir à l'adoption d'une nouvelle loi. Car s'il est exact en principe qu'un Etat neutre ne doit poin* modifier, aussi longtemps que dure la guerre, les prescriptions en vigueur dans ,son territoire concernant son attitude envers les belligérants, ce principe 60uffre cependant, ainsi qu'il ressort clairement du préambule 13 de la Convention de La Haye, "une exception dans le cas a où l'expérience en démontrerait la nécessité pour la sauvegarde de ses droits ». Ce cas se présente d'ailleurs déjà pour le.gouvernement américain par le fait que l'Autriche-Hongrie et l'Allemagne sont coupées de tout trafic commercial avec les Etats-Unis, sans que la condition requise pour légitimer ce fait, à savoir un blocus^ tit été décrétée. A l'objection éverituèîle que, malgré tout le bon vouloir de l'industrie américaine de. fournir à l'Autriche-Hongrie et à l'Allemagne aussi bien qu'à la Grande-Bretagne et à ses alliés, la chose lui est rendue impossible en raison de la situation créée par la guerre, on peut répondre que le gouvernement fédéral est incontestablement en situation de mettre fin à cet état de choses. Il lui suffirait de prévenir les adversaires de l'AutricheHongrie et de l'Allemagne que les arrivages de produits alimenatires et de matières premières seront arrêtés, dans le cas où le commerce légitime de ces articles entre l'Union américaine et les deux puissances centrales de l'Europe ne serait pas rendu libre. Si le cabinet de Washington était disposé à agir en ce sens, il ne suivrait pas seulement la tradition toujours respectée par les Etats-Unis de défendre la liberté du commerce maritime légitime, mais il s'attribuerait en outre le haut mérite de mettre à néant la tendance scélérate qu'ont les ennemis de l'Autriche-Hongrie et de l'Allemagne de se servir de la faim comme alliée. Le gouvernement impérial et royal peut donc, dans l'esprit des excellentes relations qui n'ont jamais cessé d'exister entre la monarchie austrohongroise et les Etats-Unis, adresser au gouvernement fédéral un appel dicté par une sincère amitié, et lui demander de vouloir soumettre à un nouvel et mûr examen l'attitude qu'il a observée jusqu'ici dans cette question de si haute importance. Une modification de l'attitude observée par le gouvernement impérial et royal ne serait pas seulement, de l'avis de celui-ci, dans le cadre des droits et des devoirs d'un gouvernement neutre, mais dans 1© cadre aussi des principes d'humanité et de véritable amour de la paix que les Etals-Unis ont depuis toujours inscrits sur leur drapeau. Le soussigné a l'honneur de recourir respectueusement à l'intervention très condescendante de S. Ex. le plénipotentiaire extraordinaire des Etats-Unis d'Amérique, M. Frédéric Courtland Penfield, en le priant de porter l'exposé qui- précède, par voie télégraphique, à la connaissance du cabinet de Washington. Il profite de cette circonstance pour renouveler â S. Ex. l'ambassadeur des Etats-Unis l'expression de sa considération la plus distinguée. (Signé) BURIAN. SÛrT^MËR L'agence Havas mande d'Athènes : L'ambassade anglaise déclare que les steamers et voiliers grecs, retenus sous la prévention de contrebande et amenés à Mudros, ont été relâchés. Aucun navire grec n'a été cité devant le tribunal des prises. — Le croiseur-cuirassé russe Rurik aurait été avarié le 2 juillet au cours du combat naval russoallemand près de Gotland. Il se trouve actuellement en réparation à Cronstadt. BLOCUS DU PORT DE DEDEAGATCH Le port de Dedeagatch est bloqué depuis le 10 juillet par les Anglais. Ce blocus n'est pas effectif, car on ne remarque aucun navire de guerre en rade. Mais les Anglais ne laissent pénétrer aucun steamer. Jusqu'ici quelque trente navires ont dû rebrousser chemin. Le steamer Maine, de la ligne américaine