Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 02 Juin. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/r20rr1rd0j/
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Le Bruxellois DÏX CENTIMES V4» 1 ' ~ JOUJKNAIv QUOTID.IBX I UT 3D E> £» 23> A. K T ABONNEMENT Bruxelles Province - Etranger Le* abonncments soni re^us exclusivement par tous le» •UHÖAUX DE EÖSTESv Lea rtclaniations cor.cernant les abonnements doivent être aj .'essées cxclusivemenk au bureau de poste qui a ÉjUvrt i'abonncment. PR!X DES ABONNEMENTS : 3 mois: 2 niois: 1 mois: Fr. 9.00 Fr. G.ÖÖ Fr. 3,00 TS^AGE : 125,000 pap Jswr ANNONCES *alt« divers cl Echos ....... Ullgne.fr. 509 Nécrologis 3 CO Anriornea commerclates . 5.00 Annonces iinapciire» 2.C0 PETITES ANNONCES. . . La gwnde llgne. 2.00 Rëdactenr en ch«f : Rex£ ARMAND Kédaetion, A<Jrainistrati*ij, Pfcbltelté, Vente : BRUXELLES, 33-35, ra« de la Caserne TIRAGE * 125»OQO par louf et celles au Nord de CHATEAU-THIERRY LA GÜERSE Oommuiiiquós OMczels Thia^ro do !a g^errs a ï'Ousst. Group? cvrmSc du p:.n;e iiO.iti r FiUjïprcoht: Le combat d'artillerie s'est fréquemment rtrvi-jê. Des attaques locales de l'ennemi au sud d'Y-pres ont ■ithoué. Croapo d'armé-s du Kronprïnz alleman:!. Au sud de l'Oise, a-u sud-ouest ds CP.au.ny, les troupes des gétüreux H of maan et van branfois ont chassé l'ennemi de ses fortes positions pres de Cuts et au sud de Blèrancourt. Sur la rive septenirionale ds 1'Aisne ^ neus a-vons progressè au cours d.e violents cowibats fertiels jusqu è Neuvrcn-F erdenoy. Les Frangaiir .ent prononcé des contre-attaqv.es_ dèsespéries, a l'aide de divisiens fraickes amenêes par route et ■par auto.^ contre nes troupes frcgressar.t aii-delk de la route de Soissons-IIartenv.es. Le soir les combats achasrnés étaient terminés a notre avanta-ge. Nous -poursuimmes l'ennemi en retraite, jus-cue sur les haziteurs a l'cst de Chaudun-Vtersy-Blanzy. Des deux cótés de la riyière l'Ourcq, nous avnns .dépassé la route Soissons-Chdteau-Thierry et avons atteint en brisant la résistance ennemie, les haziteurs de Neuilly ei au'nord de C hatca'.i-T hierry. Nous nnus trouvons sur la Marne er.tre Cha-teau-T'hierry et a l'esi de Dormans. De la Manie jusqu'a l'auest de Reitns .nous avons atteint en combattant, la ligne Vernetiil-O lizy-Sar cy-C havtpigny. Les combats d'hier nous ont valu plusieurs milliers de nouveaux prisonniers et un riche bu-tin. Au cours de ces deux derniers jours, nous rivons abaitu 36 aviotts ennemis. Le lieutenant XVenhhoff a rernforté sa 28e victoire aérienne, le lieutenant Puitter sa S5me et le lieutenant Kroll sa 3.'i?ne. BERL1N, 1 juin (officiel) : La guerra sstismarina. Nouveaux succes de nos sous-marins dans la Méditerranée: 5 va-peur-s et 9 voiliers jav.geant brut environ 20,000 tonnes. Un vafeur-trans-port de troufes a charge com-'filète d'environ 5,000 tonnes fut torpillé hors d'un convoi -protégé. BERLJN, 31 mat. — Officiel du soir : Au front de Noyon jusqu'a l'ouest de Reims notre attaque fait de bons progrès. MJïBIöHïEH VIENNE, SI mat. Officiel de ce midi: Dans le secteur du Tonale, les ofcrati&ns se sont bornées kier a des canonnades intermitten-tss. A l'est de Ca$o Sile, nous avons rc-poussé tcne attcque ennemie. BÜLGAES SOFIAj 30 mai : Front de Macédoine: Dans la région de la Moglena et a l'est de - ceiltt-cï, jusqu a Dojran, Lacttvhé combaitive a été partitulièrement vive. Au Dobropolje des dètachements d'infanterie ont essayè de pénétrer 'dans nos positions apres une prèparation d'artillerie, mais fier ent refoulós au cours d'une contre-attaque et d'un combat d'homme a homme ou 'dispersés. Dans le secteur au sud de la vitte de \Huma, ujsqu'au Vardar, plusieurs divisions vér.i-'zèlistes renforcées d'autres divisions ont attaqué nos positions, après une prèparation méthodique d'artillerie, qtii a atteint ces derniers jours une grande intsnsitè et gr ace a la protection du temps brumeux et de la nuit. Le choc principal a eu lieu pres de Huma, oü ils réussirent h pénétrer dans quelques secteurs de nos tranchées. Le combat dura toute la jnnrnée sans diminuer de violette e. Sur la rivs orientale du Vardar ei a l'est de Doiran duel renjorcè d''artillerie. A l'ouest du Vardar, un avion ennemi a été abaitu en combat. SOF/A, 20 mai. — Officiel : Sur le front en Macédoine, ct l'ouest du lac d'Ochrida, engagernents entre patrouilles; ils se sont terminés en notre faveur. A l'est de Tarno-va, au sud du Dobropolje et daifs la région de la Moglena, la canonna'de est devenue plus violente de part et d'auire. Grande aciivitê' de l'artillerie ennemie, dont le tir uvait comniencê depuis neuf jours sur le front au sud d'tiuma, au nord de Ljumintza et d'Allschak-Mafrle et qui a été repris ce matin avec une grande violence. Notre artillerie a inergiquement répor.du et bombarde fructueuse-tnent 'des concentrations d'effectifs d'infanterie observéez dans les tranchées, Prés du village de Matschankoyo, a l'est du Vardar, violente cancnnade réciproque. Après 'deux jours de prèparation d'artillerie, l'infanterie anglaise a tenté de s'emparer de nos positions ètablies au sud de Doiran; elle a été com-plètement repoussée par des contre-attaques. Les aviateurs ennemis ont lancé des bombes sur tin de nos hdpitaux militaires. TUBC! CONSTANTINOPLE, 30 mai. — Officiel: Front tis Palestina : 'Après une forte prèparation d'artillerie, plu-'sieurs bataillcns anglais ont attaqué hier nos avant-postes entre la cSte et a l'ouest du cJiemin de fer de Jaffatul a Korm. Leurs assauts réitèrés s'écrculèrent dans le sang, devant nos positions. L'ennemi fut chassé par une contre-attaque ra-pide, de quelques hauteurs d'avant-plan tombées yassagèrement en son pouvcir. Nos lignes d'a-vant-postes sont restées solidement entre nos mains. Nos canons lourd.s ont bo-.nbardè des camps ennemis ct des colonnes ennemies en mttr-che b. l'ouest du Jourdain. Sur la rive orientale du Jourdain, nous avons repoussé des dètachements d'éclairei'/rs. L.e 27 mai nous avons de nouveau repoussé toutes les attaques des rebelles contre Maan. Les camps des rebelles pres de Wadi Hesa ont de nouveau été efjicacernent attaqués par nos aviateurs. Riep de nouveau des autres tliéatres de la guerre. FBAN9AIÜ PARIS, SI mai. — Officiel, 3 li., p. m.: L'ennemi a prolongé son effort sur sa droite jusqu'a l'Oise, par de violentes attaques dans la région le l'Ailette. Nos troupes se sozi repliées en combattant shr les positions au nord de la ligne Blérancourt-Epargny. Dans la région de Soissons et plus au sud, los attaques ennemies se sont brisées contre la résistar.ce hérojque de 7tos troiipes qui ont maintenu leurs positions au dé-bouché ,f>uest de la vitte et le long de la route de ChdteausThierry. Au centre l'ennemi a réussi h effectuer une légere avance au nord de la Marne. Plus è l'est ainsi qu'au nord-ouest et au nord de Reims tous les efforts de l'ennemi pour pro-greiser ont été vains. Une contre-aitaaue éner-. giquement menée par nos troupes nous a permis de reprenÜre Thilloy. ■ PA.RIS^ SI mai. —■ Officiel, 11 7i., p. m. : A notr-e gaucJte dans la région de la basse Ai-lette, l'ennemi a continué sa progression au cours de la journèe. Nos troupes ont brisé toutes les attaques ennemies dans la région de Blérancourt et ó l'ouest de cette localité. Une attaque ennemie qui avait réussi b franchir l'Oise h l'est de .Sr,;i-AUnv^ a été xejeté sur ln rive droiie.,. L'effort de l'ennemi s'est por ié principalemer.t dans le secteur de Soissons et plus au sud en direction de Neuilly-Saint-Frsnt, a l'ouest de Soissons. Aros troupes ent inené ies contre-ittaques vigourcuses et arrêté toutes les tenteiives ie l'ennemi qui a subi de trés lourd.es pertes ct n'a p:t effectuer au-cune progressiên is ce ci.'é. Par co-.tire il a p:i gagner qi:eto_ue terrein it l'tuest de la ranie de Soissons a Chatetu-T kitrry et en direct ion de cette ville, dépassant Oxlcky-Ia-Ville ct Oulcky-lc-Chdteau. Au centre drs êlémtnts légers ennemis ont a\eint It. rive nord de la Marne entre Charic-vcs ei ]s,iilgsr.M. Sur notre droite situatiën sans changement ainsi qu'au nord-ouest cl au nord de Reitns. ITJlLÏEM ROME, 30 mei. — Officiel : Duels d'artillerie liier h certains endroits dans la fudicarie, dans la vallés d.e Lctgarina et dans le. Vallarsa, ainsi que sur le liaut plateau d'Asia-go. Nos baiitries ont bombar dé des ouvrages de défense et des meuvements d.e troupes ennemies. L'ennemi a tenté un coup de ntain. sur la lima Lalene (fudicarie); son opération a échoué. Prés de Cortellazo, nous avons attaqué une patrouille autrichienne, dont quelques hemmes ont été faits prisonniers par nos soldats de marine. AimisMB LONDRES, 30 mai. — Officiel : L'ennemi a attaqué cette nuit de forts paints .d'appui au nord-ouest de Festubert; il a été completer,tent repoussé. Nous avons exécuté d'heureuses peiites opération s dans les environs de Merris et légèrement amélioré notre ligne. Nous avons fait quelques prisonniers et pris des initrailleiises. Nos troupes ont pénètré hier après-midi dans les tranchées allemandes ètablies prés de Locre et en ont ramené des prisonniers. L'artillerie ennemie a été active ct l'est de Vil-lers-Brelonneux et dans les secteurs de H in ges et de Robecq. DERNSÈRES DÉPÊCHES L'OFFSNSIVE ALLEMANDE 4me jour do la bainüïo. Berlia, 31 mai (officieux). — Le quatrième jour de la nouvelle grande bataille, le front de combat s'est déja étendu sur une distance de 80 kilomètres de largeur oü la percée atteint 52 km. & son endroit le plus profond. Trois mille kilomètres carrés d'un terrain en inajeure partie des plus fertiles ont été .^nlevés a l'ennemi. Des points stratégiques ont été occupés et des com-munications de chemin de fer des plus précieuses E' our l'ennemi ont été soustraites ü son utilisation. cs nouveaux événcmc-nts a 1'Ouest ont rappro-ché d'un grand pas, 1'état-mnjor allemand de son but, notamment la destruction de la force com-battive et des moyens de combats de l'ennemi. Outre les 45,000 prisonniers perdus, les Francais et les Anglais ont essuyé de fortes pertes en mort.- ct fcjes.r'éi. Cc sont surtoui la cavalerie amenée en toute bate et les réserves jetées dans la mêlee ,sans appui d'ariillerie qui ont dü su-bir les sacrifices 'les plus sanglants, au cours de leurs vaines contre-attaques. II serait difficile d'évaluer meme approximati-vcment le matériel de guerre et le matériel de tout genre perdu par l'ennemi sur toute 1'étendue du front. Le butin croit constamment et 1'on peut se faire une idee de son étendue par le grand nombre de canons, de mitrailleuses, de quantités de munitions. de camps ct de dépots qü'il a per-dus plus que ne saurait. 1'exprimer aucune pa-role, ce qui prouve qu'il ne peut être auestion d'une retraite ordonnée, méthodique et pas a pas. L'cmotion a Paris Genève, 1 juin. — On annonce de Paris que la nouvelle de la perte des forts et 1'év^cuation de Reims provoque une terreur panique dans toutes les classes de la population. Le départ préci-pitó de la population ais>ce vers Bordeaux s'ac-centue d'heure en heure. Le conseil municipal qui s'est rendu au front est rentré précipitamment a Paris et a demand'é au conseil des ministres si Pari < était menacé par ia marche en avant allemande sur la Marne, et si dans ce cas, la ville serait défendue comme forteresse. Clemenceau ré-pondit évasivement et déclara qu'il ne pcurrait se prononcer qu'après en avoir conféré avec le gé-néralissime Foch. Paris, 1 juin. — Du « Petit Parisien » : « On doit envisager d'urgence 1'évacuation complete de Reims. Pour dire la vérité, la situation est grave et donne matière a réfléciiir ». De 1' « Echo de Paris » : ' En deux jours l'ennemi a avancé de 75 kilomètres. Le g-énéral Foch est arrivé pour prendre les mesures nécessaires au secteur menacé du front, ce qui a provoqué un certain apaisement et de nouveaux espoirs ». La poursuite et le butin. Berlin, 31 mai (officieux). — L'ennemi recu-lant de ses positions au canal de l'Ailette a été poursuivi de pres. L'attaque a également pro- Êressé plus au sud dans la direction de l'ouest. • ans la région de Juvigny, nous avons capturé 8 canons, dont 2 canons lourds. L'ennemi en retraite a subi les plus lourdes pertes sous notre feu. Prés de Terny-Sorny 6 canons longs de 24 cm. sont tombés entre nos mains. La cavalerie et 1'infanterie lancécs h l'attaque sur la route de Soissons-Hartennes, furent complètement battue's et refoulées avec de fortes pertes. Des arrière-positions tres fortifiées de l'ennemi furent victo-rieusement percées. De nombreux canons furent également conquis pres de Brangcs. Sur le front méridional, l'ennemi fut harcelé devant nous et nous atteignimes la Marne. Nous n'avons pas vu 1'ombre d'un reeul méthodique pas a pas, pour ne pas parler des réserves massées sur plusieurs rangs de pro fondeur,dont parient les sans-fil francais. Les divisions de positions franco-anglaises battues avaient tout simplement dispara. En dé-pit de leurs affirmations les Francais unis aux Anelais, n'ont pas encore réussi a opposer une résistance énergique & la marche en avant allemande. La oü l'ennemi montarit quelque vel-léité^ de résistance il fut culbuté et ses lignes percées. Le bijtin en prisonniers, canons, mitrailleuses et autre matériel de guerre, croit d'heure en heurj et ne peut encore être denombré même approximativement. Le total des provisions que l'ennemi battu a dü abandonner aux Allemands est extraordinairement élevé. Töut ce qu'il avait amoncelé derrière le front, ses gigantesques dépots et pares complètement équipé^ et en majeu-re partie prêts a utiliser a été repris pour notre compte, notamment de nouveau des automobiles, etc. Ce n'est qu'un ennemi complètement battu et reculant en déroute qui abandonne ainsi un champ de bataille a l'ennemi. ■ L"s parteo da 1'Entente Genëve, 1 juin. — Le nombre des g-énéraux de. 1'Entente tombés, faits prisonnisrs ou blessés, c£tte semaine, est évaiué a douze. Le général de Valières avait été cliargé d'une mission spéciale par Foch, au quartier général. Londres, 1 juin. — Du « Daily News » : Des le début, il était clair que 1» retraite était inévitable. Les canons et le matériel devaient être transportés au-dela de 1'Aisne. II fajlait faire place aux réfugiés et se procurer des provisions. En dépit de la situation désespérée oü se débattaient les troupes alliées, les troupes se retirèrent en bon ordre (Voir les communiqués allemands). Le terrain fut dé- fendu jusqu'au dernier hommes et les officiers gardèrent les ponts de 1'Aisne jusqu'au dermier moment. Craonne et le terrain a l'ouest de cette localité furent gardés par les troupea ccleniales anglo-franjaises. Les Allemaads avaiemt encore au mains quatre divisions sur piacc, peut-ttre da-vantage. . . , La prèparation d'artillerie a 1 a:de de grenaaes gazeuses a causé de trés lourdes pertes. A l'attaque au gaz, succéda l'attaque des tanks, peut-etre la plus forte que i'ennesei ait escore prenoncée. L'attaque d'infanterie suivit et les Alliés durtmt recuier. Les Anglais tentèr; at une contre-attaque contre Craonne qui échov: surtout a cause des tanks allemands. Les perte , des divisions anglai-ses ont été indéniablement tres fortes. Berlin, 31 mai. — La 5e division anglaise, qui a participé a la bataille ceiprintemps depuis le 21 mars, a eu quelque rapps a Amieas, sur quoi elle a été transférée au nc-jveau front pour rele-ver des troupes franfaises \)e leur poste. Cette division a, elle aussi, été übsolument prise au, dépourvu par l'attaque aUamande. La transmission, tant des communicatkfis ore des ordres,ces-sa aès le défcut de la i-alaüle; les pertes su-bies par la 8e division s'éï|jvèrent a 40 p. c. et sa 25e brigade souffrit entre tcjutes; cette 8e division anglaise était, au surplus, -Icenstituée par raoitlé da remplafants trés jeunesj Berlin, 31 mai. — L'attasque allemande abou-tit, dans le secteur de Boucbnville, jusqu'a 2 km. au sud-est de Cormicy, a la capture de 80 officiers ainsi que 1861 soldats de lafüöe divition anglaise. Le 23 mai, a h. 30 du soir, cette division avait resu j'ordre de se tenir p-^te; toutefois, on ne connaissait pas encore 1'aropHtude de Ia poussée allemande. La canonnnoe préparatoire des Allemands fut plutot considéréj comme ayant pour but de donner le change auk Anglais. Durant le combat, tous les nouveaux vaataiiions de la division, même celui du génie, furent en majeure partie écrasés; le renfort arriva trep tard, vu la ra-pidité, défiant tout calcul cu prévision, de 1'infanterie allemande. Et cette division anfrl^.ise, dé-ja rudement éprouvée a la Somme, sübit, outre la capture de 80 officiers et 1SG1 hommes,de lourdes pertes en tués, au point d'y laisser la moitié de son effectif; de norr.br u>: artilleurs frangais furent faits prisonriers dufcême coup; il avait fajlu ies adjoindre a la bacterie anglaise, trés af-faibüe depuis les pertes eitraordinaires qu'elle avait subies aux combats mars. Berlin, 31 mai. — On i Ous communiqué les pertes de la 21e division ai glaise. Sa G4e brigade perd, en fait de prisonnier., 33 p. c. de son effectif, plus 30 pour cent en jertes sanglantes, soit un total dépassar.t GO pour cent. la soixante-deu-xième brigade de cette division écope de 35 pour cent en prisonniers, 35 peur cent également en fait da pertes sanglantes, «ascmble 70 pour cent. La 110e brigade perd, r>en qu'en prisonniers, GO pour cent de son effectif, en pertes sanglantes 25 pour cent, total 85 "our cent. A Germignv, on avait adjoint, pour rc-nforcer la 62e brigade ainsi que la £Ïe division, Ia septième brigade de la 25e division. qui subit £0 p. c. de perfes sanglantes et de pri .onniers, Les pionniers du gé-ii" de la 9?; d'-"'-'nv *• : da~s is cor.i-barfofer renforcer la rra brigade, avaient perdu 10 pour cent de leur effectif en prisonniers, tués et blessés. Les ojérationq militairen en Francs Le « Matin n déclare cue les alliés n'ont pas encore pu concer.trer suffisamment de réserves, pour arrêter complètement 1'offensive ennemie. Pour ce motif, les troupes anglaises et frangaises sont obligées a'abandonner encore du terrain et de se retirer en luttant avec acharnerient. afin de permettre la concentration de nouvelles divisions, derrière les lignes actuelles. Ls génórailssSsna Fsoh & Dunkerqan. Berlin, 1 juin.— On mande de Genève au «Lo-kal Anzeiger» : Au second jour da 1'offensive allemande, FocK, alors a tendu a Soissons,se trou-vait a Dunkerque. *11 a^lressa des parcles d'apai-sement au cons'il communal de cette ville et a son mairece dernier exprima Ja conf'ance que la (population du littoral frangais maint.ent h 1'cgajrd du haut commandement. Quani aux jour-naux parisiens, ils ne soiifflent pas mot cc Ia visite de Foch a Dunkerque. Kypothèsss. Lugano, Ier juin.— Du «Corriere della Sera» : 11 faut se résigner a la perte inévitable de Reims. Les wallées de l'Oise et de la Marne constituent les portes d'entrée de Paris. Les troupes du Kroriprinz cherchcnt maintenant a forcer le passage de Ia vallée de la Marne, dont elles étaient éloignées d'environ 00 km., pa.r une poussée puis-samte. Elles ont accompli en trois jours les deux tiers du chemin, ce qui suffit a demontrer ia gnavité de la. menace contre la capitale fran-gaise et a exposer le cöté dramatique des efforts des alliés pour barrer le chemin die Paris. A 1'Est, les cherchent a encercler Reim'S, transformé en un monceau de ruines par la canonnade. Ils cherchent principalement a at-teindre 2e point culminant de la plaine, pour ar-riv;ir ensuite a des proigrès rapides en suiva'it le coiuri de la Marne et de l'Ourcq. Aprcs la pri:e die Soissons. ils tentent de foTcer le pro-cht'n secteur de 1'Aisne qui mène a Complét Le et leur ouvre de nouveau la route de l'Oise. Le bombardement de Pari3 Paris, lor juin. — Le bombardement a longue po'téc de Paris a continué jeudi. Quelques avur.s ennemis ont survolé les lignes frangaises et Paris. Ils furent signalés par les postes de surveillance frangais et bombardés immédiatement par le; poïtes de défense. A l'O h. 15, les habitaa s furent éveillés ; a minuit, tout danger était en-ju ré. Quelques bombes sont tombées sans causer d? \i; tinei. Les journaux frangais annoncent que les pro. jectiles allemands tombent dans la capitale a des intervalles de 7 k 8 minutes, quelquefois aussi d'un quart d'heure. Lss combats en Flandro Berlin, 31 mai. -— A 1'aube du 31 mai, l'ennemi a attaqué, après une courte prèparation d'artillerie, une partie de nos positions au nord-ouest de Voormezeele. II fut complètement repoussé et perdit des prisonniers. Dans la région de Meteren, des poussées ennemie3 échouèrent également. L'artillerie allemande effectua avec succès sa contre-action et obtint de bons effets. La gare d'Amiens a été bombardée efficacement. La guerre aérienne. Berlin, 31 mai. — La nuit du 27 au 28, le camp de prisonniers de Ham a été bombardé par des aviateurs ennemis, lesquels ont ainsi cause la mort de 8 prisonniers et des blessures graves & 48 autres. A la Chambra franeaise. Berne, 31 mai. — Le « Progrès de Lyon » annonce qu'a 1'ouverture ds la séance d'hier il la Chambre frangaise, M. Raffin Dugans demanda 1'ajournement des débats relaivement &. la pro-longation du privilège de la Banque de France, en considération de la tournure tragique prise par les événements au front; il fit observer que le gouvernement avait a exiger des explications. M. Deschanel persista a s'en tenir a 1'ordre du jour, affirmant que la Chambre ferait mieux de gar-der sa confiance et son calme, de montrer le bon exemple. Comme l'agitation persistait, on émit des propositions d'inteïpellaticm de Cachin et de plusieurs autres députés au *«jiet de la situation générale, ainsi que de Brunot au sujet de la res-ponesabilité pour la bataille de Ia Marne. M. Deschanel répondit que la diacussioa des iaterpella- tions ne devait avoir lieu qu'au jour oü M. Clé-menceau serait préseat; puis, il voulut lever la séance ,et projoser marii comxe date de Ia pro-chaiae séance; ce qui suscita les éiergiqnes pro-testatisns ie la gxucho réclamant par 1'or^ane 4c Scaa*at, de desiynar Ia séaace 4e veadre«i pour la «liscussi»* d»s intarpellaiions, et insis-tant sur ia aécessiti d'o*e <3écisi»n, M. Klotz, ministre «iss fiaances, refuïR ie s'eagajer a d«s obl;gati«n-. c;celcO£<n»s a charje dn gouvernement,_ et déclara que 'CIéme*cea* serait présent marói au cora^eeaceMat la séaace, qu'on ex-poserait nettesie-it le poiat de vat gouvememen-tal quant a. la discussion des interpeilations. De nombreux députés de la gauche, en particulier Cachin, insistèrent en faveur de leur mise en dis-cussion ioHRcsiate. Finaleaient, les débats, après de vives répli«5i:e3 contradictoire:; des socialistes, aboutirent, par 343 voix contre 147, h 1'ajoume-ment ö. mardi : soit 1'échec le plus mortifiant que Clemenceau ait sub: depuis son arrivée au pou-voir. De nombreux députés étaient d'ailleurs ren-trés clans la salie des séances, escomptant des dé-clarations acerbcs contre le gouvernement. IL.a gacr.-c 63i:s-marina. Berlin, Ier juin. — Aucune attcstation de sour-ce ennemie n'est nécessaire pour proclamer les succès dont 1'activité drs sous-marins allemands est couronnéc; néanmoins, il y a lieu d'être sa-tisfait chaque fois que le gouvernement anglais, chcrohant a nier les róalkés, se heurte aux con-tradictions des chefs militaires britanniques. Nous avons vu, déia, le général Maurice infli-ger un démenti a Lloyd Gecrge; voici a présent qu'on nous signa le un télégra-mme par le-quel le vice-amiral de Douvres s'inscrit en faux contre les rapports officiels anglais. On sait que le gouvernement britannique s'efforce de repré-senter comme un coup d'épiée dans 1'eau la gaier-re sous-marine de l'AUensagne. Or, voici le texte du télégramme adressé par eet amiral, commandant des forces navalc-s qui opéTèrent, le 23 avril, la tcnitative de bloquage du port de Zee-brugge, aux équipages d". ses navires : « Si, ce soir, notre entreprise abou-tit au succès, nous procurexons assistance a notre armée, qui est traquée cn France et en Flaridre. J'ar oonfiance en 1'issue heuretise et en l'aide dia Tont-Puis-sant. » Voila,donc un vice-amiral anglais affirmant la situation précaire des troupes britanniqu-es, aux-quelles les sous-marins allemands ctpupenit la re-tiaite ei la communication par mcr, ct exprimant &a confiance en une victoire finale en cas d? destruction 'de la base des sous-marins allemands en Fiandre. L'Ailemagne ne peut sou'haiter d'at-testation plus probante en faveur de 1'efficacité de sa guerre sous-marine, laquelle prend encore de 1'ampleur : considérons, cn effet, que, 1'été de 1917, le haut commandement de 1'armée anglaise, avec le concours de forces navales et au prix d'innombrables sacrifices cn hommes ct en matériel, s'efforgait vainement de prendre, par voie de terre, la dite base sous-marine; rappelons-nous 1'échec de toutes ces tentatives. Aussi 1'a-miral britannique devrait-il s'abstcnir d'exprimer tant de confiance, car, depuis lors, la situation s'est encore aggravée pour 1'Angleterre. Hic33 sous-marines a la cóte suédcise Stockholm, 31 mai. — Officiel. — L'cnquêt^ menée par les autorités maritimes suédoises a constaté la présence de mines sous-marines an-crécs, tant dans les eaux territoriales et même dans la limite de trois milles prés des ilots d'Yttre et de Ti3larne qu'en pieine mor, dans les eaux parcourues par la navigation suédoise a l'ouest d'Yttre et de Tislarne jusqu'environ a moitié de la distance qui sépare ces iles de Lasoe et au sud-ouest du phare de Vings. On a trouvé également une mine semée i 2 minutes 48 secondes du continent suédois par un point situé S. 47 degrés 30' 4"' de latitude nord et 11 debrés 40' 30" de longitude est. On a constaté de plusa que ces mines sont d'origine anglaise. Les champs de mines dont il s'agit se trouvent en dehors de la zone désignée comme dangereuse pour Ia navigation par le gouvernement anglais. Deux chalutiers ont coulé, par des explcsions de mines, dans leur v&yage vers leurs lieux de pêche habituels; 1'un entre Lasoe et Vings, 1'autre prés de la cote suédoise, a l'ouest de Marstand, et douze hommes ont perdu Ia vie dans ces smistres. Sur la base de ces faits, Ie ministre suédois a Londres a, proteste énergiquement au nom de son gouvernement contre ce placement de mines ct fait des réserves formelles concernant les re-vendications de droit auxquelles ces pertes en vies humaines et en matériel, causées par des mines, pourraient donner lieu. DÉPÊCHES LES PS3SHÈS DE WrENSIYE ALLEMANDE Aprè3 troi3 jours d'offonsive Berlin, 31 juin. — Les célèbres hauteurs 108 et 100, ainsi que Brimont, que les troupes du général Fr. von Below ont attaqués d'un élan irrésistible; se trouvent maintenant, trois jours après le début de 1'offensive, calmes et abandonnées loin derrière notre front. Tout le système de défense frangais est percé. Le combat se livre sur un terrair libre, vierge encor.e de toute opération de guerre C'est pourquoi le butin qui, vu la rapidité de 1; marche en avant, n'a pu encore être dénombré, es de nouveau extraordinairement élevé. A note; surtout qu'a cöté de canons du plus lourd cali bre, des provisions extrêmement précieuses d( munitions^ d'effcts d'habillement, d'avoine, d( bougies, a'alcool de grain et d'autres matériam de guerre, amoncelés dans les dépots de matérie et les entrepöts de la vallée de la Vesle, sont tom bés entre nos mains.Les malheureuses population; des localités florissantes du fond de Vesle on été surprises, sans défiance, au milieu de 1'écla printanier et du calme, par les horreurs de 1; guerre. Le repas se trouvait a moitié cuit sur 1< feu, les travaux manuels entamés gisent dans 1; corbeille a ouvrage, et le chien de ferme oublii aboie aux quartiers-maitres allemands. Les rare civils restés donnent libre cours a leur méconten tement contre les A.nglais. Crédules et confiant dans leur presse, ils se crovaient bien en süret-et protégés par Jcs Anglais, fondus a nrésent dan leur propre armée, auxquejs en ces dernières se maines la défense des positions de hauteurs puis samment fortifiées entre 1'A-isne et la Ve<=le avai été confiée. La population reste stupide devant 1 frit accompli et nous déclare d'une voix désespé rée : « Vous finissez la guerre! » L'opinion du « Temp3 » Berne, 31 mai.—Les journaux frangais avouen que 1'offensive a 1'Aisne a complètement réussi Le correspondant du « Temps » déclare que le: fortifications allemandes avaient été, mises ei état d'offensive par étapes durant la nuit; tou en restant complètement cachées pendant la jout née. L'état-major francais ignorait complete ment oü l'attaque se produirait; le matin du 2' mai il ne savait pas encore si l'attaque au Chemii des Dames constituait l'attaque principale ou s celle-ci serait engagée au front de Lorraine ou i la Somme, oü de lourds combats d'artillerii avaient commencé simultanément et oü 1'infante rie avait même été lancée ea avant, mais u; peu avant midi, il savait ü quoi s'en tenir sur 1; bataille principale. L'avertiasoment c»k Païfei&sa Bale, 31 mai. —■ Du « Temps » : « Dans le faubourgs de Paris, on entend sans interruptie; uu lourd grondemeat de canons. ». GIs2B8sec3au e' les uhlana Londres, 31 mai. — De Paris au « Times » : « Lors de sa visite au front, Clemenceau a été découvert par les soldats allemands et n'a échap-pé qu'a grand'peine au danger. II venait de quit-ter un point, lorsen'il fut apergu par des uhlani arrivant a. la charge. Un général qui visitait le3 positions avec lui, fut tué et quelques officiers de sa suite furent faits prisonaiers. Genève, 31 laai. — Clemenceau a faüli tomber, aaercredi, aux mains des uhlans allemands. Mal-gré cela, il est re*a.rti de nonveau jeudi, afin de se dérober a une interpellation de la Chambre, ce qui provoqua un incident extrêmement violent au cours duquel Deschanel déclara que vu 1'absenco de CIemeacean il xe pouvait remettre a vendre-di les intsrpeilations. Sembat objecta que d'autres interpellations étaient d'ailleurs réservées a ven-dredi et qu'en 1'absence is Clemenceau, un autre ministre pouvait répondre. M. Klotz, ministre d®s finances répiiqya et finaleaaent la Chambre s'ajourna par 343 voix contre 174, jusque mardi. Genève, 31 mai. (Havas). — Clemenceau est reparti pour le front de Champagne en compagnie cle René Renoult, présiient de la Commission de 1'armée et de Mordacq, chef du Cabinet militaire, et est rentré jeudi soir & Paris. La transfert da la pepulation civilo ^ Paris, 31 mai. -— Depuis mercredi, les chemins de fer au nord de Paris, sont réservés au transfert de la population civile en fuite, entre Reims ct Soissons. Le transport des marchandises entre la Suisses et les ports frangais est interromjJu depuis mercredi de ce chef. Mori ci'isn général francais. Genève, 31 mai (Havas). — Le général Pierre de Vallières est tombé prés de Reims. II a été atteint d'un écïat de grenade, au milieu de ses soldats. Le général avait 49 ans. —-—— . FAITS DIVERS IMPORTANT VOL DE VALEURS A AN-VERS. -j- Chcz M. le dccteur Moëris, rue Appelmans, a Anvers, on a fracturé le coffre-fert duquel on a enlevé, outre une somme importante, pour environ 30,000 fr. de titres divers. (A.) GRAVE AFFAIRE A ANVERS. — Le jour-nal anversois « Het Vlaamsche Nieuws », accu-se le Conseil d'administration du Conservatoire Royal Flamand d'irégualrités de nature trés grave et demande 1'interven.tion du département des Sciences et des Arts de Bruxelles. CAMBRTOLAGE A GAND. — Un nconnu, affublé d'une blouse d'afficheur et portant une échelle, s'est introduit par la fenêtre dans la mai-son située au n. 3, Arrière-Pêcherie. II s'y empa-ra d'une somme de 17,000 francs et put se sauver a son aise avec le magot, sa bousl ed'afficheui ayant écarté 1'attention des passants. Les occu-pants de la maison se trouvent actuellement a la campagne. La police indague. LA VENTE DES CEUVRES DE DEC-AS. — La troisième journée de la vente Degas, a Paris, s'est achevée sur un total de cinq milüons six cent deux rrrille quatre francs, dont un millioii neuf cent deux mille neuf cents francs pour cette dernière vacation. Les enchères ont été soutenues : Le « Foyer de la Danse » a été adjugé au prix de 100,200 francs, ct le <( Fortrait du entique d'art, Duranty » a celui de 95,000. On s'est rendu acquéreur a 75,000 fr. du <c Pottrait de femme » en robe blanche et en cbapsau noir. Notons encore un « Groupe de danseuses » 80,100 fr.; une « Femme au bain », 55,80(T francs; ure « Femme de profil, assise dans uil fauteuil » 37,500 fr.; « Violoniste et jeune femme tenant un cahier de musique » 37,100; une mer-veilleuse petite toile <c Arlequin et Colombine )> 35/100 fr.; « Trois danseuses au foyer » 25,300 fr. « Femme se coiffant » 32,000 fr.; et deux varian-tes d'une « Répétition au foyer de la Danse » 25,100 fr. chacune. DES PORCS EN FUITE. — A bord d'un cha-land devant aller de Gouda a Rotterdam, avaien) été chargés trois füts de bière : le connaissement indiquait comme contenu : « bière aigrie S. retour. ner a la brasserie, n'étant pas propre a la con-sommation ». Comme 1'on n'avait encore jamais vu la fermentation de la bière aigrie s'accompa-gner des bruits les plus étranges, les controleurs ^ du service de distribution eurent tót fait ds faire sortir des füts en question trois superbes pores vivants. INSTRUMENTS DE MUSIOUE FUTURIS-TES. — Le journal « Chicago Tribune » annonce que le roi des « marches », John Philip Souza, a composé une marche dédiée au président du département des constructions maritimes. Cette maiche implique 1'accompagnement a l'orchestro par des trompes marines, des enclumes et machines a boulonner. Plaignons les tympans des « Yankees » expo . sés & pareille torture... LES APACHES A PARIS. — « L'CEuvre » annonce que 1'autre jour une bande d'apaches a li-vré un combat en règle k la police, a Romainville (Paris). Cinq des malfaiteurs ont pu être arrêtés: ce sont des gaillards agés de 15 a 18 ans. Le journal tire de eet incident la conelusion que les jeunes classes des environs de Paris promettent beaucouo. LA MAISON DE MOZART. — On mande de i Salzbourg que le musée de Mozart de cette ville a t réussi è. se rendre acquéreur de la maison natale : de Mozart. Une somme de deux cent mille cou-ronres a été recueillie a eet effet, grace a la per-: sévérance du maire de Salzbourg. UN MUFLE. — Le docteur, nouvellement in-j stallé, sa jeune femme; ' — Te n'aurais jamais cru que Chose füt si indé- licat!— ■— ?.... > — II dine chcz nous, chaque soir, mange ta t cuisine de guerre, attrape une gastralgie... — ?... - — Et puis, il se fait soigner chez un autre mé-1 decin... ! LA DEMONETISATION DES MONNAIE3 \ NAPOLEONIENNES. — Un arrêté du ministre [ des finances de France fixe au 31 décembre le 5 tout dernier délai pour le retrait des pièces de 20 " et 50 centimes, de 1 et 2 fr. a 1'effigie de Napo-J poléon lauré. : CE QUE L'ON DIT A LONDRES ET A 5 NEW-YORK. -—• Est-ce que votre mari a montré du sang-froid pendant le raid de 1'autre nuit ? — I Du sang-froid? certainement, il a claque dc3 dents pendant tout le temps. (Passing Show). Lc medecin : II faut manger trés peu et rentres chez vous de bonne heure le soir. Le cliënt : J'espère que vous n'allez pas faire payer ces conseils-la ? C'est ce que le gou-t vernement me prescrit gratis. (New-York He-1 raid). ; Mém et htMs MkmmÊB '- ARRETE ' modifiant l'arrêté concernant l'heure de fermetu- ture des ètablissements -publics, etc., de l'agglo- mération bruxellois.e. 1 L'arrêté du 16 octobre 1917 est modifié ainsi 1 qu'il suil: 1 Article premier. — Jusqu'a nowftl a-ms, tovs les magasins et locaux de vente poitrront restef 1 ouverts jusqu'a S lieures Au sèfr. a la conditioit 1 qu'on n'y ait pas rec-ours a l'éclairage arlifiriel. A.rt. 2. —• Le présent arrê& entrera en vigUCtif le jour même de sa publsecMon. s Brussel, le 17 mai 1918. 3 Der Gouverneur von Brüssel ufl4 Brabant, HURX, GencraJleiitranrt 5me année • N° 1316 ■ Etl. Q — ■■ ii. Dlmanohe 2 Juin 1918« 3

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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