L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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s.n. 1915, 04 Janvrier. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Accès à 23 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7m03x84d6b/
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Lundi 4 Janvier 19i5. Prix 10 Centimes » Pour Anvers 5 Centimes, Première Année, numéro 17 REDACTION et ADMINISTRATION : 44, RUE ROUGE, 44 ANVERS Pour BRUXELLES S'adresser à nos Bureaux : 28, RUE LEON FREDERIC, 28 L'AVENR Journal Quotidien d'Anvers BUREAUX OUVERTS de 10 à midi et de 15 à 17 heures ANNONCES A FORFAIT 103, place de Meir, 103 ANVERS LES COMBATS DE LA VIE La guerre la plus grande et la plus ^ Keffroyable que l'histoire ait jamais eu^ à ^ E, enregistrer sévit en ce moment en Eu- ^ m rope, en Asie, et sur d'autres points du f | globe, menaçant de s'étendre, je ne dirai ^ I pas comme une vaste tache d'huile mais ^ (comme une immense tache de sang. Dans cette lutte «gigantesque sont compri- ■ ses toutes les grandes nations d'Europe; ^ f quant à celles de moindre importance qui ^ I. ont, jusqu'à présent, le bonheur de ne ^ I pas être entraînées dans le tourbillon de ^ I la mêlée quasi générale, elles ne sauraient ^ 1 avoir la certitude absolue de pouvoir ^ B- rester en dehors du conflit. Presque tou- lq 1 tes ces puissances de second ordre sont ^ I d'ores et- déjà plus ou moins mobilisées, ^ I par prophylaxie, pour être prêtes à la pre- y I mière alarme et éviter une surprise pos- ° K sible. Nous voyons l'Europe envahie par les w Japonais, les Indiens et les Egyptiens. 1-C'est comme un déplacement oriental » vers l'occident. Quant à l'Amérique elle reste toujours ■ dans une position expectative, mais K on peut présumer, au point où en sont f les choses, qu'elle se départira, dans un ^ I délai plus ou moins long, de son att'itu-I de passive, pour surgir peut-être comme | un imposant arbitre. Dans cette lutte pour la vie, il n'est f pas étonnant qu'on voie renaître avec S une vive intensité le principe darwinien c [ du « combat de tous contre tous ». [ Oui, qu'il nous soit permis d'envisager I cette these de Darwin au point de vyue» I biologique. Peut-être y a-t-il dans la guerre ac- «» I tuelle un rapprochement à établir avec < E cette thèse. Darwin voyait dans cette " I lutte pour la vie un moyen de sélection o i parmi les différentes et si nombreuses h I formes de vies. La lutte pour la vie se- " e rait même le moteur unique dans la v. f grande question du développement pro^ f gressif des masses. Il y voit même l'ex-; plication des différents groupements na- ~ I tionaux, suivant les capacités et aspira- ^ [ tions des individus les composant. La * [ vie, d'après lui, aurait détruit tout ce j t- qui m'était pas adéquat au milieu de sé-I lection parmi ces nations et ces peuples. _ Seules les formes de vie les plus aptes c 1 à rester et à s'adapter à ce « milieu » au-I raient survécu, les autres auraient dû ^ | disparaître pour non conformité,de vita- i [ lité possible. i Cette théorie biologique est d'ordre t trop scientifique pour que nous nous y j I attardions. Darwin oublie que dans tout v f milieu, au point de vue ethnographique, , [ soit nationaliste, soit même familial, il , I y a des êtres supérieurs et des êtres in- : [ férieurs. La théorie de sélection ne peut , j être érigée en système. La lutte pour la vie, si différente par- . [ mi les individus d'un seul et même pays . [ amène toujours des variations dans les . | types primitifs de la race. La dégéne- . ( rescence n'est pas le fait de tel ow tel peuple ; c'est le fait de tel ou tel genre -• de vie mené par tel ou tel peuple. Même [ en réinstaurant les lois de Sol on, de Ly-| curgue et de Draesn, on n'arrivera pas | à la sélection parfaite par le fait même [ qu'il y aura toujours des inégalités dans i la lutte ■ pour la vie, soit trop ardue et [ misérable pour les uns, soit trop large et f trop facile pour les autres. ' Darwin s'en tient toujours