L'avenir: journal quotidien d'Anvers

760 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1915, 24 Fevrier. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ft8df6kz9p/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

M 4 Février 1915 Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes. Premiere Année, numéro 68 S* > \0 \4 X^M^nistration 44, RUE ROUGE, 44 ANVERS pour BRUXELLES S'adresser à nos Bureaux : 28, RTJF. LEON FREDERIC, 2« L'AVENIR Journal ûuotidien d'Anvtrs BUREAUX OUVERTS de 10 à midi et de 15 à 17 heures ANNONCES A FORFAIT ■<3 44, RUE ROUGÉ, 44 ANVERS La guerre et les droits des peuples Le « Berliner Tageblatt » à publié, i Foree. D'ailleurs toutes uos forces ne y a quelque temps déjà, des considéra- peuvent triompher dans cette guerre que lions sur ce. sujet émises par. le -frôles- si nous croyons, dur comme fer, que no- se'ur Dr Walther Scliùcking, de War- tre empereur a mis ces forces au service burg. • du Droit. « Die Macht darf nur die Magd La rédaction du journal fait précéder des Rechtes sein. » La Force et le Droit la publication d'une déclaration disant doivent se confondre, voilà la compré- qu'e.le 11e partage pas la conviction de nension de l'idéal allemand, idéal qui a Schiicldng', comme quoi un tribunal conquis une fois le monde. Dans la poé- d'arbitrage, pareil à celui préconisé par sic guerrière qui 111'a émue le plus, le Ludvvig von Bar à la première conté- baron von Gleichen-Russwurm,l'arriérai rence de l,a Haye, aurait pu prévenir la petit-fils de Schiller, supplie : guerre. (( Seigneur, ne laissez pas mourir la Celui qui a suivi attentivement le dé- Justice! » yelopçeuieiit des événements precédam Non> jamais la Force d'un seul Et-U immédiatement le décrut de la guerre lie Iie dominera le monde, mais le Droit ! La peut cro.re aisément que le Triounai suprématie du Droit, entre les I\tais, d arbitrage aurait été le moyen appro- voil<\ ce qui est et reste, d'après les pa- prié pour détourner la ca tas trop ne. r0^es de Kant, le plus grand problème -Néanmoins, ajoute la note de la redac- du genre humain, et la nature nous en .tion, ^ nous- desirons avec Schticking impose la solution. Le Droit des peuples que 1 édification du iribunai d'arbitrage reprend cette solution pour sou compte, soit continuée, quoique nous ne croyons j_^es expériences de cette guerre sont pas que 1 on puisse attendre beaucoup destinées à être rapprochées de ce pro-" — voire tout ae pareille institution. blême. Et si un philantrope peut encore Voici les considérations du prof. Wal- à cette considération relever fièrement ther Scliùcking. la tête, ce sera celui qui consciemment • * * et méthodiquement aura collaboré à Depuis que la silhouette lumineuse de l'édification du Droit international. Ces jésua-i^nriac s ut proje.ee sur la -lene, eUorts pacifisme organise ne sont : , , , , pas condamnes comme insenses parce la eurcucnie n a pas euuiia ae .\oei aus- , t1t , „ qu ils n ont eu au début de la guerre M Ui&ie q^e ceiie uont ie& luxuieie^ vieil- ^ , . lient ae i, eceniure. «oui vomons avoir aucun pratique. Au contraire, en .uieiua^.K ie courage oe vo.r toute la cette effroyable guerre met en lumière verne et nous ne pouvons enan^er la eur signification pratique. tragédie eu une icie. raremes uccision:: Risquerions-nous de médire, par ex., nous aiueroiH a tremper noire voion.e de la wgue contre le Duel parce que de et nous permettront ae commuer jus- temps à autre un duel a encore lieu? Ce qu'a la mi a tenir aans ceue pièce n'est pas sans.raison qu un des leaders notre rôle avec ie glorieux succès au de l'Association pour la paix de notre .deout. L-'ebt une bene satisiacuon de Pays, pasteur Umfrid, a pu dire spi-nous seiuir lin.s avec l'nouime qui a la rituellement à Stuttgart : « Ceux qui