Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 01 Août. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jq0sq8s63k/
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4™° Année ■ N. 102® ■ - Ed. S sut CEHÏIHES Mercredi 1" Août 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. £ Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril t Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les ceux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois I Mois Fr. 3.00 - Mk.2.40 Fr. 1.50 - Mk.l .20 TIRAGE : HO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières ... 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne 1.00 TIRAGE; HO.OOO PAR JOUR | ■ Journal Quotidien Indépendant • ■ = | Les fckîreaisîc du « BRUXELLOIS » sont transférés à la HtPE DE LA CASERiME, 33 e4 S5s à Bruxelles (près de Sa place Arsraeessens). COMMUNIQUES OFFICIELS ALLEMANDS BERLIN, 31 juillet. — Officiel d,e midi ; Taeàtre ae ia guerre à l'ouest. Groupe d'armée du xeld-inaréchal général prince héritier J&upprecht de Bavière : En Flandre, le combat d'artillerie s'est accru de nouveau le soir jusqu'à la plus extrême violence, a perduré toute la nuit sans perdre de sa vigueur et s'est élevé ce matin jusqu'au feu roulant le plus intense. Ensuite, sur un large front, d'importantes attaques ennemies ont été déclanchées depuis l'user jusqu'à la Lys. La bataille d'infanterie a donc commencé. Groupe d'armée du K.ronprinz allemand; Au Chemin des Dames, les Français ont attaqué au sud-est de Filain, sur une largeur de 3 kilomètres. Le choc s'est écroulé dans la plupart des endroits dans notre action défensive; deux endroits de pénétration limités sont .encore au pouvoir d& l'ennemi.Théâtre de la guerre à l'Est. Groupa d'armée du Jeld-maréchal général JPrince Léopold de Bavière: Groupe d'armée du colonel-général von Boehm-Ermolli ; L'allègre mouvement d'attaque en avant a rapporté de nouveaux succès à nos troupes et aux troupes coalisées dans la Galicie orientale et en Bu. covine. La rivière frontière Zbrucz, en amont d'Hu-siatyn jusqu'au sud de Skala, a été franchie par des divisions allemandes et austro-hongroises, malgré une résistance acharnée, en beaucoup d'endroits sur un front de 50 kilomètres. Les troupes ottomanes égalemnt ont démontré de nouveau leur ancienne bravoure. De même que, au commencement de juillet, elles ont tenu tête inébranlablement avec une fermeté tenace aux attaques des masses russes et ont rejeté ensuite l'ennemi dans un rapide élan victorieux depuis la Zlota-Lipa jusqu'au delà du Sereth septentrional, partout où il accepta le combat, de même elles ont pris hier dans un allègre élan de combat les positions défendues avec opiniâtreté près de Nhvra sur le Zbrucz. Entre le Dniester et le Pnilh, l,es troupes -coalisées se sont emparées en combattant dans la direction de Czernowitz, des localités Warenezenka et Sniatyn. Front d'armée du général colonel archiduc Joseph : Dans un assaut énergique des chasseurs allemands ont percé les positions russes d'arrière-garde près de Wiznitz. Par ce fait l'ennemi a été contraint d'évacuer la ligne du Czeremosz et s'est retiré vers l'Est. Dans les Carpathes boisées également, au cours supérieur du Sereth méridional, ainsi que des deux côtés de la Moldava et de la Sucza-wa, nous avons gagné du terrain vers l'Est par nos attaques. Sous la pression de ces succès, les Russes ont abandonné leurs positions les plus avancées dans le secteur de Mestecanesci. Dans les montagnes de Berezk, l'adversaire a poursuivi ses attaques. A cinq reprises au cours de la journée, il a attaqué Mgr. Casinului sans obtenir de succès. Plus vers le sud, un de nos régiments a été refoulé par une vigoureuse poussée ennemie dans une position 1 de Hauteur située plus à l'ouest. Groupe d'armée du leidmaréchal général von Mackensen : Front en Macédoine: La situation n'a pas subi de modifications. BERLIN, 30 juillet. — Officiel ; En Flandre l'activité d'artillerie a été également moindre qu.e ces derniers jours. Des parties considérables de nos corps d'armée se trouvent après combat, sur territoire russe à l'est de Zbrucz. Des deux côtés du Dniester et du Pruth, les arrières-gardes de l'ennemi ont été rejetées vers Test. Dans le secteur de Mestecanesti les Russes ont reculé vers le nord-es1. Sur mer. BERLIN, 31 juillet. — Officiel : Nouveaux succès dans la Manche : 23,000 tonnes rde jauge brute. Parmi les navires coulés se trouvaient : le vapeur-tank armé « Cuyuhogu », assuré par deux wpeurs de pêche, et jaugeant 4,585 tonnes; le vapeur anglais « Tamale » .3,914 tonnes), chargé de coke et d'huile fine de l'Afrique Occidentale vers l'Angleterre ; un grand vapeur à charge complète, apparemment chargé d'explosifs. BERLIN, 30 juillet ; Le 26 juillet un de nos sous-marins commandés par le lieutenant-capitaine Steinbruck a coulé d'un coup de torpille, dans la Manche, un grand croiseur ianglais à 4 cheminées, protégé par res destroyers, appartenant au type « Diadem » et jaugeant 11,150 tonnes. AUTRICHIEN yiENNE, 30 juilelt ; Théâtre de la guerre à l'Est. 'Au nord de la Susiia et des deux côtés de la vallée ràe Casina plusieurs attaques de l'ennemi ont 'échoué. En Bucovine nous gagnons toujours du terrain,en vainquant l'opiniâtre résistance des Russes. Près de Valeputna nous avons dépassé un point d'appui 'de tunnel. En amont de Fundul-Moldovi nous avons dépassé la vallée de la Moldava. Au nord-est de Ku-iy les coalisés combattent sur la rive droite du Czeremosz. Entre le Pruth et le Dniester l'ennemi a de nouveau été rejeté. Nous avons franchi là frontière aoest de la Bnccn>ine. Des troupes honved ont Occupé Zolescyki. Entre Skala Zbrucz et Husiatyn nous avons déblayé la rive galicienne du Pruth.Nous avons forcé par étapes le passage en territoire rus-if. Dans la région de Brody des troupes d'assaut austro-hongroises et allemandes, ont pénétré avec succès dans les tranchées ennemies. Théâtre dé la guerre italien. et Théâtre de la guerre aux Balkans. Situation inchangée. TURCS CONSTANTINOPLE, 31 juil. — Officiel du 30 : i'ront de l'Irak : Un ddtachement de cavalerie anglais, soutenu par des Bédouins rebelles, a attaqué notre poste au nord-ouest de Beledrus. Après un combat de courte durée, auquel 8nt coopéré avec nous fies Bédouins fidèles, l'ennemi a été contraint à fuir. Il a abandonné 4 morts sur le champ du combat. Sur l'Euphrate, nos cavaliers ont attaqué par sur. prise une patrouille anglaise et ont tué un officier 14 soldats et 6 chevaux. Front du Caucase: Un régiment de cavalerie ennemi a attanué, le 29 juillet, nos postes au nord de Musch. Il a été repoussé. CONSTANTIN OPLE, 30 juillet. — Officiel du 29 ludlet : Front du Caucase: A notre aile droite, l'attaque d'un détachement fort de 50 hommes a été repoussée par nos postes. Front du Sinai: Le 27 juillet a commencé, à 9 h. 30 du soir, contre notre front de Gaza, un violent feu d'artillerie ennemi, lequel a duré une heure. A 10 heures, l'infanterie anglaise s'est avancée contre le centre de ce front. En un endroit, l'adversaire s'est introduit pendant un temps de courte durée dans notre position, mais il a été repoussé de nouveau par une contre-attaque et a laissé quelques morts dans nos tranchées et une mitrailleuse dans nos obstacles en fil barbelé. Sur tous les autres points, les attaques ont été nettement repoussées. Vers 11 heures du soir, le calme régnait de nouveau. Le 28 a été relativement calme au front. BULGARES SOFIA, 31 juillet. — Officiel du 30 juillet : Front en Macédoine: Sur tout le front, faible feu d'artillerie, plus violent seulement sur la rive orientale du lac d'Ochri. da. Dans la boucle de la Czerna et sur le Dobropol. je, à l'est du lac de Doiran, près de Kracliteli,nous avons repoussé deux détachements de reconnaissance de l'ennemi. Sur la Strouma inférieure, près de Chrisiian Kamila, deux compagnies ennemies qui cherchaient à s'avancer, ont été arrêtées par notre feu. Front en Roumanie : Près de Mahmudia, échange de feu entre postes. Près de Garoar, au sud de Galatz, feu d'artillerie clairsemé. SOFIA, 30 juillet. — Officiel du 29 .' ~~ Front en Macédoine: Sur tout le front, faible feu d'artillerie, un peu plus vif seulement dans certains endroits. Entreprises de reconnaissance,se déroulant favorabîement pour nous, sur différents points du front. Des vaisseaux de guerre ennemis ont canonné du golfe d'Or-fano nos positions de l'embouchure de la Strouma. Mais ils ont été mis en fuite par noire feu d'artillerie. Front en Roumanie : Près de Mahmudia et de Tulcea, fusillade. FRANÇAIS» PARIS, 30 juillet. — Officiel de 3 h. p. m. : La nuit a été marquée par des actions d'artillerie violentes, notamment dans le secteur Braye-en-Laonnois : Epine-de-Chévrégny, dans la région du Monument d'Hurtebise et sur les deux rives de la Meuse. Des coups de main tentés par l'ennemi sur divers points du front ont tous échoué sous nos feux. PARIS, 30 juillet. — Officiel de 11 h. p. m. : L'activité des deux artilleries s'est nixintenue très vive au cours de la journée sur tout le front de l'Aisne, âepuis l'Epine-de-Chévrégny jusqu'à l'est du plateau de Californie, en Champagne, dans la région d'Auberive et sur les deux rives de la Meuse. Rien à signaler sur le reste du front. Armée d' O rient. — Officiel du 29 juillet. Dans la région de Huma, combats à la grenade à la suite desquels l'ennemi a violemment bombardé nos tranchées. Dans la région de Staravina, un raid ennemi a été arrêté par nos tirs de barrage. Vers le lac de Prespa, notre artillerie a surpis sous son feu des rassemblements bulgares. RUSSE PETROGRAD, 28 juillet, — Officiel : Sur le front à l'ouest depuis la Baltique jusqu'au Pripet, fusillades et opérations de reconnaissance. En Galicie,rien a'important à signaler sur le front d'attaque de l'ennemi. Dans les Carpathes, l'ennemi a attaqué nos détachements à l'est de Kirlibaba; il les a légèremen\ refoulés. ITALIEN1 ROME, 28 juilelt : Pendant la nuit du 27 au 28 juillet, des patrouilles ennemies sont descendues du défilé dans la val. lée de San Pellegrino et ont commencé, appuyées par l'artillerie, un combat d'infanterie et de mitrailleuses contre nos lignes; elles ont été rapidement dispersées var l'intervention efficace de nos . mitrailleuses. L'activité de l'artillerie a été hier plus intense entre la vallée de la Camonica et celle de l'Astico, dans les Alpes de Fiemme et Fassa, sur le Raumbronn et sur la crête du Faiti. Une de nos grandes escadrilles de bombardement a effectué hier, accompagnée d'avions Ae chasse, un nouveau raid contre les installations militaires de ta région de l'idria et contre les dépôts dans la val-lée de Chiapoveno, où elle a lancé, malgré un feu de défense très vif, environ 4 tonnes l'explosifs. Sur leur retour nos avions de convoi ont attaqué vigoureusement de nombreux avions ennemis qui avaient été envoyés à notre poursuite. Nous nous sommes de nouveau réunis après avoir abattu deux appareils ennemis, et sommes revenus avec toute l'escadrille à notre port d'attache, ANGLAAS LONDRES, 29 juillet ; Au cours de la nuit dernière nous avons effectué plusieurs raias de patrouilles sur différents points du front et avons infligé des pertes à l'ennemi. Nous avons fait des prisonniers et capturé des mitrailleuses. Près de la fabrique chimique de Rœux nous avons fait 30 prisonniers e\ capturé un mortier de tranchée et une mitrailleuse. Dans les environs d'Y. près nous avons fait 54 prisonniers et capturé 2 mitrailleuses.Dernières Dépêches La Belgique et l'Entente. Genève, 30 juillet. — Le « Temps » confirme que le ministre des Affaires éirangèrgs belge, le baron Beyens, s'est retiré pour des raisons de santé. Cette nouvelle n'aurait pas provoqué de doute, sa le « Temps » n'avait pas ôé si méchant de constater que la censure lui avait défendu, pendant plusieurs jours, de publier cette retraite. On doit en