L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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s.n. 1915, 10 Fevrier. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/s756d5qc9m/
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êtéïISgU) Février 1915 Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes. Première Année, numéro 54 REDDITION ■î,~- Î^STRATION ■ c Rf ROUGE. 44 ANVERS pour BRUXELLES S'adresser à nos Bureaux : . RUE LEON FREDERIC, 28 L'AVENIR BUREAUX OUVERTS de 10 à midi et de 15 à 17 heures ANNONCES A FORFAIT 103, Place de Meir, 103 ANVERS Journal Quotidien d'Anvers Sous l'œil jacobin de la guillotine w Dans notre numéro du 4 février, nous ons parlé de la criminalité en Mandrc à propos de l'acte de banditisme à fddergem ; nous avons l'ait sot.s-entendri. f .(lie ces meurtres stupides sont dus à "ignorance, accrue par l'alcoolisme, tl inspirés par une sordide cupidité. Nous n'avons pas oublié de dire un mot, en mêmë temps, de la criminalité en Fran-f ce, qui a fourni, peu avant la guerre, de ::mltip'.es aliments à la statistique ; nous r vous établi qu'il existe une sorte d'admiration maladive pour les assassins cé-'bres, pour les cabotins du grand fait-'ivers. Et nous avons conclu en disant que, pour les professionnels de l'équar-isage, pour les apaches à vrai dire, la eine de mort n'est pas un châtiment,-mais une apothéose. Celui qui écrit ces lignes assista un ur — plutôt une nuit — à une exécu-,:on capitale. Cela suffit pour convaincre ;> plus endurci de ce que la. peine de mort est chose exécrable. Durant cette ,;uerre, nous avons assisté à beaucoup .!c choses'horribles, nous avons lu des : 'cits terrifiants. Pas au point d'une décapitation par la guillotine.C'est inexprimable:C'était à Paris, en avril 1912. Soudy, Callemin et Monier-Simentoff allaient passer par « l'œil jacobin, tout inondé le sang» de la sinistre Veuve..On avait ien du mal, comme journaliste belge, à voir un coupe-file ; aussi bien, je n'ai issisté à la cérémonie funèbre que de in, de très loin, immédiatement der-ière le cordon de troupes. Mais, même i cette distance, le souvenir demeure, fe me vois encore, cette nuit-là, derrière .i garde républicaine à cheval, qui battit le boulevard Arago, le boulevard Mint-Jacques, la rue de la Santé, la rue Méchin, tous les abords de la prison. Celle-ci est d'aspect rébarbatif ; elk ; était surtout par cette nuit froide l'avril, où une pluie fine tombait, tom-ait toujours. Nous étions là, quelque* journalistes, déjà trempés, dans l'éner-vement de l'attente. Des ombres pas-_nt : c'est le préfet de police, ce son; des justiciers, c'est M. Guichard, c'es: M. Paoli, On ne voit, on ne devine qut 'es ombres : — et, dans -l'entre-temps dans le sombre bâtiment qu'est 1; Santé, trois hommes dorment, lie sachant encore que l'heure suprême a sonné pour eux... Il est trois heures du matin lorsqui ' J fourgon passe, Ce fourgon contient 1; uillotine. On la monte. Au loin, l£ foule houle et gronde. Elle siffle, fu : ieuse de ne rien voir, derrière le mui de gardes à cheval, de gendarmes, d( fantassins. Je sais que, vers quatre heu ses, on m'a annoncé que M.Deibler s'ei tut chercher sa proie ; je sais que, dam le jour blêmissant, on voyait la lam< riangulaire de la guillotine dans son ca dre de bois rouge, tout au loin ; j'ai vi le couperet bleu dans la clarté louche, e '.s seau de son dans lequel tomberaient le: ' ;tes. J'ai entendu crier, dans le silence Sabre au clair ! » et j'ai vu l'éclair de: hunes jaillir des fourreaux. Et j'ai sent comme' un immense frisson courir der rière moi, au-dessus de ia vague hu m aine... Après quoi, je n'ai plus rien vu, plu lien entendu. Le reporter aguerri qui professionnellement, attrait dû voir, au i ait dû entendre, s'était mué en honune tout simplement. Evidemment, ceu: qu'on allait tuer là, c'étaient