Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 06 Mars. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rv0cv4cs4c/
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fioK>E«EHi" Pû»7ïH, ÉD. £ Bro*eiies - f'r«> ince - Etrange/ 3 mois Fr. 4.>j. - MX 3JXS m eax>. «Je p m# «u et A i &&&« n fi q'xiï «îé.< a^cî)i:^)«e«î> litf&lUf 1 R'îiLS, cé:;.vci pfcn:K"î cours IM 1J*wy. 1 A y m I jL'i'.i.fîT î OctfJB# On pcutb'ajbpuncr toutefois pour les C4s»st_ wols ci mti'.iG pour !« ticri'.icr »^nig de cîiaaue ttoestre au î*ix de : 2 Mots 1 Mets Fr. 3.00 - .v.li 2.40 Fr.l .50 - Mk.î .20 T8RAGE : HO.OOO PAg JOUR ANNONCES — ï a ligne F.iîls divers et F.ciios . fr. .".00 Nécrologie". 3.00 Annonces coœinerdalcé . *1.50 » financières, . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite lit,ne 0.5C La grande ligne. . ; . 1X0 —o—— TiRÂGE :!Ê0oOQO PAR JOUR [RÉDACTEUR EÎJ ÇHia? ! lîÇîaiô AttftîaCili <1 s Journal tHetifliM liilpiBiisf "nmmr i■! in mi bih ■MmniHii | m h mwwiwrw—tr-nri/<i 11 v —''j Rédaction, Administration, Publicité, Vente : I BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS g DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS ALLEMAND» $ERÎ Z Y, ' mars. — Officiel de midi : Théâtre de la guerre à l'ouest. Toi un temps chir, l'action, en beaucoup d'endroits du freni, a (là plus intense qu'aux jouis précédents. Au nord de fa Somme, les Anglais, après une vigoureuse canonnade, ont ulisqué au sud du bois de Si-Pierre-Vaasl. Apiès un rude combat"' un clément de tranchée sur la îouie Bouchavesnes-Alcistslns est demeuré entre leurs mains; pour le r&sj», ils ont été reietés. Sur la rive est de Meuse, nos troupes ont pris d'assaut la position flandaise du bois le Cauriùics sur une étendue d'environ ■a,500 mitres et ont rejeté des contre-poussées nocturnes. De même, à V angle sud-est du bois de Fosses, un important point de terrain a < té arraché aux Français. A côté des pctics sanglantes, qui ont été constatées pat nos échut eurs s avançant à travers tes lignes conquises, l'ennemi a perdu six officiers 572 soldais fails prisonniers, 16 mitrailleuses et 25 fusils à tir rapide comme butin. A a cours de nombreuses luttes aê tiennes, les adversaires ont perdu hier 18 avions, l'un par tir ve-nani de terra; notre perte s'élève à quatre ai ions. Théâtre de la guerre à l'Est. et Front de Macédoine, L'action est demeurée minime. BERLIN, 5 mars. — (Comm. ojj. d'hier soir) : Dans les hew.es matinales activité combattive ani-m c, Au nord de la Somme et sur la rive est de la AU u>:e de nombreux combats aériens. Dans l'Est et en Macédoine rien d'essentiel. AUTRICHIENS VIES'SE, 4 mats ; Théâtre de la guerre à l'Est. Groupe d'armée du îeiamarée&ai général von MaeKeasen : Par un froid qui devient de nouveau plus rigoureux peu d'actions. Théâtre de la guerre italien. Des d(t„J: :ments du 2-tmé régiment ; infanterie et du ZQmc de la territoriale ont détruit hier solides tranchéci des avant-positions de l'ennemi près de Haut i'citoiba ci ont ramené 47 prisonniers afaj; que 2 mitraii':. : ecsx, l'oUe aniileiic a démoli m dépû.t i..!ie:ï de munirons v:ès de Podsa'jotin. -j î ire se ia gr rc a.t SiTd-2 C Ine'iàn^é. TURCS CONSfANT'.NOPLE, J mars. — Oéicicl du 4 : Front du Tigre: Au nord du Tigre, l'ennemi s'est occupé à des travaux de consolidation devant nos nouvelles positions.Situation inchangée sur les autres fronts. BULGARES SOFIA, 5 mats. - Officiel du 4 mars : Front en Macédoine: 'Au pied méridional de la Belasiiza Planifia, deux éçmpagRics ennemies se sont avancées- avec une mitrailleuse dans la direction de ia station Poroj, aptes une violente action ptéparatcire, â'aitiilciie, mais cites furent h poussées pur nos postes avancés avec de s pertes sanglantes. Sur le.teste du front, jeu d'artillerie isolé. Dans la redée du Vardar et au littoral d'Otjcnp, faible ac-tiviti d'artillerie. Front en jttoumanie: Rit i d'impôt tant éi signaler. Fioid vif et tourmen-i s de neige. SOFIA, 4 mars. — (Comm. ojf. du 3 mars) ; Front eu Macédoine : Sur tout le secteur de la Sti uma, de la Bel tsiiza-Plenina jusqu'au golfe d'Orfawo d'importants détachements ennemis, équipés de mitrailleuses et appuyés par endroits par un violent feu d'artillerie; se sent élmc-js en avant au cours de la nuit, fis ont été l'ei tout mis en fuite par nos détachements de sécurité. Sur le restant du front faible activité. Front en Roumanie : Rien de parltcnrivi à. annoncer. Sur tous les fronts des tempêtes de neige. FRANÇAIS PARIS, 4 mars. -- Ol'ji<vl de 3 h. p. m. : Entre Oise et Aisne, nos détachements i.ni péri'lté dans tes tranchées clc l'adversaire au sud de Nouvron jusqu'il la deuxième tucr-chée ennemie, et ont opéré d'importantes destructions. Un coup de main ennemi dirigé plus à l'ouest sur nos p stes de la l égion de Hacicraye a échoué sous nos i \ x. Sut l.i rive gauche >e m Meuse, nos btdieri s ont pris sous Icvs feux'ci di>pe:sé un déiackemcnt ennemi au nord de Reg-iiC ville* En Weeuvre .etiens d artillerie. AVIATION. — Dans la soirée lu 3 mais, nos escadrilles de bombât dément onïieecé des projectiles sur h s h.m gars de Frast ati, les hcmls-fov'ncuux de Woeljling, légion de Sarrcbtuclc, et les gaies de D<. line. PARIS, 4 rc.ees. - Officiel de 11 h. p. m. : A l'ect de la M?use, la lutte d'artillerie a été iio-Ui.te clam le secteur du bois des Cornières. Lue ait .que ennemie consécutive au bombai dément intense, signalé ce malin dans ta région au not l d'Eix a été déelanchéc, cet après-midi sut nos positir ns de la Fiève'erie. L'ennemi qui avait réussi à pénétre: dans r.os pretnieis éléments en a été eomplch nnt rejeté par nos jeu:: et nos contre-attaques. R< tre ligne est entièrement rétablie. A Touest de la Met c, lions avons e.\éi ,!é des tirs efiicaccs sur l 's 'ca! e-' ries ennemies de la légion àe Mahmccurt. Vers Bvuremlles, un coup de main sur une tranchée ennemie nous a permis de faire des prisonniers. Canonnade intermittente sur le reste du front. HOtiSES PETROGRAD, 3 mars. — Au nord du lac de hi.rosz, nous avons lâché des gaz, ce qui a p>o-roqué des troubles dans les tr anchées ennemies.Les Allemands ont attaqué avec des effectifs d'environ un bataillon, aptes une préparation d'artillerie qui a duré une heure, nos tranchées dans la région de Stavotine, à 15 vcrsles au sud-est de Bizezany. Ils ont téussi d'abord à prendre pied dans les trtfnehées avancées. Par une contre-attaque, ils ont été toutefois repoussé s par nos retijotls. Ail front roumain et an Caucase, jeu réciproque. AVIATION. — Dans la légion de Dunabomg, un de nos riions s'est abattu, en flammes, au cours d'un combat avec un avion ennemi, à l'est du village de Rogovnischki. L'aviateur et l'observateur sont mats. Le sous-officiel avieteur IVischnavski a livré combat à deux cédons ennemis. Dans les deux cas, les avi'Uents ennemis ont été chassés vers leurs lignes. Au sud du bourg de Lacovitschi, au sud-est du bourg de Baranovcitschi, un de nos avions a dû a tenir aptes combat avec un adversaire. En atterrissant, l'observateur