Le bruxellois: journal quotidien indépendant

482 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 09 Avril. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/222r49gx70/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Bœe année. - SS° IS64 • Ed. S DIX CENTIMES EfardS g Avril ISIS. ABONNEMENT Bruxelles - Provino» - Etraneer Les «bonn^menta scnrt f>xclr.8irerac»t par tous les BUREAUX DE PORTES. Les réclamation* eaneaniiuit les abonne* «lents doiroat Ôtre adressées exch»rrem&it aù bureau de poste ^ui a délivré t'abonne meut, /fRIX DES ABONNEMENTS : 5 mois r ,, 3 mois r 1 rtrois : Fr. 9.00 Pr. 6.00 Fc. 3.00 Tirage : 125,000 par jour Le Bruxellois ANNONCES Faits divers et Kcbas 1» «sa» /t. & c» Nécrologie Si G» Aiuioncos commerciale»,i'ofc Annonces finsneiôres a oO ^Et'ITîSS AJf3TQj!5't3Eô : <* ligné .1 CV Rédacteur en chef iteé ARMAS#. Kédacttoa, Artaùnistatioa, Bitfilfoité, Veut» BRUXELLES,, 33<-33, tue 4® la. Ciaenie. i irage a 125,000 par jour JOURNAïv QUOTIDIEN I Pff I> 3® ï* B Pff S> A. IST T LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS 'BERLIN, S avril. — Off iciel. Théâtre de la guerre à l'Ouest. 'Au front de bataille des deux côtés de la jjSomme, l'activité combattive est restée H-'tnitée à Ses combats £ artillerie. Des attaques partielles des Anglais, dans la forêt de Haugard et des Français près de &ri-*>es,ues, ont échoué avec de lourdes pertes. lSur la rive méridionale de l'Oise, nos succès ■du 6 avril ont obligé Vennemi à évacuer ses positions entre. Béchjncourt et Barisisj dans la nu.it même du 6 au 7 avril. Hier nos avertis contimié nos attaques ei rejeté les Français sur la rive occidentale ]de l'Ailette, après nous être emparés de lPierre3tiande et de Folembray. Des colon-iies ennemies se retirant de Bichancourt le 'long de l'Oise, furent irises de flanc de la rive septentrionale de la rivière, sous notre feu de mitrailleuses et firent abat tues sons nore tir, avec de lourdes pertes. Wos poupes s'avançatrt à la lisière orien taie de la forêt de Coucy et au-delà de Barisis., prirent d'assaut le bloc montagneux au nord-est de Folemb'ay et ont poussé de l'avant jusqu'à Verneuil. Le nombre de pri Sonmers ramenés srest accru de plus de '8000. Le soir, le combat d'artillerie s'est ravivé devant Verdun. Le capitaine baron voit RicWhofen a remporté sa 77e et sa 78e victoire aérienne, le lieutenant Wenhhoff remporta sa SSe. Rien de nouveau des autres théâtres de la guerre. BERLINy S avril. — Officiel : Sur la rive méridionale de l'Oise, la cou imitation de notre attaque nous a valu de nouveaux succès. Pierremande ei Folembray 'ont été pri';, BERLIN. S avril. — Officiel N ouveaux succès sous-marins dans la eo-lie de barrage autour de VAngleterre : 18,000 fon.net de jauge brute. Parmi les navires se trouvait le vapeur fortement armé « Boerard », jaugeant brut 6,570 tonnes ayant à bord vu transport de chevaux à destination de la France, en outre un vapeur-t.anh, également armé, protégé par deux des-ffoyers. Let deux navires ont été coulés dans la partie orientale de la Manche,. BULGARE SOFIA, 5 avril. — Officiel ; ' Sur le front en Macédoine, entre les lacs à'O.chrida et de Frespa, notre artillerie a efficacement b.o-rnbardé plusieurs points de concentration ennemie. Près de Bitolia^dans la boucle de la Czerna ef dans la région de la Afoglena, la canonnade est devenue plus Violente de fart et (Pautre. Sur la Strouma inférieure, rencontres entre patrouilles. Dans la boucle de la Czerna, le viee-feldvebel