Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 30 Mai. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/h707w68x30/
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U^J,1 ■ — ABONNEMENT x Bruxelles » Province - Etranger Les (flumiMAMÉi «^nt *»fus axclusireuieiii par tous les BURKAUX DJ8 POSTES. M Les réciamattou eone«THMiî les aVounc-mer.ts doivent 6tn «dresséêfl exclusivement ua bureau do poste qui a déiirpô l'alxHiaeiaeat» | PRIX DES ABONNEMENTS : £ 3 mois 2 ntoi« : 1 mois : , Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tiraga : 125,000 par jour Le Bruxellois JOUSHAIv QïJOTJr^îIÎI^ INDEPENDANT ANNONCES Faits divers et Ecis» ...... la ligne fr. B 01 « Nécrologie » 8 00 f Atmoiiees commerciales. î 00 Annonces financières 8 00 >■ PETITES AÎTSONCES: la ffianaolisne S 00 g Rédacteur eu chef Eshb AEIIAÎÎD. ' 2'jdaction, Administration, X'ublicité, Venta BRUXELLES, 33-33, rue de la Caserne. Tirags : 125,000 par jour LA GUERRE Communiqués Officiels %- ALLEMANDS s BERLIN, 39 mat (Midi, Officiel): ' 'Aux fronts de combat, depuis l'Yser jusqu'à l'Oisej un9 action combattive renforcée je ■persisté. Des attaques françaises fartiel-<les ail sud d'Y prés ont échoué. A l'ouest de ilMontdidier, l'ennemi s'est introduit dans Çautigny par une agression localisée. Les armée du colonel général von Boehm et du général von Below (Frits) du groupe d'armée du Kronprinz allemand ont pouruivi hier l'attaque victorieusement. Des réserves françaises et anglaises accourues furent bat-|tues. A l'aile drenie, les divisions du général. vmt Larischj après avoir rep&ussè des contre-attaques françaises j ont fris la crête de Terny-Sorriy et les côtes au nord-est dt S ois sons. Après un âpre combat, les troupes du général Wichun ont également brisé la résistance de l'ennemi sur le plateau de Confié. Le fort de Condé fut pris d'assaut. Vre- -] gny et Missy f urent pris; sur la rive méri-'diagonale de l'Aisne et de la Vesle, les côtes [à l'ouest de Ciry furent gravies. ' Les corps d'armée des généraux v. Winck-ler, von Conta et von Scsmettow ont franchi la Vesle. Braisnc et Fismes furent conquis. Nous campons sur les coteaux immédiatement au sud de la Vesle. Les troupes du général lise ont pris d'assaut les coteaux au nord-est de Prouilly, pris Villers-JFranqueux et Courcy et combattent pour les ■cotçflzix de St-Thierry. , Les groupes d'infanterie, d'artillerie et de lance-mines, progressant inlassablement, sont suivis pas à pas de bataillons de uflaks» et de troupes d'information. Le travail énergique des pionniers, des troupes d'équipement de voies ferrées et de constructions ont rendu possible d'être maîtres dû champ d?attaque et d'amener des moyens de combat par les colonnes actives sans répit Dans leur activité pleine d'abnégation, les médecins et les brancardiers soi- < g-. e;:f les blessés sur le champ de bataille. Malgré le temps variable, nos forces aériennes attaquèrent sans cesse à nouveau Venne-t.ù avec de.s bombes et des mitrailleuses, ■panda:.t que les aviateurs d'infanterie et d'artillerie surveillaient sans interruption l'attaque progressive et l'effet de notre feu d'artillerie. Le nomôtv des prisonniers s'eut élevé à SOjOOO. Parmi eux, un général fronçai-; et 2m général anglais. BERLIN, SS mai (Officiel du soir): Continuant notre attaque au-delà de l'Aisne, nous avons étendu les succès de la journée d'hier. Nous sommes en combat pour le secteur de la Vesle, entre Soissons et l'ouest de Reims et avons conquis la rive • méridionale de la rivière, des deux côtés de Fismes. La guerre sous-uiai'ino. BERLIN, 20 mai (Officiel)^ Ont été coulés nouvellement par nos sous-marins dans la zone de barrage autour de l Angleterre, 'J',000 tonnes de cefle ennemie. Parmi les navires coulés figurait un grand vapitur d'envi: on tonnes vigoureuse ment protégé. Le vapeur armé anglais aPen-nymorth» ( 5,38S tonnes) a pu être identifié. La part du lion à ces succès revient au sous-marin commandé par le premier lieutenant naval Warzecha. AUTRICHIEN VIENNE, 28 mai (Officiel): L'activité combattive dans le secteur de Tonale a diminué hier. Des tentatives des Italiens en -vue de pénétrer plus avant ont été anéanties. Une partie de notre matériel maçonné du glacier de Presina est tombé ' aux mains de l'ennemi. De fortes poussées de reconnaissance, appuyées par un violent feu d'artillerie et de mines, au sud-de Capo Sile, ont valu aux Italiens une partie peu ■essentielle de nos premières lignes. BULGARE Front <u Macedoine : SOFIA, SC mai : f A l'ouest et à l'est de Bitolia, l'activité d'artillerie a été temporairement plus violente aes deux côtés. Un détachement français d'attaque a tenté de s'approcher de nos ■ traie fiées à l'est de la route Prilep-Bitolia, mais fut attaqué par l'une de nos patrouilles et laissa plusieurs prisonniers entre nos mains. Au Dobi opolje et au sud de Huma l'activité d'artillerie s'est renforcée du côté de l ennemi. A l'est de la Cerna, activité aérienne ennemie animée. Des aviateurs ' ennemis ont lancé des bombes sur un de nos hôpitaux, qui, était aisément reconnais-sable comme tel, près du village de Dol-i nitea. \ TURC ' CONSTANTINOPLE, 26 mai: Front de Palestine : T , Dans la région du littoral, un feu d'artillerie plus intense que de coutume a pesé 'sur nos batteries. Sur le reste du front, feu de diversion habituel. Au sud-ouest de Ha-fat, fine de nos patrouilles pénétra à travers les obstacles en fil de fer barbelé dans la position anglaise et chassa les postes établis en cet endroit. Dans la vallée du ]our-dain, des patrouilles de cavalerie ennemie "Ont été repoussées. Une poussés de reconnaissance dirigée contre la partie méridionale d'une tête de pont ennemie au Jourdain nous amena jusque devant les obstacles en ViZ de fer barbelé de l'adversaire. Des postes et des patrouilles ennemis ont été rejetés partout. Nos aviateurs ont bombardé avec succès le camp des. rebelles de Wadi-li c.\a. Front (les Dardanelles : Activité aérienne animée et rèc'iprenne. Front de Mésopotamie : Le groupe de notre aile gauche a occupé K-erkak. Les Anglais se retirent vers le Sud. FRANÇA2S PARIS, 28 mai (Officiel, 5 h. P. M.): Dans la soirée du 27, l'ennemi, grâce à ' l'arrivée de forces nouvelles, a réussi à franchir l'Aisne entre VaiUy et Berry-au-Bac. r Les troupes franco-britanniques, faisant fa. r ce à un ennemi très supérieur en nombre, 1 ont continué à se replier progressivement. '■ La bataille se poursuit avec acharnement entre la Vesle et VAisne, dans la région d/'s plateaux, en arrière desgneh se trouvent nos réserves. En Champagne, sur la rive droite de la Meuse et en Woevre, l'activité des deux artilleries se poursuit assez vive. Un fort coup de main sur kos positions dans . le secteur des Chambrettes a échoué sous nos feux. PARIS, 28 niai (Officiel, 11 h. P. M.): '■ Au cours de la nuit dernière, et dans la journée, l'ennemi, profitant encore de sa supériorité numérique, a déployé de nouveau* efforts pour accentuer sa poussée vers le sud et vers Soissons à sa gauche; nos troupes, par des contre-attaque s menées avec énergie, ont. arrêté l'avance de l'ennemi et brisé ses attaques sur les hauteurs de Ncu-ville-sur-Margival-de Vrégrry, au r.crd-est . de Soissons et sur les monts a:tués dans la région de Crry-Salsogne et \~as*eny qui dominent immédiatement au sud de la vallée de la Vesle. Au centre où l'ennemi a porte son effort principal, la bataille se déroule avec une violence soutenue sur la ligne de la Vesle, qu'il a réussi ce matin à franchir