conclure que cerfce démission a des rapports avec la Conférence de l'Entente qui ai pu lieu à Paris et à laquelle la Belgique n'a pais été invitée. Le gouvernement belge a protesté contre cette exclusion. Cela résulte du fait que les journaux français publient seulement maintenant que le ministre-président belge a assisté à la séance de clôture de la Conférence. Du reste, la conférence doit avoir provoqué un grand malaise à Paris, car la presse a été condamnée à un silence absolu. Séance orageuse à la Obara!»» française. Berne, 29 juillet. — On annonce de Paris aux jouanaux de Lyon : La Chambre aurait dû fixer h>r, avant l'interpellation Buisson, le jour pour les interpellations au sujet de la marine. Ribot a déclaré formellement que le ministre de la marine ne cherche pas à se soustraire à la discussion, mais il ne peut l'accepter pour la semaine prochaine, ce que lui, Ribot, doit appuyer. Il n'est pas opportun pour le moment de tenir de nouvelles séances secrètes : la dernière a duré assez longtemps et a suffi. On a fait de grandes choses pour les marins et on fera encore plus. Ribot termine par les paroles suivantes : « Nous devons avoir la semaine prochaine des conférences importantes avec les chefs des gouvernements alliés, comme la semaine dernière déjà. Notre responsabilité est grande et a grandi constamment. Je la prends entièrement sur moi. (Mouvement.) Mais je demande la confiance de la Chambre. » (Vifs mouvements. La Chambre est agitée.) Le député Surcouf répondit assez vivement; dams sa dernière inspection dans le secteur de l'Ouest, il a fait des-Kinstatations-qui, à son avis, doivent être communiquées à la Chambre. Le député Kerguesce assure que le danger existe à la suite des fautes commises par le ministre de la marine; des catastrophes peuvent se produire. Pour les éviter, une discussion est nécessaire. (Vif mouvement.) Si le vaisseau de ligne « Kleber » est au fond de la mer, le ministre die la marine en est responsable. (Sensation.) La catastrophe pourrait se renouveler demain l (Murmures et interruptions. Applaudissements spontanés sur plusieurs bancs.) Ribot est obligé d'intervenir et déclare qu'il est prêt à écouter tous les conseils et les avertissements de Kerguesce, qui lui cherche chicane. On proteste sur de nombreux bancs. Ribot continue : « Nous avons traversé la semaine dernière peut-être la période la plus critique de la guerre; elle a accaparé tout mon temps. J'examinerai et j'étudierai la question maritime pendant les vacances; je pourrai prendre les mesures nécessaires à cet effet. L'expression de Kerguesce, « catastrophe », est forte. En tous cas, je compte, comme ministre-président, à qui incombe toute la responsabilité, prendre mes résolutions en toute liberté en tenant compte de la dignité du chef du Gouvernement. Je me refuse énergiquement à céder à la pression qu'on veut exercer. » (Approbations et protestations. La Chambre est très nerveuse.) L'interpellaiticti est ajournée! sians fixation de date, par 281 voix contre 183. Droit de représailles. Berlin, 30 juillet. — Le « Norddeutsche AMge-meine Zeitung » écrit entre autres au 9ujet de l'internement des personnalités coloniales : « Dans une déclaration officieuse, reproduite dans l'« Indépendance Belge », n. 160, le gouvernement belge a protesta violemment contre l'internement de vingt Bs'ges, appartenant aux cercles coloniaux ©n vue, décrété par l'Allemagne. Il qualifie ce procédé d'« acte de violence injustifiable ». Au commencement de mai, le gouvernement allemand a informé brièvement le gouvernemnt belge, qu'il attendrait jusqu'au 25 de ce mois une déclaration non équivoque du gouvernement belge, par laquelle celui-ci se dirait prêt à fournir l'occasion à tous les prisonniers civils allemands tombés aux mains des troupes belges en Afrique allemande, pour rentrer en Allemagne, leur pairie. Dans le cas où le gouvernement allemand ne recevrait pas la déclaration demandée pour