iconaanee Ue noire peuple, uuinauiue honnissent eu ce moment le mouvement 11, dans .es temps ue pa,:c, n'a jamais international en faveur de la paix, res-pané cl une guerre joyeuse, vivifiante ; semblent à ces malades qui, a l'article jamais, depuis le deout de la guerre, de la mort, injurient le médecin, dont il n'a loue « la perioue magnitique » ; sa jamais, au cours de leur vie, ils n'ont noble expérience 11uinaille lui permet suivi les conseils ! » En dehors de l'ar-à'évaluer exactement le,, sacntiees de tirmation propre nationale nous devons cette guerre, et sem le s-îitiment au de- aussi chercher la fin filiale de cette guer-voir lui aonne là lorce de pe-rséverer, re," son terme caché, dans l'écuficaiipn avec son peuple, dans cette lutte, jus- d'un droit international qui, pour l'ave-qu'à sa un victorieuse. nir, préservera le monde civilisé de ca-Oans cette disposition d'aine nous taclysmes de ce genre. Jean, Pierre et nous sentons aujourd'nui préoccupés, à Paul, qui jusqu'ici ne se sont pas un côté de .a voiouie de vaincre, ,.e savoir instant souciés du droit des peuples, qui ce que nous pouvons mettre en œuvre n'ont aucune idée de son essencg ni de sa afin que cette guerre soit la dernière ! croissance, ne peuvent assez jaboter, de-« .La dernière guerre », quel gros mot : puis et durant cette guerre, de la décon-Et pourtant ce mot vint sur les lèvres, ïiture du droit des peuples, comme si le dès les premiers jours, à tant de gens. ^roit international était principalement Dans la tiction guerrière nous avons le Droit de la guerre et comme si les donné si souvent l'air à cet.e aspira- normes des autres matières de Droit, tion de façon saisissante. Toutes les vie- par exemple le droit correctionnel, ne times, qui dorment de l'éternet sommeil se voyaient pas lésés des milliers de fois, en terre étrangère, seraient tombées pius Mais si tout cela était, cela n'excluerait utilement encore si leur sacntice nous pas, qu après cette guerre, le Droit m-rapproenait de ce but. i\otre patrie et ternational comme un autre Phénix re-sa liberté sont hors de prix pour nous, naîtrait de ses cendres. D'ailleurs nous, Mais au point de vue de l'humanité, la juristes, nous savons que les misères mort de ces centaines de mine braves inouïes de la guerre de 1 rente ans ont so.dats ne peut obtenir de sens plus pro- créé le droit international. Dans la confond (pie lorsqu'une ère historique nou- templation effrayante de ce temps Hugo velle sera ncc des douleurs du temps Grotius écrivit son livre renommé: lJ,i présent. iure belli ac pacis, dont les enseigne-Beaucoup de gens en Allemagne %nts nouveaux ne trouvèrent si rapi-Vroient (pie le problème de la der- dément crédit que parce qu ils durent uière guerre doit être résolu de telle lem' source } «* nécessites pratiques façon que l'Allemagne obtienne la di- pressantes. Tous ceux qui aujourd'hui rect.on politique du monde civ.lisé ; que se moquent de 1 idée du di oit mternâtior. le résultat de cette guerre doit amener nal 11 en ont pas la phis infinie connais-l'augmeiitation de la puissance aliemau- sauce, malgré que les conférences de la de dans une proportionnelle que par elle Palx de La Haye nous aient conduit déjà pour plusieurs générations la paix fl>rt lo1" sur ce chemin escarpé c-t épi-mondiale se trouve assurée! -Mais nous neux. Tout le côté tragique des événe-avons beau être tous pénétrés de nients actuels ne peut être approfondi la conviction que le fait de re- q»e Par ceh" sait de science persou-pousser victorieusement des enneiu.s nelle à quel point en était arrivée déjà aussi puissants rehaussera effectivement l'association juridique des Etats du la position de notre patrie dans le cou- monde! Si cette guerre mondiale avait cert des peuples, nous n'en savons pas Pu