Le Belge indépendant

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s.n. 1919, 27 Janvrier. Le Belge indépendant. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fj29885z46/
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U£ NUMERO t PfcNNY NO 52 LE BELGE INDEPENDANT ADMINISTBATION ET REDACTION: TDDOK HODSE i'UDOR ST.. B.C. 4. TÉLÉPHONE: CITY 39S$ LUNDI 27 JANVIER 191Ô (■j MOIS 9 SHILLINGS ABONNEMENT!- < > MOIS. 17 SHILLINGS Il AN. 32 SHILLINGS UN PEU DE MORALE... a moins que ce ne soit du simple bon sens Rivalité, égalité des sexes! Voilà un paradoxe dont nous nous leurrons depuis nombre d'années. Rivalité des sexes! Je n'y crois pas. pour ma part. Les sexes s'aiment beaucoup trop pour être rivaux, malgré et peut-être à cause de leur querelle, à laquelle personne ne croit. Un sexe est-il complet par lui-même? La race dépend-t-elle de l'un ou l'autre sexe? Elle dépend de l'un et l'autre. Alors? Le mieux serait donc de s'entendre... tout en continuant à se quereller. S'entendre sur les détails. Pourquoi pas une entente parfaite? Parce que ce serait trop monotone. Ne pouvons-nous conclure que les rivalités et " les querelles sérieuses " n'existent pas entre les sexes, mais seulement entre les individus d'un même sexe? Y songer, nous le fait constater. Voilà pour la rivalité ! Egalité des sexes ! Cela n'existe pas. Est-il à souhaiter qu'elle puisse exister, et voulons-nous examiner ensemble cette questibn? Egalité comporte même responsabilité et même liberté. La femme souhaite-t-elle vraiment, plus de responsabilité et partant plus de liberté?%Qu'en pensent à la fois 11 le féminisme " et "la féminité"? Féminisme ! Antithèse de féminité ! Comment concilier ceci avec cela? Les féministes, A coup sûr, désirent plp<s de responsabilité et plus de liberté. Quant à " féminité," se complaisant dans le rôle à la fois " si grand et si efficace " de compagne aimante de l'homme," d'amie dévouée et de " partenaire discrète," elle sait que certaines libertés ne sont pas bonnes à revendiquer. Cétte femme-là est de celles-dont on fait les vraies épouses et les vraies mères, " les éducatrices de l'humanité," et elle est trop occupée pour avoir besoin de liberté ! Les féministes sont-elles à la fois rivales et ennemies des féminines/ Ennemies, elles le sont, et c;*ne constatation vient donner raison à n on affirmation que l'inimitié, donc " la querelle sérieuse " n'existe qu'entre individus d'un même sexe. Rivales? Elles ne devraient point l'être puisqu'elles poursuivent des buts opposés. Mais poursuivent-elles des buts opposés, ou bien s'illusionnent-elles au point de croire qu'on peut sans danger, allier féminisme à féminité? Rivale de l'homme, elle ne peut en être l'amie. Pour être logiques envers elles-mêmes, les féministes devraient renoncer au mariage, mais nous savons que la femme est l'illogisme personnifié; cela lui vient sans doute du don dJintuition qui lui fut donné avec prodigalité, et cette intuition ne s'arrête que peu ou pas à la logique. La femme sera ce que l'homme voudra qu'elle soit, car elle aura beau dire et beau faire, elle est née pour faire le bonheur des hommes (ou le malheur diront les désabusés !) et elle veut surtout leur piaire ! Si donc la majorité des hommes d<->rme raison au féminisme, elle sera féministe; si, au contraire, l'homme marque une " préférence durable " à la féminine (dans le sens que j'attache à féminité vertueuse), elle sera féminine. Et l'homme sera-t-il aussi ce que la femme voudra qu'il soit? Oui? mors, puisse-t-elie, non pas chercher " des libertés," mais en retirer à l'homme. Aïe! Quel sursaut d'indignation chez le sexe fort! Je n'entends pas l'orage, mais je me l'imagine aisément. Que voulez-vous insinuer? s'écrie la gent mascu-, line ! Tout simplement que, s'il m'était permis de donner un avis à mon sexe, je lui conseillerais d'inviter l'homme et au besoin de l'obliger à être aussi pointilleux pour lui-même, qu'il ne l'est pour la femme, et je veux en arriver à ceci : que si un homme n'admet pas un passé chez la femme qu'il veut épouser, il serait à souhaiter qu'il mit son orgueil à n'en point avoir lui-même ! Et cela sera? Quand " la féminine " te voudrai