Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT a"" annee. - ra- 1ZU4 • ta. u ABONNEMENT Bri nelles - Province - Etranger Les abr moments sont reçus exclusivement par tous tes PVREAIX DE POSTES."" * Ia$ réclamations concernant les abonnements doitatat êtf* adressées exclusivement au bureau de p<Me qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3mois: 2 mois 1 mois * Ff. 9.00 Fr. 0.00 Fr. 3.00 TIRAGE s 135.OOG sar ïour ANNONCES Faits divers et Echos ligne, tr, 800 Nécrolo i« Annonces commerciales . • . . 2.00 Annonces financières ico PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour iiKAisfi : par jour LA GUERRE Cemmuitidiies iMktess ALLËMAftlDS BERLIN, 5 février ( Officiel), midi : Théâtre do ia fcuerre ae i'Ouest. Groupo d'armee au ieid-matcciiiu général prince héritier Ruppiecht de Baviere ; De la côte à la Lys, duel d'artillerie', qui s'est renforcé considéra01 ement dans la <soiree à, lÇj voie ferrée Boesingke-Sta len, en repoussant une agression anglaise, ainsi qu'entre Passchendaele ti Becelaere. De même, au situ de la Lys, an canal de La Bassee et à la iscarpe, l'acton d'ar-tillcrie s*tst raiitiuéè par moment. Ait cours de reconnaissances euurunnees de succès au sua d'Armentières et près de Craincourt, quelqueo lbiglais furent faits prisonniers. Groupe d'armée du prince" Impérial allemand : Des groupes de v/ioc badois ont pénétré au iud de Beaumont, dans les positions françaises, infligé de lourdes pertes à l'adversaire et sont revenus dans leurs lignes en ramenant i$3 prisonniers et plusieurs mitrailleuses. > 'Groupe d'armée du prince Aibrecht Sur les coteaux de la Meuse, ait nord et au tud de ■StMihiel, l'etChon combattive s'est ranimée dans l'api'es midi. Des iutres théâtres ae la guerre, rien de nou-ieau.La guerre soiu-maiite. BERLIN, 5 1évier (Officiel ; Le ttafic enne$ni <ers l'Orient et vers l\tdlie a Hi considérablement entrave par nos sous-uianns. -dans la' Alèd tcrra.iee centrale et parti-' tulièrement dans, sa partie orientale, par la d es-truction de qiialrt vapeurs et de quatre voil'iefs. Un des vapeurs coulés parait avoir été le vapeur arme anglais .< ilàyipstead » (3_,!M7 tonnesj. Lé voilier italien détruit du nom de « (jiusepptfi ■frottait une cargaison de phosp'hate. . AV'i'KlCMlËt* .. VIENNE, i Jev'ier (Officiel) : Çompats, d'arUU"iie animes 'entre l'Adige et It Piaije. A l'est de la- Brenta* deux attaques de reconnaissance ennemies ont été repoussées. BULGARES SOFl-A, 2 février. . ' Front eu Mactuoina^ 'Entre-les lacs d'Qchrida et d9 Pt'esjpa, ui'an su* boucle l'de'-lti L enta - et. au tud de Huma, le- feu d'artillerie s'est renforcé ■pat rnéniehts. .4U-t-st difVardar, multiples coups de rrutoi zt'attellent, ,fe iitaihemeiits \'qui-\chtr-thèrent à s'approcher de nos postes.^Lkins ta Qlaiuf-, .devant *oî pi/stlMs a l''auest de'Sérèsy notré artHLerle> a :disperse plusieurs ' èéiache-ttieiits sfcartttlenë anglaise. Front de-la Uo.br ttudscka r -Arrnuti'céi COMMUNIQUES DES ÀHMEES DE i.'fc^TfcMTE . M - f HAWÇA15 PARIS-,>b février {VfftlieOi 3 h. PèM. : Après une "violenta pre panifon ■ d'artillerie Veuneim 'U tente ■uat'is ta soireé' d'hur, -sur-le. secteur buest-de' 'Eresnes Sun nord-esUde C ouey-U-Çhâteau) ùi&èoup de"niain.aisément, re-poussé; Activité des deux artilleries' sur-,là rive droite de la Mettst. r >■■ ■ \ . . Aviatioiu —.'Ddnsrtti période du 21 du 31 janvier inclus j deuf.arpitfns eiinen'ds ont'été abattus par .nos pilotes en combats aeriens et quatre par les tirs de iu,tre .uruilene- autsia-éri&ùitei. -.Eu- ou-tte} dans ta pertode, quinze avions ennemis gra-tement endommage s ont été ius tombant 'des-. impures ,daris uni s ..lignes. MAtât■ (,0ffécetè)r~Vk> AJ.P:Mjc • Au .cûicts.