L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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s.n. 1915, 19 Fevrier. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/c24qj78q7x/
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'endredi 13 Février 1915 Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes Première Année, numéro 63 ' T\ ' . \ '. REDACTION -'. f. ^';r \A!&$îïNTSTRATION 44 ; R U E ROUGE, 44 ANVERS pour BRUXELLES S'adresser à nos Bureaux : 28, RUE LEON FREDERIC, 28 L'AVENIR BUREAUX OUVERTS le lu à midi et de 15 à 17 heures ANNONCES A FORFAIT 44, RUE ROUÛE, 44 ANVERS Journal Quotidien d'Anvers Le choix d'une carrière Voilà un problème excessivement complexe et qui préoccupe bien de gens "les parents surtout, soucieux de l'aveni de leurs enfants. Ils hésitent, ils tâten et ne savent où s'orienter, et ains l'on voit une légion de jeunes gens ple?t de zèle et d'ardeur échouer lamentablement dans des milieux administratifs, i est vrai que ce sont là des emplois stables et de tout repos, à l'abri de ton' tracas, de tout souci. Les parents en foni le calcul et estiment qu'à tel âge, aprèf autant d'années de service leur progéniture sera rémunérée à raison de franc; autant, que, après autant d'années en core, elle occupera le grade de chef de bureau, de chef de division, etc., etc Et qu'est-ce qui les amène donc à pré sumer ainsi de l'avenir? C'est tout simple. Ils ont un membre de leur famille ou un ami de la maison qui occupe actuellement tel ou tel emploi élevé ai ministère, il a «cependant débuté coiniin débutera le fils, il vit bien, sans souc: du lendemain, ne travaille pas plus de 5 à 6 heures par jour (et encore que' travail !) et jouira sous peu d'une pension de retraite égale, sinon supérieure; aux appointements très alléchants d'une autre personne de leurs connaissances, établie depuis de nombreuses années déjà dans le commerce ou dans l'industrie. Alors, du coup, leur résolution est toute prise, ils introduiront leur fils dans k dite administration et il renforcera ains: l'armée innombrable des gratte-papiei et eles ronels-de-cair. Ils ne se posenl même nullement la question commeni cet ami est arrivé à se créer une situa- UMM|LMM|H | IIIM IHini»' M—■r^r..~rrr7-^-Tr-7 -.- Un appareil Ront^en en métal Rarement une communication, comnu cette courte notice dans la « Revue élec trotechnique suisse », élu 14 janvier, : proeluit une surprise aussi grande, i. s'agit de la notiçe du port'. Zehnder, concernant ses essais, à l'hôpital cantonnai de Zurich, d'mi appareil Rontgen construit par lui, qui possède une activité décuplée et une intensité mille fois plu; grande et dont l'avantage principal esi ele permettre par une fenêtre la limitation des rayons émis. Il y a déjà un an qu'on avait parle d'un nouvel appareil Rontgen construii par Rosental (et indépendamment de celui-ci par Coolidge). Il s'agissait là d'un principe nouveau pour la production des rayons. L'appareil conservait extérieurement sa forme ancienne et était far également en verre. Quelque intéressait que fut le principe nouveau au point de vue physique, la disposition électrique était effectivement plus difficile qu'ave* les anciens appareils Rontgen. Cette disposition imposait aux méciecins qui, pet au courant des côtés physiques et électrotechniques, sont habitués à manipulei leurs instruments sans complications, une manipulation vraiment compliquée. Pour cette raison l'appareil de Rosenta] n'avait pas trouvé à s'introduire dam l'usage. Et voilà eju'arrive la nouvel!: qu'avec l'appareil nouveau de Zehnder, les matériaux de construction sont employés de telle façon que l'emploi de l'appareil se dégage sans difficultés. Au lieu de verre très fragile, l'appareil est fait de métal. Par là on a atteint également ce résultat de n'émettre des rayons Rontgen que dans une direction voulue, par une petite fenêtre