Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 25 Octobre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/wm13n21n6p/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD. & Braxcïtes - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4-50. - Mk. 3^0 Les bureaux «le "petite t a Belgique et à rEtxawger u'acceptefll que des abonnements TRi.HESTRîELS*, ceux-ci prennent cours les l JdOtv. 1 Avril î JiiijjEt. 1 Ocros. o-ii peut s'abouiier ioaiefois juairles deux dernier^ mois eu même pour le deraier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-M!î 2.40 Fr.L50-Mk.L20 TIRAGE :SO.OOO Pir .iniiR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Eclios , fr. 5.00 Nécrologie. 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. , - 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligue * » 0.40 La grande ligne. ..... 0.75 TÏRAGC:90.000 PAR .imiR «auav jerasa» «taaaSBSaEa sagassE» n. iMft inwfif «sassasaw -wehp- «saiSEesasjB rçjjs" 7smse&i^ Rédacteur em Chef : ra Saiiki!ii»I JamS m Rédaction, Administration, Publicité, Vente : Maro de SALM ■ JOUrE&aB IglIOllUltilI lIlelBPGIBSIalBI H BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ] Evilotisu Histerifiies a Des philosophes célèbres, des physiologistes, des sociologues et des économistes éiuinents de toutes les parties du globe, soutiennent que l'histoire des peuples n'est, en somme, -qu'une évolution en quelque sorte prévue des signes de vitalité de notre planète. Cette évolution -est soumise à des lois naturelles déterminées et les plus grands bouleversements terrestres ne sont, en général, que le résultant de causes connues, quelque éloignées que soient celles-ci des faits qu'elles engendrent. De là, 1 influence des cornants marins, des glaces polaires, des planètes et des comètes, par exemple, sur notre pauvre humanité. De même, les causes politiques, îa situation pécuniaire, ia situation financière, la concurrence commerciale et • industrielle» i'essott économique des nations, le progrès représenté surtout far le machinisme et les inventions nouvelles, sont les causes principales des évolutions et des révolutions qui fatalement bouleversent le monde. Eile& sont întisneiraenf liées aux autres, et ainsi s'explique cette renaissance,cette continuation en quelque sorte de ces formidables et douloureux cataclysmes que le genre humain Siîbit depuis tant de siècles. Un écrivain français, M. Jean Weber, a très judicieusement défini cet exode universel et les lignes suivantes, écrites ii y a plusieurs aimées, sont comme une prophétie de ces inquiétants bouleversements.Mous reproduisons .ci-après les pages mémorables extraites de l'introduction (pages 12-17) du Panorama -des Siècles, sperçu d'Histoire Universelle : *•»•»•*•••» ••« Puis, voici l'ébauche des civilisations : l'Egypte, riante aux rayons du soleil levant, comme rose de ' 3'aurore du monde nouveau ; l'Egypte avec ses granits, ses sphinx, ses pyramides, ses nécropoles, Je puMalement de son peuple : temples massifs, lois rigides, poids des traditions, sommeil lourd des esprits obscurs. Voici l'Assyrie et ses villes twgueil-leuses, ses rois féroces, gorgés de festins et de splendeurs au fond de leurs palais que gardent les grands taureaux de pierre aux aiies déployées.Voici Tyr et l'entassement grouillant de sa pO;.'