l'époque fixée, il arrêterait d'abord et k® transférerait ensuit© en un ctamp d'interne^ ment en Allemagne, vingt personnalités apparte nant aux cercles coloniaux dans la Belgique cccu pée. Le gouvernement belge n'a toutefois pas don né c-iie déclaration non équivoque. Comme ii ré suite d'une note verbale du gouvernement du 2 mai, le gouvernement belge se déclarait seulemen prêt à échanger la plus grande partie des prison niers civils contre des sujets belges internés actuel lem&nt en* Allemagne, et fit ressortir qu'un refu de l'Allemagne de consentir à ces propositions, au rait pour conséquence le maintien de l'internismen des civils allemands. Cela équivalait à un refus. L gouvernement allemand n'a naturellement pas pt admettre une liaison de la question d'un échangi général des prisonniers civils réciproques avec l'af faire de la libération des prisonniers civils en Afri que allemande orientale. Le gouvernement' belge î essayé d'imposer la libération de civils belges qus nous avons internés dans l'intérêt de l'ordre dan: le territoire occupé par nous, et' croit y parvenir ei prenant des mesures de violence vis-à-vis de l'Afrt. que allemande orientale. Nous avons cécidé l'arrestation de vingt Belges, parce que le gouvernemen belge n'a pu se déterminer à l'amiable à permettre aux Allemands de l'Afrique orientale, pas mêmt aux femmes et enfants, de rentrer dans leur patrie. Si le gouvernement belge tient à ce que les vingl internés retournent dans leur patrie, il peut l'obte-nir à tout moment. Il n'a alors qu'à permettre aux prisonniers civils en Afrique orientale, de rentrer chez eux.. Anastasie en Italie. ■ Milan, 30 juillet. — La censure italienne n'a pas autorisé la publication des dernières déclarations du chancelier allemand au sujet des buts militaires de la France. Quelques journaux paraissent avec des colonnes en blanc. Occupation de la Mandchourie par le Japon. Berlin, 31 juillet, — De Copenhague au « Lokal-Anzeiger » : Des nouvelles de source autorisée, venant de Russie vià Haparanda, annoncent que le Japon aurait occupé maintenant toute la Mandchourie. Vladivostock serait également complètement au pouvoir des Japonais. Nouvelles mesures militaires à l'Est. Berne, 30 juillet. — De Pétrograd au «Temps» : Les Russes ont constitué un nouveau front derrière le Zbrucz. La retraite de la lie armée constitue un grand danger pour la 7e et la 8e armée, dont la retraite est extraordinairement difficile. Dans l'expectative d'une grande bataille sur les parties méridionales du front russe, von Hindenburg a fait amener au front russe onze nouvelles divisions. Ke-renski, de son côté, a décidé la collaboration de l'é-tat-major général et du district militaire de Pétrograd. Il veut convoque;- de jeunes officiers, qui ^ sont aussi bien distingués au front que par l'organisation démocratique de l'année. es mesures disciplinaires dans l'armée russe. Berlin, 31 juillet. — De Rotterdam au « Berld-ner Tageblatt » : On annonce du quartier-général russe que les mesures sévères du général Kcmiloff contre l'indiscipline de l'armée sont unanimement approuvées. Il fait exécuter en masse les agitateurs.La guerre aérienne. Berlin, 30 juillet. — Le 28 juillet a été encore un grand jour de combat pour nos forces aériennes. L'adversaire a perdu 75 avions à l'ouest, dont 34 en combat aérien. L'équipe éprouvée du premier lieutenant Dostler a anéanti une escadre ennemie de six avions, et le premier lieutenant Dostler lui-même remporta sa 20e victoire aérienne. Le premier lieutenant chevalier von Tutschek a atteint le même chiffre en abattant ' deux adversaires. Nos aviateurs de bombardement ont porté au loin la terreur et la destruction en pays ennemi. Comme dans la nuit du 27 au 28, les aviateurs allemande ont également lancé leurs bombes sur les gares et les installations militaires de Paris. D'autres ont bombardé l'important point de jonction de chemin de fer de ViliersGotterets, à 23 kilomètres au sud-ouest de Soissons. Les buts militaires situés immédiatement derrière le front, ont été attaqués comme d'habitude à coups de fusils et de bombes. Des positions de batteries ennemies près d'Ypres ont été bombardées à elles seules à l'aide de 6,700 kg. d'explosifs. Les installations industrielles de Pom-pey et de Neuves-Maisons, dont nos avions ont observé au préalable la bonne position, au nord et au sud-ouiest de Nancy, ont été bombardées de 1,500 et de 3,400 kg. d'explosifs.Ces ouvrages,"qui constituent un des principaux points d'appui de l'industrie française, ont été bombardés presque tous les jours cette semaine, et chaque fois durant plusieurs heures. L'effet, ob:en,u par ces attaques continues, ne peut être assez hautement apprécié. A diverses reprises, nos aviateurs ont pu établir au cours de reconnaissances diurnes, que les deux installations ont chômé complètement pendant plusieurs jours. On peut aisément supputer ce qu'un tel résultat signifie pour l'industrie de guerre française. La guerre sous-marine. Berne, 30 juillet. — On mande de Las Palmas au « Nouvelliste de Lyon ; Le remorqueur «Farida» a fait explosion. Deux matelots ont été tués. DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition précédente.) La défense à l'ouest. Berlin, 30 juillet. — La bataille d'artillerie en Flandre, au cours de laquelle, les deux artilleries se disputent la suprématie, avant l'entré)e en scène de l'infanterie, a continué le 29 juillet avec la plug grande violence. Les avarit-positions sont converties partiellement en champs d'entonnoirs, les positions de batteries sont bordées d'excavations et le® routes, les voies d'accès et les abris sont exposés jour et nuit à un feu violent, jusqu'au loin derrière le front. Toutefois malgré une grêle de grenades de tout calibre, allant jusqu'à 38 cm. et malgré une abondante dépense de gaz de l'ennemi, la contre-action allemande n'a pas faibli un instant et a été i- couronnée de succès dans sa lutte contre l'adver- 2 saire. t Le 29 juillet l'artillerie anglaise a été' obligée d'introduire vers midi une pause d'épuisement.Fréquemment les batteries anglaises tentent de se sous- 3 traire à l'action par l'obnubilalion des batteries allemandes. Une tentaûve de surprendre du côté t de la terre ferme les batteries allemandes de la î côte, a échoué. Les menitors et les torpilleurs an-i glais, qui tentèrent de s'approcher de la côte ont : été dispersés après un bref combat d'artiHerie. ISur tout le front, de la côte jusqu'à Lille, les foyers de la lutte d'infanjerie imminente commen-1 cent à se dessiner lentement. C'est surtout entre ; Het Sas et Wieltje que le feu roulant des Anglais ; a fait rage. Néanmoins toutes les a:taques locsies 1 prononcées par les Anglais, le soir des 29 et 30 juil. let, ont échoué avec des pertes considérables. Le combat d'artillerie a été aussi particulièrement violent à la côte. Journellement les Anglais tentent de rétablir les ponts sur l'Yser et le canal de Nieuport, mais le feu allemand les détruit au fur et à mesure. Sur le restant du front de l'ouest, combats d'artill&. rie et de patrouilles près de Hulluch, Leng et St-Quentin.La tentative esquissée par les Français pour appuyer l'attaque préparatoire anglaise en Flandre, par une forte poussée au front de l'Aisne, a lamentablement échoué. Durant toute la journée du 29, les Français se sont rués vainement à l'assaut de tout le front de Cerny jusqu'au Winterberg. A 6 heures du matin, les premières attaques se sont écroulées sous notre feu de défense et en contre-attaque. Durant toute la matinée les Français ont lancé de nouveau des masses com,pactes à i'assaut, qui pour la plupart furent immédiatement refoulées par notre tir de barrage et le reste au cours de corps à corps. Une nouvelle et forte attaque concentrique prononcée vers 5 heures de l'après-midi, n'eût pa? plus de succès. Les Français recommencèrent leur , feu roulant et augmentèrent l'intensité de leur action d'artillerie avec la plus grande violence, jusqu'au soir. La force d'attaque des divisions françaises fut néanmoins brisée. Sous le feu destructeur des Allemands, l'attaque de l'infanterie française ne put atteindre son plein développ:ment. En de nombreux endroits, l'infanterie française n'était plus en état d'attaquer; là où elle prononça des attaques, l'assaut fut bientôt terminé. Sous le feu des mitrai'leusés allemandes et des salves de shrap-nells leurs vagues d'assaut refoulèrent en débandai-de. vers leurs tranchées de départ. La marche triomphale des Centraux. Berlin, 30 juillet. — La Galicie orisaiisile est pour ainsi dire délivrée i Les Russes se sont installé à l'est du fleuve frontière Zbrucz,qui fut atteint, voire dépassé en plusieurs endroits par les poursuivants. Près de Turylcze le front longeant le fleuve du nord au sud s'incurve vers le sud-est et passe par la ligne Kowrolowka-Grodek-Kiszle-Sle-cowa et le Czeremosz, embrassant ainsi d'un large coude la ville de Czernowitz. Les Russes font l'im. possible en cet endroit pour éviter l'encerclerne®, menaçant.Ils sacrifient sans merci leurs meilleures troupes : les bataillons « de la mort », et les bataillons révolutionnaires pour la « Liberté, l'Egalité et la Fraternité », de formation récente, en lea lançant contre les colonnes des coalisés qui prennent de l'avance. On s'est battu avec acharnement pour les collines boisées entre le Zbrucz et le Dniester, entre le Dniester et le Pruth, ainsi que de3 deux côtés du Czeremosz. Mais toute leur résistance ne parvient pas à endiguer la marche en avant et ne fait qu'augmenter les pertes russes. L'artillerie de campagne, voire les batteries lourdes talonnent sans oesse l'ennemi, par les chemins les plus mauvais en appuyant l'infanterie marchant sans cesse de l'avant, et procèdent aux plus violentes attaques dès que les Russes font mine de s'arrêter. Les contre-attaques ordonnées par la direction de l'armée russe, viennent se briser devant le feu d'enfer des mitrailleuses des lignes d'infanterie des coalisés, qui ne cèdent pas un pouce. En certains endroits où la résistance russe était particulièrement violente, nous avons traversé au cours de notre marche en avant, de véritables champs de cadavres des Russes tombés. Dans les Carpathes nous progressons sans discontinuer vers l'est et le sud-est, dans les vallées du Sereth supérieur, de la Suczawa et de la Mo'dava. Nous avons atteint les hauteurs près de Delnita, à l'ouest de Fundul-Moldavi. Modifications dans le cabinet belge. Cologne, 30 juillet. — La « Gazette de Cologne » annonce : Le baron de Brocqueville quitte le départeent de la guerre et reprend les affaires étrangères à la place du baron Beyens ; le lieutenant-général de Coninck, commandant la 5e division, devient ministre de la guerre; Vander-velde continue à figurer dans le cabinet, il devient ministre de l'intendance. Statistique sous-marine. Berlin, 30 juillet. — Par la perte du grand croiseur anglais mentionné par le communiqué allemand' de ce jour, les pertes totales de l'Entente, en navt-res de guerre s'élèvent à 265 unités d'un tonnage total de 938,015 tonnes, dont 162 unités représentant 669,290 tonnes pour l'Angleterre. La flotte allemande n'a à déplorer la perte d'aucun grand vais, seau pendant la troisième année de guerre. Par contre les pertes de l'Entente durant la troisième année de guerre, ne comportent pas moins de 19 grands navires, notamment 8 navires de combat, 2 croiseurs cuirassés, un croiseur protégé et 8 petits croiseurs. Les pertes totales de l'Entente, en navires de guerre dépassent r'environ 28,000 tonnes l'effectif de la flotte américaine au début de la guerre et sont inférieures d'environ 22,000 tonnes à l'effectif total des flottes de guerre réunies du Japon et de l'Italie au début de la guerre.

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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