Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 01 Octobre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/tm71v5db17/
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4— Année - N. 10*0 - Ed. S CMQ CENTIMES Lundi 1 Octobre 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉO. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Ocroa. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ott même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-Mk.2.40 Fr1.50-Mk1.20 TIRAGE : ISO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES ! — U Hgne Faits divers et Echos . fr. ' A Nécrologie / Annonces commerciales . > financières... PETITES ANNONCES La petite ligne La grande ligne 1 TIRAGE : (IO.OOO PAR JOUR Rédacteur en Chef : H©n© Armand m Journal Quotidien Indépendant m 1 Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, Les bureaux du « BRUXELLOIS » se trouvent RUE DE LA CASERHE, 33 et 35, à Bruxelles (près de ia place Amnesssess). Discours de M. von Kilhlmann M. von Kuhlmann, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, a pria la parole après le chancelier et a dit : — En complément aux déclarations que vient de faire le chancelier de l'Empire, je voudrais mettre enoore en lumière quelques points de la situation de l'Europe. Je tiens tout d'abord à dire quelques mots d'une information, publiée dans les journaux de ce matin, qui affirme qu'il existe une note allemande concernant la Belgique : je me bornerai à en dire qu'elle est une des plus hardies inventions que j'aie jamais rencontrées au cours de ma carrière politique. Elle est vraisemblablement d'origine française, mais elle ne contient pas un mot de vrai. Hier soir &t ce matin, le té.egrapiie nous a transmis les extraits publiés par l'Agence Reu-ter d'un discours que vient de prononcer M. Asquith, le chef de l'opposition à la Chambre des Communes. Un de ses compatriotes, écrivain politique distingué, a un jour caractérisé l'art actuel de la diplomatie en disant qu'il consiste, pour les hommes d'Etat à la tête des divers pays de l'Europe, à se Lancer les uns aux autres des accusations du haut des tribunes publiques des Parlements. Toutefois, si K's extraits publiés par l'Agence Reufcer, sont le reflet fidèle de ce qu'a dit M.Asquith,je n'outrepasserai certainement pas mon droit en affirmant que son discours n'a pas fait faire à l'Europe un seul pas dans la voie où il lui serait si nécessaire d'entrer. Je n'en dirai pas plus, voulant rompre avec ia mauvaise habitude qu'on a prise de commenter !a teneur d'une note officielle en se basant sur des extraits té-Légraphiques dont l'expenence a démontré qu'ils ont généralement très peu d'autorité, et j'en arrive au véritable objet de notre délibération actuelle, à savoir La note de S. S. le Pape. yuel que soit le résultat immédiat de son intervention en faveur d« La paix, je n'hésite ■psf à dire tout de suite que cette courageuse initiative du Pape, que ie poste élevé qu'il occupe et la tradition vénérable d'un sacerdoce plus que millénaire sur laquelle i] s'appuie, désignaient particulièrement pour jouer le rôle d'intermédiaire, constituera un chapitre important dans l'histoire de cette formidable bataille entre peuples et restera dans les anna-|ps_d<2_ja diplomatie papale ou mm? n-">ç glorieuse et à jamais inoubliable. Ce n'était pas une mince affaire pour le Pape de lancer son appel à la paix dans la mêlée qui menace de transformer l'Europe en un amae de raines imbibées die sang. J^e peuple et le gouvernement allemands, à qui ta conscience de leur force et de leur sécurité à 1 intérieur ont toujours permis d'affirmer sans hésitation leurs dispots.tions à conclure une paix honorable, ont d'excellentes raisons de saluer avec reconnais, sanoe l'initiative de la Curie> qui leur fournit l'occasion d'exposer une fois de plus et sans équivoque leur politique nationale. C'est intentionnellement que je dis : politique nationale, car j'ai le sentiment et La convicion que La note de réponse allemande reflète dans son essence et dans son texte — pour autant que cela puisse être dit d un document politique quelconque — la volonté de l'écrasante majorité de tous les Allemands. Cette note nïst pas seulement un document considérable au point de vue de noire développement purement allemand, une date importante. Elle est, en effet, le résultat direct de la collaboration pour la première fois tentée de tous les organes du gouvernement avec les représentants de la nation au Parlements. Une telle collaboration sauf que ma mémoire so.t en défaut, n'a jamais soulevé nulle part autant d'enthousiasme, même dans les pays parlementaires. Cette oolia.bora.tion, la manière dont elle s'est taite et les résultats qu'elle a donnés, ont fait naître la confiance et l'espoir ch z tous les hommes d'Etat à qui la politique allemande tient à cœur. Une politique extérieure qui n'est pas fondée dans ses grandes lignes essentielles sur l'assentiment de .a nation et i'aj>-probation des représentante élus par elle, que le Parlement n'appuie pas de son intervention directe au moment opportun et qu'on laisse abandonnée à la seule s igésse des hommes d'Etat du pouvoir exécutif, est incapable de mener à bonne iin ia lutte contre l'étranger. Uiii, légende qui est courant- au delà de ncs frontières consista" à dire qu'en Allemagne il v a deux politiques, la politique du gouvernement et 1a poLiique d.u peuple. La preuve est fait» aujourd'hui que c ett une "légende, mais il faut la- détruire de fond en comble, et pour cela, Messieurs, rien ne vaudra votre unanime adhésion à l'expression des volontés de l'Aile, magne qu'a fixée notre réponse à Sa Sainteté. On a répandu l'affirmation ab-uide qu au sein même du gouvernement, il existe dé profondes divergences de vues qui divisent entra eux les membres du gouvernement, ou qui séparent la direction de l'Empire des ohe;s de l'armée auxquels, après 1 aide de D.eu, nous d vous de vour l'Allemagne dans ia .situation qu elle occupe aujourd'hui. Ce sont là de® racont. is qu'il faut livrer au ridicule qu ils méritent. Toutes les administrations misse en cause tra, vaillent jour par jour et heure par heure en complète harmonie et dans l'union la plus étroite. Ii serait d'ailleurs imj< jsjb.t d imaginer quVfiès pussent trancher des questions véritablement vitales si cette union leur lapait défaut. Leur collaboration harmonieuse, résultée de la collaboration étroite du Parlement et du gouvernement dans la note de réponse, me donne l'impression qu'on peut fonder pour elle les plue grands espoipa pour* l'ave®a\ Vu le caractère confidentiel qu ont révolu polir des raisons graves les discussions de la Commission dite des « Sept », il m'est impossible d'entrer dans les détails; toutefois, je crois que voue attacherez quelque prix à mon at'lirma-ibion si je vou6 dis que les battu de notre note ^ v. t'jr'ttJ'' » -• - m»?*..*' * - - v.-. Ide réponse, telles qu'elles ont été proposées par le gouvernement, ont été jugées accepta, blés par les représentants de tous Les partis. Je crois pouvoir dire ainsi à bon droit que les tentatives faites par nos Ennemis jkiut sa-per les bases de notre politique m é'-it?uro et créer entre le gouvernement et Je peup:e allemand un quelconque dissentiment qui aurs.it sa repercussion sur la politique exterieure de l'Empire, sont vouées à un échec fatal. C'est dans la conscience qu'ils ont d'être en parfaite union avec le Parlement et le peuple allemand lui-même que les dirigeants de la politique allemande puisent la force nécessaire pour s'engager avec le oalme, La dignité et l'assurance qui s'imposent dans les voies qui doivent aboutir à la grandeur et au développement de l'Allemagne. ' La réponse de l'Allemagne à la note du Pape est un monument soude. Les pierres en sont si