Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1426 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1916, 31 Août. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 27 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3x83j39x1h/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

ABONNEMENT POSTAL, ÉD. J| Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 L«s bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Jauv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Ff 3.00-Mk 2.40 fr l.50-MM.20 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : _ lahmsaml AiiaU<C£h>m amA a Rédaction, Administration, Publicité, Vente : I Marc de S AI/M P I|M©tlEl<351 IÏM8P@!!§aiSf « BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. T.OO Nécrologie f.00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.5C PETITES ANNONCES La petite ligne 0.1. La grande ligne 0.50 j, rtarcj 0 TiRÂGE : 75.000 PAR JOUR CHRONIQUE DES ABUS Un ami, exilé aux environs d'Arlon depuis le début de la guerre, me -demande ei les employés des Ministères et des Chemina de fex reçoivent des acomptes sur leurs ' traite-ïoemts. Depuis deux ans qu'il a quitté Bruxelles, il n'a rien reçu et ne sait rien de ce qui se passe à oe sujet. Ali i ça! est-ce qu'on ignore doue dans le Luxembourg que l'Autorité allemande autorise, depuis presque un an, le fonctionnement de la Caisse de prêts et d'avances sur les traitemtnts, organisme qui marche avec l'appui de la Société Générale et du Comité National de Secours et d'Alimentation ? On ne peut cependant soupçonner les gros bonnets — rentiers du Rail-way de toucher ces avances sans les remettre aux destinataires. Que les intéressés relancent donc les gros bonnets qui servent d'intermédiaires pour ces prêts et les forcent à s'expliquer, lit nous ne parlons pas de8 multiples comités d'œuvres de solidarité officielles et autres qui employent ces fonctionnai-res-rentiers en demi-solde, en leur allouant des traitements, ma foi, sortables, aux dépens des employés civils chômeurs qui ne trouvent à s'occuper nulle part; ce qui aboutit à ce résultat paradoxal que plus d'un de ces ■employés des Ministères et du Railway gagnent au total plus qu'avant la guerre. A ce sujet, leg plaintes sont générales, mais comme toujours stériles vu l'apathie chronique des dirigeants. Les beat» posidentes ont d'ailleurs tout intérêt à empêcher les récriminations légitimes d'arriver à M. Qui de Droit. Le riz et les confitures distribuées gratis tcux chômeurs sont parfois immangeables Les acheteurs des Comités de secours se laissent coller des rossignols impropres à la consommation, dont aucun commerçant n'a voulu. C'est toujours bon pour les clients des Magasins d'alimentation,. Hier, on, ouvrit d'avant un de nos amis, qui l'achetait dans un grand magasin du centre de la capitale, uti.ï boîte de conserves étiquetée : Pâté de jambon supérieur extra fin, le client prétextant, 2»ur voir ce qu'il achetait, na posséder aucun moyen d'ouvrir la boite. Dans ce pâté extra fin supérieur, colorié au carmin, il y avait naturellement de tout, sanf du jambon ; et, comme « rawette », d'appétissants petits t <%>•<» îv''-rvcs, ?'ias des asticcta, q<..i gïcnxil- îi ient en famille et fretiliaient d'aise. Notre ami, qui n'est pas pécheur à la ligne, n'avait pas l'omp'oi de cette pourriture amorçante et nauséabonde. Il eut le mauvais goût de la refuser. Gag ons que dans ce magasin de luxe on n'ouvrira plus désormais les boîtes de conserves devant les clients. Une tenancière de restaurant nous affirme avoir vu dans certain établissement, où l'on garde en frigori-fère la viande de réserve qu'y envoient chaque jour les restaurante, des quartiers entiers de viande verdâtre ultra faisandée, paraissant en état do semi-putréfaction. Il paraît merci..- que des restaurants chic autant que des gargotes seraient lee propriétaires de oetto charogne. Dans ces conditions, la fréquence de la diarrhée, imputée souvent au pain mal cuit et sursaturé d'eau, s'explique-îait surabondamment. Que MM. les fonctionnaires du Laboratoire intercommunal d'hygiène aillent donc humer le fumet sui generis de ces beefsteacks et il y a gros à parier qu'ils auront ds la besogne pour charmer leurs loisirs. Dos légions de nos chômeurs pèchent à la ligne avec ferveur, n'interrompant ce sport lucratif et reposant, que pour aller se faire contrôler au chômage ou « faire la file » devant les portes des multiples œuvres d'assistance créées à leur profit exclusif. Plusieurs de o:s enragés marcatehous pèchent même toute la nuit au filet, à la nasse ou autrement. Us revendent leur poisson aux amateurs et a-ux poissonniers. Un seul de ces chômeurs -pêcheurs a vendu en trois jours po-ur 25 fr. de poisson; d'autres se font de la sorte plus de 150 fr. par mois. Le résultat de cett,. exploitation, c'est que ce chômeur refusera d'entrer à l'usine. Offrez-lui une occupation rapportant 4 à 5 fr. par jour, il est certain qu'il la refusera. Il serait équitable, dans l'intérêt général, d mettre fin à cet abus. Que ceux qui pèchent à la ligne renoncent au bénéfice du chômage ou bien qu'ils s'abstiennent de pêcher au moins pendant lee jours ouvrables. C'est là une réglementation qui s'impose. Le Comité de la Société royale St-Hubert a voté, en séance du 15 avril 1916, un ordre du jour, sévèrement motivé, stigmatisant à propos des courses de chiens levriers « l'exploitation de la passion du jeu, toujours immorale et b'âmable et, dans les circoastanc-s actuelle», plus particulièrement révoltante. Considérant, ajoute-fc-il, « que les courses de chiens prennent de plus en plus d'extension ; que c"s courses telles *qu'elles se pratiquent actuellement n'ont- aucun caractère sportif ; eussent-elles même ce caractère, que le moment est mal choisi pour l'organisation d» manifestations de c? genre; que ces courses sont, en fait, organisées dans le but de favoriser et d'exploiter la passion du jeu ; « Le Comité de la Société Royale Saint-Hubert, directrice du sport canin en Belgique, à l'unanimité, blâme avec la dernière onergi les organisateurs d'entreprises de œ genre et tous ceux qui y participent et répudie toute solidarité avec eux ; « Invite instamment- ks spoirtsmen belges à d'abstenir de toute participation à ces mani festations, se réserve d'intervenir plus éner-giquement s'il y a lieu, et- passe à l'ordre du jour. » Voilà encore un beau coup d© sabre dans l'eau. Les courses de lévriers ne s'en portent qu? mieux et le nombre des chômeurs qui y perdent des sommes de 2, 5, 10 et 20 fr. n'a pas diminué d'une unité. Tout cala gous l'œil paterne et bénévole de ' Dam,? Police et du Parquet pour qui la loi sur les jeux de hasard n'existe plus. Nous l'avons dit et répété, c'est une entreprise avant tout commerciale. La passion du jeu est un. mal que jusqu'ici aucune loi n'a pu guérir,pas plus qu'aucune législation n'a pu supprimer la prostitution. A preuve que les pouvoirs publics ont dû tolérer et réglementer les lupanars. Le Pape Pie IX qui, mal conseillé, voulut un jour supprimer à Rome les maisons closes, pour faire plaisir à quelques pointus ultrapudibonds, — c'était pendant l'occupation de la Ville Eternelle par les troupes françaises — dut les rétablir en présence de l'épidémie do duels, de rapts, d'adultères, d)e débauche et d'immoralité aiguë qui résultait de cette malencontreuse abolition. Nous sommes partisan de canalisrer ces fléaux, y compris l'alcoolisme, en restreignant le plus possible leurs ravages. Mais tant que* la loi sur les jeux n'est pas abrogée pourquoi la laisse-t-on dormir au point de la rendre caduque? Légalement-, tout ce qui n'est pas interdit- en fait peut sembler permis -en droit positif. C'est ce que se sont dit les exploitants de kynodromes. La loi devenant lettre morte du fait do sa non-application par la justice répressive, ils peuvent se croire légalement autorisés à continuer leur fructueux négoce et ce. ne sont pas eux les vrais ni les seuls coupables. Vcailà pourquoi je qualifie de coup de sabre dans l'eau l'ordre du jour platonique que je rappelais oi-dessus. Les femmes de soldats 9ont unanimes à se plaindre de la modicité dérisoire des secou.re qu'on leur alloue. Un prisonnier belge nous écrit du oamp de Wa-lin (province du Rhin) que cette ladrerière, dont s'est plainte par lettre son épouse restée ici avec ses petits enfants, a comme résultat de forcer beaucoup de ces malheureuses à ses prostituer. « C'est révoltant, écrit-il, tous les rands-de-cu;r des comités et administrations de tout genre se sont Suit octrayci ci<t«à ci utils d© ur&i- temenfc, motivées par l'aggravation incessante du coût de la vie. Nos femmes dwamurfes là-bas sont vouées à la misère et nous frémissons de colère et de honte à la pensée des humiliations odieuses et des expédients ima-" voua-bles auxquels ces rruallieuicuties doivent-avoir recoufs pour ne pas se laisscr mourir de faim, elles et nos enfants ! » Il n'y a, hélas ! que trop de vérités dans ces plaintes ulcérées. Ainsi s'explique qu'il y ait parmi les milliers de femmes oartées dans la capitale, des centaines de femmes de soldats. Avec tout l'argent gaspillé à acheter des denrées immangeables, des pommes de terre pourries et à augmenter sans raison la plaie du rond-tib-cuirisme clans tous nos organismes officiels et privés — oe qui fait que plus du quart de l'argent drainé pour la char* é et la bienfaisance est littéralement galvaudé ou détourné de sa destination — que de misères poignantes, que de détresses imméritées on eût pu soulager par une organisation plus pratique, plus économique surtout de tous ces organismes de solidarité, qui ont poussé comme des champignons un peu au hasard et dont beaucoup fouotyjpnant à l'aveuglette! Nous livrons ces méditations a-ux réflexions des gros bonnets qui, de bonne foi, ignorent ce qui 6e passe dans les sphères intérieures de le-ur activité philanthropique. Depuis dteux ans, la Belgique s'endette d'une façon effrayante. Gare au réveil et à la liquidation do cet énorme passif de dettes accumulées. Bouclier tous ces trous qu'on fait si inconsidérément nous coûtera beaucoup plus cher au lendemain de la paix que la réparation des ravages de la guerre. On n'y songe pas assez. Marc de Salm. LA GUERRE Mis fiMtt AJLLï£i*iÀM£>& von JlindsDbypg nommé ehef de l'EtaHflajop Général BERLIN, 20 août. — ( OfJiciel.j *— Une ordonnance du cabinet impérial décrète, aujourd'hui, le relèvement, de ses fonctions de chef de l'Etat-rnajor général, du général de cavalerie von Falkenhayn, et nomme aux posta de chefs de i'Etat-major général de l'armée en campagne les généraux fcld-maréchaux von Heneckertdorf et von Hindenburg; comme premier quartier-maître général, le lieutenant-général von Ludendoif. BERLIN, 30 août. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest Sur beaucoup de secteurs du front, on constate une action de l'artillerie ennemie plus intense. Dans la région de la Somme et dans celle de la Meuse le combat d'artillerie a ai-teint de nouveau une grande vivacité. Aru nord de la Somme, les attaques anglaises entreprises avec des effectifs considérables se sont renouvelées entre Thiepval et Po-zières; elles ont échoué avec des pertes sanglantes. Elles ont entraîné en partie un corps HHW1 '¥i'l JW Hlil'W T 'Iif 11"1J 'a— • à corps qui se contint,<■ avec âpreté au nord d'Ovillers. Plusieurs ■ittaques à la grenade ont ét£_ déjouées au bues de Delville et au sud-est de Gudlemont. A droite de la Meuse, les Français ont attaqué entre l'ouvrage de Thiaumont et Fleurg, ainsi qu'à la côte boisée. Les vagues d'attaque se sont brisées dans le feu de l'artillerie, de l'infanterie et des mitrailleuses. Des por sées ennemies de moindre importance au sud et au sud-est de Sa ont-Mihiel sont restées in ructeuses. Trois avions enneym ont été descendus en combat aérien, notamment vn au sud d'Arras et deux près de Bap- unie; un quatrième a été capturé indemne à l'est de Saint-Quentin. Théâtre de la guerre à l'Est En général, la situation ne s'est pas modifiée. En quelques endroits, l'action du feu a été un peu plus vive. A l'ouest du Stochod, des combats d'infanterie ont eu lieu près de lludka-C zeriviseze ; au nord du Dniester, en rejetant de faibles attaques russes, nous rvons fait plus d'une centaine de prisonnier... Dans les Carpathes, des engagements ont eu lieu avec les troupe s d'avant-garde russo-roumaines.Près de Bursztyn, sir la Gnila Lipa, un avion ennemi a été for « d'atterrir a la suite d'un combat aérien. Daas les Balkans Pas d'événements dparticulière importance.AUTRÏCi-ilENS VIENNE, C0 août : 1 ticiilre (le ta jucrro russe. Froni du généras de cavalerie archiduc Chartes : Le moiiitor « Almos >-. de service sur le Danube, a déti uit par son feu plusieurs établissements militaires à Tuni-Séverine. A tous les passages de la frontière montagneuse roumaine-hongroise, longue de 600 kilomètres, nos troupes garde-frontières ont. combattu l'ennemi, qui s'est attiré des pertes sanglantes, notamment au ;> ird-est de C'racva,- à petroser.y, dans la zone du Vorvesterong (défilé de la Tour rouge j et sur les hauteurs situées au sud de Bras.iO, sur lesquelles le vaillant 82e régiment d'infanterie de Szekl défendit le sol sacré, ainsi que dans let iontagnes de Gyorgis. Ce ne fut qu'avec l'ap ,tU de ytistes colonnes rl' l'n r>rr<pV» O» t * r.- - ,1-_ ' ..... t à. décider nos déiaehemeifét avancés à aller occuper en arriéré des positions préparées à cette intention. En Bu',-oume et dam les Carpathes de Gah-cie, pas d'événements particuliers, lors des combats mentionnés hfr au nord de Mariampol nous avons captuié plus de cent prisonniers et une mitrailleuse. Au sud de Zboroir, nos tA>u-pes firent échouer par une. contre-attaque les tentatives russes de s'approcher. firméss du feldniarêchal-géaéra! von Hindenburg : A Szelzow, une attaque russe s'est écroulée sous notre canonnade. A Budko-Czericiscze, on en est venu à des combats d'infanterie. Ihciàtre de la guerre italien. Recrudescence de l'activité ennemie en plusieurs secteurs du front. Nos positions sur les Alpes de Fassan subissent une canonnade permanente. Les attaques opérées contre la brèche du Cauriol et la C'ima di Cese ont été rejimtssées. A près un combat opiniâtre, le faîte du Caurml est tombé aux mains de l'ennemi. Au front des Dolomites, échec de plusieurs poussées italiennes contre nos positions de Ru-jreddo.Dans le Pl'ôcken ainsi qu'au front du littoral entre le col Santo et Noua Vas, tentatives de l'infanterie ennemie d'avancer en plusieurs endroits sous le couvert d'une puissante canonnade, mais sans résultat nulle part. Shcalre de la uuerre Sjuil-Kst. Notre flottille du Dcnau a incendié une raffinerie de pétrole à Giurgiu. TURCS CONSTANTINCPLE, 29 août. — Du grand quartier général: Au front de l'Irak aucun changement. Au front de Perse, notre aile droite a rejeté des troupes russes arrivées en collision avec elle dans la région de Debeletabad (au sud-est de Bemcdanj, a atteint cette localité et l'a débarrassée des Russes. -Lie centre et à l'aile gauche, rien que des escarmouches. Au front du Caucase, l'aile gauche de nos troupes a, par d'heureuses attaques, brisé la résistance des Russes qut occupaient des positions dominantes, et a r< ussi à progresser par endroits. Pour une des attaques entreprises le 20 avec succès par nos détachements assaillants l'ennemi a laissé sur le terrain plus de mille tués, et nous lui avons capturé. G0 hommes dont un officier, plus de 600 fusils, 250 caisses de munitions, une quantité de matériel pour travaux de gétue et de bombes. Au centre, des attaques isolément opérées nous ont fait réussir à prendre une. partie des tranchées ennemies dont nous avons mis en fuite les défenses,à capturer des objets militai-res, et à détruire une autre ptartie tranchée sur l'aile gauche. Dans le secteur du littoral, violente canonnade locale, parfois interrompue. Le 27 août, des avions, montés de leur navire de base, et prenant la haute mer aux environs de Tripoli en Syrie ainsi que de Jaffa, jetèrent sans résultat des bombes sur quelques secteurs du littoral, puis se retirèrent. Ces bombes blessir'nt. trois ptrsonnes de la population civile. Nous avons trouvé et capturé une mitrailleuse provenant d'un avion ennemi abattu par nous aux environs de Ga.a. Aucune nouvelle importante des autres fronts. FRANÇAIS PARIS, 28 août, S h. p. m. Officiel .- Plusieurs tentatives ennemies dirigée* sur nos positions devant le village de Fleuty, ont été facilement repoussées par nos grenadiers. Partout ailleurs, nuit calme. PARIS, 28 août, 11 h. p. m. Officiel : Sur le iront de la Somme, l'activité de l'artillerie a été assez vive dans la région d'Es-trées, de Belloy-en-Santcrre et de Lihons. Sur la rive droite de la Meuse, Vennemi a dirigé sur nos positions à l'est de Fleury une attaque qui n'a obtenu aucun résultat.L'artillerie ennemie, violemment contre-battue par notre artillerie, a bombardé les tranchées du bois Vaux-Chapitre. Journée calme sur le reste du front. Aviation. — Les sous-lieutenants Deidlin et Delatour ont abattu leur cinquième avion ennemi; le premier dans la journée du 2Jf août, le second le 25. DUSSES PETR0GRAD, 28 août. — Dans la région nord du lac de Koldytschew, le 26 août, des formations ennemies ont tenté de progresser mais, prises sous le feu de notre artillerie ont du rentrer dan* leurs tranchées de départ. Sur la rivière Schtschara, au sud du chemin de fer de Baranowitsc/n-Luniniec, les Allemands, forts environ de deux bataillons cmt attaque nos éléments avancés qui tenaient les tranchées de la rive ouest de la rivière, mais ils furent repoussés. Sur le Stochod, au sud du bourg Strobychwa, nos éclaireurs ont cerné un poste autrichien et en ont capturé une partie. Dans la région du Diviestc-r, au nord de Mariampol, nos troupes se sont emparées à la suite d'un combat, du bosquet à l'est du village Ijelejow, w elles se consolidèrent ; elles firent prisonniers un officier, 37 soldats et elles ont enlevé deux mitrailleuses. ITALIENS ROME,28 aoû.— Au front du Trctitm, petites attaques de l'ennemi contre nos positions dans le val Fargoriola (Adamello), sur les versants du mont Zebio (plateau éle vé d'A swigoj, dans-tn régioirde Fassa (Avisîoj et dans le 90 Visencle (vallée de la Piave supérieure), l'attaque opérée contre le nwnt Zebio fut précédée d'un lancement de gaz asphyxiants, qui, grâce à notre emploi de masques protecteurs, n'eut aucun effet. Partout, l'ennemi fut repoussé avec des pertes sensibles, ci U laissa en nos mains quelques douzaines de prisonniers. Dans la vallée de But supérieur, tir intense des canons ennemis à gros calibre. Dans la région de Gorz ainsi qu'au Karst, feu lent mais persistant de l'artillerie ennemie contre les faubourgs, la ville et les ponts de l'T-sonzo, ainsi, que sur la ligne de Ballone. Notre canonnade de riposte a été puissante, et a détruit les ouvrages ds fortification de l'ennemi. ANGLAIS LONDRES, 29 août. — Malgré la température peu favorable nous avons progressé à l'est de Delville. Des combats heureux ont été livrés à la ferme Moucquet. A Delville, violente canonnade ennemie. A u nord de Pozières, activité de notre artillerie. Nos canons, à longue portée ont bombardé avec succès des troupes ennemies en mouvement en différents points entre Bapaume et Mirau-mont. Activité de l'artillerie cnt,~ Pozières et Thiepval. Aux autres fronts, activité de notre artillerie et de nos mortiers de tranchée. L,e 26, un violent orage a surpris huit de nos avions; cinq d'entre eux ne sont pas rentrés. Dernières Dépêchés La déclaration de guerre roumaine. Voix suédoises. Stockholm, 30 août. — La déclaration de guerr-e de la Roumanie est jugée très défavorablement dans la presse suédoise. Le journal « Dagens Nyheter », très amical à l'Entente écrit:Sans être provoquée d'aucune façon par son adversaire d'aujourd'hui, la Roumanie a échangé la paix avec la guerre. L'envie de faire du butin et de gagner de la puissance, véritables raisons, qui ne sont cachées que par la déclaration boît-eiise de la délivrance des frères oppressés, l'ont poussée à cet acte. « Stockholm Dagbladet » écrit : La déclaration de guerre de la Roumanie est dans sa manière le pendant de la démarche italienne,également provoquée par le saint égoïsme. « Svenska Dagbladet » commente le contre-effet possible vis-à-vis de la Suède et dit : Unç pression formidable est exercée sur les neutres de la part de l'Angleterre, pression qui rend de jour en jour plus difficile aux neutres do s3 tenir sans parti-pris. La Quadruplioe a enfin eu la chance de tirer la Roumanie dans le tourbillon. De ce fait des forces deviennent libres, qui peuvent être employées à faire une nouvelle agitation ailleurs. Pour nOtre pays on peut, de oe fait, craindre une oppression, plus intensive. L'Auti'iche-lIoiijirie ne répond pas à la Roumanie. Vienne, 29 août. — La « Neuo Freie Presse » annonce que le gouvememnt n'a pas l'intention de répondre officiellement à la déclaration de guerre de la Roumanie. Mort d'un général italien. Berne, 23. i\ût. — Comme on l'annonce de Milan; le général Chinotto, commandant d'un corps d'armée, est décédé à l'hôpital d'Udine. ——a»sg—Mg—aaBi3iV!Ajji»juj»iiiiiii ■■ n« n i iiiinua Explosions injslerieuses. Copenhague, 30 août. — « Berlingske Tiden-de » annonce de Stockholm : Le journal « Norr-landsposten »,paraissant à Gefle annonce : Un homme qui v est arrivé hier de la Finlande a été témoin jeudi dliine formidable explosion qui s'e=t produite à bord du vapeur de 6,000 tonnes « Mancliuna », qui <st ancré depuis le commencement de la guerre dans un port finlandais et qui devait maintenant partir pour l'Angleterre av c un équipage suédois. Le port finlandais dont il s'agit est le port d'Yxpila, pies de Gcmla Rarle-by. L'explosion s'e«t. produite soudainement et l'immense vapeur sombra 5 minutes plus tard. Le vapeur était chargé de bois de mine. Le bruit court que l'explosion a été causée par une machine infernale.Le capitaine et l'équipage sont surveillés jusqu'à nouvel ordre à Yxpila. De la même façon et presque au même moment un vapeur belge a sombré à Jacobstadt. Celui-ci également- av-tit à bord un équipage suédois, qui a aussi été transféré à Yxpila et-qui sera surveillé jusqu'à la fin de l'enquête relative à ces accid nts mystérieux. La guerre maritime. Cliiistiania, 29 août. — L'amirauté anglaise a informé l'ambassade norvégienne de Londres que le vapeur « Isdalon » a été coulé dans la Méditerranée et que son équipage a pu être recueilli et amené à Toulon. Christiania, 29 août. — A Storregyen (Aale-si;.nd)j on a constaté la présence de v stiges d'axes et de roues ayant fait partie d'un avion anglais. Berlin, 29 août. — Le capitaine Kônig, commandant du sous-marin marchand allemand « Deutfcchland », et le Dr Lohmann, président du Norddeutsche L-loyd, ont été reçus par l'Empereur qui les a invités à sa table.. DEPECHES (Reproduit i de l'édition précédente.) La situation en lioumanie Bucarest, 19 août. — L'ét-at de siège' vient d'être déclaré dans le pays entier. Le des cultes, M. Duka, a- pris la direction ch^a1 censure d*. guerre. De Variemen-t- sera convoqué jeudi ou vendredi. On dit qu'un Cabinet national sera constitué. La déclaration ue guerre roumaine Vienne, 29 août. — D'après la «Ncus freie Presse», les c rcles autorisés de Vienne n'ont pas l'intention de répondre à la déclaration de guerre roumaine par une déclaration officielle.Vienne, 29 août. — LVapiès le même journal, le Gouvernement austro-hongrois a prié le Gouvernement hollandais de prendre sous sa protection les intérêts aust-ro-hongrois en Roumanie. La pression russe sur la Houinanie Vienne, 29 août. — Comme l'apprend la « In eue Freie Presse» de source diplomatique, le ministre-président roumain, Bratianu, a encore r-çu en audience, dimanche matin, l'ambassadeur austro-hongrois, comte Czer-non, auquel il a déclaré qu'il pouvait, voulait et maintiendrait la neutralité et que le conseil die la Couronne, qui se tiendrait l'après-midi, le prouverait. Entretemps, le document contenant la déclaration de guerre, ' qui était pourvu de la sanction autographe du ministre des affaires étrangères, Porambaru, était déjà dans les mains de l'ambassadeur roumain à Vienne. Le 26 août, le comte Czernon a été reçu en audience par le roi Ferdinand, qui déclara à l'ambassadeur qu'il ne voulait pas la guerre et que le conseil de la Couronne so prononcerait dans le seins du maintien de la neutralité. t'rélexies a l'intervention de la Roumanie Genève, 29 août. — Les journaux du matin de Paris de ce jour «ont encore sans nouvelles de îa déclaration de guerre de la Roumanie et de l'Italie. Le «Journal de Genève» reçoit do source roumaine l'information suivante : La seule guerre que la Roumanie puisse déclan-clier ,est ceile contre l'AutTrcshe-Hongriie pour la délivrance de ses lrères de race. C'est pour ex- motif qu'elle n'a déclaré la guerre qu'à l'Autriche-Hongrie. La Roumanie n'a pas do soldats pour une campagne contre la Bulgarie. Sa-rrail devra en terminer seul avec celle-ci. Aussi longtemps que la Roumanie n'avait pas la certitude que l'armée de Salonique était suffisamment forte pour tenir 1-a Bulga-■ rie en échec, elle ne pouvait intervenir dans la guerre. Cela explique les longues hésitations de la Roumanie. L'état-major roumain est d'avis qu'il se trouve devant une longue guerre de montagne, qui réclamera toutes ses forces. Pas de disetie de pain par la déclaration de guerre de la Itouniaiiie Berlin, 28 août. — Au sujet de l'influence de la déclaration de guerre de la Roumanie à l'Autriche-Hongrie sur le ravitaillement de l'Allemagne en froment, nous apprenons ce qui suit : La ifessation des arrivages roumains n'aura aucune influence sur notre ravitaillement de pain, attendu que le froment- que nous devions recevoir, d'après les contrats copiclue, de l'ancienne récolte de la Roumanie, est en effet déjà importé. Nous n'avons pas tenu compte, non plus, dans la rédaction de notre » plan économique 1916-17, d'une importation quelconque de la Roumanie. D'aptè6 des évaluations dignes de foi de notre récolte de froment, aouj pouvons compter sur un excédent 3°" Année ■ N. 692 - Ed. A CINQ CENTIMES Jeudi 31 Août 1916

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes