Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 30 Août. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/tx3513w48b/
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\ABONNEMENTJPOSTAL, ÉD. £ Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique «t à l'Etranger n'acceptent que des abonnements t rimes! riei.s; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril 1 Juiliet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour le3 deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr. 3.00-Mk.2.40 Fr.1.50-Mk.l.20 TIRAGE :HO.GOO PAR JOUR ANNONCES — La ligns Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales .. 1.50 > financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne L00 TIKAGSrliO.QOO FAR JOUR Rédacteur en Chef : Kené A5rr3ri.SLan.tai 0 Journal QaetHdlsa IniiépeadSRt I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : j BRUXELI.ES. Les bureaux du « BKUXELLOÎS » sa tro^vsnt DE LÀ CASEUI'-lEj 33 et 35, à Brunei?®» (près de Sa pSaee Anmeaisse»s>. Documentation Historique Asslîterre et âlleiape LE CERCLE DE FER ou L'ECHIQUIER EUROPÉEN Un Journal de Verviiers, « Le Travail », du 4 août 1911, journal quotidien syndicaliste et d'information de la vallée de la Vesdre, publiait l'article prophétique suivant, que nous reproduisons à titre documentaire ; Depuis longtemps, nos diplomates, notre presse à tout faire, se paie royalement la tête du peuple souverain. Depuis des mois, on lui persuade que le Maroc est une affaire entre l'Allemagne et la France. C'est un mensonge. La Fiance n'est là que l'appoint, le prétexte, l'amorce; la lutte est entre l'Angleterre et l'Allemcgne. Deuxième mensonge : on persuade au public qu'il n'y a qu'un seul point de conflit : le Maroc. Erreur absolue. Il y a en ce moment trois Maroc au moins : l'un en Perse, 1 autre en Albanie, l'autre à Fez, et ce dernier n'est pas le plus important.En fait l'Angleterre (je l'ai démontré dans « La guerre qui vient ») veut se débarrasser de sa rivale industrielle : l'Allemagne, Pour cela, que pire? L'enfermer dans un cercle d'alliances et d'ententes, l'isoler et l'écraser. Trois moyens s'offrent : Offrir aux capitalistes français le Maroc; Offrir aux capitalistes russes la Perse; Offrir aux capitalistes italiens l'Albanie. Et alors, réunissant en un seul faisceau toutes les forces, jeter l'Italie sur l'Autriche, la Frm^e el la Russie sur l' AUem-gnel profiter du gâchis général pour bloquer Brème, Hambourg, Anvers, Rotterdam, fermer et boucler, intercepter les matières pi minières, couler les navires et ruiner l'industrie rivale. Voilà le plan, voilà le cercle de fer et de feu depuis six ans, Albion veut emprisonner le ^Leii 1908 comme en 1805, l'Allemagne chercha à ic cercle qui 1 etreint. Wf L'ours russe a reçu peur sa part ce gâteau de r miel : la Perse. L'açcord russo-anglais a établi le partage. En commun, les deux gouvernements ont établi là-bas le régime constitutionnel. Et déjà les cosaques du Tsar se croient maîtres de Téhéran. Mais Guillaume II veille : tout à coup l'ancien Shah détrôné quitte Vienne, rentie dans son pays. Un ardent mouvement nationaliste menace de balayer Russes et Anglais. Et Guillaume II dit à son cher oousin Nicolas II : « Abandonne l'Angleterre ou tu n'auras pas la Perse. » Ceci fait, H se tourne vers Constawtinople. Là, V Angleterre appuie le chemin de far Danube-Adriatique.Elle dit aux Italiens ; « Lâchez lïi TripHc&, et, grâce à cette voie terrée, vous aurez tout le commerce de la péninsule balkanique. » A la Russie, elle déclare ; « Vous aurez la suprématie militaire sur les Slaves de l'Ouest »; à la France ; u A toi les emprunts turcs », et aux feunes-Turcs : « Londres vous prêtera tout l'or nécessaire pour assurer votre pouvoir chancelant. » Tout cela a une condition : Guerre à l'Allemagne.Mais alors le Kaiser intervient. Sur un signe de Vienne, les Albanais se révoltent, les troupes bosniaques se concentrent à ia frontière turque ; la flotte autrichienne menace Venise et Brindisi. Et Guillaume Iî déclare à Viet01 -Ernmanue 1 : « Reste-moi fidèle, ou l'Autriche franchit les Alpes! » 11 sait que nos hommes d'affaires veulent le Maroc. Personnellement, il se soucie du Maghzea comme de son prunier casque à pointe. Cependant Il envoie une canonnière (le Panlher) à Agadir et déclare à Jules Cambon : « Refusez vos capitaux au Dan.ube-Adriatique, cessez de faire le jeu de l'Angleterre en Albanie, en Turquie, en Perse, dans le monde en'ier, et je laisserai vos Toutée franehir toutes les Moulouya et tous les Soukkos. Ainsi, par un effort violent sur les trois points faibles ; Téhéran, Constantinople et Fez, le Titan germanique s'efforce de rompre le cercle de fer qui l'enserre. Albion, isolée dans son île, joua sa destinée. Plutôt que de laisser crouler le splendide édifice, les orgueilleux commerçants de la Cité, unionistes ou libéraux, ont décidé de risquer ta guerre. H y a cent ans, pour ne pas plier devant le génie de Napoléon, Us ont pendant quinze ans semé l'Europe de caeavres et Waterloo leur a vti/u un siècle de domination paisible et d'incalculables pto. fils. Seulement, alois c était le soldat prussien ou l'autrichien qu'ils soulevaient contre la Fmnce. Aujourd hirt, c'est le soldat français qu'ils tentent de jeter contre l'Allemagne. Detcassé, l'homme de 1905, peut è-,re content .- « On va faire de l'Histoire! » Cela veut dire qu on va faire massacrer six cent mille prolétaires fiançais, ailrmandsJ italienst autrichiens et russes « pour des choses qui ne les regardent pas. » Francis Delaisi. Lise/ LE BRUXULLOiS ! m. fuujours «e mieux )r:k,<niêû — lîTTTffWlirtwmwwrMtf'-i nnwiwi —fil II II ||||IM< I—n 1 LA GUERRE t'mi'mummzs marnas AL.L.ÈLi^iÀi^Lfià BERLIN, 29 août : xuoane u> ià £uexie à l'ouest. Sous l'inf'-uence d'un temps d'ouragan et pluvieux, l'action esl resice pi^sque généralement dlans des limites modérées. Nos nombreuses poinles de reconnaissance nous ont valu un gain en prisonniers et en butin. ixioupe a a*u*e au iôii-marécJial générai prince nanuex iCuppiecUi, ae isavioie ; En FUmare, la lutie a attiherie s'est ranimée dans la soirée entre Langemarck et Hoilebcke. Notre contre-atiaque a dél< pr h" Anglais du coin qu'ils avaient gagne au nord-est de Frezen'oerg. Groupe a <unn:e au pruice iiuperiai aiiemand : Devant Verdunt action ae„ artilleries assez intense seulement sur la rive orientale de la Meuse entre Beaumont et Damloup. Groupe d'armee du princa Albrecht ae Wurtem&erg : Par représailles pour le bu< uruement de Thiau-court pai les Français, nous uvoits soumis au jeu de nos canons a longue portée Noviant-aux-Pres et Pont-à-Mousson. iHeaue as ia guerre a i'£,st. Groupe a aimes au leld-marec.iài général t'ïiaets iiùopoid du isaviere. Pas d'opérations de quelque envergure. ii'iOût d axtaee uu gênerai coiu&ei areiiiduc Joseph: Des deux côtés de lu vallée de l'Oitoz des troupes silésiennes et austro-hongroises ont pris d'assaut quelques positions de hauteurs et repoussé de fortes contre-utuiqi.es au nord lie Grozcci. Nous avons fait plus de 600 prisonniers. Les Rournarns ont attaqué en plusieurs endroits sans obtenir de succès le front de montagnes enire les vvilces du Casinu et de la Piiina. arcups daiijte du leldmarêcliai général von Mackensen : A la lisière des montagnes, à l'ouest du Sereth moyen des bataillons prussiens havnrr-^, s- et ^~„uuvuigKot5 ont pris au cours d'un combat de maison en maison et après une préparation d'artillerie très deslruciiice, le village de Muncelvi.Hs ont refoulé sans cesse vers le nord-ouest, l'adversaire battu au delà de plusieurs positions, des deux côtés de la vallée de la Susita. De vigoureuses contre attaques ruso-roumaines se sont brisees contre l'imp tuosité de l'assaillant. L'ennemi perdit plus de 1,000 prisonniers, 3 canons, 50 mitrailleuses et subit des pertes sanglantes sensibles. A l'est de la route Focsani-Adjuaul-Nou vive activité combattive des artilleries. ïront, en ^.accdoine: L'cxtion a été plusieurs jois plus intense qu'en ces derniers temps notamment entre le Waraar et le tac de Doiran. Des combats d'avant-postes sur les pentes orientales de la Nidze-Plamna, se sont termines à l'avantage des Bulgares. La guerre aous leicume. BERLIN, 2?. août. — Olfkiel : Nos sous-marins ont nouvellement coulé 18,000 ' tonnes de jauge dans l'océan Atlantique. FVrmi les navires coulés figuraient : un vupeur anglais armé du type du « Kaiome » (5,000 t.)t le vapeur i italien armé chargé à plein « Eugenia », encontre un vapeur anglais arme, dont le nom est inconnu, ' charge d'après ce qu'il paraissait, avec de l'huile. VIENNE, 29 août. — Sur le haut plateau de Hei. tigengeist et à l'c-st de Gorizia de très violents combats ont eu lieu, la situation restant inchangée. VIENNE, 2b août. — Ojjieiet ; iûoauu de la guene à l'Sst. 1 En présence d'une attaque numériquement su- ' périeure, nous avons dû éwx,uer de 1101iyeau la 1 hauteur conquise avant-hier, piès de Soveja. Des r -giments ausno-hongrois et allemands de l'année du coionel-généial Kritek ont enlevé hier aux Russes, au cours d'âpies combats, le village de iioj-xn et les positions du Dolzok. Nous avons fait plus de 1,000 prisonniers et capturé 6 cations ei de nombieuses mitrailleuses. Théâtre de la guerre {valiea. Renforcés par l'afjlux de nouvelles forcest les Italiens ont fuit l'impossible sur le haut-plateau de Bainsizza-Heitigengcist pour étendre le gain qu'ils on: remporte au prix de grands sacrifices au début de la lie bataille de l'isonzo. Presque sur toutes les paities de ce front, Cennemi monta à l'assaut de nos troupes. Au cours d'âpres combats ae grenades à main et de combats a la bayonnette, la îesistance inébranlable de nos combattants s'est mesurée dans une bataille de dix tours avec des forces italiennes supérieures en ' nombre. Sur toute ~a ligne, les vaillants défenseurs furent vainqueurs. Partout l'adversaire fut repousse. Par endroits, il s'enjiut en complète déroule. A l'est de Goritzia) une poussée entreprise | avec des forces considérables échoua également pour les Italiens. Dans la région du SUljscr Joch, une entreprise exécutée au milieu de difficultés alpines considérable-s, fnt couronnie d un pieui succès. Par ta g-ace et ta neige, tes gar>ies iriipériuux ont enieVc par surprise un poste ennemi et mt ramené deux otftciers italiens 20 alpins, me mitrailleuse et un projecteur. «îikCâ CONSTAN1 INOPLb, *26 août ; Au front persan au nord ae Ravandust nos pa trouilles■ ont surpris un détachement ennemij tué 11 Russes et capturé quelque matériel. Au'front I du Caucase le 27 aeât, 2 escailions ennemis et 1 compagnie ont attaqué nos postes au ne, il ae Musch; ceux-ci ont reculé. Un combat se aéchai-na ensuite avec une compagnie placée derrière nos postes. Comme elle ékiit appuyée par une autre compagnie et par des mitrailleuses, nos troupes exécuteront une contre-attaque. Elles rejetèrent l'ennemi, qui recula en désordre.Au cours de la retraite les cavaliers ennemis amenèrent avec eux les fantassins sur lem cheval.En d'autres endroits du iront des entrepnses moindres des Russes ont nettement échoué. CONSTANTINOPLE, 28 août : A pan des rentomi insignifiante st aucun événement spécial au front du Caucase.. CONSTANTIN Oi'LE, Zi août. — ut/iciet : Le 24 août, une troupe de bandits russes portant l'unifotme de soldats u debaïque près d Arair a la cote de la mer Noire; ic's banaiis ont détruit le depo'. médical dans la ville; firent irruption dans les muguoiiis du bazar, attaquerait les civils dans les ru^s, voler tut Us mohtres et les bagues des femmes et violèrent deux jeunes filles grecques en pleine rue. Aptes ces exploits héioiques qui s'accomplirent sous l'égide d un navire de guerre rus-~e, ta troupe de b-ndits n-gugna les navires en amenant de force 300 habitants grecs et maliome-tants.Près de Bir-es-Saba. une nouvelle et grande entreprise ennemie de cavalerie eut Heu; 6& escadrons, 8 bataillons el S batteries de l'adversaire y prirent part. Tandis que des forces considérables de l'ennemi prenaient prudemment contact à l'ouest de Bir-es-Saba, 30 escadrons environ altaquient au sud et au sud-est de la localité. A l'aide de quelques bataillons, escaarons et canons, nos troupes de Bir-es-Saba firent une attaque bien dirigée contre les communie ut ion s à l'arrière de la colonne de cavalerie située le plus à l'est et forte de 12 escadrons. L'adversaire se retira en toute hdte. U p>er-dit en morts 8 cavaliers et 20 chevaux; 4 chevaux et quelques jusils ont été capturés. Après que nos aviateurs eussent également pris pari avec succès à l'engagement et eussent lancé 450 kilos de bombes sur l'adversairef l'ennemi se retira T après-midi sur toute la ligne. Dans la nuit du 25 aoâtt il s'était retire jusqu a Teîl-Faiks. Nos détachements de patrouilles n'ont plus rencontré de postes ennemis, loin devant notre front. FkÀiNVAiai PAEIS, 28 août. — Omeiei de 3 h., p. m. : Au début de ia nuit le bornbarduitenfc vio-leot (te jicns lignes dans la région au i^ateau de Caiiiorni© oc Je OUevicUx a etc arrêté pai les tirs de notre artillerie. L'ennemi n'a pu prononcer aucune attaque. .Nous avons effectué des incursions dans le« tranchées ennemies de la butte de Bouain et dispersé ci es reconnaissances ennemies au mdàî Muret et vers Arracourt. Nous avons îft'it des prisonniers. Sur le front de Verdun activité d'artillerie assez grande dans la région du bois d'Avocourt et dans le secteur de Beaumoût. Deux coups de niain ennemis sur nos petits portos vers Vaux.-ies-Païameix ont complètement échoué. Nuit calme partout ailleurs. PAIÎIS, 23 août. — OiIiciei de 11 h., p. m. : Aucun événement à signaler en dehors d'une lutte d artillerie assez vive sur la rive gauche de la Meuse. RUSSE PETROGRAD, 27 août. En Roumanie, l'ennemi a attaqué dans la région au sud d Ocna, mais il fut repoussé. Nous avons reconquis pur conne-attaque les hauteurs au nord-est de Soveja, où les Allemands avaient progressé.Au front du Caucase nous avons attaqué en collaboration av'é'c tu'flotte ôrdu.' Sur lu mer Noirel nous atoiis d truit un grand nombre de navires et fait sauter 8 bateaux automobiles et 7 goélettes. ITALIEN ROME, 27 août. — Officiel „■ Sui te haut-piaieau de Bainsizza, la violence du combat a augmenté d'intensité. L'ennemi cherche, au prix du purs grand acharnement et grâce à l'af-fectauon de forces considérablesJ à entraver notre marche en avant contre la lisière orientale. Nos troupes ont résolument tenu tête à la nouvelle résistance ennemie qu'Us ont troublée en plusieurs peints. I^es bataillons d'alpinst combattant au dtfilé de Tonale et sur le Pasubio, se sont dislingues par leur conduite heroique. Dans le courant de 'a fournée d'hier( nous avons fait 500 nouveaux prisonniers. Nos avions ont semé à diverses reprises ia ruine dans les arrière-positions de l'ennemi par des jeis de bombes meurtrières ce qui ne fit qu'augmenter le désarroi de sa retraite précipitée. ANGLAIS LONDRES, 27 août. — Officiel ; Dans la matinée, nous avons exécuté une poussée couronnée de succès à l'est d'Oositavcrne, Toute la journée, U a plu abonaamment. L'après-midi, nous avons attaqué ta position ennemie a l'est et au sua-est de L/Jngemarek et avons fait des progrès satis;ai>an-'s. Nos aviateurs ont fait preuve 4'activité et ont canonné efficacement les batteries, les transports et l infanterie de l ennemi, au moyen de mitrailleuses. —11 «httvkii m .m La Réponse des Alliés â-i Pape BleKNLi, 28 a/Ou t. — '.Le correspondant ro-»aain de la « fcuanip-a » télégraphie que i'é-enange ue vues continue entre ies gouverne ■ 1,0 ue 1 l-'.n. c■ 1 i 1 r, pour obtenir un accord .ùlativement a la ieponse à ia note cm Pape. La tépoiise, toutefois, ue pouua être douuee avant septembre. Le re.ûur uc'«on oo%t ue \-*at>pam est un initiee, que la réponse est atteiKiue très procuainement au V&ôotuu Lea gouvernements de France, d'Italie et des aitats- Unis, qui n'ont pas de représentants accrédités auprès du Saint-Siège, chargeront le 1 ministre anglais près du V atican, de transmettre leur réponse au Pape. La forme et ie tond de ia reponse des puissances de l'Entende forment pour le moment l'objet des pour parlera entre les chancelleries de l'Entente, «itaqu à présent, aucune décision n'a encore été prise, sur le point de savoir s'il sera donne une réponse commune ou une réponse séparée par chaque puissance. La réponse seia courtoise, mais au fond sera un refus, et marquera le.-; propositions de paix du Pape comme insuffisantes, au moyen de brefs motifs. Le correspondant ajoute que l'Entente exposera comme point principal que les puissances Centrales doivent faire connaître leurs conditions de paix. Dans les milieux romains diplomatiques, on assure que lvl. VVilsoii répondra particulièrement à ia note du Pape. M. W ils on réclamera également catégoriquement à l'Allemagne l'exposé de ses conditions de paix. Dans les cercles diplomatiques supérieurs du Vatican, on espère que la situation sera . nuire pour des pourparlers de paix d'ici à l'automne, ce qui est mis en doute dans les milieux diplomatiques de l'Entente. Dernières Dépêches L'Oiïêiisive de i'Iso Berlin, 27 août. — Leonhard Adelt écrit du quartier die ia presse de gutrre, en da-te du 2ô août : La démarche à laquelle s'est décide i état-major austro-hongrois ne doit pas être dépréciée dans son impenanoe. Il s'agit ici en un mot de l'abaiidoo volontaire et définitif de la courbe du front qui faisait saillie, en long-aait le couis de l'Isaouzo vers Plava, c'est-à-dire v-is l'ouest. Cette courbe du front constituait depuis les premiers jours de la guerre, le point faible de ia position de ITseozo, attendu qu'il permettait a t ennemi de le prendre constamment sous un feu de flanc, qui en occasionnait graduellement ie morcellement. D'abord la crête de Plava, puis au sud de c>elle-ci le Kuk et le Vodeci, et ensu.te, au nord, le plateau de Vrh. Arrivé à ce point, l'etai-major giinéral impérial et royal, résolut à une opération radicale, en rétrogradant le front, sans tenir compte des restes de secteurs qui se trouvaient encore aux mains auS-tro-hongroises.Cetite retraite de 26 à 20 kilomètres, le soustrait à l'influence destructrice qui le menaçai! de flanc et du terrain dominant et lui donne par contre des positions domioaiiues vis-à-vis des Italiens. Car ks nouvelles positions occupées s é-tendent à une hauteur moyenne de 700 mètres ei immédiatement derrière elles si trouve !a zone fo-i ettière de la cime du Lokovec à une hauteur de 1,000 mètres, favorable pour y loger les batteries et les réserves. Protégée par son versant orientai, une route, excellemment entretenue, conduit du bois de Ternovan à la tê;e de poh,t de Tolmefn. La ligne choisi se ratache près de Santa-Lucia et Selo, à la tête de pont de Tolmcdn, monte ensuite di.ns ia diieciion du sud, vers le plateau de Kal, qu'elle attei.it près des fermes de Koje et de Zavrh, passe, à l'ouest du cimetière de Pcdlts-ce, le long du de Bainsizza-Heiligejig'eist. D'ici le front court, par la hauteur 801, vers s plateau de Bate, abandonne donc le Todeskote à l'est du Mont Kuk, travers, au-dessus de la paroisse Bretof, couchée à la riviere est du Monte Santo, la grande route militaire déjà signalée et rejoint sur le Monte Santo le front de Gorizia. Lo Mc-nt San Gabrie-le, haut de 564 m., est après l'afcancon volontaire du Monte Samo, si abreuvé de sa.ng, ie seul et dernier rempan qui domine ie défile étroit de I'Iso zo ei qui protège les positions austro-hongroises devant Gonzia. Il dom'ne le Mont Sab'o'in, qui lui tait face, de 37 m. et est de sot côté dominé de 36 m. per le Monte Sa-nto. La région abandonnée devant le piste&u de Kal a une profondeur maxima de 6 km. et ne possède pas de grandes localités jusqu à Canai-e et Auz.-.a. Il est hors de doute que cette opération de l é'a.-major conctitue par l'abandon volontaire de quelque t.rraiin une amé'ieia-tion tactique. Pertes françaises. Berne, 27 août. — Le « Mai in » annonce de Ca!"is : Un hydrc-plane français est tombé dan? la mer ; les deux occupants ont péri. B rne, 28 août. — Le « Pctn Parisien » annonce : Deux aviateurs militaires français ont fait une chut© mortelle au champ d'®via«icn anglais de Poulines ( Vendôme). Tin aepuwj français blesse, Berne, 29 août. — On annonce de Genève, que le député de Paris, Charles Bernard, qui, à la demande du Pairlement, s'était rendu au qumiier général de Verdun du général Guiikdsl, a été bles. sé au front par un éclat d'obus. line visite du roi d'Italie à la France. Le « Nouvelliste » de Lyon apprend de Paris que 'e Roi d Lalie se rendra prochainement en France, afin de rendre à M. Poincaré la visite que celui-ci a faite en taiie. Fttncra-l e-; u aviateurs allemands. Londres, 28 août. — Reuter annonce que les trois aviateurs allemands tués le 22 août lors de l'attaque aérienne contre Rarrlsgafe, ont é'.é inhu més aujotrrd huj à Margate. Dans l'assistance on a remarqué 6 off.cieis e; un giand nomb. e d'hommes d'un corps d'aviateurs. L'infanterie lt:gère de Durham formait la garde d'honne.ur et a tiré les salvt s d'honneur, tandis que les trempettes sonnaient le dernier adieu. Les cercueils étaient dé-.poros sur deux affûts trahies par 12 cheveux. Pendant, la cérémonie un aéroplane planait au-dessus de la 'Ombe. Mariage ï-.maiiesaue d'une YanderbLt. Londres, 29 août. — Mlle Gcrtrude Varderf^r, fille adop.ive de Fred -lit, a épousé en Angleterre, aprè& lomanesqye, U bi-igadier-lanci.r L ûopi ie père est professeur à l'IA . ^^rio. Le î CiiCherisseiu^ - itaioiique. New-York, 27 août. — D puis, le 15 juillet 1914 au 15 avril 1917, les prix des vivres ont augmenté dans les proportions suivantes : Beeuf de 18 à 27 p. c. ; porc de 37 p. c. ; giaisse de porc de 71 p. c. ; beurr,- 47 p. c. ; farine 111 p. c. (.a hausse s'est élevée de 93 p. c. depuis le 15 mats au 15 avril 1917,) pommes de terre 121 p. c., sucre 85 p. c. iîii Act t v. u.A Ciû - i— • Amsterdam, 28 août. — De « Tljd » : Les U 12 septembre une giande inanifwS.at.un ciuiolique aura iieu en faveur des dômatenes pacifiâtes du Pape. Cologne, 23 août. — De Zurich à la « Ga^élte de Cologne » : On mande de Milan que les valeurs de guerre ont remaïquatilemeint baissé ces jours-ci tandis que les valeurs de paix onit considérablement haussé. Berne, 28 août, — La pieiswe catholique de la Suisse française annonce la reprise prochaine des relations diplomatiques entre la France et le Vatican. Une motion « ad hoc » auiait déjà o^é déposée à la Chambre, et une haute personnalité français.; fera piocbainemeût une visite ofîi'cielio au Vatican. uA cu-aaas sous-iiAxtLtfx Borne, 28 août. — On annonoe de Cherbourg au « Pi-ogiès de Lyon » : Le tribunal civil a enregistré le décès de'771 soldats du 3e régiment d'infanterie coloniale, disparus lors de la perte du cic*i9eur auxiliaire « Provence ». Le 27 février 1917 on avait déjà enregistré le décès de 139 petrsonines de la « Fiovencc ». Rotterdam, 29 août. — Du Maasbcde : Le vapeur anglais « Royal Transport » (4o52 tonnes) a été jeté à la côte à la suite d'uce collision avec un autre vapeur en rade de Québec. Le voilier américain « Galhoun E. Koss » s'est tcnouie et est considéré comme perdu. Le voilier américain « George A. Marsch », a sombré. Le vap-ur anglais t Gle-n-usten» a sombré. Le schocner anglais « L.'zzie A. William » U89 tonnes) a été r-mcontré abandonné eu mer. Le vapeur anglais « Si^svig » (961 tournes), a sombré. Le vapeur angia:s « Oriental » s'est éehoue à L'état d épave. Le voilier frjjnçaiis « Cygne m, 903 tonnes a sombré. Le vaisseau auto-i mobile « Alfred Nobel » ( 108 to-iœs) a sombré. Le voilier anglais « Clemitutk.e » (152 tonnes) s'est échoué à l'était d'épave. Le vapeur «Eva Marie » a été jeté à la cote et est considéré conima perdu. Le vapeur anglais « Mauumga » de Melbourne (1618 tonnes) est s.gnaié manquanâ. Le vapeur danois « Alexandre Shukoff » (1652 t-) a été coulé. ——HnrTrgrrrii ■ DÈPÊCiitS (Reproauites ae i édition pitecaenie.) Lei combats a l'ouest. Berlin, 28 août. — En dépk de tous leurs insuccès et de 'eurs lourdes pert.s, les Anglais ont continué leurs tentatives d atLq'ue désespérées au front de Flandre.Le tnaun du 2/ a^ût,après qu'une forte aita-que sur p-usieurs rangs de profondeur, des deux cotés de la route Ypres-Menin, se fût écroulée dans le sang, les Anglais firent deux nouvelles entatives de percée uans les terrains lacé, rés par 'es grenades entre les deux lignes de chemin de fer Boesinghe-Staden et Ypi-es-Roulers. Vers 3 hvures ue 1 après-midi, un ouragan de feu, aux allures de bataille, se déchaîna sur ie front de DraaibanK jusqu au canal de HOlltbehe. Une lourde attaque s ensuivit. Les masses d'infanterie massées sur plusieurs rangs de profondeur escortaient des tanks qu; se frayaient difficilement 'a chemin par ies entonnoirs embourbas. Des aviateurs d'infanterie volèient à une faible hauteur pour faciliter la route aux vagues d'assaut par leur feu de mitrailleuses. Mais 1 Hue 1 ion de défense allemande non affaiblie par ie Peu ae l'artillerie anglaise, s engagea. Une-grêle de grenades'et die siiiap-ielis s armait sur les masses assaillantes. Au cours de corps-à-coips acnarnes, les îéservea allemandes se jetèrent sur. 'es Anglais qu ils refoulèrent partout. Vers 8 heures du soir, après un nouveau feu roulant vioLnt, les Anglais tentèrent une seconde grande attaque, combats au cours desquels, à part une légère incurvation au nord-est de Fre-zenberg, les positions allemandes fuient intégralement maintenues. Les champs d'entonnons sont pleins de morts anglais. Une nouvelle atta-que sur-la route Ypres-Menin, préparée au moyen de tanks par les Anglais, ne put atioutir, sc/us le feu destructeur concentrique des Allemands. Sur let restant du front, à part une collision avec une patrouille be.ge à envnon un kilomètre au nord du 'ac B.ankaart, il n y eut pas de combats d'infanterie. Le feu d'artillerie se maintint dans aes limites modérées. En Artois, les Canadiens tentèrent une nouvelle attaque près de St Auguste. Des combats extrêmement violents d'homme à homme se déchaînèrent au milieu des maisons démantibulées de la colonie ouvrière. De nouveau, les Canadiens durent se retirer comme les jouis précédents en abandonnant de nombreux morts et b'essés. Au nord de St-Qu-entin, une a.laque anglaise, précédée d une violente attaque d'artillerie, fut repous. sée en contre attaque, veis 4 heures de l'après-midi, dans la région de ia feime ae ooic-gne. Au fro'it de l'Aisne, le matin du 27, les Français ten.èrent plusieu.s poussées partielles prèâ de ia ferme de Mennej.an ainsi qu'au sua-est d'Aiiles, qui toutes échouèrent. Des troup.s d assaut allemandes ont ramené un gi-and nombre d© prisenni-rs des tranchées fraaiçaises. Au Cheir'r,-des Dames, le feu d'arliil -rie a dure jour ej nuit. Devant Verdun, les combats acharnés piès de B- aumont se sont ter m in. , par un succès c -rnplet. Apiès étab iss.ment comp'et des iaits, l'information de la Tour Eiffel du 27 acû après-midi parle de vaines contre-attaques ai 1<mandes contre les positions français s à la lisièie sud de Bc a union,t. En réalité, les Français se sont efforcés toute la iourn/y. du 27 août à reeonauérir Beaumont, et 4?"* Année - W. 1048 - Éd. B Jeudi 30 Août Î91?

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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