Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 24 Mai. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8p5v699x04/
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5me année. ■ K° 1307 » E«à. V ■■ ■-—— "" \ ABONNEMENT « Bruxelles - Province - Etranger ' Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonne- j ments doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement, PRIX DES ABONNEMENTS ! 3 mois : 2 mois : 1 mois : fi Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tlrag» : 125,000 par jour fc:a DIX CENTIMES Le Bruxellois > pW-ï • J O IT JSt IV A. Xv- QUOTIDIEN 13V 33 33> I? 35 NT13 A IV T Vendredi 24 Mai 8918. ANNONCES Faits divers et Echos la ligne fr. 6 00 Nécrologie S 00 Ejv~ Annonces commerciales 2 00 Annonces financières , 2 00 1k PETITES ANNONCES : la grande ligne 2 00 IIP Rédacteur en chef Rbné ARMAND. ESr Rédaction, Administration, Publicité, Vent» BRUXELLES, 33-355, rue de la Caserne. Tirages 125,000 par jour y i nrcsyB ; i pi jwu« LAGUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS f 'BERLIN, 28 mai: > Théâtre tic la, guerre :ï l'Ouest. „-'Dans la région du Kemmel, la recrudes-iertee de l'activité d'artillerie a -persisté, /!Sur les autres fronts de combat, l'activité Jcombattive ne s'est ravivée que le soir, dans quelques secteurs. Activité animée nocturne y.es Français sur la rive occidentale de l'A-vre. Des attaques de l'ennemi ont été retroussées et des reconnaissances nous ont 'valu des -prisonniers. Sur Ile champ de bataille de la Lys, trois avions américains ont été abattus hier. Les attaques d'aviateurs ennemis contre le territoire belge qui se sont multipliées \en ces derniers temps ont causé de lourds gommages et pertes parmi la population civile j sans causer de dégâts militaires. Par suite de jets de bombes couronnés de succès, de grands dépôts de munitions de l'ennemi ont été détruits au nord-ouest fÛAbbtville. Des bombes ont été lancées sur Paris. BERLIN, 22 mai (Officiel du soir): Rien de nouveau des théâtres de la guerre. BERLIN, 22 mai: Ta guerre sons-marine. BERLIN j 23 mai (Officiel): Nos sous-marins ont coulé dans la Méditerranée la chaloupe à S mâts italienne «Angola di Paolan (228 t), le vapeur français armé «Verdun» (2,769 t.) et quatre autres •vapeurs, dont un d'au moins 8,000 tonnes. Le chiffre total de cale ennemi coulé s'i-yève à 22,000 tonnes. AUTRICHIEN VIENNE, 22 mai (Officiel): La recrudescence d'activité combattive au 'front de montagnes italien se maintient. ^Durant la nuit du 21 mat, deux compagnies iennemies ont pénétré dans notre position au nord-ouest du Col del Rosso et en furent rejetées en contre-attaque avec de lourdes ■pertes. BULGARE SOFIA, 21 mai: F rouf (>n Macédoine : ». L'activité d'artillerie réciproque s'est accrue à l'ouest du lac de Prespa, à l'est de la Cerna jusqu'à Tarnowa et au sud de Huma. A l'est du Vardar, des détachements anglais ont tenté d'approcher de nos avant-postes -près de. Motischuliowo. mais ils fu-. rent dispersés par notre, feu. Le feu de l'artillerie ennemie contre le poste avancé du Poiran a été de temps à autre plus violent. SOFIA, 20 tuai (Officiel): Sur les deux rives du lac d'Ochrida, la canonnade a été plus violente par intermittence de part et d'autre. A l'est de la Czer-\na, dans la région de la Moglena, nous Mvons dispersé par notre feu des détachements d'assaut ennemis qui tentaiei t d'approcher de nos postes avancés après une 'préparation d'artillerie. Au sud de Doiran, nous avons repoussé d'une manière sanglante des détachements anglais qui avançaient contre nos positions sans préparation d'artillerie préalable. FF5ANÇA5S PARIS, 22 mai (Officiel, S h. P. M.); La nuit a été marquée par des actions d'artillerie violentes dans la région de H ailles, du bois Sénécat, de Rouvray et du Piémont. Une assez grande activité de patrouilles et de reconnaissances a régné sur tout le front de l'Ailette. Nous avons effectué une incursion dans les lignes ennemies à l'ouest de Maisons-de-Champagne. Deux coups de main ennemis ont été repoussés en Woevre et en Lorraine. PARIS, 22 mai (Officiel, 11 h. P. M.): Activité réciproque de l'artillerie en divers points du front de la Somme et de l'Oise. Pas d'action d'infanterie. ITALSfcM . ROME, 21 mai: Durant la nuit du 19 au 20 mai, une compagnie d'assaut ennemie a tenté un coup de main dans la région de Sotto Castello (au sud-ouest de Mori). Il fut repoussé par ■notre feu. Une autre attaque, tentée à deux reprises, contre te versait méridional au Sasso-Rosso a provoqué des combats animés au cours desquels nous nous sommes rendus maîtres de Vennemi. Il dut regagner ses lignes. Nous avons prononcé une attaque dans la direction de Fener, au cours de laquelle nous avons infligé des pertes manifestes à l'ennemi. Durant la journée d'hier l'activité de l'artillerie a été plus animée par suite du feu de destruction. Un de nos détachements, mal appuyé par le feu de l'artillerie, a prononcé un coup de main contre les positions ennemies foitifiées et contre les troupes ennemies qui les occupaient. Un détachement accouru à leur secours fut mis hors de combat. Deux officiers et 51 soldats furent faits prisonniers. Près de Capo Sile, nous avons étendu notre gain dans les tranchées conquises le 20 mai et avons pu constater la gravité des pertes 'subies par l'ennemi, au cours d'entreprises nocturnes. 8 avions ennemis ont été abattus par des aviateurs italiens et anglais. Un autre a été abattu en flammes par notre artillerie. ANGLASS t LONDRES, 21 mai (Officiel): % Les troupes du bataillon de Surrey ont exécuté hier soir une petite opération au 'nord-ouest de Mervïlle. Dans ce secteur, nous avons bouché un trou qui existait dans {notre ligne, fait SO prisonniers et pris 6 mitrailleuses. Aujourd'hui, après un violent bombardement, l'ennemi a dirigé une contre-attaque contre nos nouvelles positions; Mlle a été brisée par le feu de, notre artille-jrjë nos. mitrailleuses, ■ rAu sud-est d'Arras, nous avons exécuté le nuit un heureux coup de main et, rameni g quelques prisonniers et une mitrailleuse dci tranchées ennemies. 5 La nuit, violente canonnade ennemie dan. ,i le secteur d'Albert, près d'Hébuterne, ains qu'entre la forêt de Nieppe et Meteren; ellt a été plus violente que de coutume entre h Scarpe et la hauteur 70, de même qu'ai nord de Lens. Le bombardement à l'aide d, s(~ grenades à gaz que nous avons signalé hic. :: a été intense au nord de Béthune. Dernières Dépêches Les combats à l'Ouest. Berlin, 23 mai. — Le 21 mai, l'artillerie allemande a poursuivi très activement ses combats d'artillerie. Elle a tenu en échec par son feu do défense des attaques projetées par l'ersnemi dans la région du Kemmel et a provoqué de multiples incendies de munitions en lançant des projectiles dans les batteries ennemies. Hazebrouck, Morbecq, le puitjs n° 2 d'Annezin, le puits n° 5 de Nœux, le puits n° 10 de Béthune et les aciéries de Grenay ont été efficacement bombardés à lourd calibre. Nos escadrilles de bombardement ont occasionné en même temps de graves dégâts dans Jes localités servant d'abri à l'ennemi à l'arrière du front ennemi. Lors d© l'explosion du grand dépôt de munitions près d'Elargies, des explosions monstres éclairant comme en plein jour ont été observées. Les incendies provoqués par lés explosions des vastes _dé-\ pôbs de munitions ennemis ont duré jusqu'à près de 2 heures du matin. Des colonnes de fumée hautes de 3,000 ihètres sont restées longtemps visibles. Des civils, français sont de nouveau tombes victimes dess jets de bombes ennemis. A Douai, une femme à été ttiée et 4 habitants blessés. Les Français ont continué d© leur côté à bom-: barder leurs propres villes sans merci. C'est ainsi que Laon a reçu à elle seule 100 coups du plus lourd calibre, le 21 mai. Béthune en flammes-Bâlc, 23 mai. — La ville de Béthune se trouve ©a flammes. Des bombes incendiaires allemandes ont incendia la mairie, d'où l'inoend'e s'esit propagé. La ville aurait été évacuée. Nouvelle attaque aérienne contre Paris. Paris, 23 mai (II a vas), officiel. — Des avions allemands ont de nouveau jeté, mardi, dos bombes sur diverses localités de la banlieue do Paris. Ha.vas ne souffle mot de l'effet. Quant au «Temps», il fait, dans l'un de ses derniers numéros; la remarque significative suivante : « Si la dernière attaque aérienne a causé tant» de victimes, il faut l'attribuer à ce que l'alarme a été donnée beaucoup trop tard. » Les combats en Afrique (Moniale. Des milieux officiels anglais ont reçu des détails au sujet des lourds combats qui ont eu lieu le 5 mai en un point situe à 15 mille® à l'est de Nanungu où était réuni le restant des forces de combat laillemandes. Au jour mentionné, un petit détachement de Kings Africain Rifles, constituant l'avaria garde des tiroupe-s du général-major Northey, surprit un grand camp allemand, incendia • les huttes et se heurta à une forte contre! attaque. Nobre petit détachement ss retira sur ses réserves et fut engagé | toute la journée dans un corps-à-oorps, ! avec ce résultat que l'ennemi fut oom-. plètement battu et rejeté avec de Iour-; des pertes* vers le Nord-Est. Les com-i bats étaient dirigés par le général Let-tow-Vorbeek. Notre mouvement concentrique continue. La guerre sous-marine. Berlin, 22 mai. — On recevait, il y. a quelques semaines, la nouvelle d'un sinistre survenu aux bouches de l'Escaut, où un cotre de pilotage ainsi qu'un autre navire, tous deux hollandais, avaient coulé après ) leur choc contre des mines anglaises. Plu-, sieurs Hollandais y avaient perdu la vie. On fit alors l'objection que les Anglais - tenteraient sûrement de faire passer cette i pose de mines pour une mesure de protection à l'avantage des pays neutres. Il serait ; ardu et épineux de déterminer les possibilités de faire admettre ce point de vue des prétendus intérêts de l'humanité, de la ci-? vilisation; enfin, l'Anglais sait déployer dans ces sortes d'argumentations un talent r qui même en semblable occurrence peut ? fort bien lui montrer la marche à suivre; s n'empêche que, poser la question, c'est la ? résoudre. i Le «Nieuwe Courant» annonce que le va-f peur «Eole», qui naviguait au service de la Commission belge de secours et d'alimentation, aurait heurté une mine lors de son ? trajet vers Rotterdam, dans la direction ç sud du bateau-phare de Doggerbank, c'cst-? à-dire précisément dans la zone constituant i un passage libre. L'Entente se donne tant r de peine pour mettre en lumière les agifise-s ments barbares de l'Allemagne en Belgi-r que, comparativement à l'œuvre cle secours i chargée de ravitailler le peuple belge; on i peut, par contre, lui faire noter que des vapeurs, naviguant pour compte de cette commission de secours aux Belges, se trouvent forcés, par des forces navales anglaises et des autorités britanniques, à passer, ' en violation des conventions, dans des zo-1 nés barrées. On nous complète l'informa-> tion en ajoutant, aujourd'hui, que le dit va-s peur a passé sur des mines posées dans le " passage libre allant d'Angleterre aux eaux t territoriales hollandaises. Voilà donc prouvé, une fois de plus, que ce n'est pas l'Al-! lemagne, mais plutôt l'Angleterre qui compromet le ravitaillement du peuple belge, que ce n'est pas la guerre sou^-marine, la mais les mesures prises par l'Angleterre qui 1 né s'opposent aux arrivages de comestibles en 1 'es Belgique. D'ailleurs, les sinistres survenus, à cause des minas anglaises, non loin de ; Gothcmbourg, en vue du littoral suédois, J isi viennent caractériser le soi-disant 60uci 1 We qu'a l'Angleterre de sauvegarder les ncu- 1 la très et de défendre la cause des. faibles, de ; au la civilisation et de l'humanité ! 1 de Les débats franco-suisses. ; iCf i Berne, 22 mai (Information officielle ; du Consfsiil fédéral). — Le ministre Du- < nanit ainsi que le professeur Laur et le conseiller national Mouisman sont rent-très de Paris, dimanche aprèsi midi. Après, leurs délibérations avec, seuls d'abord, , le- M. Pichon, puis avec Clemenceau, en j ;nt présence des ministres Pichon,Lou-cheur en et Lebrun, ainsi que de l'ambassadeur Jes français à Berne, ils se sont entendus dé-du clarer : « Le gouvernement français,gui- J dé par son inébranlab'e amitié à l'égard , de la Suisse, avait assurément espéré que ; cefe-ci aurait, pu, grâce à l'offre de 1 ne S5,000 tonnes de charbon français, se lice- bérer complètement de toute extension :a- du contrôle sur lé charbon, et il n'a-en vaib nullement peni&é à prendre des me- , 1°- sures d'ordre économique susceptibles de ;re rendre plus difficile la situation do la i d'u Suisse pour le cas où celle-ci en arri- < es' vorait à adopter une autre solution. La : France ne demande qu'à rendre service < à la Suisse ; partant de cette considé-JS_ ration, Clemenceau a déclaré à l'attaché :o- suisse que, à présent encore, la France ' res maintenait son offre de fournir 85,000 ils tonnes de chairbon moyennant 150 fr., ies rendu franco frontière suisse, sous ré-ne sgrve toutefois qu'il n'y ait aucun rap- : 'es port entre la fourniture de charbon j français et les fournitures allemandes, ( [pg et qu'il n'en soit fait aucune mention dans la convention passée avec l'Aile- ; magne. j L'Italie et la guerre sous-marine. ,n- Berlin, 23 mai. — A présent, au 3me ' la anniversaire de la participation italienne j ré. à la guerre, le succès de sous-marins . mentionné par le communiqué naval al- -jg lemand de. ce jour donne à réfléchir sur ; le degré auquel l'Italie a pu tiirer parti _'®s de sa politique parjure ; elle comptait sur *,®' l'Angleterre et espérait, dès lors, arri-' L~ ver tout au moins aux succès maritimes ; seulement, sans parler des défaites écra-:nt sa.ntes. subies à. I'Ifou^o, sa politique 'e's s'est affirmée l'équivalent d'une bévue 'a~ incurable. Actuellement, ce royaume si u.^ pauvre- en matières premières est à la ' , \ merci du manque d© tonnage dont souf- ' fre l'Angleterre et est exposé aux attaques dos sous-marins allemands; ruais 1 il y a bien plus, si l'on considère les pa-çu rôles d'un politicien anglais qui a qua-i&r lifié l'Italie de « boulet » que la Grande-si- Bretagne traîne au pied, d'alliée à ren-où dement nul, ne faisant que consommer m- du tonnage, du charbon, des denrées, et ' un que l'Entente voudrait abandonner à la an première occasion de le faire plus ou [es moins honorablement; si seulement los ! ir- Puissances centrales ne l'avaient prise en lia pitié, de même qu'elles se sont intéres- ' m- sées à la Russie, ajotta t-on, la marine se marchande italienne aurait, selon les •gé dires du ministre italien des finances >s, Mtti, perdu 25 p. c. de son effectif au ' m- cours de la guerre. Les succès sous-ma-ir- rins réalisés contre elle entraînent, pour m- l'Italie, une forte diminution mensuelle et- des arrivages charbonniers, tombés de ►a- 950,000 à 524,000 tonnes. Toutes les informations concordent à déclarer que !a fabrication des munitions et les trans-, ports pa.r voie ferrée devront forcément !is_ subir des interruptions tout au moins un temporaires. Au point de vue ravitaille!-re, ment, le pays n'est pas miieux loti ; cha-rès que coulage, ne fût-ce que d'un seul var-peur italien, revient à un coup porté au 'xt- cœur du royaume, telle est l'opinion de als la feuille italienne «La Préparations» du ^te 5 avril. En somme, l'Empire allemand ^ laisse à ses ennemis l'honneur (Le traî- ner ce boulet ! ies Les relations économiques entre ci- l'Allemagne et la Suisse. yer Berlin, 23 mai. — De la «Norddeutsche Allgemeine Zeitung» : Le traité commercial . entre l'Allemagne et la Suisse a été conclu r.e' hier, sous réserve de ratification entre les gouvernements participants. Du côté allemand, on a constaté une grande satisfac-va" tion, qu'en dépit de mainte difficulté et en ,la dépit de toutes les tentatives ennemies de brouiller les cartes, une solution satisfai-?on santé soit intervenue, qui formera une base 10,n solide pendant un lapjs de temps assez long. :st" L'accord est né du désir poursuivi par les 1 deux peuples amis, depuis le début de la ir*t guerre, en vue de créer un compromis équi-is(r" table entre les intérêts urgents des deux gl" parties. on Les arrestations politiques en Irlande, des Rotterdam, 22 mai. — De Londres au tte «Nieuwe Rotterdamsche Courant»: La pres-ou- se libérale continue à exiger du gouverne-lai- ment la publication des pièces probantes de ;er, la conjuration. Le correspondant du «Ti-zo- mes» à Dublin déclare que l'ajournement na- de la publication produirait une impression va- défavorable sur l'opinion publique en An-le gleterre, qui n'admettrait les arrestations lux opérées qu'à condition de prouver l'accusa-ou- tion d'après laquelle les Sinn-Feiners se se-Al- raient laissés aller à des machinations alle->m- mandes. L'attitude globale du parti natio-ge, naliste qui tiendra à bref délai une assem-ne, blég à Dublin dépendra de cela. Le corxes- qui pondant du^ «Morning Post» à Dublin s'ex-en prime de même. La conférence de Mansion-1US) House à Dublin a constitué une commisse sicm de 9 membres de tous les partis, pour ois, réunir l'Irlande contre le service obligatoi-mei re- Lc\s deux membres arrêtés sont déjà eu- remplacés D'après les correspondants des de journaux anglais, il serait douteux que les membres nationalistes Dillon et Devlin aient consenti à la décision, car sinon ils .. auraient fait cause commune avec les Sinn-™le Feiners. On n'a pas annoncé que la déci-),l~ sion ait été prise unanimement. La Crimée annexée à î'Oukraine! 2llr A Berlin, 23 mai. — De Kiew au «Berlincr l^'s- Tageblatt»: Le conseil des ministres se se-i'a> rait prononcé en faveur de l'annexion de la l&n Crimée par I'Oukraine. 3U1" Lc3 combats près de Bakou. Hir . c,(- Paris, 22 mai (Havas). — On mande de Bakou que la lutte acharnée entre Musul-,U1" mans et partisans du Soviet continue. D'a-i-r; près les journaux de Pétrograd, il y aurait lue 3,000 blessés et 3,000 morts. Divers quar-de tiers de la ville sont en flammes. Résistance de l'armée française contre '(on les plans impérialistes de l'Entente. 1 a" Genève, 22 mai. — Un article de Renau-ne" del dans l'ctHumanité» produit sensation. II y dit que les accords primitifs de l'En-la tente n'avaient en vue que des plans de rri- conquête et déclare que l'armée française La se refuse carrément à verser son sang pour ice ces plans impérialistes; il est prouvé main-dé,. tenant que d'après les accords conclus avec ses Alliés, la France recevrait la rive gau-che du Rhin, l'Asie-Mineure et des posses-sions coloniales diverses. jr Les semeurs de discorde, ré- Bëflin, 22 mai. — De la «Gazette géné-ar)_ raie de l'Allemagne du Nord»: Le corres-)on poudant londonien du «Telegraaf», journal „g hollandais, à la solde de l'Entente, cherche ' de nouveau à semer la discorde entre l'Al-lemagne et la Hollande. Il affirme que ^e" l'«Evening Standard» aurait appris de bonne source que l'Allemagne aurait exigé de la Hollande de pouvoir utiliser l'embou-me chure de l'Escaut pour ses besoins militaires. Cette exigence n'aurait été retirée, ou m,e tout au moins reculée que devant la violen-ms te résistance de la Hollande. Nous appre-nons de source officielle que de toute cette sur histoire, il n'y a pas un traître mot de vrai, trti a»- «i» DÉPÊCHES LA GUERRE AERIENNE La phts grande attaque aérienne, contre Londres. Berlin, 22 mai. — De fortes escadrilles de bombardement ont de nouveau attaqué Londres, dans la nuit du 19 au 20 mai. L'entreprise a été exécutée par un grand nombre d'avio-ps qui ont atteint Londres et ont prononcé, par la quanv-tité do bombes lancées sur le centre de la ville, la plus grande de toutes les attaques dirigées jusqu'ici contre Londres. Nous avons pu observer de façon indiscutable l'effet considérable de nos bombes dans la City, entre l'Amirauté et les Wiost Indiaai docks. Quatre grands incendies ont éclaté dans le ©entre de la ville. Nos avions de bombardement ont attaqué avec le même bon suocès Douvres, Chclmsford, Chatham et Southend. Attaqui; aérienne contre Cattaro. Vienne, 22 mai. — On mande du quartier de la presse : Des attaques aériennes ennemies, qui ont été effectuées le 20 mai contre le port de guerre de Cattaro, contre Durazzo et l'île Lagos'ta, n'ont causé aucun dégât matériel. Dans le port de guerre Cattaro, quatre personnes fuient tuées et-neuf blessées. Au cours d'une attaque aérienne contre Paranza, ni dégât personnel ni matériel n'a été occasionné. Bombes d'aviateurs de l'Entente lancées sur territoire hollandais. Berlin, 22 mai. — Dans la nuit du 16 au 17 mai, 4 avions ennemis venant de Hollande ont atta-qué Bruges. Vers minuit, ils ont en outre jeté 2 bombes sur territoire hollandais près de l'Ecluse à l'est de Bruges. Los Hollandais n'ont bombardé les avions que lorsqu'ils étaient déjà hors d'atteints. Ceci constitue un nouvel exemple du combat de l'Angleterre en faveur des petites nations.Attaque aérienne, contre Coblence. Coblence, 21 mai- '— Cette nuit, des aviateurs ennemis ont attaqué la ville do Coblence. Plusieurs bombes ont été lancées qui n'ont provoqué que des dégâts minimes. Pour autant qu'on a pu le constater, il n'y a ni morts, ni1 blessés à déplorer. La défense aérienne est intervenue efficacement. Le lieutenant Bongarlz blessé. Berlin, 22 mai. — Le lieutenant Bon-gartz vient de perdre un œil eu combat aérien et ee trouve temporairement à l'hôpital. Un aviateur qui fut témoin de la tragique fin de sa vie d'aviateur,transmet, de Zappot, à son journal local, les détaiils suivants : Cet après-midi un tri-plan du type Fokker a atterri. Un avia»-teur en sortit, couvert de sang et ayant un œil perdu. Il fit d'abord le tour de son appareil et le considéra, ensuite il vint à nous, l'œil pondant hors de l'orbite et se présenta comme étant le lieutenant Bongartz. C'est un héros ! Nous l'avons pansé et j'ai commandé immédiatement une auto. Il souffrait terrible-mont, le proi&otile lui étant entré dans • »age : izo.uuu par jour La nez et l'empêchant de respirer par " oet organe. Il ajouta encore ces simples . mots : « Que voulez-vous, il faut que ; nous y passions tous. » Il avait été atteint t de face par un Anglais en combat aé-i rien. Son avion était complètement dé-! chiqueté et aspergé de sang. Malgré sa i terrible blessure, il eut encore la force i d'atterrir et de m/archer, mais il ne résista pas longtemps. On lui fit ensuite une piqûre de morphine et il fut bientôt tout à fait calme. Bien qu'il ne pourra plus voler, il s'en tirera néanmoins. Le : lieutenant Bongartz, chevalier de l'ordre Pour le Mérite, a vaincu 33 aviateurs en-' 1 nemis en combat aérien. De l'hôpital, il a écrit une lettre à ses parents à Hau-born, dont les «Niederlândisch-Rheini-: schen Naehrichten» extraient Le passage, suivant : « Je suis actuellement hors da • tout danger et je serai bien toc. transféré en Allemagne. Malheureusement, le pro-., jectile a traversé l'œil gauche, de sorte' que Je n'ai plus qu'un œil. Je suis néanmoins heureux de m'en être tiré à C3 prix. Un seul œil me suffit amplement. C'est la Vierge qui m'a de nouveau pro>-tegé et je l'en remercie. » Mort du meiilîcur aviateur américain. Bâle, 22 mai. — On mande de Paris r Au cours de combats aériens qui se sont déroulés à l'ouest de Toul, le major Luf. bery, l'aviateur américain bien connu cb le meilleur, est tombé. Son appareil avait pris feu au cours d'une attaque Contre' utn tri plan allemand et s'abattit, ce qui causa la mort de Luf bery. UNE PROCLAMATION IRLANDAISE La surexcitation provoquée par les arrestations. Rotterdam, 22 mai. On mande de Lon>-[ dres que la plupaa-t des arrestations des nationalistes irlandais et Sinn-Feioner ont j principalement eu lieu dams Le district do ^ Cork. Nous extrayons d>»e. proclamation lancée à Cork'par loâ nationalistes l irlandais le passage .suivant : L'heure de la résistance obligatoire contre la brutalité et la domination anglaises a sonné. 5 Le gouvernement du criminel Lloyd George es.t désespéré de l'issue sans est-poir de la guerre, de son écroulement ainsi que do celui de son parti belli-. queux. Il veut frapper un dernier coup. II est décidé à fouler aux pieds l'Irlande . et pour commencer sa conduite scandaleuse. qui décuplera la honte attachée aux , armes anglaises, il affirme que. nous, les Irlandais libertaires, avons conclu un > accord secret avec la caste militaire de L l'Allemagne et avec le parti prussien. U ; affirme que nous avons reçu des armes d'Allemagne, pour lever aussi le bouclier en Irlande, au milieu de. l'offensive qui menace les alliés, cLe livrer bataille avec l'ennemi de l'Angltt&rre et de frapper ainsi un coup qui sera le coup de grâce de la Grande-Bretagne. L'anxiété de j Lloyd George, est grande et confine à la folie» Vous tous vous savez que nous, les chefs unis de la liberté irlandaise, n'ai-; vons point conçu le plan de laisser changer notre pays si éprouvé en ruines et en cendres par les soudards anglais. Vous tous, vous savez que nous chérissons trop' Les enfants de l'Irlande pour les livrer aux assassins des Boors et de tant d'au-' [ très races sans défense. Ne vous laissez pas entortiller par Les mensonges des cx-" citabeurs anglais. Nous voulons conquéf-; rir noa droits et notre liberté, mais sans J coups de fusils et sans verser du sang. C<2> qu'on vous a raconté est du menson-J go. L'Irlande ne combat que pour elle-: même e,t combat tous ceux qui la gênent sur le chemin de la liberté. Les Allemands ne nous ont rien fait. Nous ne s sommes par leurs ennemis, nous voulons une paix juste, qui leur assure, comme 3 à nous-mêmes, le libre développement î qui les délivrera comme elle nous délivrera des attentats cupides de l'Angle-r terre envers d'autres peuples. » i Cette proclamation est signée par 40 fa représentants de l'Union Irlandaise.Tous s les signataires ont été arrêtés et transférés à la prison de Limerick, ville où 3 trouvaient déjà cinq agitateurs Sinn-Fei-Ei&r, la comtesse Markiewicz et 4 françaises canadiennes, porbeuses,d'un message aux Irlanftùs, du contenu duquel g il ressortait que lo gouvernement fran-' çais avait vendu la malheureuse Fran.r© au parti de la guerre angloi-américain et s que le devoir des Canadiens était de délivrer leur mère-paitrie des griffes dos vautours anglo-américains. Les actroupo h ments en masse, à Limerick produisent une sensation énorme. Cent prêtres irlandais y ont pris part. La surexcitation à Dublin est énorme. De nouvelles arrestations sont imminentes, car une révolte t ost à l,a veilla d'éclater. i Londres, 22 mai. — Le total des Sini> e Feiner arrêtés s'élève à 500. Les arrestations se sont effectuées à la suite d>a s certaines informations de nature grava et très importante trouvées sur une per-i- sonna actuellement détenue à la Tour da t Londres. Les personnes arrêtées sont' e inculpées de haute trahison et d'avoir 1 entretenu des intelligences avec l'ennemi, en vue de provoquer des troubles. - ,} Amsterdam, 22 mai. — La plupart des' s personnes arrêtées ont été amenés à bord d'un navire à Kingston, d'où elles seront amenées en Angleterre. La surexcitatio^l s ost grande parmi les Irlandais. La guerre tax. ' Vv/-/» • i

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