Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1914, 12 Decembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pn8x92294q/
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__wre •a-rne© — « <p Unotidien lïl* oentimeiN Samedi 12 Décembre 1914 LE SS UJELIÛIS l an . . .ABONNEMENTS, ^ ^ 8Q Joill'Hal <^> UOtidie SI ï Jitl^pe ficitill t ANNONCES; 6 mois fr! Rédaction, Administration, Publicité! Faits Divers ligne . 2 fr. 45, RUE HENRI MAUS, 45, BRUXELLES SL, , ! .' ; ,' oS 26' Liste officielle et inédite des prisonniers belges se trouvant en Allemagne BULLETIN DU JOUR Pourquoi le Cardinal Mercier n'est point Pape Un ecclésiastique notable de Vagglomération, très averti des événements récents, nous a fait l'honneur de no-us fournir quelques précisions discrètes sur le résultat du dernier Conclave où S. S. Benoit XV a obtenu la tiare. Va rmi iles cardinaux « papabili », Mgr j Mercier tenait la corde ci était grand favori jusqu'au 20 août. Le XX' Siècle laissait ■prévoir son élection assurée. L'entrée des troupes allemandes en Belgique handicapa l archeveque de Malin es et lui ravit toutes ses chances. La Belgique était devenue, depuis le 4 août, belligérante, maigre elle évidemment. La Curie romaine, qui s'est toujours inspirée d'un sage opportunisme, redouta que l'élection du cardinal belge ne portât ombrage à VAllemagne, que la Papauté n'a aucun intérêt à s'aliéner et qui aurait pu y voir un acte peut-être antiamical en cette heure critique. Au surplus, Mgr Mercier passait, probablement à tort, pour un partisan convaincu d'une solution conciliatrice immédiate entre le Vatican et le Quirinal. Déjà feu Pie X, alors qu'il n'était encore que Mgr Sarto, archeveque de T enise, avait entretenu avec Victor-Emmanuel 111 des relations 'très courtoises — qui continuèrent à Rome — et avait reçu &.ol?n^no A T^V à la te te de son clergé, Ile petit-fils de « l'usurpateur ». Lai question des revendications du pouvoir temporel de la Papauté contre la spoliation de 1871 ne saurait s'éterniser. Malgré la bulle « Non Expedit » et la fameuse consigne de Pie IX, « Ne elettori ne electi », les catholiques italiens ont pris officiellement part aux élections législatives dernières et fait passer plusieurs d.e leurs candidats.A Rome même, une coalition, dont ils constituèrent les éléments les plus remuants, renversa ensuite la municipalité radicale que présidait le syndic Nathan et qu'un prince romain catholique a remplacé à la tête de la Ville Eternelle. Au Parlement, les députés et sénateurs catholiques, s'ils ne forment pas encore un parti distinct-, votent en bloc sur les questions les plus variées et sont même devenus plus ou moins ministériels. En 1910, un député cathdlique de Turin, délégué officiel de son Gouvernement, M. ! Alberti, proclamait ici même à Bruxelles, au cours d'un banquet qui eut lieu au Chien Vert à l'Exposition, qu'il était, Comme tous les catholiques italiens, un ardent partisan de l'unité italienne, à laquelle, ajoutait-il, aux applaudissements de tons ses compatriotes présents, « personne en Italie ne voudrait et n'oserait renoncer. » Or, on répétait, mais peut-être n'était-ce là qu 'une invention gratuite, que le ponti.fi- ] cat du cardinal Mercier, vn savant positif aux idées largement modernes, verrait bientôt se conclure le compromis honorable attendu qui, liquiderait définitivement la vieille et caduque intransigeance de la Curie romaine sur la question du pouvoir temporel.Les éléments obstinés — laudatores tem-poris aeti — du Sacré Collège se cabrèrent à cette nouvelle. Mais étant, la minorité, ils n'auraient pu empêcher l'élection du cardinal de Matines, si la menace du fameux veto de VAutriche, qui fit en 1903 échouer Rampolla, à la mort de Léon XIII, n'était venue à