des ban dits. Mais ils avaient un cœur, une peu -6e, une âme. Ils ont peut-être appris prier ; ils ont été choyés par une mère ils sont intelligents, ils ont eu, sau doute, une enfance radieuse. Mais ils on été entraînés vers le crime au milieu d ce grand Paris farouche. Et je ne savais à ce moment tragique, inoubliable, si j devais les conspuer, eux, les assassins d la rue Ordener, ou bien la grande ville - la grande Assassine... # # * Le jour s'était levé. Il bruinait com nie lors de l'exécution. Il était cinq heu res. La foule s'en allait, bêtement repu du spectacle entrevu, soupçonné, et Lu :èce indifférente allait se remettre a' ravail. Alors, j'ai appris que Soudy, 1 premier, marcha crânement à la guillc ■ ine en disant : « Au revoir, mes amis ! Callemin, souriant, avait dit : « t'es heau, l'agonie d'un homme ! » Quant \Ionier, moins alerte, il s'était écrié Au revoir, la société ! » Et il paraît» que la dite société, qu ■eprésentait cette foule houleuse, gouai! ieuse, remuante, grondante ainsi qu'un pier furieuse réclamant des victime; ' treignant dans ses bras terribles de proies humaines, — que la dite sociét se trouvait être vengée. Une éclaircie striait le ciel 11 faisai jour. Le drame était fini. * * * Dans la lumière blafarde, des homme maigres, longs et glabres s'insinuaier chez le premier marchand de vin, le pr< ;;)ier « troquet » qui avait ouvert ses v< lets, pour boire un coup de « pi vois », un « inélé-cass à cinq » ou une pico-nette-citrou. Et l'un d'eux disait, penché sur le zinc du « bistro » : — A-t-il été chouette, heinj'amiuchej Avant de se laisser « refroidir », il a crié : « Au revoir, la société ! » fille est jolie, cette société qui tue les gens pour leur apprendre à vivre ! On sentait le hoquet de dégoftt, devant ce cabaret borgne de la rue Méchin qui em- puantait l'alcool, la misère et la vermine. * * * « Au revoir, la société !» Ah, comme tout cela prouve que... la peine de mort ne prouve rien ! Des bandits comme ceux de la rue Ordener, coin-iue les chauffeurs de la Drôuie, comme tant d'autres qui attaquent et tuent en ■pleine rue, ont vu trop souvent la Gaillarde en face pour la redouter encore. Pour eux, la guillotine est une apthéose alors que le coup de browning que leur envoie le bourgeois attaqué ou le « flic » qui le défend, est une défaite. La « société » qui se venge est leur gran.de ennemie ; elle fait, des condamnés à mort, des martyrs. C'est, d'ailleurs, l'opiiuon d'un procureur de la République. « Mou opinion n'a pas varié, dit-il : elle date de vingt ans et rien n'est venu la modifier. Ce n'est pas par sentimentalité que je suis adversaire de la peine de mort; c'est parce qu'elle est inutile. Elle ne moralise pas ; elle est plutôt un excitant au crime. On a vu des individus décidés à tuer, aller voir une exécution capitale pour se rendre bien compte des risques qu'ils courent, et ensuite commettre leur crime. » Non, la peiné de mort n'effraie pas : elle n'a jamais empêché un crime. L'assassin sait qu'il aiira une vingtaine de minutes un peu dures à passer, pendant lesquelles, du reste, son entourage le distraira le plus possible. Puis, deux ou tîois secondes, et tout sera fini. Cela l'effraie moins que le bagne. Il ne pense pas aux quarante jours qui précèdent l'exécution. Il a lu dans les journaux que les pires assassins ont cru à leur grâce jusqu'au réveil fatal... D'ailleurs, le plus souvent ils ont risqué la mort en perpétrant leurs forfaits... Les arguments contre la guillotine foisonnent. Ne parlons pas des erreurs judiciaires. Il est arrivé que, pour sauver l'honneur d'une femme, un accusé avouât un crime dont il était innocent. Après son exécution, la vérité se fit jour. C'était trop tard... Mais, je le répète, le meilleur argument contre la peine de mort, c'est le spectacle de la guillotine, par un matin blême, qui cligne de l'œil, — et de la ! foule, derrière le cordcn des troupes, | qui teind le cou pour ne rien perdre de cc ^ spectacle .. hautement moralisateur. i TAVE. ************ Echos Calentfrie] 5 10 février. — Soleil, lever 7 h. 19 coucher 5 h. 11.— Ste-Scholastique, v. ; ! St-Sylvain, év , 11 février. — Soleil, lever 7 h. 17 : coucher 5 h. 12. — St-Adolphe, év. ; St- - Séverin, év. " 12 février. — Soleil, lever 7 h. 16 1 coucher 5 h. 14. — Ste-Eulalie ; SS. Mo-> deste et Ammône ; St-Mélèce, ab, VEglise métropolitaine de Maline: Le « Courrier du Hannovre » du 24 no ' vembre dernier donnait un article où i , était dit qu'un membre du clergé se trou vait sur la tour de St-Rombaut, à Ma Unes,pendant les combats autour de çetfr ville et qu'il avait fait des signaux ; l'armée bel§fe au moyen du cadran afii - d'indiquer les positions allemandes pou - le tir de l'artillerie belge. Le bureau-,ca ,■ tholique allemand Part, qui a dément - déjà plusieurs accusations fausses contr 1 le clergé catholique, a reçu du ministèr : de la guerre à Berlin la réponse suivant - à la question pesée au sujet de cette allé » gation : t Un témoin oculaire a constaté que pini ï coups ont atteint le cadran du côté nord Les dégâts sont dus autant à l'artilleri-belge qu'à l'artillerie allemande. La pré 2 tendue intervention traitreuse d'u: - membre du clergé belge est inventée d e toutes pièces. On ne sait pas qui a p , inventer cette nouvelle. é volontaire En Angleterre, sur la proposition el t Lord Roseberry, on accordera à ton ceux qui se présentèrent aux bureau: d'enrôlement mais qui furent refusés s l'examen médical un « certificat de bon t ne volonté ». Il est probable qu'un peu partou 1- dans les divers pays on demandera, pen dant quelques années, à ceux qui sollicitent des situations gouvernementales, communales ou autres, où ils étaient et ce qu'ils faisaient lors de la guerre mondiale ! ! Ht ce ne sera que justice. Les député: Il n'y a pas beaucoup de députés belges sous les armes. Nous nous souvenons des trois caporaux députés qui furent 'attachés ail gouvernement militaire et à la censure. En Allemagne il y a énormément de députés qui portent l'épée. On apprit en dernier lieu que le Dr Liebknecht, le fameux socialiste, vienl de recevoir l'ordre de rejoindre. On attribua cet appel à l'attitude prise par c( député à la dernière _session parlementaire.Liebknecht a servi dans les régiment: du génie ; il appartient à la «landsturm> et n'est que simple soldat. Il vient d'ê tre renvoyé dans ses foyers comme sur numéraire et il pourra donc défendn ses idées*à la prochaine session du reichs tag. Comme député-soldat il n'aurai pas été empêché d'y assister... mais uni balle ennemie aurait pu abattre le fou gueux et irréductible lutteur. Le général Lemai Quelques journaux ont émis l'idée qui notre général Léman était le même que. le déserteur allemand le sous-officie Heinrich Lehman, né à Herzberg, pro vince Merseburg ! O11 a fait une enquê te à ce sujet et on a établi d'après le actes de l'état-civil de Liège que le gé néral Léman est né le 8 janvier 1851 ; Jviége et est le fils d'un officier belge Le pays des billets de banqu La Belgique est devenue le pays de bankriotes. Jusqu'au mois de juillet eiet nier nous avions les billets de notre Bai: que nationale de 20, 50, 100, 500 c 1,000 francs. Immédiatement après 1 déclaration de guerre on émit à Bruxe! les des Lilléts de 5 francs, de 2 francs v; de 1 franc. Ensuite on émit des billet de 5 francs à Anvers, tandis qu'à Bn x elles on imprima de nouveaux bille! de 100 francs avec le portrait de Marii Louise, tandis que l'administration a 1 email de donna force libératoire aux bi lets allemands libellés de 1, 2, 5, 20, ô 100 et 1000 marcs. Par le nouveau décret sur l'émissio des billets de banque, la collection de 1 Banque Nationale va être retirée inseï siblement de la circulation.- et nous a Ions avoir une émission belge uniform de billets de la Société Générale de Be gique, solidement garantis, de 1, 2, ; 20, 100 et 1,000 francs, dont le type c 100 francs à l'effigie de Marie-Louise e: déjà en circulation. Bruxelles Port de M On se rappelle, c'est comme s'il avait déjà un siècle, que les installation maritimes de Bruxelles allaient être ach vées au mois de septembre dernier qu'à la fin du même mois de grandes fe tivités d'inauguration devaient avoir lie Les marines de guerre des puissances i • laienl envoyer des délégations et des n vires et se disputer l'honneur d'être r présentés en pompe aux grandes fêt bruxelloises. C'est autre chose ce dont le désacco des grandes puissances nous a gratil et voilà qu'on se trouve devant le fait > devoir refaire une partie du travail et 1 réparer les dégâts. Cependant on ne s'est pas laissé ail au découragement. Après les rnisèr d'aujourd'hui viendra le relèvement et , -s'agira d'être prêts pour parer au ino ' vement d'affaires qui va s'éclore sa - doute à la signature de la paix. ! C'est pourquoi on s'est remis au tr - vail et qu'on a commencé à réparer 1 - dégâts causés aux rives, aux écluses, ai i ponts du canal maritime. Déjà on jel 1 des ponts provisoires en attendant cj 1 les constructions définitives soient 1 r faites. On va ensuite entamer le demi - travail de la sortie du canal dans l'E i caut à Wintham pour ouvrir ènfin ' Bruxelles la voie d'eau directe -vers - mer. L'augmentation de la flotte allemani 1 Elle n'est pas de nature à faire trei • bler la perfide Albion, bien entendi niais elle est typique quand même. On se souvient qu'une partie de l'éqi 1 page de l'« Emden » était débarquée : " moment où ce navire fut coulé. L'éqi 1 page a pu s'emparer d'un navire à vo: î'<( Ayesha », a fait la course dans 1 eaux asiatiques et enfin est arrivé à H • eleiela, Afin d'honorer l'initiative de ces qu< s ques hommes comme il convient, les a v torités allemandes ont incorporé le va i lant navire dans la flotte allemande. On le voit, cela ne menace rien, personne, mais c'est intéressant tout t même. Le Disconto Gesellschaft d'Anvers Le Disconto Gesellschaft fait savoir, r.ar circulaire, que les directeurs Pferd menges-'et-Stumpf ainsi, que le porteui de procuration Redelmeier, de sa filiale d'Anvers,, sont rappelés sous les drapeaux et qu'à leur place occuperont k direction de sa Centrale, Monsieur Wii lieim Kribben, l'employé de sa Cen Irak: M. F. \Y. Kramni, ainsi que le por-t'..ur .de procuration de la filiale londonienne Péter J. Friedlàneler. On sait que dans les jours critiques qui débutèren avec la guerre, la filiale du Disconto Ge seilr.cÉàft dût-être fermée. Immédiate nent après la prise d'Anvers, l'établisse 111 lit fut rouvert et ainsi il existe depuis pli-sieurs semaines pour l'Allemagne de; affaires la possibilité de se remettre ei rapport avec la place d'Anvers et dé s< servir pour l'arrangement ele leurs inté rO's de l'intermédiaire d'une banque al ' lemande. La défense anglaise d'exporte du cacao rapportée 11 s'est réunie à Amsterdam une as-serr j'ée des fabricants hollandais ele caca« .lans laquelle on a fixé les prix pour 1 _•< îiimcrce du cacao. O11 a conunurHqué à l'assemblée 1 i aouvelle provenant de Liverpool et. di jànï que la défense l'exporter eles fève le cacao en force depuis quelque temp ' _n Angleterre venait d'être rapportée 1 Roanne 011 ne dispose guère ele bateau: ,»our pouvoir assurer le transport et l'im * portation régulière de fèves ele cacao de 3 marchés anglais 011 11e prévoit pas quan J ou pourrait en importer en Hollande. Le Chancelier contre Churchil i Voici le résumé de l'interview, dan s laquelle le chancelier allemand] a ré " pondu à Churchill, le ministre de la nu rine anglaise : I «Les Alliés espèrent pouvoir affame a l'Allemagne* et l'Angleterre croit pé cet espoir pouvoir décider ses alliés, qi r souffrent pliis'qu'elle par ïa guerre, e: s tenir jusqu'au bout. C'est peut-être 1 conviction ele l'Angleterre. Je viens c s lire l'interview de Churchill et il en !a bouche pleine. Envisageons calnu nient la situation. Nous avons assez d'< liments pour notre peuple jusqu'à la. r< '' coite pre)chaine. Si nous devons être éc< nomes, le peuple allemand le préfèrei II plutôt que de se soumettre à Churchil cl C'est une question d'organisation. L'I l~ tat s'en occupe. Il répartira les prov sions ele façon à éviter une augmentatic e des prix qui provoquerait la famille poi l" les classes pauvres. Si nous laissions all< les choses, par le rachat des provisions c 0 verrait le renchérissement eles vivre L'organisation, qui doit être mise e œuvre est une. œuvre très difficile, ma nous espérons réussir. Notre gouveru n aient a affirmé qu'il peut maîtriser 1 plus difficiles problèmes el'orgauisatio: ^ L'Angleterre nous traite comme 111 1 forteresse assiégée. Churchill veut aff e. '.ner une ' population de 70 millioi e d'hommes .Peut-011 imaginer une façr s plus barbare de conduire la guerr< "J Croyez-vous que nous allons nous cou L ber devant cette hypocrisie, qui crc oouvoir acœrder ainsi les droits « ^ l'homme^ avec les intérêts de la civilis tion? Les Anglais croient-ils rêelleme: , que nous reculerons devant les représa • - les les plus énergiques imaginables : j( nonient opoortun? Le moment est y rivé ! Nous regrettons que cette actic maritime frappe les intérêts des neutre nais nous né pouvons renoncer à no es défendre contre la guerre économiqi j, sans merci que l'Angleterre mène depv u longtemps dans le but d'affamer 70 m ,1S lions d'habitants. L'Angleterre a par nui aux neutres sans faire attention ai a protestations des neutres. IX t< A Berl LK> Pendant qu'à Anvers e>n constate u e" diminution conséquente' de l'intensité er la vie, à Berlin il 11' y paraît guère. s, est vrai que Berlin est en dehors eie Yz ^ tivité guerrière. On s'y mariait en 11 veulibre 1914 comme avant : 1,020 cc pies passèrent à l'état civil.On n'y met pas plus par contre : 2,3/5 en novembi le contre 2,511 en juillet. Les Alleman meurent de préférence sur les cham 11 " de bataille, il est vrai. Il y eut une an 1 ' nientation de 43 p. c. des décès par su d'affections cardiaques. Cela se ço: ll" prend. 1-' Le métropolitain berlinois encaiss lc en juillet 773,757 111k. et eq noveinh ^ encore 737,179 111k. o- L'abattoir à Berlin vit abattre plus bétail qu'en 1913 ; mais il y a à tei note dçs nécessités de la fabrication u_ conserves pour l'armée en campagi il- O11 abattit moins de chevaux en t vembre 1914 qu'en 1913 : exacteme ni .°61 au lieu ele 1,083. C'est que l'on r de mieux les utiliser pour les transpor La mitraille se chargeait alors de abattre. NOUVELLES DE LA GUERRE Le Canal de Suez menacé L'Afghanistan déclare la guerre sainte Les Turcs traversent le canal de Suez Constantinople, 9 février. — Ee quartier général a signalé hier que l'avant-garde de l'armée turque, marchant sur r Egypte, a fait une marche de reconnaissance favorable à travers le désert, ; repoussa les Anglais jusqu'aux bords du i canal, qu'elle traversa avec quelques compagnies d'infanterie entre Tussum et Seropeuin. Malgré le feu des croiseurs anglais et des trains blindés, nos troupes jnt occupé l'ennemi pendant toute la journée et ont découvert entièrement ses .noyens de défense. Des croiseurs anglais r jnt été gravement endommagés par le .eu de notre artillerie. Notre avant-garde .nailltiendra le contact avec l'ennemi jusqu'à ce que nos forces principales puissent commencer l'attaque. Une partie de notre flotte a activement jombardé Jalta et a coulé sur un autre point un navire russe. . Constantinople, 8 févr. — Le.corres-s pondant du « Berliner Tageblatt n télégraphie : Des nouvelles circulent disent que les _ troupes turques ont passé le canal de , iuez, .se sont emparées de la ville d'is-! .nailai et ont coulé des navires de guerre anglais. On me fait les déclarations suivantes sur la marche turque vers le canal de Suez. Ces déclarations sont de I source militaire autorisée : Jusqu'à présent, il vaut mieux que les i .roupes turques, grâce à l'excellente pré-- para tion de la campagne, aient traversé le désert et se trouvent à l'Est du canal. De même, il est établi qu'à l'Est du t canal de Suez, dans les environs de Kan-.t tara et en face d'Ismailia, des combats il ont lieu contre des troupes anglaises. J Constantinople, 7 févr. — Toute la t presse de la capitale turque consacre des a Articles enthousiastes aux premiers suc cès des Turcs dans l'expédition contre l'Egypte j-^elle en fa.t ressortir l'importance historique. L,'Agence d'informations ottomane mande : « Des avis parvenus de ia province "disent que les déclarations de personnages officiels anglais et les commentaires de la presse anglaise, prédisant la f.u de .'indépendance de la Turquie, ont monté fortement les esprits contre l'Angleterre. » L'Afghanistan déclare la guerre sainte Ainsi que l'annonce le « Tasfir », l'Ai-ghanistan a déclaré oïfic.elièinent le u Dschihad». De sorte donc que le LV ludschistan et les races de la Perse oneti taie prendront également part à la guerre. En ce moment, ce sont des officiers allemands qui tout les préparatifs de la guerre. L'armée régul.ère est estimée de Ô0,(XK> à 60,1)00 hommes et, avec les nommes valides du Beludchistan et les Perses orientaux de 100,000 à lo0,000 hommes. L'Afghanistan L'Afghanistan est une contrée de l'Asie centrale, lc<rmant la partie N. E. du plateau de l'Iran, entre la Perse et l'Inde.Il est limité au N. par le Turkestan russe, à l'O. par la Perse, au S. par le Bëloutchistan, à l'E. par l'empire anglo-îndien, dont le séparent les monts bou-leiman. Sa superficie est d'environ 550,000 kilomètres carrés, supérieure, à celle de la France; sa population est di-4 à 5 milions d'habitants. L'Afghanistan est peuplé par neuf races diltérentes mais les Afghans constituent la race dominante. Sa puissance militaire s'est affirmé dans différentes guerres soutenues, contre les Anglais, qui essuyèrent de grandes défaites. Son organisation militaire est admirable. 1- Sur le front de l'Ouest - Berlin, 9 février. (Wolff.) — D J- grand quartier général : Rien de spécial à signaler sur le froi i- de l'Ouest. ir Le secteur de Soissons ^ Le correspondant de guerre du « N. 1 s Ct » écrit à son journal : Le champ de bataille qui se trouve d \ ant nous n'est pas un champ de batail Abandonné, désert où il n'y aurait pli "c de combattants. Non, c'est une vall l'une grande important stratégique q est très disputée par deux adversaires qui se trouve sous la domination des c 1 .ions des deux parties. Sur les hauteu lu suel de la rivière se trouvent les ba . :erias françaises soigneusement cachée Une batterie est montée à deux cen V nètres de distance du point où nous no> 1 rouvons et nous aurons la faveur d'à I iister dans quelques instants au bomba 3~ ilement des tranchées ennemies. A cet ^ "in nous serons placés clans un pos -l'observation qui nous permettra de vc '• éclater les obus dans les rangs de l'enn ni. Sur les hauteurs au Nord, à 5 ou K kilomètres d'ici se. trouvent les batteri s- illemandes également bien cachées. lï- Dans la vallée des deux côtés de la lc vière se trouvent les tranchées des dei adversaires avec l'infanterie, ce marty :lu champ de bataille moderne, expos ''' 'u froid, l'humidité et au feu de l'artil 1X rie ennemie. Sur Mer in Le blocus de la mer par les Allemand ae New-York, 9 février. — Le correspo :1e dant de 1' « Associated Press » à We II hingto.n annonce : Quoique le gouveru c- ment n'ait pas encore reçu un avis ; o- sujet de l'usage fait par le « Lusitanie u- du pavillon américain, on exprime l'o] irt nion dans les milieux officiels qu'u: e, enquête sera faite à ce sujet. Il n't ds pas impossible que le cas servira de ba ps pour élucider la question des pavillo g- neutres hissés par les navires marchan te des puissances belligérantes, et qui t n- suite de la discussion provoquée par déclaration allemande. lit Les lois américaines ne contienne ,re pas de stipulation qui défend l'usa abusif du pavillon américain par des r vires marchands étrangers ; il serait i jjr pendant équitable que le gouverneme américain chargeât ses consuls de fa lç un rapport détaillé de ces incidents. Une déclaration de l'amiral von Kosi >ut L'amiral allemand von Koster a i ts. dans un discours, que l'Allemagne a u les grande confiance dans sa .flotte. U tflotte anéantie ne serait plus à remp cer même si la guerre durait longtemps. Les Allemands ne peuvent rien faire u qui puisse contribuer à une défaite. Si demain, une baitaille navale était livrée, ,t une bataille dans laquelle chaque navire allemand entraînerait un navire ennemi dans l'abîme, l'Allemagne n'aurait plus de flotte et l'Angleterre pourrait commencer son attaque sur la côte alleman-de où aucune ville ne serait épargnée. La flotte allemande ne peut engager la E" partie qu'avec des chances de succès. le IS Toujours les pavillons neutres U1 Le « N. R. Ct. n écrit : et Quoique la presse anglaise, apîès la déclaration allemande, ait prétendu que rs l'affirmation de l'Allemagne quant à la f_ question des pavillons neutres était une s contre-vérité, il paraît que cette affirma- ls tion ele l'Allemagne est quand môme 1S vraie, si l'on peut croire les journaux s_ anglais qui défendent maintenant la me- r_ sure préconisée par l'amirauté anglaise k. et ia disent justifiée et autorisée. Les te arguments qu'ils avancent sont peut être ,jr péremptoires, mais il est certain que la e_ mesure ne simplifiera pas les affaires 6 des neutres dont les navires ne seront es plus à distinguer des navires anglais. i_ L'abus du pavillon neutre sur mer ix Londres, 9 févr. (Wolff.) — Suivant re une déclaration du département de l'exté-ée rieur l'usage du pavillon neutre comme e- ruse de guerre dans la pratique est parfaitement- établi (welt established) pour obliger l'ennemi de se conformer aux usages de la guerre navale, constater, par un examen,- avant la saisie, quelle 5 est. la nationalité du navire et la nature du chargement. L'Angleterre a toujours 11 * reconnu l'usage du pavillon anglais par s" i'ennemi voulant éviter la capture. Cette e" oratique est reconnue par le British Mer-IU chant Shipping Act de 1894 paragraphe ,w 69. Comme nous ne défendons pas aux }1" navires marchands étrangers de faire ie usage du pavillon anglais comme ruse de st guerre, les navires anglais ne commet-se lent pas d'infraction aux droits des gens lls en hissant un drapeau neutre. Suivant les droits des gens, les usages de la guerre e" et suivant les droits de l'humanité les lx l-ligérants doivent établir la nationalité du navire marchand avant de détruire le na-nt vire, l'équipage composé de non com-£e battants et le chargement. ia- Ce qui en doit résulter re Copenhague, 10 février. — « Politi-ken » écrit dans son leader : L'Angleterre prétend que l'usage du pavillon neutre est une ruse de guerre admise. On ne er peut nier que jadis les belligérants se lit sont servis ele ce moyen non seulement ne pour la marine marchande mais aussi ne pour la flotte de guerre afin d'éviter par la-1 ce truc la poursuite de l'ennemi. Mais iï e

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Cet article est une édition du titre L'avenir: journal quotidien d'Anvers appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Anvers du 1914 au 1915.

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