Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 08 Octobre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ns0ks6kt6c/
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Année. - N° 371 TIRAGE 75.000 CINQ CENTIMES Ed" B VENDREDI g OCTOBRE 1915 Le Bruxellois ABONNEMENTS: 1 3 6 12 Mois I] Bruxelles et Faubourgs 2 fr. 4 fr. 7 fr. 12 fr. Province et Etranger ..... 3.50 8.50 16.00 30.00 ' Journal Quotidien Indépenciaiit Rédaction, Administration, Publicité i Bureajx de vente pou^BruxeH^s et Banlieue; BRUXELLES s 45, RUE HENRI MAUS Rédacteur en Chef : Marc de SALM / Faits-Divers et Echos ... la ligne fr. 2.00 \ Nécrologie, Annonces commerciales » » 1.00 ÂlINOflGES ) Annonces financières » » 0.50 ( Petites annonces ... la petite ligne » 0.20 » » ... la grande ligne » 0.40 L'ENTENTE DANS LES BALKANS DOCUMENTATION HISTORIQUE Les Griefs et les Revendications de la Bulgarie (111. Suite; Pour décrire encore iiius clairement ie caractèr* et la physionomie do ta politique de lEtat et de h nation en Serbie et en Gièce, naib nous arrêterons et nous attirerons votre attent.ou sur un fait - > torique incontestable en vous rappelant la* taçoi dont se sont comportés et se comportent la Serb.< et ia Grèce envers les divers éléments tombés se -.s le pouvoir de leur .politique nationale. La Serbie, la Gièce, de même que la Bulgarie ont été créee» comme unités politiques sur les b.. de l'Empire ottoman. Dans 'es deux piem.èi'LS dt ce» nations, comme en Bulgarie, il y a va.t de» groupes compacts de musulmans avec leur culture na tionaie qui, en qualité d'anciens maîtres de l'Em pire, possédaient leurs loyers d instruction et de culte nationaux. Mais où sont-ils nia n tenant coi foyers dans le» deux premières nations? Subsistent ils encore au moins comme souvenirs historiques du passé? Existe-t-ii encore de» restes de celtt po pulation turque et des autres éléments de nationalités étrangères qui vivaient dans les frontières de cette partie de 1 Empire? La Serbie, qui a ab-Borbé dan.- se» frontières des piovinces bulgares florissantes, celle» de Nish, l\rot, Vrania, Zaït-cher, Négotuie, peut-elle dire comment elle leur a conseive iem autonomie ecc.és.asiique, lours écoles, tcur langue et leur culture nat;oua.les? E:le nt le pourrait, i'idèie à sa politique nat.onale chauvine, sans égard pour ies grands principes des Droits de 1'hoiuœe, pour la liberté do conscience et la tolérance religieuse, reconnus et r<_sp_cté3 par tous les peuples et tous ies E.ats, 1e» bérbe»fcpar le moyens les plus affreux et les plu» cruels ont i anéanti; dans le district de Pi.„t ils ont envoyé a la potence les Bulgares notables les meilleurs. C'est aussi par des meurtre», des atrocité» et le» p.us grandes tortures physiques et moraJw qn-UU écrit l'histoire de reur domination sur ie» hab.tants de ia frontièie de la Macédoine bu'gare. Ou ne saurait dire rien de mieux sur sa commère la Grèce. Lés faits ci-dessus rappelés disant ëloquemmen: quel est et quel seia le régime qu'imposeront, le; Serbes et les. Grecs qui, avec une barbarie inconnue dans l'histoire mémo à se» p us sombres époques, ont anéanti et anéantisses tout ce qui est bulgare, toutes les créations de la culture bu'gart dans la Macédoine bulgare qu'ils ont traïuforméc en désert et en cimetière. Ainsi, taudis qu'en Bulgarie, tous les éléments de nationalité étrangère ■ jouissent des libertés civiques et politiques les plu. larges, qu'ils ue possèdent pas même dans le» Etats de leur nationalité, en Grèce et Serbie, on a anéanti d'un seul geste tout ce qui était à nous, tou; les produits de la culture bulgare en Macédoine. Est-ce que tout cela ne suffit pas pour forcei la cnscience et 1 équité à parler? Est-ce que ce n'esl pas la plus grande garantie que le peupla bulgare qui combat pour sa liberté et son un.te nationa.e apprécie et respecte les étranger»? La lutte gran diose qu'L soutient pour sa résurrect.on, pour l'a-quis-ition de ses frontières naturelles et pnur st consolidation comme peuple et comme Etat n ei est-elle pas une prouve claire 1 D\)it-on laisser pas ser inaperçues et méconnues les aspirations et l'ac tivité pleines ci esprit chevaleresque et de largo u-lérance des révolutionnaires bulgares à l'époque d( .la libération, à celle de l'union (1885), de mém; que ceus des révolutionnaires en Macédoine qui dans ces jours exceptionnels d'arbitraire et de ty rannie, n'ont jamais attaqué la population paisiMt et ont conseil.