être retardée, ue fût-ce que de dix moins que tant de politiciens de caba- années, elle ne serait peut-être jamais ret dans l'exagération de l'enthousias- venue. C'est pourquoi l'accord mondial me national, ont sous-évalué les forces Pour la paix doit reprendre le travail de de nos adversaires. Celui qui connaît La Haye où il fut laissé en 1907. l'histoire sait qt.e jamais le monde ci- O11 entend dire parfois : L'esprit guc-r-\ ilisé n'est resté longtemps so.us la do- rier d'un Etat isolé peut être grand, des minat.on d'un seul centre. Ce que le différends concrets amèneront la guerre, vieux Moltke, eji contradiction absolue Dans notre cas actuel l'ultimatum aus-avec les prédictions de ses années viri.es tro-hongrois à la .Serbie mit le feu aux plus jeunes, a pu dire de la paix éter- poudres. On comprend que l'Empire al-nelle, n'est qu'un rêve, et pas. même lemand a décliné la proposition anglaise un beau rêve. Il en sera de même pour de réunir à ce propos une conférence moi, d'une situation dans laquelle un diplomatique à laquelle les délégués de peuple unique voudrait dicter sa loi l'Italie, de la France, d'Angleterre au inonde. Et si le résultat de la guerre d'Allemagne délibéreraient. pouvait nous donner pareille situation, Les diplomates, en effet, sont des ornons ne la conserverions pas dix ans ganes dépendant de leurs gouverne-sans être combattus à nouveau, et par la :;iits et eu conséquence on ne pouvait on ouvrirait effectivement, avec l'ef- attendre de l'Angleterre et de la France froyable combat d'alors, une ère nou- u-lle conclusion faisant droit aux inté-velle de la grande guerre mondiale et rêts vitaux de la monarchie austro-hon-bien celle qu'un historien berlinois u gyoise, si on considère les groupements renom a prophétisée. politiques actuels en Europe. A l'échec Au cours de cette, lutte, dont le ré- dila proposition de la conférence, le sultat dépend uniquement de ce que 'parti de la guerre russe s'est vanté nous aurons assez de force- pour nous de ce que la diplomatie avait subi ce mé-défendre contre des adversaires aussi compte. Combien autre aurait été la si-puissants, nous devons, nous, Aile- tiiatio'n si 011 avait pu mettre en œuvre mands, malgré tout, rester digues de no- la proposition faite à son heure par mou tre nom et en conséquence placer l'it'éal inoubliable professeur Ludwig von Bar, du Droit plus haut que l'idéal de la à la première conférence de la paix à La Haye, en 18U9, et créer un tribunal composé d'hommes d'Etats émineuts et de. savants reconnus capables de donner une opinion sur de pareils conflits entre deux Etats. Avec cela ou aurait en pareil cas gagné au inoins du temps. Ensuite les Etats peuvent accepter pareille opinion sans préjudice pour leur honneur, quoique cette opinion ue lie pas les gouvernements ; mais que l'opinion publique dans les pays civilisés, par ;a pression consécutive, soigne que le résultat de pareil jugement prévienne la guerre- Grev avait émis le désir, lorsque la proposition d'une conférence ava.t échoué, de voir faire une autre proposition de renvoi à nu autre moyen d'intervention qui aurait pu être mis en œuvre sans retard. Si on avait eu sous la main une institution de ce genre toute prête, l'Angleterre n'aurait pu faire autrement que d'accepter la porte de sortie indiquée par l'Allemagne. Et très probablement on s'en serait réjoui eu France également, où d'ailleurs, au dernier moment, 011 a frémi de. se jeter aux côtés de la Russie, dans l'abîme de la guerre. Nous le voyons, il 11e s'agit' pas ici d'utopies, comme le soutiennent maintenant ceux qui 11e connaissent pas les développements ni la tendance du droit moderne international ; il s'agit dans cette voie des possibilités les plus diverses et, quand on suivra ces choses en Allemagne et si nos milieux officiels se persuaderont de leur signification et se laisseront pénétrer par elles, qu'ils réalisent alors ces possibilités dans le traité de paix mondial qui suivra finalement un jour, la guerre actuelle. Alors le monde civilisé sera placé sur une plateforme nouvelle. Cette constatation contribuera effectivement à accélérer la conclusion de la paix, maintenant qu'il est établi que le but de la coalition contre nous, et qui est le démembrement politique de notre pays, ne peut être réalisé par nos ennemis. Les hommes valides Les autorités allemandes ont demande à la Ville la liste de tous les hommes de dix-sept à quarante-cinq ans, - afin d'exercer un contrôle sur ceux qui essayeraient de transgresser les règlements.Le commandant allemand réitère soti affirmation qu'il 11e peut s'agir d'une levée dans un but militaire, ni pour maintenant, ni pour l'avenir. Au sujet des batteries automobiles austro-hongroises Le commandant Albert Langer, de la batterie automobile de mortiers Austro-hongroise, a fait la communication suivante à un correspondant de la « Neue Freie Press » quant à l'activité des mortiers susdits placés sous son commandement et qui prirent une part si importante à la destruction des fortifications belges : Nos batteries de mortiers furent le plus tôt possible dirigées vers Verviers où elles furent débarquées. De Verviers, le 21 août, nous allâmes sur Namur, oïl débuta notre action. Deux jours plus tard, â i heure de l'après-midi, le premier fort de Namur tomba. C'était Co-gnelée, et une heure plus tard le second suivit, Au fort de Cognelée on utilisa les mortiers de. 30.5 cm. et pour les autre* forts ce furent les mortiers de 42 cm. Le 24 août Namur était entre nos mains et le 27 nous nous mîmes en route pc.ur -Maubeuge où nous prîmes position le 29 avec la moitié de nos batteries, pendant que l'autre moitié se dirigea sur Givet. L'après-midi.de ce jour nous'eûmes à subir le premier feu de la coupole blindée du-fort clê Boussois. On recommença à tirer sur nous le lendemain matin. Les suites fui ent peu importantes.Le jour suivant nos batteries ouvrirent le feu sur Boussois. Cinq coups furent tirés et alors la coupole ne tourna plus. La reddition de la place suivit le 8 septembre. Alors les batteries, furent envoyées à Bruxelles, puis dirigées contre Anvers, où position fut prise le 29 septembre; et, le jour suivant nous ouvrîmes le feu et dans la rangée des forts, nous prîmes sous feu les forts de Koningshoyckt, Kessel, Broe-chem. Quand la ligne extérieure des forts tut détruite, les batteries prirent position contre la seconde ligne de défense, mais ne durent pas entrer en action c?r aussi la second - ligne tomba. Les mortiers furent parés, pour le bombardemenî de la ville, mais sans tirer. Dans l'entretemps les autres batteries travaillaient avec succès près de Givet, Iaonville et l'royon. Je ne puis fournir au public, comme cela se comprend, aucun détail au sujet de l'action Actuelle des batteries. NOUVELLES DE LA GUERRE Sur le front de l'Ouest BN FRANCE Paris, 22 février. (Reuter.) — Entre l'Argonne et la Meuse, nous avons pris une tranchée ennemie et étendu nos positions. Près d'Eparges (au Sud de Verdun), nous avons gagné du terrain. Sur un point, nous avons quelque peu reculé. Les batailles d'infanterie continuent. A la Fecht (rivière latérale de 1*111), nos avant-postes se sont retirés sous nos lignes de défense que nous maintenons fortifiées. L'ennemi, par ses assauts en rangs serrés, a subi des pertes. Un Zeppelin survole Calais Trois bombes Calais, 22 févr. (Reuter.) — Ce matin, à 41/2 heures, un Zeppelin a survolé Calais et y a jeté trois bombes qui n'ont causé aucun dommage militaire. Deux projectiles ont détruit des maisons et tué cinq habitants. Il n'y a pas eu