Archipelagos, a été également arrêté. Ses passagers reçurent l'autorisation de se rendre à Dedeagatch a bord d'un torpilleur. NAVIRES ITALIENS DANS LA MER EGEE On mande de Bâle que des vaisseaux italiens de ligne séjournent, depuis une dizaine de jours, dans la mer Egée. Rotterdam, 14. -* Un sous-marin allemand avait bombardé le vapeur de pêche anglais Fleetwood, le 11 juillet, dans la mer du Nord. Un homme de l'équipage fut tué et 2 blessés. Le vapeur de pêche s'arrêta. Le sous-marin approcha. Comme le canot de sauvetage était endommagé, le vapeur ne fut pas coulé. Amsterdam, 15. — Les escapes du Carthage, le navire français torpillé dans les Dardanelles le 4 juillet,sont arrivés â Marseille. Us racontent que le Carthage coula en trois minutes. Copenhague, 14. — Le vapeur danois Krçnprinz Frédérifc fut arrêté par des navires de guerre allemands au Sud du Sund et conduit vers Swinemunde. Le navire était en route de Sund vers l'Angleterre, avec une cargaison de bois. La Haye, 15. — On mande de Londres : Le vapeur norvégien Rym Tut coulé par un sous-marin allemand dans la mer du Nord. L'équipago fut recueilli et a déjà débarqué. Le vapeur avait un tonnage de 1072 tonnes et transportait probablement de la contrebande. Londres, 16. — On annonce de Great Yarmouth au Lloyd.que le vapeur Rym, de Berges, en route des docks du Tyne à Rochefort, a été torpillé hier soir à un mille et demi Sud Sud-Ouest du bateauphare Shipwatch. L'équipage a débarqué à Great Yarmouth. Copenhague, 15. — On mande de Christiania : L enquête concernant la perte du vapeur Jesoe à la cote anglaise aurait montré que le navire a touché une mine et a coulé. NOUVELLE LIGNE MARITIME n.. H,FLESSINGUE-CALAIS Berlin 14. — On mande d'Amsterdam : Le Telegraaf annonce la fondation prochaine d'une nouvelle ligne maritime Flessingue-Calais. Elle est fondée dans le but d'épargner aux voyageurs le long détour par l'Angleterre. Un nouveau combat naval dans la mer Baltique? Wiaby, 15. — Dépêche de l'Agence Ritzau. ~ Le journal « Gottlândingen » a reçu de Ljugaru, à l'Est de Gotland, une dépêohe téléphonique disant que hier, avant la tombée de la nuit jusque deux heures du matin, on a vu la mer tout en feu. Des pêcheurs, qui se sont trouvéi en mer la nuit, parlent d'une violente canonnade. LA GUERRE AERIENNE PERTE D'UN HYDROPLANE 'ANGLAIS L agence Havas annonce que des quatre hydro, planes anglais qui se sont envolés ces purs-ci de Gibraltar, deux seulement sont retournés par leurs propres moyens. Un appareil est tombé à la mer et a été remorqué au nort, le second a disparu^Des torpilleurs envoyés à la herehe n en ont pu prouver aucune trace. ■^^■■■■B La guerre à l'Ouest - Communiqué allemand v16 juillet. — Le 16 juillet, pendant une des attaques dans la contrée de Souehec, ujt morceau de tranchée au Sud du cimetière a été perdp. Plusieurs tentatives des Français de nous arracher les positions conquises dans lesArgonnes ont raté.Nous tenons les positions fermement en main. Les fortes attaques entreprises hier tout près à l'Ouest-des Argonnes par les Français échouèrent vis-à vis de la vaillante défense de la landwehr de l'Allemagne du Nord, qui infligea à l'ennemi de grandes pertes sanglantes et lui prit 462 prisonniers dans des mêlées acharnées. Depuis le 20 juin, nos troupes ont combattu avec plein succès, avec de courtes interruptions, dans les Argonnes et à l'Ouest de ces bois; à côté du terrain et du matériel gagné, le total des prisonniers a atteint le chiffre de 116 officiers et 7009 hommes. Sur notre front annexé à l'Est des Argonnes, il j a eu de violents combats de feu. Des attaques ennemies ont été repoussées sans difficulté. Dans la contrée de Leintrey, à l'Est de Lunéville, il y a eu un combat d'avant-poates.Nos aviateurt ont lancé des bombée sur des troupes ennemies à Gérardmer. Communiqués français Vendredi, 16 juillet. — Dans la région au Nord d'Arras, les Allemands ayant, au oours de la nuit du 15 au 16, tenté de sortir de leurs tranchées au Sud du château de Carlcul, ont été immédiatement arrêtés par notre feu d'infanterie et d'artillerie. En Argonne, lutte à coups de bombes et de pétards dans la région de Marie-Thérèse.. Nos tirs de barrage ont interdit aux Allemands toute tentative d'attaque. Entre la Meuse et fa Moselle, la nuit du 15 au 16 a été agitée, mais sans action d'infanterie. Bombardement au ravin de Son vaux. Combats à coups de grenades au bois d'Ailly. Fusillade et canonnade au Nord de Flirey. En Lorraine, les Allemands ont attaqué, sur un front de 3 kilomètres, les positions qu'ils avaient perdues près de Leintrey. Ils ont, en même temps, bombardé toutes nos lignes, depuis la forêt de Champenoox jusqu'à la Vezouse, en prononçant quelques attaques partielles d'infanterio. Quelques actions d'artillerie, notamment dans le secteur de Quennevières, sur la rive droite de l'Aisne, près de Troyon, sur les Hautsde-Meuse, autour de la tranchée de Galonné et dans les Vosges près de Wiisembaeh. Samedi, 17.—En Artois, actions d'artillerie assez vives. L'ennemi a bombardé les villages de Bully et de Lune des Fosses de la région, où deux civils ont été tués. Nos obus ont mis le fea aux bâtiments de la ferme de la Folie,aur la crête de Vimy. Sur la rive droite de l'Aisne, à l'Ouest de Soissons, les Allemands, après avoir lancé 4,000 obus sur le secteur de Fontenoy, ont tenté, hier soir, contre un de nos ouvrages, un coup de main.] . En Argonne, calme relatif, sauf dans la partie Ouest de la forêt,où la canonnade s'est poursuivie sans aucune action d'infanterie. Sur les Hauts-de-Meuse, bombardement violent aux Eparges. dans la région do ravin de Sonvaux et dans la forêt d'Apremont. La guerre à l'Est Communiqué allemand 16 juillet. — A l'Est. — Au Nord de Kokeljany, nos troupes ont franchi la Windan dans la direction Est. Au Sud Est de Koloo et au Sud de Prasnyc, nous avons fait de nouveaux progrès en combattant victorieusement. Au Sud-Est. — La situation des troupes allemandes n'a point changé. _ Communiqué russe St-Pétersbourg, 15. — Le 12 juillet au soir, l'ennemi franohit la Narew. Dans la direction de Lomza, l'ennemi s'en tint, le 12 juillet au soir et le 13 juiilet,à une violente canonnade. Sur la rive droite de la Pissa, l'ennemi s'empara,le 13 juillet,de nos tranchées sur une largeur de doux verstes. Sur les deux rives de la Schkwa,combat violent. Des forças ennemies importantes s'avanceront dans le secteur entre les rivières Orschütz et Lidynja. Sans s'engager ioi dans un combat décisif, nos troupes se retirèrent,la nuit du 13 au 14 juillet, sur la seconde ligne de retranchements. Sur la rive gauohe de la Vistule, pas de changement. Dans la région de Cholm, il y eut des combats à la Wolitza. Sur les antres fronts,il y a lea escarmouches habituelles d'infanterie. DANS LES BALKANS Le président du Conseil serbe Paschitseh a accordé une interview au correspondant spécial du « Petit Journal • à Nisch, où il a déclaré que la Serbie a gté obligée de pénétrer en Albanie pour ooouper des points stratégiques importants et se prémunir contre des attaques. La Serbie désire une Albanie libre et amicale, de même que les aeeès à l'Adriatique qui sont nécessaires à l'indépendance politique et économique de la Serbie. Une telle politique ne contrecarre nullement les revendications de l'Italie. Au surplus, il existe à ce sujet une décision de la Conférence de Londres. Communiqué serbe Nisch, 16 juillet. — Bureau de la presse serbe.