FEE SOlEIL. Le Rapatriement ATTENTION ! Les demandes de rapatriement gratuit doivent être, adressées à la Commission de rapatriement avant le 1er mars (voir notre numéro du 22 et.). Il ne sera plus donné suite aux demandes qui parviendraient après cette date. LA VIE DE PARIS Paris, le 22 janvier 1919. Les censeurs sont étonnés du discrédit dans lequel ils sont tombés et des suspicions qui les entourent. S'ils savaient combien leur persistance à mal agir leur aliène le3 esprits les moins prévenus. L'autre jour une annonce demandant un secrétaire de rédaotion pour un grand quotidien d'Alsace-Lorraine se terminait par cette ligne significative: "Inutile de se ■présenter si on a jait partie de lu censure." Ces censeurs qui, Î)our la plupart se sont embusqués dans es bureaux pour ne pas aller au front, acoeptant de faire une besogne qui, nfeuf fois sur dix, est une besogne répugnante de police politique, comprendront-ils quels sentiments ils inspirent à ceux qui ont affaire à leurs services? Ils n'en ont pas l'air. Et quelles inconséquences,quelles partialités, quelles contradictions ! Un exemple .entre cent. La semaine passée la "Vieille France," la publication heddo-madaire. imprimait l'entrefilet suivant: Un des délésruêe désignés par M. Wilson Pour Etats-Unis au Gor^ràe d& P&ix est M. Henry Whitè. de Baltimore. Son fila est le co-propfiétair© du "Baltimore Sun," où a paru dernièrement, au scandale de toute la presse amie de l'Entente, l'article le plus t»rfide qui ait été inspiré par les Allemands pour brouiller les Etats-Unis avec l'Angleterre et avec la France. Sa fille est manée en Allemagne au comte von Sherr-Thoss, officier allemand. Lui-même a été mainte fois l'hôte du Kaiser. Un mois après la déclaration de guerre, au moment où la Belgique était à feu et à sang, M. Henry Whitè écrivait à la "Kreuz-Zeitung" de Berlin pour exprimer sa vive et solide amitié aui Allemands et «a confiance dans la victoire allemande:"Every American who knows Germany will be a friend of Germany. Everybody who has &een the holy earnestness and the ironlike will power that ail Germany shows in fulfilling the duty to-ward the Fatlierland. cannot believe that Germany c&n be defeated." (Reproduit par la "Baltimore Star." Sevrés comme nous le sommes de presque tous les détails sur la Conférence, il y avait là une indication nous négligeable et elle ne passa pas inaperçue. Une agence d'informations voulut reproduire cet entrefilet déjà publié avec l'autorisation de la censeur. Ces messieurs .opposèrent leur veto à oette publication. On pouvait penser que la première publication avait échappé à l'attention des censeurs et qu'ils essayaient, dans la mesure du possible, d'en empêcher la diffusion. C'était soutenable. Le lendemain de oette interdiction plusieurs journaux de Paris, et notamment la "Libre Parole" publiaient, en première page, le même entrefilet, sans en retrancher une ligne. De telle sorte que la oensure autorisait ce mercredi oe qu'elle avait interdit le mardi après l'avoir une première fois permis le lundi. C'est de l'incohérence pure et de l'arbitraire s'il en fut. Au même moment la "Presse-Associée" annonçait que l'Angleterre avait proposé à l'Espagne de lui céder Gibraltar contre la remise de Ceuta, mais que le gouvernement de Madrid refusait, voulant reprendre Gibraltar à titre gracieux et sans donner aucune compensation. La nouvelle était intéressante et mettait en valeur un beau, geste de l'Angleterre. La censure supprimait cet écho de la conférence sans phrases. Cela touchait à l'ordre diplomatique, on pouvait comprendre à la rigueur cette interdiction. Mais quarante-huit heures après, on mettait en vente dans les kiosques de Paris la "Gazette de Lausanne," no du 14 janvier, et ce journal contenait un articles de tête les plus substantiels où M. Maurice Muret non seulement donnait avec détails la même nouvelle, mais la commentait avec sa compétence et son autorité. Dès lors à quoi rimait l'interdiction de la censure puisque ce journal, écrit en français, vendu à des milliers d'exemplaires à Paris, contenait ce qu'on avait défendu aux journaux français d'apprendre quarante-huit heures auparavant? La censure