Fi-\eller a descendu en combat aérien un avion français qui est tombé à l'arrière de nos positions.1 Sur le front de la Dobroudscha, armistice. FRANÇAIS "PARIS, 7 avril. — Officiel, S h., p. m. ' Hier eu fin de journée nous avons repoussé xme attaque ennemie dans la région de Grivcsnes. Pendant la nuit, grande activité Ues deux artiUenes entre Montdictier et Woyon. A l'ouest de Noyon, un iort détachement ennemi, qui avait réussi à prendre 'pied dans notre ligne avancée, a été'rejeté v.issitôt par urne contre-attaque. Sur le front de l'Oise, l'ennemi, n'a pas .renouvelé Sa tentative dans la région de Chauny-Ba-\isis. Des coups de main ennemis au nord iu Chemin-des-Dam.es, n'ont pas eu de suc-fcs. Reims a été violemment bombardé au tours de la nuit. . PARIS, 7 avril. — Officiel, 11 h., p. m.: : Notre artillerie a arrêté des tentatives tl'attaques ennemies dans la. région de Hcrn-'çard-en-Sautenre. Sous sâii feu, des rassemblements de troupes en divers points du iront au nord de Montdidier, ont été dispersés. Sur la rive droite de la Meuse, une ïjûrte attaque ennemie, au nord-ouest de la iôte SU, a été repoussée après un vif com. fat. L'ennemi a subi des pertes sérieuses et laissé entre nos mains une vingtaine de prisonniers dont trois officiers. Des coups de biain sur nos petits -postes en Argonne et ^ans le secteur de Vaux-les-Palamaix n'erut fbtemi aucun résultat. , AVIATION. Dans la journée, du û tvrtl, sept avions et deux ballons captifs }nt été abattus'par nos pilotes. Nos bom-ardiers ont jete cinq mille kilogrammes de fiojectiles sur les gares et cantonnements pe la région de Roye. i PARIS, G avril. •—(Officiel). — Le bombardement de Paris par le canon à longue ''portée continue. Le ti avril il y a eu trois \uorts. ITALîfcfl '■ ROME, 5 avril. — Officiel i \ Sur le front dans la montagne, l'cnncuii jt dirigé uti feu de diversion contre nos lignes établies sur le haut felateau d'Asiag.i. £»«• les versants occidentaux de VOrtLerj 'tous troom. mis des détachements ennemis fn fuite. Nos projectiles ont atteint des troupes ennemies en marche à l'arrière des lignes ainsi que des trains qu'elles accampa-tnaiewt entre Susegana et Comegliaiio. Dans le Valarsa, nos trowpe.s ont fait prisoraiier« mis en fuite les hommes d'un petit po-ste jlabii au sud de Canove; elles ont repousse I coups de fusil des patrouilles ennenues ians les environs de Finer» Sur la Pia^'e, J-activtte tL.es deux artuicries s'est accrue lans divers secteurs. Notre artillerie a provoqué plusieurs incendies dans les positions ymemies et détruit des passages sur la hati \eur de Grave. ANGLAIS ; T.ONDRES, 5 avril. — Officiel .• i.Entre le ruisseau de Luce et la Somme, la « taille £ continué hier afirès-uùdi avec vio lence jusque tard dans la soirée. L'ennemi a nùs en ligne des forces importantes e! di rigé des attaques réitérées centre nos positions. Ces attaques oui èé repaussées et o"t coûté de fortes pertes à Vevnemi, tout-efoiz nos troupes ont ete refoulées s,nr une courte distance sur des po-sitions situées à l'est dr Villers Brctomneux et qu'elles occuf e"!t maintenant Au nord de la Somme, Varliterie ennemie a été active la nuit près de Bucquoy et dans la vallée de la S carpe. A l'aube, notre a.rtiJ lerie a bombardé des concentrations de troupes près d Albert. ' Ce matin, FartMeria et les mortiers de tran;hécs ennemis ont e» un regain d'acii vite au nord de la Somme, puis il s'est produit une série de, forte attaques d'infanterie tout le long drt froivt de bataille compris entre la Somme et les abords de Bucquoy. D'après les ,rentiers rapports reçus, aucune de ces a'toques n'a eu d'antre résultat tangi ble que de coûter de nouvelles et fortes fer tes à l'ennemi Sur le même front, nos tron-pes ont prononcé une attaque efficace à p<ro ximitê d'Hébuteriue; elles ont fait envirmx S00 prisonniers et se sont emparées de qn-el-qu*î mitrailleuse?. Au sud de la Somme, U -ne s'est produit aujourd'hui de nouvelles attaques ennemies sur le front hritanniane. Les rapports reçus confirment que le combat d'hier sur le front a été extrêmement violent, et crue l'ennemi a dirigé des mectats réifé'ês coudre nos positions sitT.écs à l'est de Villers-Bretonneuz. Dernières Dépêches La nouvelle offensive allemande aa SJid de l'Oise. Be.rliii, 8 avril. — L'avance d'hier réa-bséo par Les Allemands .au delà de l'Oise et au sud do la rivière, constitue trae performance achevée dea che£s et des troupes. Pour savoir apprécier à Leur juste valeur de toiles "p&rform&TMîe'S, il faut sa représenter les difficultés du sol, devenu une vrae fondrière par suite des pluies et des inondations partieil'os de L» vallée de l'Oise. Après avoir jeté des pontons sur le canal et le cours du fleuves les troupes allemandes pénétrèrent dans fc faubourg mér'diortal de Cbia<uny. Au sud de Tergnier, ils dirigèrent leur attaque con'tre Amigny pendant que simultanément l'infanterie allemande venant de l'est se. lançait à l'assaut de Servais. Les mouvements d'attaque de l'infanterie forent préparés par l'artillerie d'une façon pour ainsi dire achevée. Amigny, qui constituait la foyer du premier combat, fut eamplètïEieiifc couvert psr l'artillerie et les lance-mines. La majeure partie d'un régiment d'infanterie git ensevelie sous les ruines de cette localité, le peste s'est rendu au milietj d'un désarroi mo-n&l indescriptible. Las officiers comme lee soldats étaent moralement complètement brisés. Le-s troupes surtout ^répétaient sans cesse : « Tout est anéanti ! » Il est donc compréhensible que l'attaque des Allemands sous des conditions pareilles, malgré les grandes difficultés de terrain, ait été propagée sur plus de 8 kilomètres. Les pertes de l'infanterie allemande peuvent être appelées extrêmement minimes, 1 comparées à celtes de l'adversaire. Ou côté français, deux régimeiirfjs d'infanterie ont été plus ou moins anéantis. Les troupes du génie marchaient la mai® dans la main avec l'infahite-rlc et l'artlho-rie au cours de leurs brillantes performances. Ce qui a été effectué en travail • technique sur l'Oise, et au canal est étonnant; il convient encore d'y considérer ; particulièrement les performances dans la mko on état des routes complètement détruites par Les obus et détrempées. Il paraît que l'armée est amimee ici de la ; même impulsion de, marche en avant que lcrs des grands combats près de Saint-Quentin De même ici un des faits Les plus aa,illants fut qu'immédiatemient derrière l'infanterie .assaillante les compagnies chargées de la construction des routes ont fait leur apparition afin de rendre possible l'envoi do renforlùs «A <ie munitions. De même que sur le champ de ; combat, cette fois encore on a vu l'artillerie avec ses batteries les plus lourdes dams les Lignes d'iiifamteiie Les plus avaai-cée'i. Chaque homme n'avait qu'une seuls pensée : « En avant ! » Le bombardement de Paré et la mort de M. Stohlin. Eerlin, 8 avril. — Comme on le &aàt, Le gouvernement a-lleimad a exprimé ses . condo-léanices à l'occaision de la mort