Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 21 Avril. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/w66930qp2w/
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Comme moi, il est de souche ardennaise t il a peut-être vu mon aïeul, ce vieil officier de volti geurs qui fut hletsé devant Anvers aux oétés de Fr« déric de Mérode et dont un des petits-fils, l'héroïqu commandant Auguste Lemaire, tomba glorieusement, 1 10 octobre dernier, presque à la même place, en prota géant à la tête de aes braves du 12° de ligne, la re traite de nos vaillants troupiers. Mardi matin, je 1 ai revu, mon vieux parapluie d< famille, plus triste que jamais en sa robe verte fanée rayée de bleu ot de jaune, ses lourdes baleines, si Ion gues, surmontées de petits capuchons d'ivoire jauni, se grosse canne de aèflier, toujours droite, quoique quas: séculaire, raidie encore par l'émotion, appuyée sur sa virole plombée et protégée par sa chemise de cuivre ciselée à jour. Sa tête, taillée en bec de cane allongé dans une corne de cerf ardennais, lui confère l'allure d'un petit vieui ratatiné et rasé, au menton en galoche, aux yeux de verre graves, toujours narquois, souriant par dessus sa bouche édentée d'ancêtre.*. Il me parla longuement... « Tu pleures, dit-il, un vaillant de ta race tombé ea digne Ardennais, sans peur et sans reproche comme Bayard. Mei aussi je pleure avec toi, car l'Ardenne, vois-tu, mon fils, est notre patrie commune et ses enfants forment une famille de héros. Quand mon premier maître m'acheta à la foire de Marche, eo 1830, j'ét«ifl tout joune et la grande épopée allait s'euvrif. Nous revînmes vers Vielsalm, en carriele. Le postil-ftjn, son bonnet phrygien en baca-ille, sa biout»o bleu© eein turée du vieux sabre qui devait bien ût l'accompagner à Bruxelles, chantait à tue-tête des refrains grisants. I! était de ces nouveaux Malcontents Wallons qui allaient, héros ignorants, défaire l'œuvre d'union des Pays-Bas, déjà tentée par Charles le Téméraire, le grand-duc d'Oc cident et un instant réalisée au XVP siècle par l'immortel Guillaume .le Taciturne. Or, 1830 devait hélas 1 engendrer 1914. Mon maître suivit le postillon meneur d'hommes et, m© portant fidèlement sous son "bras, me fit voif les barricades des Trois Glorieuses, s*rgies après la Muette de Portici aeclamée à Ja Monnaie, là même où le 13 mars, jour fatidique du mois dernier, on applaudissait de grands artistes allemands. Puis, je fus au s èg? à 'Anvers, après la désastreuse campagne de Daine et je vis Gérard et les Français de Louis-Philippe, le bourgeois au parapluie, enlever la place aux Hollandais de Chassé pour la donner à Léop«ld I". Dieu! que tout cela est .loin! De l'histoire ancienne! Hélas! depuis, certaine bourgeoisie pratiqua trop bien la cynique maxime de Guiaot : « Enrichissez-vous! » Ellv^ eD oublia même si outrageusement les vieux comme moi, fl1" l'avaient faite libre efc indépendante, qu'il fal- Lïse2 êti TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant la nuit. DÉPÊCHES LE BLOCUS L'Église, 18 avril. — La Compagnie anglaise Great Eastern a supprimé son service d'Amsterdam à JŒarwich. La tentative de faire accompagner cerf navires par des torpilleurs ne semble pas avoir abouti. FRANGE. — Mort au Iront Bn Matin : La a^velle est parvenue à Paris de ' la mort du médecin aîdvipaajor Lopine, fils de l'ancien préfet de police, cj*i" comme disparu depuis le mois de novembre. ^ docteur Lépine, qui était âgé de 28 ans, a été tué a Marie-aux-Mines le 2 novembre. FRANCE. — Mesuros de défense à Paris ^wrick, 13 avril. — Le correspondant régulitr ; à Paris du Zurich er Po.it dit. à l'e ncontre du Matin, que des appareils de défense contre les bal- j Ions ont été établis n Paris sur l'Arc de Triomphe de la place de l'Etoile. À la première apparition des Zeppelins on a violemment bombardé de l'Arc de Triomphe. D'autre part, il est hors lut l'anniversaire de 1880 pour rappeler aux puissan du jour que des combattants de 1830 végétaient dans uj 8" obscurité dédaignée avec leur dérisoire pension de hér tr méconnus. 1_ Aux journées anniversaires de l'épopée libératrice e drapeau tricolore ne flotta bientôt plus que par ordj u sur les seuls bâtiments officiels et le Te JOcum obligi >- toire parut une corvée qu'esquivaient même des gén< >, raux et des magistrats huppés. Dans les écoles, les ei fants n'apprenaient môme pas la Brabançonne. Seu c Victor Arnould rendit à notre hymne romantique un n e gain d'actualité,cm composant,à l'Université de Liège e t 1868 aveo Paul Janson, une folle Brabançonne des ISti (liants qu'animait toutefois le souffle épique d'un noi vel enthousiasme juvénile et *ue tu connus avant 1 3 vieille. 3 Bientôt J'horizon s'asfieinbrit; les avertissements p'.ei valent de partout. Nos gomvernants bourgeois, sourds la voix de L4opold II, jouaient à la balançoire cléricc libérale, sans oser, par électoralisme, avouer la vérité a > pays endormi. Un coup de tonnerre déchira soudain le voiles : vite on voulut réparer l'irréparable. On impro risa tfout. On avait déjà exhumé tardivement la corn mémeration de la victoire des Eperons d'or (1302) i Oourtrai qui avait affranchi de la tutelle de la France les communiers flamands mais naturellement on ne fut se rieua&inent prêt à rien. "Le devoir civique longtemps esti mé à 1,600 fr. valait tout juste la peau d'un remplaçan méprisé. Un revirement se fit et l'on honora enfin de puis quelques années seulement, ie « soldat », ohampior de la liberté. Hélas! cinq milliards do ruines et des vies fauthées par milliers payèrent cet aveuglement. Nous avions péché contre nous-mêmes et l'expiation est venue, châtiment trop dur peut-être mais non immérité et qui nous servira pour l'avenir de sanglante et inoubliable leçon... Un vieil almanaoh de Mathieu Laensbergh n'avait-il pas prédit que moins d'un an après la mort du dernier combattant de 1830 , l'indépendance de notre nationalité eeurraifc un péril mortel? Or, Philippe Dumoulin, le vieux brisquard d'Arquennes, mourut en 1913, au milieu d'une tardive apothéose et, en 1914, la tout dernier, Lavallée, retiré en France, venait se faire enterrer à V i rto *» -5>t-M ard Les temps étaient donc révolus et cette autre prédiction qui voulait que le centenaire de Waterloo fût oélébré par une mêlée sanglante des nations, se réalise aujourd'hui dans d'autres « mornes plaines ». Les destins décideront de la victoire, mais jusqu'ioi, bé!a»! il ne paraît guère que eette suprême prophétie doive clore ce cycle sinistre. Enfin, attendons! Vois-tu, mon fils, il y a tant de mélancolie, tant de poignante tristesse pour les vieux comme moi, qui ont trop vécu, d'avoir pu prévoir à coup sûr, tout en passant pour u» radoteur ramolli, tout ce qui fatalement nous est advenu, que je me sens parfois des envies de suicide. Sn ma vitrine, à eôté de moi, trop d'insou-oiar.oes élégantes s'étalent impudemment eh m'offusquent, trop de frivolités inconscientes a'affichont et me navrent, trep do méeennaissance de la vérité nécessaire me serre le cœur, trop d'ignorance aussi me paraît presque incurable. De quoi demain sera-t-iJ fait?... Et pourquoi suis-je r esté mei, jusqu'ioi, témoin sénile et oublié des hommes, des idées et des faits qui Tiennent, sous mes yeux étonnés, de s'anéantir brutalement dana l'abîme des choses qu'on ne re verra plus ?... » MARC de SALM. de deute nue tous les travaux de défeuse au Louvre et aux autres édifices publics sont exécutés seus la surveillance militaire et on neuf se demander si les travaux n'ont été exécutés que pour la protection de la Mena Lisa et de la Vénus de Milo ou si on n'a f>ae caehé des projecteurs ou des mitrailleuses derrière les sac3 de «ablss et les meurtrières barricadées dans le Jardin des Tuileries. ANGLETERRE. — La guerre sous-marine Berlin, 17 avril. — La Shipping Gazette du 26 mars publie que le capitaine du vapeur Thor-dies, I. W. Bell, a obtenu le grade de lieutenant de réserve dans îa marine anglaise et qu'il a reçu en outre du Roi la croix du mérite de St-Geor^es pour avoir enfoncé un sous-marin allemand. La preuve est donc de nouveau faite que le gouvernement anglais approuve les procédés des équipages de ses navires marchands et qu'il récompense «eux qui attaquent, contrairement *6S gens la force armée e{ s* mettant en dehors de tout drr>if des gens. De pareil* navires ae peuvent donc compter fij'auçnzî!» favori «ur des avertissements ou autre? considérations, ANGLETERRE. — Mort au front Zurich, 16 avril. — D'après le Zurithtr Zei-tung, uii neveu de Jortl Qladstone est tombé au ANGLETERRE. — Au Golf© persique Londres, lfi aviil. — (Reuter.) — Le miiie* tre d«a ladas a publié e» qui suit au sujot. dos oprabats au Persique : Après avoir eKassé l'ennemi des positions qu'il avait prises au nord et à l'ouest de Shaïba nos troupes ont. continu» lptvr offensive dans la matinée du 14 avril, dans la direction de Yobeir à 4 mille» au sud du fort de Shaïba. À 10 h, 30 du ■■un i—iinm1ttiih ■■■jumii ian igaaggag^aaMMWMMi nui» i —m ,i i wyppr^pi Mjfgipp ! la a-:,—-3 jESkU ies f FRANÇAïci e Paris, 17 avril (15 heu? A ). j- Rien de nou-lg veau à annoneer depuis le 'cdpiuniqué d'hier soir, e e Paris, 17 avril (23 heures). - A Not/re-Dame de Lorette nous avons arrêté pelant la nuit trois contre-attaques, qui furent toiefois moins violentes que celles exécutées au oc/rs de la nuit der-> nière. Nos troupes se sont fortfient 'retranchées sur la position conquise. 1 Dans In vallée de VAisne npt artillerie lourdo a bombardé les grottes de Pcny, qui servaient ^ aux Allemands comme habitalons souterraines. Des explosions nous firent croit à la destruction de plusieurs de ces habitations. i , ?n Champagne, au Nord-(\iest de Perthes, l ennemi a fait saut-er deux rrtnes souterraines, L les excavation^ produites par [ explosion furent , occuvées par lui. Aous a/vons iussi à le chasser <"7 une de ces positions tandis quil a pu maintenir l autre. Non loin de là, au Nr-d- de De M&snil, une attaque, exécutée contre u point avancé de nos lignes fut repoussée. Dn Woevre des combats ^'artillerie, surtout dans la région du bois de M oit-Marc. Aucune action d'infanterie, ni hier, ni aujourd'hui. Dans les Vosges nous av>ns obtenu des pro-[ grès sur les deux rives du Fe\ht. Sur la rive Nord j nous nous sommes emparés de Vavant-hauteur | Ouest du a; Sillackerwassen *(à l'Ouest de Metze- un 11 ira fryi1! npfc&fr QTTb ral) et nous avqns progressé dans la gorge descend et mène\ vers le fleuve; sur la rive %•< dionale nos chasseurs ont pris a'près un combai sommet du a Sajinepfenriedhopf » (1,253 mèi de hauteur). ZTn des point les pl*s élevés du rt\ sif qui sépare les deux vallées q*ui se joignen Metzeral. Un avion anglais a descendu, à Boesinghem, Belgique, un Taube allemandi Vappareil te ba dans nos lignes, l'aviateur fut tué et l'offic, observateur fait prisonnier. Un de nos dirigeables a bombardé la gare et hangars de Fribourg. RUSSES Pétrofjrade, 16 avril. — Dans les Carpath nos troupes s'étaient sans brmit approchées des stacles en fils de fer barbelés entre les villa de Telepocza etDuella, qu'elles conquirent; ei s'emparèrent peu après de deux hauteurs; be< coup d'ennemis y ont été faits prisonniers. D' nemi a concentré ici beaucoup de troupes de serve pour y exécuter une contre-attaque. De cc bat continue. Dans la directiooi de Rostoki Ven mi a exécuté des attaques contre les hauteurs côté du village de Crazopatak q<ui sont occupés ; nous. De 14 avril, no'Us avons repoussé les at ques acharnées ennemies dans la direction Stryj. Dans les rapports des secteurs sur le Jr< des Carpathes, il est signalé que toutes les r tes sont dans un état lamentable causé par le qui ^ gel et la crue considérable des rivières. Sur le îri- restant du front, rien d'essenti-el à signaler. ; le res Pétrograds, 16 avril. — Dans la Mer Noire, as- nos torpilleurs ont détruit, à la côte d'Anatoliet t à 4 vaveurs, dont deux chargés de charbon, ainsi que de nombreux voiliers, pendant qu'un combat èn d'artillerie eu lieu avec les batteries de Soun-goulddk..er- les TUK£JS ConstantinojAe, 17 avril. — Le 14 avril, dam l après-midi ie vaisseau de ligne anglais Majes-tic a bombardé les positions près de Gaba Tepeh es, (baie de Saros). On riposta au bombardement et ob- le Majestic fut obligé de se retirer après avoir jes tiré quelques obus. Lorsque, dans Vaprès-midi du les 15 avril, il attaqua de nouveau quelques batteries iu- avancées, il fut pris sous le feu des batteries tur-s»- ques et eut trois portées, notamment deux der-rê- rière le pont du commandant et une entre les m- cheminées. Le navire se retira et fut remplacé ne- par le vaisseau de ligne Swiftsure qui continua du sans succès .le bombardement des batteries. Daius iar la nuit du 13 au 14 et du 14 au 15 avril, des for te- pilleurs ennemis tentèrent d'entrer dans les Dar-du danelfes mais ils furent facilement repoussés. Hn mt aviateur allemand jeta, près de Ténidos, deux ~>u- bombes sur des vapeurs charbonniers ennemr\ lé- Ces bombes portèrent et explosèrent. ou s • matin les Pures furent clias'sés de leur positioi ht avabc®e à environ 2 1/2 milles au sud-ouest d< na_ no^re camp. Nous dirigeâmes alors notre atta in, "I11® coxitre leur ligne principale, près du boi au 'îe ':r.iikvek. Ici l'ennemi avait occupé une séri er- ae retrancbements bien "fortifiés, d'où il fut i rar m™e ^e. diriger sur nos trrupes qui avançaien un feu violent d'infanterie J d'artillerie. Nsan j uuu c e11vatj tro px'tTgu^mc* i-» TT-r-rfrr j"Q' jr« cliassé hors de &ca tranchées. Les "pertes ssglaise, Jr_ s'élèvent à 700 hommes de tous grades; d'autri lé- part, les Turcs se sont retirés sur Natchailah, à 1S ,a- milles au Nord de Yobeir. L'ennerai n'a pas exé ce cuté d'autres attaques contra Kurna; on annonci toutefois d'Aliwaz qu'un feu d'artillerie inter mittent y a eu lieu, nt ANGLETERRE. — Les pertes !s- Londres, 15 avril (Reutsr). — A la Cliambr* ut des Communes, le ministre de la guerre Tennant do a déclaré que les pertes anglaises jusqu'au 11 IU" avril se sont élevées à 139,347 hommes en tués. 1'" blessés ou masquants u» r# ALLEMAGNE. — Explelt d'aviateur ja_ Haltingen (Sade).. ltJ avril. — Uu aviateur en. nemi a jeté einq bombe*. Quatre bombes ne fi-.j» rent aueun dégât aiaia la cinquième détruisit i m- vvagons vides du train i) ; les wagons prirent feu. ni ITn employé d'une ferme frasçaise, qui se troues vait dans les environs, a été mortellement blessé. TURQUIE. — Un discours de Djemal Pacha Constantinople, 16 avril. — Le commandant de l'armée d'expédition contre l'Egypte, Djemal Pacha, a prononcé,à l'occasion d'un banquet donné en son honneur, un discours dans lequel il a dit : " Nous voulons effacor de l'Egypte la souil-es lure de son séducteur et chasser l'ennemi. Nous voulons éloigner les Anglais et délivrer nos frè-! res musulmans de la domesticité. Ce n'est pas seulement le devoir des troupes se trouvaat sous ' mon commsndeuient, mais étalement un devoir r" qui ineoœbe à te us les muaulmans. Djemal ter-s" mina avec l'expression de sa conviction qu'e ce but sera atteïiat. u TURQUIE. — Le3 combats au Caucase r- Constantinople, 11 avril. — Dos prisonniers it. russes ayant participé aux derniers combats près iu d Oitv, sont arrivés hier à Erzerourn. L'un d'eux *s raconte : Notre régiment avait été anéanti ^ r- mands devant Varsovie ù»-1 ,lT 'es i- viron 30, parviB*»-J ' --piques hommes en-ie étuiani 1, ^t à e échapper, mais ils u i 'i'U.'wj f®; Al,rès notre rétablissement , j de Restow nous fûmes envoyés ces >t «eraiersï semâmes au frent daus le Caucase. f 1,110118 iieoruare, dans un détachement de • trouas oompesô d'un bataillon d'infanterie, d, d'un «anon et d'une mitrailleuse. , ol's 7 eu un oombat aveo les Turcs dvis ét-vît^im ;kiT' des mitrailli-nses turques " Jan ZÎ\ t -„flt t rav^s épouvantables ns notre bataillon. Lorsque notre commandant. tut. tué. nous avons pris la fuite. Le p q«i était blessé, exprima sa grande 8 suM B aU SU'1ft traltpmellt qu'il avait 1 ^ CHILI. — Les excuses de l'Angleterre 8 ni^i0-nC'fef' ^ ~ avl'^' ~ Entre le gouvernement du - Otuii et 'e gouvernement anglais, il y a eu un a «change do notes en raison de la perte du croiseur i allemand Dresden dans les eaux territoriales chi- i i liennes. Le gouvernement chilien a énergiq-î ment pç^testé contre la violation des droits de s< veraineté. Sir Edward Grey a fait, au nom 3 gouvernement anglais, des excuses très larges î sans réserves pour le procédé du capitaine i Glasgow. t SUISSE. — Critique suisse de la d/imiàrs , _ Le correspondant du Berner Bund écrit au t [ jet de la dernière offensive française : Le sen , ment de l'offensive est inébranlable, mais l'offe sive a échoué. Quand un communiqué dit : a Ne | avons pénétré jusqu'aux réseaux de fil de i barbelés d, cela s'explique comme suit pour compétents : «L attaque a échoué au réseau g fils de fer barbelés, où les Français, assailla dans un élan remarquable, ont été arrêtés. » Dans le meme numéro du Bund le corres^o dant de guerre, Karl Millier, décrit un assa des irançais aans» le secteur de Vezouze : a ] soir du 1 avril un régiment entier, appuyé d'f tillerie et de mitrailleuses, attaqua la positii allemande. L'assaut échoua toutefois avec d pertes considérables pour les Français. Dans nuit suivante, les attaques furent renouvelé heure sur heure. Pas moins de sept fois les Fra çais a-ssaillirent la hauteur décisive, mais chaqi fois ils furent facilement repousses. Le matin c 2 avril plusieurs centaines de tués gisaient deva: le•bstacles de fils de fer barbelés allemand C étaient tous de jeunes gens avec de onveai uniformes ; beaucoup d'entre eux portaient \is v tement blancs au-dessus de leurs uniformes. L attaques exécutées par les Français, avec d masses de troupes, avaient pour but. principal partie septentrionale de la hauteur formant nouvelle position allemande qui est considérf comme la clef de tout le secteur de combat c ^ ezouze jusqu'à La Plaine. La dernière attaqi fut exécutée avec des forces considérable? par !< Français l'après-midi du 4 avril. Après un f d artillerie violent, leur infanterie attaqua en 1 gnes profondes, au son des trompettes et aux cr a En avant ! d, appuyée par le feu de leur* —-trailleuses. Un régiment d'infanteo"*- x£1 ries au moins participèje»+ x * -e et 4 batt fut repoussé* a r attaque ; l'attaqi i comme toutes les précédente?. Pli tués Français, victimes des combats d< derniers six jours, gisaient devant le front des A lemands. Tandis que précédemment les França avaient empêché les Allemands d'enterrer 1< nombreux Français tués devant leur front, i enterrèrent maintenant eux-mêmes leurs mort; après l'échec décisif de leur offensive, sans e être empêchés par les Allemands. ETRANGER ANGLETERRE. — La hausse des denrées. -Londres. 17 avril. — L'autorité du port publi qu a nantir du 1 mai les taxes du port pour k marchandise* importées ou exportées seront aus m entées de 20 à 25 p. c. ANGLETERRE. — Situation grave dans h charbonnages. — La question de la main-d'œy vre prend un aspect extrêmement critioue dar 1 industrie houillère. La demande des mineurs qi veulent une allocation de guerre s'élevant ie- 20 p. c. de leur salaire a été présentée aux pro->u~ priétaires miniers dans une forme qui ne s'est ja-du mais vue auparavant dans cette industrie. et II existe dans chaque district houiller de la du Grande-Bretagne une Chambre régulièrement, constituée composée d'un nombre égal de représentants des deux parties intéressées, ayant dana fws attribution© 1© règlement de toutes les-qto- -— ,u taons touchant les salaires. Or, en formulant cette y demande d allocation de guerre, la Fédération d*» n_ mineurs a ignoré les Chambres d'arbitrage tantes et a sollieité une conférence nationale des er ProPrietaires de mines et des mineurs. .es Les leader des mineurs, pour justifier co -V,„ es gement de procédure, font valoir que l'a JbZ' les distucts, et ils ajoutent que les ouvriers ont n- ^rolt * compensation pour l'augmentation ut *]u cout de la VI«. ce indépendamment du prix je de vente du charbon. Cette demande constitue une r_ seconoe modification de question des salaires ïa >n methode en vigueur dans tous les districts ï ia ^ - Sdanq.uir [X ral pour tout le pays constituerait une impossibî ' ê- ïïe',LeJs OUTri«'s miniers ot : interprété cette It 3S titude des propriétaires « cowme la preuve d'une 5IS tendance a diviser leurs forecs » de ï t • , chouer le caractère national M'leurs ^etdkï a tions. Us persistent donc d; s leur demande £ ;e conyo«-|uer une eonférence nationale. ' !a ATOLETEERE — Le «f, V'v r e dres. - Du Tvr.e»•-' V nHz- « Ltn~ •- la Société des P - ' i ' i x'mcll> »W«taujé de i; 'Ht qu'à pari> J i'3njboula"eers 4» Lmdrei, a Pour 1. - 'J' , lundi Proctaln I® Prix du pain :g 1 l ^ metropele sera porté à 8 1/2 d. par quar-»ern (soit enviren fr. 0.50 le kilo). Le prix ac-tuel est 8 d. Interrogé sur les motifs de cette nou->- velle augmentation, M. Pinch déclara que le prix le en vigueur depuis trois mois ne laissait guère de 1S bénéfices aux boulangers, et ce n'est que nar suite s de certaines circonstances que le prix de 8 1/2 d. 1- n a pas été établi denuis le commencement de ts l'année. Il fit ressortir que même avec l'augmen. |s tation projetée, les boulangers vendront encore le ls pain sans bénéfice normal, et ajouta qu'il fallait », considérer que te n'est pas seulement le prix de n la farine qui est très élevé, mais que les salaires aussi des ouvriers vont être augmentés de fr. 3 75 par semaine. RUSSIE.— Le gouvernement russe et le catko. heisme. — Du Tijd : La conversion forcée des it il en es, en Gahcie, prend des proportions in-_ quiétantes. Nous apprenons vque déjà S2 paraisses e greco-umfi^es sont converties ■ avec leurs prê-s très a 1 église orthodoxe et le Synode a déjà pris . des (««positions «a vue de l'établisSeia-ent de 110 paroisses en Gnlioie. Cette conversion forcée des unifiés contribue à s j rendre la guerre populaire parmi les paysans • :'"sses/ «"même titre que la prise de Constantino-B : pie et. 1 établissement d'un patriarchat d'Orient i ï de nationalité russe. Le paysan russe a murmuré a § lersquo la guerre avec le Japon lui ravit ses fils; '""1 " ^ 868, WvfiH» N.IM 'ér> ..., ,

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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