est une véritable pétaudière.JEAN-BERNARD. A BRUXELLES ♦ — T * (Correspondance particulière du "Belge Indpendant.") L'industrie et les Boches Bruxelles, le 8 janvier. Les industriels qui, pour gagner de l'argent au détriment de leur patriotsme et sauver leurs usines, les ont mises au service des Boches, ont-ils droit de tirer parti de leur mauvaise action et, profitant d'une situation due à l'appât du gain, de faire une concurrence déloyale aux patriotes ruinés, déportés, suppliciés, qui ne peuvent reprendrç, et pour cause, leur labeur? Ces industriels prétendent qu'ils ne pouvaient agir autrement. Avec un peu plus d'esprit d'abnégation et un plus grand courage, ils auraient su accomplir leur devoir. Pourquoi n'ont-ils pas imité l'exemple de M. Pol Boël, le député de Soignies? Les Boches l'avaient invité à mettre ses vastes installations industrielles du Centre à leur service. Il refusa; ils insistèrent; il persista dans son attitude. Us prétendirent qu'ils auraient raison de sa patriotique ténacité et, obéissant à leur brutale mentalité, ils l'arrêtèrent et l'envoyèrent à la prison de Charleroi. Us supposaient que M. Pol Boël, dans sa cellule, finirait par céder à leurs injonctions; quatre mois se passèrent; un régime odieux ne modifia en rien ses desseins. En présence d'une telle fermeté de caractère, les Boches, irrités, se vengèrent lâchement comme toujours et ils envoyèrent M. Boël en Allemagne où, pendant plus de deux ans, il fut enfermé à Celle-Schloss, n'ayant qu'un étroit couloir où il pouvait prendre un peu d'air chaque jour. La nourriture y était exécrable, et sans les paquets qu'il recevait^ le député déporté fût mort de_ faim. Il semble que c'était une vengeance assez complète... Ne. pas travailler à leur profit? Le crime était trop grand; les usines de M. Boël devaient l'expier à leur tour... Et en juillet 1917, les vandales y firent leur apparition. Pendant plus d'une année ils poursuivirent sans repos leur' œuvre de destruction. Cornues, grues, ponts roulants, appareils divers, charpentes, tout a été démoli sur place et réduit à l'état de mitraille. Des halls, il ne reste rien. Au moyen de .dynamite, la machine soufflante et les pompes d'accumulateurs ont été réduites en miettes à l'intérieur des bâtiments qui les abritait. Partout, c'est un spectacle de ruine et d'horreur. A la section de la boulonne-rie, les murs sont éventrés; à l'atelier de réparations, il ne reste plus rien. Les Boches ne sont pas uniquement des destructeurs, ils sont également des voleurs audacieux. Us ont emporté des usines Boël 221 moteurs, 1.66 machines-outils et 19 ponts roulants. Les hauts-fourneaux ne devaient pas trouver grâce devant ces barbares... Des hauts-fourneaux proprement dits il ne reste debout que les monte-charges... De ces immenses établissements, où tant d'ouvriers gagnaient leur vie, c'est à peine s'il subsiste le squelette des charpentes. La dynamite et le vol ont fait leur œuvre... mais l'Allemagne sera-t-elle récompensée de ses crimes ? Heureusement, le destin en a décidé autrement ! Elle voulait fournir aux usines teutonnes le matériel dont elle commençait à manquer pour aider à gagner la guerre et supprimer pendant des années une rivale redoutable pour l'industrie allemande. De ces deux objectifs, aucun n'a été atteint. Si l'Allemagne peut travailler, ce sera pour nous et elle ne vendra pas une tonne de produit quelconque à l'étranger avant que notre industrie reconstituée ne soit à même de lutter contre elle. M. Pol Boël a donné en 1916 le signal de la résistance, préférant la prison >et la déportation, à l'humiliation de travailler pour l'ennemi. Il eût choisi la mort, s'il l'eût fallu, à l'opprobre du vasselage qu'on lui demandait. La victoire lui permettra de reconstruire ses usines; ce sera le labeur de deux ans. Et ce grand patriote sera récompensé alors d'une attitude si ferme que l'on aurait voulu voir partagée par d'a.utres. G. V. LE PRESIDENT WILSON A BRUXELLES M. Wilson a officiellement informé le gouvernement belge qu'il fera une visite à Bruxelles avant de retourner aux Etats-Unis. Four nos soldats noirs blessés de guerre Le " Moniteur Belge " a publié à plusieurs reprises de