—Le 12 juillet,2 aéroplanes ennemis ont survolé Belgrade et ses environs.Deux bombes furent lancées dans des quartiers où il n'y a aucun aménagement militaire. Il n'y eut pas de victimes. Deux autres bombes furent lancées sur Pagniza. Les frais de guerre de la Serbie St-Pétersbourg, 14. — La « Novoîé Vrémia » annonce que la Franee et l'Angleterre ae sont chargées de tous les frais de guerre de la Serbie. La Serbie aurait dépensé jusque maintenant 360 millions de francs. JUSTICE EXPEDITIVB Un télégramme de Paris au Times annonce que Moussa effendi, le chef du parti révolutionnaire albanais, vient d'être pendu sur l'ordre d'Essad ue temps que son fils et "n *'•«»•• 'Oûûiili.QU, Guerre austro-italienne Communiqués italiens Home, 14. — Du généralissime italien : La situation n'a pas changé. Communiqués autrichiens Vienne, 14. — La journée d'aujourd'hui fut ealme au front de i'Isonzo à part un feu d'artillerie. Vers 9 h. du soir,l'infanterie ennemie opéra une attaque contre Sdraussina, situé sur le bord du plateau de Doberdo. Cette attaque fut reponssée, ainsi qu'une plus faible ittaque opérée plus tard. Aujourd'hui, vers 5 heures du matin, des aéros ennemis lancèrent dix bombes contre la gare de Nabresina sans occasionner de dégâts. Vienne, 15. — Les communiqués suivant lesquels les forts d'arrêt de Predil, de Raibl, d'Hensel et de Flitsch auraient été détruits, sont dénués de fondement. Les Italiens ne se sont pas rapproohés de leur but, malgré 7 semaines d'efforts et de tentatives au moyen d'importantes forces et de lourde artillerie. Les opérations contre ce front commencèrent le 25 mai. Les premières grenades tombèrent aux environs de la route de Predil. Depuis lors, Predil est constamment bombardé. Le fort de Raibl répondit au feu desitaliens. Ceux-ci s'établirent sur la hauteur de Nevea et, de là, firent feu sur la forteresse au moyen de canons de montagne.Mais ils durent bientôt se retirer. Les Italiens entreprirent également une attaqueeontreMalborghet. qui fut repoussée. Le 12 mai, les Italiens rassemblèrent d'importantes forces au Sud de Flitsch.Non seulement des mortiers, mais aussi des canons de marine furent amenés devant Malborgbet. Jusqu'au début de juillet, l'ennemi lança de lourdes grenades. Cependant il ne put détruire le fort, qui répondit au feu d'une façon ininterrompue. De même, le fort de Predil,qui fut bombardé avec de la lourde artillerie, répondit au feu italien.Le résultat de ces opérations fut que les forts et les travaux de défense résistèrent à l'agresseur. Vers la fin du mois de juin, l'infanterie ennemie ontra en action. Au territoire du Krn, au Sud de Flitsch, il y eut des combats qui durent encore à l'heure présente. Déplacement de l'offensive italienne? La « Tribuna », de Genève,oroit savoir que, dans les pourparlers du général Porro avec les dirigeants français, on aurait envisagé la possibilité d'un déplacement du théâtre des opérations italiennes. La pénétration par I'Isonzo rencontrant de trop grandes difficultés, il ne serait pas impossible que les Italiens essayassent une nouvelle offensive du eôté de la Serbie. Des journaux de Turin traitent la même question. AUX'DARDANELLES Communiqué turc Constantinople, 15. — Au front des Dardanelles, il n'y a pas eu d'opérations près d'AriBurnu et de Sedd-ul-3ahr, à l'exception d'un faible duel de feu. Une batterie d'artillerie mit en fuite un ^torpilleur ennemi et un vapaurtransport ennemi qui essaya de s'approcher d'Ari-Burnu, coula une ohaloupe ennemie et incendia une seconde ohaloupe. Au front de l'Irak, nos détachements, qui s'étaient avancés de l'aile gaucho, près de Muntefek, accomplirent excellemment leur tâche dans la nuit du 13 juillet. Dans le combat, qui dura de minuit jusque dans l'aprèe midi du lendemain,ils refoulèrent l'ennemi mal gré son violent feu d'artillerie et lui infligèrent des pertes sérieuses. Nous avons compté dans