Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 17 Novembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0k26970r2w/
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ABOSNEMENT POST&l, ËO. £ Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 f.es bureaux de poste en Belgique fti à l'Etranger n'acceptent que des abonnent en ts TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 XwnL 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les {!eux derniers mois ou même pour le pernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois rr.3.00-Mk.2.40 Fr.1.50-Mk.l.20 TIRAGE :9©.©ÛO PAR JOUR ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie. . . 2.C0 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.40 La grande ligne 0.75 TIRAGE: 90.000 PAR JOUR I Rédacteur en Chef : Maro «3 e SALM Journal ©lotifien Indépendant m i I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : j BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS Les Leçons de l'Histoire Tandis qu'agonise sur les rives du Danube le quatrième petit Etat, succombant sous la protection des puissances de l'Entente, le royaume de Pologne, arraché à la civilisation moscovite par les Barbares de l'Europe centrale, ressuscito fier de son glorieux passé. Le manifeste doublement impérial du 5 novembre 1916 apparaîtra dans l'histoire de la guerre mondiale comme un nouveau contraste entre les façons dont l'Entente cordiale et les coalisés accomplissent leurs engagements et tiennent leurs pro-inesses. La première fois qu'autorisée par vingt mois de victoires presque ininterrompues, l'Allemagne proclama les conditions qu'elle imposerait à la paix future, la malheureuse Pologne, indignement tyrannisée et sauvagement dévastée, ne fut pas oubliée. « C'est pour notre propre défense, déclarait le chancelier de l'Empire dans la séance du Reichstag du 5 avril dernier, que nous nous sommes engagés dans cette guerre; mais ce qui était alors n'est plus aujourd'hui. L'histoire a marché de son pas d 'airain, qui jamais ne la ramène en arrière. Ni l'Allemagne, ni l'Autriche-Hongrie n'avaient l'intention de rouvrir la question polonaise. Elle se pose maintenant et exige une solution. L'Allemagne et l'Autriche-Hongrie ont le devoir de la résoudre, eî elles la résoudront. Après un tel ébranlement, 1 histoire ne rétrogradera pas au statu quo pnte. Après la guerre, la Pologne sera une nouvelle Pologne. La Pologne que le tchinovnik russe a opprimée, que le cosaque russe a incendiée et pillée en la quittant, a désormais cessé d'être... M. As-çuith parle maintenant aussi du principe des nationalités. Si, le faisant, il se place dans la situation de son adversaire invaincu et invincible, peut-il îcelleinent admettre que jamais l'Allemagne remette sous le joug de la Russie réactionnaire les populations établies entre la mer Baltique et les marécages dî la Volhynie, dont ses alliés et elle-même les ont affranchies, qu'elles soient polonaises, lithuaniennes, baltes ou lettonnes ».... Les empires centraux n'ont pas attendu la paix pour inaugurer l'œuvre de justice politique à l'accomplissement de laquelle d'imprudents adversaires les avaient conviés. La Turquie a été redevable de son salut au concours des missions allemandes non moins peut-être qu'à la vaillance de ses armées, et la Bulgarie, entrée en possession des contrées bulgares pour la libération desquelles elle avait naguère versé à flots le sang de ses soldats, a été vengée des actes de banditisme qui l'en avaient dépouiilée. La main protectrice de l'Allemagne s'est étendue non seulement sur ses fidèles alliés, mais encore sur les peuples entraînés à combattre contre elle. La Pologne ressuscitce en est le désormais vivant témoignage et, si pénible qu'il nous esoit de le constater, n'est-ce pas à l'empire allemand que nos populations flamandes doivent de voir poindre l'aurore de leur régénération intellectuelle? La flamah-disation de l'Université de Gand, l'application sincère de notre loi sur l'emploi des langues nationales dans les écoles publiques, insidieusement sabotée par l'accord de nos anciens partis, sont plus que des promesses: elles sont des réalisations opérées dans la voie qu'avait tracée, dans la môme déclaration, le chancelier von Bethmann-Hollweg. « Qui pourrait penser, disait-il, que nous abandonnerons, sans avoir pris les plus complètes assurances concernant l'avenir, les pays occupés par nous à l'Ouest et sur le territoire desquels a coulé le sang de notre peuple?... De ce côté aussi, le statu quo ante ne sera pas rétabli! L'Allemagne ne consentira pas à abandonner à la francisation le peuple flamand longtemps opprimé. Elle a le devoir de lui assurer un développement large et sain, conforme à ses désirs, sur la base de sa langue et de son particularisme néerlandais »... Ce qu'il considérait cemme un devoir,le gouvernement impérial l'a rempli dans les limites des droits résultant de son occupation militaire. 11 dépendra désormais de l'énergie du peuple flamand de faire de nouveaux progrès dans la voie qui est ouverte devant lui, et à sa sagesse de ne s'en laisser détourner ni par le parti politique qui a exploité jusqu'ici son abaissement après l'avoir provoqué, ni par celui qui a prétendu l'en relever en le soumettant à une culture étrangère à sa race et à son génie. La délivrance de !a Pologne offre un ample sujet de méditations à ceux qui considèrent l'histoire comme la leçon des peuples. Sous ce rapport, on peut établir des comparaisons utiles entre l'évolution sceialè et politique du royaume slave et celle de notre propre pays. Au commencement du XVIIe siècle, la Pologne exerçait sa domination sur la contrée qui s'étendait en longueur depuis le golfe de Finlande jusqu'à la mer Noire, et en largeur depuis Posen jusqu'à, Wiasma. Un siècle et demi après le traité de Pola-now (1634) qui avait consacré cet état de choses, le second partage de la Pologne, survenu en 1793, réduisait cet immense empire au territoire naguère encore appelé la Pologne russe. Les causes de cette rapide décadence furent multiples. Parmi celles-ci, les historiens ont signalé avec raison les vices de la constitution polonaise et le manque d'autorité du pouvoir central. Ce ne fut pas cependant la principale. C'est au fanatisme confessionnel que la Pologne dut la perte de ses dépendances slaves, notamment de la Lithuanie et de l'Ukraine. Persécutés dans leurs croyances, les habitants de ces vastes régions tournèrent tes yeux vers leurs coréligion-naires moscovites. En vain la Diète de 1766 proclama le libre exercice des cultes. Catherine II, —■ Catherine le Grand, ainsi que l'appelait le prince de Ligne, — ne laissa pas échapper l'occasion détendre les limites de son empire. Le démembremenj de 1772, auquel elle sut habilement intéresser 1s Prusse et l'Autriche, assura à la Russie la rosses êion de ces fertiles provinces. Notre patrie a eu, elle aussi, son époijue de gran Heur. Sous Phiiippe-le-Bon ,l'Etat bourguignon don' les Pays-Bas constituaient le centre de puissance (Marchait de pair avec les grands Etats qui l'entou raient. II suffit du fanatisme d un souverain, fils d'une Espagnole hystérique, pour réduire les provinces belges au sort misérable qu'elles subirent pendant trois cents ans. Et ce n'est pas seulement notre pays qui pâtit de cette politique funeste. Le puissant empereur sur les Etats duquel le soleil ne se couchait pas, ne laissa après lui que le germe de leur ruine. La puissance impériale abaissée, l'orgueilleuse Espagne entrée en décadence avant même la mort de son successeur, auraient dû apprendre à la Pologne le danger de prétendre violer le sanctuaire de la pensée humaine. L héritage de Charles-Quint a pesé lourdement sur les épaules des Belges. Puissent les malheurs de la guerre actuelle clôturer le compte de son passif. La politique étrangère suivie par l'ancien royaume de Pologne dans les dernières décades de son existence nous fournit également matière à une comparaison instructive. Pendant que l'ours moscovite guettait l'occasion d'écraser de sa lourde patte ce malheureux pays, il s'y formait un parti qui croyait trouver le salut dans la protection de la Russie. Tous les genres de séductions, jusqu'à la séduction féminine, furent mis en œuvre par l'astucieuse Catherine pour atteindre le but qu'elle se proposait. C'est par l'influence qu'elle exerçait sur le parti russe que Stanislas-Auguste Poniatowski, qui en avait obtenu les faveurs, fut 61a rot de Pologne. Il devait en être le dernier. Cette dernière page de l'histoire de l'ancienne Pologne n'est-elle pas répétée sur le feuillet de la notre que nous tournons aujourd'hui? Tout autant que le royaume slave avait à se méfier des machinations de la Russie, la Belgique devait se garder des séductions de la France. Depuis trois siecles, elle avait été l'objet de ses convoitises, qu'avait seul pu suspendre son espoir de reconquérir les pays allemands dont le traité de Francfort l'avait dépossédée. Et pourtant chez nous-mêmes un parti français s'était créé. En libérant le sol belge de leur présence, nos conquérants de 1795 avaient laissé des traces de leur passade. Notre atmosphère continuait à vibrer de la phraséologie creuse des Immortels Principes de 89, des Droits de l'Homme, de la Séparation de l'Eglise et de l'Etat, de la devise lapidaire qui ,sous le couteau de la guillotine et la botte de Napoléon le Grand, proclamait le régime de la Liberté, de l'Egalité et de la Fraternité. C'est su'' ces outres gonflées de vide que les générations successives de nos mâcheurs de vent avaient élevé l'édifice du parti libéral, de même que celui du parti socialiste ,lorsque l'indifférence publique eut réduit le premier à un état-major d'avocats sans troupes et qu'aux fondateurs du second eurent succédé d'autres parleurs, que leurs millions avaient rendus éminemment propres à comprendre les besoins populaires. Soutenus par l'or français, ces partis et les journaux à leur dévotion avaient travaillé avec un tel succès à la dénationalisation des Beiges, que la restitution de l'Alsace-Lorraine était devenue pour eux une question nationale ! Aussi, lorsque par une brusque vclte-face dont le secret sera dévoilé un jour, le parti clérical se rangea du côté des comp-tempteurs du trône et de l'autel,les partis mécz éants, auxquels les conséquences de l'union de 1830 n'avaient rien appris, s'empressèrent d'en renouveler la duperie. Cette fois, l'union sacrée se sceila sur le dos du pays, qui en subit aujourd'hui les périlleuses conséquences. La reconstitution du royaume de Pologne vient à son heure pour démontrer à quel point le péril invoqué par nos anciens partis pour entraîner les masses dans une guerre contre l'Allemagne était imaginaire; pour prouver combien étaient sincères les engagements contenus dans l'ultimatum du 2 août 1914, combien était généreuse l'offre de paix qui suivit la reddition de Licge. La nation qui a su résister à la tentation de se réinstaller à Varsovie, ne pouvait nourrir l'intention de priver le peuple belge ami, de son indépendance. La Belgique a été trahie par un coupable mensonge de ses partis gouvernants. Que la Belgique ne s'y trompe pas : les heures qui s'écoulent sont pour elle des heures graves.Trou-vra-t-clle dans son sein, avant qu'ait sonné celle qui fixera sa destinée, un homme assez prévoyant pour discerner la voie de son libre développement dans tous les domaines, assez ferme pour museler les partis anti-nationaux et les basses avidités, assez dévoué à la chose publique pour grouper en un parti national tous ceux pour lesquels le patriotisme est autre chose qu'une haine imbécile contre un peuple qui n'a pris les armes que pour sa propre défense, et dont le rêve de.victoire consiste à s'entourer de nations amies? La même question se pose à la Belgique d'aujourd'hui, qui s'est poste à la Pologne du XVIIIe siècle : c'est celle que le divin Shak-r-peare a mise sur les lèvres d'Hamlet. f. d'Hérom'ille. LA GUERRE tanadd^s GfHfSeis ALLEMAND» GRAND QUARTIER GENERAL, 15 novembre, 7 h 45, soir : Attaques anglaises des deux côtés de l'Ancre. Sur la rive méridionale, elles ont drjà échoué. On se bat près de Sailly-Saillisel et de Pressoire. En Transylvanie nous avons fait des progrès au Iront méridional. Sur nier. BERLIN, 15 novembre (officiel). — Le 5 novembre, l'un de nos sons-marins « coulé à 80 milles à l'ouest de Malte, un vapeur-transport ennemi, d'environ 12,000 tonnes, an moyen d'un coup de torpille. Il était escorté de destroyers et de vapeurs de pêche. BERLIN, 15 nbvembre 1916. Officiel de ce matin; Iheâlre de (a ijuerre a l'Ouest. Groupe d'armée (iu prince héritier IRupp-reciil de Bavière : La bataille au nord de la Somme continue. Le 14 novembre, par la lutte continuelle depuis le matin jusqu'à la nuit, rentre (paiement dans la série des grands jours de combat. Espérant de pouvoir étendre leur succès du début, les Anglais ont attaqué de nouveuu, avec des massi> nombreuses, au nord de l'Ancre et à plusieurs reprises entre Le Sars et Gueudecourt. Il est vrai qu'ils réussirent à s'emparer du village de Beaucov t, mais sur tous les autres points des fronts d'attaque plus ou moins larges, la violence de leur assaut j est écroulée avec de nombreuses perles levant no<; positions. Se sont parti• entièrement distingués dans la déjense contre las-saut ennemi, le régiment (te Magdebourg n. 66 et le régiment d'infanterie badOis n. 169, ainsi que les régiments de la 4me division de l'infanterie de la garde. L'intervention de gianas contingents français a eu pour but le gai: de la forêt de St-Pierre-i'aast. Les attaques n ont pas obtenu le moindre succès; elles se sont terminées par une déjaite sanglante.Théâtre de ta guerre à l'Est. Front du ieidmai'éehal général prince Léojioid de Uav.ere ; Sur la rive orientale de ta Narajowka, de furieuses aUaques russes ont été prononcées contre les positions que nous avons conquises récemment à l'est i.e Foiw et Krasnolesie, <j:ii toutes, en un endroit, ont été rejetees par une oaire-poussée. Front uu générai de caxaiorie archiduc Charles ; Au front orientai de Transylvanie n'a régné qu'une activité cumbattive minime. Dans les combats de forCts et de montagnes, accompagnés de succès pour nous, le long des toute s conduisant dans la Va-taclue, les Roumains ont t irdu hier en prisonniers 23 officiers et 1600 soldais; en butin, 4 canons et plusieurs mitrailleuses. Lbeàtre ue la guerre aux Balkans. Groupe u'aruiée du féluuiareeltai général von iXiackeuseii : Pas de moùijiéauon uans la situation. La forteresse de Bucarest a été bombaiace par des jiviateurs. frrum inaceiiiiiiicii . Les troupes bulgares, pai ni lesquelles le régiment liallcanslci de S. M. i tmi.. eut, ont tenacement tenu tête aux violentes attaques françaises dans la plaine de Monastir. Dans , boucle de la Czerna, l'adversaire esi parvenu ù prendre quelques hauteurs. Afin d'cvuei une .>;.ju<Uon ue fianc contre les positions ex la vaaéi} j a été portée plus en arrière. } AUTMq;fiMNS Vienne, 15 novembre : illeàire oe la guerre à l'Est. Front du général de cavalerie arehidu.' Charles : Dans la Vaiachie septentrionale la lutte se poursuit avec sitccès. Les Roumains ont laissé entre nos mains 23 officiers, 1,800 soldats et 4 canons. Dans la région frontière orientale et dans les Carpatlics boisées qui sont couvertes de neige, aucun événement particulier. Front du général ïeld-maréchal prince LeojwJd ue Bavière : Rien d'intéressant chez les forces combattantes impériales et royales. rheaire de la guerre italien. La situation esi inchangée. A l'est de Gorizin nos troupes se sont emparées d'une tranchée italienne et ont fait prisonniers 5 officiers, 475 soldats cl capturé sept mitrailleuses. iiieaut- de la guerre Sud-Est. Rien de nouveau. Evénements snr tuer. Dès les premières lueuis du jour du 14 novembre, une de nos escadrilles d hydro-avions a attaqué avec succès, à coups de bombes, les positions ennemies de Rcnchi, Vcrmegliano et Doberdo. Un avion de campagne ennemi qui voulait attaquei l'escadrille fut mis en fuite. TURCS CONSTANT1NOPLE, 15 novembre. Communiqué officiel du 14 itov. — Pas d'événements particuliers sur tous les fiants. BULGARES SOFIA, 15 nov. (Comm. off. du 14 nov.) : Front en Macédoine ; Au sud de Matilc, nos détachements avancés ont ~ attaqué de faibles détachements français et 1rs ont | rejeté veis Koritza, entre le lac de Prespa et la ligne ferrée Bitolia (Monastir)-Lerin. Vif feu d'artillerie. Au front de Kenali-Polog, toutes les attaques ennemies ont échoue, sous de grosses perles. L'ennemi a renouvelé ses attaques dans la nuit du 13 air ~ 14 novembre; il a é t de nouveau repoussé. Dans la vallée du Wardtii, uu pied de la Belasitza Planina et dans la va lue de lu Slruma, faible canonnade. En quelques endroits combats entre patrouilles. front roumain : Des monitoTs Qus&o-hoiigrois, appuyés par les bai le lies de la côte de Gidrain, ont ramené 7 remorqueurs, dont 5 chargés. Dans la Dobrudscha, des détachements avancés ennemis se sont approchés de nos positions. Pas j d'événement d'importance. FRANÇAIS PARIS, 14 novembre, 3 h. p. rit., officiel ; Au sud de la Somme, ia lutte d'artillerie a clé assez vive pendant la nuit dans la région de Pressoire. En Champagne, un fort détachement ennemi r qui tentait d'aborder nos lignes, après un violent 1 bombardement, a été aisément repoussée par nos feux à l'ouest d'Auberive. Nuit calme sur le reste a du front. PARIS, 14 novembre, 11 h. p. m., officiel : Au sud de la Somme, pendant la journée l'artille-i- tie ennemie, énergiquement contre-battue par la à nôtre, a bombardé avec violence la région de Pres-i- soire et ie secteur Biaches-Maisonnelte. En Argon-I- ne, nous avons occupé, au Four de Paris, tm enton-le r.oir provoqué pai l'explosion d'une mine ennemie. Sur le front fa Verdun, canonnade intermittente, plus active dans les régions de Douaumont et de Vaux. Journée calme pat tout ailleurs. PARIS, 14 novembre. Officiel ; Armée d'Orient : La journée du 13 novembre n'a été marquée par aucune action d'infanterie. La lutte d'artillerie s'est maintenue tiès vive de la Czerna au lac Prespa. JttUSSi&S PETROGRAD, 14 novembre. — Sur la Narajowka# dans la région des villages de Lipnitza Dolna et de Swistëlniki, reconnaissances d'cclaireurs, ainsi que feux d'artillerie et à coups de mines. Dans les Carpathes boisées,une offensive ennemie a été repoussée par noue feu dans la région de Jawor-nik, ainsi qu'au sud du mont Pnewie. itOUiHAïN BUCAREST, 14 novembre ; Front nor.l et nord-ouest ; A la frontière occidentale ae ia Moldave notre artillerie a réduit au silence celle de l'ennemi; dans la vallée du Troitus, de l'Uzu et du Cazin, l'ennemi attaqua sans répit depuis le 29 octobre jusqu'à ce jour; toutes les attaques sont repoussées avec des pertes sanglantes. Nous avons prononcé des contre-attaques, avons fait prisonniers 2 officiers et 81 soldats et capturé 3 mitrailleuses et du matériel de guerre. De la vallée de la Futna jusqu'à Predelus, à paît une canonnade ci aes combats insignifiants, pas d'événement essentiel, dans la vallée de la Pra-howa violente canonnaae. Dans la région de Dra-goslavele, I ennemi a attaqué avec l'infanterie, appuyée de l'artillerie lourde et nous a forcé d'abandonner du terrain .Sur notre aile gauche l'ennemi a attaqué avec violence quelques-unes de nos positions situées sur la rive gauche de l'Ait, qui ont changé de main à plusieurs reprises; finalement l'ennemi a réalisé des progrès avec des forces nouvellement amenées et nos troupes se sont vues obligées à se replier après des combats acharnés. Fruiii macédonien : Au sud de Bumpesti : Sur la Tschéma/ canonnaae et combats de patrouilles de l'infanterie. Froui méridional : Rien de nouveau sur le Danube; dans la Dobrudscha pas de modification dans la situation. ITALIENS ROME, 15 novembre. — Officiel du 14. — Au front du Trentin, activité des acux artilleries; la nôtre a entravé ies mouvements de colonnes et de chariots ennemis dans la vallée au Brand. Snr la ligne au Col Sanio ei de Folgaria, ainsi que sur les hauts plateaux de Tonezza et d'Asiago, des avions ennemis ont tenté avec insistance des reconnaissances au-dessus de notre territoire. Ils furent mis en fuite, par le feu de nos batteries de défense ei par des attaques de nos aviateurs. Dans le Haut-Vanoï une escaurille d'avions ennemis a réussi à jeter des bombes sur le canal de San Bovo qui occasionnèrent la mort de deux soldats et de quelques animaux. Sur le restant du front jusqu'à la mer, combats d'artillerie éparpillés. Sur le Carso, notre infanterie a amélioré par sa marche en avant, quelques points du front. Nous avons trouvé sur le terrain nouvellement conquis, une lance-bombes avec des munitions. Le 12 novembre, au soir, des hydro-avions ennemis ont jeté des bombes sur Ravenne, Pontelageos-caro, Polesella, Magnavacca et Arciani del Polesine, sans causer de victimes ou de dégâts. Les vols exécutés hier par des escad'illcs d'avions ennemis au-dessus de Roman Vermeghano et de Doberdo, ont également échoué. Un avion qui cherchait à attaquer ï:n de nos ballons d'observation fut atteint par notre teu d'artillerie et s abattit à Mabresina, en territoire ennemi. ANGLAIS LONDRES, 15 novembre. — Communiqué du 14, après-midi : Nous avofis pris d'assaut le village très fortifié de Eeaumont-Hamel et avons avancé jusqu'à la lisière de Beaucourt à l'Ancre. Le nombre des prisonniers augmente. Depuis hier 4,000 ont passé par la station de groupage. Les combats continuent. Communiqué du 14 (soir) : Le village de Beaucourt est en nos mains. De nouveaux prisonniers ont élé amenés. Nous avons entrepris aujourd'hui une marche en avant locale, couronnée de succès à l'est de la butte de Varlincourt. Tous nos buts sont atteints. Dernières Dépêchés Le plus gigantesque combat aérien de la guerre. Genève, 16 novembre. — Le communiqué allemand a annoncé une intense activité des aviateurs à la Somme, au cours des derniers jours. Le travail des aviateurs, des deux camps, avait atteint une intensité comme on avait jamais vu auparavant au cours de cette guerre. Le 9 novembre 1e plus gigantesque combat aérien de cette geurre a eu lieu dans la région de la Somme. D après ce que le « Matin « annonce de Londres, environ 70 aviateurs ont pris part, des deux côtés, à cette bataille. Entre les escadrilles aériennes s esi livré un combat terrible dans des lignes con-duquel il devint impossible de distinguer l'ami de fuses, à une altitude d'environ 1,500 m., au cours duquel il devient impossible de distinguer l'ami de l'ennemi. Pendant environ 20 minutes le combat î fait fureur à des altitudes différentes. Les mo' teurs ont dû donner leur maximum. On entendait le bruit et le ronflement de plus de 70 moteurs. Ce fu un bruit d'enfer. Vers 10 heures, lorsque la bataille aérienne était à son apogée,la supériorité des avia teurs allemands devint de plus en plus distincte Presque d'un seul coup quatre avions anglais se son abattus dans les lignes ennemies. En bas sur la terr< ferme, on avait entretemps oublié pendant une heur< tout combat. Des deux côtés la canonnade et le fei d'infanterie s'étaient complètement tus. Dam les tranchées anglaises et allemandes tous les soldat: se tenaient debout et contemplaient le spectacle fan tas tique qui leur était offert, car jamais encore ils n'avaient assisté à une bataille aérienne de telle envergure.i'ius do troupes françaises à Athènes. Genève, 16 novembre. — Les journaux de Paris annoncent que les troupes françaises seraient retirées d'Athènes. Assassinat de sujets américains au Mexique. Genève, 15 novembre. — Le « New-York ne-rald », de Paris, mande que des sujets américains ont été assassinés a Parral (province de Chihuahua). Berne, 15 novembre. — Le « Temps » mande de Washington : « Suivant le bruit que Villa, aurait laissé assassiner des Américains à Parral, la situa-tionau Mexique est considérée comme très mauvaise. On croit généralement qu'une intervention armée à l'aide de forces importantes, est devenue nécessaire de la part du gouvernement de Wilson. Carran-za chercherait à contarcter un emprunt de 100 millions de dollars aux Etats-Unis. La défense de Bucarest. Berlin ,15 novembre. — On mande de Zurich : On apprend par l'intermédiaire du service télégraphique de la presse suisse qu'on achève fiévreusement les travaux de fortification de Bucarest. On ajoute que tous les citoyens désarmés, niais qui se sont autrefois opposes à la guerre, sont internés dans des casernes spéciales, sur simple soupçon, alors que ceux restés fidèles au parti gouvernemental, employés aux travaux de fortification, peuvent rester dans leurs demeures. Nouveau scandale eu Mue. Milan, 16 novembre. — Les journaux italiens de Naples annoncent un nouveau scandale dans les fournitures de l'armée. Un fournisseur de 1 armée bien connu, Martino Montuori, avait conclu ces traités avec l'administration militaire pour la livraison de bétail et autres subsistances pour les troupes en Cy-rénaïque et à Tripoii. Le gouvernement devait garantir les risques de transport. A chaque arrivage à Tripoli, on constata d'importants déchets dans le bétail, de manière que 1 Etat subissait des préjudices considérables. Plus tard, on découvrit que les pertes dans les transports étaient tout bonnement inventées par Montuori, qui fut alors arrêté. Un scandale ministériel en France. Berne, 15 novembre. — On annonce de Genève au « Zurcher Post » : Le ministre Sembat paraît très compromis à la suite de l'octroi d une concession de gisements péirolifères algériens à uns société anglaise. La démission de Sembat paraît inévitable, et celle de tout le ministère semble probable. Les Busses ne veulent [ws collaborer a SaloBique. Sofia, 15 novembre. — Le correspondant de la « Kambana », le journaliste bien connu Boboschew-ski, annonce qu'un régiment russe a été désarmé à Salonique. D'après les dires de prisonniers français, cette mesure a été prise parce que les troupes russes étaient plutôt sympathiques au roi Constantin et ne voulaient pas exécuter les ordres de Sarrail. Ils ne voulaient pas combattre l'armée bulgare. Renforcement de fa flotte chilienne. D'après 1' «Agenzia Americana» de Milan, la commission de la flotte chilienne a proposé au gouvernement de commander en Europe, après la guerre, 2 dreadnoughts, 15 sous-marins et plusieurs torpilleurs.One grève de dockers à Rotterdam. On mande de La Haye qu'une grève des débardeurs a éclaté au Rotterdamsche Lloyd. Le nouveau ministre d'Allemagne à La Haye. »« De La Haye : La reine-mère a reçu mardi en audience le nouveau ministre d'Allemagne, le Dr. Roser. Les sous-marins allemands sur la côte américaine. Londres, 15 nov. — Le «Daily Mail» assure que les sous-marins «48» et «61» se trouvent encore toujours dans les eaux américaines et qu'ils y seront rejoints par d'autres sous-marins. La situation au Mexique. Du «Daily Telegraph» de Londres, 15 nov. : On rjande de Washington aux journaux new-yorkais que Carranza exige avec insistance le retrait des forces américaines du territoire mexicain. Dans le cas où il ne serait pas donné immédiatement suite à cette demande, les délégués mexicains qui se trou-•«ent actuellement à Washington, en vue d'arriver à un accord entre les deux Etats, ont reçu l'ordre de quitter sur-le-champ la capitale des Etats-Unis. La situation s'est empirée par 'es nouveaux troubles qui se sont produits au Mexique, où ils mettent et' danger la vie de citoyens américains et les propre tés européennes. Villa aurait essayé de faire assas siner par des bandits à sa solde le général comman dant les troupes américaines. Carranza a déclaré qu'il avait accordé au gouvernement américain la latitude de retirer ses troupes après la fin des élections; celles-ci étant terminées, l'honneur du Mexique et l'intégrité de son territoire exigeraient, d'après lui, une attitude plus énergique contre les intrus. Le «New-York Herald» apprend encore d'El Paso que le général Zapata, qui se trouve à la tête de 25,000 hommes, s'est uni au chef de rebelles Ro-bles, qui dispose de 12,0CC hommes et à Félix Dîaz. qui dispose de 6,000 hommes, et marche contre la ville de Mexico. Carranza ainsi que ie général Obre-gon se sont enfuis à Qtieretaro. La ville de Chi-heuahoua a été prise d'assaut par Villa, après que ses troupes eussent attiré celles de Carranza dans un guet-apens près de la ville et les eussent complètement défaites. La garnison carranziste qui se tenait dans les environs de Chihotiahoua a rejoint les troupes de Villa ; les étrangers ont pris la fuite. Ll terreur règne à Chihouahoua ; la population souffre de la faim. Diaz, qui a occupé Rincon Antonia, menace actuellement la ville de Geronimo, située au croisement du chemin de fer de l'Etat mexicain et de la ligne panaméricaine. L'heur» du couvre-feu à Paris. Le correspondant parisien des «Basler NachrklK ter.» mande à son journal que le monde du corn mer-, ce dans la capitale française critique l'arrêté interdisant d'éclairer les étalées après 6 h. du #oir. »»>, dis que la fermeture des cafés et restauras» et demie rencontre l'approbation générais, » » * 3- Année - M. 769 - Ed. A CIHQ CENTIMES Jeudi 16 et Vendredi 17 Novembre 1916

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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