en verre, et que l'on prévient les rayons perdus qui, élans les débuts surtout chez les incompétents, travaillent si péniblement la peau et les tissus humains et causèrent des- acci-elents.Par une description minutieuse dans la même revue, Zendher a depuis fait connaître quelejues particularités de sefn nouvel appareil. D'après cela il consiste en une boîte en métal (les premiers essais étaient en laiton) où se trouve sar un côté un isolateur à haute tension et qui porte les cathoeles sur la partie qui ferme l'appareil. Sur le côté ele la boîte en métal se trouve une ouverture fermée par une vitre et par où sortent les rayons. La partie faisant face aux cathodes est fermée par un morceau de tôle sur lequel est fixé l'anticathoele de cuivre. En pliant légèrement cette tôle on peut toujours faire en sorte que l'an-ticathode ait un autre point d'émission eles rayons Rontgen. Cette invention de l'appareil empêche mieux que dans l'ancien appareil la grande émissiem de chaleur qui attaque si facilement la surface. Après ces communications plus précises ont constate que les affirmations concernant la force de l'intensité ont été quelque peu exagérées. Le grand : tioi; si brillante et si lucrative, ils ne voient que l'effet et ignorent totalement ■ — ils s'entêtent même à l'ignorer — que . c'est là peut-être une exception, que, ! .loué de facultés peu communes, il a pu . les mettre en évidence et que c'est ainsi qu'il-est « arrivé ». Ou bien encore qu'il avait à l'appui de sa personne quelques personnes influentes qui, à la suite de . leurs manœuvres, ont fait de lui ce qu'il : est actuellement. . En somme, que rencontre-t-on dans ces fameux cadres administrââaââtifs': . La plupart du personnel se compose de • déclassés et ele fourvoyés de la société ; ceux-là qui n'ont pu réussir élans les carrières libérales y échoient et c'est ■ aussi la cause du favoritisme, cet agent si défectueux et dangereux qui mène à la cristallisation des forces réellement productives. Et epiand donc les « grosses légumes » seront-elles mises dans l'impossibilité d'abuser ele leur pouvoir pour faire avancer telle ou telle catégorie de leurs employés favorables à leurs me- , nées politiques ou linguistiques? Qu'on établisse la valeur des employés à leur savoir-faire, qu'on leur fasse passer eles examens à chaque nouveau graele qu'ils postulent et que ces épreuves aient | lieu en présence d'un certain public y ■ admis et sous la direction d'un comité : impartial institué en chaque occurrence. Peut-être qu'alors, les membres de ces jurys changeant toujours, arriverait-on à ■ installer en leurs fonctions des éléments réellement dignes de l'emploi qu'ils occupent.A. REIBRACH. avantage que l'appareil apporte, c'est j qrt'à côté d'un plus grand débit le médecin qui l'employera sera plus protégé contre les rayons qu'avec les autres ap-' pareils. Les sérieux accidents qui ont atteint les personnes travaillant avec les rayons Rontgen ont amené l'Association Rontgen allemande en 1913 d'éditer une feuille renseignant les précautions à employer contres les rayons et à suivre , dans tous les instituts Rontgen. D'après ces prescriptions, tout assistant, pratiquant, volontaire, toute infirmière ou tout individu appartenant au personnel domestique, aura le droit de décliner des travaux aux -rayons Rontgen sans les précautions préservatrices suffisantes. Il y est dit entre autres : « Comme protection exigible contre une exposition de longue elUrée est indiquée une feuille de plomb de 2 min. d'épaisseur et qui est assez grande ponr préserver lu. personne contre tout rayonnement direct de l'ap-, pareil. Du papier de plomb et du, , caoutchouc au plomb peuvent convenir mais alors en feuilles beaucoup plus épaisses. La phrase suivante montre l'appareil prévu : « La meilleure façon de prévenir les accidents serait d'entourer tout l'appareil de feuilles