le territoire des Dattiers 500 ennemis tombés, parmi lesquels plusieurs officiers anglais. Ea outre, l'ennemi emporta à deux eDdroits, qui en étaient bondés, des morts et des blessés. Nos pertes sont d'un lieutenant et de 6 soldats tombés et de 21 blessés. Les canons de gros calibre de l'ennemi ont lancé 300 obus contre nos positions, mais ne blessèrent qu'un seul soldat. Sur les autres fronts, rien de spécial. Les combats sur la presqu'île de Gailipoli Constantinople, 14. — La situation sur la presqu'île de Gailipoli a pris une autre tournure par suite des pertes sérieuses subies par les Alliés 1ers des dernières attaques. On se deffjande si les Anglais se décideront à appeler les dernières réserves d'Egypte. Athènes, 14. —• Suivant des commnniqué« de source privée d'Athènes, les combats sur la presqu'île de Gailipoli continuent avec une grande violence. Journellement, les navireslazarets transportent environ 800 blessés vers l'Egypte et Marseille. Un navire de transport anglais coulé près de Lemnos Athènes, 14. — II est confirmé qu'un grand navire de transport anglais a été coulé près de Lemnof. Le bombardement des Dardanelles Athènes, 15. — On mande de Mylilène,14 : Malgré les derniers échecs, les attaques des Alliés contre Alschi Baba et Rrithia ont été reprises avec des efforts désespérés.Des navires de guerre bombardent les forts des Dardanelles à longue distance. Le Kaiser en Pologne Le Kaiser vient de se rendre sur le théâtre polonais de la guerre, au Nord de la Pilica,où il s'est rencontré avec le maréchal von Hindenburg et le chef de l'état-major allemand von Falkenhayn et a eu avec eux un long entretien. Conseil d'Etat en Italie Le Conseil d'Etat italien qui a eu lieu le 14 courant s'est ocoupé spécialement de la situation en Lybie, où- des troupes italiennes opèrent leur concentration. Le ministre des colonies a présenté une série de projets dont la réalisation a été différée. Une déclaration de M. Sasonoff à la Douma Ou apprend de Pétrograd que M. Sasonoff fera une declaration très nette, a la Douma, sur les relations de la Russie avee ses alliés et avsc les puissances neutres. Il raurait obtenu déjà l'approbation du Tsar sur cette déclaratioo.dont le tezte serait complètement élaboré. En Angleterre T.e secrétaire d'Etat sir Edward Grey a repris jeudi ses «ocupations aux affaires étrangères. Le War OUice a ordonné que les Anglais qui avaient été écartés du service militaire pour mauvaise* dents, des yeux faibles et de petits défautscorporels seront soumis à'un nouvel examen médical. Le War Office a reporté la taille minimumdu soldat anglais de 1 m. 58 e, 1 m. 52. L'ancienne mesure a eu cette conséquence que lenombre de recrues qui avaient été écartées précédemment poui* leur taille ont formé des bataillons spéciaux, sous la direction du député Bigiand. Ces bataillons, appelés Bantams-Bataillons (bataillons de nains) sont au nombre de huit. UN GENERAL ANGLAIS BLESSE Lee journaux anglais annoncent que le général Hallowes a été blessé près de Fontainebleau. Le général Hallowes et le capitaine Clermont roulaient en auto, à une vitesse de 40 milles à l'heure, sur la route de Moret, lorsque la voiture capota et alla s'abîmer contre un arbre. Les deux officiers furent sérieusement blessés. Le général Hallowes eut le nez brisé, une grave blessure au-dessus de l'œil droit et se plaint de vives douleurs internes. Le capitaine Clermont eut plusieurs doigts brisés et eut la lèvre supérieure arrachée. Des infirmières de la Croix-Rouge de France apportèrent leurs secours aux deux blessés, qui purent alors retourner à Paris, Les combats en Rhodésie Londres, 15. — On mande de la Rhodésie au « Times ■ : De violents combats ont eu lieu entre les Anglais et les Allemands à la frontière du Nord de la Rhodésie. Le 29 juin, les Allemands entreprirent une violente attaque oontre les positions anglaises près d'Aberkorn. Les forces allemandes se composaient» de 70 blancs et de 500 noirs, armés de 2 mitrailleuses. Les Anglais subirent d'importantes pertes. Le général Joffre en Alsace De la frontière suisse, 16 juillet. — Le général JofTre a visité, le 14 juillet, la zone des opérations en Alsace : il passa plusieurs troupes en revue et décora des officiers et soldats. Le soir, le général Jo'ffre a quitté Belfort et a rejoint le quartier général. —-♦ Le Japon et ta Chine Londres, 15. — On mande de Tientsin à h « Morningt Post » : Le boycottage des marchandises japonaises en Chine est pratiqué sur une grande échelle dans toutes les parties du [rays. Le commerce japonais commence déjà à en souffrir beaucoup. LA RECOLTE EN ESPAGNE Madrid, 14. — Bien que la grêle ait, en certains endroits, endommagé les récoltes, celle du froment atteindra 54 millions et demi d'hectolitres. On a rarment obtenu en Espagne un aussi favorable rendement. »■■■ Encore l'attentat du Casino de Sofia On mande de Vienne : U ressortirait des témoignages reoueiilis au cours du procès qu'un attentat au moyen de bombes aurait été projeté contre le roi Ferdinand; l'instigateur en aurait été le journal serbe «Narodno Chrana*. Ce journal aurait reçu 50 millions de francs pour la préparation de cet attentat. Une partie de ces millions aurait été donnée par des Russes, qui se seraient servi du commandant Vajo Francosic comme intermédiaire. Manoff, qui aurait été chargé de jeter la bombe contre la voiture du roi, aurait avoué tout le projet en ajoutant qu'il avait été convenu que l'argent serait payé aux auteurs de l'attentat en Russie et en Serbie. Un attentat contre M. Caillaux Breda, 15. — Oa mande de Paris à l'« Indépendance Belge » le 13 : La censure française supprime les dépêches annonçant un attentat contre M. Caillaux et sa femme. Au cours d'une promenade,lundi matin,â Passy,la voiture du couple Caillaux fut arrêtée. Plusieurs personnes se précipitèrent sur les occupants, qu'elles frappèrent avec des lanières d'une façon si brutale que les deux victimes s'affaissèrent, couvertes de sang. La police arriva après l'attentat. L'ex-ministre et sa femme furent transportés, sous les injures de la foule,à la clinique du docteur Doyen. L'état des victimes est grave. Le journal annonce, d'autre part, que plusieurs politiciens parisiens ont reçu des lettres d9 menace d'être lynchés au cas où ils n'abandonneraient pas leur propagande pour la paix. L? PAPE ET LES PRISONNIER* DE GUERRE - On sait qu'à l'intervention du il suisse, des négociations our l'hospitalisation en Suisse des prisonniers de guerre blessés. En même temps qu'il négociait avec la Suisse, le Pope a fait une proposition analogue a l'Espagne. Le '< Correro Catalana »> dit à ce sujet que Sa Sainteté a engagé des négociations avec le gouvernement espagnol pour hospitaliser en Espagne 20,000 prisonniers de guerre blessés. Le journal ajoute que la Suisse étant spécialement indiquée pour les prisonniers de guerre allemande, autrichiens, hongrois, belges, anglais et français du théâtre de la guerre à l'Ouest, l'Espagne serait réservée aux prisonniers du théâtre de la guerre à l'Est et des Dardanelles, c'est-à-dire aux Russes, Serbes et Monténégrins, d'une part, aux Allemands, Autrichiens et Hongrois d'aure part. Le gouvernement espagnol serait disposé à accueillir la proposition du Pape. RETOUR DES CIVILS ALLEMANDS DE TSING-TAO On mande de Copenhague : Le navire danois Frederilc VIII est arrivé ayant à bord quantité d'Allemands provenant de Tsing-Tao, notamment* 9 médecins, 52 ambulancières, la femme de l'ancien gouverneur allemand de Tsing-Tao, von Meyer-Waldeck, et quelques messieurs. A