s'est tué et l'aviateur s'est blessé à la tête. ITALIENS ROME, 3 mars ; Pendant la journée du 2 mais, le long de tout le jioni activité d'arùlk'rje par intermittence. Nos batteries en! dispersé sur ia Marm'jiaia (Heut-Avi-%A des ennemis qui s'y avaient éiabiis ci ont provoqué des incendies. Nos détachements d'infante-ne ont effectué des poussées heureuses centre les lignes ennemies à proximité de Si urelle ( t aisseau de Maso et la Brenia), esire les monts de Sief et du Seitsass (tiviete d'Audraz, Haut-Cordevole) et à l'est de Vertoiba (région de Gcriizia). Us ont détruit des installations de défense ennemies et ont mmené de la munition et du nntérkl. Des tentatives du même gente, exécutées par des patrouilles ennmies ont rte repoussées en arrière de Casino (à l'est de Magda), sur le Mrzli (Monte Néro) et éi l'est de L'icati (Karsi).Nos aviateurs ojtt bombardé les communications de l'ameie de l'ennemi sur le Karst, ANGLAIS LONDRES, 5 mars. -— L'Amiante annonce que, If-nsh me' Nord fHe & ipûg\"ïl 'cet probable que le navire a heurté une mine. LONDRES, 3 mars. — Offiiiel ; Penda it la joui née, nos troupes ont réalisé de nouveaux progrès an nord de Pusieux-an-Mcmt et éi l'est de Commeconrt. Notre ligne a été avancée â peu près d'un quart de mile sur un front de presque 5 milles de largeur, l'ennemi a opposé une té-ststanee opiniâtre. Une centre-attaque ennemie Jo-ealisee, déelanchéc contre les positions avancées au nord-est de Gueudecouit, a été attelée hiei soir par notre fen d'artillerie et d'infanterie. Une attaque éi coups de bombes ennemie a forcé nos troupes d é-vi.cner une tranchée éi l'est de Saùiy Sailtisei; nous avons toute fois regaghé le terrain pet du par une contre-attaque immédiate. L'ennemi a enlevé hier scir par surprise deux de nos postes établis an nord-ouest de Raye ; quelques hommes sent portés manquants. Un autre détache ment de teconn.issance plus impôt tant qui a tenté de s'approcher de nos lignes à l'est de Givenchy - La Basséc a été arrêté pur notre fusillade. Dernières Dépêches La disette de charbon ea France. Barcelone, 4 mars. — D'après des nouvelles reçues, la disette de charbon est si grande en France, que les navires cie guerre ont déjà été cblig's d'entamer le charbon qui était mis en réserve peur les cas de nécessité extrême. Le conflit germano-américain, Washington, 3 mars. (Reurr.) — Sur l'ordre de vâ ilson, il a été communiqué aux chefs du Sénat,que le président n'entreprendrait momentanément aucune action centre l'Allemagne,- avant que le Congrès ait été convoqué aux fins de prendre une décision h ce sujet. Berne, 4 mars. — Les journaux jarisiens et lyonnais publient une note apparemment semi-ciîiciel!e, qui dément que le co'one'î Hcuse soit arrivé à Paris et que 'a guerre entre les Etats-Unis et l'Allemagne s it imminente. Ceci ne pourrait être ni une question de jour?:, ni de semaines, vu qu'il ne dépend pas de Wihcui seul, mais plutôt de l'opinion publique tout entière, quelle tournure les événements prendront. \\"ils'_-n agit av.-c la plus extrême prudence et ne prendra aun ne décision avant.d'être sûr d'avoir L: majoiité derrière, lui. Cet accoui possible qui para:'; . ; : actuellement en vue de formation, est la c nd.'îica •<< sine qua non » de la résolution suprême de TiUon. L'aviation à la Chambre française. Berlin, 5 mns. — De Gc.ûve au « Berllccr Lo-hal-Anzelger » : La Chambre française iiend:a vendredi prochain uue séance secrète, pour discuter l'organisation de l'aviation. Smuts au cabinet impérial de la guerre. Londres, 3.mars — Le Roi a approuvé la nomination du généra!,Smaïs-ccnttnie membre du V Privy Cotinei) ». Ji pov.r? dvne assister, aux séances de cabinet fmpéria] ,'i la guerre. La situation après la guerre. Nous lisons dans la « Gazette de Cologne-»;: Budapest,.2 atSïs. Le Président de la Fédéra-tien de la Hansa, ie conseiller intime Riessa, a dé-' çteré au carres; :od«nt du journal i A Nap » t Le commerce d'exportation de l'Allemagne est paralysé depu:s gresque trois ans par le blocus de l'Entente. Cette cireons"ir,oce a réagi sur notre économie politique. Le commerce allemand espère que la guerre sous-marine s-ns restriction, modifiera la situation. Je ne doute au.'unemeirt que le commerce allemand s'épanouira de nouveau rapidement après la guerre. Après la fin des hostilités, l'Allemagne .devra entreprendre une nouvelle politique économique, dent la téehe prinç aie sera le i établissement de la valuta dépréciée,'Nous devons moins importer et exporter plus. Pans l'entretemps, nous ne pouvons importer que les matières premières les plus urgentes. Pendant la guerre, le peuple allemand s'est habitué aux privations et même après sa fin nous devrons restreindre notre consommation dans l'intérêt de ia valuta. La deuxième question s'applique à l'exportation. Il est exact que la sympathie de l'étranger, même des neutres, ne nous est pas 'bienveillante, mais dans les questions économiques il n'existe pas de sentiments. L Amérique était avant la guerre notre meilleur acheteur et pendant la guerre elle s'est efforcée de déprécier notre valuta. Les Etats-Unis achetaient cîtez nous parce que nous, livrions meilleur marché. Je suis persuadé qu'aprè^'ja guerre — peut-être même immédiatement — K trafic économique reprendra avec l'Angleterre. 5 a problème le plus important après la guerre sera/la question du tonnage. Je puis dire avec toute ma conviction : l'Allemagne disposera alors de navires suffisants pour reprendre avec !a plus 'graijde én"er.;ie le commerce d'exportation.Celui qui mange te beurre du Français. Rotterdam, 2 mars. Les journaux parisiens s'occupent depuis qi -iqt jours de la crise actuei.e du beurre. Quoique l'Etat mette à la disposition des producteurs de la Normaneic et de ia Bretagne du fourrage à dps prix $|éc;si'.\, pour que leur production ne soit pas interron j ue, ou remarqua toutefois que les arrivages eu be; : c a Paris •iminuaierit rapidement. Lorsqu'on dé .ouvrit ensuite que les Anglais rachetaient t .u, le bèune en Normandie et en Bretagne, on décida qnè ia moitié seulement de la c rantrsé habituelle "povy; it t 'e exportée eu Angleterre. Cela n'a servi à 'iai Jeudi dernier, il n'est 'arrivé aux grandes ha ;s} de Paris que 20,515 Kilos de beurre. Le lendemain', i- « y en avait que 11,128, et puis 9,750 Liios s mit r ent. En rais; n du lait qre s ;;les arrivages avaient-tfjjrSiv en u îp rc w jj s qvête au sujet de la -car/se de'cet incident et ou a <tfcouvert que le beurre français, qui ne disparait pas au front et deriiire le front anghis, prend le chemin de l'Angleterre. Il est simplement expédia au Havre ou à Boulogne, où les Frainçais n'ont pas le contrôle de l'exportation, attendu que les deux péris sont aux mains des Anglais. La France mécontente de Haig, Genève, 2 stars. La presse parisienne se montre très me'contente vis-ii vis de Dougias Haig, parce, qu'il ne s'est pat aperçu de 1 évacuation stratégique. Hervé dit que- ies Anglais sent complètement ahuris. En outre, ils n'avaient aucunement préparé la cavalerie. La situation-s'est maintenant aggrav es, parce que les Anglais doivent commencer Intensive sans avoir exploré suffisamment les positions allemandes. Le général Lacroix dit dans le « Temps » : On ne peut s'expliquer la manœuvre. Le prestige de Hindenburg et de Ludsndorfi est si puissant en Allemagne, qu'ils peuvent hardiment recommencer la défensive F. où ils la jugent «n ccssaire, quoique 1 offensive constitue pour l'Allemagne l'élément vital, i's déchaîneront l'offensive sur un peint stratégique-ment favorable. Lacroix rcccifitnande de se méfier grandement des Anglais.. Un combat sous-marin. Berlin, 4 mars. - - On transmet les détails suivants, qui complètent le c. mmuniçué otiieiel de l'Amirauté du 3 mars, au sujet de ia rencontre d'un de nos sous-marins, avec uu vapeur-tank aménagé com-. me piège à sous-marins et au sujet du combat d'un sous-marin awc un chasse-sous-marins du gente Fox-giove : Le 22 février, le sous-marin aperçut vers 2 heures de 1 après-midi, ;i la côte" irlandaise, un vapeur-iank jaugeant brut environ 3,000 tonnes. Lorsque le vapeur fut pris sens le feu de l'artiilerïé, il s'arrêta pour lâcher la vapeur, et 1 équipage quitta le navire, à bord de deux canots. Le si us-marin plongea et se porta sous eau, au devant du vapeur, à bord duquel on ne pouvait re- .arquer, à première vue, aucune arme. Loisque le s-us-marin se fut éloigné d'un millier de mètres du vapeur, il émergea de façon à ce que les canots se trouvassent entre lui et le vape«n\ Ceux-ci t.chcrentj de s'él igner a--ec. force rames du sous-rqaiin. Soudain, le vapeur ouvrit le feu au m"yen de quatre canons; le sers-ma rin plongea aussitôt, non sans avoir été touché, en quelques endroirsé Deux hutro-bembes furent en outre lancées des canots du vapeur qui, en même temps que les peints ati. ints cit s plus haut, causèrent ijes ti^gàtS et des troubles .à quelques appareils importants - du sous-n^uin. A la suite des ava-lies reç. .-s, il fut impossible' îi la longue, au sous-mâri . .le se tenir sous eau. C'est pourquoi un peu apiis é iicures il reparut à la surface d s flots. Les canons; du sous-ma:iii furent braqués aussitôt, tandis -ut le piège à sous-marias, éloigné en ce mo-m.'ut a .nvi.tn 2 SCO mètres, rouvrit le l'eu, et la ace ... a-.! e jii'otia c. toutes raas le sous-n arin qui : If o a in:m . iatement.' Lorsque le sous-marin "se; fut éloigné 'lu pi gc ..'environ 5,000 mètres, tui.yes-t;0u. ennemi apparat pe.i tribord du sous-marin, et prit re J au com'eat-à, une' distance de 8,000 mètres. Le dest'oyer qui lut reconnu comme appartenant à la classe des F x Glovc, commença bientôt ?i éviter la c.. '.v i rade du s,: ; marin. Il était atteint en deux endroits et augmenta sa distance. Au ccurs du combat, on parvint .à rendre é tanche la tourelle de ci.nl-mandement du sous-marin et » neutraliser peu à peu la plupart des troubles résultant du combat. Poursui vi par Je destroyer, le sous-marin gouverna vers le sud de la côte irlandaise, tandis que le vapeur-tank disparaissait peu à peu. Grâce aux réparations accomplies, le sous-marin fut de nouveau en état de plonger ie cas échéant. Après que le poursuivant eût suspendu tout un temps son feu par suite de la grande distance, il le rouvrit à la distance de 7,000 mètres, peu avant le coucher du soleil. Par contre-attaque, le sous-marin atteignit de nouveau le destroyer, celui-ci vira de bord et disparut vers 5 heures à .'a nuit tombante. Quant au sous marin, il reprit la route du pays et arriva sans encombre à un point d'appui pour y faire de courtes réparations. La guerre sous-marine au Sénat français. D'ap.ès l'« Information », 33 sénateurs, parmi lesquels M. Ck'menceau, ont demandé au gouvernement de fournir en s.ance secrète au Sénat des renseignements relatifs aux effets de la guer; e .sous-marine accentuée, sur la navigation vers les ports neutres c-t des ports français. A la Chambre, i! parait qu'un certain nombre de députés d'sire une séance secrète. La guerre sous-marine. Copenhague, 4 mars. — La compagnie de navigation maritime réunie a donné ordre aux trois vapeurs d'exportation, « Charkov », « Hebe » et « Da-nia », partis avant-hier pour Aarhuus, àîm d'y compléter leur charge et faire route ensuite pour Aber-deen, de rester à Aarhuus jusqu'à contre-ordre et d'y attendre des instructions plus précises. Copenhague, 3 mars. — Les journaux publient une communication de la Compagnie de navigation réunie d'après laquelle ies vapeurs d'expeiîjatïon « Holmblad » et « Nidaron » sont arrivés à Bergen. Le voilier Kabelle », de Drammen 0,437 tonnes) a c-to coule le 1er mars par un sous-marin allemand, près de K'nsate. • DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.) Les Conseils des Flandres à Berlin. Berlin, 5 mars. — Le secrétaire d'Etat, M. Heif-rerich a reçu aujourd'hui les hôtes flamands dans sa maison. Ont assisté à la réception, à part le -se-c'réiaue ,d i ..at, M. Zimmeiniann et ie ministre d'Etat vqaJIrgtt ut Soi:, 1" président du « Reichstag » i vïdience "îva-enypf, c-msi <--- tri lw. er~ .... cîe.s-dë fis étiras et de fcncfonnaires 'svp. rieurs. Grave explosion en France, Berne. 5 mers. — Le « Petit Pa-.isïen » annonce que ia fabrique de poudre dë Bonchet a sauté en 1 air. Des détails manquent encore, cependant l'explosion était tellement violente qu'elle fut e tenewe aans une circonférence de 16 km. La politique de neutralité îicilasdaise. La Playe, 4 mars. — Le communiqué de section de a première Chambre annonce ; « Dans ies considérations générales concernant l'état officiel, on ne 'ménage pas les louanges au gouvernement |>our la manière dent il a su éviter jusqu'ici à la Hollande ci'être compromise dans la guerre. Le commu- ' r.iqué annonce également qu'à ia fin de 1 année 1910, la dette publique avait diminue de 600 millions ; les dépenses critiquas se sont -élevées chaque mois à 20 millions ; dans ces circonstances on ne pourrait passer à la démobilisation, des fabriques officielles devraient être installées peur la fabrication des armes et des munitions, et les fabriques existantes devraient être aménagées pour la fabrication du matériel de l'armée. Quelques membres auraient 'insisté sur l'accord désiré avec d'autres Etats neutres, afin d'assurer à l'Europe une paix durable ; d un autre côté la prudence aurait été recommandée et on aurait préconisé qu'en aucune circonstance, la Hollande ne devait renoncer à son autonomie, et ne s'engager ni vis-à-vis du président Wilson, ni vis-à-vis des neutres d'Europe. Le contrôle de la navigation anglaise. Rotterdam, 4 mars. — De Londres au « Nteuwe Rotterdamsche Courant » : Le contrôleur de la navigation Maclay projette de régler à nouveau le service des lignes à vapeur. On commencerait par les lignes vers l'Australie. Tous les navires de ces lignes sont réquisitionnés pour l'Etat. Les armateurs continueraient leurs affaires sans changement appréciable, à fa seule diiiaence qu'une commission serait constituée où se trouve représenté le contrôleur de ia navigation, et que tous les bénéfices appartiendraient à l'Etat, à partir d'une certaine limite. Toute concurrence serait écartée. Le nouveau principe serait étendu le plus tôt possible à d'autres lignes de navigation. L'activité combattive à l'Ouest et à l'Est. Berlin, 3 mars, — Officiel. — A l'Ouest, de nombreuses entreprises de patrouille ont été exécutées avec prudence et hardiesse. Malgré le temps, couvert et le brouillard souvent épais, il y a eu une grande activité de patrouilles,, accompagnée de combats entre avant-postes dans le secteur de l'Ancre, où ies Ar.gais ont éprouvé des pertes sensibes. L'activité de.l'artillerie a cté minime et eile_ne s'est accrue que \rrs le soir dans certains secteurs. Au sud de la Somme, les opérations ont été moins importantes. Sur quatre points, des attaques allemandes ont inflige des pertes à l'ennemi et nouS ont valu 5 prisonniers^ Dans la région de Moulins-sous-Touverit, au nord de l'Aisne, après un Violent bombardement emi?mi, nous avons repoussé une attaque prononcée !e soir. Uue fGrte canonnade a été dirigée cbntre nos positrons établies à l'est d'Avan-ccurt. Au cours de l'attaque prononcée le 1er mars à i'es'i de Souciiez, l'ennemi a subi de fortes pertes ; nous avons compté 145 morts anglais. Au cours de l'attaque fructueuse signalée à l'est de la Narajow .a, la position ennemie a été fortement endommagée et nous avons fa't sauter dix galeries ! dé minés de„vin£t à auatre vincisJnètrei X j En Roumanie et en Macédoine, tempêtes de I neige. Dans le courant du mois de février, nous avons fait 4,900 prisonniers et nous nous sommes emparés de 80 mitrailleuses et de 20 lance-mines. La disette de charbon en France. Le « Petit Parisien » annonce ùc r e. autorisée, l'introduction imminente des cartes de charbon, dans toute la France.Les importations de charbon se chiffrent pour le mois de» février par un déficit de 300,000 à 400,000 tonnes contre la moyenne du trimestre précédent laquelle récusait déjà une diminution notable des importations. On ne peut compter momentanément en France, sur plus de .3)2 millions de tonnes par mois, alors que les besoins s'élèvent de 4 1 2 à 5 mlîicns. La suppression d'un certain nombre de chemins de fer a pu' réduire quelque peu le déficit, mais le reste devra etre comblé par une restriction dans la consommation.Vente de navires espagnols à l'Angleterre. Vienne, 4 mars (raaioïc lcgramme du « \ iener Korrespoadenz Bureau » à Madrid) : La « Ccrres- • pondenzia Aîijitar » annonce qu'en ce qui concerne ia vente projetée- d'une partie de la flotte marchande de Biibao à l'Angleterre, le Gouvernement se serait décidé à acct-der à ia vente des vaisseaux jaugeant moins de 3,000 tonnes, moyennant certaines conditions. Le décret relatif ;t cette cession sera publié prochainement. Les « Débats » tiennent la nom .-lie pour exacte, nuigré les dénégations du gouvernement. Les efforts de 1 Angleterre. Londres, 4 mars. — Le mir. stre Henderson a prononcé hier à Cardifi un discours, dans lequel il a déclaré : Nous avons décidé de ne rien abandonner au hasard. Le gouvernement ne permettra jamais que les effectifs de l'armée et ses approvisionnements eu munitions ne répondent pas aux chiffres que le' haut commandement estime devoir être atteints pour que nous puissions remporter la victoire .Des centair.es de milliers d'hommes doivent être disponibles, bien instruits et bien équipes, afin que les renforts nécessaires à l'année puissent être fournis régulièrement. En entre, dans le pays, ch?g3®^AnslaûL_et çiiMue Aa.gi.fise doi> -m tracailler pour la p'nerrtj. Si fes~TUscrii-uinis voiuitmirês p-our le service civil sont insuffisantes, le gouvernement décidera le service obligatoire. Nouvelles soandnmves.- Stockholm, 4 mars. — Le vote commun des deux Chambres du Riksdag au sujet des frais ce neutralité a donné comme résultat ; 187 voix pour le crédit de 10 millions de couronnes accordé par la seconde Chambre et 172 voix seulement pour celui e-„ 30 millions demandés par le Gouvernement. Copenhague, 4 mars. — D'après la convention monétaire existant entre le Danemark, la Suède et la Norvège, les trois pays ont décidé l'introduction temporaire de monnaies de fer. Provisoirement on émelttra des pièces de 1 et 2 ôre. Copenhague, 4 mars. — De S :ek'-olm au « Ka-tionaltidende » : Aujourd'hui commence une grande grève des ouvrieis mineurs qui comprendra environ 25,000 ouvriers. Les négociations, en vue d'un accord ont échoué. La situation à l'Ancre.. M ou veaux commen ; : ires, Berne, 2 mars. — Du « Journal de Genève » : Les Anglais paraissent avoir été surpris par le mouvement de retraite de l'ennemi. Ils ne l'ont pas prévu, ne l'ont pas reconnu et n'ont pas su l'utiliser,- ils n'ont pas fait de'prisonniers, alors qu'eux-mêmes en ont perdu. La retraite a étt très bien exécutée et il est possible que la tâche des Anglais, ne s'en trouve pas allégée, vu qu'ils sont forcés maintenant d'attaquer des positions qu'ils ne connaissent point. La Haye, 2 îxiars. — Du « Nieuwe Courant » : Les Anglais attribuent la retraite" allemande à la Somme à leur supériorité numérique, à leur initiative et à l|Uf opiniâtreté, et en attendant ils se frottent les yeux, car ils se trouvent au front, devant un phénomène nouveau et inconnu, et se demandent avec étonnement les motifs de cette retraite. Les forces navales anglaises menacées. Le « Sunday Times » écrit : Quelle est la situation de notre force navale? Le sous-marin a mis fin à ia suprématie sur mer dans l'ancien sens. Nous n'avons pas encore trouvé le meyen de nous débarrasser des sous marins, guand ils s..aquent notre commerce maritime. On esp.r-e cîH c. 'que chose en changeant ie personnel de l'amirauté, et on peut avoir confiance dans les ei'eis qu'on a choisis. Mais ces chets sont des homme» et ne sont pas d même de faire des miracles. Ils ne.;, cent donner que ee qui est hnmaiuen.eni possible. Cela n aura aucune' sà&iîîfieation si n*u> au "ons d'-truic ou non la Hotte allemande à la lin de ia gt :r;e ; cela flatterait peut '.tre notre rm.cn propre, mai* n aurai1. aucune inÛaence dans 10 ou 20 ans stir '.i situation de l'Europe. La satire poRsim'ité de noua assener ia suprématie navale, sers* d'empê.fcer F/Vile nsgne de construire er.citre de» soi - . 1 .a à l'a» venir. Mars Comment nous ? pierv V< us? L* situation de l'ennemi es» Me a plue dé ..-péràuis que la nôtre, si notre évaluation m su et ce ses provi sions et-de ses vivres est c ,i>ete. S» ;< '.tique ce* siste à détruire notre navigatk,'! et ; tre maté*. rie! humain en nu us forçant !. aitaenei.^es positions qu'il peut conserver avec peu de riunde ei cr. u'i'i-sant de nombreuses mitrailleuses. Aussi bien sur mer que sur terre, il cherche à nous amener au point qu'après la guerre nous pourrons çink'ie.nenr rémettre nos forces à défaut cie navires et d Loin- % on cihtimes J^^JLnË!s-m7 -

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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