à son sys-i tème animaliste qu'il appelle une loa et ' qu'il étend jusqu'au genre humain." C'est là précisément ce qui détruit son [ système — car on ne peut admettre une ' même loi de sélection pour des animaux inconscients et l'Homme conscient de î son essence divine. Les plus grands génies l'ont reconnu et ici se dresse une grande figure, Pasteur, qui dans la question si captivante de la génération spontanée s'arrêtait à un moment donné et s avouait humblement que l'origine des [ causes premières de la vie ne pouvait ! être scrutée et expliquée exactement par l'homme, car c'est là le secret de Dieu. La lutte pour la vie est en réalité une | tension qui est universelle parmi tous les | êtres vivants et qui place tout être dans un milieu plus ou moins favorable, mais toujours peuplé d'ennemis. La biologie moderne démolit les prétentions darwiniennes bien que les rationalistes et les positivistes continuent à adopter cette théorie de l'échelle des êtres qui veut faire de l'homme, un sin-i ge anthropoïde perfectionné. D'autres savants éminents ont démontré scientifiquement l'erreur de Darwin et son antithèse peut en quelque sorte s'exprimer ainsi : Le Darwinisme a placé les animatix dans un monde qui était purement physique et identique pour tous les hommes et animaux, et ce. nécessairement puisque seulement dans un espace où tous les nimaux auraient simultanément accès, pourrait se livrer le combat de tous contre tous et c'est dans un tel combat seulement que pourrait se mesurer et se reconnaître le degré d'adaptation at-. teint. Or il n'est pas exact que tous les êtres vivent dans le même monde : bien au contraire, chaque être à son propre monde qui est dépendant de ses organes des sens et de son système nerveux central. un von par ia comoien ia. tneorie u auapiauon est ci norizon Dorné. Lad mue pour la vie n est qu une lic-5 tiOn, comme toute cene qui naquit uans * » esprit ues nommes,d un maiiquc o ou»er-vauon ues 101s ae ia i\ature. rxu contrai-"i re les relations des animaux entre eux 1 sont pius nenes, compliquées et înteres-s sautes que ce Lté tneorie uece vante ne la pense. certes il y a des combats qui se livrent uans la nature pour un meme oujet et 1 iorsqîie aeux êtres îutLent, c'est le pius J xort qui gagne. L est ce que savent tous J nos potables. Mais une tneorie qui vou-1 urait déduire de ce grossier exemple, tou-r Les les munies et si variées maniiestàtions ae la Nature ne peut ëLre aamise a cie-1 meure par un être nymain qui pense, qui ' reiiechit et qui est conscient ae sa ai- ; ». Echos s s AVIS 1 «L'Avenir» est envoyé gratuitement, 1 d titre (1 essai, penuaut quiaze jours, a «ouïe personne qui en Aéra m ucmanue. Calendrier \ 4 janvier. — Lever du soleil, 7 h. 56 ; n coucner, 4 h. 14. — Sainte-Angèle, Le Pape et la paix e» il ne peut échapper a l'observateur at-centii que le nouveau pape oenoii AV cient a cceur ae tenir sa promesse ae tra-c .amer ae tout- son pouvoir a la cause ae e ici paix, uans les aiverses interviews, n aom ia relation nous est parvenue jus-s qu ici, cette soilituae revêt le caractère *e plus sincere. JLe. pape s'abstient ae a uoimer prise au moinare soupçon ae par-v liante ou ae préiérence. :- 1 oui ce qui pourrait donner l'impres-1- jion a une excitation quelconque, le pape 1- 1 écarte a une laçon aosoiue, le pape ,a 1 écarté pour ne laisser resso-rtir que ce :e ocul uésir : la Paix. Ht uans ce travail patient et obstine i. ost écarte également Août ce qui touche :s au rè.ve, â 1 utopie, à l'impossible prati-1- que. 11 ne demanae que ce qui lui semble û oocenable îmméaiatement quitte à reve-.1- nir à la charge après un premier résultat.'e Sa demande d'armistice à Noël, de si y peu d'importance dans l'immense bou-jt cnerie de l\burope, demande accueillie au e, iônd par tous les belligérants, est suivie il aujourd'hui par la demande d'échange n- ues prisonniers qui ne sont plus aptes ut au service. En soi, le télégramme adressé à ce r- sujet par Benoit AV à l'empereur Guil-ys iaume à l'occasion du nouvel an, est si-es gnificatif. Le pape ne demande pas e- i échange de tous les prisonniers, ce qui el l'exposerait à un relus. L'échange de re prisonniers qui ne peuvent plus servir, ne voilà ce qu'on ne peut certes lui refuser y- et, ce premier résultat obtenu, les états-as majors en contact pour l'exécution pra-ne tique de cet échange, Sa Sainteté se pro-ns met sans doute de faire travailler encore et ce nouvel engrenage et de rapprocher ce et qui semblait séparé à jamais par la haine et la vengeance. rs- Rendons hommage au beau geste d'au-et jourd'hui dans ce qu'il a de force pratique et d'intention hautement pacifique :>n dans la confusion de paroles de provoca-ne Lion" et d'excitation souvent inconscien-jx es que nous sommes habitués à entendre de m tour de mous. ne A la Cathédrale ;s_ „n_ Hier après-midi a eu lieu à la Cathé-et drale la consécration de • la ville d'Anes ^'-ers au Sacré-Cœur de Jésus. Le grand ait iôme était archibondé. Parmi les persou-,ar îialités de marque nous avons noté le >u. gouverneur baron van de Werve, 1c ne bourgmestre De Vos, le baron Cogels el [es e comte de Bergeyck, les sénateurs Le-ns clef, Van der Molen, Ryckmans; les dé-jis putés Henderickx et Duysters et ensuit< les marguillers et les maîtres de chapelh ré_ des paroisses des deux doye,nnés. ra- Le doyen Mgr. Cleyiihens, entouré dej ;nt curés des paroisses, présida à la cérémo-les uie qui dura environ deux heures. in- Toujours pluviôs< Cela n'en finira donc pas et c'est donc vin le commencement d'une longue période rte nivernale archi-humide, boueuse et maus sade au possible. Nous en avons 1< ijx spleen, cette terrible névrose qui nou: iiy- vient d'outre-Manche et qui pousse par ies fois au suicide. Tranquillisez-vous, celî lls~ ne dure que quelques heures et cela si >us dissipe comme le brouillard et la brumj ac- qui l'occasionnent, heureusement. Aprè >us ^s crises on est même plus alerte e 3at )lus optimiste. C'est bien là l'action ré se lexe ; nous espérons que météorologi al> luement cette action sera aussi vraie e qu'après quelque huit semaines de pa res < nce, nous Verrons arriver le bea' au einps sec et les premières pousses de on- primevères, des Ce n'est pas long, huit semaines, pa long au tout, ce n'est que huit lois sept iuui'3j et qn est-ee que sept jours r un Lien, puisque ce n est qu Une seniajne 1 raLieliLcz avec nuus JU04U en mars — Je sera ie ueniier mois uc ia guerre, mais lussi ie pius terriuie ; et puis 1a îace au monue se trouvera çnaiigee. JL.e Donneur jl 1a paix vienuroiit se reuistaner aux Loyers «luaiiuonnes, un renouveau ue vie ^ouvrira luulc 1a nature u un nouvel as-[jeet plein ue promesses et sur tout ce L'etour ae ueiieyncuon_ie grana soieii ae L/ieu versera stiraLionaaimnenc ues iiols ue îunnere et ae cliaieur ! Musique et cinémas De temps en temps, au cours de ces promenaaes dêsesperees à travers une v'nie triste sur laquene pieure une opiniâtre piuie, on perçoit, uepassant les vo-îets cios a une lenetre, les arpèges a un piano, ues gens s arrêtent devant ces ae-îneures, et s inaignent. Ce n est point i neure, aisent-iis, ae laire ae la musique. Ont-ils tort.'' il iauarait s'entenure. La musique est un art, tout comme la littérature. Or, ne taisons-nous pas de la littérature, nous autres r" Ce qui pourrait provoquer 1 inaignation, ce serait de ia parx aes pianistes et aes musiciens en général, 1 execuùon de reirains ae calé-eoncert, tout ccanme on pourrait reprocher aux littérateurs de taire des articles genre îristan Bcrnara, ae Elers et Cail-lavet.Mais qui donc oserait incriminer le musicien qui, pour passer les longues heures dominicales, fait un peu de musique sérieuse? De même, -ne faut-il pas qu'on se cabre parce que aes théâtres cinématographiques sont ouverts en ce moment. Celui qui écrit ces lignes ne fut jamais un fervent du film, parce qu'il ëstimait que le cinéma éloigne le public du théâtre, lequel est de l'art plus éducateur et plus noble. Mais à l'heure que voici, puisqu'il n'y a pas de théâtres, autant aller au cinéma que de lire un livre. Le ciiiéma, c'est le livre en image. Et l'image, c'est le livre.de ceux qui ne savent point lire. Une interview du Kronprfti2 Les journaux américains donnent là relation détailiee de l'interview Qu'a eue le reporter de l'« United Press », Cari H von vv iegand, avec le prince impéria. d'Allemagne. La pièce est trop longue pour être reproduite ici. Le prince demanda si en Amérique des gens intelligents pouvaient croire le ré cit des extravagances que leur ont servies journaux. En temps de guerre, ré pondit le reporter, le bon sens s'envole h plus souvent. lenez, dit le prince, combien de fois dans les journaux, ne me suis-je pas don né 1a mort, combien de fois n'ai-je pa été grièvement blessé? Le prince avoua le manque d'organisa tion de la presse allemande, ce qui a fai que la presse anglaise et française se son emparées de l'opinion publique. De là l'animosité générale contre l'Allemagn bien avant la guerre. Plus loin, le prince rendit hommage a soldat français. Celui-ci n'est surpass par personne en bravoure. Il a combatt brillamment. D'homme à homme, le sol dat français vaut le soldat allemand sou tous les rapports. Les événements on prouvé que le commandement françai est irréprochable et il a conquis notre ac miration. Il fut impossible au journaliste d'arrz •cher au prince le moindre mot sur la pc liti^ue. Cependant, lorsqu'il fut appelé monter à cheval, le reporter remarqu sur sa table de travail les journau américains, anglais, français et italien les plus connus. v^ynei Buysse comin reporter militaire Le journal de La Haye u Het Vadei land », est d'avis d'envoyer notre gran romancier flamand Cyriel Buysse-sur i théâtre des opérations militaires e France, où il serait admis comme r< porter dans le grand état-major françai: On n'attend plus que l'autorisation c î l'administration française. ; Le général-major pensionné Prins s< rait envoyé comme reporter sur le mêrr i front ; mais du côté allemand. L'adm nistration allemande a elle-même prov qué cette mesure en mettant une annoi ce dans les journaux hollandais. Les rapports des reporters ne seroi pas soumis à la censure mais ils devroi observer une stricte neutralité. Pas de çî Nous connaissons une famille où - jour de l'an s'est passé de façon un pe 1 particulière. Des bouteilles de vin pie raient dans des verres irrisés des larm bienfaisantes, et même des flacons déc laient des liqueurs — prohibées pou t tant! — pour les amateurs d'émotioi - fortes. Des parents vinrent « la souhait t bonne et heureuse ». Après ces vœu - l'on commença, — bien entendu — 1 narler de la guerre. Mais le maître < s céans, dès les premiers mots, object — Non, pas de ça! Aujourd'hui, 5 fût-ce qu'aujourd'hui, il nous faut o blier. Ce matin, nous eûmes, chacun par devant soi, une pensée émue pour nos morts. Mais cela doit suitire. iout ce que nc>us pouvons nous raconter au sujet de 1 épopée formidable ne sauraient cure que des potins, indignes des pages d'Histoire que nous enregistrons présentement. Donc, parlons d autre chose, et remplissons les verres. ut, comme Erançois Coppée, nous pr n'avons pas trouvé cela si ridicule. -K.. gt A l'Académie des Beaux-Arts ci' Malgré l'exemple du Conservatoire 0 ' royal tlamand, l'Académie des Beaux- -j rirts n'a pas encore rouvert ses portes. ^ un peut le regretter. Un fait saute aux yeux: ceux de nos artistes favorisés par nos gouvernants f sont les moins empressés à reprendre en les circonstances présentes les postes ^ qu'ils ont recherchés apparemment avec ^ quelque insistance. ^ .Ni le directeur du Conservatoire, ni le directeur de l'Académie n'ont cru nécessaire de rentrer à Anvers. Ils n'ont pas ^ davantage estimé convenable de se libérer de toute critique par l'envoi de leur ^ démission. ^ Le Conservatoire a réouvert ses cours ^ et cela tendrait à prouver que l'on peut parfois se passer d'un directeur. ^ Nous le savons: les arts fleurissent en temps de paix. Que diable! Tous les jeu- r] nés Anversois doués ne sont pas à la 0 guerre. Les apprentis artisans sont à l'école industrielle de la ville. Nos futurs ^ musiciens sont au Conservatoire. Où et voulez-vous qu'aillent nos peintres, nos statuaires « in spe » ? M. l'administrateur Donnet n'a pas quitté son poste. La g plupart des professeurs sont en ville. ^ Pourquoi ne permet-on pas aux élèves ^ de" rentrer? Ils ne perdraient pas leur ' temps aussi désespérément! ^ Contre les obus . t< On ne peut, dit le dicton, « parler de g corde dans ia maison d'un pendu ». Cela 3( ne nous empêcnera pas de'parler d'obus j( uans une vnle bombardée. yuand on examine les dégâts produits ^ par le récent bombardement on s'étonne ^ de voir combien peu de caves ont été dé-loncêes et on se rend compte qu'avec v une cave bien voûtée et bien appropriée . on supporterait, avec un calme relata, un ç : Dombardement « sérieux », d'une durée s normale. c On peut prévoir que dans les plans des t ■ maisons nouvelles de pareilles cellules i Dhndées seront prévues. 11 y aura à Anvers des spécialistes c î pour aménager ces salons indéionçables r où l'on causera pendant que le canon , tonnera. c Ce n'est pas le moment de soutenir en- c ; core que le règne .de la paix universelle ç les rendra inutiles ! t L'industrie allemande suivant une t appréciation anglaise » Nous devons remonter à 1912, époque 3 a laquelle Sir Thomas Barclay, le membre bien connu de l'Institut du droit in- ' J ternational et qui est l'objet de la plus 1 " naute considération à cause de sa con- 1 J naissance approlondie des conditions so-" ciales de l'étranger, tint à Walworth un s discours pour relater son dernier voyage t en Allemagne et donner ses impressions s personnelles sur l'extension de l'industrie germanique. Il visita l'Allemagne chaque année depuis près de quarante ans et voici le ré-sumé de ses conclusions : k L'Angleterre ne doit nullement crain-a dre l'armée ou la flotte allemandes, mais x bien son extraordinaire activité indus-s trielle. Les Allemands, dit-il, consacrent le moins de temps possible aux démêlés politiques, mais ils concentrent toutes e leurs énergies au perfectionnement du travail industriel. C'est sur ce travail que repose l'avenir de l'Allemagne qui, de-c] puis longtemps, a reconnu que l'exten-e sion de son commerce dépend des capa-n cités de ses représentants de commerce. Le plus grand ennemi de l'Angleterre est, ! dans cet ordre d'idées, son indifférence à c ce sujet. Nous pouvons, dit Thomas Barclay, apprendre de l'Allemagne la façon d'employer l'entièreté de sa population c au bien-être du pays. L'indifférence com-j plète des parents anglais pour l'instruc-tion et l'éducation industrielles et tech-niques de leurs enfants est notre malheur national. L'Allemagne et les Etats-Unis rï d'Amérique nous apprennent ce que nous lt lurions dû faire. Des écoles techniques et industrielles seraient un bien inestimable pour nos travailleurs et à chaque vote ^ il faudrait que l'intérêt que le candidat 1 porte au développement professionnel des le travailleurs soit le critérium pour juger, :u en pleine connaissance de cause, de ses J- capacités comme représentant de la com--s munauté des travailleurs. Dans cette c- v oie, nous avons été battus par les Alle-r- mands. Non seulement ils nous dépas-is smt sur nos marchés étrangers et coloniaux, mais aussi dans le pays même. Le er peuple anglais n'est pas borné de sa na-x, 'ure, et il pourrait encore se réveiller et à reconnaître ce qui lui manque en réalité, le Telles sont les paroles de Sir Thomas * : 3arclay, qui certes méritent méditation, ne -eci dit d'une façon absolument impar-u- tialr, NOUVELLES DE LA GUERRE La situation En Allemagne ,on a publié la liste des prisonniers laits par les armées d'outre-Kinn, ciepuis le commencement de ia guerre. Ce^te liste comprend 0i36 officiers, parmi lesquels généraux, ei ôr/,815 soldats des alliésT" Pour pouvoir taire une comparaison, il faudrait que nous eussions devant nous la liste des prisonniers allemands taits par les armées des alliés. On devrait également savoir à combien s'élèvent les pertes de l'armée allemande aussi bien que celles' des autres armées belligéran-tesjpuis on devrait connaître exactement l'importance des armées en guerre et des réserves pour pouvoir se faire une idée exacte de la situation réelle et faire des pronostics très difficiles à établir en c«_ moment. L'Allemagne,depuis l'offensive qu'elle a reprise en Pologne le 11 novembre, a annoncé avoir pris 136,000 prisonniers, 1OO canons et 300 mitrailleuses. Il est intéressant de constater que sur le front de l'Ouest, en Arg^ine, en décembre, les Allemands ont pris le plus grand nombre de prisonniers. O11 prévoit que les plus fortes attaques que feront les armées sur différentes parties du front seront du côté de Nieuport et de Verdun. A la mer,'les Allemands, suivant re qu'ils ont annoncé, renoncent à prendre St-Georges. Ce bourg se trouve au milieu du chemin qui conduit, de Nieuport dans la direction de l'Est par l'Yser jusque Mannekensvere. St-Georges se trou ve sur la rive gauche de l'\ser. La lutte en Haute-Alsace continue toujours autour de Steinbacli, près dt Sennheim où les Français cherchent à se fraver un chemin. Reste à voir si cela leur réussira. Les Français annoncent que dans la région d'Albert,depuis Rove jusqu'à l'Aisne, il v a eu des duels d'artillerie. A Verneuil, ils ont fait sauter un ouvrage de défense des Allemands. Dans la région de Perthes, les Français prétendent avoir maintenu leurs Positions. L'activi'.é de leur artillerie et de celle des Allemands a continué pendant toute la journée du 31 décembre. Dans le bois de la Grurie, les Allemands ont fait de puissantes attaques et ont progressé d'une cinquantaine de mètres. Dans la région de Verdun, il y a ev de forts duels d'artillerie. Les Allemand; ont surtout dirigé leur feu sur les villages; l'artillerie française a spécialemen visé les ouvrages de défense des Allemands et sur les points où ces dernier: ; avaient monté leurs batteries. Pour reparler de Steinbacl^ un autn : communiqué français dit qu'ils ont de c< . :ôté la supériorité avec leur artillerie . Quoiqu'il en soit, la prise de Steinbacl i par les Français est toujours contesté* . par les Allemands. ; En Flandre ; Le bombardement Lyon, 3 janvier. — Le u Nouvellist de Lyon » rapporte de Furnes : Les le ' calités de Furnes et Goudekerke on " gravement souffert du lancement d bombes allemandes. Plusieurs personne " ont été blessées et plus encore tuées. Le 5 bombes étaient chargées de balles-shrap ^ nell qui percèrent les murs des maisons Furnes bombardé à nouveau 5 j Londres, 2 janvier. — On écrit ai ; « Times n que Furnes a été de nouvea - bombardé par les Allemands. Le poin - Je mire est la gare quoique des projec - tiles soient encore tombés sur la ville. > En France Le bombardement de Dunkerque 1 Le journal norvégien « National T 1 dende » apprend de Londres que lors d " bombardement de Dunkerque par un " escadre d'aéroplanes, les bombes ton ■ bèrent en grosses masses sur la ville r Quatre aéroplanes survolèrent la ville e s ;etant continuellement des bombes. Le s troupes répondirent par des fusillade s nourries mais sans résultat. Les avioi: continuèrent leur œuvre de destructioi c La population fut affolée et se réfugi 1 dans les caves et l,es sous-sols. s Le bruit des fusillades fut dominé p: ' les détonations des bombes. Il y a ei s viron 50 tués tandis que plusieurs ma sons furent détruites, e s- Dépêches diverses ^ Le Pape et la guerre ï- Vienne, 2 janvier. — La a Politiscl ;t Korrespondenz » reçoit avis de Ron i. que dans les sphères du V°t*ear> on e is nère que la proposition du Pape d'écha: i, ger les prisonniers devenus inaptes ; r- service sera accueillie favorablement p: .tout. Le Saint-Siège aurait déjà reçu d réponses favorables de plusieurs chancelleries.La perte du « Formidable » confirmée Berlin, 3 janvier. — Officiel. —• Le 1er janvier, à trois heures du matin, un de nos sous-marins a fait couler dans la Manche, non loin de Ply-moutk, le vaisseau de ligne « Formidable » au moyen de torpilles. Le sous-marin fut poursuivi par un contre-tor-pillcur mais sans subir des avaries. Le « Formidable » La « Berliner Tageblatt » donne la description suivante du « Formidable », le cuirassé anglais, coulé le 1 janvier en Doucnant une mine ou torpillé par un sous-marin. Le navire est un ancien vaisseau de ligue appartenant à la meme classe que >e « Buiwark » qui sauta en l'air le 25 novembre, il fut lancé le 17 novembre ±tiyd, avait un déplacement de 15.240 tonnes et porta 4 canons de 30.5 ctm., i2 de 15 ctm. et 16 de ï.6 ctm. Sa vitesse était de 18-nceuds. L'équipage était de <50 hommes. Il appartint à la cinquième escadre de vaibseaux de ligne et tut cité parmi les navires qui bombardèrent les côtes belges. On n'est pas lixé si c'est une mine ou bien la torpille d'un sous-marin qui a causé la catastrophe. Dans les Carpathes Vienne, 2 janv. (Wolff). — Avis ofj ficiel. — La situatoin générale est inchangée. Après les batailles acharnées qui se sont livrées dans les derniers jours au sud de Tarnau et au centre des Carpathes, un calme général s'est manifesté. Dans la passe d'Uzsoker nos troupes ont dû reculer quelque peu devant des torces supérieures. Des bombes Liesdorf (près Saarlouis), a janvier. (Wolff). — Deux aviateurs ennemis ont survolé hier, à une faible hauteur, notre contrée non fortifiée et ont jeté quelques bombes, puis ont disparu dans la direction de là frontière française. Les femmes au parlement norvégien Christiania, 31 déc. — Dans la séance de ce jour du parlement, qui était réuni ïous la présidence du roi, le gouverne-.nent a déposé un projet de Ici sur la modification pour la composition des Chambres. D'après ce projet, les femmes seraient ' également, admises dans l'avenir à siéger et à voter au parlement. On croit que le projet trouvera une majorité au Storthing Essai infructueux Constantinople, 4 janv. — Le croiseur russe « Askold » a tenté hier de débarquer des troupes à Jaffa. Les garde-côtes firent feu sur le navire ennemi qui se retira avec une perte de plusieurs hommes. : Berlin, 3 janvier. — Officiel : On " mande ce jour que les efforts des enne-' mis pour rompre notre front à l'Ouest et au Nord de Gorlitz ont échoué avec 3 de grosses pertes pour eux. Pendant la 3 bataille qui dura tout le jour, une hau-" teu'r longuement disputée' au Sud de • Gorlitz, fut prise d'assaut par nos troupes. Un bataillon ennemi fut anéanti, deux mitrailleuses furent prises tandis j "que furent faits prisonniers un officier , d'état-major, deux officiers subalternes I et 1800 soldats. On s'empara également d'un aéroplane qui avait été descendu à coups de fusils. Au front Sud pas de changements à noter. Candidats à la présidence II Le « Temps » de Paris apprend de Rio e de Janeiro que les élections ont désigné deux candidats à la présidence de la république. Ce sont M. Nilo Pecanha et 11 'e îuitenant Sodre. Les partisans de ces s deux candidats prétendent ciue l'élection s est valable pour chacun d'eux. Sodre s vient de s'adresser au gouvernement fé-'■ déral nui a soumis le cas au Congrès. a Celui-ci décidera du choix. 'r . t- A Pompeï Le ministère de l'enseignement italien vient d'annoncer de nouvelles découvertes dans les ruïnes de Pompeï. Il s'agit d'un hôtel avec peintures murales et album pour affiches et annonces. A l'intérieur il y a une buanderie avec les îe accessoires et de riches appartements ic a.ec de belles peintures donnant des s- épisodes' du siège de Troie. Il y a des a- frises; des mosaïques et des tableaux iu dont la beauté n'a point de pare.lle dans ,r- les découvertes de Pompeï. es Comme souvenir de la catastrophe on •

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Cet article est une édition du titre L'avenir: journal quotidien d'Anvers appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Anvers du 1914 au 1915.

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