propos rallier à ces «.intransigeants* une majorité décisive née des circonstances. Aussi Mgr Mercier, un des hommes les plus remarquables de l'Eglise catholique romaine à l'heure actuelle, fut remplacé au pied levé par un outsider neutre, le prince italien délia Chiesa, devenu Benoit -X]\ Cette élection fut, en outre, une victoire insigne pour les éléments traditionnalistes italiens du Sacré Collège, qui restent imbus de cette prétention nationaliste et moyenâgeuse qu'un Pape étranger à l'Italie ne doit être accepté que lorsqu'il n'y a pas moyen de l'éviter. Si Mgr Mercier avait été élu Pape, il aurait été le second Belge qui eût occupé le trône de St-Pierre. Le premier fut Adrien Boyens, l'ancien précepteur de Charles-Quint, que cet empereur gantois, fit couronner Pape sous le nom d'Adrien VI. Voilà comment la politique, l'histoire, la tradition, et surtout l'opportunité des intérêts, dont cette guerre accuse l'antagonisme aigu, se liguèrent pour priver la Papauté d'un philosophe d'élite, qui se fût révélé l'illustre continuateur cle Léon XIII. Cette disgrâce de la Fortune nous vaut de garder parmi nous Mgr Mercier et nous nous en réjouissons : car quel cœur belge n'a frémi d'émotion à la lecture de la magnifique harangue, toute vibrante de patriotisme angoissé, qu'il prononça, le 14 septembre dc;\ nier, dans une chaire du Havre, à son retout du Conclave! Que D'ieu garde longtemps encore à Z# tête de l'Eglise et du clergé belges ce pilote éclairé, dont un membre de i'Académie Française, un franc-maçon radical, l'ancien chef de cabinet, Léon Bourgeois, disait récemment « qu'il est de ces hommes qui, h -norent l'Humanité ». ARY. • ^ L'ACTUALITE La question des brevets d'invention L'Union syndicale des inventeurs belges, une des sections de la Chambre de commerce de Bruxelles, a examiné, au cours de la séance tenue hier après-midi, à l'Hôtel Eavenstein, la situation qui est faite par la guerre à tous les propriétaires de brevets et aux inventeurs qui, pendant la période actuelle découvriraient dos choses neuves, dant ils voudraient s'as3urer, avec raison, le nionojJole d'exploitation. Pour sauvegarder ces intérêts respectables, diverses mesures ont déjà été prises même avant la guerre. Un arrêté du roi Albert en date du 5 août, publié le 1T août au Moniteur, proroge pendant un an la durée de validité de tous les brevets et le de-lai de paiement des droits y afférents. M. Mavant, chef de cabinet du ministre du Travail M. Hubert, s'est, à la prière des intéressés, abouché dernièrement avec les autorités allemandes en vue d'obtenir l'extension de cette mesure conservatrice en Allemagne en faveur des inventeurs belge". Les autorités civiles allemandes ont, d'ores et déjà, fait espérer une réponse favorable a cette requête, d'ailleurs motivée. Jusqu'ici, la publication au Reichsanzeigt • (Moniteur de l'Empire) était requise poïir assurer eu Allemagne la validité d'un brevet belge. Après l'exposé et le commentaire de ces question par le secrétaire M. Decroué, M, Tobian^ky et M. de la H'ault, M. Desguin signala des précédents, notamment au Mexique, où tout, délai ou prorogation furent refusés, au grand dam des titulaires de brevets étrangers. M. Marcq, le président fondateur de la section, qui présidait en l'absence de M. H. de Fuisseaux, remercia les dix-sept membres qui avaient tenu à venir, même de province, apporter par leur présence, un témoignage précieux de leur fidélité à là cause des inventeurs belges. •--- «i— ■■ cfîos HDèpêcEes ts » ^ Incendie des Etablissements de la ro- Thomas Edison Cy au New-York, 11 décembre. —- Toutes les nce installations de la Thomas Edison C.y,dans ■et- le « West-Orange », à New-Jersey,ont été dé- "pne truites par un incendie. Les pertes totalos ens sont