sur plusieurs points, notamment dans la ré-i g ion de Bazouges et de Fismes. A notre droite, les t'oupes britanniques sur le mas-' sif de Saint-Thierry ont résisté aux assauts ■ de l'ennemi qui semble avoir subi des pertes pa; ticiïlièremcnt élevées. .4 l'ouest de • Montdidier, les troupes américaines, ap-: puyées par nos chars d'assaut, ont brillamment enleve sur un front de deux kilomètres le saillant cle Cantigriy ainsi que le village fortement organisé par V-ettnemi, Cent soixante dix prisonniers et, du matériel sont, restés enUc nos m&ins. Dans" l'après-midi, des contre-attaques ennemies dirigées sur Gantigny ont complètement échoué. La lut-: te d'artillerie se pioursuit très' active sur la rive droite de la Meuse et sur plusieurs 1 points df front de Lorraine. Dca* fu ts coups de main ennemis dans la. région de Veiio et d'Emberménil o it été repoussés après de vifs combats. ÏTAL5&TJ ROME, 26 mai (Officiel): Dans le secteur d-u Tonale, nos alpins, \ malgré la gl.ace et la résistance acluzmee de l'ennemi, ont onveH la quatrième armée de guerre par u:i succès. Leur opération, commencée le 23 mai au matin, a continué sans arrêt durant la journée d'hier. Nos troupes ont exécuté avec une grande bravoure quatre attaques successives sur le sommet du Zigolon (.JtOJfO mètres), qui s'élève au-dessus de Ui crête de Marochéj et sur le sommet du Près,:va (S,0M mètres). Le col di monte Callo (SJivU mètres) et la crête qui se dresse à lest de ce sommet or-t été enlevés à l'cnnexû et sont en notre pouvoir. Le troisième u j lâchement d'assaut et les ba-Unilons d'alpins de Cavento, d'Edolo et de Miutdronè méritent une mention spéciale. Nous avons infligé de fortes pertes à l'ennemi. L'excellente collaboration cle notre artillerie et l'élan de pos soldats ont eu pour conséquence de réduire nos pertes au ' minimum. ANGLAIS LON-DRES, 27 mai: Le matin, les divisions anglaises qui tenaient le front français de l'Aisne à Berry-au-Bac, entre BcrnMucour-t et Craonelle, ont ete violemment attaquées. Simultanément, des attaques ennemies très violentes ■ furent entreprises contre les troupes françaises sur notre aile droite et contre les divisions françaises sur -notre gauche, qui a été coupée le long de la crête de hauteurs du Chemin des Daines. Dans le secteur anglais, l'attaque ennemie fut appuyée par des • tanks et accompagnée d'une violente canonnade à coups de grenade. Sur notre aile droite, nos troupes maintinrent leurs positions de combat et se trouvent en contact intime avec les Français.. Sur notre aile gau-\ eue, l'ennemi réussit-, après d âpres com- ; bats, à refouler nos troupes sur des positions préparées d'avance dans notre seconde ligne. D'âpres combats ont lieu sur tout le front et persistent au pront de la Lys. Ce matin, de violentes attaques ont été entreprises par Vennemi au front Locrc-Voorme-zeele; elles furent re^poussées par les troupes françaises après de violents combats avec de grandes pertes pour l'ennemi. A l'étang de Dickebusch, l'ennemi réussit à pénétrer dans les positions françaises sur une courts étendue, où les combats durent encore. D'autres endroits où l'ennemi parvint à pénétrer lors du premier assaut furent reconquis par les troupes françaises qui firent un. certain nombre de prisonniers. Sur le restant du front, la situation est inchangée. —g-ft» Dernières Dépêchés Déeîaratioiîs do prisonniers da Chemin des Dames. Berlin, 38 mai. — Les Anglais et Français faits pa-iscwiiiiexs aie cachent pa.s leur complète surprise' <ofc ils s'éfcajesxt égaia-rrnanit fiés à l'invulnérabilité des posii|-tii'Ons do montagnes. Uil vieux combat-tenij brie ton nomme feu de- rafale alle mand, le feu îs plus violent qu'il ait vu an cours d® la guerre. Cet homio© appartient au «aillaiij; régrmanÀ breton bien -ooequ n. ÎS. II admira. r<^gardsa>tk>n de l'artiilenie allemand©, qui a accompli on deux heures ce que les Français avaieinit aoeoiapli eu pluTXWjrs joui». La 'Wiiïfeer-bepg fut déreadu pa»? la &0e division aasi giaies, «empesée en grandie partie d© tout jaunes gens, qui comatitoeaïb la renfort rrœia ctt, in'Expésimcratê expédié par la. mèore-paéric. Les ©îfici&as t» pisagasat •dbs £s,tigU(es d-e ia division. A la Souauss, ■aLlie a'-ast hn.tiu© oMniae divieiom d'aàtat-qiif», pasii >uiie fut mi»e au i»po®, puis «de-lodifif fourbue datas les oombate, pour eafin ivfeasdsfe tout soai saaig au Wintar-borg'. « Co f«t là notre repos », diae&t }as soldai». Le chiffre é'evé cîe>s perle© ost remarquable. La. 22e division française, qui fut culbutée dans Le aeob&ur d'Aill-es-Ceiny-Courtiseon, est égaJemtetDi, une vieille division bien commue de la grands balîaiUe. Au moi» de maps die oyt-te «.ruiée-ci, e]Ae tenté d'enrayea." la mai ci® -cm avanA but Koye, rnaia arriva trop tard pour empêcher la. défait© (te i» 10e division et fu't enftrafaiéc dans la dé-bandad» géçéiraie. Ou paofc conclure que las Français igi^or-aient la présence ctes Anglais daais 1© secteur yoTaân, du fafcit quo kura propres officiers leur cachèrent la. vwiâté eu égard WiX circonatanoES pé-aibkis. Li>rsqu& les prisonniers «ritoancld-nsirt oa» lc-3 Allemands se trauvacemi déjà à l'Aime, ils se montrèreat très abait-• tus di l'un d'eux dit. : « C'est toujours ds même. » Parmi les prisonniers aa> glais £« trouvent des médecins «•méri-eaius, o?. qui indique la pénurie do médecins daiïs l'.anné>e anglaise. Une o^isioa hoiîaudHi e mr l'offensive, Amsterdam, 29 mai. — Du «Nieuwe ; Bott. Cour.» : La direction de l'année allemande a de nouveau procédé d'une faç-.an vraime-çj-t magnifique. Far la pne-mita» phase de l'offensive, les alliés ont été forcés de lier une grande parie de leurs réserves sur le eecteur «ipteiitrio-nal du frer t. Ceci nous rappelle un article du colorcl français de Civrieus dans le «Matin» du 24 mai, où le! colonel en doute que les Allemands puissent entreprendre une chose paaeill© à celle qu'ils viennent d'aoooirrplir. « Une telle manœuvre,, dit-il, n'eût été possible qu'à un Napoléon, qui disposait de petites Armées mobiles et n,e nécessitait que de petits parcs de munitions. C'est pourquoi la bataille .se développera dans la même direction qu'aux premiers jours de l'offensive. tM&i Le bombardement de Paris. Eerlin, 29 mai. •— D'après les journaux lyonnais, le bombatrdement pair le canon à longue portée a causé dans plusieurs quantksrs de Paris des dégâ.s ©onsidéra-: blc3. En un endroit, une grenade explosa au milieu de la rue et endommagea gravement «as maisons «a,voisinantes. En cet endroslt, également, de nombreuses victimes sont à déplorer. Quant à leur nombre, tout ce que l'on sait, c'est que hier, à midi, on annonçait officiellement S morts et 14 blessés. On croit généralement qu'il e'agit de nouveaux canons placés «acre St-Quer. tin et Montdidier, et se trouvent ainsi à la fois plus près de Paris et sont eimuItanément plus éloignés de la ligne du front, ce qui rend plus diff icile à l'artillerie alliée 1a tâche ds les combattre. L'impression de la nouvelle offensive allemande à Paris. Genève, 23 mai. — Le suoeès de la nouvelle offensive allemande a également produit une foute impression à Paris, bien q«e le gouvernement ait visiblement tenté pair de» commeffitair.es rassurants, d© prodxiire l'impression que rien d'inattendu n'éfaait arrivé. Les desf-criptions des journaux west-suiases tout ressortir, bien que prudemment, que la population de la capitale française se trouva en proie à une vive angois&e. Clemenceau s'enferme pour ainsi dire complètement et n'est Tisib]® que pour quelques députés avec lesquels il est pariieur lièrement étroitement lié ; en jsait que le présidant du conseil est tenu au courant des événements du front, par un service d'informiaitdons ininterrompu. De son côté, le président Poinoaré ost au courant de tous les faits importants. Ce deauiier rvagte ©empiètement invisible et semble, craindre des attentats. On dit que le prince de Galles, qui séjourne actuellement en Italie, abréarera son séjour et rentrera au pins vite à Londres, via Paris. La vérité sur Je poste d'observation de la cathédrale de Bcims„ Les Français se sont obstinés à vouloir prouver, par le témoignage de hautes personnalités du clergé catholique, qu'ils n'ont jamais installé de poste d'observation sur la tour de la cathédrale de Reims. Or, les Allemands sont, aujourd'hui, à même de citer le nom de l'officier français qui affirma lui-même avoir commandé ce poste d'observation jusqu'à fin avril : c'est l'officier d'artillerie Edouard-Albert de Bondet, nui. avant la guerre, était employé au Crédit 1 Lyonnais. En présence de cette information ■authentique de véracité garantie, il" sera difficile aux radiotélégrammes français de maintenir cette légende si tenace de leur parfait® innocence quant au sort de la cathédrale de Reims. Combats devant Verdun. Berlin, 28 mai (Officieux). — Devant Verdun, nous avons ramené près de Bezon-vaux et en deux autres endroits à l'Est, à la suite d'entreprises fructueuses., un officier, 37 soldats, deux mitrailleuses et en un autre endroit, 41 p-ri -onniers et 2 mitrailleuses. A l'est d'Avccouirt, une attaque allemands nous a valu plusieurs prisonniers. Entre Meuse et Moselle, des troupes d'assaut allemandes ont pénétré par surprise dans la position ennemie de la forêt d'Ar-ly, à la suite d'une courts préparation d'artillerie au versant de la Meu^e, pénétrèrent jusque dans la cinquième tranchée ennemie en dépit d'une violenta défense, et en ramenèrent 4 mitrailleuses et de nombreux prisonniers. Au nord et au nord-ouest de Li-mej'j lea positions ennemies ont été prises , d'assaut sur environ 2 kilomètres de largeur. La. garnison, composée d'Américains et de Français, a été maîtrisée au cours de ' lourds combats corps à corps. L'ennemi, composé surtout d'Américains, a subi de très lourdes pertes. Ici encore^ nous avons ramené 4 mitrailleuses et de nombreux prisonniers hors de la position ennemie. Au front de Lorraine, nous nous sommes emjîarés le même jour de la troisième tranchée ennemie sur une étendue de 800 mètres, à l'Est, près de Fey-en-Haye, et l'avons gardée, en dépit de contre-attaques enneiii.es Nos patrouilles ont constaté, en poursuivant l'ennemi, les lourdes pertes de ce. dernier. Les pertes anglaises, Berlin, 28 mai (Officieux). — On ce peut se rendre compte de l'étendue de la défaite causée à l'armée anglaise par l'offensive de mars, que lorsqu'on entend et voit les prisonniers, que l'armée Fritz von Below a faits au nombre de 1,000, parmi lesquels un lieutenant-colonel et 21 officiers anglais, durant les premières heures de l'attaque. Réduite à 40 % de ses effectifs à la Somme, la division en question fut engagée dans la région d'ï'pres où, au lieu de se refaire, elle reçut de nouveaux et sensibles coups, lors de l'offensive d'avril. Regroupée à l'aide d'éléments jeunes et sans ja/ilru"-tion militaire, cette division a été engagée actuellement à l'Aisne. Ce secteur, considéré comme calme, a été abandonné aux Anglais, par les Français, afin qu'ils puissent s'y reposer et s'instruire. Mais le commandement allemand'ne leur en a pas laissé le temps. Pour la troisième fois, les Anglais furent surpris par l'attaque allemande à laquelle ils ne s'attendaient pas. Sous l'action inouïe et concentrée de notre feu de mines, les réserves anglaises ne furent pas en état de défendre le 6ol français confié à leur garde, contre noire vaillante infanterie. Les prisonniers se rejettent mutuellement la faute maintenant. Les Anglais reprochent aux Français ae leur avoir faussement représenté ce eecteur comme calme; les Français reprochent aux Anglais d'avoir cédé en quelques heures des positions gardées pendant' des années. Contrairement aux prisonniers anglais tombés entre nos mains au début de la guerre, les jeunes geûs n'ayant pas atteint leur pleine croissance faits prisonniers actuellement, donnent avec l'mr figure imberèe sous le calque en assiette, une impression peu belliqueuse. Le fait que l'Entente se voit foi-cée d'avoir recours à des troupes pareilles pour la défense d'un secteur important du front, montre mieux que n'importe quoi, quelles blessures profondes notre dernière offensive a occasionnées à l'ennemi. Les combats en Flandre. Berlin, 28 mai (Officieux). — Le 27 mai, nous avons exécuté, en Flandre, de petites entreprises locales avec des buts restreints. Dès la nuit, notre artillerie a combattu l'artillerie adverse avec succès. Par un brillant élan, nos troupes -d'assaut pénétrèrent dans les lignes françaises près d'Elscn-ville au Seewald, au sud du Kleit et au sud du Scherpenberg. Toute une chaîne de mitrailleuses et de points d'appui fut prise d'assaut. Au noTd du Ketnmel, la résistance de l'ennemi était extrêmement acharnée; elle fut brisée. Sans tenir compte des leur-deB pertes que leur occasionna notre feu d£d.arrage et de mitrailleuses, les Français eliyigèrent de nouvelles forces en vue de contre-attaques. En quelques endroits, de faibles détachements qui s'étaient trop avan-céf3 dan» l'enthousiasme de l'attaque, furent quelque peu refoulés. Le nombre des prisonniers n'est pas encore établi; nous en avons déjà compté plusieurs centaines, dont beaucoup d'officiers. Us donnent l'impression d'être teès abattus et parlent de l'action extraordinairement violente de notre airtillexie. Le combat d'infanterie a suivi si rapidement le feu d'artillerie qu'ils n'ont pas eu le temps de se défendre. Tous sont remplis d'admiration devant la collaboration exemplaire de toutes nos armes lors de l'attaque allemande. Les attaques de nos escadrilles d'aviateurs qui ont fait crépiter d'une faible hauteur le feu de leurs mitrailleuses contre l'adversaire, ont produit une grande impression. La guerre sous-marine. Amsterdam, 28 mai. — De FnAlgemccn Handelsblad» : Hier, un bateau de pêche a heuxté une mine au nord d'Amelany. L'équipage a probablement péri. Le bombard nient de Paris. Berlin, 29 mai, — Du «Bcrliner Tage-blatt»; Le canon qui bombarde Paria à ' grande distance se trouve maintenant pli>® près de la capitale française. R 'Iges aspirant à la paix. La Haye, 27 mai. — On maaido d>3 Flieeaiogue au «Teiegraaf» que, depuis longtemps déjà, les Belges habitant la Hollande »o reçoivent plus de lettres ties aaldata bsJges cm service au front. Dos membres d» la famille de ceus-ei on® reçu d» tempa en temps des copies da mention Laconique : «Je me porte bfon.j C'est c© qui a donné naissance à p-M mal da eonuneabaires et rumeur» ohea les Belges en Hoiland»® et à la déduofcien,. bica natunallo, qu'on interoepiiaii loa lettre® des personnes auxquelles iÙ3 porv tenit intérêt, «6 qui, fréquemment, sont leurs très proches parents. Or, 1© gou-veriiesKaoat belge annonça à présent qu'iS, n'est nu'ij-csBenft, qi&au.ikm de capter oe-iitef correspondance, qu'on a tout «imp'emeritf voulu recourir à un moyen plus expécli-tif. N'emp&che que les latines contà> nue ai k ne pas arriver, <et qu'on so livre à maintes réîie-xiana quant à -cette men eurs qu'on soupçonne le gouvemsmen.8 belge d'avoir prias sous la pre-sajon an.1* glaise; ies intéressés en tirent des conclusions quœnit, au moral régnaii/'j sans doute au front beige : il est, en efêest, indéniable, que-l'on ne tient pas à fiaàre sortir les déclarations de soldas belge», D'aiUeujrs, dit le correspondant du «Tedograaf», j'ai eu l'occasion de séjourner en Belgique et de converser à oe propos avec des Belges de toutes Isa couches -sociales, dont eertane n'avaient rien perdu d© leur animosité envers l'Allemagne ; il y avait lieu d'en con* ©lune à une profonde aspiration paeif abo chez la nation belge, smtiment qui ai gagné toutes les classes de la population. Si l'on conviait actuellement à un' référendum les habitents c!e la. Belgique, ils n'hésiteraient pas à opter pour 'lai pais, pourvu que celle-ci impliquât la sauvegarde de l'indépendance nationale, DÉPÊCHES LA NOUVELLE OFFENSIVE ALLi::uA.-<lSb ' " " Berlin, 28 mai. — L'offensive a!'f<ï< mande continue à progresser. Dès le piev mier jour du combat, le canal de l'Aisne était franchi en deux endroits, aprèg que les fortes positions et forfcifieationa de montagnes des Français eurent éié prises brillamment d'assaut en un bouï de miain. L'ennemi n'était nullement préparé à l'attaque. Les divisions anglaises engagées en cet endroit depuis peu de temps furent complètement sur» prises; quant aux Français, ils ne s'attendaient qu'à des attaques locales.Noua avons déjà ramené des prisonniers appartenant à six divisions, parmi lesquels de nombreux Anglais. Lorsque, dès 4 h, 13, la position du Winterberg fut tom* bée aux mains des Allemands, le Chemin des Dames fut flanqué de l'ouest cle à 11 h. 20 du matin, les troupes d'assaut allemandes se trouvaient en possession, de la ligne Vauxaillon-ferme de ïïame-ret, de la hauteur 151 au nord de la li< sièro septentrionale d'Oupier, de Mousf-sy-Paissy-Vassagne et Craonelle. A lli h. 20 du matin, le Kurgelberg et le Vil-lerberg furent pris d'assaut. Avec unes rapidité surprenante, notre artillerie fut* de nouveau amenée à la rescousse et» aussitôt mise en position. Près de-Cer-ny, la route était barrée par des soulèvements de terre, mais après une heure, la route était de nouveau libre.. Lo nombre des prisonniers signalés par nos divisions croît d'heure en heure et on annonce déjà la capture d© nombreux canons. Nos pertes sont minimes. L'artillerie ennemie n'a même plus ripos.é en certains endroits au feu efficace des Allemands. Contrairement aux jours précédents, le temps a été beau et' ensoleillé au front de combat. Comment fut prise d'assaut la crête, do hauteurs. Berlin, 23 mai. — Cerny, Courtecon et le haut pla'ueau de Bovalie, qui constituent autant de fractions de cette co» lossal© muraille fortifiée qu'est le Chemin des Dames, ont été culbutés dans un assaut unique par notre infanterie. Afin d'estimer à sa juste valeur cette performance, il 'faut se remémorer les attaques acharnées innombrables on masse, appuyées par une préparation d'argile rie de plusieurs jours, au moyen desquelles les Français ont entrepris depuis avril jusqu'en juin 1917, sans réussir, à chasser les vaillants défenseurs du versant septentrional de la crête du Chemin des Dames. Ils firent face à tous les assauts, bien que les Français aient réussi à s'établir temporairement sur la crête des hauteurs du Chemin des Da-j mes, et aient pu ainsi se ménager lc^ conditions les plus favorables pour me] nef leur attaque jusqu'au bout. Ur, paï des attaques locales soigneusement pré! parées, les Français ont été de nouj veau balayés de la ligne de la crête d» "B" .■«.*<!.. n- ma . Ed. » DIX CENTIMES j«.ji so mai wm. m |" ' " rimimwiTi i --irii. .«-V1."T" ' I ."IT. '■ ' Tï>

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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