Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 14 Octobre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4x54f1p469/
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2" Année - N. 1093 - Ed. 8 "" m < * "" i''»»'iiiw »" mu wi i'm'i -^cncvïhwsia^cmeeweekavwwb'mcscr'riv- CIKQ CENTIMES Dimanche 14 Octobre 191# ABONNEMENT POSTAL, ÉD. £ Bruxelles - Province - Etranger 8 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste ea Belgique •t à l'Etranger n'acceptent que des «bonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Jakv. 1 Avril 1 Juiliet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre eu prix de : 2 Mois t Mois l*r. 3.00 - Mk.2.40 Fr.1.50-MU.1.20 TIRAGE : 510=000 PAR JOUR Le Bruxellois AININUJNCti — La ligne Faits divers et Echos . fi. Nécrologie. . ."T. ... . Annonces commerciales . » financières. . . PET5TE3 ANNONCE? La petite ligne La grande ligne. ...oc —o-— TBÏSAGE: MO,©OO PAR JOUR Rédacteur en Chef : René A.rarr»;e*:ra.cî s Itirsal QBSgffieB Indépendant m (Rédaction. Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, Les bureaux dis « B£tUX£iLL08S » se trouvent RUE DIS LA CASEi??l!Es 33 et 35, à SraxelSes (près de Sa place Anneessens). COMMUNIQUES OFFICIELS ALLEMANDS BERLIN, 13 octobre. — M di : Xiièatie ae la guerre a i ouest. Groupe d'armés ùu ield-inaréchal général pi ut ce héritier Rupprocht de Bavière; La bataille en Flandre s'est rallumée de nouveau hier après une brève interruption. GCite fois-ci les Anglais ont déclanché les attaques sur un front assez étroit, d'une largeur d'environ 10 kilomètres, entre les routes Lanycmarck-Houthulst et Zonnebeke-Moorsltde. Leur mise en jeu de moyens de combat d'artillerie était particulièrement importante. Après un assaut répété plusieurs fou sans résultat, L'infanterie anglaise a réussi à s'avancer dans }e terrain des entonnoirs entre la gare et le village de Poelcapelle. Apres des & imbats acharnés durant toute la jo-urnée, nos troupes ont reje-'té l'ennemi des deux côté du i'endsheck. Nos positions dans et au sud de Poelcapctle furent attaquées dans la matinée et le so.r encore avec des forces fraîches, vainément l adversaire dirigea une vigoureuse pression sur Passchen-daele.Ici encore, les Anglais ont dû se contenter d'une étroite bande du champ précédant nos postions. La localité est en notre pouvoir. A l'est de Znnnebeke, les attaques ennemies te »ont écroulées. Au total, le gain remporté pas l'ennemi au prix de lourds sacrifices sanglant'9, en deux endroits de pénétrât-ion, comporte environ un demi-kilomètre de terrain. Partout ailleurs, son intervention a été vaine. Le combat d'artillerie dura toute la nuit. Ce I matin il dégénéra de nouveau en feu routant entre la Lys et le canal Commes-Y près. D'auprès les informations reçues il ne s'est jta-s produit de nouvelles attaques. Groupe d'armée du prince impérial allemand : En quelques secteurs du front de l'Aisne, l'activité combattive a également, été vive hier A la partie orientale du Chemin des Darnes âe$ troupes /Iassaut de Thunnge ont pénétré après une préparation très efficace d'art%llerie dans la position française au nord du moulin de Vauclerc. Nous avons enlevé à l'ennemi plusieurs lignes de tranchées sur 400 mètres de largeur. De nombreux prisonniers sont restés entre nos mains. Théâtre de la guerre à l'est : Depuis la Dwina jusqu'au Danube, pas d'o. 'pirations de quelque envergure. ïVoat en Macédoine : A part la. vive activité d'artillerie dans la boucle de la Cerna et des combats de reconnaissance couronnés de succès pour les Bulgares, au lac de Doiran, il n'y a rien de particulier à signaler. La guerre Eous-marine. BERLIN, 12 octobre. — Offici l ; De nouveau «rois vapeurs et 3 voiliers ont été I Coulés pur ruts sous-marins dans l océan Atlantique et dans la mer du Nord. Parmi eux /»-guraient le vapeur français armé « Lanelias », annsi que la barque à 3-mdts français « Marie-Marguerite » avec un chargement de houille et le schoo-ner français « Marceau », e nomre deux vapeurs-tanks o.out l'un de l'aspect au « àan Eduard » (6225 tonnes). Les 3 voiliers torpillés avaient à bord des cargaisons de bois d'Amért-S**-AUTKiCfciiÊN, VIENNE, 12 octobre. (Officiel.) Par suite de l'activité cumoaUive minimet la j situation est inchangée partout. iliiiCS CONSTANT1N0PLE, il octobre.(Officiel.; Au front du Caucase, dans le secteur de l'aile droite, une attaque de deux compagnes russes a échoué sous notre feu. Au centre, une de nos troupes spéciales d'assaut a percé les yosi-ttions ennemies »t chasse les liasses hors de leur camp. Beaucoup d armes, de grenades à main, 80 centès, du matériel de retranchement et autre matériel de guerre, tombèrent entre ««» mains. Le 10 octobre, nous avons prononce un coup de main par surprise contre les hangars d'aviat.on, les postes d'observation et le* 'postes radiotélégraphiques du Aiylhdcne. L efficacité du bombardement a été constates. Des autres fronts il n'y a pas d événements particuliers à signaler, SOFIA, U octobre. (Ojfutel.j Sur plusieurs points du front en Macédoine, activité de l artillerie; la canonnade a été un peu plus violente surtout dans la bouile de la Cterna. D'importants détachements de reconnaissance ennemis, qui tentaient d'approcher de nos positons établies au sud du DoOropiljc j ■fit à l'ouest du tae dé Doiran, ont été mis en fuite par notre feu. Des deiacliements d'assaut allemands et bulgares ont pénétré dans les positions ennemies établies pris de Makovo et de Leimrutz et tn ont ramené des -prisonniers ita-'li'ns et grecs. Sur le front en Roumanie, près de Tvitfia et de Galaiz, canonnades, pris-de Galaiz, une de nos batteries a incendié au dépôt ctyiemt. Un détachement ennemi, qui tentait. de yt.gnt-r notre rive près de Perkasch, a été mis en fuite par notre feu. A l est de 2'ulcéa, grande activité aérienne. A'<hre .artillerie a touché tm avion ennemi; il est tombé au nord de Tulcea, sur 'la five gauche du liras Saint-George. rRAWCAJta PARIS, 12 octobre. — Officiel, j jijp. >n. : La nuit a été marquée pur une gruuae activité des deux artilleries et pur une t,ér,.e de ten. tatives ennemies sur divers points au front.Nous fjjfëtMp reppufsé un çowp de main e/mç?ih y , "ouest de Çern.y, tandis qu'une opération de iétail effet tuée pur nous au nord-est de la ferme Aloisy nous a 'permis de ramener dis prisonniers. Un coup de main exécuté jnir l'ennemi à l'ouest de Ma,sons de Champagne et trois '.entatives de sa part dans la région Souam-Au-lierive o-nt avorté. Sur la rive droite de la Meuse, lutte d. artillerie continue dans la région de Isezonvaux. FA RIS, 12 octobre. — Officiel, U h. p. m.: Au cours de la journée l'artillerie s'est montrée particulièrement active dans le secteur du M oui n de Laffaux et dans la région de Craon-nt. Des renseignements complémentaires U ré s-utte que les coups de ma.n ennemis que nous avons repoussés ut nuit dernière dans la région S'iuain-A ubcnve ont été exécutes à l'aide d'importants effect.fs précédés par un bom-bard ment de trcnte-siu heures. Trots attaques on> été menées par des détachements de cent quarante hommes environ comprenant des titoss.rups et des pionniers. Accueillies par les jeux d'artillerie et le tir des m traUlèùses, ces attaques ont donné heu à de vifs engagements au cours desquels nous avons pris nettement la supériorité sur l'ennemi. Diu, prisonniers sont restés entre nos jnatnt. Les pertes subies par t ennemi sont particulièrement lourdes. Rien a . signaler sur le reste du front. PETROGR A D. 11 octobre} (Offic'el.) Sur le front septentrional, dans le secteur de Riga, au sud de ta grand route de l'skof, i ennemi a refoulé quelques-unes de nos compagnies. L'ennemi u tente de fraterniser avec nos troupes au sud est de Jacobstadt. Sur te front du Caucase, nos troupes se sont emparées aes viùuffes de Aîarufa et de l'sjal, situés à l'ouest d'Ormta; nous avons fan prisonniers 250 Kurdes et re-nau la liberté à 200 Syriens. L ennemi a reflue au-delà du Grand-Sab; il a détruit trois ponts. iTAJLiiiW ROME, U octobre. (Officiel.) Aucun événement important à signaler sur tout le front. AMGLA1S LONDUES, 11 oct b e ; Une 'pluie abondante est de nouveau tombée hier. L'an.Il, rie ennemie a montre -une granae activité pendant la nuit à l'ouest de Pasehen-dmle. Sinon rien d essentiel n'est a annoncer. Dernières Dépêches' La presufcion de l'Entente sur la Hoilaiida. Lt'agtaiœ télégraphique coustabo ijue toute oc-mmuuioafckm téLégraphique avec la lioiluJido a été suspendue par ordre du gouvernement aii-piaia, aut-Si lougiomps fjue la jdoiiaiwk: ne met-ira pas fin à ôuu vraueporc de sable, <i<; 6-kce et. -L. de vieux u.étaux d'Allemagne en Belgique via la Hollande. Des démarches ont été faites en vue die réuibl'r 'e trafic. iijS IJli'iU'Jltiiii i>JEâ ici. V i-fi'i u>iHLMAK H Un© opinion daiaoise. Copenhague, 12 oct. — JJu « Nationaltwiea-d-n » : « vou Kuhlmann a rencontré au mcwiis im peu <it reconnaissance chez les poiigemia-nJt-tes par l'énergie dont il a fait preuve en dee.arant que jamais l Allemagne ne tera la u.oindre oonesson à la France, en ce qui concerne i'Aisace-Louaiiie. Ii s'est acquis la sa-tiifaction complète d.f> partis ma^outairCB à oftrant tiui: base pour des négociations de paix, s-ins ton tel o: e sexprim'-'r directement au fcUj-at dos ot>nduiûus de p-iix. C'est pourquoi il i'aii.t, cc-ncéd'er que le d scouks d-e von Kùiihnann prend ua ; place pirépçndéraiiite parmi les. discours en faveur de la paix prononcés par les hommes d'Etat des Puissances Centrales. Autre cliotsC est de savoir ti von Kuhlmann a réellement cru, ce qu'il disait, en déclarant qu'à part 1® désir de ia France de rÂ-upér«r FA.sace-Lorraine, à n'y a ab^lumenit aucun autre empêchement pour la paix. Le secrétaire d'E'ia.. allemand aux af) aire-, étrangères est trop habile boum te ©t diplomate trop expérimenté pour ne pas savoir que le règlement d>'is ques-t.ens navales, commerciales et coloniales pié-s' Uie de très gro.-ses difficuUéib. Au surplus il tst à poinc cont/csUbie que la question de l'Ai-saœ-Loi raiiit* à tour le moins, es, un obstacle déciait pour la paix en ct; moment, a IXi « fcozialdemokraten » . « D nous paraît remarquable que vou Kiihlmaim ait choisi juste en ce moment une aussi violente déclaration en ce qui concerne ia question d'Alsace-Lorraine, et ii nous parait à peine douteux que l'Angleterre ait exercé une jneesi-on sur la France pour modifier son but de guerre en ce qui concerne l'A eace-Lorraine, Depuis 1871 cette que§-t'on pe.^i comme une montagne tur l'Europe et a été utilisée jusqu'à l'abus, par les chauvins ec les impérialistes pour div.eer l'Europe^ en d ux camps armes. Fuisse enfin ce tentôinj être éca^iie, pmesc-t-on annoncer au inonde entier que l'Alsace Lorraine entend continuer de son ptopre gré n i'air. partie de l'Empire allemand don-t, elle a été séparée aux tenupe de décadence. Ast'S &.>acis ajmsBî&ids eu jrrance. Genève, 12 oct. — Dans le « Petit Journal » (n. 6y,S08), M. Gomot, sénateur du Puy de Dôme, prépare le public à l'événfeual,té d'une famine pour l'hiver qui commence. Il écrit en. tr'autres * Aurons-nous ia famine cet hiver if C eet ia question qui est. sur toutes kt lèvres. L^ pain est la baee de notre alimentation et d<> puis trois ans, la sûmes cultivée en céréales, diminue de façon continue. D's terrains jadis fertiles restent en friche. D'a.utres reçoivent trop peu de fumure et rapportent de moins eu moin3. Nous avons besoin, pour notre aiiitieu-tation de 90 millions de quintaux de céréales. La guerre a cil des effet»désastreux. En I9i5 la récolte a cté déficitaire d'un tiers et en 1916 ce déficit «'est encore accru. Pour La récolte de 1917 je3 r&ultats uo sont pas encore ofiioiede-rneni connus, mais les nouvelles qui arrivent de tous les départent nts prcducteure sont lamentables, ce qui n'est pas cwnoaut, si l'on cousidè.e que sur la pénurie ds main-d'œuvre est venue se greffer la température déplorable. La récolte ne nous fait présager ri» n bon et le produit en seia bien inférieur aux prévisions les plus pessim êtes. C'\st eu v^in que nous atti nrio.na bejaucoup des habi>ude6 moyens de compensation. L'orge et le seigie manquent éga.ement. Ln 1915 et en 1916 on vécut des envois de l'Amérique, on dominait e :core sut mer. Le biô était cher, mai» a.u moips il en arrivait. Aujourd'hui, le transport ei. devenu dangereux et ,mpo»e d< s sacrdic.s énotme6.Si au mo n» d autres branchée de la production pouvaient nous donner quoique espoir!-ïlais n importe où notre regard se porte, nous, ne rencon.rons que des motifs de crainte. 1! n'eat pas un périodique, pas un journal dans lequel ne nous frappe p,us ce titre : « Le iieàchérissement.» C'est, le « Mane TekeJ » de Balt.haaar ! L élevage n pourrait nous fournir que de la viande, sans se trouver par trop menaeéifdaiis son existence, si an pouvait disposer d'un'complément de vian-d<« congelées. Des fruits! et ues légumes arrivent sur ncs marchés mais à des prix insensés. La volaille est inaccessible aux petites et menus aux moyenne» b^uiaâs. L'hi\er approche : il s'annonce comme Une||n:nace. » La question du paLt ea France. Paris, 11 oct. (Havas).^— Le ministre du ravitaillement Long a expliqué dans sa réponse à diviïrei-'s interp' Hâtions au sujet d:s ques.ioBb de ravitaillement, c.' qu'il a fait pour augmen ter le ton a ge nécessaire febttr le ravitaillent nt du pays, il dit : « Eu se jb <c.nt sur ' s quantités actuellement d:spomblee en France, la ration de pain de ohrque Français se composerait de ISO à 200 gr-tmii.es. J'ai pris d<b mesures pour porter cette quantité à 2aJ gramme» par jour; je ne me continuerai pourtant pas d un tel rationnement, mas je ferai l'imposai ble pour améli. rer la situauoi. Ai'ssi longtemps que les Alliés ne sont pas soumis à ia même mesure dt u vitaiîf^mçnit et «e restrictions, il y aura des négociions ayant pour but de réunir tous les moyens de ravitaillement et avant tout nous, devons vis.fr à assurer le pain quot d'en de rAng.eterro, d' la Francs et de l'Italie. Sur 80 millions ou ôc ai tés par la con&oinmation il nous en manque encore 20. » La Chambre adopta ensuite à mains levées un ordre du jour exprimant sa c nfian-ce.ifne apologie ds i'Aîlemagsie par Weiterle en LOS. Lugano, 12 octobre. — De 1' « Humanité » : « Le socialiste alsacien Frossard a donne lecture, au coins de ia eeiufeo uu congres soe-a-ii&ce <te rso-rdeaux, tenue martii, u uu article ae l'abué 'vVettcrie, pain en t aimée tvub, usti,.. lequel i abbé se détachant ae ta jtrance, s e-pr,mait toi termes très éioeieux pour 1 AUo mague. Le congres, qui accueillit la lecture do i article avec aeo ciis muigites, rcboiut ae i'mipiuaer lextutiieineiit aaus i .« iluma-nité w. Le couipic-reuatt de la searice aaus 1 «Huuiamté» rappelle les parafes prmcixxtleè suivantes de l article qui se rapportent en prunier lieu au » Jku'lturKampf » nançais: « La -fcrauee était un graii-u j>ays ou se coudoyaient auld-eiois ia magaaiunuté et la gloire. Qu ' est-il resté ae cocte m^nanimitc et ae cotte gloire après 1 assaut Ue ia politique auticiericaio de ces dermeres aitu-eeis 'j i^e -uésarroi lègue dans le» iimuices, 1 aimee e.. i'administration sent complètement aesorga^ nibecs. L.es grèves sent a i oroi'e du jour, i m-u'usme et le cotamercè déciment. Lto libertés si chèrement conquises sont arrachées, lambeau par lambeau. (Sur toutes ces ruines trônent vctosieuatment l'égoisme et ta médiocrité. La religion est ioutèe aux pieds..... L Aileinag-ne possède i.n souverain qui sait délecidie a la fois les intérêts de sou pays et sa couronne. La contradiction qui existé entre t'essor et. l'Allemagne en 1a decaaetice de ses voisins démontre l'utilité d'un gouverne-mont juste et fort. — Certes, il n'-' manque point eu Allemagne de g ans qui voudràiesat taitraîâer leur pays dans le même désarroi qu'en Fi-Uice, mais Dieu merci, le gouvernement allemand a su faire échec à leurs desseins ! Le vénérable vieillard qui veille au bien-être du Catholicisme a mis sa main bénissante dans la ma® légale de l'empereur allemand et ce geste incarne l'union de la plus grande puissance moiale et matérielle de notre époque. >» Xrss faux braits, Munich, 12 octobie. — Au coure de la séance du soir du comité des finances, le comte ilert'ling, président du conseil bavarois, a déclaré que le bruit d'après lequel l'Allemagne aurait déjà entamé des négociations de paix avec ses adversaires est complètement inexact. Ces bruits semblent devoir être attribués à des machinations emtemies. Le montre seca las! Amsterdam, 12 oct. — gidraoy Webb, i'hsto-rien des Orgauisftiom ouvrières Oriu,muqueâ vient dé formuler, au cours d'une conférence, 1-s réflexions typique suivantes : « Après cet-Le guerre, to monde sera las; il aura îroitd, il aura faim et si nous voulons échapper à la famine et à une révoluton, il faut que quelque chose »- fasse. La paix va survenir brusquement et sa nu qu'on s'y attende. Dans les pays producteurs de céréales, la récolte a été cette année tiés mauvais e, ce qui aura pour conséquence un defici't d'une livre par têite d'habitant et par jour. Le cheptel mondial esn, maintenant réduit comme il ne l'a jamais été jusqu'ici, et même ie porc, jadis si dédaigné, tend à disparaître partout. Environ 45 millions de travailleurs sont occupes à la production de munitions. La guerre eat un élém-eaifc gâcheur et destructeur d?J forces humaines, de matières première et de produite, et. après la guerre, il s 'ta impossible de répondre à la demande pour bien de® choses, parce qu'on manquera J'ou-viiei* et de matières premières, La question ds ia viande en Angleterre. Rotterdam, 13 oct. — Le contrôleur des vivres anglais a publié un avis au public dans lequel ii d't qu'étant donnée l'insuffisance des stocks de viande, il n'hésitera pas à introduire le rat armement obligatoire, pour le cas où ia population ne diminuerait pas volontairement ia consommation. L„s x> coites dams l'Amérique du H'ord. Washington, 9 oct. — 11 résulte des publications du iiimisitèie de l'agriculture que l'en .t des câréalcs s - traduit comme sa t au 1er octobre : mi.is : 75.9 p. c.; graine de lin : 51.3 p. e. Lej, résultats de 'a moi.sou suiif estimes comme suit : céréales de printemps, 242 millions de busheis; maïs, 3 211 millions de besheis; avoine, 1.581 millions de busheis; orge, 202 millions de busheis; graine de 'in, U ai llions de busheis. La qualité des céiéa'es de prin-Leaiips es; de 92 7 p. c. contre 71.3 p. c. au printemps précédent, 80.7 p. c. en 1915 et 78.6 p. c. '•n 1914. La qualité de l'avoine se traduit par 95.1 p. c. contre 82.2 p.c. le printemps précédent et 86.4 p. c. en 1015. Les limites de i aide américaine. Nev/'^ork, 12 oct. — Lu « Sa.turday Evenrng Pist »:Pour chaque sold it transport»'- eu Fran ce, il faut au moins c-aq tona s. Ce tonnage comprend la nourriture, l'équipement et l'armement ainsi que k transport d'un remplaçant pour le cas de blessure. En prenant cu chiffre pour base ii faudrait uu tonnage; de cinq millions de tonnes pour une armée d un million d'hommes. On se demande comment un tonnage aussi élevé pourrait être atteint.Aloi s qu en 1913 on construisit encore pour doux millions d. tonnes de nouveaux navires sur les chauti rs britanniques, ce chiffre est tombé en 1615 et 1916 à uu total de 1,250,000 tonnes. On estime que l'Angleterre seule peut construire c tte année 2 millions de tonnes et l'année prochaine 3 millions de tonaels7^bandi« que les chantiers américains pourraient livrer ensemble 3 millions de tonnes. En face de ces con-struct.ons nouvelles g" di sse la guerre Seus-inarm-e avec ses effets, et si les ebùfres mena. V :n'cs dr & p. rïes du mo'e d'avril n'ont plus été égalés jusqu'ici, ln. succès sous-marins devron. îdeven r encore b'aucoup plus minimes avant qu'on puisse compter sut une augmentation réelle du tonnage total avant la seconde moit é d' 1918. Un million de soldats, ce qui repré-&ent rait la limite du secours militaire de l'Amérique, ne constituerait pas da.ns la guerre ; cruelle un facteur trop important. C'est pourquoi dans Les circonstances présentes il se pas-oti-a an ton ps bt n pius ionglavant que lès Américains so.ent en état d'intervenir de façon d.'-c'sive en Europe. La censure aux Etats-Unis. Londres, 13 oct. — Le « T mps » apprend de Washington que le gouvei-nemtnt américain a inst.tué une censure étroite, en vertu de La-qucl.e i'entrée des journaux étrangji-s dans le pays est absolument défendue. La censure des c-nvo s postaux,decit nés aux neutres d'Europe, et aux auti'es pays européens, continuera à être exercée par tes Anglais. Les Etats-Unis et les neutres euiapéeess- Rotterdam, 13 oc1. — « The American ioe-view » apprend que 1 s Etats-Unis ont arrêté totalement l'exportation dés vivres vers la Scandinavie, la Hollande et la Suisse. LA 6DEÀKB laOUë-MAEIKK. Amsterdam, 12 oot-, — Du « JSiieuwe Rotter-damsohe Courant » : « Le Lloyd annonce que les navires suivants ont été coulés par le croi-9 ut auxliaire allemand « Seeadier » : les na-v re-s anglais « L idy Gladys Royie », 3,268 t. ; « Ls.ndy Islaiiid », 2095 t.; « Horugarth », 3509 tonnes; « Britisch Vtxunan 12 » 1253 t. ; « Pin-more » 2431 t. L's navires français « Chartes Gounod » 2199 t.; « La Rochefoucauld », 2,200 tonnes; « Antemis », 3071 t.; « Dublex », 2206 tonnes; un navire italien, le « Buenos-Ayres », 1811 t.; k vaisseau canadien « Force », 3o-ll t.; les navires américains « R. C. Suode », 6/36 t.; « Ji/iin.*/m », 520 t. ei « Main.ta » 731 tonnes. New-York, 12 oct. — Le « New-York Times » annonce que plusieurs officiers de la mariné de réserve anglaise, débarques ré ''inment da- s un port atlantique des Etats-LlTs, ont déclaré que la situation créée par .es sous-marins allemands devait être considérée comme très sérieuse et qu'il est absolument inutile de cacher à la population anglaise 1 s perces effectives. Sans doute les navires paLrou.l.es et les destroyers font leur possible pour protéger les navires d..ns la zone dangereureuse. mait= il im-5x.-rte pourtant de ne pas oublier 1e nombre effectif des sous-mai'ine et l'immensité enect'.ve deT'ocàan. Les officiers anglais sont d'avis qu'il n'existe qu'un moyen de conjurer le dangtr cles sous-marins : ia destruction des ponts d'appui sous-marins d<J Z«ebrugge et de- Kiel. Ro<t rdam, 13 oct. — Du « Maasbode » : Le voiler" anglais « Surprince » jaugeant net 100 toaiiies, est passé à l'état d'épave. Le vapeur français « Epoque », a sombré; ie voilier américain « Cora », le voilier anglais « Golley » la chaloupe anglaise « Britanma », b voilier au glais '« Deo .Gratias »; le voilier « Joann Car1.»; lo vapeur anglais « Itaseea », jaugeant brut 1417 tonace; le voiuier anglais « Jolxu Knox », se sont échoués et perdus. Le sohooner russe « Ernest Sophie » est signalé manquant. DÉPÊCHES (Repr>.<luu'cs de l'édition pn c denir.j Les combats à l'cuest. Berlin, 12 oct. — Après les échecs sanglante des 4 et 9 octobre, qui, par suite des attaques partielles aussi vaines que réitéré », ont été encore plus îourds et pius riches en partes ces derniers jours, le combat d'artillerie a de nou. veau atteint une grande intensité sur tout le front de Flandre, le li octobre. Le centre de gravité du feu d'artillerie ennemi a été dirigé contre nos positions de ia forêt d'Houthuist. Diverses attaques de feu roulant furent également déc'anehép6 vers le soir, coati e la ijgae merken JJraeibaiiK. Durant la nuit, le îeu atteignit une grande violence ci «égenera ie IZ ociuoie, aux premierheure» au jour, en feu routant des plus violents contre ia ligne qu» va rie DraaibanK au sud ae Uh.juv -id ci fut suivi de nouvelles attaques de 1 ennemi.Le terrain occupe par l'ennemi est transiormé pai près de tioio mois de feu roulant- destructeur, en un ntara.s îusonriaLie et secoaue , enet de nota*? ivîtlllene contie i s tioop^s ùe combat et le3 coloniiis de îéserve <ic 1 adversaire, l^e li octobre, notre artiltcne put égaLment conoeiu trer efficacement, a aiverses reprises, son tea contre les rassemblements, mouvements et installations ennemis. Au tient c'ait as, notre activité animée d'ar. tiilerie a ripotis&é plusieurs t'orLcs patrouilles ennenius qa, s'avançaient au sud rie L.a iias-s.e et près de Chérisy. Au iront de l'Ai»ne, le feu s'accentua surtout vers le soir au m» la région de VauxaiiLon. La tentative la te par des uetaonemenu enne. mis de pénétrer uans nos positioiùs tn <.et en-droit, a échoue partiellement au cours d'' corps, a corps, partieu ment déjà sous notre feu de barrage et de destruction. tour ia rive est de ia Meuse,l'activité d'ar-tiilerie » augmenté passagèrement aux premières heure» au jour, -nos troupes spéciales d assaut ont pénétré ie li octoore, a 0 h. 30 du matin, dans lAi positions ennemies pre-s ae Bezonvaux et ont ramené 30 prisonnieis et 3 mitrailleuses. Dans ie courant œ la journée, ie feu ennemi augmenta d intensité uans la région d'Ornes. Des concentrations reconnues de l'adversaire, dans la région de ia forêt u> Chaume ,ont eic discerseCo par notre ieu. Lieront toute la nuit, ie ieu animé a perduré. Les combats à i'-eist. Berlin^ 12 oct. — A fliist, i activité animée d'artillerie a appuyé les succès de nee patrouilles entre ia ma i-.i ta Dwina, au zwuj inférieur et au nord de ia Soszawa, ainsi qu au fcei\th, ie feu d'artillerie réciproque a. augmente passagèrement. iiw uu.is ue i imgielfljsre ea jfiaacue. Rotterdam, 12 oct. — Le « Aiamunestcs Guardian » écrit t De but de notre otieiiuve restreinte sur le front Ouest réside aans la conquête d&s positions élevées en illamue, y compris la crête situé entre Tnouruut et îhioit. Lue lois que cette orotc sera prise, on pe-urra euiioncer .m «coin» -dans les pioaitiions aiie-mandes près de Lille et de la cote, mais ie» Alit'inana» vont probablement se retirer avant que nous nous emparions de cette crete.iMous comme» siirs d'attemuro notre but; il s ^giu seulement de savoir si ce sera, deja maintenant ou seulement au printemps prochain, ivos rapides et 9ft.ccess.ycs pcui.sé- s en avant démontrent que liai g ne croit po» imposbabie d at-teindre ce but encore avant l'entrée ae l'hiver. Mais il faudrait naturellement pour cela un bon mois d'octobre, bi le plan roussit encore Cotte année, les Allemands seraient for «es de se retirer dans a<-o conditions très défavorable, (fci la puissaiice mondiale ne i Arig.e. tierre ne peut, atteindie an autre but, que de prendre o .d au printemps en Flandre, seulement la crête d'un monticui-.'-, elle révèle de cette façon toute lin Licac té d? la dneetaon de l'armée anglaise.) Un aviateur xiaasais en £,UïS,ie. Berne, 12 cct. — Le bureau de ia presse de l'état major annonce : L'aviateur lrança.s,qui a été contraint a atterrir ie 3 octobre près de Rooschtinss, dans le Jura bernois se nomme Forain, sergeaut, il pretend d avoir pris le deu part à Nancy ie soir du 2 octoore afin de bombarder ia ville d jàst>m. Apiès avo.r rempli sa mission il au»ait j>»js son v*>l de retour au cours auquel u a coinp.oooment ptrdu son civeni.n. H a oie exposé a un violent tou- de defeme, pro-Dabiememt d'istem amsi que p..r Da posées de îroaitière suisse. Aptè» avoir survolé la Montagne Bleue il s'et it cru tu France. Lors de son atterrissage son avion s oot accroché dans un arbre, a euibee et pris feu. D aviateur a été interné. u-erard conspue a a Canada. Berlin, 12 oct. — De Copenhague à la « Kilegsz.itu.ug » : L'ancien ambassaa ur américain à Berlin a ete l'objet, au oouis d'un voyage d'agitatoa a travers is Canaaa, d'une véritable agression, li.en quon lui eut decon* sv-rfie de prentiie la parole aans les iviuuoiii publiques à ilontrcâ-t, il t^nta d y prononcet un discours, il lut accueil.i à coups de silfieta et au milieu d un grand tumulte, de sorte qu'il ne put continuer t.011 discours, hiu quittant la tribunal des orateur, u lut aè&ailli par des advei-saires du biii de conscription et gravement maltraité. 1. dut finals ment êure reeen, duit à son hôtel par des renforts de police. iia pression de i'ISntenis sur lest neutres. Christiania, 12 octobre. — La fédération dea aimaieurs a reçu au ministre des affairea étrangères une communication d après la. queile les Etats-Unis ont uns l'embargo sur tous le» navires norvégiens en construction. Oa ctut-eilie aux armateurs uuj acuon collective pour la sauvegarde de leurs intérêts. Carlaruhe, 12 octobre, — La « Nouvelle Ga, aeitç d 1 Zurich » esc informée de Stockholm; La mesure prise par les gouvernements de i'Emente pour t,a)eir tous i<« navires suédois a produit en Suède une vive sensation.Il semble que .Entente veu.l.e donner ia chasse égaie, iront aux nav.res te trouvant en haute mer, alin d.. les réquisitionner. Dans ie courant de la mCina ne dernière, les relations maritimes entre ia Hollande et la Suède, qui n'étaient jus-qu ici nullement Contran ces, ont même été in-> terrompuee par ns mesures des Anglais, qui ar. rétèrent en cours de route tous les vapeurs suédois pour les faire conduire dans de« ports anglais par leurs nav.res de guerre. La Haye, 12 oct. — Le ministre des Affaire» étrangères communique : Le ministre des Pays, Bas à Waeh.ngton annonce que le gouverne* ment américain a fait savoir officiellement qu'il ne serait plus fourni de charbon pour les machines des navires se dirigeant vers un pays neutre limitrophe die l'Allemagne, Par suite,

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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