~'mtion .abjecte ; voici l'înde rêveuse, indifférente au mensonge universel, extasiée dans sa contemplation silencieuse. Et là-bas, par derrière sa muraille, égoàste et pratique, 1a Chine travaille obstinément, dédaigneuse de tout ce qui n'est point elle-même, précoce. Pt armic "îWl' rapide, malgré son peuple innombrable et sa constante activité. Mais soudain, des bords azurés de la Médites»- ; née, un grand éclair a brillé : la Gièoe s'est levée, éblouie tout à coup de ses visions sublimes, éperdue d'héroïsme, et 1» Pensée et la Beauté vont illuminer le monde. La Liberté est née, ivre d elle-même, jetant à l'univers sou orgueilleux défi, et pGrtir la première fois, l'homme s'est senti vivre et comprend sa grandeur. Puis c'est Rome qui règne sur le monde, Rome prudente et réfléchie, avare et méticuleuse, sévère éducatrice des barbares ; 1 ordre et le étroit, la régularité grandiose de l'Etat, ont éteint 1 agitation des nations,; elle construit ses monuments vastes et simples, conduit ses aqueducs, fraye ses routes indestructibles, organise et dispose, et la majesté de la paix romaine sommeille doucement dans la richesse du monde antique. Un grand silence s'est fait. Le vieil édifice se lézarde et s'écroule : les bordes étrangères ont paru, les révolutions secouent les peuples endormis. Le christianisme aussi est né, portant aux hommes ia parole d'espoir et de bonté. Tumulte, chaos, enfantement de siècles nouveaux, un nuage descend sur le monde, et les races, désunies, retournent à leurs oeuvres distinctes. C est le moyen âge, cloîtres barbares, tours et donjons, villes crénelées, moines et vilains, folie des croisades, cathédrales dresf es au ciel, chevaliers vêtus de fer, flottements d'oriflammes. C'est la grande mêlée des conquérants; le monde occidental.se rue sur l'Orient; l'âpre civilisation du nord se heurte contre le fanatisme nouveau des Arabes ; elle s'étonne devant les villes du soleil, aux minarets légers, aux jardins enchantés, et trouble de son fracas d'acier le murmure voluptueuse du monde oriental, tandis que, du fond de l'Asie, de nouveaux envahisseurs viennent déborder, marée sanglante, sur l'Europe en-" core frémissante de tant de luttes. Maintenant, ce sont les temps nouveaux, une seconde aurore de la pensée et sa liberté proclamée par mille martyre, malgré les bûcheis sauvages et les échafauds rouges ; c'est la vérité, que le sang ne sait étouffer, ni les tortures entamer. La science est née, la raison s'est affranchie, le génie humain, ivre d'espace et de grand air, s'élance de découvertes en découvertes. Des chercheurs explorent le ciel, interrogent la matière ; des navigateurs hardis s'élancent sur les mers inconnues, vers les terres nouvelles ; les bornes du monde sont reculées, les horizons s'élargissent en tous sens. Là-bas, bors de la lumière de la civilisation, des peuples vivaient ignorés, isolés; leurs races dans la grande Amérique, s'agitaient depuis des siècles et des siècles : histoire inconnue, antiquités mystérieuses; nous les apercevons un moment, ces nations étranges, dans la lumière violente des incendies allumes par la conquête, sauvage tableau, flamboiement, villes et monuments bizarres, idoles faurouches...., puis tout disparaît et les cendres s'envolent au vent... Mais à travers les guerres et les vicissitudes foulant sous sa marche indifférente sagesse et folie, justice et cruauté, l'humanité va de conquête en conquête. Maintenant, elle connaît tous les triomphes : c'est -le splendide essor des peuples européens, toutes les races conviées à la lumière de h civilisation et de la science, l'appel généreux de h liberté victorieuse. Et toutes les nations vont e viennent et se mêlent et s'unissent, au large sur h terre pacifique que leur effort transfigure. Quel ave nir s'agite confusément dans nos cités énormes ; Quels i€ves hantent nos matins brumeux? Vers quel idéal Inconnu s'en va l'humanité? Un vertige nous saisit deyant ce gouffre des âges futurs : quel sera le lendemain de tant de triomphes? Mais ce qu'il faudrait dire, c'est l'immense effort humain, c'est la vie ténébreuse des foules,l'action de chacun, les mille désirs perdus dans l'action émouvante, les passions individuelles, les volontés particulières, tout ce qui compose la poussée géante, tout ce qui se confond dans l'océan houleux de l'énergie totale; c'est l'infinie variété du cœur humain pourtant toujours semblable à lui-même, sous les tuniques de lin, sous les vêtements de fer, sous l'habit de bure ou les robes de soie; c'est l'éternelle tragédie de ses angoisses et de ses fièvres ; c'est le crime aux poings rouges, c'est la folie brandissant des têtes sanglantes, c"e;i l'héroïsme du glaive ensoleillé, c'est la révolte torses nus, mains dressées, mufles de rois ; c'est l'allégresse immense des l'êtes joyeuses, la gloire au grand soleil, les dévouements sublimes ; c'est la marée grondante des multitudes sous le ciel riant ou sombre, dans 'les lainières mouvantes des jours cléments et des jours noirs, teintés des reflets de météores et d'incendies. Et sut ce troupeau qui roule et qui vague, la mort indifférente descend avec son ombre ; les attitudes s'immobilisent à jamais; et l'histoire, implacable, dit troîdement que tout est bien. Elle s'est tue dans le passé, la clameur formidable ; le drame est fini. Et la Pensée, par-dessus ce silence et ce repos, aperçoit ia toi terrible de 'la vie : lutter tou-jotiï6, tuer, détruire pour créer encore, pour s'imposer impitoyablement, à tout prix ; îe vainqueur a kmfmirs raison, et de ce qui fut anéanti, pas même le regret ne peut subsfeîer ; la plénitude de 1a réalité étouffe toute idée étrangère et occupe notre esprit : il faut accepter, louer, admirer toujours ; cet enlvr, v'esi le Progrès. Car le prosent est toujours angoisse et douleur, le passé toujours 'grandeur et sublimité.... LA GUERRE GemHMiniBHÉs mmm BERLIN, 23 octobre. — Officiel de midi : Jiieutre de 4a sikh**: a <'<*uest. Croupe d'armée du priucc Uttriiier Itàijiprcelit de Ba\iere, Avec une intensité non diminuée, la fcjtvfsbif. .1.1 i(->. el 'stn-i ■ e'wi - ■ i.û- Ji i ;> t X; - - i. nirionale de la Somme. Depuis ! après midi jusque tard dans ia nuit, Les Anglais, entre Le Sars et Les-lx£t>.js et le s .Fiançais s'y 1 attachant à Raucourt, ont abaque av#c 'de tris forts cmvlmgcnts. Notre vail-imte itijaatene, ej.-celleiniœni soutenue par i'uitil-Irrie et ère m'ialeurs, a repoussé 'dans ses trmcfa es 'bouleversées i'tuis marneve sanglante lotîtes tes attaques et ie français a pcm'nré neultmewt au nord-ouest de Sailly au cours d'une uiisque nocturne, dans nn étroit élément de tranchée de ivoire ligne la plus avancée. Au Sud ae la Somme, mire poussée a réussi le matin dans ta partie septentrionale du bois de l'En-chmie, au nord de Cnaulnes. Cette nml, nous y ai'oris transporté noire défense, conformément aux cidres repus, et sans i intervention de l'ennemi, dans une posilkm/piépar-te « (est de la partie boisée. l«To;rp« ;hi IVT««J)OWIK aftcutawil. Entre ies Argmines ei Woevi e, la canonnade a éic vh'e.Près de ta côte, dans la région de la Somme et de la Même ,tres vive ecriuu aérienne. 22 ariens ennemis ont été abattus au cours d'attaques aériennes et par nos canons de défense. 11 avions gisent derriae nos lignes. Le ctuvtainc Bos'-ke a vaineti sort SJvtie et 3Sme, le lieutenant Frnnlcl, son 14me a-dveismie en cvmbals aériens. ■Des avions c nnemrs tint je'é des bombes sur Metz e' sur des localités de la Lorraine. Des dégâts mibiarres n'xmi pas été causés, mais 5 ciinls sont nwils et 7 auties li mbcrent malades par suite d'inhakhon des gaz vénéneux, émanant si?s bmtbes. ïhéàlre 4e la guerre à l'Est. Front tiu t'cWh»arétSnd géitérai prince Lêo-frëtd de Bavière : En dehvrs de la canonnade intense par intervalles i) l'ouest de Lutte et du refoulement complet des Ifusses sur la rire vccidenlale rie la Narajov.'l;a, terminé maintenant, pas d'événements particuliers. Front du général de cavalerie archiduc Charles : Tas de changement dans la situation généiale. Au défilé de Prédéal, nous avons faits pi-isoimiers 56C Roumains, dont 6 officiers. IM'àUe lie 4a -t) lierre des lîaH;;ms. "Groupe -d'armée dn ïebliuaréohal général vos) Mackenseti. Malgré une pluie torrentielle et un terrain ûéirem pé', les troupes coalisées, par une pont suite rapide e inlassable, dur. s la Dabi udscha, ont brisé des ré sis tances isolées et fianchi ae loin la voie feirée à ies ae Muiiatiai. Consdantza. exactement S semaines après la dé eu ration de guerre 4n la Roumanie, a été prise pa rU"i troupes allemandes el bulgares. Sur l'aile gau cle, nous nous approchons de Cemavoda. LIn avion de marine a atterri loin en arriére dt l ennemi en retraite, a xi'ti uil deux avions sur plad et est resté nn-enine. l'"rom en Macédoine. Dans le coude de la Crerna, l'ennemi, par l'alta que de troupes allemandes cl bulgares, a été oblig de se tenir sur lu défensive. A l'est du Wardar, un poussée nocturne contie des positions allemandes échoué. K\ onemetits aérifMvs. BERLIN, 23 octobre. — Officiel : Primo : Au matin du 22 octobre, une attaque d hyâi o-avions ennemis a été opérée contre nos t'die de la Frise orientale. L'attaque est restée sans résu lui Aucun drgril n'e été occasionné. Secundo : Dans l'après-midi dv 22 oclobie un a ; nos hxdro-avions a jelc avec succès des bombes si U lu gare et ies installation, de docks de Sheerness su l'embouchure de la Tami'r. AUTKi&HBËNS Théâtre de la guerre à l'Est. Armée du général c" ■ cavalerie archiduc Charles. V Au cours des combats Axs^le Prédéal, 6 officier roumains et 555 hommes furent faits prisonniers La situation générale est mehangée. Armée du général 'leMniaréehal prince LéopoW (îe îiavi 'ite. Par suite de l'enlèveme ii du dernier lambem dt terrain encore occupé par les Susses, ia rive occi dentale de la Naïajowka te trouve entièrement dé barrassée d'ennemis. Aux auties pjiil'es du front pas d'événements, à pari j. « vif j,e>u d'ar.iillerie pa. endroits. Tfcéilre de la guerre italien. Au front du littoral, le feu d artillerie italien a re. doublé hier à nouveau d'iiiteusité. Au Tyrol et er GarintMe, l'activité comkailive a été minime. T&éâU'e de la jgueiro :u> Sud-lisi : Rien de nouveau chez les troupes impériales e: i oyaies. TURCS CONSTANTINQPLEj 23 oct. (Officiel de l'armée du 22 ociobre) : \ Front d,u Caucase. — A l'aile gauche, escarmouches .qui tournent .à notre avantage. Des patrouilla de reconnaissance q-ai die: liraient à s'approcher de l'aile gauche, furent rcp-o.issées avec perte poui elles. Des autres fronts, rien d'important èi signaler. Dans ia Dobrudsiaa, i'otroupes et ies houpei alliées ont continué ai ec succès la poursuite de l'ennemi vers ie Ncid. . ;'f SOFIA, 24 oc fa ici'Cou, tuntqté du 23 >oc1.) : ii'OMi mu-ce ÛjsaiRn : Entre le lac de Pieepa eï Ut Czenui, jaiMe canon-uade0 Dans le -coude la dénia, ies oombais ne sont pas encoie Ma/mimés. Nos troupes, renforcées par des bataillons allemands, se sont avancées vers les villages ne Bwù el j.e Stniiza. Dans la vallée de la Moglenitza el à l'ouest du Wardar, ifaible canonnade. A le si du Wma.ii, vif feu d'ariillerie. Une vigoureuse attaque ua&tmh, prononcée par i'etme-r,a contre le village '.ie iBognimitza a été repousséc pui notre jeu et endioihs en corps é corps. Le calme régne cw pied de la D^lusitza Pmiina. Au front e's la Strnma, l'ai, lie nu e'infinie a bombardé plusieurs localités habitées, devant nos posi- l'tum rttBni tin : s"Fi r_ei— Calme -le lo::g du Dann'J. Dans la Dobrudscha, les troupes coalisées ont 'tcfilinué le ZI octobre la poursuite de l'ennemi. A une heure de l après-mini notre cavalerie a fait son entrée à Constaiitzn. Le soir,'des détaclicmmfs de H aile droite ont atteint et occupé la ligne isiam-T-epe (J6 km. au nord-ouest de Consianiza)., vii-agi d'Alsuap à pioximité de ia voie ferrée, iandis que i'es troupes .de l'aile gauche ont occupé la ligne Idr# Culns, côte 127 (d km. au sud de Nledschidjej etVes hauteurs éi 5 km. au nord de Cuius Namut — cite 158. Sur le .littoral de la mer Noire, une escadri tussc„ qui avait participé ou combat avec son aiiliexie, s'est retirée et a disparu dans la clirecticr noid. Un hydro-avion allemand a atterri derrièie it ji.odl ennemi sur le ehamp d'aviation près du vilage de Kaiuskus et a détruit 2 avions, après avon lue les soldats du peste ennemi. L!hydro-avion est fruité indemne. ISiANÇAiS PARIS,22-octebp. — 31i.,p. m. : Au nord de la Smime., ia nuit a été calme à part quelques escarmo lies des jytrouilles qui nous ont permis de fane di prisonniers. On ne signale aucune action d'infaiene. Au sud de la Somme l'ennemi n'a pas renom lé ses tentatives dans la région de Biaches et -du bcs Biaise. Il se confirme que les pertes de l enneii au .cours des contre-attaques ejfecduées par lufrier dans ce secteur ont éié considérables notamïent devant le village de Biaches que l'ennemi a laqué ave.çidc puissants effectifs. Dans la région dlCJumlnes, l'ennemi a violemment attaqué nos nouilles positions au lever du four et a essayé de nou.refeler des bois enlevés par nous hier. Ses ejfoiis >nt testés infructueux el ne lui ont valu que des perjs t levées. Nos gains de la ville ont été intégralemei maintenus. Canonnade intermittente sur le restdu front. PARIS, 22 oct re. — 11 h., p. m. : Au sud de laomme Vennemi après un violent bombardement fii:'igé vers I heure une nouvelle attaque sur la liie sud des bois de Chaulnes que nous occupons, poussé partout avec des pertes sé. rieuses, il a lai' entre nos mains un nombre de prisonniers qm est pas encore dénombré. D'après de rfeaux renseignements l'attaque de ce matin dans Inéme région a éié très meurtrière pour l'ennemi.vs fractions ennemies qui avaient ' léussi et pteni pied dans nos premières lignes ont été complètent cernées. Cent cinquante sur-1 vivants ont éié 'ts prisonnier s. Partout ailleurs canonnade intenwnte. PARIS, 20 oorc : Armée (rient. Le mauvais nps a gêné les opéialions sur la fins grande pa du front. Les alliés ont néanmoins ' t&alisé quelqiuirogrès sur la rive droite du Var-dar. Les Sci-bànt 1ail une trentaine de prisonniers dans la région la Czerna. RUSSES PETROGR. 21 octobie : Dans le sec s des colonies de ] ulia.no wka et d'A-" iLxandrowka, eis'tes au nord de Kisilin, comba's a d artillerie. D la région de Szehvow, cl à l'ouest de Rubnow n avons ejjectué des reconnaissances approfondies. <is la 'égion du village de Jaiosla-iviece, au nost de la voie fcnée Tainopol-Zloc-e cou' des parm'un de nos régiments d'infanterie s ont traversé flairt la naît les obstacles en fil de '- fer de Tennt ont fait une entrée brillante dans une tranchée emie,ont sablé ceux qui ont opposé e de la résistant sont revenus dans lents camps en ir ramenant deèonnieis.Dans la région du village de i i i 1 ~■— ~~n r Koniuschy, dans la direction de Tarnopol, 3 de no 'compagnies ont assailli 3 postes ennemis el les on fai' prisonniers. Une attaque nocturne a été re poussée par notre feu à la métairie de Bakow f/ sur le fleuve Najarowka, à âeux verstes au sud d village de Swîsterniki. Dans ies Çarpathes la neig. s tombe jusqu'il la hmieur -de 3 arcfiins. Au sud d. Dorna-Watraj