Le Belge indépendant

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s.n. 1919, 31 Janvrier. Le Belge indépendant. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/st7dr2sr0n/
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LE NUMERO 1 PtNNY No 56 LE BELGE INDÉPENDANT ADMINISTRATION ET REDACTION: TDDOR HOUSE i'CDOR ST B.C. «. TÉLÉPHONE: CITY 33(8 VENDREDI 31 JANVIER 1919 » i > lauia v ABONNEMÈNTi: < o MOIS. 17 SHILLINGS I 1 AN. 32 SHILLINGS AVIS A NOS LECTEURS ■ ■ -O" , Nos compatriotes regagnent leurs foyers ; les correspondances s'améliorent ; et nos bureaux doivent être occupés par un confrère anglais à la fin de ce mois. lin conséquence, considérant notre tâche comme terminée ici, nous cesserons notre publication à Londres fin de cette semaine. Les abonnements seront remboursés pour la partie non servie, mais nous serions heureux de savoir si nos lecteurs seraient disposés à seconder nos efforts pour la continuation de notre journal en Belgique. Lettre du Chili (De noire correspondant.) Les relations entre le Chili et le Pérou — La question de Tacna et Arica — Télé- j gramme du corps consulaire d'Iquique —Manifestations patriotiques — Tclé-1 gramme du Président Wilson au gouvernement argfcn.in Tandis que la paix va être signée en Europe, après l'invraisemblable tragédie qui a ensanglanté le Vieux Monde pen- 1 dant plus de quatre ans, des nuages ob- ! scurcissent l'horizon sud-américain. La ! vieille question de " Tacna et Arica " revient à nouveau sur le tapis. Comme on sait, après la guerre de 1879, entre le Chili et le Pérou, cette région péruvienne resta sous la domination du Chili, en vertu du Traité d'Ancon, et .selon ce traité un plébiscite devait en ■3-âiJS«-sotte province .resterait péruvienne ou formerait définitivement partie du territoire chilien. Pour des raisons qu'il serait long d'analyser ici, les deux pays ne purent se mettre d'accord sur la forme de réaliser ce plébiscite. Cet état de choses a provoqué déjà, à différentes reprises, des difficultés entre les deux républiques sud-américaines.Dernièrement, de nouveaux incidents se sont produits ; dans *les ports péruviens de Payta et de Salaverry il y a eu, au commencement de novembre, des désordres pendant lesquels l'écusson et le drapeau chiliens ont été outragés. A la suite de ces désordres un meeting a été tenu dans le port chilien d'Iquique, pour solliciter du gouvernement du Chili l'annexion définitive de la région de Tacna et Arica, au territoire chilien. Le Pérou a prétendu que pendant cette réunion son consul à Iquique a été malmené par la fouie et que ce fonctionnaire aurait été obligé à s'embarquer par les autorités chiliennes. Comme conséquence de ces incidents, les deux gouvernements ont rappelé leurs consuls et ont échangé les notes suivantes : Du ministre des affaires étrangères du Pérou au gouvernement chilien. " Sous le coup de la plus pénible impression pour l'attentat sans précédent dont.a été victime le consul du Pérou à Iquique, expulsé par la tourbe, appuyée par les autorités politiques et maritimes de ce port, je formule au nom de mon gouvernement la protestation la plus énergique pour ce fait, j'af ordonné la rentrée au Pérou des fonctionnaires consulaires au Chili, où l'on n'obtient pas les garanties dues. (Signé) Francisco Tud'ela." De M. Luis Barros Borgono, ministre des affaires étrangères du Chili au gouvernement péruvien. " Je déplore vivement que des informations erronées aient induit le gouvernement du Pérou à attribuer aux autorités politiques et maritimes d'Iquique une manque de connaissance de leurs devoirs dans les incidents du 23, qui n'ont pas existé et dont il n'apparaît aucun antécédent. Le conseil péruvien à Iquique s'est .embarqué d'accord, avec ses amis, et-sans connaissance des autorités. Je rejette péremptoirement i'imputation injustifiée d'avoir appuyé la tourbe. " Si les réunions publiques ont pu être perturbées par des éléments étrangers, inconnus" et récemment arrivés à la ville, et si elles ont pu dégénérer un moment en désordre, qelui-ci a été promptement réprimé par les autorités politiques; le manque d'égards