estimées à 5 millions de dollars. Le 'tte seul édifice qui a pu être épargné aux flam- use mes est le laboratoire avec les instruments '■tre scientifiques de grande valeur, cfui se trou- La G-uerre ;; i ■ ■ — ;; ! COMMUNIQUÉS FIANÇAIS n- Paiis, 8 décembre (23 heures). — En Belgique j une violente attaque des Allemands contre St-, Eloi, au Sud d'Ypres, a été repoussée. Dans la forêt et à l'Est de l'Argonne, ta lutte est encore toujours très vive. Sur le restant du front, rien d'important à si-■é gnaler. le COMMUNIQUÉS BUSSES rétrograde, 8 décembre. — Des forces en-' uemifs, composées d'Allemands et d'Autri-^ chiens, son signalées au Nord et principalement au Sud de Cracovie. - Au cours de la bataille qui s'est déroulée dans la seconde quinzaine de novembre, Lodz constitua une position d'une grande importance pour les. opérations militaires. Mais comme maintenant l'offensive allemande sur le front Lodz-Lowiez a échoué, la défense de Lodz a perdu de son importance.Cetî > grande ville offrait beaucoup d'in-convéniènts au point de vue militaire, attendu que le front en subissait une courbe immense et rendait difficile le maintien du conta] entre nos troupes. < J lit s'attendre aussi à ce qu'il se pro-du I •" raisqn du calme, constaté sur la. dans Its positions de nos troupes. ; - ; ■agrpeaaaBgaa»—nmviwi i .«i&aMjmw. w ■e ■1 vait solls la surveillance directe d'Edison. r On suppose que l'incendie a pris naissance :s dans le bâtiment de l'inspection à la suite e d'une explosion. Pendant l'incendie, le ?, gTand savant Edison, qui y assistait, disait i, qu'il commencera dès demain la reconstruction des bâtiments incendiés. Du théâtre de la guerre en Alsace >S Strasbourg, 8 décembre. — Le Mulhan-ser Zcitung donne les détails suivants Sur les derniers combats en Alsace : . Après un calme de longue durée sur le terrain des opérations entre Belfort et Mul-^ house, le feu d'artillerie est devenu plus >s actif depuis dimanche. Mardi et mercredi la canonnade était particulièrement violen-^ te. Elle se relâcha le jeudi, mais reprit le vendredi. Les Français ouvrirent un feu violent et gaspillèrent énormément de muui-,s tions ians dommages appréciables pour les j Allemands. L'Institution des idiots de St-André, près de Sennheim, entre autres fut violemment bombardée. Il se produisit à r quelques reprises de petits combats dans les rues de Largitzen et ïleimersdorf. Les Français essayèrent d'un assaut violent con-es tee le village Ammersweiler, assaut qui fut j- repoussé aveo des pertes sanglantes pour les j* assaillants. Les adversaires maintiennent ieurs positions, „{ Le communiqué officiel de vendredi a pu-blié l'occupation de Nieder-Aspacli et Ober-Aspach, à l'Est de Thann. Cette nouvelle j est fausse. Les deux endroits sont entre les r mains des Allemands. Les Français n'occu-eg peut qu'un seul point à l'Ouest de ces endroits. Pendant ces combats, beaucoup de Français ont été faits prisonniers. 11 y avait parmi eux des soldats anglais. Les pertes françaises près de Ammersweiler s'élèvent à 270 tués. Selon les journaux suisses, on s'attendait depuis longtemps à cette poussée en avant. En hiver les Vosges sont couverts d'une couche épaisse de neige et les opérations y sont par bo fait difficiles. Les Français paraissent vouloir s'àssu-a rer ainsi une communication dans la plaine entre Belfort et la vallée de Thann et maîtriser la route Belfort-Xieder Aspach-Thann.lis En Franco t*, La Gazette officielle de Bordeaux publie Le un décret, mobilisant jusqu'à la fin de la n- guerre les hommes de la classe de 1887 fjui lté n'ont pas encore été appelés sous les armes. il- Ceux de cette classe qui ont déjà été mobi-• COMMUNIQUÉS ALLEMANDS Berlin, 10 décembre (après-midi). — Dans le « alentours de Souain, un violent combat, d'artillerie a eu lieu hier. A l'Est de la forêt de rArgoy-ne, une nouvelle attaque française sur Roeiff -Boureuilles n'a pu progresser et a été arrêté * par le feu de noire artillerie. Nous avons infligé de grandes pertes à l'ennemi.Sur la ville ouverte de Fribourg, en Brisgau, trois aviateurs ennemis ont jeté hier des bombes qui n'ont causé aucun dégât. Nous mentionnas uniquement cet incident pour; dire une fois de plus, comme nous l'avons déjà annoncé à différentes reprises depuis le. commencement de la guerre, que des bombes ont été lancées sur de.-villes ouvertes qui ne sont pas situées dans le rayon des opérations do guerre. Sur le théâtre de la guerre à l'Est, h l'Est des lacs Mazuriens seuls des combats d'artillerie ont eu lieu. Une de nos colonnes a pris d'assaut Prasnysz, située en Pologne septentrionale, sur la rive droite de la Yistule. Nous avons fait G00 prisonniers, et plusieurs mitrailleuses ont été prises. L'attaque le long cte la Yistule continue. En Pologne méridionale, nous avons repoussô des attaques russes. En Pologne Budapest, 10 décembre. —• Suivant de? informations officielles, une nouvelle marche en avant des Eusses, dans le comitat de Zemplin, a échoué également. Les Eusses nos «2râté£ .vepoussc-s et poui-suivls i,ar Dans leur retraite,"rfs^raîfètè que près de la frontière galicienne. Dans le comitat Saroz, leur marche a également été arrêtée. A la frontière du comitat Bsrêg quelques forces russes peu importante» se sont montrées. Nos troupes s'avancèrent avec succès et les contraignirent à passer 11 frontière. La tentative d'invasion élans 1< comitat Maramares, près de Tornya, à échoué. Vienne, 11 décembre. — La journée d'hier se passa sans combat. Une seule attaque de nuit des Russes sur le terrain au Sud-Ouest de No-woradomsk fut repoussée. En Galicie occidentale, des forces importantes se trouvent en présence. Jusqu'à présent 10,<XX> Russes ont été faits prisonniers. La bataille continue encore aujourd'hui. Dans les Carpathes, nos opérations oui déjà conduit à la. reprise d'une partie considérable de nos territoires. Du théâtre de la guerre au Sud Vienne, 11 décembre.' — Une partié de no^ troupes en Serbie a rencontré à l'Ouest ete Mila-novac de forts détachements ennemis. Nous n'avons pu percer. Pour éviter la contre-attaque de l'ennemi, quelques détachements.de no.s troupes ont été envoyés élans des secteurs situés plus favorablement. Au Sud de Belgraete, notre offensive progresse. Le 8 décembre, 20 batteries et un projecteur furent conquis et de nombreux prisonniers tombèrent entre nos mains. L'Encaisse-or de !a Eanque de l'Empire Berlin, 11 décembre. — L'encaisse or de la Banque de l'Empire a dépassé pour la première fois depuis son existence, deux milliards. II.sa monte à 2,019 initiions de marcs, contre 1,253 au 31 juillet. La couverture en or dos billets do banque en circulation se monte à 17.7 p c. Condamnation à mort Londres, 10 décembre. — Aelolf Ailiers, un xVllemand naturalisé Aiigfai:-,; consul ela l'Empire allemand à Sunelerland jusqu'au jour de la déclaration de là guerre et qui a été accusé de haute trahison, pour avoir secouru des Allemands, a été déclaré coupable! par la Cour et condamné à mort. Les Cosaques à l'œuvre Bucarest, 10 décembre. — Le Adev.crul mande, que d'après les dires de fugitifs de la Bukowina, les troupes russes ont pillé neuf villag.es, dont ils ont ouassacrç !$«;«habitant-.,lises seront également maintenus soué les drapeaux jusqu'à la fin de la guerre. * * * Paris, 7 décembre. — On mande de Parii au Times 'que les combats sur la lisrne de la L__ i MUSEUK IEPER ?remiére — N° 7$ gU > Samedi 12 Décembre 1914

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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