de panique.Sur !e front de l'Est Assaut repoussé Berlin, 23 février. — Un assaut tenté par de nouvelles forces russes près de Grodiio, dans la direction du Nord-Ouest, a été repoussé avec de fortes pertes pour l'ennemi. Le .nombre des canons que nous avons pris dans notre poursuite après la bataille aux lacs masuriens s'élève ù plus de trois cents, dont dix-huit de gros calibre. Au nord-ouest de Cesowiecz, au nord de Lemja et près de Prasznysz les batailles continuent. A la Vistule à i'est de Plock nous avançons dans la direction de Wyszo-grod.En Pologne, au sud de la Vistule, une attaque d'une division russe* contre notre position a été repoussée à la Raw-ka.Peu de changement Vienne, "23 février. Officiel. —- En Pologne russe il ne s'est passé rien d'important. En Galicie occidentale le temps nuageux empêche toute action d'artillerie.Sur le front des Carpathes les attaques russes se brisent à la manière habituelle avec des pertes importantes pour l'ennemi. Nous avons fait prisonniers 7 officiers et 550 hommes. Les combats au sud du Dniester continuent. Sur le champ de bataille les troupes croates, dans une attaque victorieuse, on .réussi à rejeter les Russes de plusieurs endroits, à prendre des hauteurs occupées fortement par l'ennemi, ainsi qu'à gagner du terrain. La guerre navale Le budget naval anglais L'Amirauté britannique a soumis au Parlement un projet de budget absolument différent de ceux qui l'ont précédé ; loin de lourir de copieuses annexes pour la justification des crédits demandés aux divers chapitres, qui contenaient d'ailleurs ioutes explications nécessaires, le budget naval anglais, les « jNavy Estimâtes», n'est plus qu'une simple nomenclature de chapitres pour chacun desquels une même somme de 1,000 livres sterling (25,000 fr.) est demandée.Un seul chiffre représente une valeur réelle, c'est celui des effectifs à entretenir pendant l'année budgétaire 1915-1916, soit 250,000 hommes, comprenant officiers, matelots, 'mousses, garde-côtes et soldats de marine. Ces effectifs d'ailleurs sont ceux qui existent actuellement, car une demande toute récente de crédits supplémentaires prévoyait une augmentation d'effectifs de 32,OOC hommes, , qui portent à 250,000 le nombre des hommes en service A l'heure actuelle. Le budget de 1914-1915 prévoyait un effectif de 151,000 hommes; les prévissions supplémentaires du 5. août derniei y ajoutaient 67,000 hommes, qui, avec les dernières prévisions de 32,000 hommes, forment un total de 250,000 hommes.Les crédits demandés dans le nouveau budget ne correspondent guère en rien aux besoins; ils s'élèvent au total ï 1.7,000 livres sterling, soit 425,000 fr. ; on ne peut donc les considérer que comme des amorces de dépenses sur les.-quelles un vote du Parlement aura lieu, autorisant les dépenses plus larges qu: pourront s'ensuivre. LTne note du Trésor fait connaître le* raisons pour lesquelles une procédure nouvelle a été adoptée. Cette ,note dit qu'il n'est pas désirable, même s'il était possible de présenter au Parlement 1111 projet de budget détaillé, d'exposer les prévisions sur les dépenses de la guerre. Pour faire comprendre seulement deux des difficultés présentes, il n'est pas possible de prévoir à quelle date on peut attendre la fin de la guerre, tout au moins de 1915-1916, et il n'est pas d'intérêt public de révéler dans des projets de dépenses la nature et l'étendue de bien des opérations pour lesquelles des ouvertures dè crédits seraient-faites. Ces raisons ont déterminé le gouvernement à adopter une procédure nouvelle, aussi bien pour le budget de la marine que pour le budget de la guerre, pr<">cédure qui consiste à. attribuer â chaque chapitre uu montant nominal de 1,000 livres, ce qui donne toutes facilités à la Chambre des Communes de discuter, à part