tragique du oOiaseiLLer^de légaît ota suiace Stohlin, et stuspendu, s<ur Le désir qu'en avait exprimé le président de la Bépubli-que S-uiîse, le bombardement <ie Paris, pendant toute la durée des solennités des obsèques pour honorer Le deuil du peuple suisse elc exprimer le sendiamcaiit cordial de commisération du peuple ' allemand. « D est d'a..utaint plus pénible,même pour les. neutre®, dit la «Gazette de l'Allemagne du No-rdd»e eonstaiier que les Français exploitent ce grave accident dans iun but de propagande. Toutes les manifestationis d® deuil imposantes orga-, aisées par Poincaré et. som gouvernement nie peuvent, en. effet, faire illusion an &u-; jgifc de la tarate de .cet accident qui' leur \ incombe. Paris est an camp fortifié et un des points de jotnetioa de chemin de fer ! et un point de oan.centiiaition de troupes des plus importants. Paiiis est le siège de Bombresises et importantes industries , de guerre: c'est là que trouvât les autorités mslitainris et de grands dépôts de> provisions. Paris eislî. îe «entre, non seulement de La» direction de guerre française, mais de tous les alliés rétiais ; et c'est pour ce motif que Paria, doit être bombardée. Lorsqu'au co«rs des opérations do guarre tuaa faiBhraÉeé est bombardée tous les quarts d'heur© par des caatoî!® ennemis, qu'elle- est exposée à de ter',s dommages de guerre qu'on a dû aménager das abris souterrania pour la population, lorsque, d'après les jqumi-uix pariions, des milliers d« personnes s'en-fnienit et qne Le gowvernenaein/f, n& petit se résoudre à enlever à la ville son caractère hï ilifcaare, c'est an crime que «fc laisser séjourner dans, cet espace dangereux La' popivait' on non bn'lijréTaate qui ne peut t,'en aller ïiaais plus. Si le gou-verin.emeîï'D ne veut rats s® résoudre p>ar entetemisait à ttira®l-ép&r le psouvcrnemeint et expose ainsi les diplomates neutres à un danger de mort confi/nuel à chique heure, il doit en assumer la pleine et entière resiDonisab'lité et avoir au rrneius la pudeur de ne pornt faite? servir à un but de nronagande un accident provoqué par sa faute. Bombardement de Luxembourg, La ville et la gare de Luxembourg oîti été attaquées îe 5 avril, par des avions ennemis. Six personnes ont été jusqu'ici victimes du bombardement ; quatre d'entre elles sont mortes, deux autres grièvement bte&sées. Le dégât matériel est minime. Le bombarde»!eut de Latra. Berlin,. 7 avril. — L'esçeir que les Français auraient suspendu Le bombardement. de Laon pendant l'enterreme-rat des citoyens de Laon toaibés: victimes, annoncé pour le 6 avril à 11 h. du matin, r.e s'est pas réalisé.»Au contraire, à 11 h. sonnant le bombardement a recommencé de plus belle et a fait de nouvelles victimes parmi la population. L'action allemande eu Fin Ta» de. Petrcgrad, <3 avril (Router). — D'à- ' près les informations reçues des navires slLera«.ndsr parmi lesquels 2 dread-' noiights, arrivés devant Liance, ont ouvert le feu contre les vaisseaux russes, dont les commandants ont jugé nécessaire dç- fcilre sauter 3 vaisseaux. Les pier-tes allema»ndes durant le débarquement ont été tout à, fait insignifiaaïtes, grâee à la c.dlnhr.riU'n du brise-g,Laces russe «Wolhynctz,», qui conduisait l'es transporta ennemis à travers les chasmps de mines russes bien connus de lui. Jusque ce matin de bonne heure, les Allemands ont débarqué 1200 hommes qui ont pris l'offensive dans La direction d'Helslng-fcrs. La garde rouge finlandaise a. essayé de résister, mais a dû se retirer devant la supériorité numérique des All<s-Hiiands. On ero^t que le débairquemedt des Allemands est 1e résultat de l'acoord entre l'ancien gouvernement finlandais et le gouvernement allemand,, conclu dans le but de mettre un terme à la, guerre civile en Finlande. IN'aaveaux ambassadeurs russes près des Ceiilrarex. Moscou, 6 avril. — L'Ag. téiL russe confirme la nomination de JofSa en. qualité d'ambassadeur à Berlin et celle de Biameneff en même qualité à Vienne. Le sort de la vifte de Laon. Berlin, 7 avril. — La poussée allemande au sud de l'Oise a pour consé-queiase que l'offensive allemande s'étend là ansisipour la seconde fois sur Le mail-heureux pays de la souffrance, duquel P imagination humaine ne peut se faire aucune idée. Ce qui échappe à La destruction au cours des combats, est détruit par des' Français animés d'une rage d'auto-destruciion incompréhensible et quasi-maladive. Sens ce rapport, on ne peut iassez insister sur le cas de' la malheureuse ville de Laon et l'impression produite par 1» cathédrale. L'après-midi du Vendredi-Saint reste inoubliable.Las chants liturgiques et la foule receuil-lie en prières au milieu, de la magnifique église forroaiefflit une image imposante par le fait même. L'impression s'acerois-saiè ejKore paw? le crépitement provoqué par des projectiles français du plus gras caîîbïc, tombant près du temple ou à proximité de ce de raser. Celui qui a assisté à cette scène et a pu voir les visages telrnifési de la population qui a senti approcher l'horrible et inévitable malheur, d«it considérer comme une insulte La fait que le gouvernement français sfi r. _rt comme d'un moyen, d'agitation dans le monda- entier du fait que le même jour une grenade, allemande a causé par hasard un malheur dans une égiise. La vérité sur les négociations aEStro-fraaçaises. Paris, 6 avril. — M. Painlev-é ajoute ces déclarations au commuarqué dn chef de cabinet : Au cours de. l'année 1317, FAutriche-Hon.grie tenta à différentes reprises <à?enta mer des pourparlers officieux avec des personnalités de l'Entente; il y eut notamment en juin-1917 'une communication du ji second Département de l'état-major annonçant qu'un dignitaire anstra-hougiois, Je com,te Revertera, s'était efforcé plus d'une fois, par l'entremise d'un. Suisse, d'arriver-à. un entretien particulier avec un de-ses : parents éloignés, le major Arcr-und. Le chef de cabinet Rjbpt efl ayant été averti» iç comte Vevertena et te ma îor Armand ee ren~ contrèrent en a£>ût. Ici il v a lieu de décla-r«- qu'il n'y- eut pas d'autres entrevue en août; et je n'ai pas connaissance qu'une autre entrevue se fût effectuée jusqu'au 13 novembre 1&1T, daie à laquelle mon ministère se retira. Ce qui peut «'être passé ul-térieuremen* é<*b?—» naturellement a mon appréciation. Toutefois fe conclus, d'après les déclarations du chef de cabinet, que ni lui ni Revertera n'est revenu sur cette questio». Paris,. 6 avril. — L'Ageace Havas annonce que le président du conseil des minisire a émis U-! f'pclasatioras suivantes, r a Ouand M. Clemenceau ««nitra en fonction con»n*e premier minisitre, il y eut. en Suisse, f.ht rias'tiativc du piiivenremfnt austro-hon-gr&is, des négociations préliminaires entre 1-e courte Revertera. ami personnel de l'Em-isereur d'Autriche-HonisTiie, et le major Ar-losaady attaché au second HVnjarteaîOTt de l'état-ina'or pp"éiall, à cette mis sion par Le chef de. ea-hinet (Fakirs. M. Clemenceau ne croyait pas pouvoir assumes: lui même la responsabilité d'interrompre ces pourparlers, r^slés san** î^scrltai, mais néanmoins sra5Œpti&l«s d'offrir des sources utiles pmrr le rènîenient des qiiestions eu jeu. C'est 3n'n«si onç le m-aw Armand "ttt, sur la dfTTK'nde' du comte Revertera. se rendre en Suirsse à une date récente. Les instructions que Clemenceau lui transmit, en pré.^HO» r^e sorr supérieur étaient ainsi conçue» : « Fcouter et m» rien dire ». Lorsque le comte Revertera finit par êfre convaincu de finsurrès <^ie tentative d'arrangement an' nom <îe l'Allemame, iî ii.sm'it, le 25 février, au major, afî™ «téfinix nettement le caractère de sa mission, une note écrit» de sa. ma-rn. rlébutanrt par cette phrase : <r En août 1917, eurent lieu des- pourparlers daœs le but dé1 recevoir du gouvernement français des propositions a L'adresse de TAïiiiic&e-Bongri.e, ayant trait à la pane future, efc-_conçues en ce sen-s qu'elles pourraient être anpuyées par PAutricbe-Hon-gric loiraqir'ell'e^ 'eraient sonmises au gou-vernempnifc de Berlin; en PoccuiTence, 'e comte Revertera, *wn» donc qu'il avait le rôle de démarcheur remettant une roquête-, non pais du destinataire de celle-ci; il convient de ce qu'il s'agissait d'obtenir du gouvernement français, des propositions de pajx adressées à P.A œtriche-H-o" errie <?«.«■ tinées; à être soumises à Berlin;. Il y a donc, ce fait patent, attasië ' na.r document authentique, et que le comte Czernin ose travestir par l'interprétation en ces termes-ci : « M. Clemenceau,, quelque temps avant le début de l'offensive au front Ouest, m'a demandé si jfétais prêt à des négociations et eu-r quelle base; en parlant ainsi, non seulement le comte Czemin n'avait. pas dit la vérité1, il avait dit' le contraire de celle-ci, ce que, en France, nous appelons un mensonge. » Il n'est que trop naturel que Clémenceau n'ait pu contenir sou indignation en, constatant que le comte Czernin, absorbé- à juste titre par l'idée des conséquences de l'offensive, ait froidement interverti Les rôles et mis> le gouvernement français çn telle rostare qu'il passât pour avoir demartfdé la paix i l'instant même où la France et ses alliés s'apprêtaient à infliger aux puissances centrales: la défaite décisive. Il serait trop aisé de remettre en mémoire- jusqu'à quel point l'Autriche-Hdu-. grie a toujours excédé Rome, Washington et Londres par ses vaines requêtes aux fins d'en obtenir la conclusion d'une paix aé-parée^ démarches qui n'avaient pas d'autre but que de nous faire tomber sous la fé' rule qu'elle avoue subir elle-même. Qui n •; connaît l'histoire de la première entrevue, en Suisse, d'un ex-ambassadeur austro-hongrois, avec une haute personnalité de PEn-tente ? Cette entrevue dura tout bonnement quelques minutes. Cette fois encore c'était, non pas notre alliée, mais le gouvernement austro-hongrois qui avait sollicité l'entrevue. Le comte Czernin ne pour rait-il se remémorer une autre- tentative du: même genre, qui eut lieu à Easis et à Londres, deux mors seulement avant celle dut comte Revertera- et d'une personnalité d un rang très supérieur au sien ? Là encore, de même que dans Le présent cas, il y avait, pour établir le fait, un document authentique encore plus' proijant que dans les circonstances actuelles. Vienne, 7 avriL — (Officiel). — Vis-à-vis de la récente et brève déclaration de M. Clemenceau, s'inscrivnnt en faux contre les dires du comte Czernin, il nous est agréable de relever, dans: la communication actuellennsn.fr sous nos yeux, du chef de cabinet français, en date du 6 courant, L'aveu qu'il y eut réellement des pourparlers relatifs à la question de la paix entre Les deux porte-parole de l'Autriche-Hongrie et de la France, mais l'interprétation donnée par M. Clemenceau de Ferutrée en matière et du coins die- ces négociations, ainsi que les déclarations publiées par Painlevé dans VHumanité, relativement au même objet, dévient (en des points nombreux et essentiels), delà réalité des faits et cela dans une teîfe mesure, qu'il nous semble nécessaire de remettre au point, pour rectification, les affirinatioirs' détaillées du communiqué de source- française ; En jurllet 1917, le comte Revertera fut prié, au nom d'un intefmédiaire neutre, agissant pour compte du gouvernement français, de dire e'il était à même-de prendre en considération des ouvertures soumises par ce gouvernement à celui d'Autriche-Hongrie. Le ■comte Revertera ayant accepté la motion après acquiescement de ses chefs, ayant donc répondu affirmativement en juillet 1917, cuit, le. 7 août 1917, une entrevue, à-Fribourg, avec le major Armand, agissant sur ordre du ministre de la guerre français de cette époque, Painlevé, du consentement' du chef de -cabinet français- d'alors,-ML Riboity et parent éloigné de Revc-terî., Le major Armand demanda à ce dériver »i des pouipatlers étaient possibles entre l' * i-triche-Hongrie et la France; l'initiative de la dé:narche partait donc du goivverneiren»; français. Le; comte Revertera donna von si.usakance.de -cette demande formulée sur ordre du gouvernement français au uaui'.s- trft aittro.-hongrois- d»* affaires, étrangères qui donna instruction au co«sfce d'.T-rtpfcr, l'entretien avec le plénipotentiaire fra;t'.-;;iïf' aux fins de déterminer, au: cwi"ï de .ettei conversation, si l'on pouvait, y baser ej principes: d'une- eonciusisç de li paix êtfr raie. Le comte Revertera entra alor* en pourparlers, le 22 et le. 23 août 1917,' avec le major Armand, pourparlers qui, toutefois, n'eurent aucun »%ultatr comme le dit justement M. Cleiaenceau. Là as bornèrent la» échanges vues. Mais l'af-firmation de Clemenceau, est inexacte lorsqu'il prétend que, air moment où il diéinit;* dan-3 ses. fonctions, dés pourparlers; auraient éïe en cours entre 1® comte Reverteira et le nsajjor Arm;tnd. Ce r.e fut qu'esi 1988! ce damier, cette foi» sur instruction de Cîe-' menceau lui-même, reprit l'entretien a^rec le comte Revertera, La filière interrompue en août 1917 a .donc été rétablie en janvier 1918 par M. Clemenceau; il s'ensuivit ie£ pourparlers relatés par la communicaticai officieliè du 4 avril 1918. Il est exact que le comte Revertera ait remis: au major Ax rpand, le 23 février 191&, une motion (<ion« Clemenceau ne cite que la première phrase) confirmant que le comte avait misskm de constater, lors de ses négociation» d'août ! 917 avec îe major Armand, si l'on pouvais receTOir du gouvernement français des propositions à l'adresse de rAutriche-HcmgrTe et. constituant des bases, susceptibles de traiter une paix générale. Dès Ions, îe comte CzernijL s? exprima tout à foifc eo n f or rtïé rneiît à la réalité <*n déclarant, dans -son d.iscsra^s du 2 avril dernier ; « M. Clemenceau, m'ai fait demander, quelque temns avant le dé-' but de l'offensive au front Ouest, si j'étais prêt à des négociations et, dans l'affirmative, sur quelle hase. Le reproche de m en» songe _ infligé par Clemenceau an comte Czernin ne peut donc tenir debout,, même avec la restriction qui ressort de la pré-' -ente communication du gouvernemeiï français. Quant à des sollicitations pal Lesqueles I'Autriche-Hongrie aurait excédé las gouvernements de Rome, Washingtoti, et Londres, le "•ouvernemenfr autro^hongroiï nen a pas connaissance. Par «oatece-, il «at es-acè qn-'il y ait m} ©n S.ttiseer effltre l'ambassadeur comte Menadoirff et le général SnHit», un entretien, avoue? a La Chambra des Communies' par le gouvernement anglais, conversas' tion qui dura, non. pas quelques- minutes^ mais s^étendit sur plusieurs entrevues, et-pPasieurs heure». M. Clemenceau demain-1 de si le manistre auatro-hoogr-ois d-as a£-faires étrangères as naippeille que, deux1 moi» avant l'entretien ave-G Le eo-mte iïe. vertera,. « donc pluis d'une année aupa.-^, ravant »,. une tentative de même geain? ava^j; été ten-tee pa.r « une personnalité de rang très supérieur au sien » ; le * comte Czernin n'hésite pas à y répondre1 jafîirmal;,iv«-nient, mais il convient cl'y ajouter, p-our compléter et rester eorrect, ' cjue cette tenialtilve n'aboutit, elle- non plus, à aucun résultat. » . ^1 Voilà «donc Les faits réels établis. Au demeurant, hornons-nous à faire obsor- - ver que,, de son côté, le comte Czernin nia verrait aucun, motif, de nieir avoir pris l'initiative des pourparlers dans l'un ou; Pairtee cas si "telle était la. vérité. €on-,! : t rairennent à M. Clemeneeiam, il estime1 qu'il n'y a pas de reproche à inilige® à un gouvernement pour avoir tenté la con-} clusion d'uaiia paix honorable et auacep-tibls die libérer toutes Les nations d-es^ horreurs de cetft/e fannidabl© guerre. ^ D'ailLeurs- la question soulevée, par Clemenceau fait dévisE L'atteiitio.n du nœud des déclarations du comte Czernin. L'es- ' sentie! est non pas tant La question des pourparlers préalables à L'offensive de l'Ouest, niais, chose qui n'a pas encore \ : été niée par M, Clcmeneoau, le fait que .celui-ci refuse d'antrer en négociations' - si celles-ci ne lui. assurent la- rétrocession.', ds l'Alsace-Lorraine ^ DÉPÊCHES Propositious de paix russo-oukjraiai«jiHe» Mosepu, % avril. (Ag. tél. russe);, -r- Le comité pour les affaires -étrangères a-] ^ transmis le 3 avril la note suivante au ' conseil des ministres de la république oukrainienne du peuple : En réponse au' I radiotélégramme du 2 avril, contenant la - proposition du conseil des ministres de* la république du peuple, en vue d'enta-, . mer dos propositions de paix, le gouver-' noment de la république russe, qui a été forcé par l'ultimatum du 21 février et par le traité de Brest-en-Lithuanie de conclure un traité de paix avec le conseil des ministres de la république oukrai-^ niennis du peuple,, propose d'ouvrir les négociations lo 6 avril de l'année courante. En ce qui.concernei la prétendue guerre faite entre les peuples ennemis,' le commissariat- pou-r les affaira» étrangère® de la république du peuple repousse' expressément cetete dénomination de laf. lutte sangltuita qui s'est déroulée en Ou-' kraine. Le gouvernement russe des So-^ viets- ne fait point la guerre contre la république du peuple de l'Oukraine, La combat actuel se déroule entre deux par-i tio du peuple oukrainien, et Les niasses ouvrières de Russie ne peuvent éprouver que de la sympathie pour les ouvriers et paysans de l'Oukraine, en ces jours tra-, giqjUes, qui ne Le sont pas seulement pou* le peuple oukrainien. t.- Le commissaire pour Tes affairai 1 étrangères : \ (s.) Tschetscherin». Les apports de blé d'Oukraiiie.-ICiew. ts avril. — L&s aéoûciakiojis l'cîfV*.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes