Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 26 Novembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 29 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/k35m90347b/
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— !.. -, PROPOS LIBRES *ET VARIES La .misère du peuple Allea donc faire un tour, derrière l'hôpital Saimb-Pierre, dans les rues qui s'étendent eawre la ruie Haute, populaire et aommterçan<fce, et le boulevard de Waterloo, paisible et aristocratique. Là Bonffc les ruée de Montserrat, au nom espagnol, rappelant une ancien no église détruite par l«e révolutionnaire® français, puis les rue des Pr très, d© la Prévoyance — oh ! irom-qwe leçon ! — enBn la rue aux Laines ccuiti-nué_, etc. Aux premières heureB de la matinée, c'est, un défilé de femmes en jupons et en sabote traînants, déguenillées et mal coiffées. Il en est de jeunes, mais qu'enlaidit et. alourdit une misère déprimante. Les enfants n'ont pas été lavés et, n'ont eur le corps que des loques. Oot-îlfc mangé? II y a aussi des vi««x et des vieilles infiniment pitoyables, dont l'ex- ' ietsnoe sans doute fut d 'nuéc die tout c3infort et presque de toute joie. Les impasses abonaent dans cee rues à façades tristes, minables, suant la misèr^. Les rideaux sont noircis, les carreaux cassés, tes étalages t-rist-ee et pauvres. Quelle misère et quelle honte pour notre prétendue civilisation. Gens des grands boulevards «t. gens des quartiers riches, vous qui ne connaissez de Bruxeilcs que le luxe brillant, l'agitation enfiévrée ou le calma désuet, de certains quartiers, mères qui avea des enfants frais, dispoe, délicieiusen>ent habillés comme des poupées, vous tous et toutes, leg riches, les heureux, les gras, oh ! allez-vous en donc parcourir le domaine des miséreux, des tri meure et des maigresI... C'est pour l'homme une leçon de choses nom moins utile que pour lo croyant la contemplation de l'enfer. Pour moi, je ne fuis jamais l'occasion de me donner ce bain de honte, de m'imprégnar de cette atmosphère spéciale, triste et lamentable, des quart items pauivre-s, aux vues borrifianfies de monaionie, plus horrifiantes encore par le défilé de ces hommes et de ces femmes qui sont ntCg frètes et mes sœurs en humanité, mais dont la déchéance physique, intolkobuelie, morale est si loin de moi I J e le dis non avec orgueil, mais humilité et conscience die ma responsabilité sociale. Se peut-il qu'après vingt sicoLeg de christianisme, plus un siècle de socialisme tapageur, nous en soyons encore là... ici, à Bruxelles, capitale, à deux pas du somptueux quartier Louise, là-bas, à Paris, derrière la brillante rue de Rivoli, dans le quartier du Marais, où m'étant aventuré un jour, j'y <temiourai épouvanté et en sortis de mémo. Telles étoaianit notre civilisation et notre frat Traité même en temps normal et de paix. Ne disons rien du temps de guerre. Rumanus. » muni iinmm— ii ■■ ETRANGER FRANCE. — Encot c la censura française, y— L'Association professionnelle de la presse républicaine française vient, à son tour, de voter à l'unanimité un ordre du jour de protestation contre la censure. Il est ainsi conçu : L'association professionnelle de la presse républicaine, réunie en assemblée générale, vivement émue et indignée des mesures aussi fantaisistes qu'arbitraires dont la censure gratifie de plus en plus la près», rappelle que c'est par pur patriotisme qu'au premier jour de la guerre, la presse a accepté avec disicnpli-«e la censure préalable qui n'existe pas dans la. loi, et qu'il avait d'ailleurs été bien entendu que la censure ne viserait que les faits d'ordre militaire ou diplomatique. « Considérant qu'aujourd'hui Ja censure s'étend de plitts en plus dans le domaine de la politique pure et empêche ia libre critique des actes, même dans les fautes les plus lourdes, des ministères qui se succèdent et qui n'ont plus ainsi pour guide véritable l'opinion publique, dans laquelle tout gouvernement démocratique doit cependant puiser son orientation et sa fore©. « Proteste avec énergie contre les attentats répétés aux libertés leg plus essentielles de la presse et invite le gouvernement à imposer à la censure un. esprit plus conforme aux traditions républicaine^ et aux principeis dte droit® de l'homme et du citoyen.» •— La canonisa tion de la voyante de 'Lourdes. — L'évêque de NevOrs, par une lettre qu'il adresse aux fidèles de son diocèse, leur annonce que le procès de canonisation de la vénérable sœur Marie-Bernard a commencé en cour d® Rome. Mairie-Bernard, c'est Bernadette Soubirous, morte il y a quelques années dans un couvent et dont le nom évoque les apparitions de Lourdes, origine des grands pèlerinages devenus fameux. C'est^le 11 février 1858 que Bernadette, fille d'un, meunier eib alors âgée de treize ans, étant entrée dans une des grottes qui bordent le gave de Pau, raconta y avoir vu une femme vêtue de blanc, partant une ceinture bleu© d'où pendait un rosaire, et. qui, environnée d'une clarté surnaturelle, lui dit : « Je sius l'Immaculée Conception »; le même fait se répéta dix-huit fois, et une source abondante jaillit de terre, au commandement — dit la fillette — de l'apparition. Le olergé se renferma d'abord dans une prudente réserve, mais à la suite d'une enquête, l'autorité ecclésiastique finit par déclarer que les « apparitions ayant le caractère de la, vérité, les fidoks étaient fondés à les croire certaines ». On sait le reste. Mgr Perpaurale, ôvêqu© do Tarbes, avait qualifié la voyante d'hystérique hallucinée. Chacun a lu le roman célèbre d'Emile Zola t< Lourdes ». Avec des tendances opposées, « L'Histoire critique des événements de Lourdes », publiée en 1905 par l'abbé Georges Ber-trii», renferme à propos de Bernadette Soubi-rous, tous lea documents que peut, désirer, pendant, le procès de canonisation, la curiosité publique. Revue rte la Presse IjCz finance* mondiales en l'an de guerre 19201 — M. Charles Gide, l'éecnomi-ie français bien connu, s efforce do déterminer dans la « Si marne littéraire» quel serait l'état des finances du monde, on admettant que la guerre puisse durer jusqu'en 1920. En se basant sur les chiffres connus et tenant compte de "la tendance qu'ils t6m.oign.ens d'augmenter progressivement plus la guerre se prolonge — les dépenses ont triplé au cours de ces trois années, ne l'oublions pas — M. Gide eu arrive à cette conclusion : A la fin de l'an-aée 1920, la guerre aurait englouti 1,600 milliards.« Un nombre de 13 chiffres, dit-il, nombre qu'on n'a l'habitude d'employer que pour exprimer la distance qui sépare les astres. Pour permettre de tenter de se rendre compte de ce que représ.nient ces 1,600 milliards, il faut se pénétrer de l'idée que oeia représente vingt fois la valeur de l'or que Inhumanité tout entière a extrait au cours d s siècles de son existence connue du sein de la terre, qua-'r- fois le c p.tal qu'a exigé la construction du réseau des cil mins de fer de l'univers. Pour la France, sa cota-part dans ces frais serait teilei que las revenus totalisés de ta France serai, nt insuffisants pour couvrir les charges du budget de la dette publique. En d'autres termes, peur satisfaire les passons barbares dos jusqu'aubeutiites irréductibles, à la guerre devait durer jusqu'en 1920, 1a France serait incapable de remplir ses engagements financiers même sj l'on expropriait par l'impôt jusqu'au dernier centime du revenu total de chaque Français. Ce serait la réalisation de l'utopie égalité financer? de tous, dont ou a gaussait autrefois. Pour la Beigtqu', aggravée par l'occupation allemande et le blocus anglais prolongés ou la délivrance à coups de canon, la situation serait pi us désastreuse encore. Pour estimer approxi-mativ nient les charges financières, admettons que La guerre ne nous coûte bon an, mal an que deux milliards chaque année, tout compris. Dans les 1,(500 milliards dont parle Ch. Gides, notre cote-part s.rait donc de 12 milliards, une pa:lie 1 N'oublions pas que la dette publique s'élevait à 5 milliards seulement en 1914, ce qui nous paraissait cependant bien effrayant à cette époque. Vous souvenez-vous des clam-urs qui retentirent- dans le pays quand un député osa d.re à la tribune nationale qu'il fallait un milliard pour mettre le Congo en valeur et. un autre milliard pour assurer les procès financiers d'une pension équitable de vieillesse ou d'invalidité aux ouvriers atteignant l'âge do 60 ans, victimes d'un accident, de maladie, de chômage ou autre servitude du travail ! Avec nos 17 milliards de dette, serions-nous logés à meilleure enseigne que les Français? Bénis soient-ils les jusqu'auboutistes intransigeants ! (H. B.) FAITS DIVERS LES VOLS A BRUXELLES, — Dana an magasin du Bd Barthélémy, 20, che» M. J. Adolphe, de la rue de Mérode, on a volé 400 caiss;s de cigares, ainsi que plusieurs milliers de paquets de ojgarettes. — Sur la aharâette de M. Pierre Devriez'?, négociant, rue de la Bougie, on a volé, Bd de la Senne, une caisse renfermant 200 k, de graissa de porc. — Bd de Waterloo, chez M. Van II., on a volé, hier soir, un paletot garni de fourrures, dans les pochas duquel se trouvait un portefeuille renfermant 1,000 francs. — Bd du ïïairiaut, 185, au 1er Stage, chez Mme P., on a volé une fourrure et un manchon en skungs. — Chez Mme Brouwer Charles, rue Hobbe. ma, 47, on a volé, vendredi, des vêtements et une somme d'argent. — Dans le magasin de M. Dugortier,th. de Waterloo, 288, on a volé une grande quantité de tabac de Harlebeke, de Rodsin, de fleur de Roisin, de la Se&iois, ainsi que des cigares et des cigarettes. — Chez Mme Deuvvens-Lowenstein, ch. de Vleurgat, 234, on a volé des vêtements, des chaussures, des objets d'art, et une vingtaine de bouteilles de v.n. (A.) LES ACCIDENTS. - Vendredi matin,Lan-noy Isidore, 67 ans, colporteur, rue des Béguines, a été renversé par une charrette bou'. An-spach et, grièvement blessé à la tête et aux jambes. — Le caution de la boulangerie Questroy, d'Helmet, stationnait, hier soir, rue Eenens, à hauteur de la rue Metsys, lorsque» par suite de l'obscurité, il fut tamponné par le tram électrique de la ligne vicinale Schaarbeeik-Dic-ghem. Il n'y a que des dégâts matériels qui sont importants. (A.) RAPT D'UN ENFANT. - Dcvrou Blon-dine, 14 ans, apprentie bâilleuse, domiciliée V-vec ses parents, ch. de Waterloo, 131, est partie de la maison, le 17 courant, sous prétexte qu'elle devait aller travailler dans une maison aux environs de 3a gare du Nord. Depuis, les parents n'onKp'ns reçu de ses nouvelles. La polioe de St-Gilles a appris que la f.llette a été vue en compagnie d'un "Français, connu sous le prénom de Bené. (A.) ARRESTATION. — La police de St-Gilies vient d'arrêter l'un des auteurs du vol die fourrures commis le mois dernier d ng le magasin de M. Darchambeau, av. de la To son d'Or. C'est V... Louis qui est également im-" pîiqué dans une tentative de meurtre commise sur un agent de police de Moîenbeek et dans différentes autres affaires de vols qualifies.(a.) ACCIDENT A MARCHiENNE-AU-PONT. (Dj notre correspondant, 25). — Hier matin, la voiture de M. Leurant, qui fait la navette de Marohienne-au-Pont à Fontaine-l'Evêque, pour le transport des voyageurs, a culbuté, près dés usines de Monceau-Sa nb-Fia-ere, à Mène au-sur-iiambra, projetant les voya-' geurs sur le sol. M. Dumonceau a été blessé à la tête- Jr-s autres voyageurs ont reçu des con-tu ions t tes gr^t é. (Al. E.) IOMBE DU pe ETAGE. (De noir© correspond nt de Liège, 25). — Jeudi matin, B. Alfred, 12 ans, imp. Venta, était appuyé à la fenêtre de la chambre qu'il occupe avec aa mère au second étage. En se penchant pour appeler un camarade, la planche servant à retenir les pots de fleurs s'est brisée et il fut précipité dans le vide. Il alla tomber sur la tête de V. Auguste qui passait à ce moment. V. a été b'esaé légèrement à la tête. Le pst.it B., transporté chez le docteur Weliems, était atteint d'une forte lésion à la jambe gauche. (Jos.) EN PROVINCE A CHARLEROI (De notre correspondant, 24). — Excellente initiative-. — Les membres du comité du Bureau de Bienfaisance ont décidé qu'un dîner serait servi tous les lundis au local de xa Goutte de Lait, boni. Pau! Jan-son, à tous les vieillards secourus par Le Bureau. Une trentaine de ceux-ci étaient réunis lundi à' une grande table, où un repas copieux leur fut servi. LES TRIBUNAUX TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE CHARLEROI. — Audience du 23. — Le... Emilef père, Le... Fernaad, fils et Le... Jules, journaliers, à Estinnea-au-Mont, se semit 59 FEUILLETON DU BRUXELLOIS. (Vle^ Ponton^ MCI le A Rïïwiï-?rro rvr? r> n n'rssr-mr-» ^t-ui l/l, v>nr liVHL PAR Louis GARNEUAY Enfin, nous vîmes revenir Le canot! Nous espérions que cette cruîlle position de nos pauvres camarades, allait cesser, il n'en fut n«n. Le commandant du Pégasa priait son confrère d® la Vengeance de vouloir bien ordonner, avant d lui envoyer les Français annonoés, qu'ils prissent un bain, car, faisait-Il dire,son hôpital étant tellement encombré qu'il ne restait pas de place pour accomplir cette opération indispensable pour éviter la contagion. — Mon confrère a raison, dit notre commandant. Eh bien 1 que l'on conduise ces gens dans la buanderie et qu'on les baigne. Oe>t ordre barbare fut aussitôt exécuté. Nos pauvres camarades, hitsés sans connaissance à bord, furent portés à la buanderie, espèce de cabane située à l'avant de la Vengeance, puis, mis complètement à nu, on les plongea à plusieurs reprisée dams des tonnes remplies d'eau glacée : autant eût valu les fusiller. Cette mortelle opération terminée, on les rembarqua de nouveau, et l'embarcation prit enfin Le chemin de l'hôpital. Quant à moi, en ma qualité d'interprète, (j'étais tenu d'inscrire et d'enregistrer sur le llivre d'entrée Les nom, prénoms, âge, qualité pu profession des nouveaux venus; cette forma-Kté, fart peu difficile et fort peu compliquée, , demandait cependant à être remplie avec beaucoup de soin, car elle était très importan-^ te. En effet, c'était cette liste que l'on oou-^ sultait, tant pour opérer bous les échanges que pour distribuer Les envois d'argent qui venaient de France. Une lettre changée dans un nom propre pouvait parfois priver durant la guerre un prisonnier de sa liberté. Je venais de terminer mon travail et d'inscrire mes nou-s veaux compagnons de captivité, lorsque je vis entrer dans ma cabine un bien singulier personnage.6 Qu'on se figure un grand et bel homme à peine âgé de trente-six à trente-huit ans, à La / physionomie ouverte et. fine, à la démarche a fière et assurée, qui, vêtu d'une vér.bable v^te de paillasse, à cela près que les carreaux de 1 étoffe étaient bleus au lieu d'être rouges, s'avança vers moi d'un air superbe et protecteur tout à 1a fois, et m'adressant brusquement la parole : — Allons, commis des Anglais, me dit-il,taille ta plume et fats ton métier. Dépêche-toi... s t'avertis que je ne suis pas patient... — Je ne sais, et peu m'importe de sa.voir 3 quel est votre caractère, répondis-je avec une < colère* que l'on comprendra sans peine, au 1 beau paillasse. Toutefois, il n'est pas difficile 3 de deviner à vos manières que vous êtes parfaitement mal élevé... 5 — C'est ainsi que tu ose® me parler, misé-^ rable traître ! s'éciria le bel homme, qui me parut au moment de s'élancer sur moi. Prends 1 garde que je ne te fasse repentir de ton inso-; lenoe. Cette fois, la colère qui grondait en moi éclata tout à fait, et, m'avançant avec une pose i menaçante ver» l'insolent, ie le traitai en- «m- 3 ployant le tutoiement, ains. qu'il m'en avait donné l'exemp.le avec la dernière brutalité. Je m'attendais à ce que ce dialogue peu par-- lementaire finirait par des coups d© poing ; il D'en fut rien, au contraire. l Le beau paillasse parut charmé de ma con-i duite, et sa calmant tout à coup : î — Ah ça, camarade, me dit-il, il faut, pour que tu oses me parler ainsi, que tu soie franc s du collier!.,. Je croyais, moi, que les interprètes étaient des espions!... Tu n'es donc pas Un espion 1 ' Quelque injuste que fût cette question, je • ne pus, gant le paillassg me l'adressa avec un 1 ton de bonne foi, la prendre en mauvaise part et m'en formaliser. » — Je n'acc pte les fonctions d'interprète, lui répondis-je, que parce que cette position me met à même de rendre des services à mes com-.pagnona d'infortune. Informe-toi de mo; auprès du premier venu, et l'on te dira ce que je vaux et qui je suis. — Alors, pardon et tope là! me dit le paillasse ®n nie tendant la main. Je t'estime!... Si je Teste sur ton maudit ponton, nous ferons, je crois, bon ménage!... Moi, vois-tu, j'aime les hommes colères, car ils sont ordinairement f raines... Il y avait tant de noblessie, de franchise et de bonté tout à la fois dans la oantenanoe et dans la voix du paillasse, que je serrai cordialement la main qu'il me présenta, ct la paix se trouva ainsi conclue. — Veux-tu répondre à présent à mes questions, camarade Paillasse? lui dis-je en riant. — Volontiers, mais, si ça vous est égal, l'ami, laissons là le tutoiement.... (A suivre.2 L introduite dans la porcherie de M. Jules Gé,g fermier, et ont volé un cochon. Au 1er, 3 mois i 11 et 26 fr.; les deux autres, chacun 4 mois, 50 n fr. avec sursis. La partie civile obtient 750 fr. n 0 — Le... Emile et son fils Fernand sont à nou» n fc veau prévenus d'avoir volé 645 plantes de ta- 5 bac, valant 1,200 fr., dans le jardin de M. '> Raoul M., ingénieur civil à Estlnnes-au-Mont. 1; © Chacun 2 mois et 50 fr. — Le... Emile et son b >- fils Fernand, les mêmes, ont dérobé la nuit, ô sur un demi-are de terrain, des pommes de ter- si a re au préjudice de M. R., fermier. Chacun b 2 mois do prison et 50 fr. — Le... Emile et si son fils Fernand, toujours les mêmes, pour vol t< de 25 k. d'épis de froment sur le champ de « 2 M. Philippe F., cultivateur, récoltent chacun ( 2 mois et, 50 fr. (M, E.) v TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE 5 LIEGE. — Dele... Paul, et Wea... Adolphe, £ de Douai, ont enlevé des objets de loterie au pr0judioe< de la, Croix-Rouge do Belgique, ^ qu'ils ont vendus chez un fripier. Dele... est e en outre prévenu d'avoir subtilisé les écono-£ mies, soit 58 fr. 20, à un ami qui était hospitalisé à l'établissement de l'agile de la vieil- 1 e lesse. Dele... est condamné à 3 mo s et 52 fr. d a pour détournement, et Wia... à 15 jours et 26 n ^ fr. pour recel. (Joe.) n COUR D'ASSISES DE LA FLANDRE £ i- ORIENTALE. — Voici la Liste des affaires à i- juger par la Cour d'assises de La Flandre Orîen. i- taie peudramt la. 4nie session, 2mc 33®ie de l'an- '1 x uée 1917, sous La. présidence de M. le conseil- a 1er du Welz : V r, 1) Lundi 10 décembre 1917 et jours suivants: ' à V anderplaiicivo Oscar, accusé de meurtre, à ® ,3 Bruges, le 12 mars 1916; m.nigtère public : Me < Sû-enens; défenseur: Me Hoste. !- 2) Jeudi 13 décembre 1917 et jours suivants: ii Boom Michel, accusé de meurtre pa-éméditfS, à f' Vracene, Le 8 avril 1917; Ministère public: Me i- Vander Moere; défenseur: Me Raos. >p 3) Lundi 17 décembre 1917 et jours suivants: C '- Van Haverma.et François, accusé de viol à 1 e Waesmunstor, depuis 1912. Ministère public : i- Me Soenens: défenseurs : Mes Or ban. et. De }, Knyf. a Liste des jurys titulaires: Jooris J., Del or Le a J., Van de Velde Em., Van Haver Em., Va.n u Trinpont Victor, Mahiels H., Poppe C., Van- don Bossche V., Raepsaot L., Pouiller S., Van l :s Hecke E., Michel N., De Br&yne A., Claus U., c ® Vandevelde R., Laroy Em., Leyns P., De b t- Windt A., De Rycke Ed., Vergaert A., Por- & 11 tois M., De Wiapelaere Cam., De Graeve Théo- ^ phile, Regniei- L., Callewaerts Aug., De Prez r ® L., Steyaert D., Goringer A., Cloprogge A., s 6 \' rniers P. — Jurys suppléants : De Saegher s ) Ed., De Pauw Em., Verstraete Guillaume; t] 1" Holemans P. — . <, Trois prévenus collectionnent 96,782 condamnations. — Pour avoir fait souscrire après r a la promulgation de la loi du 19 décembre 1917, i à Lyon et à Paris, des polices ou bons dont a u, la durée de capitalisation était supérieure à [ ^ trente-trois ains, ou réalisé des opérations se c L rattachant à ces polices sans avoir obtenu l'en- v registrement prévu à l'article 9 de ladite loi, a s_ MM. Evesque, Crozi-er, Picfeat et Schmitt, di- c j_ "recteur et administrateurs de la Mutuelle fran. j ^ çaise, société de capitalisation, ont été con- a 1 a damnés par Te tribunal correctionnel : MM. é Lr Evesque, Pichat et Sehmitt, chacun à trenbei- c quatre mille sept ceint quatre-vingt-treize 1 lt amendes d'un franc. Pirhat at Schmibt ob-a tiennent le sursis. Us étaient seuls comparants^ ^ les deux autre®.ayant fait défaut. ' j it De P'us> pour avoir o.mis de constituer une & it réserve de garantie, e£Fe0tiuée de® placements r de fonds sociaux ne rentrant pas dans la catégorie de ceux autorisés parle décret du 9 juin 1906 et la loi du 19 décembre 1907 et porté à j: la oonnaiesancfe du public, die.3 documents contenant des déclarations de dissimulation frau- ! duleu&e, Evesque a été condamné à trois mille j t, francs d'amende; Pichat et Sclim,itb à 1,500 j ,g francs chacun. La confusion des paines a été ; prononcée. , is "I H «IWIIMI LE COIN OU PHILATELISTE ~r\ A "\TT7»^ T A ~ry rrt • i le uum nu rniLAitUdli: DANEMARK. — Timbres-poste provisoires (1915). — Timbre-poste de 1875-1879 surchargé en Weu fonce : 80 oie '> sur 12 ore gris et lilas. — Timbre de service de 1875 surchargé en bleu fongé « Danemark-PoBbfrim » : « 80 orC » sur 8 ore rose ; erreur : le même avec surcharge « Posterim » a.u lieu de « Post.frim ». T mbre-poste (1915). — Suite de l'émission 1913 . 80 ore vert-bleu. GRECE. — T-mbres-poste (1916). — Timbres-poste de 1911 surchargé d'une couronne et de « Poete grecque » en caractères grecs; 1 lep-ton vert, surchargé rouge; 2 lepta rose, sror-charge noire; 3 1. vermillon, surcharge noire; 5 1. vert, surcharge rouge; 10 1. rose, surcharge noire; 20 1. violet, surcharge rouge; 25 1. outremer, surcharge rouge; 30 1. carmin, surcharge noire; 40 1. bleu foncé, surcharge rouge; 50 1. brun-lilias, surcharge rouge; 1 drachme outremer, surcharge rouge; 2 mr, vermillon, surcharge noire; 3 dr. carmin, surcharge noire; 5 dr. outremer, surcharge rouge; 10 dr. bleu foncé, surcharge rouge; 25 dr. bleu foncé, surcharge rouge. PAYS-BAS. — Timbre.p)Ste (1917, mars). — Effigie reine Wilhelmine : 30 cent violet-rouge et brun-violet. Timbres-taxe (1916, dée.). — Chiffre : 4 1/2 ouitremer; 5 1/2 c. outremer. Cartes postales (1916). — 2 cent brun pâle, papier blanc; 2 + 2 c. brun pâle, papier banc; 3 c. vert., papier verdâtre; 3 + 3 c. vert, papier verdâtre; « 3 cent » surcharge noire, sur 2 1/2 c. vert, papier verdâtre. — Cea cartes sont vendues avec une surtaxe de 1/2 cent par suit© de l'augmentation du prix du carton.INDES NEERLANDAISES. — Timbres à'e la Croix-Rouge (1915). — Timbres-poste surchargés en rouge « + 5 cts » : 1 cent alive ; 5 c. rose; 10 c. rose. Carte-postale pour la Croix-Rouge (1915).— Carte postale surchargée en rougo « + 5 cts »: 5 cent carmin, papier rose. SUEDE. — Timbres-poste (1917). — Timbres-poste de 18J2-86 surchargés en bleu foncé « Frimarke », trois couronnes, « Landstor-men » et nouvelles vaLeuns : Surchargés « 5 ore + Fem ore »; 2 ore orange; 3 ore brun; 4 ore gris : 5 ore vert; 6 orc violet: — surchar gés « 10 oie + Tio ore 12 oie bleu ; 20 or* rouge ; 24 iire jaune; 30 ore brun; 50 ore caav min. (Cette série est tirée à 500,000 exemplair les.) — TimbrO-pcste do 1913 (grand'posta), même surcharge ; « 10 ore + kr. 4.90 » sur 5 kronor b'eu (tirage 25,000). TimbrCs-taxe (1917). — Timbres-taxa dja 1874 avec surcharge identique à celle des bimr-bree-poste de 1917 : Surcharges « 5 ore + Fen^ ère » sur 1 ore noir (126,000 exemplair's); id. sur 3 oie rose (144,000 ex.); idem sur 5 ôro brun (126 exemplaires); « 5 ore + Tio o-re » sur 6 ore orange (117,000 ex.); « 5 ore + Fem-ton ore » sur 12 ore vermillon (81,000 ex.)j « 10 ore + For tio ore » sut 24 ore violet (25.C00 ex.) ! « 10 ore + Tjugo ôre » sur 30 ôre vert (117,000 ex.) ; « 10 ore + Fôrtio ôre » siur 50 ore ocre (69,000 ex.); «10 ore + Nibtio ôrei». sur 1 kroaa bleu et brun (17,000 ex.). (A suivre.) Mo i or, Çà et là Notre éphcméruie. — Samte-Ca^heriiic. —< Tout a été dit sur la légende et l'iconographie de Sainte-Catherine d'Alexandrie, sur l'origine de 1 a locution : « Coiffer Sainte-Cabheri-ne »... Mais on ignore, en général, que cette Sainte n'est l»as seulement la patronne des jeunes filles : Le récit de certains biographe», d'après lequel un César païen lui opposa cinquante philosophes qui furent vai.neus par ae& arguments, a fait d'elle, on quelque sort», le symbole de la philosophie chrétienne. Aussi, le 25 novembre, jour de sa fête, sa mémoire était-elle solennellement évoquée autrefois dans toutes les universités cat h hqu s. Quelques dictions météorologiques se rapportent à ce jour : SainteCatlier.nC, dit-on, fait souvent cesser, en montrant un visage radieux, les longues pluies d'automne. I&a. s elle annonce aussi l'hiver : k Sainte-Catherine vioniti ds blanc habillée »... les premières ne ges arrivant assez fréquemment vers cette date. ■ vu Il CHRONIQUE SPORTIVE CHRONIQUE HEBDOMADAIRE Depuis plusieurs mois, ia presse sportive eet unanime à déplorer ta tendance qu'ont un certain nombre de joueurs de football, à pratiquer le jeu brutal et incorrect. Le public eah souvent écœuré par la rayon de jouer ( ! 1) qu'adoptent quelques footballcrs, toujours les mêmes, qui, pour sauver une situation compromise, prendre la balle, mener une attaque ou simplement par habitude, font des croche piedp, donnent des coups de pieds, jouent cl.6 coudes, chargent dans le dos, etc. Les arbitres sont la cause principale do oe malheureux ébat des choses et si au lieu de tenir des conférences traitant de la question, ila appliquaient sans faiblesse, purement et simplement les règlements, cela arrêterait le mal - dans sa racine. Mans voilà, les arbitres, en division I du mo,ne, n'osent pas ot ils préfèrent attendre le triste spectacle d'un colloque ou d'un accident pour s*vir. Tant que cola --É pas arrivé, ils donnent bien de ci de là un,' avertissement, ou doux, mais n'excluent jamais du jeu les habituels fautifs, que les d r;géants des clubs ont le grand tort de tolérer dans leurs équipes. Ce n'est qu'en employant la manière fort© — exclusions et suspensions prolongées — que l'on' pourra arriver- à rendre corrects ot docile les "" sauvages inconscients qui encombrent nos terrains où l'on a grand tort d les admettre. Une bonne mesure qui ferait p ut-être sou petit effet consisterait en l'affichage- obliga^ tciro dans les vestiaires et locaux de sociétés d'un avis signalant boutes te jvines prononcé pour brutalité ou inconduite, afin d-o faire la plus large publicité possible aux peu rCcom-mand:tbies quidams qui dégradent le sp.... par leurs agissements. Avis à la Fédération dp football. En dépit de la guerre, le cyclisme n'a paa perdu »es droits. A Bruxelles, on a couru au Karreveld jusqu'au moment de la démolition de ce beau vélodrome. Dans les autres pays, il en_est de même, et en Allemagne, France et Italie il y a des courses presque continuellement. En Ibalie, malgré les terribles événements militairee du début de ce mots, en a disputé le Tour do Lombardie, une course sur route de plus de 200 kiiom. rayonnant autour de Milan. Nous avons dit que la v.ctoire revint au champion belge Philippe T'hys qui gagna à l'emballage, ajoutant ainsi un fleuron cle plus à sa couronne. En Allemagne, les «ténors» de la p ebe sont actuellement Walter Rutt, Lorenz, Abraham et Hoffmann, en vtb.sse, et Pawke, Rrupkat, Stellbrinck, Nettelbeck, Saldow, G limiter, Bauer et Przyrembel, en d im-fond. En France, on cite en vibess^ Pouchois, Per-chicot, Dupuy, Meurger, Martin, Beyl, Rousseau et Deschamps, ainsi que le Danois Elle-,gaard, qui, en dépit de la quarantaine, s& montre encore à la hauteur. Derrière motos, Damgon, Séiès, Lava-lade, D.dier, Contenet, l'ancêtre Bc-ubours, Germain; les Belges Léon Vandersbuyft et Vor-keyn; les Itaik/ns Colombab-o et, Bruni ; la Suisse Paul Suter e^ l'Américain Walthour, sont les principaux éléments actuels, tandis que comme routiers pratiquants, il y a tes Français Peiissier, Godivier, Christophe, Ménager, Alavoiine, Deloffre, Brocco, et les Belges Tliys, Masseiis, Deruybter, Jusseret, Défraye, efao. Ce dernier cependant n'a eu que raremnt l'occasion de courir. Ajoutons à ces noms connus ceux de Berther et du Suisse Egg, bous à toutes les sauces, et. nous aurons passé en revue Les vedettes actuelles du cyclisme europé-n, auxquelles il convient cependant de joindre les Iba*. liens Oiiveri, Polledri, GardcUiu et toute la gamme des « macaronis. » qui pratiquent La course sur route pendant leurs congés. D. 0. A'. ki-Schott*. ENTREPRISE DEMANDE DES OUVRIERS Manœuvres pour travaux de chemin de fer dans les environs de Virton, salaire 75-80 centimes l'heure. Prime d'engagement avant le départ : 50 fr. Secours aux familles, logement et nourrituie. — Pour engagements et renseignements s'adresser a M. Zangiaconi, rue Cornet de Grez, 18, entre 1 et 3 heures, $17 l.mnTim&rlo ïniamxtdinjLalp. û «••»« J?nusuIa<%L LE BRUXELLOIS

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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