comme décrites plus haut. » Avec la nouvelle inventiez cela devient superflu. Il n'y a plus qu'à rester le plus possible éloigné de l'appareil, car les rayons Rontgen traversent à la longue les métaux. L'appareil Zehnder a, malgré cela, encore quelques faibles. Ils se trouvent en < partie aux points de coutract entre l'isolateur d'introduction et la boîte en mé- : tal et à l'endroit où la vitre est fixée à < la boîte. A l'emploi l'appareil s'échauf- I fe et il sera difficile de trouver pour les ; grands débits un produit capable d'y ré- s sister d'une.façon durable. La pratique le fera trouver et complétera ainsi l'appareil.Il y a encore ceci de remarquable dans ( le nouvel appareil, qu'il n'est pas cou- ( vert par les brevets, mais que pour la < seconde fois dans l'élec trotechnique mo- t elerne on abandonne l'invention librement à tous les développements. ( Quel ne fut l'étonneraent il y a i quelques années lorsque Max Wien fit 1 connaître, la méthode trouvée par lui de e l'excitation par chocs des ondes électri- 1 ques qui prend une place si grande dans 1 la pratiepie de télégraphie sans fil et qui 1 principalement dans la série des éttncel- i les électriques sont connues sous le nom e d'étincelles musicales, Wien ne prit au- 1 cun brevet. Maintenant Zehnder l'imite e et il conclut par ces paroles : « Je n'ai i pas pris de brevet parce que mon inven- £ tion servira en grande partie à des buts 1 scientifiques et hygiéniques. » Avec l'es- ] prit d'émulation qui anime les firmes ^ s'occupant d'appareils Rontgen on peut ? s'-âttendre à voir appliquer très rapide- e ment et très pratiquement la- trouvaille c nouvelle.- On peut souhaiter les nïeil- e leurs succès à ces efforts. i x.x.x. ; n Echos Calendrit 19 février. — Soleil : lever, 7 h. 03 coucher, 5 h. 26. — St-Boniface ; S Mansuéte, év. ; St-Julien, m. ; Coin d'Epine. 20 février. — Soleil : lever, 7 h. 01 coucher, 5 h. 27. — St-Eleuthère, év. St-Eucher, év. 21 février. — Soleil, lever, 7 heures coucher, 5 h. 28. — Quaelragésime, S Fortunat, M. ; B. Pépin de Landen, C Une bonne nouvelle pour le propriétaires et locataires Le gouverneur-général allemand a publi un arrêté ejui instauie en Belgique un 2our el'arbitrage pour propriétaires e Locataires qui sera piésidée par le jug le paix. Comme assesseurs il y aura u représentant des propriétaires et un r< présentant des locataires. Cette cou l'arbitrage sera*compétente : 1° eu cas d'arriérés de location, d'ae :oreler eles remis jusqu'à époque elétei ninée ; 2° de prévenir les expulsions ; 3° de faire valoir toute somme payé m garantie par le locataire pour répar-i :ions. Cette nouvelle organisation simplifie -a beaucoup les procédures et en dimi ruera les frais. C'est également en vu le réduire la misère parmi certains k :ataires que l'organisation a été insti niée. La volte=face du clerg Un lecteur, membre élu clergé, pre teste contre le passage de notre article d fond d'hier, où il est dit que le clergé fait volte-face en lâchant le mouvemen flamand. Le clergé du pays flamane déclare-t-il, reste inébranlnblement atta ché à la cause flamande et si, à Bri: xelles, des défections se sont produites on ne peut en conclure un mot d'ordr quel qu'il soit. Le mouvement flamand, la lutte pou les revendications si justes des Flamanel ont toujours trouvé dans le moyen et ba clergé du pays flamanel eles partisan nombreux et dévemés. On peut mêm dire que celui-ci, à quelques exception près, est entièrement gagné à la caus flamande. 11 y restera dévoué, quoi qu' arrive, et si l'on signale des eléfections Bruxelles ou ailleurs, on peut être su que la généralité tiendra bon et ne s laissera pas influencer par des considd rations qui n'ont rien à voir avec la reli oion ni avec la dogmatique. Le pai: Voilà qu'on annonce que le pain bïah sst servi et continuera à être servi au: •\n ver soi s, au moins pendant quelqu temps. Ce qui est encore plus consolan i'ést que les bonfàngcrs nous le servi ront ail prix élu pain noir et pour le ménages nombreux cela constituera u; allégement de charge appréciable. Il pa raît que le bénéfice prélevé par l'orga lisme vendeur a été jugé excessif par 1 Comité américain en tant qu'il était prd levé ,sur la classe bourgee>ise seule. Le "iches sont partTs et les pauvres ne peu /ent rien payer. Alors c'étaient les seul bourgeois qui avaient la fierté de vouloi Dayer leur pain qui n'y parvenaien ijir'avec peine et qui devraient payer un-orte part en faveur eles pauvres ave< :haque pain acheté! Maintenant il pa *aît aussi que l'on contrôlera la délivrai >on du pain aux Anversois et que c.< contrôle se fera au moyen de listes fami iales. Chaque famille ne pourra obteni: ;a provision de pain que chez le boulan ^er où elle est inscrite. Le prix du beurn Les effets ele la guerre se font senti: le plus en plus sur le terrain économiqu< -t la vie chère donc nous nous plaignion: léjà amèrement avant le début eles Los ilités, s'accentue davantage. Le prix du beurre surtout augnu nt< l'une façon intense et inquiétante et no: nénagères ne cessent de faire entendn eurs protestations, il y a trois semaine: >11 le vendait à raison ele 4 francs le ki ogr. ; actuellement il atteint 4.50 fr. e 'on entrevoit d'ici à très bref délai une îausse nouvelle de 0.50 fr; minima. Ce ait est évidemment attribuable à c( [u'un nombre considérable de vache: aitières ont été abattues il y a quel ues mois à peine et que conséquent lient la production du lait-et du beurre . énormément diminué. D'autre part, k lollande a fermé ses frontières à l'exportation et du coup nous nous en trou 'ons pour le beurre à nos propres res ources. Nul eloute alors que son pri» levait nécessairement augmenter, mais, lors que nos ressources pécuniaires on liminué énormément, il serait, croyons-ions, ele juste mesure que l'autorité ci-ile fixât u il prix maximum pour s£ ente, ainsi que cela a été fait pour bot ombre el'autres marchandises. L'obus qui respecte l'art Ce sont les. églises surtout qui ont en particulièrement à souffrir ele's obus, et cela un peu partout. Ici on prétend ■{ qu'elles servent el'observatoire à Penne-. mi ; autre part, les aiguilles du cadran, disposées de certaine façon, renseigneraient à diriger le tir ele l'artillerie. Et' ainsi ces fiers clochers se voient bientôt détruits. J La magnifique église gothique de -Di-î nant, qui était un eles édifices les plus •remarquables du pays, a subi le même ; sort. Une seule fenêtre échappa à la fn-reur des obus. C'est la .plus-grande et d'une richesse peu commune, elle n'a pas moins coûté de 126,000 francs et avait une superficie s ele 112 mètres carrés. Un recensement e Vous publiions hier un arrêté du gou-e verneur impérial de la province du Lim-bourg concernant les représailles prises e contre les parents des citoyens qui au-11 raient franchi la frontière élans le but de rejoindre l'armée belge et de participer à ses opérations. L'autorité allemande, en présence de ces faits, vient d'arrêter qu'une liste - complète des habitants de notre ville âgés ele 17 à 45 ans lui soit remise dans le plus bref délai, aux fins d'exer-c cer un contrôle sur ceux qui tenteraient de prendre, en dépit ele tous les arrêtés en vigueur, la clef des champs. Qu'on ne s'en inquiète donc guère, attendu que ce n'est qu'une simple mesure de vigilance. e La mode des sabots On le conçoit elle ne nous vient pas de Paris, la mode des sabots qui est remise en vogue à Anvers. Ce furent el'abord £ les jeunes ouvrières qui la reprirent. Dès le matin lorsque le flot des femmes et des jeunes Jilles allant estampiller remplit la [ rue du babil, des voix claires et coupan-! tes, on entend sur les dalles en ciment le ! <c klik-klak » des sabots légers et, ma loi, seyants dans leur forme menue. C'est un retour en arrière d'un quart de siècle et il est intéressant pour l'observateur. ' Les événements imposent ainsi les règles e de la parcimonie qui peut-être,-ne seront pas complètement perdues pour notre 1 population. s Mais les hommes aussi reviennent aux s sabots, forcément. Et déjà parmi la foule s des chômeurs qui déambulent dans -nos e rues surtout aux heures matinales on re-s marque quantité de sabots. Les plus cos-L sus d'entre ces malheureux sont pourvus , des lourds et chauds et confortables «.sa-1 bots-souliers-» que nos bourgeois ne dé-' elaignent pas -en hiver ou dans les mois 1 irileux d'un début ou d'un fin de saison à la campagne pour faire leur tour de jardin. D'autres exhibent, hélas, les pauvres sabots lourds et c'est là l'indice des pri-1 vations acceptées sans plainte par nos pe>pulations ouvrières. Un restaurant bourgeois t On sait que différentes villes du pays ont organisé eles repas à bon marché, pour ceux qui, tout en 11'étant pas pré- * cisénient parmi les dénués ele toute ressource, 11e peuvent se payer le luxe eles ~ dîners suffisamment substantiels. A partir de la semaine prochaine,nous aurons, nous aussi,notre restaurant bour-, geois, epii se situera rue Kipdorp, 18. Il * est dû à l'initiative du Sjaidicat des etn-„ ployés du commerce et de l'industrie, aielé par le Comité anversois ele secours. t Tant mieux ! ^ Nouveaux timbres La guerre actuelle doit vraiment faire la joie des philatélistes. Après les tim-, bres ele la Croix rouge du Havre, les [ timbres allemands à surcharge belge, les . nouveaux timbres grecs, voici qu'on annonce eles timbres nouveaux des îles Marschall et Caroline prises à l'Allemagne par les Japonais. Ce sont des timbres australiens d'un sou et de deux sous et demi portant la surcharge: « N. W. Pacific Islanel ». Les îles ont en effet été transférées par les Japonais à l'Australie.Tout cela évielemment à titre provisoire. Les négociations et les traités de paix, que nous souhaitons si ardemment, pouvant modifier du tout au tout les situations actuelles. ' Aux Etats-Unis F.11 présence ele l'augmentation et du renforcement eles éléments guerriers de quasi tous les Etats mondiaux, qui tirent une excellente leçon des hostilités présentes, le gouvernement ele Washington serait d'avis de lancer sous peu 1111 refe-renelum populaire aux fins de ne plus se borner seulement à un contingent strictement nécessaire à la défense côtière, mais à établir le service personnel, epii constituerait ainsi une arme puissante et dangereuse au besoin. Xous ignorons quel accueil les Yankees feront à ce projet. Mots pour rire Chez le juge*: Vous n'avez jamais été condamné? — Si, Monsieur le juge, quatre fois par les médecins. NOUVELLES DE LA GUERRE Sur le front de l'Ouest EN FI.ANDKE Ostende bombardée Une dépêche Reuter du 16 février dit que 48 avions anglais, soutenus par des avions français, ont bombardé la région d'Ostende ainsi que celle de Zeebrugge, afin de parfaire l'entreprise d'il y a quelques jours. f^es résultats, ajoute la dépêche, sont très satisfaisants. Satisfaisants pour les aviateurs, nous le voulons bien ; malheureusement c'est le cas de répéter les paroles de Bernard Shaw d'il y a quelques mois : les bombes anglaises ont le même effet que les autres. C'est ce qu'a éprouvé le bourgmestre de Westende ou plutôt feu le bourgmestre, car il y a trouvé la mort, atteint par une bombe anglaise, il y a une quinzaine de jours. En l'occurrence, les bombes anglaises ont détruit les belles nouvelles installa-Lions de la gare d'Ostende, tout comme l'aurait fait le plus vulgaire shrapnell allemand. Mais la guerre, c'est la gtierre et jeter des bombes, détruire des gares belges c'est toujours se battre, aurait dit feu Coremans. EN FRANCE Berlin, 18 février. Les attaques ennemies mentionnées hier continuent avec les mêmes résultats négatifs. Sur la route d'Arras à Lille nous continuons à nous battre autour d'une partie de nos tranchées dans lesquelles l'ennemi s'est introduit avant-hier. Le nombre de prisonniers que nous avons faits hier au nord-est de Reims s'est encore accru. Les Français ont eu ici des pertes considérables. Ils ont renoncé à toute offensive. En Champagne au uord de Perthes on se bat toujours. A l'est de Perthes les Français ont été repoussés avec de fortes pertes. Ils se tiennent encore sur quelques étroites positions sur nos premières tranchées. Le nombre de prisonniers que nous avons renseigné hier s'élève aujourd'hui à 11 officiers- et 785 soldats. Les attaques sur nos positions près de Boureuilles-Voulquois (à l'est du bois de l'Argonne) à l'est de Verdun, ont .otalement échoué. Le monticule 865 et le village Nacroy près de Pont à Mousson qui nous avaient été enlevés le 13 courant, ont été évacués après que nous eussions détruit les ouvrages fortifiés des Français. Aucune tentative n'a été faite par l'ennemi pour reprendre cette position. Sur le front de l'Est Berlin, 10 févr. — Près de Taurog-geu et dans la région nord-ouest de Grodno les batailles de poursuite continuent.La colonne ennemie que nous avons .battue près de Kolno a été reprise par des troupes fraîches près de Lomza. L'ennemi est de nouveau attaqué. Les batailles près de Plock et Racionz sont tournées à notre avantage. Jusqu'ici nous y avons fait trois mille prisonniers. En Pologne, au sud de la Vistule, il n'y à rien de nouveau à signaler. Le butin de guerre pris sur la frontière de la Prusse orientale s'augmente toujours. Le résultat obtenu jusqu'ici est de : 64000 prisonniers, 71 canons, plus de 100 mitrailleuses, trois automobiles d'hôpital, des avions, 150 camions remplis de munitions, des lance-mines, puis un nombre important de camions attelés. Ces chiffres sont susceptibles d'être encore, augmentés. En Prusse orientale Berlin, 18 févr. — S. M. l'Empereur et Roi a télégraphié hier au chancelier de l'empire, le glorieux résultat de la bataille aux lacs masuriens. S. M. l'Empereur a spécialement fait ressortir qu'en sa présence les nouvelles troupes se sont défendues comme celles des anciens de l'Est. Depuis le Landsturm-mami jusqu'au plus ^jeune volontaire, tous ont rivalisé d'ardeur pour la patrie, ni le froid intense, ni la neige profonde, ni les mauvaises routes ni la ténacité de l'ennemi n'ont pu arrêter leur marche victorieuse. Nos pertes sont heureusement minimes. L'Empereur a dit pour terminer : Ma joie, à la suite de ce brillant résultat, est diminuée quand je jette un regard sur ces contrées jadis si florissantes et qui se sont trouvées pendant de longues semaines entre les mains de l'ennemi. Eu dépit de tout sentiment humain, l'ennemi dans sa fuite et dans sa colère sauvage a incendié ou détruit presque toutes les maisons et la dernière ferme. C'est line-perte irréparable. Mais je suis d'accord avec tout Allemand, que là où la force de l'homme en est capable, une nouvelle vie sortira de ces ruines. Combats violents Czernowitz occupée par les troupes autrichiennes Vienne, 18 février. —- Officel : Au front des Carpathes, de Dukla jusque près de Wyskow, la situation reste généralement inchangée. Hier encore, il y a eu à peu près partout des combats violents. Des attaques nombreuses furent faites par les Russes contre les positions des alliés, mais elles furent repoussées avec grosses pertes. L'ennemi perdit là ainsi, 320 hommes faits prisonniers. Par la prise de Kolomea, les Russes se sont vus arracher un point d'appui important dans la Galicie de l'Est, au Sud du Dnjestr. De la direction de Sta-nislau arrivèrent des renforts aux ennemis pour les nouveaux grands combats au Nord de Nodwarna et au Nord-Ouest de Kolomea, qui se continuent encore. Dans la Bukowine, les Russes ont été repoussés. Czernowitz a été occupée hier après-midi par nos troupes. Les Russes se sont retirés dans la direction de Nowosielica. Dans la Pologne russe et la Galicie de l'Ouest, il n'y a eu que des combats d'artillerie. Dépêches diverses La réponse allemande à la note américaine (Suite et fin.) Comme c'est un droit formel des neutres de ne pas fermer leur trafic légitime avec l'Allemagne, ou de se laisser entraîner par l'Angleterre à une réduction voulue et connue de leur trafic, il est d'autre part de leur bon elroit, quoique non appliqué, d'arrêter leur cemimerce: ele contrebande, particulièrement leur commerce d'armes avec les ennemis de l'Allemagne. Devant cette situation défait, le gouvernement allemand,après six mois d'attente patiente, se voit forcé ele répondre à cette façon meurtrière de l'Angleterre de mener la guerre sur mer, par des mesures de défense énergiques. Quand l'Angleterre accepte élans cette lutte la famine comme alliée,élans la prévision de placer un peuple cultivé ele 70 millions devant le choix de périr misérablement ou de se soumettre à sa volonté politique et commerdale, alors le gouvernement allemand a elécidé maintenant de ramasser le gant et de faire appel à la même alliée. Elle a la confiance ejue les neutres, qui ont accepté les conséquences eléfavorables pour eux et cela sans protestations et en silence de 'a guerre de famine anglaise, ne feront pas preuve vis-à-vis de l'Allemagne ele moins ele patience, et même alors quand les mesures allemaneles, comme dans le temps les mesures anglaises, constituent une forme nouvelle ele la guerre marine. Le gouvernement allemanel est elécidé, sur ce fond, d'employer tous les moyens à sa disposition d'empêcher toute livraison à l'Angleterre et à ses alliés de matériel de guerre et en cela elle admet comme sous-entendu que les gouvernements neutres qui n'ont rien fait pour empêcher le commerce d'armes avec les ennemis de l'Allemagne n'auront rien à redire à l'empêchement violent de ce même commerce par l'Allemagne. C'est en partant de ces points de vues que l'amirauté allemande déclara la zone décrite par elle comme sphère ele guerre. Elle sèmera dans cette zone des mines et elle cherchera à y détruire tous les navires de commerce ennemis de toute façon. Dans cette action,d'après ces points de vue impérieux et quelque éloigné que soient ses intentions de détruire la vie des neutres ou les biens des neutres, l'Allemagne ne peut méconnaître que l'action à mener contre l'Angleterre fait naître des dangers qui menacent tout commerce qui se risquerait dans la zone de guerre marine. Celà vaut sans plus pour la guerre de mines marines,mais aussi poi.-i les navires qui se risquent élans le voisinage eles limites établies par le elroit des peuples et par application stricte. Dans l'espoir que les neutres accepteront cela, comme ils l'on fait pour les dommages considérables causés par les mesures anglaises, le gouvernement allemand croit y être autorisé d'autant plus qu'il a le elésir, pour la protection des navires neutres, ele faire dans la zone de guerre tout ce qui peut s'accorder avec l'exécution de son but. Elle a fourni la première preuve de sa bonne volonté on annonçant ses décisions, avec -un avic préalable de pas moins de 14 jours et permettant ainsi de se préparer à éviter les dangers menaçants Ceci se réalisera lu ne se risquant pas dans la zone de guerre. Les navires neutres qui, maigre' cet avertissement, compromettant si sérieusement le but ele guerre e%ontre l'Angleterre, et malgré le préavis important, se risquent élans la zone de guerre, portent eux-mêmes la responsabilité de ces ' hasards malheureux. Le gouvernement allemanel, de sem côté, décline toute tes-

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Cet article est une édition du titre L'avenir: journal quotidien d'Anvers appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Anvers du 1914 au 1915.

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