Kirkwall, où Je steamer est resté quelques heures, six Allemands ont été retenus par jes autorités anglaises. L'ECHANGE D'INVALIDES RUSSES ET ALLEMANDS Du Dagens Nyheter (journal suédois): L'échange d'invalides russes et allemands se fera en Suède, par Haparanda et Trelleborg. Il ne commencera qu'au mois d'août, date à laquelle le corps médical aura' pris les dispositions voulues. Déjà actuellement, passent des convois importants de prisonniers civils allemands. LE PAIN DANS LE GRAND-DUCHE Luxembourg, 14. — Le gouvernement luxembourgeois a l'intention de porter prochainement la ration journalière de pain pour les ouvriers et les agriculteurs à 375 grammes et pour toutes les autres classes à 300 grammes par personne. N IMPOT RUSSE SUR LE JEU DE BILLARD Le Djen, de Saint-Pétersbourg, annonce que le jeu de billard, dans les endroits publics, va être frappé d'un impôt annuel de 125 roubles, Le produit de cet impôt va être versé à des œuvres patronnées par l'impératrice Maria. Il est estimé à Uö dfimj-milUon de roubles. m Comnipés et Arrêtés DU GOUVERNEMENT ATTENTION ! Incendies de forêts et bois Vu la sécheresse dans les bois, j'appelle au souvenir les ordonnances des lois beiges suivantes : Quiconque allume un feu dans le bois oubien à une distance jusqu'à cent mètres, estmis à une amende jusqu'à cent francs. Le coupable est responsable pour le dégâtcausé et sera soumis, le ess échéant, aux peines prévues du Code pénal, art. 510 et lessuivants. Les bûcherons ont la permission d'allumer le feu aussi dans leurs cabanes. Des allumettes jetées, des Dans des districts de conifères spécialement en danger, les autorités défendront de fumer par des poteaux d'avertiuemsnt placés aux endroits nécessaires. Les prêtres, tes maîtres et les parents devront rendre énergiquement attentifs les écoliers aux dangers que pourrait causer un incendie dans le bois. Namur, le 14 juillet 1915, Freiherr von HIRSCHBERG, G8neralleutnant und Gouverneur. TERRITOIRE DU GOUVERNEMENT GENERAL La partie de l'arrondissement de Tournai située à l'Ouest de la ligne du chemin de fer Renaix-Leuze-Péruwelz ef celle de l'arrondissement de Courtrai (sans Courtrai) située au Sud de la Lys et du canal de Bossuyt ont été annexées au gouvernement général. Toutes les lois et tous les arrêtés donnés par le gouvernement général y sont donc en vigueur depuis le 1er juillet1915. (Communiqué.): FRANCHISE DE PORT Pour le- territoire de l'étape dans la Belgique Ouest, les autorités de l'Etat et des communes jouissent pom' leur correspondance de sen i la franchise de port dans la m^me étendue" à laquelle elles sont admises dans le gouvernement iil. (Communiqué.; DEI EN SE D'EXPEDIER DES OBJEt' S INFLAMMABLES Maigre- les avertissements et les défenses réitérées, l'on observe encore toujours que des objets combustibles, surtout des allumettes, sont expédiés par la poste. Dans ces derniers temps, il a de nouveau été question de. plusieurs ce? dans lesquels des membres des troupes de l'occupation, séduits par le prix modéré des allumettes belges, les avaient ajoutées à leurs envois de poste de camp (Feldpost) à la maison. Aussi dans des lettres adressées aux prisonniers-de guerre en Allemagne, des allumettes ont été constatées. Les expéditeurs ne paraissent point comprendre le danger auquel sont exposés d'autres paquets par leur étourderie et que tout un grand envoi postal peut être anéanti par ces allumettes prenant feu, comme c'est déjà arrivé-plus d'une fois. Les bureaux de postes rendront attentif chaque occasion les troupes et la population que l'expédition d'objets inflammables par la poste est défendue et que les contraventions seront punies. Des envois d'allumettes ou choses semblables observés ne devront pas s'expédier; le fuit est à déclarer à l'administration