L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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s.n. 1915, 20 Fevrier. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7940r9mz47/
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[;Sâ|i^di ^)p Février 1915 Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes. Première Année, numéro 64 •,.V - SECTION —-ACMINISTR AT10N 44, RUE ROUGE. 44 ANVERS pour BRUXELLES S'adresser à nos Bureaux : 28, RUE LEON FREDERIC, 28 L'AVENIR BUREAUX OUVERTS tle 10 à mùli et ch 15 à ]'ï lu ares annonces a i orfait 44, RUE ROUGE, 44 ANVERS; Journal Quotidien d'Anvers Le Japon et la Chine On connaît les exigences que le Japor: vient de faire connaître à la Chine ; il ne s'agit de rien moins que d'une main-mise presque avouée par le Japon sur l'Empire des Célestes ! La Chine devrait: s'engager envers lui à confier la réorganisation ele' la défense nationale exclusivement à ses officiers japonais; elle devrait s'interdire d'accorder des œncessions de chemins de fer à d'autres puissances; la Chine ne pourrait plus accorder à aucun autre gouvernement eles sphères d'influencer sur son territoire et devrait même poursuivre le retrait dè œlles qui ont été accordées. Plus ele concessions de territoires, plus de concessions d'industries & d'autres ! Et entretemps le petit Japon se démène, mobilise, et entend bien profiter de ce "que les puissances européennes oni les mains pleines en Europe pour s'assurer non seulement la prépondérance er Chine mais tout bemnement une véritable suprématie, un protectorat de fait qui vise d'aileurs plus que la Chine! Etait-ce là la raison pour laquelle le japon affirmait qu'il lui était impossible d'envoyer, des renforts à l'aide de see ^liés'de l'occident? On a comparé assez volontiers il y'i quelques années les Japonais aux [français en disant qu'ils étaient les Françai-ele l'Asie. Ne semble-t-il pas plutôt en ce moment que les Japonais ambitionnent de jouer en Asie le" rôle que l'Angleterre a pu si merveilleusement remplir dans 1( monde pour le profit énorme et sa m précédent de ses habitants? Comme l'Angleterre a pu le réaliser, l< Japon veut s'attacher d'immenses terri toires et en tirer pour lui d'immense; forces. S'il réussissait nous verrions bier vite émettre la prétention de voir l'Asit aux Jaunes et élans moins d'un siècle 1.' petite Europe aurait fort à faire à dé l'en dre""sa vieille civilisation contre la foiugm et l'ambition de ces peuplades à peim tirées de leur barbarie, par Je précurseu japonais, né lui même, d'hier»sculement à une civilisation. El encore, on devrai bientôt en faire la distinction, sa civili sation n'est pas une civilisation chré tienne. Il se vérifierait ainsi ejue ceux qu criaient au péril jaune avaient scruta d'un regard d'aigle les clartés eiicon brumeuses des temps à venir. Quand l'histoire établira les respon sabilités ele la guerre actuelle une lourd part écherra aux coupables parce que l péril jaune sera devenu plus proche, plu menaçant, par ce qu'il a pu prendre corp grâce aux conflits 'de ces temps. Et i sera tenu ne>te de ce que le pays qu prendra la direction élu mouvement eles ,aunesaura été l'allié de l'Angleteri'e. Depuis que lesx menées japonaises se dessinent monstrueusement ambitieuses ics présomptions grandissent en France. La France, qui a fait des sacrifices corï-sielérables pour ses, possessions inelo-chinoises et en a fait de belles colonies, essaye de se payer de mots et attribue l'actiexn japonaise actuelle près du gouvernement chinois au désir d'éviter, que les Allemanels ne puissent reprendre indirectement ce qu'ils viennent de perdre par l'intervention des Japonais! C'est pour la France un dur réveil d'un rêve où elle avait vu repousser les armées allemaneles ele son territoire par des expéditions de secours japonaises. L'Angleterre a été plus perspicace en l'occurrence, car à tous les appels lancés par d'anciens ministres des affaires étrangères en France, elle n'a fait aucun écho! Les Etats-Unis doivent savoir gré à l'Angleterre de ne pas avoir suivi la France dans ses invitations officieuses adressées aux Japonais. On sait quels froissements se sont multipliés dans les cl rnières années entre les Etats-Unis et , le Japon. Il apparaît donc que ne>n seulement les Japonais ne viendront- ni sur le front Ouest en France, ni sur le front Fst au secours de la Russie, et que le , soutien de la flotte japonaise se bornera \ son action de police dans l'Océan Pacifique.Entrêtemps on peut se demander com-• ment Van-Chi-Kai prend les choses. Ce , vieux Chinois qui a bien abandonné 'sa tresse mais a précieusement conservé la , finesse ele sa race et qui paraît un madré politique, a commencé par se retrancher . derrière son Parlement pour tout ce qui à rapport aux concessions et. fermages et . par refuser catégoriquement de livrer t l'armée et la flotte chinoises exclusivement: aux officiers Japonais. Cela suffira-t-il à la Chine pour échap-, per au danger? Lé Japon répond .à res... chinoiseries par la mobilisation ele son armée. On devra donc s'attendre à voir le Japon profiler ele ce que les puissances européennes sont incapables d'intervenir. Quand guenv européenne sera terminée les puis-I sances européennes se trouveront im--, mécliatement devant l'effroyable problê-. me des complications en Asie. A côté de celles-ci les complications balkaniques qui pendant trente ans n'ont cessé de , menacer la paix de l'Europe ne pa , raîtront qu'un léger ennui. Si les temps présents sont effrayants on !e voit, les temps qui y succéderont ne I paraissent guère plus dépourvus de sou-i ci*- UN PEKIN. Echos Calendrie 20 février. — Soleil : lever, 7 h. OL coucher, 5 h. 27. — St-Eleuthère, év. St-Eiicher, év. *21 février. — Soleil, lever, 7 heures coucher, 5 h. 28. — Quadragésime, St Fortimat, M. ; B. Pépin de Landen, C 22 février. — Soleil, lever 6 h. 58 coucher, 5 h. 29. — Chaire de St-Pierr à Antioche — Ste-Marguàâte, Peu. Le retour des réfugié La taxe sur les absents que le gouver nement impérial mettra en vigueur sem ble avoir eu un effet sur nos compatriote réfugiés à l'étranger. ■Bon nombre d'entre eux ont déjà réin tégré leur domicile et .d'autres encore très nombreux, se préparaient à rentre en leur patrie. Mais voilà, jquoiqu'ory soit bien inten tionné et_ qu'on ne désire nullement s créer des ennuis ,il est des cas où la réa lisation de nos desseins se trouve êtn gr^ement compromise. Ainsi, la majorité des exilés fourni d'un avoir assez respectable s'étaient ré fugiés en Angleterre et y goûtaient les dé lices de Capoue, mais la menace aile mande est venue troubler leur quiétude Qu'ils le veulent ou non, les voilà dan l'impossibilité de rentrer en leur «home» le service de passage de Folkestone Flessingue venant d'être supprimé à 1 suite de la menace eles sous-marins aile mands. Qu'ont-ils à faire maintenant, ou plu tôt l'autorité allemande ne va-t-elle pa prendre des mesures conséquentes pou permettre leur rentrée? Un don du Pap Le comité « les Amis ele la Belgique a reçu la lettre suivante :. « Dal Vàticano, 27 janvier 1915. Monsieur le président, « Le saint père vient de recevoir, ave la circulaire y jointe, la lettre en dat du T5 janvier courant par laquelle vou avec sollicité ele sa paternelle bonté une offrande en faveur des pauvres soldat* belges cantonnés près le Mans. Pour satisfaire aux désirs de son cœui r de père commun des fidèles et aux senti-? mènts de sa -tendresse pour les fils de h ; chère Belgique, le souverain pontife < daigné destiner 500 francs aux soldats belges malades à l'infirmerie, regrettan ' que les douloureuses circonstances ne lu permettent pas de faire davantage. Il m'est agréable de vous transmettre > sous ce pli, l'offrande de Sa Sainteté,tan - dis que je saisis avec empressement cette occasion pour vous exprimer, monsieui le président, mes sentiments distingués 5 Cardinal GASPARRÏ.» Les régiments de suffragettes: On a souvent dit en badinant que _ l'Angleterre pourrait envoyer au fron ses suffragettes coupables de tant d'agi r tations malencontreuses! Ce badinage £ donné lieu à- pas mal de méprises et voilà _ que la « Gazette de Lausanne » annônct . "Très sérieusement à ses lecteurs que les _ suffragettes d'Angleterre se concerten . pour servir le pays, elles aussi, en for mant des bataillons spéciaux afin de par-^ t ici per aux batailles. Les recrues fémi-. nines... et féministes acceptent un entrât . nement pour remplir une série ele services _ jusqu'ici réservés aux seuls hommes. Le.1 femmes volontaires seraient commandées par la vicomtesse Sastbreagh. Elles pour ront transmettre des signaux, occupei ' des pestes de téléphonistes et télégra ( phi s te s, transporter des dépêches et de.1 ordres, conduire des autos et accompagner des convois de provisions et de mu nitions. Le ce>rps est réparti en compa v gnies de 500 femmes. 4 compagnies for . ment un. bataillon et deux bataillons 111 régiment. Le premier régiment qui m comprend que des Londoniennes compte 4,000 volontaires. Le second régiment es * en formation. Le régiment ele Londo-, hiennes partira le mois prochain pour h France. Les limites d'âge vont dé 20 i 40 ans. La plus grande partie des recrue; accusent... entre 25 et 30 ans... Elles n'en sortiront plus probablement C'est une façon comme une autre poui ' l'Angleterre de se défaire, enfin, de... ce< > >< i rouble-fête ». Pour la paix. L'association américaine « Si vis Pa-cem, para beilum » envoie au « N. R. C.» le texte d'une chanson populaire qu'on chante depuis quelques jours à New-York, dans la rue, au théâtre et partout. V'oici le texte en question : 1 diiln't raise my boy to be a soldier, I broiight him up to be my pride aiiel joy, \Vho dares to place a musket onhis schoulder, To shoot some other Mother's darliug boy ? Let nations arbitrate their future troubles. It's tinie to lay the sword aud gUn a'way, l'he'el be 110 war today, If mothers ail would f-ay : « I didu't raise my :-oii to be a soldier. » - (( Je il 'ai pas élevé mou fils pour être soldat, niais bien pour qu'il soit ma fierté et 111a joie. Qui ose porter un fusil à l'épaule "pour tuer le fils chéri d'-unfe autre mère? Que les nations fassent régler leurs différends futurs par eles arbitres. Il est temps de faire disparaître l'épéc et le canon. Il n'y aurait pas de guprre maintenant si toutes les mères voulaient elire : « Je n'ai pas élevé mon fils pour être soldat ! » Découverte d'un manuscrit de Gœthe On. nous annonce de Dresde que l'on vient de remettre au jour un des manuscrits les plus anciens de Gœthe. C'est une petite aventure. Il y a quelque temps mourut dans la capitale de la Saxe une vieille dame et dans un de ses tiroirs on trouva, outre 35,000 marcs en or un manuscrit de Goethe.C'était le texte de son œuvre de jeunesse « Die Mitschuldigen », qui date de l'année 1769. On connaissait l'existence de ce manuscrit mais les phi-lologues-gœth'istes l'avaient en vain recherché. L'écriture de Gœthe à 20 "ans était claire et belle. La défunte a légué la pièce aux archives de Gœthe, à Wei-mar, qui ont pu en prendre possession mais non sans avoir dû décaisser les droits de succession sur le document évalué par les experts en la matière à 20,000 marcs. On s'attend à la réédition des « Mitschuldigen » dans le texte original. L'artillerie allemande A l'Association, électrextechnique, le général-major Balm (Auerbacnj a con-lérencié mercredi dernier sur l'artillerie allemande. Voici quelques, aperçus-intéressants de cette causerie : L'action des canons et eles obus ele ce temps exclut la marche en avant eles croupes en pays ouvert et les iorce a chercher au loin des couvertures.La conséquence, c'est la guerre cte positions marquée par les trancliêes couvertes. Ces tranenées offrent à cause ele leur petite largeur un but trop réduit pour le^s canons pour tir allongé; mais même poulies mortiers, à tir plongeant, la largeur est très réduite et il naît en les eni-: ployant un danger pour les propres trou-, pes nichées près des tranchées ennemies alors que les obus sont forcément se-- més à droite et à gauche. On essaie d'y . obvier en exécutant des assauts rapides et d'empêcher ainsi les adversaires d'utiliser eux des mortiers contre nos tran-, chées. La lutte entre les tranchées se fait- également par des appareils à lancer i des bombes.* Les Français construisirent en premier lieu des machines qui lancèrent des bombes à main dans nos tranchées.Le fameux 4*2 cm. appartient à la série ■ des mortiers. C'est lui qui a permis là rapide conquête de Liège, de Namur et d'Anvers. Le plus grand canon marin actuelle-, ment prêt a 40 cm. 6)4, mais on peut faire plus grand. La possibilité existe, grâce à l'acier Krupp et à la construction du canon. La construction anglaise ne permet pas de dépasser cette mesure. L'avantage de la plus grande dimension n'est pas tant dans la plus longue portée ele ces canons, mais dans la précision plus grande du tir, la force de pénétration plus considérable et l'angle d'atteinte plus-réduit. Ce que cela siginific pour les batailles navales fut, démont'e lors de la lutte- ele 1' « Einden » contre le « Sydney », Le « Sydney » avait des canons de 15,2 et 1' « Eniden » seulement ele 10,5. Près des îles Falkland, les canons allemands de 21 cm. avaienl contre eux des canons anglais de 30.5 et cela décida du sort des navires allemands. Près de Coronel, la différence était moins grande et l'Allemagne dut son triomphe à la supériorité de son système de tir. , La publication des lois et des ordonnances en Belgique O11 peut obtenir.-à l'impri^neric, 40, rue de Louvain, à Bruxelles, le Journal des lois et ordonnances en-Belgique, au prix de 20 pfennig l'exemplaire. \ A partir du 1 avril 1915, ou pourra ' s'abonner au journal, à raison de M. 2.50 par trimestre. L'envoi par la poste peut s'effectuer au prix de 4 pfennig par exemplaire. Les inscriptions se font au • bureau de l'imprimerie à la susdite adresse. NOUVELLES DE LA GUERRE Sur le front de l'Ouest Berlin, 19 février.— Sur la route el'Ar-ras à Lille, nous avons expulsé les Français des tranchées que depuis le 16 février ils nous avaient enlevées. Kn Champagne, les Français sont arrivé avec des forces considérables. Leurs attaques se sont écroulées .sous le feu de notre artillerie. Une nouvelle centaine de prisonniers tombèrent entre 110s mains. Une partie des tranchées prises par les Français le 16 courant a été reprise par nous. Dans l'attaque que les Français ont faite sur Bourenilles-Vauquois, nous avons fait prisonniers cinq officiers et 479 soldats non blessés. A l'est de Verdun, près de Combes, nous avons repemssé les Français avec de fortes pertes pour ces derniers. Dans les Vosges, nous avons marché à l'assaut sur la colline 600, au sud de Lusse, et avons pris deux mitrailleuses. Paris, 17 février. (Reuter). — Entre la mer et l'Oise notre artillerie a dispersé des troupes ennemies et détruit eles convois et des caissons. Nous avons pris deux-lignes de tranchées au Nord d'Arras et y avons repoussé de vives attaques. Les avantages épie nous avons eus le 16 Courant dans le secteur de Reims sont maintenus. En Champagne nous avons continué à avoir des avantages. Au Nord-Ouest de Perthes nous avons pris les positions de l'ennemi sur un front de sept cents mètres. Toutes les contre-attaques des Alle-niands au Nord de Mesnil-les-Hurlus et Beauséjour ont été repoussées. En Argonne nous nous sommes avancés jusqu'à Bois-la-Grurie et avons maintenu' nos positions malgré deux vives contre-attaques et un corps à corps. Près de Four-d(--Paris, nous avons repoussé une vive attaque. Entre Argonne et la Meuse nous avons fait des progrès sur diférents points. Eu Alsace nous avons pris les collines j-uî déminent la ferme de Sudelf. Nos aviateurs ont bombardé Fribourg en Breisgau. Sur le tront de l'tst Divers engagements Berlin, 19 lévrier. — Hier, nous avons pris Tauroggen. Les batailles eie poursuite au i\orei-ouest ele Uroauo et au îVorcl, ele bucnavvoia, touchent à leur 1111. La bataille au Nord-Ouest de K0I110 continue. Au b.ud de Myszyntec, nous avons rejeté les .Russes ele quelques localités. lui i-ologne, au i\o^el de la Vistule, il. y eut des escarmoucnes des deux cotes de la YVoka et à l'tvst de Kacconz. Kien de nouveau de la Pologne au vSud de la Vistule. Rencontres diverses St.-Pétersbourg, 18 février. — Communiqué de l'Etat major général : Sur la rive droite de la Vistule la bataille continue dans les mêmes régions., sur quelques points elle est acnarnée. Sur la rive gauche de la Vistule nous avons^repoussé une attaque sur le front Chawa-iNykorofsj en Galicie. Puis à l'est de Koziawka et dans la passe de Wyschkof les Allemands firent de rudes attaques qui toutes ont été re-P Glissées. Dans Ut Bukowine la situation est inchangée. Vienne, 20 février. — Officiel : Le 19 au midi, au front de la Pologne russe, régnait une grande animation les Russes ayant amené des renforts pour le feu de leur artillerie et de leur infanterie pour la remise en ordre de leurs mouvements derrière la ligne du feu. Il s'en est suivi dans plusieurs endroits des rencontres qui ont eu pour résultat le. refoulement-des divisions russes portées en avant. En Galicie d'Ouest, une partie de: notre front de bataille a pris l'offensive et a pris des positions avancées de h ligne ele couverture ennemie. Dans leurs zone d'action, les chasseurs impériaux tyroliens ont pris d'assaut une position tusse fortifiée depuis des semaines el entourée de toutes sortes d'obstacles. Ils prirent 800 prisonniers. Au Norel de Nadworna et de Kolomea nos troupes ont repeAissé les attaques de? Russes avec ele graves pertes pour ceux-ci. Les combats deviennent de plus er plus violents. Aux champs de bataille du Sud, le? Serbes ont depuis quelque temps ca-nonné plusieurs villes ouvertes frontières. Ainsi le 10 courant, Semlin £ reçu environ cent coups el'artillerie lourde. Plusieurs constructions entr'-autre lu poste centrale sont endomma gées ; des civils ont été blessés et deux enfants tués. Le 17, Mitrovica a également été bombardé. Le commandant Liesz, de nos troupes des Balcans, a fait alors tirer quelques coups el'artillerie lourde sur Belgrade. Un parlementaire a alors fait savoir au généralissime serbe qu'à toute canonnade de villes ouvertes serait riposté par un bombardement ailleurs. En Autriche Vienne, 18 févr. (Coït. Bureau.) — Le "« Fremdenblatt » fait ressortir les brillants avantages obteuus x>ar l'armée allemanele en Prusse orientale. Il félicite cette armée bien sincèrement. Puis il parle des avantages obtenus par les troupes austro-hongroises en Bukowine-et en Galici^ méridionale. Le journal rappelle également les victoires des Turcs sur les Russes et les Anglais. Puis il continue : La forte de résistance et la puissance des Etats centraux, entourés d'ennemis, sont maintenant démontrées. A moins d'imprévus, toutes les modifications radicales proposées à St-Péters-bourg et à Londres tombent à faux. L'attentat, commis sur la monarchie austro hongroise, qui est la tête de l'édifice des Etats européens, est jugé. Ce n'est pas pour rien que plusieurs nations ont collaboré pour maintenir ici une grande puissance. Elles ne rendent pas seulement par là 1111 service h elles-mêmes, mais à tous les peuples qui veulent être à l'abri des complètes et de la domination. Bombardement des Dardanelles Constantinople, 20 février. — Le quartier général rapporte qu'aujourd'hui matin eles navires anglais et français ont bombardé les forts extérieurs des Dardanelles.Ils lancèrent environ 400 coups, mais sans résultats. .Un seul soldat turc fut atteint aux jambes par un éclat de pierre. La victoire allemande à Constantinople Constatiuople, 18 fév. (Wolff). — La nouvelle ele la victoire des Allemands eu Prusse orientale a été connue au Parlement par 1111 télégrame de Wolff bureau affiché au Parlement par l'Agence Milli. A l'ouverture de l'assemblée,la Chambre a décidé par acclamation d'envoyer à l'Allemagne, la grande alliée, au peuple allemand par l'entremise du Reichstag, ses félicitations les plus sincères. Constantinople est pavoisée aux couleurs turques, allemandes, autrichiennes et hongroises. Le soir la ville était illuminée à giorno. Félicitations turques Constantinople, 19 février. — Le télégramme des félicitations de la Chambre turque au Parlemand allemand œntient les lignes suivantes : Au sujet ele la joyeuse nouvelle de la grande victoire, que les célèbres armées allemandes ont de nouveau remporté dans les Masures, les représentants de la. nation ottomane me chargent de vous transmettre les plus cordiales félicitations. Les succès ininterrompus remportés par la courageuse armée de l'Empereur allemand, remplissent nos cœurs d'une joie illimitée, parce qu'ils sont les précurseurs ele la défaite finale de nos ennemis communs. (signé) Halil. La guerre navale Le blocus de l'Angleterre Kopenhague, 18 février. — Le « Poli-tiken» écrit dans son artieJe de fond sous le titre « Une journée historique » : Depuis que l'Armada espagnole en 1588 menaçait les côtes anglaises, aucune puissance n'osait faire une démarche aussi provoquante contre la maîtresse eles mers que celle annoncée par 'es Allemands pour le 18 février. Si les Allemands réussissaient par leur blocus à empêcher les importations élans l'Angleterre, même pour un laps ele temps très court, cela signifierait un tournant • dans l'histoire de l'Angleterre. Jusqu'à présent la menace allemande n'a causé qu'une grande inquiétude parmi la popu-1 at ion anglaise et une hausse considérable des prix des vivres et une diminution du commerce extérieur de l'Angleterre. Mais même un blocus ele courte durée par les Allemands suffirait pour entamer gravement le prestige politique, commercial et financier, dont le peuple anglais je>uis-sait jusqu'à présent dans le monde entier. La navigation Amsterdam, 18 Février. —- Le « Han-c|clsblad» mande «de Rotterdam: Depuis hier soir 7 heures il n'est plus arrivé de navire ici. Nous n'avons pu savoir si la cause en doit être attribuée aux mesures prises par l'amirauté allemande. Le cas du steamer « Wilhelmina » Londres, 14 février. — Le « Dail> Telegràph » mande ele New-York : On à prié le département de l'Etat à Washing ton de dire s'il désire contester ou non à l'Angleterre le droit d'empêcher que le chargement élu '« Wilhelmina » soit dirigé sur l'Allemagne. Les propriétaires du chargement sont prêts à vendre, les vivres à l'Angleterre. Us ne feront de procès que, pour autant que le département de l'Etat à'Washington soit d'accord. Service arrêté Amsterdam, 15 février. — Le « Han-delsblad » annonce que la société royale hollandaise de navigation à vapeur a arrêté provisoirement le service avec le Havre. Les bateaux danois Kopenhague, iy février. —- Les «Ber-lingke Tidende » rapportent: L'équipage-du navire « Fjord » a refusé, à cause du danger des mines, de partir pour l'Angleterre et demanda une subvention de 200 couronnes par tête. On espère pouvoir applanir la difficulté. Plusieurs charbonniers danois et d'autres navires chargés de produits du pa) s sont partis pour l'Angleterre. Les bateaux danois portenl tous à côté du bore! en grandes lettres le mot « Danemark », ainsi que le nom ele leur port d'attache. Ils sont tous peints eles couleurs nationales.Le vapeur norvégien « Courer Ramus Aardra'de » et le navire « Amgarïtyr » qui devaient partir pour l'Angleterre ont eu les mêmes difficultés avec leur équipage que le vapeur « Fjord » et sont restés dans leurs ports jusqu'à nouvel ordre. La perte du navire « Warelet » Amsterdam, 17 février. — Le navire-anglais « Warelet », qui a coulé dans le Canal, et dont ont avait dit qu'il avait été atteint par une tempête, a dû sa perte à une mine, d'après les avis anglais plus récents. Il n'est cependant pas impossible que le navire ait été attaqué par un sous-marin allemand. La navigation neutre En Hollande les armements ont quelque ditticulte a tonner tes caures ete leurs équipages, tes enrôlements étant quelepie peu emrayés par la eteciaratiou aiieiuan-ete qui a inspire une certaine crainte aux marins. Les armateurs lioilanetais disent que les Allemands prennent leurs menaces au sérieux, quoique l'opinion générale soit que les mesures allemandes "s-j limiteront â la Mancné et la mer d'Irlande, spécialemieut en ce qui concerne le transport ete troupes ennemies et l'importation de grains en Angleterre. Le cabotage anglais qui l'ait surtout le transport des charbons, peut être remplacé par le^s chemins de fer. Les Hollaueiais espèrent que l'Allemagne tiendra compte que ce sont pour la* plupart des navires Hollandais qui naviguent élans la mer du Nord; En tout cas les armateurs désirent qu'il soit pris des mesures par les autorités. Par exemple, le départ des navires pourrait être réglé de façon à ce que la traversée se fasse en plein jour. Ce qui est possible, la distance entre le Nieuwe Waterweg et la côte anglaise est de 80 milles. Cette traversée n'est pourtant pas possible par mauvais temps Pour ce motif la navigation devrait être suspenelue par mauvais temps. Dans les circonstances-actuelles il est indispensable que les divers dangers de sous-marins et de mines puissent être observes du pont de commandement. Quoi cju'il en soit, la nervosité e^ui semblait être calmée depuis la première apparition des mines, semble renaître elepuis que l'amirauté allemande a fait sa déclaration. Le « N. R. C. » fait observer que les capitaines et les officiers hollandais connaissent bien leur devoir, et qu'il 11e connaît pas le cas d'un navire hollandais . qui, faute el'hommes responsables, en cas ele danger, n'aurait pas pris la mer. Chine et Japon Hambourg, 18 févrie r. — La « Sera >> annonce, el'après 1111 télégramme du « Hamburger Fremdenblatt » ele New -York, que le-département d'Etat a reçu une note élu gouvernement chiliens demandant l'intervention de l'Amérique dans le conflit avec le Japon. Moscou, 18 février. — Le journal « Russlya Wjedonisti », un des journaux les plus importants ele la Russie, écrit dans un article ele fonel : Les exigences du Japon vis-à-vis ele ia Chine ne signifient rien d'autre que l'introduction, du système égyptien en Chine. Les- exigence^ d'un caractère lo-qg§ sont eléjà assez, sérieuses. Si le Japon les maintenaient, il ferait de la Chine" une colonie japonaise, mais les exigences générales du Janon vemt beaucoup plus loin et font de l'indépendance de la Chine une simple fiction. En relisant le programme on se rappelle involontairement le système anglais appliqué en Egypte, système qui a sans doute

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Cet article est une édition du titre L'avenir: journal quotidien d'Anvers appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Anvers du 1914 au 1915.

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