Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 15 Juillet. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/xs5j96262s/
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tuttdi 1$ JuSIlèt 1913. • 13SS V" -, n ■! i-i > -r-^ ABONNEMENT Br,U2?elles - Province - Etranger - Lè* abonnements sont'reçus exclusivement par tous lei BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent 6tre âc ' Ssjsées éxclnslvèhient au bureau de jposte qui a "déiivri i'âboqnement, PRIX DÈS ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois : 1 mois : Fr. 9.00 Fr. S.00 Fr. 3.00 TIRAGE s 125,000 pâr jour OURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT DIX CENTIMES Lundi 15 Juillet 1918. ■ N° 1359 , "^ANNONCES Faits divers et Echo» La ligne, fr. S 00 Nécrologie 300 Annonces commerciales 2.0C Annonces financières 2.C0 PETITES ANNONCES. • . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : Rbké ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jais» Chronique des Abus Nous avons vu, mardi matin, à Uccle, une fillette de deux ans et neuf mois vilainement arrangée à la suite d'une sorte d'empoisonnement du sang causé par du cacao servi à la cantine des Petites Abeilles. L'enfant habite chaussée de Vleurgat et est encore soignée à domicile par des infirmières de l'œuvre. Si nous signalons le fait, c'est pour stigmatiser les mertantis qui ont probablement vendu à l'oeuvre du cacao avarié ou sophistiqué; c'est un véritable crime de porter atteinte à la santé de l'enfance, seul espoir de l'avenir de notre patrie. A-t-on fait une enquête sérieuse pour retrouver l'origine de cette denrée intoxicante ? Espérons que oui, car il faut châtier avec la dernière sévérité' les voleurs qui, abusant de la confiance des œuvres d'assistance, leur livrent des produits impurs, moisis ou falsifiés.Nous avons en ce moment sous les yeux une éprouvette contenant de l'essence de cacao... syn-thétiquemenl, c.-à-d. artificiellement préparée. Cette essence est-elle totalement «déterpénée»,comme les essences pour pâtisseries que vendent les usines de Pirna (Saxe) ? Nous n'avons pu en faire l'analyse centésimale pour nous prononcer, mais on devine le truc employé. De la farine, additionnée de terre de Sienne, de sciure de bois d'acajou, de son, et parfumée par cet extrait fluide de cacao, voilà sans doute ce qu'on aura vendu à quelque section d'œuvres de solidarité, comme on le débite d'ailleurs encore dans le commerce sous la dénomination de « cacao hollandais extra pur ». Le réceptionnaire de ces marchandises sophistiquées les aura acceptées sans les analyser, sur la foi de l'échantillon, pur celui-là, d'après lequel le comité aura conclu le marché. , L'exposition de la falsification des denrées alimentaires, que le public ignorant continue à bouder, et dont les stands, installés au premier étage du «Continental», place de Brouckère, restent déserts, devrait être visitée davantage. Si la vie est chère, la mort commence à le devenir aussi. Les entreprises de funérailles ont, en effet, augmenté leurs tarifs de telle façon qu'un enterrement qui coûtait autrefois 100 fr. par exemple, en coûte aujourd'hui plus de 200. C'est un abus, et il va falloir mourir dans la peau d'un baron zeep pour se faire expédier dé-cemment^ au cimetière. Pourquoi, devant la détresse générale, n'établirait-on pas une classe «nique et un type uniforme de cercueil pour tous avec, à l'église ou au temple, un même tar-rif unique pour tout le monde ? Tous égaux devant la camarde et naturellement sans fleurs, ni çourônnes, ni discours, ni musique. Voilà au moins un symbole de véritable démocratie. > La guerre aura permis aux coopératives et aux grands commerces industrialisés de ruiner force f etits boulangers. La clientèle des grandes bou-angeries s'est agrandie et, par ce fait, elles ont obligé les clients a aller chercher eux-mêmes leur pain aux succursales. , Un de nos lecteurs nous écrit pour nous demander, alors que tout est si bien réglé et que le travailleur ne peut obtenir un gramme de pain de plus que sa ration, comment il est possible que dans une brasserie de la rue du Progrès, en face de l'entrée de la gare du Nord ((évitons la réclame), on vend un déjeuner composé de 2 tasses de café et 3 tartines pour 2 fr. 15 centimes ? On peut avoir un ou deux morceaux de sucre à 15 centimes pièce, soit 50 fr. le kilo. Et on en vend ! Il a vu servir jusque 30 portions en vingt minutes de temps. U y a certainement mauvaise répartition, du désordre, (moij.D'où vient 4» si-cr" et d'où »• nt le pair. ? - , Lesrri cures servent des frites à 1 fr. *50 la portion, alors que tout le monde est rationné ; ces rusés commerçants vendent une demi-pomme de terre servie en éventail sur une minuscule assiette. En plein centre, à 1 a Bourse, on vend chez un épicier des sardines à 2 fr. pièce, avec une tranche de pain. On en vend ainsi depuis l'ouverture du magasin jusqu'au soir : pas mal de tranches de pain qui échappent au rationnement honnête. D'où vient ce pain? Pourquoi ce favoritisme ? s Chez nos bons pâtissiers on ne se gêne guère tlùn plus. Nous en connaissons qui consomment de 3 à 4 mille œufs car semaine, et le prix n'a aucune importance. Dès que la quantité a l'air de diminuer, ils courent dare-dare chez leur four-, aisseur et offrent 5 centimes en plus, afin de pouvoir servir les nombreux thés, bars, etc., où nos bons accapareurs viennent gaver les prostituées à la mode, au détriment des malades et des vieillards, auxquels ce précieux aliment viendrait bien à point, surtout actuellement. Un de ces mêmes commerçants, un spécialiste habitant à Schaarbeek, place de la Reine, a besoin de 40 à 50 kilos de beurre par jour et à n'importe quel prix! déclare-t-il à ceux qui ont l'air d'avoir des accointances avec les détenteurs du précieux aliment. , Comment voulez-vous trouver du beurre, alors que ces commerçants, qui ont leur comptoir chargé de petits gâteaux coûtant de 90 centimes à\ 1 fr. 75 et pesant de 15 à 25 grammes, peuvent vendre librement le produit de leur fabrication à de. tels prix? S'il doit aller à 50 fr. et plus, ce 'sera encore eux qui y pousseront. v; Il faut supprimer une bonne fois ce favoritisme, qui permet tout aux uns et laisse mourir de faim les masses. _ Qu'on défende de faire ces petits pâtés au blanc d'œuf et au beurre, ce sera vite fini les œufs à 1 fr. 50_et le beurre à 39 fr. s Quant au lait et au sucre devenu rarissime, qu'on ferme les salons de dégustation des laiteries qui servent force glaces, lait, etc. Cet un abus qui n'a que trop duré. Le public sait que par la grève stupide commandée par le Havre aux patriotards de la magistrature, les intérêts des enfants mineurs et des soldats qui sont au front ou internés en Allemagne et en Hollande, sont abandonnés, puisque les scellés ne sont plus apposés lorsque la mort d'un parent ou d'un légataire survient. '. Ainsi pendant que l'honnête soldat se fait encore malheureusement trouer la peau, son avoir ilégal n'est plus sauvegardé par ceux qui en ont l'impérieux devoir. Et dire que c'est avec le sang versé par le premier que les autres veulent faire du... patriotisme. _ Après cette triste guerre qui fait tant de victimes, il y aura certainement du changement1 dans beaucoup de choses ; espérons qu'il en sera de même dans la boutique de Thémis, car la conscience publique est le juge des juges. ■ Espérons qu'on réformera radicalement cette organisation surannée et caduque en nous donnant le juge uniaue et responsable, en abolissant l'eméritat et l'inamovibilité des magistrats et en remisant au musée des fossiles les juges de ; ,75 ans et plus qui devraient depuis longtemps •être pensionnés. On nous signale un industriel qui, au début de la guerre, a rempli une feuille pour le Co-imité de secours et de chômage, déclarant que 60n usine est fermée par ordre de l'occupant, jafin d'obtenir le chômage pour tous ses ouvriers. ÎOr, il n'a jamais cessé de trayailler avec 15 ou '20 ouvriers ; il n'a jamais gagné tant d'argent ;que maintenant. Il payait à certain de ses hommes, avant la guerre, 1 fr. 25 l'heure, même plus, et maintenant celui qui a le plus touche |75 centimes l'heure; c'est le Comité qui paye le reste. Tous ses ouvriers vont au chômage, i Depuis une quinzaine de jours, ils font jusque 20 heures par jour et même plus. Il y a mieux (que cela: malgré qu'il a signé que son usine jétait fermée naguère, il avait fait placer dans ,un bureau de chômage d'un faubourg une aifvhe par laquelle il demandait des ouvriers. 1 Et dire que les bons contribuables devront payer tous les gaspillages du fonds de chômage. ; Mme P..., la directrice de l'œuvre du Vêtement (atelier de réparation), située rue de l'Association ayant constaté que des vols se commettaient, soupçonna la coupeuse qui dirigeait l'atelier. L'enquête établit que ses soupçons étaient ifondés^ Pourquoi donc Mme P... a-t-elle alors l'envoyé en bloc toutes les ouvrières ciui y tra- | Chronique des Abus JOUSNAI » vaillent depuis le début de la guerre ? Donc à i cause d'une voleuse, il y a 24 ouvrières congé-diées déjà depuis le mois de mai et qui, malgré toutes leurs démarches, n'ont pu encore reprennent ^re trava^- Mme P... a commis là une injus-f. tice, car la surveillante, bien plus fautive que 5e les ouvrières, peut tranquillement garder son ii® service avec les nouvelles ouvrières embauchées. . . Est-ce logique ? ai J Un domestique de Buysinghen, entré depuis ?ro" quelques mois en service à l'hospice de l'Infir-ou merie, 12, rue du Canal, déclare avec satisfac-rtfr tion que depuis qu'il est dans cet établissement, il a augmenté de poids de 12 kilos. Une pension-leie naire nous explique cette anomalie en affirmant que les domestiques et servantes font toujours • cinq repas par jour, tandis que les vieillards ne îul> reçoivent que trois repas, « Presque aucun de Jc?' nous, dit-elle, ne reçoit la ration exacte prescrite par le conseil des Hospices. Très peu de pensionnaires ont leur ration de pain de 260 gram-mes. Nous recevons, au grand maximum, 220 gr. 'X~" de pain, y compris le sirop ou la graisse ap-"j®- pliqué sur les quatre tranches de pain. Jamais , " le restant du manger qui reste du dîner n'est les distribué aux vieillards. Les domestiques se le en partagent e;ntre eux. » ion- Transmis à qui de droit, car il paraît qu'il ta~ n'y a aucune surveillance sérieuse et que les ré-Lljre clamations n'aboutissent à rien. ce Les douaniers de l'Entrepôt de Bruxelles con-(je tinuent à se plaindre de l'insuffisance lamenta-,ore ble de leurs salaires. de Le traitement d'un employé de 42 à 45 ans lire d'âge, ayant deux enfants, atteint 1400 fr. + ac. 200 fr. frais de résidence, pour la ville seule-ian- ment = 1600 fr., soit par mois, retenue déduite, au_ 122 fr. 90 ; vie chère et 6 fr. par enfant, 39 fr. ; total : 161 fr. 90. r|es Un directeur a 8000 fr. par an, plus des in-, à demnités dont nous ignorons le montant exact. jjer Les receveurs ont, 4, 5, 6j 7, 8, 9 voire même res_ 10 mille francs et plus. Quant aux belles promesses, elles ne man-i le quent pas, mais le moindre grain de mil, comme Dnt, dit Ie C°1 de la fable, ferait bien mieux leur af-Çon faire. fr. Nous avons protesté contre le monopole abu-200. sif accordé injustement aux magasins de la ; la firme millionnaire Delhaize frères (Le. Lion), dé- au détriment des autres épiciers illégale-dé- ment boycottés. M. Charles de B..., un isse noble Français, que nous connaissons depuis our vingt ans et plus qu'il réside en Belgique, où tar- il s'est marié à Liège, nous apporte un sachet de- contenant plus de 300 gr. de pois absolument , ni impropres à la consommation et triés hors d'un au kilo qu'il a payé 9 fr. au magasin Delhaize qui fait le coin de la rue Goffart à Ixelles. Pareille aux saleté ne devrait pas être livrée au public, qui iree paye déjà beaucoup trop cher les <îenrées qu'on lou- lui filtre si_ parcimonieusement. ont La direction des Tramways Bruxellois, com-rnes me les Economiques, dont des employés se plaignent si amèrement d'avoir faim, reçoit cha-de- Que semaine, pour les revendre à son person-que nel, des wagons de poix, de choux, de carottes, de de choux-fleurs, etc. Fort bien. Mais après ce pos- drainage en grand, le public peste de voir les >ro- marchés désertés. Ce qui avantage les uns, con-ord tribue à préjudicier les autres. Cette mauvaise'-3m- organisation sociale n'est que de l'anarchie en ac-fr_ tion. ior- Un peu partout on s'indigne de l'impunité fr, scandaieuse accordée aux tripots par nos auto-: 30 rités communales et policières, qui n'appliquent ;er- Pas la loi de 1902 proscrivant l'exploitation des ïrej jeux en Belgique. L'autorité allemande a dé-* in? fendu à ses natioaaux civils et militaires de les la fréquenter en menaçant de fermeture les tenan-né ; ciers contrevenants. Mais notre brigade de po-W lice judiciaire des jeux affecte de ne point s'é-tus- mouvoir du scandaleux abus qu'il y a de laisser on fonctionner plus de soixante tripots dans la ca-iCe( pitale et ses faubourgs. Il est vrai que nos au-de- torités ferment tout aussi bénévolement les yeux pas sur le scandale permanent des paris aux courses ra_ de chiens_ levriers. Quels sont donc les mysté->ur- neux et inavouables motifs de cette tolérance coupable ? L'opinion souhaiterait de les connaître *re Pour s'édifier sur la valeur de nos lois et ent ,?s mandataires chargés de les appliquer, n'a : Même remarque en ce qui concerne la licence 'air de la prostitution. ur-y Aussi il faut entendre avec quelle indignation de vengeresse des Juvénals bourgeois nous écri-où vent leur philippiques acérées où ils fulminent i sti- contre le beau sexe actuel. N'exagérons rien, et mes frères. Le monde n'est pas changé, mais i, ent certaines tares s'affichent avec plus de cynique j Un impudeur ; voilà tout, car si rien ne se perds ha- dans la nature, rien ne se crée non plus, pas]; oin même le Vice, aussi ancien que le commerce des > im- sexes et les passions humaines. Seulement, aux i 'air -heures tourmentées de l'Histoire, tous les ruts du se déchaînent sans retenue. Les instincts ataviques de pillage, de meurtre, de luxure ressur-ors fissent, comme la boue qui dort au fond d'un iar- étang remonte et s'étale à la surface quand l'eau 3 à\ en est fortement agitée. ent' Oyez encore un de nos Jérémies sur ce thème, ion « On parle de repopulation après la guerre ; • ce comment voulez-vous qu'un jeune homme se ma rie, trop de jeunes filles deviennent les maîtres-3ri- ses des accapareurs. Je connais des hommes, ma-ou- riés et pères de famille, qui ont jusque trois maîtresses. Où vont-ils chercher l'argent pour au entretenir ces vices ? Au détriment du pauvre les peuple. Le mercredi, la capitale regorge de femmes en toilette, décolletées, s'exposant aux bourbe) siers ou à n'importe quel plus offrant. Finie la ite- pudeur: impossible de trouver beaucoup de jeu-; un nés filles honnêtes, trop envisagent l'argent, le charme suprême. Je voudrais que l'autorité )m" édictât une loi sévère et fasse payer patente par na- ces marchandes de sourires tarifés. » L'avortement fait rage ici, vous diront les Ij'" accoucheuses. Allez voir à la sortie des brasse-. " ries et thés à la mode, vous assisterez à la foire du vice impur.Beaucoup de femmes de nos jours sont trop paresseuses pour travailler, ne rêvent ." que toilette et plaisir, préfèrent élever des °*T chiens au lieu d'enfants. Avant-hier, deux jeu-nés femmes conversaient, assises sur un banc du lPs boulevard. L'une disait à l'autre: « Pour moi, la guerre peut durer indéfiniment; je touche . plus des œuvres que ce que mon mari pouvait '»c- me donner. Il est à la guerre. Je ne fais plus pra rien- Te m'amuse et je vis beaucoup mieux et plus libre qu'autrefois. » Outre la perte "des pénibles conquêtes du ,^e droit international et absolu, réalisées depuis plus d'un siècle de progrès, cette guerre fratri-i- " cide'aura rejeté l'humanité dans une voie de j gl régression ou de dégénérescence morale et phy-'j6 sique dont le monde mettra plusieurs lustres à lps sortir et à se relever. Marc de Salm. «Mis LR GUERRE Communiqués Officiels Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 13 juillet. — ( Officiel du soir). Rien de nouveau des fronts de combat. Thôâîra da la guerre à l'Ouest Croupe d'armées du prince héritier Rupprecht BERLIN, H juillet. Officiel de midi. Sur la rive ouest de VAvre, toute la journée, vive activité de l'artillerie. Dans la soirée, elle s'est ranimée de même sur le reste du front en liaison avec des engagements de reconnaissance. Groupe d'arméo du Krenprlnz allemand. Combats locaux au bois de Villers-Cottercts. A-près une vigoureuse préparation d'artillerie, l'ennemi a attaqué dans la soirée à l'ouest de Château'Thierry. Il a été repoussé d'une manière t sanglante. Le feu d'entrave, au cours de la nuit, a été vif par intermittences. à La guerre aérienne. 'f; Par une éclaircie du temps, nos escadrilles, ar-mêes de bombes, ont prononcé des attaques roc- ;n" turnes contre les installations ennemies sur la ls" voie ferrée du littoral français entre Dunkerque et ue Boulogne-A bbeville, dans le secteur de l illers- on St-Pol-Doullens ainsi que dans la région de Crê- îs- py-en-Valois et ViUers-Lotterets. ?is AUTRICHIENS ir" VIENNE, 13 juillet. — (Officiel). l(r~ Feu de reconnaissance de tirailleurs au front n' des montagnes vénitiennes; à fart cela, rien mt dJ intéressant. BULGARE ne SOFIA, 11 juillet. — Officiel : Front de Macédoine : .n_ Dans la région de Bitolia et des deux côtés de m_ la Czema, le feu d'artillerie réciproque a été par j-r moments plus animé. Duel d'artillerie à l'est du m- Vardar. Des troupes d'attaque ont pénétré dans nis les tranchées ennemies et ont ramené des prison-»st niers. Nos troupes ont disposé par leur feu plu-'le sieurs troupes d'assaut angla:. es renforcées. Dans l'avant-terrain au sud de Barakli-Dschumaja, nos l'il troupes de reconnaissance ont fait plusieurs pri-ré- sonniers appartenant à l'arv.ee grecque. TURCS - CONSTAN'l'INOBLE, 11 juillet. — Officiel : Sur le front en Palestine, grande activité de patrouilles pendant la nuit du 9 au 10 juillet, ns dans le secteur du littoral (fl à l'ouest du chemin .+ de fer de la côte. Alors que les batteries enne-mies avaient déjà été repous'ées devant nos po-^e' sitions, un de nos détachsniAits de reconnaissance ; a franchi les obstacles en fi(is de fer barbelés et réussi à pénétrer dans la position ennemie d'où il a ramené du butin. ct- A l'est du Jourdain, un de nos forts détache-:Qe ments de reconnaissance a attaqué_ le 10 juillet à l'aube une tête de pont Mnnetnie établie des in" deux côtés de la route d'Eric cm à Jéricho. Un escadron lancé contre notre détachement a dû se retirer en abandonnant 30 inbrts et bO chevaux; le chef d'escadron et un sol&it ont été faits pri-•?* sonniers. 5 ,a Sur le front en Afrique, on signale ultérieure-î'' ment que l'ennemi, cerné pat nos troupes à 1 ri-poli, a tenté une violente sortie le 7 mai dernier ; u.n sa tentative a échoué avec pe: les. Le 18 mai, les "s installations militaires de la ville de H ois ont été fortement bombardées par notre artillerie. Le ^eî 19 mai, une troupe de cavalerie ennemie partie | de la région de Suwara a été dispersée par nos ui? troupes. Pour les reste, pas événement particu-'^! lier à signaler. ,ui CONSTANTINOPLE, 12 juillet. — Officiel : on Sur tout le front en Palestine faible canonnade réciproque seulement et grande activité aérien-rn. ne de l'enne'mi. A l'est du Jourdain, des atta-ai- que s de reconnaissance, ennemies ont été repous-ia- sées. Rien de nouveau à signaler des autres >n- fronts. FBA NÇAÎS c„e PARIS, 13 juillet. — Officiel. e° , Entre la Marne et l'Oise, nsus avons, au crurs n*;- de la nuit, avancé nos avants-Portes de 000 mè-,s.e 1res dans la région de la ferr.:e Porte. Plusieurs coups de mains exécutés au nord de ■ l'Avre. dans la région de l'Oise, sur la Mar?ie et '"e en Champagne, nous ont valu\des prisonniers. , PARIS, H juillet. — Offic'sl : e3 / Nous avons exécuté ce malt-c une action locale ; au nord cl au si J de T n ■ A wr, ■,' n " " e's avancé nos positions vers l'est, ct malgré la: ré-n_ sistance ennemie, franchis la Savières à la hau-,0. tcur de la ferme Catifel. Une trentaine de prisonniers sont tombés entre er nos mains. Le nombre de prisonniers fait par nous ■a_ hier, d.ans la région de Montdidicr, est supérieur [U"_ à Q00. Nous avons capturé en outre 80 mitrail-ax lèïïsirs. es Communiqué d'armée d'Orient du 12 juillet. té- RencdY.tre de patrouilles sur la Strouma. Les ce troupes helléniques ont dispersé un détachement -i" bulgare dans la boucle de la Czcma. et Activité d'artillerie de part et d'autre dans la région de Doiran, à l'est du Vardar et dans la ice région des lacs. Au cours des combats aériens livrés par l'aviation britannique, un avion bulgare on ji ,été contraint d'-atterrir près de Doiran. En At-ri- ' banie, les Autrichiens se sont repliés sur une ligne nt ( organisée, jalonnée sur Rastani, Selcain, cote 500. n, ' au confluent de la Tomonica et du Devoli lis j Kurdhowa. ue ■ Le nombre des prisonniers faits par nos trou-rd J fies s'élève à quatre cent soixante-dix. as ; H se confirme qûe'les' fairichiens ont subi des es perles très lourdes au cours de leur mouvement ux i de retraite. £ ' ~ : ITALIEN lr_ ROME, 12 juillet. — Officiel : an Sur certains points du front, canonnades mo-dérées. Dans le secteur de Concalaghi (Posina) et dans le Valarsa, nos patrouilles ont détruit ,e_ deux petits posters ennemis et fait quelques prisonniers. Près du Cornone, une tentative d'atta-a' que ennemie a échoué; elle a coûté des pertes sensibles aux Autrichiens. Un avion ennemi a été descendu à proximité ?; de Feltre. u? ANGLAIS re LONDRES, 12 juillet. — Officiel : n- La fructueuse opération exécutée hier par nos ir- | troupes près de Merris leur a permis de faire 120 la prisonniers et de prendre 10 mitrailleuses, u nt u- attaque tentés par l'ennemi au sud de Bucquoy it, a échoué. Nous avons exécuté d'heur eu,g coups de ita main au nord-est de Merris, ainsi que près de ar Hamel ct de Meteren. t DERNIERES DEPÊCIiES re rs LES EVENEMENTS EN RUSSIE nt On se ba#à Petrograd. 6S T u Moscou, 11 juillet. — La presse annonce que les socialistes-révolutionnaires de gauche ont pris pied dans un grand édifice. On n'est par-[jg venu à s'emparer du bâtiment qu'après un bref combat, où l'on a employé des mitrailleuses. us Les esprits sont très surexcités à Petrograd. et Ea Sibérie. Londres, 13 juillet (Reuter). — De Kharbine îu au «Çaily Mail» : Le général russe Howet a été lis nommé président provincial de Sibérie. Son pro-ri- gramme comporte la remise en vigueur des con-de trats conclus avec l'Entente, la réorganisation y- d'une armée disciplinée et la restauration de la , à propriété. Le Reichstag adopte les nouveaux crédits de guerre Berlin, 13 juillet. — Le Reichstag a adopté le crédit de guerre de 15 milliards, à l'opposition des social-démocrates indépendants et à ! l'abstention des Polonais. Les socialistes français et la su:rro Genève, 13 juillet. — D'après le «Journal du Peuple», les chefs socialistes en France ont entamé des négociations avec les associations professionnelles, dans le but _ d'exiger du gouvernement l'entrée en négociations provisoires et ' sans engagement, dans le but de discuter Ja question de la paix et d'amener une fin rapide îe, de la guerre. La guerre aérienne La fiasco américain contre Ccb'snco Berlin, 13 juillet. — Durant la nuit du 10 au 11 juillet, une escadrille américaine de G avions a tenté d'attaquer la ville de Coblence à coups de bombes. L'attaqua a complètement ie) échoué. Aucun des avions n'est parvenu à je-de ter des bombes. Cinq des avions de cette esca-drille^ se virent couper la retraite au-dessus de nos lignes ; tous, ils tombèrent entre nos mains Hé et les occupants purent être faits prisonniers v vivants à quelques exceptions près. Derrais plus ^PENDANT d'un an, les Américains n'ont cessé de se vanter qu'à l'aide de milliers d'avions, ils rédui-~ raient en cendres les villes de l'Allemagne oc-/" cidentale, et amèneraient la défaite décisive du et peuple allemand à l'aide de leur arme aérienne, là où toutes les forces de l'Angleterre et À de la France avaient échoué. L'attaque aérienne d'hier était le premier essai fait par les Américains à l'aide de leurs propres forces. Ce fut un échec lamentable. L'expérience pénible que les Américains ont faite en personne leur apprendra à .distinguer entre la vantardise et la réalité. e'n Le bombardement dos villes françaises. Paris, 12 juillet. — D'après une statistique publiée par le «Petit Parisien», la ville de Dunkerque a subi 159 attaques aériennes, 25 bombardements par des canons à longue portée, 4 bombardements par des navires de guerre et 1 atta-£e que de zeppelins. De plus, la ville a été alarmée ,ar 211 fois -à la suite de raids d'avions allemands £u dans le Nord. La ville de Rouen a également ns beaucoup souffert. >n- Incendie d'une fabrique en France. '.u- Paris, 12 juillet. — Le «Journal» annonce que ns la grande fabrique de chocolat Poulin, à Blois, os a été détruite par un incendie. Plusieurs centai-ri- nés d'ouvriers se trouvent sur le pavé. Les dégâts sont évalués à 6 millions de francs. Les exigences des mineurs anglais , . Amsterdam, 13 juillet (Reuter). — Le contrô-/e leur des mines ayant refusé de donner suite aux t exigences des mineurs demandant l'augmenta-' tion des salaires et la réduction des heures de travail, le Conseil national des mineurs a de- ■ ' mandé à Lloyd George, sous menace d'une grè-' ' ve générale des charbons, de recevoir une délé-^ gation. Lloyd George a consenti. a,-t Troufcics à Ciasgow Berne, 13 juillet. — Dimanche dernier, des te- troubles ont éclaté dans les rues de Glasgow. '.et La foule, composée en majeure partie de soi-es disant «bolchevistes», a exigé la mise en liberté )n du bolcheviste John Mac Lean, condamné ré-se cemment à cinq ans de prison pour violation de x; la loi de défense nationale. Les tramways ont ri- été arrêtés et le personnel a été battu. Fortune et disgrâce de généraux italiens r-~_ Rome, 13 juillet (Stefani). — Les générau^ _. C'adorna, Porro et Capello ont été mis en dis- ■ ' ponibilitié et ont été déclarés déchus de leur grade et de leur pension. , Berne, 13 juillet. — Par arrêté royal, le géné-ral Diaz a reçu l'Ordre de Savoie, qui constitue la plus haute distinction militaire, comme récompense spéciale de ses mérites militaires et d'organisation depuis qu'il a repris le commandement suprême. J La crise ministérielie en Hollande n_ La Haye, 13 juillet. -— Mgr le Dr W. H. No-\a- lens. membre de la deuxième Chambre des Etats is- généraux, a été chargé aujourd'hui de constituer -es le nouveau ministère. LES EVENEMENTS EN RUSSSE Débarquement de troupes considérable de l'Entcnta à la côte russe •rs JLondres. 13 juillet (Reuter). -— Des. forces de 1 è- combat 'considérables de l'Entente gardent la côte de Murraan. D'autres troupes ont été ex-ie pédiées. et Protestation du gouvernement russe. Moscou, 15 juillet. — Le commissariat pour les affaires étrangères a adressé une note' au '■le, représentant de la Grande-Bretagne à Moscou, K* par laquelle il exige le retrait des détachements 'é- anglais qui ont débarqué à la côte de Murman. u- Simultanément, le commissariat a de nouveau protesté contre la présence de navires de. guer-re re anglais à Murman. l's A la recherche da Sa&inkoff *ii_ Petrograd, 12 juillet. — L'ancien ministre de la guerre Sawinkoff, activement recherché depuis l'assassinat du comte Mirbach, dont on le soupçonne d'avoir été le véritable instigateur, es est parti pour Vologda avec M. Nouions, l'am- , nt bassadeur de France. Une forte prime est promise à qui le fera arrêter. . : la Les idées de M. Tsshiîscherine Paris, 13 juillet. — M. Ludovic Naudeau rend r~ compte dans le «Temps» d'un entretien qu'il a [L eu au début de mai avec M. Tschitscherine, qui ' lui a déclaré entre autres: ,0 — Notre plus cher désir est de nous réconci-,?■ lier avec la France et d'entretenir les relations les plus cordiales avec elle. Toutefois, nous avons été forcés de demander le rappel de M. l'ambassadeur Noulens, car il nous étajf impossible de .. lui permettre de se mêler de nos affaires inté-,,t rieures ni d'admettre qu'il approuve ouvertement l'occupation de notre territoire par des troupes japonaises. La France entre dans une mauvaise voie si elle appuie la contre-révolution en Russie. Nous possédons^ la preuve que les \o- menées japonaises des Alliés se font d'accord a) avec notre parti réactionnaire. _ Si les Alliés ne ut veulent rien faire sans l'assentiment de la Rus-ri- sie, comme ils le prétendent, qu'ils commen-\a- cent donc à se mettre d'accord avec nous. La n- paix nous est indispensable, et nous entendons qu'elle ne soit pas troublée. Il nous est impos-té sible d'entrer de nouveau en guerre parce que celle-ci nous conduirait, comme aussi nos anciens alliés, aux pires catastrophes. En conséquence, nous ne voulons pas de l'intei mention japonaise sous aucune forme, pas même sous la os forme d'un prétendu secours, car: z2-, 1. Nous ignorons si le Japon n'entendrait pas n" conserver les territoires qu'il aurait occupés ; °y 2. L'intervention du Japon entraînerait des mesures militaires de la part de l'Allemagne; de 3. L'attention de la démocratie russe serait détournée du danger allemand èt se tournerait vers le nouveau danger, et cette éventualité mérite d'être prise en très sérieuse considération. M. Naudeau a posé ensuite au commissaire du peuple la question très délicate suivante : — La Russie ne serait-elle pas disposée à collaborer avec les Allies et le Tapon en Extrême-Orient, à condition que l'Entente reconnaisse officiellement le gouvernement des Soviets? M. Tschitscherine a répondu : r" — Non. Une reconnaissance subordonnée à une intervention japonaise ne nous intéresse Pâs. ;s* L'entrée des Japonais en Sibérie ne peut être envisagée ni du consentement ni contre la volonté des Soviets. » ie La répression en Irlande. té Berne, 12 juillet. — Le général French an-o- nonce, dans une proclamation, la dissolution n- par la force des cinq grands organismes irlan-311 dais, en vertu d'une loi datant de 1887. Cette la proclamation vise les ligues de Sinn-Fein, la Ligue gaélique et d'autres organisations de la même tendance. Le gouvernement Brallanu sur !a ssifette Bucarest, il3 juillet. — Le député GeoTges 3t.é Stroïci a eu hier à la Chambre roumaine, aux si- acclamations unanimes, une motion tendant à à aggraver l'accusation contre l'ancien gouvernement qui a entraîné la Roumanie dans cette guerre désastieuse. La motion est signée de 20 du députés et avait été renvoyée aux sections de la Chambre. Conformément à la loi, elle passa ro_ à l'ordre du jour, cinq jours plus tard, c.-à-d. er_ le 17 juillet. L'accusation se base sur la vio-et lation de l'article 122 de la Constitution et sur ]a les articles 1 à 4 de la loi concernant^ la res-i(jô ponsabilité ministérielle. Elle vise l'ancien président du Conseil, Tonel Bratianu, qui, avant que la guerre éclatât était également ministre de la guerre et devint plus tard ministre des affaires étrangères, ainsi que les anciens 10 ministres Vintilla Bratianu. Emile et Alexan-6 dre Costineîcu, V. G. Mortzoun, Victor Anto-; à ndscu, Dr C. Anghelescu et l'ancien vice-pré-;nt sident du Conseil Take Tonescu. Les points je- d'accusation sont les suivants: ca- 1.) L'entrée des troupes russes en territoire de roumain autorisé . anticonstitutionnellement et ins sans i'assentiment de la Chambre des Représen-ars tants ; lus 1 2.) Négligence coupable du gouvernement. qui_ i- n'a pas préparé l'armée, malgré qu'il disposât i- amplement de temps et d'argent ; > 3.) L'armée était désorganisée,. attendu qus U les travaux préparatoires avaient £té confiés à i- quelques mains aussi peu nombreuses qu'inca-ît pables à l'exclusion des autres services légaux ie et contrairement à l'ordre voulu ; i- 4.) Les intérêts publics ont été lésés en ca n sens que certaines personnes ont reçu des au--S torisations d'exporter des céréales, de la ben-a zine, etc., en vue de réaliser des gains illicites au détriment de l'Etat ; 5.) Le trésor de l'Etat et les dépôts, de même ; que les documents publics et les archives ont 1 été transférés à l'étranger d'une manière illé-. gale ; _ _ 6.) Des trains de chemin de fer et des moyens de transport ont été utilisés abusivement en , vue de sauver les biens des ministres et des favoris, au lieu d'être affectés au transport des t blessés, des troupes et des munitions. C'est ce qui explique comment une grande partie d'objets nécessaires à la guerre et de matériel de guerre a été perdue, dans les territoires occupés; 7.) Lors de l'évacuation des territoires occupés ultérieurement, des jeunes gens de 15 â 1( ans ont été entTaînés de force ; une grande partie d'entre eux sont morts par suite de négligence et de manque absolu de soins; 8.) Une grande partie de la fortune publi-que et privée a été détruite sur l'ordre du gou- x vernement, par l'incendie et par d'autres moyens, sans que la défense nationale l'exigeât; e 9.) Des membres du Parlement ont été ame-nés par voie de concussion à ne pas exercer leur droit et la représentation du peuple a été induite en erreur au sujet de la situation réelle des affaires de l'Etat ; 10.) Le gouvernement a cédé la flotte roumaine au gouvernement russe, qui l'a utilisée sous s son pavillon ; cette oipération s'est faite sans • l'assentiment de la Chambre et contrairement à ; la loi. c Découverts de minerai de fer aux iles Célèbes e Batavia, 13 juillet (Ag. press. néerl.j. — Lcî % gisements de minerai de fer des Célèbes ont étd examinés. De l'avis des ingénieurs, ils fourniront un fer excellent. Le capital nécessaire l'exploitation est évalué à 30 millions de francs, x On compte sur un bénéfice annuel de 10 mil- - lions *de florins. ! ÉCHOS ET NOUVELLES POUR LES ENFANTS e Le Comité National continuera, pendant tou-s tes les vacances, la remise du repas scolaire aux enfants en âge d'école. D'autre part, une annexe vient d'être apportée au règlement des dits repas. Jusqu'ici la remise - du repas au domicile était autorisée en cas de s maladie temporaire de l'enfant, sur présentation r d'un certificat médical. Il a été décidé d'acccf- der dorénavant semblable faveur aux enfants qui, en raison de leur état de santé, ne peuvent fréquenter l'école de façon permanente. Toutefois, pour octroyer cette permission, les comités B locaux devront être en possession d'un certificat e émanant, soit du médecin scolaire, soit de tout i autre médecin désigné par eux. Aucun autre cer-;- tificat ne pourra être admis. Enfin, le relevé des dépenses relatives aux repas scolaires pendant la dernière quinzaine de juin se monte à 189,427 francs. C'est le plus fort chiffre atteint r jusqu'ici. 1 1 STATISTIQUE g La statistique générale des sommes allouées aux ouvroirs, syndicats et œuvres d'assistance' j par le travail de Bruxelles vient d'être dressée. Le montant global des salaires payés par ces œuvres se monte à 9,172,724 fr. Les subsides ac-, cordés à chaque œuvre forment le tableau sui-' vant : Ouvroirs de confection, 5,255,496 fr. ;; e Syndicat de la lingerie, 297,014 fr. ; Centrale so-j - ciale, 307,186 fr. ; Union patriotique des femmes' e belges, 876,854 fr. ; Union philanthropique des , maîtres-tailleurs, 530,259 fr. ; Vestiaire central - et ateliers de réparations, 333,741 fr. ; Ouvroir - du Cirque Royal, 264,475 fr. ; Ateliers de coupe, et de couture, 47,509 fr. ; de cordonnerie, 53,463 fr. ; de galocherie, 45,817 fr. ; de tricotage,! ] 25,943 fr., etc. ' a LA POPULATION DU GRANB-BRUXELLESi Afin de permettre à chacun de faire d'utiles' comparaisons quand nous parlons de questions; de ravitaillement, nous publions le petit relevé s suivant dont les chiffres nous permettront de s suivre les fluctuations de la population du; Grand-Bruxelles. « e A retenir que les chiffres de 1918 renseignent la population de «droit» et non de «fait»j ~ cette dernière est, en général, inférieure de plu^ de 12 p. c. à la population de droit. 1911 1912 1918 Bruxelles 176,947 175,808 170,826 Anderlecht 64,425 68,315 71,125, Etterbeek 33,779 34,557 36,508' Forest 25,671 27,346 31,567- Ixelles 76,405 81,772 87,597 Tette-St-Pierre 15,287 15,483 16,012, ivoekelberg 12r663 12,606 13,063 , 35,714 37,670 41,547' Molenbeek 74,857 76,218 76,735'; St-Gilles 66,592 GG,572 68,268: St-Josse-ten-Noode 32,282 32,474 32,255 " Schaarbeek 85,389 90,231 100,329 [ UccIe 28,127 29,282 32,103 i Total : 728,138 748,334 777,9351 ioiai : /.so.loo 748,334 777,9351 POUR LES ORPHELINS' i Le 27 juillet aura lieu, de 6 à 11 h. du soirj au Royal Rinking, chaussée de Waterloo, 567; t un grand Longchamp fleuri, organisé au profil t du Foyer des Orphelins. Des prix seront décernés aux chars et grou^ pès les mieux fleuris. Entrée : 1 fr. 25. : LE RAVITAILLEMENT. — A ETTEiîSEcX Pendant la quinzaine du 15 au 28 juillet, chav - que habitant de la commune pourra obtenir au : magasin communal, avenue d'Auderghem : 800 gr. de miel artificiel pour 1 fr. 32 la ration 200 gr. de sirop mélangé pour 0 fr. 4,3 la ra-i - tion, 1 biscuit militaire pour 20 centimes, 500! . gr. de pois secs pour 4 fr., 500 gr. de farine de» ; pois pour 3 fr. 25 et 250 .gr. de fromage pou., - 2 fr. 50. Le comptoir de vente pour la ration supplé^ mentaire de sucre délivrée aux malades et aux, enfants sera établi, désormais, au bureau du; cadastre. Néanmoins, les ventes auront lieu au» dates fixées. L'inscription pour l'obtention de la ration de sucre pour malade reprendra le 23 juillet et sera continuée jusqu'au 15 août. L'inscription pour les visites à domicile sera clôturée le 10 août. La direction des magasins communaux informe le public que les verres à confiture vides,, 3 bien propres, avec couvercles, seront repris, à s partir du 15 juillet, à raison de 15 centimes par i verre. (A.) A SAINT-GILLES \ On pourra se procurer, aux magasins com-i 5 munaux, au cours de la quinzaine du 15 au 28 s juillet: miel artificiel, 600 gr. par personne; 1 pour fr. 0.99; sirop mélangé. 400 gr. par per-; • sonne pour fr. 0.96; féveroics. 500 gr. pour fr. w 2.50; farine de fèves, 100 g: »>Jcr f-r. 1.20; al-j r lumettes, 5 boîtes par méra*^- pour fr. 0.55 î' bas noirs pour enfants à 8 ri'ancs; des chausJ " settes à fr. ô/ÇO et 7.65 la pane. (A.) ! LES RECOLTES SERONT BONNES e Les pluies ont fait du bien aux cultures. Les s récoltes de pois et haricots seront e*f.eil«..ites, - malgré la sécheresse. Les prévision.' sont Supé-( i- rieures aux résultats de l'an dernier. Beaucoup, !- de fermiers se plaignent du « vandalisme » des; s Bruxellois, qui vont le dimanche ravager leij plantations et les champs (Je blé. Nos paysans e sont peu dignes de considération, mais endom-i -t maget des champs de blé est ridicule, la plus i- grande partie des récoltes devant être livrée au CQnjité National et servir à l'alimentation des lij citadins.,'

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