-ae Ju- }at^n4e~ la- lutte. £ artillerie' a pris-une certaine intensité sur le front .au-nard de l'Aisne, dans la région■ d:- Cornïllct, en ti aille-Alsace e.t en Argouité. Comiiiumqi é ae l'année d'Orient, 3 février: 'Prés de Sùgovà ts'ur Tes.'p'cntés sud du 'Bêles) its troupes, 'britanniques ont exécuté avec succès un raid .sur les trai:c.Uee\r bulgares 4 l'ouest du laij., d'0.çfijjd.a uii dei-sichemenl eunpnii qui tentait d'enlever un rte vos postes, a~ été repausséi Vaviation ' heUéïhqHc ' ,u bombarde là gare de Miïétù'oi'à, .faut ta ■.lilée du Yardar. *1 txALiftN * ROUE, A jei'tia i. O^ttciel) ; ■ Activité tfùd-éétè i/t t'àfriillè/ic depuis le Siilf-I ter Joc/i jusqu'au J>iave, plus intense au cours inreuenr île ce*te 'nu *n. L'ennemi a fait satt-I ter des aunes datrs ,< • giott- du Monte Pasubio, I to&trp ts viu't •<«; uts sua i t." Vos combats de pat): utiles U s hauteurs au nord-est dit I Meniez ijihppa. a „r;see p.ir Le temps delt-ite/vx, i.H'.'i.'t; U restée vve- contre dès buts tui'ïte.it'es 'eïh}< e)ts\; Dès hydro-avions dé' ta piétine '><*;<»/#_ ûhi. L '* l l'abat*? efficace aient avec des a. ioi.s'ue ■'•u.o.ee mas la région à l'est du Qt$M.x l'/d&e. V'às'i .irïdrùfèi âènen'ires ont bom-bata e b.'i'u S"1., e • ioiiet 'ioi» et des lignes de càinniHhi.afiia dm,rte le f'r&t ennéiiu dans la > tégion it{* ft<i-Y'"s a'Asiago, i\[as çsc-idriUes ■ de 'Po»a<frt. ru. m. ni endommage /;« nuit de? ai ère des ■ iûiaittlt,vii > ieéé graphiques 'nutiichv. a-I ilé* a i : a!//»/<?!%&' et <n'i M oirte-R oï'ery. Teintant lar/oiirirûèj h'ofls a; am'- ahuUtt'H avions eiivci'msf I Via etes Uti. '» t far ne défense de terré pris ■' dr.iier'eaô, 'i.-i ari'c « 'Pi'itnolaHo, les six aiî-I très af'ptf f.lt "ont Tïe ■descendus' f>af PaViatii-: I afi£i<f(sç • ni fil ,;)■■: n a detruf un ballon cap-H ti; >> Pio-\ .m/g "Hù />; j e~. ANGLAIS I J-OX'D-Ké.'> 3 ./t-. *■<.■' <■Offici&l-) : Apres-la poussée ennemie, annoncée dans no I tr> <-0 ,nhrt /•'< e i c i; tr soir, l'ennemi a effet -H tue lt, ' ai fit ®' . cu\ic.;.e -poussée dans le . /, ,-,'t a i'ït repoli Siée par H le ft ii ïë'oHj m.'/r.iiit- i.\fs i'âvtt.i t ta nu t. des I t'' î 'ie p ' '-o. 'es près ae l'iieourt, ait H it;d de LenSj ym te sont dictUfiet a tiotfè I tage. L'arlill le tant mie s'est montrée quel- JUUKNAIy que peu act ve dans le voisinage de La Vacquérir et nu sud de Lent. Vu stosstruf p ennemi i été ri poussé an cours de ta dernuie uïtit, avec périt s, par un de nos postes, à l'est au bois de Polygone. Naiis n'avons pas eu ae. pertes. L artillerie ennemie ti été ■ crett. e aujvutii'/nu uu siiU-ist d'Efehy, dans les trairons de ta route Anas Cambrai, uu sud ■ d A riïie ntiére s ti dans te secteur d'Y près. Dernières Dépêchés Irt'CautiOE.s en vue d une attaque de „ « Gotàas » sar Pasis. Si le raid arritn sur P..ris a réussi de la ter-l'ible façun tiue l'on sait, t.e n'est pas à la faveur d'une suipri e. Voici, en effet, la note parue le 23 janvier dans le « Matin » : o 11 est possible qu'une escadrille importante de « gVthas » veuille tenter procilaiuerfient ' tùl t;aid sur Paris. Les'Alkmands ont, eh effet, fabriqué depuis quelque temps ua £T.md nombrç ' d'avitfns de bombardement blindés « gothas >>. capables d'empoiter des torpilles géantes, dont ta puissance de destruction est considérable. Ces avions ont déjà survolé • Londres, où ils ont ot- i c;aa!ORné des d<?gâts sérieux. Devant cette menace dônt il ne faudrait pas ■je dissimuler le sérieux, des mesures de précautions liouvelies oi.t été envisagées. On se--préùc- ' cupe de faire respecter les règlements concernant l'éclairage. Il est probable que l'ac»ès du Mé-tro sera permis à la [K>pulation qui pourra trouver un refuge -sous les voûtes profondes de certaines 4 stations Les églises seraient'égaie nient ouvertes. • Ces dispositions, seront-portées prochainement à la tonnaiss«n€e'"dti publie par affiches, n • Les chômages iorcls âîuiis leii usines de guerre françaises. Le mir.istre français de l'armement vient, d'adresser' la "note' 'suivante aux contrôleurs de ', là main-d'œnV'rè : jfe Suis (jVédCcupé" de's nombreux thofalagéi , qui' ont été 'oicasfànûés depuiV H* lér jahvicr jjar' f'HiWpbssibiHté 'de "'"■vitaillert>sinés"eii' ' ' rbari'èrts premières ou • force motrice. Il en ' résulte pour'la 'cl a s s'a ô'uvrifere ' Une très grande ' gêrfe et dés payes quélquèfoVs insuffisantes pôur 1 issurer ia vie. En'conséquence,-'j^ai décidé que j-oar tous tes ch'ô'maâeî ainsi causés on assurerait ôrt salaire minnuum suivant la règle ci-dessous : ' I'.H Raye de quinzaine devra être au 'moins ■é-gaie ' il cent-dix-feeuies"de salaire calculés au taux d'a'fffirage-réel. - ' 1 • ' j L'explotdon da Moutr/j. Beilin, 3' février, De Genève au « Lokal-^n^éige¥'y>: Le nombre cies tués et b'iessés 'de' l'explosion dans la fabrique de munitions 3e ; Moulins à cbasideVaBlénieiït augmenté'. Le pré- 1 , fet du 'dépaiftemént de l'Allier mène personnelle- ' nsc'nt l'enquête. * ' •i . . , , L© mouvement p.ic fbte &.i Angleierre, ( Londreç, 5 février. — Du <t. Morniug. Post »; } lordLansdqwne a ét,é. invité par les unions ouviiè- , res .profess.onnelles .de Manchester, de Birmingham et de Glasgow à faire des conférences au l sujet de^ principes en vue d'une entente avec les t Puissances centrales, exposés par .lui à diverses ^ : reprises. j ( Uopaanmaticn d'of Sciess aviateurs anglais , . , ferlin, 3 ,f«v^.— iNiOU.s jjecevons au sujet de la j c&ndamnatiyn des lieutenants _avia,teurs anglais < •' Sciiotz et les ..informations que voici; j Depuis plus tfe deux, ans, les officiers anglais ] répandent de;uere le§ lignes allemandes' .des t •yamphlets -détaillant aujt soldats-"a-Hwïimds l'?- <( ^réable exi.-jtence. réservée aux • prisonniers des ; •Anglais, ~;i£ki d'engager- i)os hoiiHiies à déserter. ( Or, en !',);!!) déjà, l'Entente -.avait .aurait deux f. j of£iciM'i;5,,aiJçm£iii4si epiiÇo,n5«iL dç guçi^e, et VîSp 1 • ;vvfeit-poi)daainés à Ba.ûrt pour-,un;fait,>al}alogUie.'rr.r. '« . jUgerneint cptumpé. oivs^it^ en Uayapx forcés à . t perpftjiité, ijt ^st Aya» —,pt .la France ,a..an.noncé q«tf-k,?-.vtfi<i<irs .alienvands, eoupabies d'avoir jeté .'des pamphlets derrière les lignes,, françai- ; ses seraient jugés ei> Conseil de guerre. Aussi, c les deux aviateurs anglais précités ont-ils. été c condamnés -dy-chef de .haute. trahision, à dix ans ' de travaux forcés, pjr uj> ConseiUde guerre al. lemand. i La ç.èva dôii cheminota en Argentine. r Les journatix de Cènes apprennent que les che- j r.vinots argentin*;, qui sont encore Cn grève, se , liviont à des actes de sabotage. t "Un généi£i' américain g.lô\cmeat bleesé '■ à l'cuect. c Genève, -1 fé\r. — L'ne grenade s'étant abat- ( tue sur le <j u:u tier-géivérai du général améri- c tain Léonard Word, à l'ouest, celui-ci a été gr.è- 1 veinent blessé, ainsi que spn chef d'état-major et 1 deux oifki.éts français. ' ' itssi l'arrufee, i Taéiicaiae. i . * L'i(.Assc;ciatexi Press n apprend de \Vashington que le .général Pe> ton-March sera nommé chef C: l'ét_t-m.jjjr de j'ar^nép américaine Le gêné- . ràl Blijis restera en permanence en Europe, en ^ «jualjté de, représentant .des Etats-Uni.- au Conseil de guerre supérieur de l'Entente. Le parlement italien. , Les jjaarni4ù.\ romains annoncent- q»e par p;i t ajrété uv^ttujre de la session du parle» . rient italien, vinît d ctie ajournée au 12 février. j.n situation linantièi-e du Vatican. - ( De Romfr: -Le • a Correre délia Sera» dément ) la nouvelle d'après laquelle le Vatican aurait t l'mtiintion d'émettre un-emprunt international r l.a cardinal Gasparri «'aurait jamais fait pa- < rcille déclaration.- Il est vrai que le Vatican [ s< uftre des conséquences de la guerre, « mais la c providence r,e voudra .pus que les moyens vieil- c rient à manquer au Pape pour l'exercice de son j no-une de piété ». c v.,i a'fc effets de la guerrft sou/j-maaine. l Bei lin, 't fév. — On :e souvent signalé des torpillages t'e cargaison de phosphate! 11 manque 1 d'engra.*,» (jpi di inMit être tiajisportés -par mer à d.'ms les pays enupnris de la Méditerranée, pour j-y remédier aux ihauv; is résultats de l'agricul- t yUOTIIÏIJSAt IX J)Ii tuic. La guerre sous-marinc et la disette de tonnage ont . ausé l'année dernière uu recul forrni-. dable de l'importation des engrais phosphatés destinés a l'Italie. D'après 1 k Ecohomîsta d'Ita-Jia >• .çsjle-ci est.tombée à Gênes, port principal ,d importation italienne, de 0S,ti3S tonnes en 1915 à y.S,37S tonnes en î017. La perte subie dans le ravitaillement de nos ennemis par cute vue indirecte est visible. La Roumanie eoi a ar.-.ea, Berlin, 5 fév. — Le «Tagii annonce-que la question roumaine est entrée depuis .quelques jours dans une phase nouvelle. On croit que le gouvernement rouma.n appris par les récents événements, est décidé à présent à tirer- de sa situation intenable, les conséquences ^ogiques, en suivant l'exçmple de la Rada de Kicw et ea se séparant de ses nuti;es alliés. Les pourpar.ejs à Lerièn. Berlin, ô ■ février. — Du « Lokaî-ArSéiger » au--s ti jet deJla Conférence dé Lti'dendorff, de voii K'ihhrfann e-t de' Czernin':' « Èfi tbbt cas jffbtis'-Eis'ins'espérer que lèV pourparlers' deJ Berlin au-rjnt un c buts plus'faprde que ceux de Brest-Lifdwâk.' Lb géhéfaï LudCndoii'f, qui'viefit d'arriver ici,s sera' satts'tfonte 'àSsbz presië de regagner ie grand quaitiei-général. i> De la » Gazette Populaire de Beïlifi >>: Tou-i'es les hypothèses rendent S prévoir q-ue sauf imprévu, la' paix "avec l'Ukraine sera "'conclue à jref délai. » ' ' k La Gazette de Voss » dit <tae les négcïia-" ^ons-ewre-la Qitadrtip-Hce--er"îîî"K'oamanie1, au sujet de la cowcltrsièn d'un armistice commen-eraiënt aujourd'hui. LES EVESÎiteEKTS EN RUSSIE. La situation à Péirograd. Stockholm, -I fevr. — La situation empire de jour en" jour à' Pétrogiad. - Dans la nuit du 1er février, tin membre du Comité1 central tiu Con- • e il des ouvriers et des soldats nommé" Gold-nantf-ïïofcV a été victime d'un- pillage en règle, .a tnêitie" nuit, M Preobrascbelisky,'membre de a Cqnirimêioïi' pepufaire du Côbseii des ouvriers -t des s«5lda'ts, a-'été= dépotidlé de son manteau, > Je son portefeuille • et de "son revolver sur le ^,ar-ch'é 'Seiiieny. Les 'Handits déclarèrent alois pi'ils " avaient reçu ordre du Conseil des ou-iriers et des soldats de touiller, tous tes passants L'ans le quartier Litein, les magasins et notam-n'ent le dépôt de la firme Trengoinik .ont été riilés. Quelques pillard' ont été fusil.és. Dans a nuit uu 2 f^vrierj ,i>ne .ci^ve. ji vin a. été, p-Jlée ians la rJi& Gogo! avec le coiicouis.de mitrail-euses; il y eut plus de 30 blessés. i'tfoiotott le tatik té.e u mme lia W'sti; Ûerlln, r-{ !févVier. — Une" prtb\"e 'nouvelle "de 'information tendancieuse t mensôngèfe de la Miblioté russe et de tout l'itranger, nous est ournïe par un télégramme de l'agence téfégra-ihique dè 'Pétibgrad au sujet' des nég'oci'ations le Brest-Xitowsk, ou 30 janvier. On y donne :omme niôtif de'la participât.on du comte Pode-\ils, ministre de Bavière, ce qui suit: <i "Sa pré-" ence est une conséquence de l'attitude coiitia-iictoire adoptée par la presse bavaroise, vis-à 'is de la pobtiq e be#linoi-,e. (ïout oîimmen-' aire est superflu à"'ce'sujet). Le correspondant lublie ensuite ta déclaration de Trotzki repro luite par l'àgénce Woiff établissant que la nou-'elle' transmis^ par l'agence télégraphique de Jétroèrad au sujet de la séance du 28'décembre, lui contenait urte affirmation'' inexacte, ri'av-a t amais été envoyée de Pétrograd. L'accusation ausse de la presse allemande contre l'agence élégraphique russe s'adresse done contre ceux [Ui ont envoyé ce télégramme à Stockholm 'ou , Berlin. On" pèut taire rèmârqùer & ce Sujet iue ce tëlëgïanim'é à d'abord été transmis le 3 anvier par la' presse,' p'ar l'intermédiaire du !urèa>u Ritzà'tï." Ce télégramme", original' adressé , ce b"u'teau-egf"'5igné,« Wjès'fnik »»':(îé nôni 'russe [ei'agencfc) "et 'd'até de""Péffo'gfad, 2 janvier. La question ukraai&im.v à Bies.-LitOrt.sk. Brest-Litowsk, 2 fév. — Poursuivant son disours, le député Lubinsky signale que déjà, lors lu régifrie" t'sariste,*'lfe'soldats ïa rit on nés ei\ Jkraine' 'étaient choisis dè ptéfére"rce .trangers , cette province, laîquelle tlè parvient pas à s en lébàrrasser à présent. " D'-autre part, ',eS ""Bolrhé-•istes' de Pétrograd, to^ujoiirs"'en vue de .• nn-" niscer dans les affaires de l'Ukraine, voudraient aire conférer à ces"mi"!itaires' tous les po'ivcus ;ouvernefnentaux, cd que l"Ukraine""cohte?té nar urellèment. Outre cela, les BolschéVistés de- Pé-rogradr exigent de nouvelles él'e'ctioris à la H ad a entraîe d'L'kraiiie, ce q-u'i est contraire aa droit les -peuples, - d'autant" plus" que 'les électeurs y rit 'le dro t de remplacer, n'importe quani les eprésentants qu'ils désirent" 'étarter. L?s éjectons de' 1'•Assentblëë constituante d'e la Russie .boutirent, «en novembre dernier,'-à- un br iii'i-t ' accès potir la Kada ukrariienne,'dont'les ni', ji- * .res' furent élu's 'jusqu,à ronCtirrèiice de" 75 p. c.,'' ldrs que le trta 1 des dépu^sr btilSch'r .•,»l-3f, ait eign.iït que 10 p. 'c.° Pour comble, rappelons qt'e e gouvernement ' de Pétrograd" aVJit Cûnvoyue, î 3 décembie-, un Congrès des oiWïiers 'et, soî-la'ts avec eoiiseiiteraent tacite de' la- Rada cin-"" raie; en présence deS rh:inifcsfartons 'qui v i i • enr Heu en-faveur dè la Hftd.vdé Kwflf, 80"'d«:"'i és-de la Grande-Rusçi& qurtièrent ife UKîgrè's' ti .lièrent à-Charkow se-constituer et! nouveau j» >«- -ornement de ia Képubt-ique^d'Ukraine. Inutile' le discuter- Its autres- ob-ît-rv-jt'oiis- de ïrotzki", 'avWiir 'fefa voir -'à qu>- inoortibent les fa'utcs. lit le délégué uiran-ien 'Lùbinskî, qui, par la riêmc-occasion, donne lecture d'une déclaration lu -comte Czêrnin! Celui-ci, au'nom des quatre uissanccs coalisées, reconnaît au gouvernement t à la délégation de l'Ukraine le drerit de traiter oninie partie 'indépetidante les négociations de .six, et déclare ne jias retirer ce qu'il a d t e sujet le 12 janvier on faveur de la délégatHm kranienne. Sur la réponse fie Trotzki, objectant que les 'uissances Centrales ne pouiront guère a'rrivei Mxer ies bornes te riitoiale# de l.r nouvelle Ké-.ubtique et qu'il ire mod.fie rien à sa con<ep-ion. relative à l'Ukraine, la séance est levée. PUXBANT i";a é ^'cn vr n i .3 s- Bre ''-Lttow k. i Biest-Litousk, 3 fév. — Le secrétaire d'Eta . von Ktihlmann dëclaie que les Puissances Cen traies ne modifient aucunement leur manière d. . voir dans cette, question. * ■ M. Trotzki rait observer que si ces puissance: •ont reconnu l'indépendance 'de la Pologne, 1 n y a toujours pas dè tiélégdtion polonaise au: pourparlers de Biest-Litowsk, et que, tout ei: reconna.ssant l'autonomie de ia Pologne, 011 n-peut la considéitr que e-omme apparente auss; longtemps que le pâys tst occu[>é par les troupes étrangères. Comme mandataires de la Pologne aux négociations, dit l'orateur, nous ne pouvons reconnaître qu'une délégation émanant des. classes s»?ciales les plus étendues du pays. M. von Kùhlmann se réfère aux déelarati jns des Puissances Centrales, en date des 11 et lu janvier, et se demande pourquoi le président de J la délégation russe ne comprend pas la Pologne parin, les provinces-froptières. de. l'Ouest russe; les. négociatipns avanceraient, d'un bon pas, dit-il,, si )% président reconnaissait l'indépendance ÎQ3 toutes,, les, pro\ i.ices-frontièies. Quant à l'assertion.de M. Trgtïjkip suivant laquelle les Puissances .Centrales, n'^urajent pas encore reconnu ie nouveau gouvernement finlandais, M- von Kùhlmann fait observei que non seulepient on n'est pas tenu au courant de la situation exacte én 1 înlande, .niais qu'en présence de, l'attitude des troupes russes (loin de quitter la Finlande, celles-ci ne, ksnt qu'y provoquer du désordre) il y a heu de taire toutes ses réserves. - Le comte Czetnip fait observer'que M. TroUki, tout en prétendant reconnaître l'autonomie de la Pologne, conteste au gouvernement de celle-ci le droit d'agir'en cette qualité. M. Trotzki, au sujet de la Finlande, dit que le sénat finlandais a demandé au gouvernement de Pétrograd le retrait des troupes russes, et que celui-Ci a objecté que ces troupes ne pourront être retirées qu'après la inclusion de la paix, îauf circonstance' exceptionnelle, et qu'une commission à été instituée à cet effet. Quand le mouvement révolutionnaire a commencé en Finlande, la classe ouvrière de ce pays a demandé que les troupes russes ne se - mêlent pas aux hostilités; s'il est vrai, dit l'orateur, que des ColLsions ont pu se produire entre elles.-et la • garde civique . finlandaise, leui influence sur le cours ultérieur des hostilités en Finlande sera nulle. Quant à-- l'institution d'une députa-tion polona-se; il faut noter-.que l'indépendance du pays n'est qu'illusoire.tant qu'il est occcpé par de$ troupes, ét tan gère s et que son gouvernement est restreint dar.s son action. Qu'on en désigne te rai; en somme il n'y a là rien de défi-tivemer.t ét, blj- irot :k; conclut en ces termes; 11 Notre gouvernement n'entend pas agir ici en arbitre, il se borne à proposer un moyen de contrôle des droits du gouvernement de la Pologne.» Le comte.Czcrnin répond que les délégations des Puissances. Centrales ne viennent pas i Biest-Litowsk pour .un tournoi de dialectique, mais pour tâcher d ai river à un accord. Il est difficile d'établir jusqu'à quel point un gouvernement a le droit d'agir en cette qualité; l-'Etat polonais_est en période de fôrmat.on, il n'a, en efiet, pas encoie '■es frontières délimitées; mais la République russe est également dans son processus de formation, ce qui n'empêche pas les Puissances Centrales de négocier avec elle; et l'on se sera rendu compte, par le cours-des pou» parlers de Brest-Litowsk, que les Puissances Centrales sont d'.sposéeS à traiter avec des "gouvernements à tendance radicale. M. von Kiihlmann déclare avoir eti_Pimprés-cion, aptes les-piemières assertions de Trotzki, -que ce dernier reconnaissait pleinement l'indépendante de ia Pologne; après coup, Protzki objecte que la Polog e .sans souverain et sans bor-nes -g-éographiques délimitées, n'est pas un Etat. L'orateur .regrette qu'on fasse dévier la discussion et qu'on- se livre à des digressions de'la sorte. . .. Pour terminer-, M.-von Kùhlmann annonce-qu'il quittera Brest-Litowsk ^pour quelque temps af,n de taire tace à des obligations de nature irrévocable; il ajoute que, durant cette période d'absence,' il y aùra -des négociations de puissance à puissance entre les autres délégations représentées 5" B'ftsf-Litowsk et la délégation russe,"-ainsi que des travaux de la Commission juridique et commerciale; la séance est ensuite levép ' Agitation parmi les régiments polonais en Russie Le «Times» appiend de Pétrograd que le haut commandement de l'armée russe a ordonné l'éloignement de quelques régiments, formés en rnajorté de Polonais, à raison de l'état d'esprit de ces troupes à la suite de l'arrestation . en masse de soldats polonais. L'Angleterre reconnaiUaifc le geuvcïaaner.t mr^ mali te. Le H.Moroing- Post» veut «avoir de source bien informée que ia )eoiniraissancc formelle -du gouvernement.-bçdschéviste par le gouvernement britannique serait imminente. Lpfo ïo.,ba',s ta 1 iiilaiMie. ' Cologne, 4 ïévr. — De Stockholm à Sa « Ga-zptte de Col> nm ». De fortes troupes russes et "des troupes de fa garde roùgé sent Arrivées A Viboig, "ce ici'""éonfirme* i'-fiypotliese qu'éiles ont'été"repôuss*ée!? par Ses Finlandais en Cirilie et dans la région'de V'borg Hambourg, 4 févr. — De Stockholm au ..tfa'ni. b rger Fremdenblatt» : Les gardes muges ont tait'à Helsiniifors "une perquisition chez le général Sodcrlxelin, âgé de 80 ans,'qui a reçu les intrus à coups de revolver et se lirula eus ife la cervelle/ Dans les faubourgs de Hclsingfbrs, tin grand n'ombre dé m'ombres de lir garde rofige ont été fusillés. Vendredi dernier, la populace," commandée par les gai des ronges, a pr.s d'as» saut le théâtre suédois, doi t l'intérieur a été oompl.-tement détruit. Une grande agitation règne parmi les étiangeis à IleLingfois rrvvLiou^ iu.i«3 au sujs; d'une rcvoîution anglais:. Copenhague, S févr. Le charge d'affaires russes au Danemark, Garin, récemment arrivé TinAGE : 125,000 par jour à Cope-ihague, a déclaré à un collaborateur da t k Sozialdemokraten » que Worovvski ayant été nommé ambassadeur à Stockholm par les Bol-: cheviste--, ceiui-ci arriverait à Copenhague pour y"présenter avec lui Garni, ses lettres de créan-j c:; au roi Christian. Au cours de l'entretien, Ga-1 rin parla des récents événements en Allemagne, au sujet desquels il exprima sa joie, en ajou-i tant toutefois qu'il 11e croyait pas au succès d une révolution allemande. Par contre, il pouvait pré-'' due avec certitude une révolution en Angleterre attendu qu'il connaissait les Anglais, qui na k prennent que lentement une résolution, mais la révolution' anglaise sera soudaine et mettra dans l'ombre même la révolution russe. ixouvellï sous comm &.-ion tu Rusei©. Pétrograd, 1 fév. — Le Conseil des Commis-saiies du Peuple a décrété, le 28 janvier, l'institution, au sein de la Commission de ia guerre, d une délégation spéciale composée de manda» taires de loute la Russie, pour la direction du travail d'organisation de -l'armée rouge des ou- ,-vners et des paysans de la République russe. Ce Comité comporte les subdivisions que voici ; 1) Organisation et reciutement; 2) installation et instruction^ mobilisation; 4) armement;, • 5) équipement; (i) tiansports; 7) serv.ee sanitaire; 8) finances. Le 29 janvier 011 a mis un fonds provisoire de 20 millions de roubles- à la disposition des Cont-, missions organisatrices locales de l'armée ro-u-1 ge, à-^a-gestion ej.. à l'équipement des soldats ainsi qu'à l'entretien de leurs familles. Le baedit sme à Pttrogiad. Londies, 2 fév. — Le « Times » est informé de Pétrograd, en date du 31 janvier, qu'une voiture postaie a été attaquée en plein jour par sept individus armés qui, bien qu'en présence, de nombreux passants,1 ont réussi à en enlever 65,000 roubles. En outre les anarchistes russes . ont pris, possession-de-l'hôtel dt> richissime baron Gripenberg, actuellement au Japon, poux y1 installer le local d'un club. Une ligne télégra- . phoque directe a été établie entre Moscou et) Ber;ljn. Les événements militaires de ta semaine taiminée le 31 janvier 191'.-. Au- théâtre de la guerre à l'Ouest, action limitée à des combats d'importance locale. Dans ceitains secteurs du front en Flandre, en Cham-ragne et les deux rives de la Meuse, reprise intermittente de la canonnade. Les Français ont vainement prononcé de petites poussées de re-ouniKiissance confie dilférents points de notre' fjont; partout ils ont été repoussés avec de fortes otrtês et en nous laissant des prisonniers, tani;' _ de part et d'aiitre de là route dè Saint-Hilaire ài Saint-'SôupIel qu'entre les routes allant de Somme-Py et Ripont vers le Sud-Est. No(s vaillantes troupes, qui, par leurs belle3 poussées de reconnaissance, continuent à prouver leur ardear comhattive, ont ramené du ou-tin et des prisonniers, de nombreux -endroits du front; le communiqué de l'armée signale particulièrement les troupes ayant opéré leurs atta ques' sur ta route Boesinghe-Staden, ainsi qu J Lcns,'Croisilles, Epehy,dans la forêt d'Avocourt et au sud de l'Oise. En Italie, recrudescence considérable de la canonnade, depuis le 25 janvier, sur le haut pla« teau d'Asiago ainsi qu'aux deux rives de la ^ Brenta. Le 27, les Italiens attaquèrent, en contingents nombreux, tout le front austfo-liongrois ■ d'Asiago à la vallée de la Brenta. L'héroïSme ■de la défense fit éch'ouer tous'leurs efforts aù sud-ouest d'Asiago et dans la région du Montî ' Sisemol, tout en leur infligeant de lourdes pertes sangtantfs. Par contre, l'ennemi, après da nombreux- sacrifices inutiles, prit pied an M ont .3 di Val Bella et du col del Rosto, n'obtehant' toutefois- ainsi qu'un ' gain de terrain d'impor- ' ' tar.ee purement locale. - Comme bilan de ces combats, nous avons jus- ' qu'à présent, en ta.it de prisonniers, 15 officiers et 660 soldats. Rien de nouveau au ihéâtie de la guerre à l'Est. En Macédoine, canonnade phis vive dansj quelques secteurs, et échec d'une poussée des Anglais au sud;ouest du lac de Doiran. Combats aériens particulièrement animés; les a: iateurs français ont encore attaqué nos laza-tets, suitout, ces derniers jours, nos installations de Labry près Confiant. Par contre, nos forces aériennes ont jeté efficacement leurs bombes sur Londres, Sheerness, Soutb'end, Dunkerque, Gra-veiines et Calais. La nuit du 26 au 27, une de nos escadrilles a jeté 21,000 kilos de bombes sui Castelfranco, Trévisé et Mestre. Comme représailles pour les nombreuses attaques aériennes contre les v.lles ouvertes de l'Allemagne occidentale, nous avons jeté, la nui» •i.i 30 au 31 janvier, 11,000 kilos de bombes suf Paris ETRANGER F'RÀKCii. — L'amir.il Bienaimé contre M. ■4itgagneur. — L\i Humanité », dit que l'amiral l'v-n. imë saisira la commission de la marine, dp l'etis-mble des incriminations qu'il a soule-^ v-'ées, à pl' s.eiys reprises, contre la gestion de M Augigncur au ministère de la marine. On lui prête l'intention de demander à la Chambre la mise en accusation de M. Augagnear et son renvoi devant la haute-cour pour y être jugé. , FRANCE. — la pét.he dans les étangs en '■ •ariçe. — Depuis l'ouverture des hostilités, u.n cei.tain nombre d étangs particuliers sont demeurés inexploités en Fraiiçé. Le ministre de l'agriculture et du ravitaillement a appelé l'attention des jgropriélaiies ser l'intérêt qu'il y aurait à re p. s priver, dans les circonstances actuelles, le.- popul. tions d'une ressource alimentaire par-1'. iKUuèremr.nt précieù.e. 11 vient d'instituer à la direct.on générale des eaux et forêts (service de la pêrhe et de la pisciculture), un bureau * V spécial auquel les propriétaires pourront s'adreS-set et qui leur donnera toutes indications utiie^ f n vue de faciliter la remise en esi>l<>itatwa d* la pêche de ces étangs. 9 Mercredi 6 Février 1918 o ANNONCES ails divers et Echos Lu Hune. fr. £00 DIX CENTIMES 5"' aiinéa. - N* 1204 - L . PW R

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