Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 18 Mai. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/xg9f47jr0p/
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ëme année. » H® 3 302 ■ E( ABONNEMENT V Bruxelles - Province • Etranger 4 Les abonnements roni reçus nrelusivement Jb.r tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les Abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement, PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois : 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tirags : 125,000 par jour Le Broxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT T)IX T.F.NTÎMFS Samedi 18 Kaî 1918. 'V ■' i i .. —î-J—i' -11.1 J'-B ANNONCES Faits divers et Echo» la ligne fr. 5 01 » Nécrologie 8 « Annonces commerciales 2 OC Annonces financières ........ 2 OC \ PETITES ANNONCES : la grande ligne 2 00 Rédacteur en chef René ARMAND. Rédaction, Administration, Pablicité, Vento BRUXELLES, 33-33, rue de la Caserne. Tirage: 125,000 par jour- LÂ GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 17 mai (Officiel), midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Un monitor ennemi a bombardé Ostende jet infligé des pertes considérables à la fo-fulation. Aux fronts de combat, l'action d'artillerie n'a été renforcée que dans linéiques secteurs. L'action de reconnaissance s'est maintenue vive. Nous avons fait des '■prisonniers au cours di la défense contre des poussées anglaises assez vigoureuses au nord de la Scarpe et près de Beaumont-Hatnel, ainsi que dans nos "propres entreprises couronnées de succès au sud cTArras. Sur le reste du front, rien de nouveau. Hier, 18 aurions ennemis et un ballon captif ont été abattus. Le lieutenant Lôwenhardi réalisa sa 22e, le lieutenant Windisck ga 21e victoire aérienne. BERLIN, 16 mai (Officiel) : ' Ces derniers jours, la presse suédoise a mentionné à diverses reprises des accidents rausés far des mines dans le Kattegat, dont ! les bateaux de pêche, neutres ont également \itè victimes A cet égard, VAmirauté anglaise annonce officiellement que les Anglais n'avaient pas ; )osé de mines dangereuses four la navigation marchande dans le Kattegat et le Skager-Rack; et elle endosse la faute aux Allemands et à leur méfris habituel des intérêts neutres. En opposition avec cette assertion, raffélons les nombreuses communications suédoises annonçant que les mines trouvées récemment dans le Kattegat et même en-deçà des eaux territoriales suédoises, étaient indubitablement d'origine anglaise. Tout autre éclaircissement, relatif à cette 'hypocrisie anglaise serait superflu. BERLIN, 1G mai (Officiel "■■ soir\-Rien de nouveau des théâtres de la guerre. La gnerre sons-marine. BERLIN, 17 mai (Officiel): Nos sous-marins de la Méditerranée ont "coulé plus de 25,000 t. de cale ennemie! La plus grande fart de ce succès revient, au sous-marin commandé par le capitaine-lieutenant Marschall. Les vapeurs anglais vKut 'Seng» (4,895 t.) et «Commy» (4,003 t.) furent enlevés hors des convois protégés et le tout nouveau schooner américain à quatre mâts, muni de deux moteurs accessoires, 'uCrty of Pensacolan (1,705 t.), a été toulé par des cartouches explosives. AUTRICHIEN VIENNE. 16 mai: Entre la Brenta et la Piave, ■plusieurs attaques de reconnaissance des Italiens ont été repoussées. Des corps à corps eurent lieu à cette occasion sur le Monte Asolone «i le Monte Pertica. BULGARE SOFIA, 15 mai: Front eu Macédoine : Un de nos détachements d'attaque a pénétré dans les positions ennemies sur le versant méridional du 1fonte Pertica et a fait prisonniers plusieurs Français. Dans la boucle de la Cerna,pires du villn"* d ~ Rafosch, des deux côtés du Dohropolje et près de Doiran, activité d'artillerie renforcée réciproque. Dans la plaine devant notre position à l'ouest de Seres, rencontres entre patrouilles. Activité aérienne animée