é au peuple bulgare de respecter il liberté, ies mœurs., la religion et les coutume» de éléments étrangers 1 Le Bulgare, insu.lté, martyrisé, ayant soutier dans le passé et souffrant encore dans le présent luttant pour sa liberté it pour la défense de se; dKoits d'homme et de citoyen, sent très bien touti injustice commise envers les autres. L âme du p - u pie bulgare no-peut supporter la violence et ne sau rait l'exercer lui-même. Il respecte les droits di qui que ce soit et de quelque nationalité que l'oi soit. Le peuple bulgare, démocrate et libéral, m peut se contredire lui-même en opprimant les na tionaiités étrangères. Sa vie politique et national, libre donne une garantie réelle, lorsqu'il aura r«a lisé son unité avec sa sœur chérie et martyrisée Ja Macédoine, que la liberté régnera tle.as cett« contrée, la paix et l'équité, sources de progrès e de cuituie. Aiors, il n'y aura plus ni révo.tes, n insurrections avec leur affreuse effusion de s-anj et toute la population niacédon.eniie pourra respi rer et so développer dans le travail pacifique e rémunérateur. Devons-nous parler de choses que vous savez t " et vous prouver ce qui est une vérité incontestabl dans ie fait que la Macédoine est une terre pure ment bulgare et que daus sa majorité elle est bui gare et qu'elle a combattu pour sa liberté et pou sa réunion avec la Bulgario sa mère? Est-il néces saire do mettre sous vos yeux l'opinion des grand savants d'Europe : T. Canitz, Louis Léger, Am Bouet, Cyprian, Lavelaye, Bérard, Routi-er, lto bert Niderlé, Lejean, Kruss, Outchubini, Bitt-, lti ckard von Max, Arthur Evans, Naoumann, Bra heli, A. Ouoker Valizik, Veigand, Pouqueville Grigorovitch, Vorkovitch, Teploff, Florinski.Bach makoff, Iretchek, Laitch, Milukoff, Derjavine Gorski, Vouk Karadjitch, les écrivains Novacc vitch, Ristitch, Raïtch, Solaritch. Itallis, Potlw Elisée Reclus, d'Estournelles, Chafarik, Rr. Pelle tier, Hervé et anti'es, dont les travaux sont !e frui de la science pure ot de la vérité éclairée qui prou w vent clairement et calégor.quement que ia Mace ■ dôme est bulgare I Nous allons rappeler les actes officiels, natio- ■ naos et dip.omauques qui confirment cette opt nion. Le gouvernement ottoman, par un tirman di 1 Sultan en 1870, ne reconnaît-il pas l'aïuoaonue d< ■ l'Eglise bu'gare en comprenant dans les limites de l'exarchat bu.ga.e les provinces de Aiisie, di 'l'hrace et toute ia Macédoine? i La Conférence des ambassadeurs à Coustandno. ' pie, en 1876, ne reconnaît-elle pas la nationalits ■ bulgare de la Macédoine? Le traite de paix de San Stéfano, en 1878, n< sanctionne-t-i! pa» les frontières mêmes de la Bulgarie et, par un protocole stpée.al, ne sanctionne-t-i pas « la Bulgarie de San Stefano » et des préfet; n'étaient-ils pas nommés à Nisch, Pirot, Uskul Velès, Monastir, Oohrid, Koukouche et dans tout» !a Macédoind? Le programme de Murstcg, en 1903, et les mesu res prise» pour établir un gouvernorat macédonien sous un contrôle adui.n.stratif, financier, judiciaire et de gendai merie, ne reconna.ssent-iis pa: ia nationalité bulgare de la Macédoine? Le protoco e de Reval» iur l'autonomie de lu -Macédoine en 190s ne fut-il pas le premier pas poui l'octroi de la liberté à ce pay» en lui reconnaissanl sa nationalité bulgare? Le projet de traité en 1910 entre la Russie et le Bulgarie, ne garantissait-il pas à cette dernière les frontières cie ia u Bulgarie de San Siefano », J compris ia vile de Salon.que? Le tr ait.: d alliance serbo-bulgare en 1912 ne reconnaît-il pas officiellement que pre»que toute la Macédoine est bulgare? Le traité secret entre la S.rbie, le Montenegn ot la Grèw; contre ia Bu.garie pour t ac-cai/un-ment de la Macédoine ne <Jit-il pas à qui elle est : Le protocole de la Conférence des Ambassade ur-à Pétrograde pour l'affaire do Silistra, par SS clause sur les privilèges à accorder aux sujets bul gares d'origine roumaine qui habitent la Macédoine, n'est-il pas un acte international solenne qui sanctionne une fois de plus la nat onaiité bulgare de 'a Macédoine et reconnaît comme fait accompli la réunion de la Macédoine à la Bulgarie! Le traité de Bucarest, en 1913, dépèce la Macé doine sur la base du principe rapace de l'équ.libre sans tenu compte de la population qui l'habite. I foule aveuglément le principe des nationalités el par cela même il reconnaît que la Macédoine es! bulgare. Devons-nous vous rappeler les attestations de lî Commission d'enquête Carnegio et les principes affirmés et conquis par des pertes de millions d hom mes et des sacrifices matériels, cla.rement et caté goriquement exprimés par le grand savant fran çais E. Renan . Les mêmes souffrances dans le pass( et les mêmes espoirs dans l'avenir font la nation C'est l'élément gui soude un peuple. Les Serbes et les Grecs peuvent-ils prouver qu'il ont quoique chose do commun avec la populatioi macédonienne? Non. Us n'ont rien eu de tel dan; le passé, ils n ont rien dans 1e présent et ils n'au ront aucune tendance m aucune espérance com muues dans l'avenir, excepté leur tendance à do miner des nationalités et des territoires étrangers Alors lorsque -a population macédonienne a versé s* peine dans do» chants identiques, qu'elle a chanti son passé douloureux par les mêmes expressions e les mêmes mots, elle nourrit les mêmes csipo.rs e ies mêmes tendances pour son avenir avec les Bul gares d'au delà des Ehodopes et du Rilo. (A suivre.J La Guerre Communiqués Officiels ALLEMANDS > Théâtr de la guerre de l'Ouest ' Berlin, 6 octobre. — (Officiel de midi.) — i Près de la hauteur située au nord-est de Neu y ville, nous avons repoussé une attaque fran çaise entreprise à coups de grenades. -j En Champagne, les Français ont essaiji t hier de reprendre l'offensive dans les même secteurs d'attaque. Ils ont cru que leur vio 5 lente canonnade qui, dans l'après-midi, a at " teint la plus grande intensité, leur permet trait de livrer un assaut général à nos posi r tions, et pendant r ue leur artillerie prépa . rait l'attaque, ils ont groupé leurs colonne s d'assaut. Mais grâce au feu de notre artille i rie, dirigé sur les positions dont les assail - lants voulaient déboucher, ceux-oi n'ont pi - quitter leurs lignes qu'à quelques endroits là où ils sont parvenus à le faire, ils ont ét ' repoussés en subissant de fortes pertes. C'es ainsi que sur la route de Somme-Py à Souai', leurs multiples ■assauts se sont écroulés en tièrement sous notre feu. Ils n'ont pas e\ - plus de succès au nord et au nord-est de l t ferme de Beau-séjour, arinsi qu'au nord-oues - de ViUe-sur-Toube» Le communiqué anglais du 1 octobre prétend que, dans les combats aériens, les aviateurs anglais ont remporté l'avantage sur les nôtres, l.e relevé suivant réfutera cette affirmation : En septembre, nous avons perdu 3 avions dans des combats aériens; 2 ont disparu, 2 ont été descendus ; total 7 avions. Pendant le même laps de te ps, les Anglais ont perdu 4 avions dans des combats aériens; en outre, 1 a été descendu et 3 ont dû atterrir dans ou derrière nos lignes; soit en tout 8 avions. Les Français ont perdu, pendant la même période, 11 avions dans des combats aériens; en outre, 4 ont été descendus et 7 ont dû atterrir dans ou derrière nos lignes; total 22 avions. Théâtre de 1j guerre de l'Est Groupe d'armée du général feldmaréclial vod Hiudenbour<; Hier, Vennemi a entrepris de nouvelles attaques assez importantes entre le lac de Dryrivjaty et Krewo. Elles ont été repoussées ou se sont écroulées sous notre feu. Près de Kosjany et immédiatement au :ud du lac de 11 leswiew, les Russes ont d'abord remporté quelques avantages, mais nos con-tre-attaques, qui ont causé de fortes pertes à l'ennemi, ont rétabli la situation. Groupes d'armées de» généraux feldmaré-chaux prince Léopold de Bavière et von Mackensen La situation n'a pas changé. Groupe d armée du générai von Linsingen Des constat* sont eni AUTRICHIENS Théâtre de ia guerre russe Vienne, 6' octobre. — Pas de changement Théâtre de la guerre italien Sur le haut plateau de Yielgereuth une forte attaque italienne, qui parvint par endroits près de nos obstacles, a été nettement ' repoussée vers minuit. Théâtre de la guerre du Sud-Est Rien de nouveau. ITALIENS Borne, 0 octobre. — Dans le territoire de 2o-. nale un détachement de montagne italien a esca- ■ ladé le S octobre, au soir, la cvn.t escarpée du To- ■ nale ou bout de la val ce de Strino et chassa quelques groupes ennemis qui s'y étaient retranchés ; ■ il détruisit Les travaux de défense commencés. U : revint dans ses lignes afin de se soustraire au ■ violent jeu de l'artillerie ennemie. Nos batteries ont continué leur feu de barrage contre les accès > au Torriont et ont enipcché l'adversaire de le 1 réoccuper. Dans La rai.ee de Fella, l'ennemi tenta s dans la nuit du 4 octobre une qjjtaque contre nos ■ positions sur le Pontelbuna; il fut repoussé. Sur ■ le Karst, Le feu d'artillerie habituel. On a encore ■ observé d'autres transports sur la ligne du chemin ■ de fer de Irieste entre les stations de Nebresina et i San Giovanni. FRANÇAIS Paris, G octobre (15 heures). — Le bombarde-ment réciproque a continué -en Artois, particuliè-fement violent au sud du bois de (riTCnchy. bous avons fait quelques progris à la grenade aans les boyaux au sud-ouest du château de la Folie. Sui tout le reste du front, on sign-alc des actions d'artillerie de part et d'autre. En Champagne, entrt Meuse et Moselle, au nord de Ftirey et sur le froni de Lorraine aux environs de Leintrey, Goudrcxon et Domévre. , Paris, 6 octobre (23 heures). — Notre action en ' Champagne a obtenu aujourd'hui de nouveaux résultats. A os troupes d'infanterie ont, après uni solide préparation par le -canon, enlevé d'assaut U village de ïuhure et atteint le sommet de la butti du même nom, formant point d'appui dans la seconde ligne de résistance ennemie. Nous avons éga-lem-ent progressé aux environs de la ferme Navarin. Le total des prisonniers ennemis actuellement dénombrés dépasse un 'millier.Sur le reste du front '' on ne signale que des combats d'artillerie, parti s entièrement violents en Artois, dans la région di . bois de Givcnchy et de la côte 110; en Argonnc, ai nord de la Harazée et au bois Le Prêtre; en Lor rame, près de Leintrey, Beillon et Badonviïïer ainsi que dans les Vosges sur la crête de Mctzcral RUSSES s Pétrograde, 5 octobre. — Au front à l'ouest d( - lliga, de petits combats. Am nord de Birsgalen,v.o, - troupes ont pris une partie des tranchées alleman i des et la rive gauche du fleuve de Korum, qui dé ; bouche dans la Dilna entre FAisenhof ct.Tanncfcli S flO km. au nord de Birsgalen). Les combats j lacs de Meddum, Drysicjaty, Miadzol et Wiszni : continuent. Après un violent combat à la baïen 1 nette, nous avons occupé le village de Wassilina au sud-est de Kosjany (G km.) et le village de Bus 1 salci, à la Mjadjolka, au nord de Poslawy (8 le- .j 1 Le combat à la baïonnette au village de Bybtscha t ny, dans !a région de Bussalà, tourna en notre >a 1 veur. Nous avons occupé le .villaae. Dans la re gion de Smorgon et au sud de celle-ci, ainsi qu --Njcvicn supérieur, dans la région du. vdtmjc t Djeljatischi, escarmouches continue'les avec L'inn mi qui s'efforce sans succès à avancer vers l'est. sud du Pripet ,nos troupes ont occupé dans la gion du passage du chemin de fer Kou-cl-Sm au delà du Styr moyen, les villages de TVoIka hi luzia (19 km. au nord-ouest du passage du ch-em de fer), Optaica, Wolezeck et Micduiczi (G, 12 17 km. au sud de IYolka Kaluzia;. Dernières Dépêches L'ENTENTE DANS LES BALKAN Une protestation ofïicieiie de l'Allemagne Berliu, 7 octobre, — Luudi après-midi le représentant de l'Entente à Suna ont adrei sé au Gouvernement bulgaxe la sominatiu de rompre dau- les vingt-quatre Lteures le relations diplomatiques a\* j l'Allemagne t l'Autriche-LLongrie et de congédier eiiicie. lement tous les oidoiers allemands (ii. b. qt n'y sont pa»; de l'armée bulgare. Ce son fait remarquable, les représentants des iio. puissances qui, sous le devise : l'ouï la L: berté et le Droit, pour ia protection et i'ii dépendance d&> petits Etats, sont entrée dans la lutte, qui ont posé à la Bulgarie un sommation qui lèse si gravement le droit l'indépendance -politique de la Bulgarie. L -gouvernement bulgare saura tronvt-x ia ri ponse qui convient à cette exigence qui dt voil« k véritable çaractôg* r^ l'Entente qt mimai, tairce *et aperateurs pour Lu/- p5ï pies, mais qu abandonne tous ces- beau principes dès qu elle croit qu'ils servent son intérêt. En même temps que cttte de marelle diplomatique à Sofia, nos a il vers a: res ont informé le gouvernement grec d débarquement projete de troupes iranco-au glaises à Salonique, prétendument pour 1 protection de la Serbie. E'Angleterre, de c fait, sjarracka elle-même par cette déniai che, le ruasquj hypocrite dont elle abusa dt puis le début de la guerre, en raison de 1 violation de 1 . neutralité belge, pour envf nimer l'esprit du monde entier contre l'Alb magne d'une façon la plus indigne. Ma comme les deux cas sont bien différents Dans le cas de la Belgique, le procédé d l'Allemagne était justitié par la marche e avant menaçante des Français; il s'agtssa de la légitime défense d'une question vitaJ pour l'Empire allemand. La violation de I neutralité grecque par la France et l'Ai gleterre est un 3 violation du droit des gea purement pour la sauvegarde d'intérê égoïstes. L'existence de l'Angleterre et de ] France n'aurait pas été en jeu, si le d-éba: quement n'eut pas lieu, et l'Entente n'ai rait pas de raisons pour croire qu'une violi tion de la neutralité grecque était projet* par ses adversaires. Les secours à porter à i Serbie n'étaient également qu'un prétext La véritable rais/ consistait à encouragt la Serbie à résister contre l'Allemagne -l'Autriche-Hongrie afin qu'elle se saigne ei core, comme la Belgique, sur l'autel des ii térêts de l'Entente. La route vers Constant nople doit être barrée à l'Allemagne, av< l'aide de la Serbie, après que la tentati1 de vaincre l'allié des Empires aux Dard nelles, ait échoué, grâce à la résistance h roïqne de l'armée turque. Le transfert ( troupes anglaises et françaises sur le teri toire grec est également destiné à voiler . fiasco militaire devant l'opinion de leu propres pays. Le gouvernement grec a protesté contre violation de sa souveraineté territoriale p: l'Angleterre et la France; le gouverne nie: impérial a protesté à Athènes contre l'aut risation de débarquer, qui est contraire à neutralité, proclamée par la Grèce depuis commencement de la guerre. La réponse < gouvernement grec aux représentations ail mandes n'est pas encore arrivée. Un nouveau chapitre s'ouvre maintena , dans l'histoiie militaire de cette guerre.G'« î ainsi que les dernières démarches de l'E . tente, à Sofia et à Athènes, forment le m - final à un chapitre dans l'histoire diplom ? tique de l'Entente, que la postérité caract : risera un jour sous la devise : « Histoire ' l'Hypocrisie. » Berlin, 7 octobre. — Au sujet de la pi [ tesitation allemande contre le débarquenie de troupes à Salonique, le Berliner LoJi . Anzeiger écrit : Que la crise du Cabinet gi - se résoude de n'importe quelle façon, - protestation, allemande restera aussi Ion a temps en vigueur que la Grèce tolérera .a ;e violation j. s- neutralité par la Quadru-e~ p.ice. * Bulgarie et Serbie y Sofia, 7 octobre. — Du correspondant -par. il ticulier de l'Agence Woifi (retardé) : Mai-;« gré la pression franco-anglaise contre la -t Gré ce, qui a pris dans les derniers jouis les formes les plus palpable» et les plus énergique», ies cercles d'ici ne sent point du tout 'uquiets relativement à la conduite du g u-vèrnement grec, étant persuadés que la Urè-ce gardera sa neutralité actuelle, vue les moyens qui sont à la disposition de l'Alle-^ magne et de la Turquie, évidemment dans son propre intérêt, même en cas d'une ren-c itre bulgaro-serbe. La mobilisation Grecque ,s Salonique, 5 octobre. — La mobilisation grecque s est effectuée rondement et relati-u veinent vite. Le» écoles et les églises ont été lt) réquisitionnées pour le logement des troupes. A Le peuple et l'armée ont confiance dans ies L mesures prise» par le Boi, étant convaincu u que celui-ci ue soutient que les intérêts grecs. Le sièg de l'état-major général est à Salonique. La rupture rasSû-ljtilgara Un annonce de Sofia que le» membres du a cnbinet se sont réunis mardi en conseil au £. domicile de M. Itadoslavof. La délibération a a duré de 8 heures du soir à minuit. Peu e après le général Savof, le généralissime bul-gas» de la première guerre balkanique, ar-rivait chez M. Badosiavof', pour se rendre ,i avec lui, après un -court entretien, à Vran- - i;>:-.m >!S rx-t as.!i, . , , „ *. -uanuduit ment. 1, 1L. x. tierations ont di'ire mettre??? W ^ b n. a du matin. M. Eacîoalavof, rentré à Sofia, a fait immédiatement convoquer les ministres - d'Allemagne, d'Autriche-Hongrie et de q Turquie, à une conférence qui a duré 4 lieu-. res. u 'D'après des dépêches adressées de Sofia e à l'agence télégraphique de Pétrograde, la ■- réponse de la Bulgarie à l'ultimatum rjusse i- a été remise mardi, à 2 h. 40 de l'après-a midi. Comme elle a été jugée a non satisfai-santé u, le ministre de Russie a notifié à - M. Badosiavof que les relations diplomaties ques entre les deux pays étaient rompues. : La protection des intérêts des sujets russes e en Bulgarie, a été confiée au chargé d'affai-n res des Pays-Bas. D'autre part, le Daily it IS'civs appre.u de son correspondant à Pé-e trograde, que la guerre n'éclatera pas im-a médiatement ; pour le moment, on s'en tien-1- drait à la rupture des relations diplomati-is ques. On ne remettra même pas immédiate-ls ment ses passe-ports au ministre de Bulgarie a à Pétrograde. Son départ de la capitale r- russe n'est pas encore jugé nécessaire. Le 1- gouvernement russe voudrait démontrer par 1- cette façon d'agir, qu'il ne rompt qu'avec ie le gouvernement bulgare, a L'Entente et la Bulgarie Sofia, 6 octobre. — On communique of-:1 fie tellement : Lundi, entre 4 et 6 heures M de l'après-midi, le ministre-président a re-u çu la visite des représentants de la llussie, ]' de la France et de l'Angleterre. Les deux 1_ premiers remirent les notés qui avaient le -c caractère d'un ultimatum et dans lesquelles e ils donnent une interprétation imposée au sujet de la neutralité armée, proclamée par L'~ la Bulgarie et au sujet des buts de la mobi-\e lisaticn bulgare et insistent, so us menace 1" de la rupture des relations, que la Bulgarie -e rompe dans les 24 heures ses relations avec rs les puissances centrales et éloigne ies officiers allemands et austro-hongrois qui se la trouvent préirendûment auprès des différents ir états-majors de l'armée bulgare. Le repré-sentant anglais remit une courte note ver-baie disant que l'Angleterre romprait ses la relations avec la Bulgarie, si, en raison de le la mobilisation bulgare, des hostilités éela-lu taient dans les Balkans. Par suite d'instruc-e- tions qui lui faisaient encore défaut, le re-* présentant d'Italie ne s'est pas encore joint at à la démarche de ses collègues. st Paris, 6 octobre. — (Havas). — Se joi-n- gnant aux déclarations de l'ambassadeur 0,t russe à Sofia, exigeant du gouvernement a_ bulgare le renvoi, endéans les 24 heures, des é- officiers allemands et austro-hongrois, les le ambassadeurs de la France et de l'Angleterre ont déclaré au cabinet bulgare, que la o- France et l'Angleterre se joignaient cornât plètement à la sommation de la Russie. Ils al déclarèrent, en outre, que 1 1 propositions ec faites précédemment par les Alliés à la Bul-la garie, devaient être considérées comme nul-g- les et non avenues.

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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