antérieur aux consuls chiliens au Pérou a pu exciter l'esprit public à Iquique et être relationné avec la transmission des nouvilles cablogra-phiques du consul péruvien à Iquique, absolument inconvenantes et déplacées. Cette attitude a induit mon gouvernement à appeler avant l'incident le consul-général du Pérou à Valparaiso, pour le prier de bien vouloir demander le rappel du consul d'Iquique, et il regrette de ne pas être arrivé à prendre cette mesure avant le 23. Les consuls du Pérou trouvent au Chili toutes les garanties que les lois donnent aux citoyens. Les antécédents exposés manifestent que la protestation du gouvernement du Pérou est absolument injustifiée. "J'ajouterai que les membres du corps consulaire résidant à Iquique ont envoyé au gouvernement chilien le télégramme suivant : Les membres du corps consulaire résidant à Tacna et Aripa déclarent que les autorités chiliennes de cette province remplissant loyalement et strictement leurs devoirs s'occupent d'une manière très correcte des services publics et municipaux et donnent aux personnes et intérêts des différentes nationalités toute sorte de garanties auxquelles elles ont droit conformément aux lois chiliennes. ' Cette importante communiaction porte la signature de's agents consulaires de France, Espagne, Italie, Angleterre, Bolivie, Etats-Unis, Belgique et Hollande. Dans toutes les villes du Chili et principalement à Santiago et à Valparaiso, d'imposantes manifestations patriotiques ont été organisées ces jours-ci en réparation à l'offense faite au drapeau chilien ; des colonnes interminables d'hommes de tout âge et de toutes catégories sociales ont défilé et acclamé le tricolore au cri de " Viye le Chili!" Entretemps, le ministre des affaires étrangères du Pérou a adressé une circulaire i;éié^Taphique.aux légations pén^ , viennes à l'étranger, se référant à la li-j quidation de la guerre de 1879, rappelant que le Chili s'était préparé de longue j date pour cette guerre, et qu'après celle-ci il avâit étendu sa domination sur une partie de la province de Tacna non mentionnée dans le traité d'Ancon, et que le plébiscite qui devait se réaliser en 1893 n'avait pu se faire, malgré les efforts du Pérou ; que les débats diplomatiques entre les deux pays avaient eu comme résultat une première rupture des relations diplomatiques en 1901, et une seconde en 1910 ; il termine par une relation des derniers incidents qui provoquèrent le rappel du consul péruvien à Iquique, M. Llosa. En vue de cette circulaire, le ministre des affaires étrangères du Chili vient, à son tour, d'adresser par cable une communication aux légations du Chili. Dans cette communication le gouvernement chilien dément d'abord la ver sion péruvienne sur le départ du Chili des consuls de ce pays. Il indique ensuite les raisons qui obligèrent en 1879 le Chili à déclarer la guerre au Pérou qui termina par le traité d'Ancon, avec la cession inconditionnelle au Chili du territoire de Tarapaca et les négotiations relatives à la région de Tacna et Arica, in sistant sur le fait que la guerre de 1879 ne fut pas une guerre de conquête, sinon de défense de ses droits et de ses intérêts fondamentaux menacés par un trait.'' secret, imaginé par le Pérou pour isoler le Chili dans cette partie de l'Amérique et pour servir sa politique économique tendant à monopoliser les nitrates de Tarapaca, en opposition avec l'industrie libre que le Chili avait créée à Autofa- . gasta. La preuve que le Chili ne faisait pas une guerre de conquête est que le pays était loin d'être préparé, et se trouvait sans armes ; la majeure partie de ses : rentrées était destinée au développement , de l'instruction publique. Le troisième point démontre qu'il est ] inexact que le Chili n'ait pas voulu ac- j complir le traité d'Ancon, et qu'au con- : traire il a toujours fait tout ce qu'il a pu pour arranger cette question. , Un autre paragraphe dément l'affir- < rnation du ministre des affaires étran- i gères du Pérou relative à ce que le Chili < ait étendu sa domination au delà des li- j mites signalées dans le traité d'Ancon. i Il assure ensuite que, contrairement à ce i que prétend le Pérou, les autorités chiliennes n'ont jamais molesté les résidents i péruviens des territoires occupés, et rap- i pelle la résistance du Pérou chaque fois i que le Chili a fait des propositions d'ar- c rangement. Le télégramme termine en 1 rejetant absolument la version péru- i vienne sur les incidents récents d'iqui- : que, qui ont motivé le départ de cette ville du consul péruvien, M. Llosa. Aujourd'hui le cable annonce que le Président Wilson s'est adressé au gouvernement argentin, l'invitant à une action commune, et lui proposant d'offrir au Chili et au Pérou les bons offices des Etats-Unis et de la République Argentine pour arranger amicalement les difficultés présentes. Le gouvernement argentin aurait immédiatement répondu, acceptant l'invitation du Président Wilson. MARC. LA VIE DE PARIS Paris, le 28 janvier 1919. La première réception officielle depuis la réunion de la Conférence de la Paix a été pour la Presse étrangère ; on lui a offert un excellent déjeuner dans l'imposant immeuble qui fut l'Hôtel de Du-fayel, avenue des Champs Elvsées, où on a installé un cercle provisoire pour les journalistes qui sont, venus de l'Etranger pour rendre compte des travaux diplomatiques, ce qui, au grand désespoir de beaucoup, est une sinécure. Les correspondants des grands journaux anglais, et surtout américains, auraient voulu tout voir, tout entendre, tout dire. Evidemment c'est là le rêve dt tout bon journaliste; mais au-dessus de la curiosité du public, il y a l'intérêt bien entendu de la paix qu'on nous prépare et—mesure qui fut approuvée par l'unanimité des représentants de la presse française — on a décidé de publier seulement les résultats au fur et à mesure qu'ils seraient acquis, et quant à la publicité des séances, on l'a restreinte à Paudition de quelques discours d'ouverture ; on ne pouvait raisonnablement faire plus. •Ce n'était pas la peine, direz-vous, tie venir de Chicago, de New-York ou de Stockholm assurément ; peut-être ■ aù-rait-il été prudent de s'informer de ce-qu'on pourrait voir et entendre avant de se mettre en route ; pour avoir négligé ;e£te précaution, plusieurs journalistes, une centaine, sont ici sans savoir à quoi s'employer et ne cachent pas leur mauvaise humeur. On est cependant aussi gracieux que possible ; on a créé ce cercle dans un immeuble fastueux — ce qui ne veut pas dire artistique ni élégant, certes non. Mais on a réuni là tout ce qu'on a pu imaginer, depuis la salle de travail, lès salons de conversation, téléphone, télégraphe, jusqu'à la salle à manger. Il ne manque que des nouvelles et des informations. C'est M. de Nalèche, le directeur du "Journal des Débats," qui a présidé le déjeuner d'inauguration; et a prononcé un discours des mieux venus qui alliait l'esprit à l'élégance. Puis M. Tardieu, 3ui fut journaliste, parla au nom du Gouvernement et s'appliqua à dorer la pillule un peu amère pour des journalistes qui n'ont que peu à se mettre sous la plume. Il a développé cette idée, très juste, que si on a le devoir de communiquer tout ce qui peut être publié, on doit s'abstenir de tout ce qui pourrait servir aux ennemis aux aguets pour empêcher la victoire de porter ses fruits. Quelques esprits sérieux — c'était le plus grand nombre — comprenant ces raisons ont paru s'y rallier. Comme on voulait montrer une amabilité aussi complète que possible, on a décidé que M. Pichon recevrait les journalistes tous les dimanches, et M. Tardieu les recevra de son côté tous les jeudis. On ne peut pas dire que la France manque de cordialité pour la presse étrangère, mais personne ne peut ui demander de commettre des imprudences qui risqueraient de compromettre l'œuvre laborieuse entreprise et qui présente des difficultés assez grandes 30ur qu'on ne les augmente pas par des nesures téméraires. Au dessert, M. Pichon, qui venait de déjeuner avec M. Ador, président de la Confédération Suisse, est venu apporter in salut de bienvenue et témoigner en quelle estime il tenait les journalistes présents et qui — disons-le sans céré-•nonie — n'ont pas été toujou»s très jus-es dans leurs télégrammes pour la France et son gouvernement. Il y a eu in peu de nervosité au début ; on espère pie tout se calmera. On fait pour le nieux et nous pouvons donner ce détail, :'est que les mesures prises vis-à-vis de ' a presse l'ont été sur la proposition de VîM. Wilson et Lloyd George ; la France | s'est contentée d'approuver, et tandis que les Français sont soumis à la Censure — si souvent stupide — liberté pleine et entière est donnée aux journalistes étragers qui ont déjà commis plusieurs erreurs d'interprétation et même quelque^ injustices dans leurs appréciations pour témoigner leur déplaisir. Ce sont de tout petits côtés. JEAN-BERNARD. Le Rapatriement AYIS OFFICIEL La Commission de Rapatriement a fait ' imprimer des notices en français et en flamand résumant tous les avis parus à ce jour et donnant tous les renseignements nécessaires au ' sujet du rapatriement. On peut se les procurer au Bureau de Rapatriement, General Buildings, Aldwych. * « Les ouvriers ayant travaillé dans les usines de munitions peuvent rentrer en Belgique sans devoir,- au préalable, faire annuler le cachet de leur Identifcy Book "Permitted to work on munitions." ■* * *• L:or ne peut sortir d'Angleterre. Les réfugiés ne peuvent donc emporter de monnaie d'or. La sortie des titres au porteur, actions, obligations, etc., n'est plus prohibée. i- * * «• La Commission de Rapatriement a* reçu l'avis suivant: "Le Repatriation Departnaeni du Local Government Board attire l'attention ' dès réfugiés belges sur la clause réglementaire stipulant que le poids maximum des bagages ne peut dépasser 300 livrés j par personne. , "Il a été constaté, -que-la poids des bagages augmente à chaque départ, au , point que si les réfugiés ne se conforment pas strictement au règlement, il . sera impossible de maintenir en vigueur ( le système de la prise des bagages a do- ; m ici le et les réfugiés seront alors obligés de transporter leurs bagages à certains centres où l'on pourra vérifier si le poids ( réglementaire n'est pas dépassé. Ceux qui ne se conforment pas au règlement | occasionneront donc à leurs compatriotes des difficultés qu'il est désirable d'éviter. Il doit être également entendu que le maximum de 300 livres comprend le ba-gagfe total de chaque réfugié, y compris le^ bagages à main. (s.) BASIL PETO, , Repatriation Commissionner." . * * » i Ministère de l'intérieur — Commission de Rapatriement de Londres ' 25 janvier 1919. Rapatriement gratuit.—Les réfugiés 1 désirant être rapatriés aux frais du Gouvernement Britannique doivent remplir à cet effet avant le 1er "mars une for- > mule de demande qu'ils peuvent se procurer dans les bureaux de la Police mé- ' tropolitaine ou au Secrétariat du Co- : mité de Réfugiés de leur district. Ceux qui n'auront pas rempli leur formule avant le 1er mars ne pourront plus j bénéficier de la gratuité du rapatriement ni des secours des Comités anglais. - Les réfugiés qui ont rempli leur for- ( mule de demande et ont reçu leur carte c de départ, et qui, sans raison plausible, ; restent en défaut de rejoindre leur groupe au jour fixé ne pourront plus être rapatriés gratuitement. Retours individuels.—Les Belgres dé- ' sirant; rentrer à leurs frais peuvent cm- * prunter une des voies suivantes : (a) Ligne Folkestone-Boulogne : il ' faut s'adresser : lo à la Sûreté Militaire, < 132, Çharing Cross Road ; 2o au Consu- J-lat de Belgique, 37, Bedford Square ; 3o j au Bureau de Contrôle des Passeports, 18, Bedford Square. (b) Ligne Harwich-Anvers (prix du ( passage £3 par personne), s'inscrire à ^ l'Office de Rapatriement, General Buil- -dings, Aldwych. j (c) Ligne Douvres-Os tende ; prix du voyage de Londres à Ostende : Ire 1 classe £l 16s. ld. ; 2e classe, £1 6s. 2d. ; 1 3e classe, £1 2s. 3d., s'inscrire à l'Office c de Rapatriement, General Buildings, r Aldwych. c (d) Des cabines de première classe sont également disponibles à bord des navires ( ramenant à Anvers les réfugiés rapatriés t par les soins du Gouvernement Britanni- f qùe. Prix du voyage £3. Les demandes peuvent être adressées par écrit à M. s Campbell, Belgian Repatriation Department, General Buildings, Aldwych. Formalités.—Les Belges se rendant directement d'Angleterre en Belgique doivent être munis au départ de leur Identity Book et de leurs Ration Books. A l'arrivée en Belgique, les passagers doivent prouver leur nationalité. Les Belgeft doivent donc se munir de leur certificat provisoire de nationalité. Un passeport, même périmé, est suffisant. Les étrangers, même ceux qui ont résidé en Belgique, doivent être munis d'un passeport et d'un permis délivré par la Sûreté Militaire Belge, 132, Charing Cross Road, W.C. Bagages. — Les réfugiés, rapatriés soit gratuitement soit à leurs frais par les soins du Gouvernement Britannique, peuvent emporter trois cents livres de bagages. Les réfugiés auxquels des militaires appelés sous les drapeaux ont confié leurs effets peuvent emporter les bagages de ces militaires indépendamment des 300 livres auxquelles ils ont droit. Les voyageurs empruntant la ligne Douvres-Ostende peuvent emporter un :olis de 75 kilos de bagages enregistrés st en outre des bagages à main jusqu'à :oncurrence de 25 kilos. Ils ont droit ?i la gratuité jusqu'à concurrence de 25 kilos. Le surplus est payé à raison de 2 shillings par 10 kilos. A bord des bateaux d'Harwich les voyageurs peuvent emporter gratuitement 150 livres de bagages enregistrés ;t devront payer ls. 6d. par 20 livres supplémentaires. Le poids maximum ;st de 200 livres. Pour l'expédition du surplus de leurs pagages les réfugiés sont invités à s'adresser à une maison d'expéditeurs. Vivres. — Les réfugiés, peuvent emporter des vivres, jusqu'à concurrence de 12 livres au maximiym. ' Ces douze livres ne peuvent comprendre plus de deux livres de café. L'autorisation d'emporter des vivres l'implique aucune augmentation ni aligne extension du poids maximum de jagages tel qu'il est fixé à l'alinéa précédent.Objets neufs. — Les réfugiés peuvent importer avec eux des tissus neufs, drap, toile, coton, laine et des objets teufs confectionnés, chaussures et vête-nents.Douane. — Les bagages des réfugiés sont admis en franchise ; tdutefois les )bjets neufs sont soumis aux droits l'entrée en vigueur en Belgique. Chiens. — Les chiens sont admis à pord des bateaux de la ligne Harwich-\nvers (au prix de 7s. 6d. de Londres à . \nvers). » Les chiens sont égâlement admis à pord des bateaux ramenant de Douvres i Ostende les réfugiés rapatriés gratui-ement par les soins du Gouvernement Britannique. Instruments de travail. — Les réfugiés rapatriés gratuitement ou non peuvent emporter leur machine à coudre, nachine à écrire et en général tous instruments de travail pourvu que le poids naximum ne soit pas dépassé. Papiers et documents,. — Les réfugiés peuvent emporter tous livres, papiers, ettres anciennes, documents, etc., n'ayant pas le caractère d'une correspon-lance actuelle et personnelle. C'est-à- . lire que ces partants ne peuvent'se substituer à la poste. Appareils photographique s. — Les ré-ugiés peuvent emporter leur appareil photographique. Toutefois les films et plaques doivent être soumis à la Cen-;ure. Il est donc recommandé aux réfugiés de les expédier par la poste ordi-îaire à leur adresse en Belgique. Meubles. — Il est rappelé aux réfugiés qu'ils peuvent expédier leurs meu->les en Belgique èn s'adressant à des irmes d'expédition qui se chargent de :es transports. Les réfugiés du.district de Londres |ui désirent vendre leurs meubles peu-■ent s'adresser à cet effet à la Furniture frade Supply Company, 13, Great Marl->orough Street, Oxford Circus, W.l. La Compagnie payera au comptant es meubles, ou en enverra le montant à 'adresse du réfugié en Belgique, ou lonnera gratuitement des conseils aux éfugiés qui auraient l'intention de ventre à un commerçant du district. Les réfugiés peuvent s'adresser à lu Compagnie même si leurs meubles ache-és à crédit ne sont pas intégralement layés. Les réfugiés qui désirent profiter des ervices de cet organisme sont priés do

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Cet article est une édition du titre Le Belge indépendant appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Londres du 1918 au 1919.

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