dans la vallée du Vardar. TURC CONSTANTINOPLE, 17 mai (Communiqué du 16) : Front tic Palestine : Faible ca: onttade seulement sur tout le iront. Sur la rive orientale du Jourdain, des détachements de reconnaissance ennemis ont été refoulés. Nos aviateurs ont attaque avec succès ùn camp de rebelles, au moyen de bombes. Front de Mésopotamie : Des automobiles blindées ennemies, se lançant contre nos troupes de l'Est et au Tigre, ont été refoussi.es par jiotre artillerie.Dans la région d'Altynkoprue, le capitaine Sckïits, le chef des aviateurs allemands expérimentés, combattant ici dans les conditions les plus difficiles, a abattu un biplan lanceur de bombes au milieu d'une escadrille aérienne ennemie et réalisa ainsi sa 10e victoire aérienne, dont 9 dans l'Irak. CONSTANTINOPLE, 15 mai: Front eu Palestine : 'Activité renforcée d'artillerie et d'aviation par endroits. Nous avons enlevé à l'adversaire une position avancée près-d'Hets-chin del Labo. Sur la rive orientale du Jour-dain, nous avons dispersé des patrouilles ennemies. Des attaques de rebelles contre Maan et le chemin de fer de FHedjas ont été repoussées partout. Front de Mésopotamie : Nous avons occupé Hanbagdadieh sur l'Eufhrate. Rien de particulier sur les autres fronts. FRANÇAIS PARIS, 16 mai (Officiel, S h. P.M.) : ■ Lutte d1 artillerie dans le secteur H aille s-'Castel. Un coup de main ennemi à l'est de Montdid'.er a échoué sous nos feux. Nos patrouilles opérant au nord de l'Ailette ont ramené des prisonniers. Rien à signaler sw le reste du front. PARIS, 16 mai (Officiel, 11 h. P.M.) : Pas d'action d'infanterie. Activité mar. "quée des deux artilleries au nord et au sud 'de l'Avre. Journée calme sur le reste du front. AVIATION. — Dans la journée du 15 tyiai, nçtie aviation de. chUssf^ favorisée par LA GUEBRE ® le beau temps, a été extrêmement active. s L/ix-sept avions ennemis ont été abattus 33 par nos pilotes et un dix-huitième par les moyens de défense aérienne. En outre, qua .S tre ballons captif s ennemis ont été incendiés.Armée d'Orient : Communiqué du 15 mai : Actions vives et réciproques <Vartillerie dg dans la région de Doiran et vers le Siéra di 50. Legen. Activité plus faible d'artillerie sur on le front serbe, dans la boucle de la Cerna el_ et vers Monastir. ice Malgré le temps défavorable, l'aviation les britannique a bombardé les dépôts dans la <re région de Sérès et obligé deux apfareils au bulgarès à atterrir désemparés dans leurs ni- lignes. ITALIEN as- ROME, 15 mai (Officiel): ln- Sur le front de montagne,j violent duel lP~ d'artillerie à certains endroits et activité des patrouilles. Nos hait-ri, • ont dispersé C'1 des détachements ennemis dans ln «<allée de Genova et d'autres détachements qui avançaient sur le monte Corno, dans la a Vallarsa; en outre, elles ont dispersé des ils travailleurs sur le Pasubio et to-fhi deg <nt trains dans la gare de Primolar"). ainsi que ;ut du charroi sur la route du col Cafi>-;ir cl dans le bassin d'Alano. Le long de la Piave, ice la canonnade ennemie a été assea violante 'tas dans le secteur de Sf resiano et dans le sec-ra- teur de la côte. TJartillerie italienne a éner-le giquement répondu. ux Malgré le mauvais temps, nos aviateurs les ont lancé 4 tonnes d'explosifs r - ru sur les champs d'aviation ennemis établis dans te- la vallée de la Piave. ANGLAIS lit- le5 LONDRES, 15 mai (OJ^-iel): j)i_ Un coup de main tenté par Vennemi hier soir, au nord de Lens, a été repousse. An ffe nord-est de Robecq, nous avons errrrr -xé cilié tin heureux coup de main. L?artillerie allemande a été active la vtt-'f df» r les l'allées de la Somme et de l'Ancre, au nord de re. Béthune et dans le secteur de la forêt de Nieppe. Ce matin, la caM'oirrnde ennemie est devenue plus violente an sud-ouest de Jnt Morlancourt et au nord du Kc"'"'<-1. La <:<c° Z Dernières Dépêches l'\ L'accord financier allemand avec .'et l'Onkraiae. {a- Ki«w, 17 mai. L'accord financier »roe es, l'Ôukrain© a. été signé aujourd'hui. Il a dé pour but de rétablir ia vahsta. ©tikraV ni-jutie et gairant.it à i'Oakr-sitw ua em pruïiA de 400 millions de karbowanzi en mark et en couronaes au cours de 1 mark at =75 kopecks et 1 couronne =50 kopecks. )vi Le nouveau papier-monnaie est imprimé Vlt en Allemagne et sera émis uitérieure-ine ment en Oukraine. Plus tard, l'ancienne monnaie cai cours sera acceptée jusqu'à une époque déterminée. On espère de cette manière rendre à la circulation l'argent amassé par les paysans et d'obtenir une baisse rapide du cours actuel té- du rouble. er:t Sasonoff en Crimée. 0Jl Iviow, 17 mai. — Dans le voisinage ch d'Ailodor, où les troupes allemandes de trouvèrent l'impératrice-douairière et sa ■ci- suite, se trouve également l'ancien mi->si- nistre des affaires étrangères Sasonoff. Baisse notable dans ia prodisetroa La charbonnière en Angleterre. Cologne, %1G mai. — De Berne à la «Gasette de Cologne» : Le secrétaire de tu- la Bourse aux charbons d? Sheîfield annonce que par suite de l'incorporation des gens astreints au service militaire Je appelés sous les drapeaux, la production m' charbonnière en Angleterre a baisrsé à tel poinit qu'on enregistre chaque semaâ-\,en rie une baisse d'un million de tonnes contre la production normale. Le nouveau Cabinet portugais. se Genève, 10 mai (Havas). — Le nouveau ?11 Cabinet portugais est constitué comme ~ «miû : Présidence, Sidonio Paes j justice, ,a- Ozorio Cactro ; intérieur, Tamagnani Bar rosva; étrangler, Ecpiix)ije Sa-ntotiia ; fi-01U sauces, Xavier Èstevos ; guerre, Awilcai bi- motte; marine, CaTOros Maru. me Les combats en Flandre et eu Frasce. ''"îl Berlin, lu mai» (officieux). — Le 15 mai *' les Français ont de nouveau attaqué dans la région du Vijverbeek. Leur infanterie, marchant de l'avant, a subi ce na~ lourdes pertes sous n-otoe feu et se ca-f.'J" eba dans les entonnoirs complètement déchiquetés et embourbés sur tas ver-\lgS sants d>& la haujeur 44. Par leur a-tti-',ire tude inébranlable, nos troupes ont re-ont poussé l'attaque. La ligne qui a été atteinte hier, &e trouve en notre pouvoir. Les en reprises feulâtes en pertes de l'env sur nemi ne lui ont cette fois encore pas apporté le succès, mais» lui ont coûté su ts. contraire de nouveaux grands sacrifices en'vies humaines. Berlin, 16 mai. — Le violent feu qu: s'esit engagé le 15 mai à 4 h. de l'après-' midi, depuis Voormezeele jusqu'à la ré-A gion du Kemmel inclusivement, fut suiv. gHt d'une forte attaque française partielle, sur qui fut nepoussée au cours d'un corps è dorps avec de3 pertes élevées pour l'en j . nemi. L'après> midi, l'activité de l'aitii iar- lerie diminua d'intensité, à part de for-sud tes aititaques d'artillerie dans la régioi du du Kemmel. Au sud du lac de Zillebeke au nord de Ba',ilLeul et dans la région df 15 Meteren, plusieurs patrouilles ennemie: par fu,rent xepoussées de façon, sanglante. iv y uu'AiJL»j.jtsrv ve. L'activité d'artillerie ennemie a été par-ticulièrcment intense le matin entre Ri-'es chebourg, L'Avoiè et Lens. Le puits n. ''a 1 à l'ouoat d'Anzin, le puits de Forfay, c"~ les puits I et IV de Nœnx ont été bombardés à gros calibre par Les Allemands. Des incendies et des explosions onè été ,rie constatés. Le feu ennemi contre les pot-^ sitions allemandes à l'ouest du Don, qui mr était encore très animé le matin, dimi-rna nua pendant la journée et ne reprit son intensité que l'après-midi et vers le \cn soir sur le frony nord-ouest de Montdi-la dier et sur le front attenant, par em-tils droits. Une de nos entreprises_au sud urs de Rollot nous a valu des prisonniers. Une forlb attaque de reoonnai&saïice ennemie prononcée au canal de l'O's-e à l'Aisne, fut repoussé© en corps-à-oorps uel avec des pertes pair'tieulièrement élevée® •lté pour l'ennemi. Les effets de la guerre sous-marine. „vï Berlin, 17 mai. — Le rapport ci-après, l"a concernant l'industrie chimique de l'Angle-%es terre, fait voir h merveille que les eous-marins n'épargnent absolument aucune des jUg branches de l'industrie anglaise: • d « Depuis le déijut de l'année, le marché ve, est tout à fait stagnant. En temps normal, ni ? on eût traité de grandes affaires en entrais ec- dès le commencement de l'année; or, à pré-•cr- sent, il n'y a pour ainsi dire pas moyen de ^trouver une marchandise telle que le sul-urs phate d'ammoniaque. L'exportation est nul-sur le, et l'importation est considérablement en-zns travée par le manque de tonnage. Au Chili, on voit s'accumuler d'énormes stocks de salpêtre; en Flori.de (Etats-Unis) même situation pour les superphosphates. Quant à une assistance des Etats-Unis, mieux vaut '■ier n'y pa-s compter, étant donné que le manque Au de navires détermine le gouvernement amé-xé ricain à ne consentir qu'au transport des :'ie marchandises indispensables pour les be-'al- soins de la guerre. Les sels de potasse, pour de usage d'ordre technique, pouvaient s'obtenir de moins difficilement en mars, exception fai-nie te, toutefois, pour la potasse Gaustique, de qu'on ne voit absolument ^lus au marché. Le sulphate de soude ne s'obtient plus pour — la plupart des navires marchands. Dans le but d'augmenter, après la "-verre, la production britannique et d'avoir raison de la concurrence allemande, en particulier, pour faire contre-partie au monopole détenu pal 1-es Allemands nour l'aspirine, le Parleme-t :es a eu connaissance du proje'- nouvelle l a législation sur las brevets d'inventi-on et les a> marques de fabrique, projet <r i, touf^fo^. jj-j Ten.ro.ui.re une inposition acharnée de la cn part des chambres de commerce anglaises. iri. ~ Londres, 15 mai (Reut-erV — A la Cham-i_s bre des Communes, un député demande si l'Amirauté peut donn-ex des renseignern^.^ me au sujet des raids couronn é •'1" r'irCès, opé-re" rés dans le but de combattre et «Éétruire les me sous-marins ennemis et opérés cc- trois der-n'à nières semaines, aux côte« do 1-de Bretagne et de l'Irlande. A quoi. Mac Nain mara répond : « L'Amirauté estime que la 3b- guerre sous-maiin-e ne peut pas faire l'ob-u,3.j jet d'une opinion formulée à la légère; dans son ensemble et gon oTient'firm ^.n^-ale, le cours en a été sat cfa """l -~-v.T nous, de puis 1-e 1er janvier. Lc= paryc-p-ies ige des pays neutres, ainsi que la vs>>T!t""d;"e les croissante et les déné^t4"":: publiques de S,a la part do l'ennemi, ne font que confirme (ni. notre succès; toutefois, l'Amirauté s'opno-e jj£ à la publication des réf-ultats, favorables ou non, n'embrassant qu'un -^etit laps de temps. Par contre, elle. n per mettre la publication de communiqués rap-la portant les combats contre les sous-marins de ennemis quand l'intérêt public l'cxit; ra. » MV Mac Namara ajoute que le nombre des ■on navires anglais attaqués sans succès depuis le 1er janvier jusqu'au 30 avril, s'est élevé à 172. - (Nous ne pouvons qu'engager les lecteurs 3 . à s'en tenir aux communiqués que nous in- serons quotidiennement au sujet des résul-Kn- tats obtenus par les sous-marins allemands.) Berlin, 17 mai. On mande de Rotterdam au «Berliner Tageblatt » : A Londres, lors :au de la discussion du budget, le ministre du me commerce, Aibert Stanley, appelle l'attende tidn de l'assemblée -sur l'énorme diminution d ' des importations depuis le début de la J guerre. Le total des importations de 191T L~ n'aurait atteint que les deux t:ers du chif-car fre de 1913, et l'on s'attendrait, pour 1&18, à la moitié seulement de ce dernier chiffre. Le géaéral Maurice contre L!oy;l George 3^i Rotterdam, 17 mai. — Le général Ma-u-ue rice qui, ainsi que nous l'avons annon-in- c&j devenu oollabonatteur du «Da-ijy <^'3 Chronicie», prend position, dans un ar-«a- ticle de fond de son journal, au sujet de ont &a divulgation que l'on sait. Il démontre "cr- qU,2 je jugement rendu jeudi dernier conj-•tti- tre lui par la Chambre dos Communes, re- est un jugement sans discussion, atben-®it- du qu'il n'a pu défendre- sa cause. Il sir. maintient ses accusations contre le gou-env- veru-ement anglais et notamment contre pas Lloyd G'eorge. En oo qui concerne le i'-u reproche que lui a adressé Lloyd George ices d'avoir tardé si longtemps de fa-ire sa critique, Maurice déclara qu'avant do qui publier sa lettre, il avait écrit au chef rès- de l'é'.&t-major général. Pour autant qu«e ré- ce point puisse être pris en considéra-aivi tion, Lloyd George s'est rendu graver lie, ment coupable, peut-être malgré lui,d'a->s à voir caché la vérité. fS" Déport de i'Empefcor Charles et de l'Impératrice pour Constantinoplc. ion Vienne, 16 mai. — De la «Reich-post» : \ L'Empereur et l'Impératrice partent aujour- \ ' d'hui pour Sofia, d'où ils comptent se ren- 1. dre à Constantinople, afin d'y faire leur ues première visite au ,Sou\ crain, à titre d'amis tei qfc d'alli^ , r- L'alliance austro-allemande, i- Budapest, 16 mai (Bureau de Corrosp. a. hongrois). — On lit dans nos journaux, en-Y, tre autres considérations sur le côté mili-,v taire de l'alliance avec l'Allemagne ; a « L'édification de l'alliance militaire et ^ économique ne peut pas demeurer sans ef-fet sur les rapports militalr-es. Déjà, avant , que la guerre eût éclaté, il y avait des L}1 rapports actifs entre les états-majors d'Al--i- lema.gne et d'Autriche-Hongrie; au cours >n de la guerre ils se sont encore accentués, le les corps de troupes étant constitués, dans à- l'un et l'autre pays, selon les mêmeis r-rin-lv. cipes. La communauté des intérêts et des [(j buts a permis de marcher de l'avant avec s promptitude et succès. Nous avons appris ' mutuellement l'un de l'autre, et avons, " dans tous les domaines, adapté des inno-_ vations de notre allié. C'est ce qui a égale-jS ment permis que, dans des cas où les trou-pes d'Allemagne et d'Autriche-H-ongrie étaient fusionnées, il n'y a jamais eu de perturbation dans l'unité de l'action. Ainsi le front unifié a pu se développer, depuis e> longtemps déjà, sans recourir à des expé-|S_ dients artificieux, chose que l'Entente n'e.-.t eg pas encore parvenue à Téaliser pour elle. Or, les buts communs poursuivis nar les , Puissances centrales ont précisément rendu possible le maintien de l'unité de direction .' non altérée. Cette direction unifiée a no-tamment pour effet de faciliter le transport ?" de troupes et de matériel. ,e Considérant en outre le travail en com-'l mun dans le domaine de la mobilisation 1 économique et militaire, on arrive à consta-,n" ter ce résultat: l'alliance ?irtro-allemande J.1' est édifiée sur le pri"":de l'approbation, ^.e de l'adéquat. olJ II se caractérise encore en ce que les pré-^ paratifs militaires ont été complètement u" opérés sur une base patriotique. Bien en-tendu, le commrrdcmci» srae persiste ie" et étend ses effets aux deux partis. D'après la nature de l'affpi ,-. il s'agit .^'ielle-ment dans les conventions militaires en l:1 question, des attribution du pouvoir mi-".r litaire exécutif qui, tant aux points de vue u~ hongrois qu'autrichien, demeurent subor-'®' données au droit suprême du souverain. ie II va sans dire que les qup.-tions auxquelles l.lr le Parlement doit étendre son influence, n'en sont pas touchées. La réforme dans ?" l'armée insérée par le premier ministre a Veckcrle, dans son programme, ainsi que !r l'influence du Parlement, n'en subissent al l>as d'aiteante non plus. [jg La guerre aérienne, es Berlin, 10 mai. — Les escadrilles de is, bombardement allemandes ont développé la une vivo activité dans la nuit du 15 au 2S* 16 mai. Dc-s dépôts dé munitions et des installaitions routières près des églises S1 de Calais et ds Poperinghe furent bom-' bardés copieusement. Nous avons ro-)e" marqué que tous les endroits ont été indiscutablement atteints. La gare de v_ l'Ouest et les abris d'Amiens ont égale-la- ment été attaqués avec succès par nos la escadrilles, qui ont provoqué des cxplo-)b- sCons et des incendies. Le Isoisibardement des viiïes françaises. jg1" Bc^liin, 16 mai. — Le bombardement ,c,- des villes françaises du territoire occupé, par l'arijlerie française se pour-de su .t. Du 15 mai à 5 h. du soir jusqu'à la te même heure le lendemain, 81 obus sont >30 tombés sur la ville. !j; Où soat les vandales 2 •de er_ Francfort s/M, 16 mai. — La «Gazette ip- de Francfort» relaie un épisode qui se ms «erait déroulé à Reims, où habitaient le ■ » poète Raimbaud et, sa sœur. Oa sait que 'e5 cet'te dernière i>ossédait les manuscrits ai? de son frère déïunt, et que la \,iil© de !Ve Reims fut prise par les AUe-mands au début de la guerre ; Mlle Raimbaud, qui irs était décidée à quitter Reims à leur ap-proche, mais tenait à les amadouer dans. s j l'espoir qu'ils ménageraient ces docu-s*, ments, eut soin, avant ©on départ, d'éta-jjg 1er sur la table des journaux allemands contenant des articles élogienx sur les œuvres de sou frère, dont elle avait oon-Lon sSaté Le succès outre Rhin, Seulement, la l'occupation allemande n'ayant pas dé-517 passé une sema .ne, et la maison des Rjyjiibaud étant demeurée intacte, vin-18, rerit 1-os soldais français qui, à la vue re< des journaux allemaads, rivalisèrent S3 d'entrain dans le pillage et la dest-ruc-.u- tion de tout ce qu'ils purent y trouver. >n- Mlle Raimbaud peut se rendre compte i,iy où il faut rechercher les vandales ! î*r" Propagande non tolérée en Hollande. La Haye, 15 mai. — Le «Tij-d-» est prié, :;3 par un de s.&s lecteurs, d'insérer la !<•(-tre que voioi : Monsieur le Rédacteur. Il On répand actuellement, dans le pays, >u_ des pamphlets haineux et fort blessants ,p3 pour l'Allemagne.; je câtarai, parmi les ]t2 plus acharnés : .Mise Cavell et la culture 10,g allemande; l'assassinat du capitaine Fryatt; Almanach des K. Boches (inju-res vulgaires à l'adresse de l'Allemagne ief et de ses soldats) ; Réalité, la lumière UlB sur l'Allemagne (avec dessin d'un carac-ra- tere vulgaire et injurieux pour celle-ci); pC/. Calendrier des méfaits allemands (très 'a- peu distingué, très blessant). Les autorités compétentes devraient 4 bien être rappelées à ce principe que, dans un pays neutre, nous ne pouvons tolérer une campagne germanophobe. 1,1 : D'ailleurs, nos sentiments en tant que |ur" Hollandais sont également froissés par semblables écrits, ca-r ils sont vraiment m;s marqués au coin de la dégénérescence. Qu'on interdire tout simplement, cette i iraga : i^o,uju par jour propagande. Il est clair qu'en la tolé-?p. rant, on favoriserait le jeu de l'Entente, m- et contribuerait à exciter, d'une maniè-1'1" re peu chevaleresque, les Hollandais con-tre l'Allemagne : toutes choses qui pour-pj" raient donner lieu aux plus déplorables lat résultats pour notre propre existence, les Vous remerciant à l'avance pour la pu. M- blication de ces lignes, je vous salue, irs- Messieurs, bien respectueusement, es, (Signé) UN HOLLANDAIS. ius Peu't-on ris pas abonder dans le reii3 ■n" de ce Hollandais? Mettons nous à sa pJaco : trois ans et demi d'une at-ftede r. sage et prudente ont dispensé son pays ns des horreurs et des pertes inoommoTisu-râbles éprouvées par tout belligérant, îe. quel qu'il soit ; arrive alors tire eliqu® )u- d'agents provooakeurs Cnut-'le d'ineisier rie sur la va'eur personnelle des individus er- qui s'adonnent à cette profersion), et ii ifi faudrait assister passivement à leurs me-LU,S nées, sinon même coopérer à leur jolr.e _>e" besogne ? Qu'en pensez-vous, lecteurs sans i-déos DÉPÊCHES ' L'entrevue des deux Empereurs cl la presse française. n Berne* 1G mai. — La presse française i- commente longuement l'entrevue des e Empereurs et -lui attache une impe-r->, tance historique. Toute la presse française déclare que l'Entente doit absolu-ment adopter une politique ayant pour but de morceler le bloc oentro-européen. ~ La major:'» des journaux déclare que 1» ,s \-ra:e politique à Euivire par l'Entente, c'est de se mettre d'accord avec les n Tchèques et les Slaves en Autriche-Hon-i- grie qt de provoquer des soulèvements e conti-'B les Allemands en Autriche. r- Le «Journal des Débats» déclare que '• les alliés doivent tout risquer x»ur ïanre triompher la majorité slave fur le gou-vemement autrichien. î® Dans 1' «Heure», Thomas dit que ai IC les alliés ve-ulent soutenir eiiscacetnent' les efforts militaires, ils doivent suivre une politique chatouillant le sentiment des nat'onalités en Autriche. „ Le «Journal du Peuple» considère la £ politique de flagornage avec les natio-u nalités et d© moroéllemenit de l'Aut-richei-„ IJoxigrie comme inefficace. L'Entente de-i, vra-it plutôt s'entendre avec le proléta-riat mécontent de la double monarchie, j,. Encore la question d'Alsace-Lorrain®, é De la «Gazette Générale de l'Allamia-e gne du Nord» : Commentant l'incident ClemenceaurCzernin, un journal hollan-« da.is affirme qu'au printemps de 1917, )- l'Allemagne Se serait déclarée prête à renoncer à une partie importante de la Lorraine, à condition que la guerre fît rapidement terminée. Nous opposons à J" ce nouveau point le démenti que jamais l'Allemagne n'a fait une offre pareillt. a Les troupes belges en Gnt assez, it Berlin, 16 mai. — Des prisonniers belges tombés aux mains des Allemands, il y a deux semaines, ont déclaré qu'un9 grande lassitude de la guerre règne pai-mi les troupes belges, qui s'aperçoivent ^ de plus en plus qu'elles doivent oom-; battre pour l'Angleterre au détrimeni de la Belgique. Des compagnies dite{'; « disciplinaires » ont été créées dans plu sieurs dissions belges, en vue de main) ^ tenir la discipline ; leur sévérité ne fai'f d'ailleurs qu'accroître la mauvaise volonté. Les Flamands se plaignent en général du traitement injuste et pa-rtial des supérieurs wa,lions à leur égard. >s La guerre Bsns-jnarjut:. ,s Stockholm, 14 mai. — D'après les j_ (Stockholm Tidniagen», le vapeur sué-r dois «GoitihLa» (1844 t.), de Norrkopirig, i' a été.coulé au moment où il se reniait "3 de Hull à Blyth. i- Le procès du «Bonnet Ro-age». Le verdict te Paris j 16 mai. — Duval a été condam-it né à mort ; Marion à 10 ans de travaux c- forcés ; Landau à 8 ans de ia même peine; Goidsky à ' 8 ans de la même pâte ne oit à la dégradation milita-ire; Joucla à 5 ans de la même peine. Leymarie a été condamné à 2 ans de prison ot à 1GOO é fr. d'amende; Berear-son à 2 ans de pri-son et à 5000 fr. d'amende avec sursis. Sanglantes éckauffourécs an Canada français. s, Zurich, 16 mai. — On mande de Paris ts que l'état de piège renforcé aurait é^é ts appliqué au Canada français, par suite re de la bataille en règle survenue à Québec ne entre les militaires et la population ci-u- vile exaspérée. Des informations sérieu-ne ses annoncent que la foule s'était sysfé-re matiquement répartie en bandes d'un c- millier d'hommes chacune, bien armées ) ; de fusils et de revolvers, et obéissant à ès un haut commandement unifié. Le plus fort du combat se serait déroulé dans le nt quartier commerçant, qui, durant trois îe, jours et trois nuits, aurait été le théâtre as d'événements de terreur, les bagarres ayant lieu dans les rues. Dès le premier ue jour, les troupes militaires rassemblées en ar hâte étarient parvenues à disperser les nt agitateurs, mais, le lendemain, les cornue. bats reprenaient avec un regain de vio-[te lence. Les magasins d'armes étaient bien-i

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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