des postes et télégraphes. (Communiqué.) SERVICE POSTAL ENTRE LES ETRANGERS EN BELGIQUE ET LES PRISONNIERS ÜB GUERRE EN ALLEMAGNE. tfous les sujets des pays non belges, en état de guerre avec l'Allemagne, habitant- le territoire du gouvernement général, ont la permission de correspondre avec les prisonniers de guerre en Allemagne, n'importe à quel Etat ces prisonniers appartiennent, dans les mêmes conditions que le reste de la population du gouvernement général. (Communiqué.) COUR DES COMPTES Arrêté du gouverneur général en Belgique m date du 30 juin 1915 : J'autorise la Cour de? Comptas à continuer d'exercer les mêmes fonctions légales qu'auparavant. Les mandats de pi'ésident.conseillers et greffier qui ne sont pas absents sont prolongés jusqu'à nouvel avis. Ces mandats ayant pris fin en janvier 1915, leur prolongation se fait ave." effet rétroactif jusqu'au jour où ils ont expiré. TRIBUNAL Robert-Maurice-Charlcs -Wasselg*; de Namur. rue du Pont-, 17, a été puni d'une amende ae 20 marks ou bien 5 jours de détention subsidiaire par suite du communiqué du gouvernement général en Belgique concernant les passe-ports, du 1er avril 1915 A, II, f., pom- s'être rendu a Alost en chemin de fer vicinal sans laisser-passer et pour avoir gagné de là à pied l'endroit de Weiteren (Flandre), situé dans le territoire d — Isaac Bai veaux, cultivateur, et i bette, brocanteur, tous deux de Mettet, s'étaient procuré illégalement depuis la chute de Ni un grand nombre de vêtements et d'objets d'équipement militaires, ainsi que des parties tions. Ils ont été condan pour vol, Barveaux à 0 mois, Robclte pour le même délit à 1 an et 6 mois. Joseph Liégeois, de St-Servais, rue des Prés, 116, âgé de 16 ans, et Georges Charneux, de StServais, rue de la Cheminée, figé de 13 ans, ontété punis chacun d'une amende de 8 marks eubien chacun de 2 jours de prison subsllia'^e peuravoir manqué à la proclamation du ^oavwneif"de Namur du 18 mare 1915 et au § 8 de l'a belge du 15 août L906 en attrapant, le 25 juif;1015, à St-Servais, des oiseaux insectivores, des fauvettes, avec des pièges. Un milicien belge, Emile Salmon, serrurierà Jambes, rue Baivy, 18, a été puni d'une amendede 20 marks ou de 5 jours de prison subsidiairepour ne pas s'être présenté aux contrôles, pouravoir disparu et avoir dû être noté par conséquent dans la liste de poursuite. (Communiqué.) kes chiens errants. — La patrouille pour attraper les chiens errants a pris, le 4 de ce mois, un chien de chasse courant les rues, dont le propriétaire ne s'est pas encore présenté jusqu'aujourd'hui. ^jChien de chasse môle, âgé à peu près d'un an. brun. A reprendre immédiatement du chenil dans la caserne des lanciers, sans quoi le chien sers abattu. (Communiqué.) — ♦ Retour de prisonniers Ce matin,sont arrivés à Namur 97 prisonniers civils de Rhîsnes et d'Ëmines. Ils avaient été transportés en Allemagne pour avoir refusé, comme miliciens ou gardes civiques, de signer l'engagement de ne pas prendre les armes contre l'armée allemande. Après que les formalités nécessaires eurent été accomplies à la Commandanture, ces 07 hommes ont pu rentrer dans leurs familles. • A LA NONCIATURE Mgr Clément Micara, le nouvel auditeur de la Nonciature de Belgique, vient de prendre possession de son poste. Neveu de feu le cardinal Micara, Mgr Micara, après de brillantes études â l'Académie romaine des nobles ecclésiastiques, fut envoyé par le Saint-Siège à la République Argentine, et il' remplit durant .plusieurs années les fondions de se3 de Buenos-A3 ueillant et très servioblf.

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Cet article est une édition du titre L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Namur du 1839 au 1918.

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