l'ennemi a attaqué -tin de nos postes d< campagne, qui a repousse i'attftqne secondé par m escadron de cosaques. Celui-ci a poursuivi t'ennemi l'a obligé à .prendre 'la juite et a ramené une mitrail ; leuse un mortier de tranchée et des prisonniers. ROUMAIN BUCAREST,, 22 wciome : AAk fmute en uerd-ojjMJsil : A Fulg!kes et ti Bicuiz, la siimlion est mcfoaasée Dans la vallée du Tvoms, nous avons attaqué et re poussé l'enmerai. A Kjj&i'ooasu, tàms Un vallée de î'Ut '■ zut, violent hombaraetnemt ae l'artillerie -lourde eu nemie. Dans la viulée de l'OUtis et dans la vtii'A du Slanic, nous avons attaqué et repoussé (ennemi Toutes 'les cmire^eHaques ne l'eumemi .ont été nefOM lées à ta beiotnmette. Oans ia raliée <du Buoeu, 4 Ta bel Suivi, iéi Bimveca et à Pr&tleise, la sitmtiio-n es inchangée. Un calme -oompM ligne sur tout h j'ont. A Pt6ki.aH, l'omaméemmt par P.'wlillerie loirr-ae. Dans ia région ,Je iBrœg&sle: sic, m&us avons re poussé deux teUaqups de (e-rmemi. Une nciion -ocmUk îles iremf.es ■qtaemî -fnmeiht Sczra est en cours. Dam la ■vallée du j:ul <et ils l'Ait ainsi -qu'il Q-rseShowa, h situation m s'est pat- modifiée. Le gros temps gèw. l'activité. F«eail ' 'Rieu de notn-eu-u iotit -le J®s£ du Hnnr.be. Dens il Dobrutlseha„ -les m«umtes télaqms de H',ennemi nom ont obligé à ttaus te plier. myiMS ROME, 23 octobre (Communiqué Officiel du 22) : La pluie et une abondante chute de neige onï 'limité hier les opérations à de l'activité û'aitiïleiie ei à des entreprises de patrouilles. Nos troupes se sont dévouées avec îa rapidité fia-bitv.clte aux tiavaux de fortifications. AiNfsLA.fi» LONDRES, 22 octobre ( Officiel du 21 au soir) : De grand malin, i ennemi eàtreprit une attaque résolue contie la îedoute de Souabe. Il fut repoussé partout, xi i exception de deux points où il pénétra dans nos tianciiées, aient il fut toutefois chassé aussitôt en laissant .entre nos mains 5 officiers, 79 soldats et beaucoup de morts sut le terrain. Nous avons mV&'l-mâëde'Souabe « Ù 2Ï0 à 450 m. ; nous nous sommes emparés de -iran-■ chées dans ia région Je la redoute Stujf el d'un ; poste avancé au notd-esl de la redoute de Souabe. , Nous avons fait <quelques cepiaines de prisonniers. i Nos avions ont jeté des :bomiies sur les lignes de ; communication ennemies,, attaqué un pmet de fonction important de xheruin de fer,, ainsi qu'un dépôt _ o.e munitions et fait dérailler quatre wagons. Trois < • avions ennemis ont éié détruits ci -beaucoup ont été 7 obligés d'atterrir. Deux de nos appareils sont portés | manquants. Communique officiel du 2t oeiobre, av.aul-inidi Notre attaque a eu hier un grand succès et tous les buts oni été atteints. Nous avons lati au dedà de . U00 prisonniers; d'autres sont annoncés. Nos pertes sont estimées légères. Dînant la nuit, l'ennemi n'a pas essayé de regagna ie ierrain conquis. LONDRES, 23Dclobre : Communiqué officiel de Salonique du22 octobre: Par suite du mauvais ten%ps„ l'activité s'est réduite ù des combcds de patrouille avec l'ennemi. 4Cyén«a*es<hs -aériens. LONDRES, 22 octobre : On annonce vlfic-ieilemeni : Un avirn 'ennemi s'est approché éi 1 h. 45 de fraipms-mitli de Sheerness. Il relait très haut et a -rePé 4 bombes. 3 parmi elles sont tombées dans le voit, la fane a pi oximiié ûe In gare où elle a endommagé phisk'h-is wagons de chemin de fer, Maintenant des evions brMmriiqwes se sont élc-\és, l'assaillant s'est alors envolé tl an s la direction nord-est. On n'annonce pus de pertes en vies huit',aines. Dernières Dépêchés f-f» Qihrninn r>n aivjw.o Copenhague. 2t oct. — D'après un télégramme reçu de Paris, de séricttses -rencontres ont journellement lieu à Athènes entre la population et la police française .à l'occasion desquelles on a oomi*é souvent des morts et fies blessés. Dans la nuit de vendredi à samedi, il y a eu de nouveau une rencontre ressemblant à une bataille, après laquelle on a compté 12 morts, dont 8 Français; en outre, 3 Français et 2 partisans de Venizelos ont été grièvement blessés. Nameiies «ùgtwes <k> l'l>«?icie à la Guère. Lugano, 24 oct. — On annonce de Rome, que ie gouvernement grec * remis à l'Entente l'importante voie ferrée Larissa-Lamie-Volo. En outre, l'Entente exige l'élognement des garnisons de toutes les villes. Le procès filienadieff. On mande de So'fia au sujet de la condamnation Chenadieîf et consorts, que parmi les prévenus qui ont été condamnés à 8 ans d'emprisonnement, se fouvent son frèTe Parti Ghenadieff et Haletsche, son beau-père, ainsi que le chef agrarien Torlofcoff, tous les trois députés Les prévenus ont éié reconnus coupables d'avoir accepté de l'agent français Desclosières, une somme de 24 millions sous ie prétexte d'une transaction sur les céréales, et d'avoir distribué cette somme d'après ses ordres, dans ie but de renverser le gouvernement Rr.doslavoll et de placer au pouvoir un cabinet favorable à l'Enterre. Les condamnés ont été arrêtés immédiatement à l'exception de Ghenadieff, qui souffre d'un empoisonnement du sang. L'arrêt devient exécutable après 24 heures, à moins qu'il ne soit cassé par le ministre de la guerre, s Les élections préstdewlieltes an lirés-il. t Les journaux suisses apprennent de Rio-de-Janeiro que le sénateur Ruy Baroosa ainsi que le ministre ) des affaires étrangères M. Laure Muller, auraient x posé leur -candidature à ia présidence de te répubii-, que. , A la Société espagnole pour lo projrèis \ des sciences. Les journaux suisses annoncent que la Société espagnole pour le progrès des -sciences a élu com-' me président, en remplacement de feu M. José Eche-garay, le dœ»f du par-ii <ooifservatetvr et ancien président du Conseil, M. Dato. Mutinerie jjrees. Madrid, 23 octobre. — Les équipages de 8 vapeurs grecs, mutinés et arrâés à Las Pateas, ont déclaré que ie jtnatâf .sis leur altitude « été le grand danger igiui menace les navir es qui tnansjjssr&ent du blé en Angle tear-e. Lm ««ooes&isn do ia jp-iésktaBee -du il aiiiricliien. : ; Dans les cercles politiques de Vienne on .envisagerait la reprise de la présidence du Conseil par le Dr von Kotber., .ministre des finances austro-hongrois. Dans ce cas, un remaniement du cabinet en- ■ ; tier s'imposerait. La «éeaHe .de ^«i»uftt»s de terre -en WffleAen*. Londres, Z3> octobre. — D après le « Daiiy Tele-graph la «écelte anglaise de pommes de tenve est particulièrement anauvaise. La raootte «n Ecosse, le , ofcttre principal de la .production de psaumes de texne, est -si .minime, que le pays ,en doit importer , d'ailleurs.. -Las ®rix ont «monté dt plus ,du double. L'aecoinJ oeGuauii^ue .aw^te-snésisisi. Genève, 23 octobre. (.Havas). — JDes délégués : fiançais assisteront à la conférence économique anglo-suédoise qui se réunira .prochainement à Londres aîin de régler l'échange économique de marchandises avec la Suède. Le d>£ïém»d -eiitee J'JUiciway.tK! et lia iVorvég® nu sujet Aies sOtts-.mar.«s. ; Christiania, 23 octobre. — Après la publication des déclarations du sotts--secrétaire d Etat au collaborateur à Berlin de T « ftfteuposten », -tous :ies journaux de Christiania s'abstiennent de ïaire des commentaires relatifs à la note de protestation rfl-lemanfte, ce -qui caractérise l'interprétation d'ici ait ; sujet de la gravité de la situation. Seul i' « 'Aften-pesten » écrit ce qui suit : « Les déclarations du sous-secrétaire d'Etat au collaborateur de 1' « AÏ-tenposten » dorment ireu à réfléchir et doivent :ftt-tirer notre attention. Mars -elles -ne doivent pas éveiller la crainte qu'an malheur nous menace. Lors ■ J - i" . """ Hftij tmiirJenam ^rntre " -i ^-r '-.-lï-vmirnn -,n npr>^td et norvégien, 'tout malentendu sera eclairci. » L «Aftenposten» invite ses collègues de la Presse de ■s'abstenir de tout 00m-! mentaire précipité ®tt excitant dans quelque «direc- • <®oe ®e s®»*. "C® ®© serait jœs ne <bBnœ action ; que (le rendre plus difficiles .les -nugacietions par des expressions d'opinions 'déraisomiabies. Les «1 Tr&iasy-iiMrïwe. Le Dr Koster, correspondant de guerre, écrit dans ' la « Gazette de Francfort » ; ; Commandement supérieur de l'année von Fal-; l.enhayn, 16 octobre. — Les déta'îls suivants, rcsul-î tant de 1 enquête officielle des deux commissaires • civils austro-hongrois et qui m ont été communiqués ■ jettent un jour particulier sur la domination rott-! maine en Transylvanie : 1° Chez un habitant saxon de Fogara, nommé Michaël WolH, des officiers roumains ont mangé rendant trois semaines. Lorsquil présenta sa note, ce vieillard de 76 ans reçut comme paiement ï5 jours de prison avec, menace d'frtre poignarde. 2' Quatorze officiers roumains pénétrèrent dans la pharmacie de Johann Czu, où ils cassèrent tant i et volèrent des marchandises pour une valeur c're 30,000 couronnes. 3° Le capitaine Stefancscu de la 4" division, cambriola la cave à vins et la caisse ■enregistreuse fln négociant en vins Wcffff, de Fogaras, et emporta te vin et l'argent. 4° Dix sœurs de la Croix rouge -ont eto dépouillées de leurs croix en or. menacées d'être fusillées, et entraînées à moitié évanouies pour être transportées en Roumanie. 5" Des officiers roumains ont traversé les villages en automobile, se sont -fait livrer les plus jolies filles et les ont fait hahitier ensuite « à la >mcderne » dans les magasins de Fogaras... -sans bourse dé lier. •6® Wiihelm Kerstenhau®, de Fogaiss, a été emmené en captivité. En cours de route, il offrit 1SC couronnes pour sa libération au conducteur. Mais celui-ci estima que -le major .qui .{levait en décider 'trouverait ce chitfce insu-Misant. .11 lui .remit donc SCO couronnes dont reçu lui fut remis par un certain major Boineseu rte ia é" division- Un avocat cle Persany... déclare que sa femme qui" criait parce que son bétail était vcé sans qu'il •fut payé, a été condamné par un capitaiite roumain à 25 coups de knout sur ie bas ventre. Après une exécution brutale, .la femme mourut des lésions aux entrailles. Maria Aksentiwé, une roumaine transylvaine, de Fogaras, a été poursuivie par des officiers roumains ; elle a été violée et battue ; elle a encore aujourd'hui des blessures à la tête et aux jambes. Sur le cimetière juif à Fogaras, les 'tombes de riches fabricants die spiritueux ont été violées par les soldats roumains ; ils enlevèrent les cercueils et les ouvrirent pour y chercher les objets de va leur. La situation critique de la Roumanie. Stockholm, 23 'oct. —L'écrivain militaire colonel Schumski émet dans la <>B6i-sen2eitung» une opinion ultra-pessimiste au sujet de la situation militaire de la Roumanie. Il écrit : L'offensive de décharge entreprise par les alliés n-'a pas servi à grand chose. La Roumanie est plus faible 'que jamais. Pour éviter d'être complètement anéantie, l'armée roumaine a besoin d'une aide directe contre Falkenhayn. La 'Transylvanie est actuellement îe point de mire de tcus les fronts. Si les Roumains en sont rejetés, l'ennemi peut dévaler -sur tout le front oriental. Si 5 les Roumains sont battus, les alliés pourront fair« 3me Année - N. 747 - Ed. A CIHO CENTIMES Mardi 24 et Mercredi 25 Octobre 1916

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