longues listes ue soldats noirs appartenant à notre armée coloniale, qui se sont distingués pendant la campagne d'Afrique orientale. Mais la marche de nos colonnes vers Tabora et Mahenge fut tout autre chose qu'une promenade militaire. Au cours des durs combats qu'il fallut livrer aux troupes de von Lettow, beaucoup de nos vaillants soldats indigènes tombèrent; d'autres furent blessés grièvement. Il ne faudrait pas croire que, là-bas, au continent noir, on se désintéresse des malheureux indigènes mutilés. Nos compatriotes songent à eux et rien ne sera plus1 éloquent à cet égard qu'un rapport adressé récemment à M. Renkin par le colonel Malfeyt, commissaire royal. Ce document niontre l'attachement des fonctionnaires congolais aux populations africaines, leur désir de vulgariser les œuvres sociales parmi les populations indigènes, la sympathie des négociants des territoires occupés pour les Belges et la prospérité du commerce dans ces territoires. En voici quelques extraits ; J'ai l'honneur de vous adresser un rapport sommaire sur l'œuvre de secours aux militaires et porteurs hospitalisés ou réformés des suites de blessures ou de maladies contractées au cours de la seconde campagne dans l'Est Africain Allemand. Lors de mon arrivée au lac Tanga-nika, au mois de février 1917, M. le ca-pitaine-commanda'nt Mory; qui avait été chargé de liquidation du groupe du Tan-ganika, me remit le reliquat de la caisse de secours instituée en octobre 1916 par M", io lieutenant-colohel Moulaert:, commandant le groupe du Tanganika, en vue d'améliorer l'ordinaire des soldats et porteurs bless.és ou malades et hospitalisés. Les fonds restant en caisse s'élevaient à la somme de.Fr. 3,636.05. Au moment où furent entamées les opérations de la seconde campagne, le capitaine-commandant Mory me proposa de renouveler auprès du personnel européen des T. Or des troupes en campagne, de l'intérieur de la colonie et des commerçants l'appel que leur adressa en octobre , 1916 le lieutenant-colonel Moulaert. C'est dans ces conditions que fut rétablie en juillet 1917, sous ma direction et la gestion d'un comité, la caisse de secours aux noirs des troupes hospitalisées.L'appel adressé au personnel et aux commerçants reçut partout l'accueil Iç plus favorable et les fonds recueillis ont atteint la somme totale de Fr. 32,328.81. Je tiens à vous signaler tout particulièrement la belle participation à cette œuvre des négociants arabes, hindous et autres établis dans les T.O. Leurs contributions ont atteint un chiffre très élevé témoignant d'une part de leur sympathie à l'égard des Belges, et d'autre part d'une situation favorable du commerce. Il y a lieu d'ajouter aux souscriptions en argent deé dons en nature tels que tabac, cigarettes, objets de lingerie, articles pour noirs, qui furent adressés par des commerçants au comité de l'œuvre. En même temps que je lui adressais un appel à la générosité des européens des troupes sous ses ordres, je fis savoir à M. le lieutenant-colonel Huyghé que je l'invitais à me faire connaître quels étaient les articles qui seraient les plus prisés par les noirs ou qui feraient uc-faut dans les approvisionnements fournis aux noirs hospitalisés. Pendant la durée de la campagne.les hôpitaux militaires en campagne ne firent que fort peu appel aux ressources de l'oeuvre. Celle-ci n'entre en véritaoH activité que lors du début des évacuations des blessés sur les hôpitaux des T.O. * • • Pour ce qui concerne les achats faits par l'œuvre de secours aux noirs hospitalisés, ils furent organisés de la manière générale suivante : les avis des médecins et du personnel hospitalier fur nt pris pour connaître les objets qui seraient le plus de nature à plaire aux noirs ; les conseils et avis des donateurs furent entendus. Les achats furent faits aux conditions les plus avantageuses, et, en majeure partie, par l'intermédiaire de la base belge de Dar-es-Salam, pour les objets ne se trouvant pas à Kigoma. Les principaux achats portèrent sur des articles de*mercerie et lingerie, des couvertures, des émaillés, des fruits, etc.... Divers fonctionnaires se chargèrent de visiter périodiquement les blessés de guerre et de leur distribuer les dons. En outre, il fut profité des circonstances telles que les jours de fêtes légales et nationale pour faire servir aux hospitalisés un repas ou un mets supplémentaire. Mais les' principales ressources de. l'œuvre furent consacrées à un autre usage. La plupart des militaires et porteurs en traitement ayant dû être réformés, il leur fut remis au moment de leur départ vers l'intérieur de la colonie, sous la forme d'un mandat postal rendu payable au chef-lieu H- " de leur résidence, une gratification calculée en principe de la manière suivante : Tout réformé pour une affection quelconque contractée du fait de la guerre, Fr. 150. Idem, par suite de l'amputation de deux membres ou de la perte de l'usage de la vue, Fr. 250. Les amputés des membres inférieurs reçoivent en outre une machine à coudre. Ces sommes sont surtout destinées à faciliter à ces malheureux leur prefriière installation dans leurs villages et à les aider à subvenir à leurs premiers besoins. La machine à coudre fournira aux amputés des membres inférieurs un moyen certain de se procurer des ressources pour l'avenir. * * * Ainsi que vous pourrez le constater, M. le ministre, les fonds recueillis par l'initiative privée ont été utilisés de manière à donner satisfaction aux donateurs de l'œuvre et, de plus, de la manière la plus propre à prouver aux populations indigènes que les Européens ne se sont pas fait faute de s'intéresser à ceux des noirs qui avaient subi durant notre guerre coloniale une incapacité durable ou momentanée de travail. Les fonds mis à la disposition de l'œuvre étant devenus suffisants et les mutilés de la première campagne n'ayant pas tous pu bénéficier des secours—les ressources réunies durant le première campagne ayant été insuffisantes, vu la date à laquelle fut créés l'œuvre—des renseignements furent réclamés à tous les commissaires de district de l'intérieur de la colonie, en vue de connaître ces mutilés. De nombreuses réponses sont déjà parvenues et des mandats du même import que ceux délivrés aux mutilés de la 2e campagne ont été adressés aux autorités territoriales pour être remis aux intéressés. Les fonds encore disponibles aujourd'hui atteignent la somme de Fr. 18,029.41, qui _sera utilisée à payer les marchandises achetées et dont le paiement n'a pas encore pu être effectué. Les renseignements réclamés à divers commissaires de district de l'intérieur de la colonie n'ont pas encore tous pu me parvenir, et il faut s'attendre de ce fait à une assez sérieuse dépense encore. Quoi qu'il en soit, les souscriptions périodiques auxquelles avait consenti te personnel ont été arrêtées et la caisse n'est plus aujourd'hui que faiblement alimentée. En cas de nécessité un dernier appel sera adressé à ce personnel et je ne doute pas qu'il sera entendu. Les sommes encore disponibles ont été déposées en banque et rapportent intérêt. Celles qui 'resteront, éventuellement disponibles au moment de la liquiuauon de la caisse seront utilisées de la manière suivante: l'œuvre étant en possession des listes de tous les mutilés de la colonie, le reliquat sera réparti entre tous et leur sera transmis sous la'forme . ' de livrets de la caisse d'épargne par la. voie des autorités territoriales. L'initiative privée contribuera ainsi une fois de plus à la vulgarisation des œuvres sociales parmi les populations" indigènes. * • » J'ai fait récapituler les listes des souscriptions recueillies et les dépenses engagées par la caisse de secours aux noirs hospitalisés. J'enverrai cçs documents à le gou-verneur-général et demanderai à cette haute autorité que le tout soit inséré au bulletin administratif, de manière à ce que tous ceux qui ont, d'une manière quelconque, contribué à la réussite de cette œuvre de secours puissent <jvoL-connaissance de l'emploi qui a été fait de leurs dons. J'adresserai en même temps une copie du présent rapport à M. le gouverneur-général.LE COMMISSAIRE ROYAL. (Signé) MALFEYT*

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Cet article est une édition du titre Le Belge indépendant appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Londres du 1918 au 1919.

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