les crédits eux-mêmes, les questions qui se posent habituellement à propos de chaque chapitre particulier. Mesures en Hollande Le gouvernement néerlandais a prié les capitaines de navire de stopper immédiatement, dès qu'ils rencontreront un sous-marin, et de se préparer à donner toutes les indications sur les navires et les cargaisons. Le gouvernement n'a pas donné suite à la proposition de faire accompagner les navires de certains armements par des navires de guerre, principalement parce que de ce fait les dangers seraient beaucoup plus grands pour les navires non accompagnés. Pas de navires anglais dans la iner du Nord Copenhague, 23 févr. (Wolff.) — Le capitaine du premier navire parti de l'Angleterre depuis le 18 février et arrivé à Copenhague déclare que le pavillon anglais a disparu de la mer du Nord. Pendant tout le voyap/e des côtes anglaises jusqu'auxjles Faroë, il n'a vu aucun bateau anglais sous pavillon anglais, à l'exception toutefois de navires marchands battant pavillon neutre. Navire anglais coulé Berlin, 24 février. — Hier après-midi, à. 4 h. 45 minutes, le navire anglais 192, transportant dès troupes anglaises, a été coulé près- de Beachv Head, par un sous-marin allemaud. Un vapeur américain touche une mine et coule près de Borkum Berlin.. 23.février. Sur sa route vers Bremerhaven le vapeip* américain « Kve-lyn-M chargé de coton a touché une mine près de Borkum et coula. Le vapeur s'était: aventuré sur la côte orientale de la Frise sans prendre un pilote et cela en dépit des avertissements qui lui avaient été donnés par li s autorités allemandes. Le capitaine du >< Evelvn » doit avoir déclaré qu'il avait eu l'intention de se diriger vers le Nord mais il don avoir été irrêté en route par un croiseur anglais dont un officier lui a dit qu'il devait tenir sa- course dans la direction du Sud et se. tenir aussi près qu. possible, de la côte orientale de la Frise. Une nouvelle déclaration de l'Angleterre par rapport à la contrebande Copenhague, 23 février. Le « National Tidende » mande de Londres que le gouvernement anglais a décidé que tout article d'alimentation est considérV comme contrebande absolue, exception est faite pour la nourriture destinée aux animaux. L'Amérique va construire 75 soiis=marins VVashing.th011, 23 février. (Reuter). — Le Sénat a adopté un projet de loi d'après, lequel 75 sous-marins seront construits. A la Chambre des députés Gardner s'est plaint amèrement du manque de forteresses à la côte. Dépeches diverses Les Anglais en France. — Une opinion motivée Du « Bruxellois « : « Et après? nous écrit un vieil et no table industriel du Nord ; et après 1; guerre, surtout si elle tourne lirai pou nous, c'est-il-dire pour eux, messieur les Anglais, s'en iront-ils de Boulogne de "Calais et de Dunkerque? Ma foi beaucoup de gens de chez nous coni meucent à en douter. Votre estimabl journal a déjà signalé, dans son iranien du 9 février, qu'un grand organe d' Copenhague, le « National Tidende » constate que « Boulogne est aux main de l'administration anglaise », qu'un poste anglaise y a été établie et qu'un censure anglaise fonctionne en maîtresse souveraine dans cette ville qui n'est plus qu'un vaste hôpital... « .Mes renseignements personnels confirment et au delà ces informations. I.e jeudi 11 février votre honorable journal « Le Bruxellois n publiait une lettre d'un Calaisien qui, eu présence de la main mise des Anglais sur Calais, pousse également un cri d'alarme en constatant l'invasion d'une puissance étrangère qui, sous le masque de l'amitié, se mêle, dit-il, de nos affaires et a les mains dans tout. Avec ce Calaisien clairvoyant,je crains bien que Ç%lais, connue Dunkerque et Boulogne, ne soit redevenu anglais pour plus longtemps qu'on n'affecte de le croire à Paris et à Pétrograde, car dans leur intérêt priniordial et pour la sécurité de leur île, •— et l'histoire de dix siècles iSt là pour prouver que l'égoïsme utili taire et personnel fut toujours U- seul ^uide de la politique anglaise — dans leur intérêt, dis-je, les Anglais ne pour- ^ ront, même s'ils voulaient sincèrement, ni pendant la guerre, ni après, quitter Calais, le Gibraltar de la Manche, surtout maintenant que les Allemands son', installés à Anvers, que Napoléon 1er appelait « un pistolet braqué sur l'Angleterre ». Calais aura ponr eux la même valeur de bouclier qu'au moyen-âge Aussi je doute qu'ils s'en aillent jamais de là n. Rapoelons, à titre documentaire, ta conclusion de Talleyrand, que ia «Revue '.énérale de Belgique u évoquait dans mi article paru dans son fascicule de février courant', article (pie nous avons publié le 7 février, sous notre rubrique de « Documentation historique ii : » Anvers à l'Angleterre? -Mais savez-votis bien, Madame la princesse (de Lie ven), que c'est révoltant ce que vous dites là. Quoi, l'Angleterre sur le Continent? Madame, tant qu'il y aura une France, une France si petite qu'elle soi» il n'y aura pas, il ne nent p <s y avo.r d'Angleterre sur le Continent. » Pourtant, conclut la lettre de l'industriel, elle y est et son installation a tout l'air de vouloir être définitive, quoique déguisée. Les hommes d.'1'.tat qui ont i mains 1e sort de ta France, ont-ils réfléchi à temps aux conséquences irréparables que la .rentrée dis Anelaîs à Calais, à Boulogne, à Dunkerque peut entraîner • -our ' l'indépendance di leur patrie? Pourvu qu'ils ne comprennent pas tr. . tard ! ' Les communications avec l'Anjjlittrre seraient interrompues D'après le « X. R. Cl » les journaux anglais ne sont pas arrivés en Hollande hier soir. Le « Lokar-Anzeiger » dil avoir appris que les communications entre Paris et Londres sont interrompues depuis deux jours. Les lettres n'arrivent pas. Le Chili et la Belgique De 1' « Indépendance belge»: Le gouvernement chilien n'ayant plus pu exporter ses nitrates de soude, etc., depuis la guerre européenne, a dû restreindre ses dépenses et a supprimé neuf légations à l'étranger, tant en Amérique qu'en Europe.La légation chilienne en Belgique et Hollande est du nombre. M. le ministre du Chili et Mme Hunneeus partiront avec leur famille pour le Chili au printemps. M. Hennet, ancien directeur des finances de la ville de Bruxelles, a été nommé consul du Chili depuis les premiers jours d'août dernier. Une séance à la Douma Copenhague, 23 février. — Du discours que le ministre de la justice Mar-kow a prononcé à la Douma, on peut relever ceci : On ne peut pas reprocher à notre armée qu'elle n'obtient pas de-victoires .brillantes (ici Markow fut interrompu par le cri : Comment elle n'obtient pas de victoires?). Markow, continuant : Ne m'interrompez pas ! sinon c'est une provocation ! On ne peut pas reprocher à notre armée de ne pas avoir de brillantes victoires, de ne pas se diriger assez rapidement sur Berlin, comme cela est désiré par tous les cœurs russes. Nous avons obtenu des victoires . mais pas décisives. La faute en est aux i colonistes allemands en Russie qui de-■ vront quand même perdre les bieus qui ; leur ont été laissés par suite de la faiblesse du gouvernement russe. L'amélioration du sort des juifs > Pétrograde, 22 février, — Lors de la conférence qui a eu lieu avant l'ouver-, ture de la Douma, et à laquelle partici-j pCrent les membres du gouvernement :: et les délégués, le ministre de l'intérieur ; a déclaré — d'après le journal « Nowi

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre L'avenir: journal quotidien d'Anvers appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Anvers du 1914 au 1915.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes