L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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s.n. 1915, 06 Janvrier. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qn5z60cz70/
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■ Mercredi 6 Janvier 1915. Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes. Première Année, numéro 19 REDACTION et ADMINISTRATION: 44, RUE ROUGE, 44 ANVERS Pour BRUXELLES S'adresser à nos Bureaux : 28, RUE LEON FREDERIC, 2S L'AVENIR Journal Quotidien d'Anvers BUREAUX OUVERTS de 10 à midi ut de 15 à 17 heures ANNONCES A FORFAIT 103, place de Meir, 103 ANVERS | CHRONIQUES ACTUELLES La Croix=Rouge I Après avoir retrace en doux article: 'activité oép*oyée, au cours de la guerre 3ar le Comité-a'Anvers ae la «Croix Kouge », il esi intéressant d'étudier l'or jaiiisation même ou cette œuvre iiumani-.aire par excnlrnce. Août le monde le sait, l'œuvic doit soi ixisience a la Convention de Geneve, si-b-née le 22 août 1804 (a laquelle des articles aoein îonrïeL lurent ajoutés le 20 oc-obre 1868) par les délégués de douze puissances, parmi lesquelles les Etats-Unis ne iigurèrent point. Le Puisse Henri Dunaut, qui avait assisté à la bataille de boliérino (24 juir 1859), publia ses impressions. Cette publication amena la « Société genevoise d'utilité publique » à discuter, en lévrici 11803, la question ae savoir si des sociétés de secours ne devaient pas se lormei en temps de paix pour venir, en temp; de guerre, en aide aux blessés au moyer de volontaires. La Convention du 22 août 1804 lut h résultante des lois votées par les divers pays adhérents. Les lois par ce fait de venaient internationales et liaient les si gnataires, parmi lesquels la Prusse, h Logique, la France, la Grande-Bretagne. l'Autriche, la Kussie, c'est-a-eiire tous les belligérants actuek. U autres conierences internationales eù're'nt lieu à Pans en 1807 et à Berlin er 1809 pour aévelopper par des mesures pratiques l'objet ae la conlérence de Genève.. La société internationale, appelée « Société de la Croix-Kouge », qui lui ainsi établie, secourut avec zele les blessés pendant la guerre franco-prussienne en 1070 et son drapeau lut déclaré neU' tre. Elle employa près de 13,000 volon taires^ en septembre-aéeembre 1870. Or peut opposer ce cnulre aux 2,500 per sonnes occupées à Anvers seulement pen dant les premiers mois ae la guerre qu nous attriste. La Convention, dans son article premier, garantit la neutralité, la piotectior et le respect des belligérants aux ambu lances cl nopuaux militaires, saul quane ces établissements seraient gardés pa; Bniles « iorces » militaires. Le personnel ues iiopiiaux et des am ^tbulances, comprenant l'intendance, lt Biservice de santé, d administration, d< B-transport des blessés ainsi que les aumô R niers, participe au bénénce ae la neutra ■ hté iorsqu .11 e»t en ioucuemîs et tant- qu i i reste des blessés à relever et à secourir Même après 1 occupation par l'ennemi nous l'avons vu à Anvers, le personne ambulancier de la Croix-Rouge peut 01 continuer ses services humanitaires ou s retirer pour rejoindre le corp^ auquel i F appartient.' L*» transfert vers leur post [ doit se l'aue par leb soins de l'armée ex: Ucupante, Seulement les dispositions ; [ prendre en pareil cas dépendent du com -mandant des troupes d'occupation, qu . peut dnférer le transfert. Les, puissances belligérantes s'enten dent pour que le personnel des colonne de santé continue à avoir la jouissanc fi intégrale de son traitement. Cette dispe sition n'a s'applique naturellement pa ^ au -personnel de la « Croix-Rouge no k militiare », qui n'est pas appointé. * * # H La Convention de Genève a des stipu ■' lations en faveur des habitants qui poi ■ tent secours aux blessés et qu'il est int^ I ressant de rappeler ici. L'article 5 eîe la Convention assure e I effet à ces habitants secourables qu'il s «seront respectés et demeureront libres) Les généraux des puissances bellig* ranteS 'Ont pour mission de prévenir le habitants de la neutralité qui récomper f sera IeuTserviabilité. La Convention dit en propres termes ! « .Tout-blessé recueilli et soigné dans un maison y servira de sauvegarde » S Cette stipulation doit toutefois avo: échappé à l'armée d'occupation, car un affiche a paru en octobre menaçant d «punir»; selon les lois de la guerre tou les habitants qui cachaient des soldai blessés », alors que l'on n'a pas vu pt blier d'invitation de secourir ces malhet reux. L'a Convention ajoutait en plus qu l'habitant qui recueillait chez lui des ble; .sés serait «dispensé du logement c troupes ainsi que d'une partie des contr butions de guerre qui seraient imposées ! Ce principe était bien admis car au pr< tocole de 1864 on a ajouté en-1868 qu'o \ en tiendrait note dans « la mesure c ), l'équité et du zèle charitable déployés p? les habitants. » Cela voulait dire en termes vulgaires Un. millionnaire ne sera pas libéré d'ur ; partie de l'impôt de guerre parce qu' Il aura recueilli dans son château un pioi f piou blessé. Cela pouvait vouloir dire que si 1 population civile d'Anvers a dépensé plt d'un million pour les blessés hospitalise | chez elle, on devrait déduire ce millic de l'impôt de 50 millions imposé à Ville. Malheureusement, en 1914 on ra ! sonna autrement qu'en 1864. Les m thématiques et la Comptabilité ont pr . pressé. Si on avait user réclamer l'application de l'esprit de la Convention de ue-' .iève, au lieu ae nous imposer pour 50 .iiinons on nous aurait imposé pour 51 ^linons moins i m 1 a ion. Cela n aurait pas aoeiuié énormément la situation d'An-. ers. jLa Convention ae Genève aurait été .cï>pectée dans sa lettre, non aans son esprit. on peut donc diie qu'en 1914 — un jemi-siècle après la signature de la Convention Humanitaire par excellence — on >e prée>ccupe plus de la sincérité brutale , ae l'attituae que des signatures échangées à Genève. * * * Les préoccupations Humanitaires de la Convention de 1804 ne se limitent pas .euiement à l'organisation et a la pro-. -ection des ambulances et de leur personnel. Elles vont aussi,et avant tout aux blessés et à leur rapatriement éventuel. D'abord il est imposé et accepté que .es blessés seront recueillis et soignés à quelque nation qu'ils appartiennent. On ,eut dire que les belligérants s'y conlor-nent scrupuleusement. On peut échanger les militaires blessés au consentement aes deux partis. La Convention de Genève prévoit que l'on « devra renvoyer dans leur pays ceux qui, après guénson, seront reconnus incapables de servir ». On aoit reconnaître . que l'occupant a appliquer cette prescription à Anvers en libérant les blessés belges inaptes à faire encore du service. Le mot « incapables ae servir » peut être interprété dans deux .->ens et on a vu ainsi maintenir en capti-.. v'ité des amputés d'une jambe lorsqu on . supposait que les aptitudes ou connais-i ^ances spéciales du blessé, malgré la per-. lC d'une jambe, pouvaient encore servir . j. l'ennemi. ! Les autres blessés, c'est-à-dire qui pensent encore servir, « pourront » être renvoyés à la condition qu'ils s'engagent à ! ie pas reprendre les armes pendant la . iuréo de la guerre. Dans la pratique, cela [ ae se lait plus. S. S. Benoit XV a profité du nouvel 111 pour suggérer à l'empereur d'Allema-. .jne de consentir au renvoi dans leurs ; >ays respectifs de tous les prisonniers : ,ugés inaptes au service. S. M. Guil-. .aume 11 a assuré le pape de ses senti-. nents concordants. 1 L'applicatiem des stipulations humani-. .aires de la Convention de Genève ainsi obtenue par S. S. Benoit XV — si elle 1 jntre dans la réalisation — amènerait ! dans des milliers de familles, réparties 2 dans tous les pays belligérants, un peu i de joie au moment où la guerre sème î Jans toute l'Europe des tristesses indici-_ oies. Et la popularité de la Croix-Rouge 1 >'en accroîtra encore et c'est avec plus _ Je respect que l'on saluera partout en ! Europe le populaire drapeau montrant la jroix rouge sur fond blanc qui tranquil-_ usera tant d'angoisses. s Tels sont les bienfaits de la Conven- 2 .ion de Genève et ses statuts que noui _ .enons d'analyser en ses huit articles, s Jn le voit, le fondateur Dunaut et se* 1 ;ollaborateurs ont visé à réaliser beau- oup de bien et à fonder une grande jeuvre en peu de lignes. Ils y ont pleine-nent réussi. Au mieux le public connaî-ra la grande Convention, au plus les gouvernants et les belligérants devron: a reconnaître et l'appliquer largement. Nous examinerons dans un article spé-' ial l'organisation belge et celle du Co nité d'Anvers de la Croix-Rouge. ! OBSERVATOR. Echos r Calendrie e 0 janvier. — Lever du soleil, 7 h. 55 e coucher. 4 h. 16. — Epiphanie, s 7 janvier. — Lever du soleil, 7 h, 55 coucher, 4 h, 17. — Saint-Lucien. 8 janvier. — Lever du soleil, 7 h. 55 coucher, 4 h. 1U. — Sainte-Gudule. e ' Epiphanii i- « Dos Mages vinrent d'Orient à Jéru » .alem, demandant à voir le roi des Juifs ) ;ont ils avaient vu l'étoile dans leur pays i' Jn les adresse à Hérode, ils parviennen e -nsuite à Bethléem, adorent le nouveau r .ié,lui offrent en présents, de l'or, de l'en jens, de la myrrhe ; puis, avertis par ui : inge, ils retournent chez eux par un au c re chemin... » il Tel est le te^te bref dç l'ïivang-ile, Il n i- lit pas, il n'a p^s voulu dire toute la poé ;e de cette marche à l'Etoile; iL a fall a jue le moine Jacques de Vorag'ue le fît i ue Grégoire de Tours nous révélât le is épisodes merveilleux de ce voyage mir n que. Les langes de l'enfant Jésus jeté a iux flammes par les Egyptiens, mais re i- usant de flamber et demeurant intacts a- es idoles de Mithra renversés, la mor > presque simultanée des trois Ma^o, l'his toire de l'étoile disparaissant dans un puits où la Vierge allait puiser de l'eau, tout cela constitue la « Légende dorée » que l'ermite composa avec tant de piété... Le petit Enfant adoré par les Rois dans l'enchantement d'une nuit pâle emplie de grandeur et de beauté, c'est tout un monde qui s'éveille et toute une civilisa-Lion nouvelle qui surgit. La première liste des tués belges Le gouvernement belge vient de pu-oii^r au Havre la première liste des tués belges. Elle conlient 3,700 noms. Espérons que nous puissions en prendre connaissance bientôt et que par la publication des listes ultérieures il soit mis fin a la triste incertitude de tant de familles.Le Lundi perdu 11 ne reviendra que l'an prochain, mais, élit « La Belgique », le lundi perau est aès aujouro nui un sujet ae grande actualité. yuç' ieront les patrons de brasserie? \ Oint-ils ohrir a leurs clients le lambic ou le laro traditionnel, ou encore les eieux cigares bagués comme des rasta-quouères, ou encore le mauvais canit aux lames en 1er battu qu'ils étaient accoutumés de leur glisser uans la main ce jour-ia.-' Hé! un bon verre de lambic n'est pas mauvais et nous ne demandons pas mieux que d'ajouter toi au texte des af-licnes qui nous assurent qu'il y a, dans un litre ae faro, deux cents grammes de pain au moins... — Mais — c'est un de nos lecteurs, patron de brasserie, qui parle — quel client ne renoncerait volontiers à son lundi perdu, liquide ou solide, s'il savait que le baes a décidé de verser, à telle Donne œuvre de son choix, le montant de la somme qu'en d'autres circonstances il aurait consacrée à l'achat du « cadeau » traditionnel? Je suis certain que lé client i le plus grincheux applaudirait, s'il pou-l vait lire ce jour-là, collée sur la glace ou sur la vitrine de son e^afé, une aifichette luj faisant savoir que le patron a remis ia somme de' ... francs à la caisse de l'Alimentation, ou du Vieux Vêtement, ou de l'Œuvre du Quartier... Suite au précédent Ici à Anvers no-us avons le traditionnel « pain de saucisses » du lundi perdu. Mais ne demandez pas à un Anversois a'en verser la contre-valeur à n'importe quelle œuvre patriotique ou de bienfaisance. Plutôt mourir, comme dit la chanson ! L'Anversois, mangeur de « pain de saucisse », aurait-il moins bon caractère que son ami le Brusselsche Kiekenfreter ? v>h ! nom. Mais il tourne la difficulté. Il .nange quand même son mets favori-; il ie lui faut en tout état de cause. Mais il verse en même temps une somme équivalente au fonds qui voulait l'en priver. Et il conserve ainsi, dans les deux cas, >a réputation de « Signor ». Mon «staminet» Cela commence à peser aux Anversois d'aller se coucher avec les pc-ul-es. C'était bon immédiatement après le jombardement, quand il fallait réagir jontre l'animosité et l'excitation anti-ob-sidionale.Ne plus aller « sur son estaminet », ne : plus jouer aux cartes, prendre sçrn . « slaapmuts » et causer des questions lo-, cales, nationales et internationales jus-, qu'aux petites heures, alors qu'au delà au Moerdijk et du canal les « hardloo-pers » peuvent se permettre ce luxe et . d'autres! Vraiment cela commence à pe-. ser. Comment briser cette mesure de fer? Mais c'est simple. Faisons une « cho-jheté », mettons la ciuestion du couvre-îeu à l'ordre du jour et les autorités ne peuvent que fléchir devant cette goutte d'eau qui peut devenir un torrent. C'est-ce que s'est dit le comité pour .'obtention élu recul de l'heure de ferme-ure des cafés, des magasins, etc. ^ Déjà il convoque une assemblée générale pour jeudi, à 15 heures, au local ( De Gulden Arend », 34, rue Reynders. Tous ceux qur- sont intéressés à la question — et qui ne l'est pas? — sont jriés d'être présents à cette première réunion.Le comité est composé de MM. Ch. De Smedt, G. Van den Eynden, Géo Crable, > L. Van den Eynden, Van den Bcgaerd, J. B. Dorekens et A. Royer. La censure de la presse L Ce n'est pas ici seul que la presse est - ;oumise aux inconvénients de la censure - de guerre. A Paris on s'en plaint forte-1 nent et, ce qui plus est, on l'accuse de - 'avoriser tels journaux au détriment des lutres, : L'« Humanité » attaque très violem- - nent le bureau de la censure à Paris. La .1 presse nationaliste, dit-elle, peut publier , dans ses colonnes ce qu'on défenel dans s !çs nôtres. Tous les mensonges du « Ma- - in » élisant que les Russes étaient à cinq s journées de marche de Berlin, que l'ar- - née allemande était détruite et que tout , était tué ou fait prisonnier, ont été publiés 1 ivec l'autorisation de la censure! Mais lorsque l'« Humanité » rapporte des cas regrettables de négligence de h part du service sanitaire; lorsqu'elle dit qu'il n'est pas patriotique d'envoyer au iront des anciens condamnés,que ce choix est une question d'honneur pour les recrues, alors les ciseaux de la censure cravaillent à merveille. Est-ce que ceux, iiiiir l'« Humanité », qui sont responsables du sort de la France, vont continuer a permettre pareil scandale? — A louer I C'est effrayant comme on rencontre présentement, emmi notre bonne vjlle, I aliienette jaune : « Quartier à louer — ivwartier te huren ». Vu le nombre des appartements qui sont disponibles, les locataires éventuels se montrent difficiles et ne prétendent payer qu'un prix fort réduit. Et les propriétaires se plaignent, râme d'amertume emplie. A ce sujet, pourquoi les imprimeurs qui se chargent d'imprimer les affichettes -n quartier s'obstinént-ils à dire: « Quartier à louer » . C'est du Beulemans de la plus pure eau.. Un quartier ne saurait être qu'une division administrative d'une ville, une des pnases de la lune ou la quatrième partie de maison. C'est « appartement » qu'il faut dire. Nous n'entendons pas faire le pion ; mais puisqu'on peut épurer la langue, n'est-ce pas? Pour la paix L'« Echo de Paris » parle d'une circulaire qui chercne à faire de la propagande pour la paix. L'« Echo » appelle l'écrit une infamie et la dit de provenance allemande. On la distribue dans la nuit dans Jes demeures et les environs. II commence par les morts : On nous trompe. Ceux qui ont amené la guerre ce sont la Russie, l'Angleterre, le parti catliolique et le gouvernement français. 11 dit : Femmes, criez toutes : Vive la paix! D'après l'« Ecno », la police a pris des mesures pour arrêter la distribution ae cette circulaire. L'absence du cardinal Mercier à la cerw-monie do Uiuianwlie dernier 11 nous revient de bonne source que S. E. le carainal Mercier est resté volontairement absent de la cérémonie de dimanche dernier à la cathédrale. Le cardinal avait été prévenu qu'on craignait une trop grande affiuence d'hommes et des incidents deviennent aiors possibles, trop facilement. Spcntanément Son Eminence s'est décidée à ne pas se rendre à Anvers malgré la très grande peine que pareille décision allait apporter à ses chers diocésains anversois comme à Elle-même j'ailleurs. Le pape et la paix D'après le « Giornale d'Italia », le pape a reçu, a sa demande d'échange de prisonniers inaptes au service, des répon ^es favorables de l'Allemagne, l'Angleterre, l'Autnche-Hongrie, la Russie, le Monténégro, la Serbie et la Turquie. Lt Fiance a donné son consentement par intermédiaire de l'ambassadeur belge. Le éponse officielle de la France est attendue incessamment. Les blessés belgej Qhëlques éclopés de la guerre com mencent à circuler en ville — les uni avec des béquilles, les autres avec leu icrte canne, les plus privilégiés avec le: seules marques de leur belle conduite i outes les classes sociales sont heureuse ment représentées. La foule sur leur pas sage s'écarte avec prévenance ou se re tourne pour les voir avancer. On s'api .oie sur leur sort... Et eux continuent à béquiller, heureu: du devoir accompli. Questionnez-les e .ls» vous répondent, comme s'ils igne raient la beauté de leur sacrifice à ui idéal: «Je suis bien heureux d'en êtr quitte à ce compte. » A la Compagnie des tramway Nos blessés belges reviennent dans no murs au fur et à mesure que l'autorit allemande les déclare inaptes au servie* Lorsqu'ils veulent monter en tramwa ic public a pour eux mille prévenances nille attentions... Mais ils doivent paye et la plupart d'entre eux ne posséder rien ! La compagnie ne pourrait-elle sponta nément admettre ces braves jeunes gen n plus des 6 soldats allemands que 1 Commandanture fait véhiculer gratuite ment? Nos blessés ne sont pas légion à An .ers et leur nombre n'augmentera pas :.a mesure 11e coûtera guère et ser a bien accueillie par le public et par le •oldats qui en bénéficieront ! Le Cong Du Havre on communique que le m listre des colonies Renkin s'est rendu Londres pour conférer avec les elirecteui les sociétés coloniales, qui y ont transf< é leur siège. Il veut discuter avec eu a situation de la colonie du Congo ( prendre les mesures ineliquées par les cii constances. NOUVELLES DE LA GUERRE En France Aviateurs allemands sur Koudekerke e Rosendaal Londres, 5 janvier. — « Djily Mail > annonce de Dunkerque : Des aviateur: allemands sont de nouveau venus jete] des bombes sur les faubourgs Koudeker ke et Rosendaal le 2 courant. Ils on! visé les magasins de munitions et de provisions des Anglais. A Koudekerkf une des bombes a occasioné un incendk qui a dévoré une partie du faubourg. Dans les deux faubourgs il y a eu er tout cent personnes de tuées et blessées. Emprunt français de 2 milliards Paris, 5 janvier. — Le Gouvernemenl a émis un emprunt de deux milliard; d'obligations. Un milliard et demi de francs auraient déjà été souscrits. A Steinbach Hier les. troupes fançaises ont essayé de prendre Bourevilles, cette tentatioi: a échoué. A Steinbach les Français on! pris un groupe de maisons autour de l'église ainsi que le cimétière. Sur le front général Paris, 4 janvier. (Reuter). — Er Champagne nous avons eu un fort due d'artillerie. Dans la région de Perthcs les Hurln: et Mesnil les Hurlus nous avons conqui: plusieurs points d'appui. Dans la haute Alsace nous avons pri: un monticule important à l'ouest d< Cernay. A Steinbach nous occupons le quartiei . dans lequel se trouve l'église et le eimê tière. Berlin, 5 janvier. — Au Nord d'Arra: nos troupes ont pris une tranchée de deux cents mètres de long et fait quel (lies prisonniers. En Argonne nous avons repoussé plu ieurs attaques françaises. Une attaque entre Steinbach et Offen holz a été repoussée à la bayonnette. Fn Poloqne Les autorités allemandes en Pologne Berlin, 5 janvier. — Pour les contrée; occupées par l'armée allemande en Po logne russe on a nommé une administra tion civile dont le président gouverne mental est M. v. Brandenstein. Les Autrichiens gagnent du terrain Vienne, 4 janvier. (Wolff). — Dan: !a .région au sud cle Gorlice, nos trou pes se sont énergiquement battues éta Glissant une position stratégique sur uni :haine de monticules. Dans la vallée de l'Ung de petits com bats ont été livrés. Dans les combats li vrés pendant les jours de Noël, nou ^ avons pris 37 officiels russes et 12,69: soldats comme prisonniers. La marche des Russes arrêté dans les 1 Carpathes Budapest, 4 janvier. (Wolff). — Le Russes n'ont gagné du terrain null part. Eeur marclie a été arrêtée dans le montagnes. En Hongrie également 1 marche des Russes a été arrêtée, tout ii dique qu'ils seront bientôt repoussés. En Turquie Cruautés russes i 1 Constantinople, 5 janvier. — L - « Presse Bureau » annonce que le Wa 1 d'Erserume a déclaré que les Russe - dans leur retraite ont incendié quaram villages et tué une partie des habitan mâles, le reste a été amené en Kus» s comme prisonniers. Comme preuve de destruction le Wali dit avoir vu <5 cad; J vres dans trois villages. y Dépêches diverses ' Patrouilles allemandes sur le territoin hollandais On annonce qu'une patrouille allemai - de est venue sur le territoire hollandai s mais des soldats hollandais lui ont fa i remarquer l'erreur. La patrouille allemai de s'est retirée. Il y eu à ce sujet ur petite discussion, les uns prétendant qt - les Hollandais auraient dû interner 1 . Allemands, d'autres disant qu'il n'y .ava -i pas .lieu de ce faire étant donné que s patrouille a immédiatement réparé sa fai te, faute qui doit avoir été commise c 1870, par des troupes belges qui avaiei 0 'mpunément dépassé la frontière en Ail magne. a Dans le Caucace s i- De «Times» apprend de St-Péter x bourg que les Turcs ont réussi à pénétr ;t dans le Caucase aux environs de Ka -- et Ardahan. . Le « Novoïé Vrémia » dit que les lur avaient en vue une attaque de front et d'envelopper les lorces russes dans la di-t rection de ivars, bary Kamisj et is.araur-gan,pendant qu'une colonne aurait coupé ies communications du côié de Bajazid. La bataille au 20 eiécembre, qui a eu ' lieu sur les hauteurs de barakye Mysj, a déjoué tout ce pian. Les t urcs lurent repoussés par le leu de l'artillerie russe, .vlais des iorces turques ont pu se ras-: sembler dans les environs d'Oety et mar-: chent de l'avant. Elles se trouvèrent le ' 1er janvier à 25 kilomètres à l'ouest d'Arozahn. Belgrade serait de nouveau bombardî Jeudi, les Autrichiens ont de nouveau repris le bombardement de Belgrade. Il n'y a pas eu de tués, mais quelques maisons ont été endommagées. La perte du croiseur français « Courbet » Vienne, 3 janv. — Le « Wiener Tage-blatt » apprend de Messine que le vaisseau amiral français « Courbet », qui : avait été torpillé dans le détroit d'Otran-to par le sous-marin « U. 12 », a coulé devant Walona. L'amiral et plus grande partie de l'équipage sont noyés. Le « Cc-urbet » avait une grande voie d'eau au milieu. Le sous-marin français « Ver-monilli » a également coulé. L'appareil , téléphonique de ce sous-marin a été trou-, ' vé près de Lagosta. Toujours la perte du «Formidable» i De la frontière hollandaise, 3 janvier. ; (l'élégr.) — On écrit de Londres, sous la date du 2 courant, qu'un des escapés " de l'équipage du « Formidable » a décla- • ré que le vendredi matin il y avait une mer démontée. Tout à coup nous enten-elions une forte détonation et l'eau péné- » trait dans le navire. Les chaudières fu- • rent éteintes, les chauffeurs fuyaient sur le pont. Par bonheur,le magasin des peju-dres n'éclata pas, sinon personne n'aurait ■ eu la vie sauve. Quand je suis venu sur le pont, dit le matelot, j'ai pu voir que ■ le navire avait souffert beaucoup à bâbord. Les chaloupes furent mises à la mer avec beaucoup de difficultés. Nous avons vu alors que le « Formidable » coula doucement. Le commandant est resté à son poste jusqu'au dernier. Il doit y avoir eu 201 escapés, plus 14 hommes qui ont été trouvés dans une chaloupe au sud de l'Angleterre. EN ALbANIE Les partisans d'Essad^pacha reculent Rome, 5 janv. ■— L'agence Stefani an-, nonce de Durazzo : A la première bataille autour des hauteurs, les partisans d'Es-sad-pacha ont dû reculer. L'état de siège > 1 été déclaré. [\ 5 ' s e s On annonce de Rome au « Times » : a La situation en Albanie devient de plus en [_ plus inquiétante. Une région de révolutionnaires tenue à Sjak, a destitué le Kai-makam et établi un gouvernement provisoire antipathique à Essad-pacha. La révolution s'étend jusqu'à Kawaja d'où les révolutionnaires ont envoyé un émissaire à Durazzo pour faire«savoir qu'ils vont at-,e taquer la capitale. Le gouvernement a 1. jris des mesures pour défendre la ville, s Le croiseur italien « Sardegna » se trouve c devant Durazzo pour défendre les Italiens s et maintenir l'ordre, i». . a Le nombre des prisonniers de guerre Le.correspondant du «Temps» à Genève communique que le nombre total des" prisonniers des armées en campagne s'élève au chiffre de 1, 179,800. Les alliés en ont dans leurs camps de concentration 604,200; les Austro-Hongrois en ont 575,600. . Un Livre Orange russe it St-Pétersbourg, 2 janv. (A. T. P.) — 1- Le ministre russe des affaires étrangères ie a publié un Livre Orange concernant les :e événements qui ont précédé l'ouverture ;s des hostilités dans la mer Noire. it Les pièces qui ferment le dossier dé-la crivent 1<|S démarches faites par la diplo-1- matie. allc^^nde et autrichienne pour en-n traîner la Turquie dans la guerre. Le Li-it vre Orange rappelle l'envoi de la mission e- militaire allemande à Constantinople et l'incident des croiseurs « Goeben » et « Breslau ». Malgré l'intervention des puissances de la Triple-Entente, le gouvernement ottoman finit par abandonner sa neutra- rs *4 „ Lire en deuxième page les dernières :s nouvelles de la guerre.

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