étroitement jointes que Les tentatives faites pour en desceller ne fut-ce qu'une seule resteront vam.e. Je me bornerai à dire en quelques mots l'esprit qui a présidé à l'élaboration de cette réponse et à en exposer brièvement 'a portée réelle. Au début de la quatrième année de cette formidable guerre, S. S. le Pape a, avec plus d'insistance et plus do gravité encore que dans d'autres circonstances antérieures, lancé le mot de paix parmi les peuples die l'Europe. L'Europe ! ce mot retentit à nos oreilles comme un son qui viendrait die très loin, et cependant, aujourd hui plus que jamais,l'Europe doit nous apparaître tom-me une conception géographique résultant d une situation que des milliers d'années ont mis à créer. C'est 1 Europe, cette petite presqu'île attachée au continent asiatique,» qui jusqu'ici a pu tenir solidement dans ses mains le sceptre de la domination du monde. L'ancienne Europe est trop proche encore de nous pour que nous ne nous rappelions pas nettement ce qu'elle était, et il n'est pas exagéré de dire que la situation d'aucun des Etats qui, en ces dernières quarante années, en firent partie était telle que i un d'eux pût rêver, au risque de courir à son propre anéantissement, de la modifier*. Aujourd'hui encore, en plein développement de cette formidable guerre, on peut croire que tous les Etats de cette Europe ont peut-être un intérêt commun à ce qu'elle ne périsse pas. Son écroulement définitif ne manquerait pas d affaiblir et d'appauvrir les Etats teoiés, à quelque groupe qu ils sa rattachent Quelques-uns seraient même complètement disloques et privés de tout vaste espoir national. L'entrée de 1 Allemagne parmi les grandes puissances de l'Europe — il y aura bientôt oinquante ans de cela — n'a été amicalement saluée d'aucuii côté. Mais ces cinquante ains, ont démontré, me s&mbie-t-il, que l'Europe pouvait vivre avec cette Allemagne et qu'eue n en serait elle-même que plus puissante. Si, parmi nos ennemis, beaucoup croient encore aujourd'hui que l'histoire peut faire revivre un organisme composé d'Etats fédéraux à côté d'une Prusse mortellement décimée, on peut dire qu'ils se font des illusions : il serait déjà difficile de les pardonner à des historiens qui ne font que de la. fantaisie, mais elles seraient criminelles dans le chef d'hommes d'Etat ayant une responsab lité. Le Pape proclame la paix sur la terre, et aujourd'hui encore cette parole ; « Paix aux hommes de bonne volonté ! », a conservé toute sa force. La pensée vraiment fonamentale qui a inspiré la réponse de l'Allemagne à l'appel du bamu-Père a oté de l'aider à créer i atmospnère indispensable à l'examen des nombreux litiges qui divisent les peuples entre eux. Tout homme qui a été quei-qu peu mêlé aux choses de la diplomatie sait qu., pour que des négociations puissent aboutir . il importo avant tout que l'atmosphère so.t propice. S.) l'on voulait juger l'état d esprit de lias ennemis dapiès le^ articles de leurs journaux et les discours de leurs dirigeants, on n'aurait à f'an-e que de bien tristes constatations. Aussi longtemps que nos ennemis seront pénétrés de cette pensee folle — et les plus malins d'entre eux savent que cette pensée est toile — qu'Un moment pourra avenir où le peuple aiiemand fera pénitence et viendra à eux, vêtu de sacs, la tète couverte de cendres, se frappant la poitrine , avec repentir,prêt à ramper et à se soumettre à d méprisables exigences, aussi long-'.mps qu'il en sera ainsi, la parole restera au glaive. Il ne sera sans dout pas facile de faire connaître aux peuples de l'Entente, exc.tcs pilles Légendes qui se sont créées, la vérité sur les origines de la guerre, mais il est nécessaire de leur faire voir ciair. Pau te de quoi le nouvel esprit, qui est ia condition préalable et in-d spensa.ble de la conclusion de la paix,ne naîtra pas. Le peuple ailem.-uid a l'intime conviction qu'il fait une guerre juste, et c'est de cette conviction que ;ui vient La force de taire avec joe les imrnensee sacrifiées que chaque jour on. lui demande. Le manifeste du Pape a, une fois de plus, amené les peuples au carrefour où 1 s chemins bifurquent. Une io.s encore, a vent que commence une nouvelle campagne d'hiver, la possibilité est donnée, aux peuples dont le sang s'écoule par des blessures profondas, de "se mettre à reconstruire l'Europe sous l'égide d une enseigne nouve.Le et pur-. Il appartient aux ennemis de L'Allemagne de nous montrer si le souffle du nouvel esprit a passé par chez eux. Au cours des prochain;^ semaines, on verra sans doute se décider la qu ùtion de savoir si arn.s et. ennemis, aninus les uns et les autres du respect que des adversaires doivent avoir pour leur formidable puissance militaire respective, entendent rentrer au fourreau leur glaive ensanglanté eu s'iLs veulent continuer à n'attendre une décision que de la force de leurs armes. Mais une Allemagne une ne peut être battue. .Notre union dans les questions de haute politique, telle qu'elle apparaît dans notre répon- ....n.. »■—.....IUBIUJI,,!!,, HBIIIHHI ni se à la note du Pape, est comme la base et la condition préalable de notre union sur tous les autres terrains, et le fait que cette union ait pu, au cours de nos délibérations, se faire sur un clair et sincère programme de paix, lui donne une force doublement efficace. Ainsi le peuple allemand, dans cette heure solennelle et grosse de décisions, se dresse, fort et calme, puissant niais modéré, prêt autant que jamais au combat, mais prêt aussi à collaborer à la réalisation d© la dvine parole : « Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté! » LA GUERRE liSiiiiiMiMiiipifi mmmM ALLEMANDS BERLIN, 30 septembrè. (Officiel de midi.) Tuéàtrs âe ia guerre & i Ouest. Par un temps défavorable ,' Vaction est restée moindre auprès de toutes les armées qu'aux jours précédents. En Flandre, la lutte d'artillerie a été intense au littoral et dans la soirée depuis l'ïser jusqu'au canal Gomines-Yprès. Des détachements de reconnaissance anglais qui attaquaient ont été repoussés en plusieurs endroits. Devant Verdun, excepté une recrudescence passagère du feu d artillerie. l'action a été minime.Aviation : Nos aviateurs ont attaqué encore les docks et greniers de Londres, a.nsi que Ramsgate, Sheœrnèss, Mai-gaie. L'efficacité des bombes a été constatée par des incendiée. Tous les avions sont rentrés indemnes. ïflsatre ae ia guerre à l'Est. Pas d'opérations d( quelque envergure. Front en -«ace-doiao : Entre le lac d'Oehrida et la GzCrna, ie feu, a été plus vif que d'habitude. BERLIN, 2 9septe>nbre. Officiel : Jusqu ici on ne signale de grandes opérations de combat sur aucun des fronts. tour rafci. BERLIN, 29 septembre. Officiel ; 1 ) Le 28 septembre au matin, quelques-uns de nos torpilleurs ont rencontré au cours d'une excursion de patronales, devant la côte flamande un nombre supérieur dfidestroyers ennemis qu ils prirent sous Leur feu. A u cours du combat uni forte U (. fut, cc il 'imi tée àt>ord d'au des dalrCyert. Nos navires n'ont subi ni dégâts, m 'pertes. 2j Nouveaux succès suus-marins dans te canal de la Manche et dans l'océan Atlantique, i vapeurs, 8 voiliers et un navire de pèche, parmi lesquels, te vapeur armé anglais « £e-ra » chargé de 3,300 tonnes de charbon, le vapeur armé « St-Ja/ques », chargé de 4,000 tonnes de charbon, en outre les vapeurs anglais « Ezel », « Laura », « Miss Rose », « Mary Ors », « IVater Lily », «Jane », « Williams un », et « Williams », ainsi que le navire de pêche anglais « Rose Cross ». Deux des voiliers anglais étaient chargés de terre glaise,les autres de charbon. VIENNE, 29 septembre. — Officiel : iHeniio ae ia gi.^re à l'est et en Albanie : Situation inchangée. iiioâue ue .ia guerre italien : Sur le versant septentrional du Monte San Gabrieie, l activité com bat 11 ve s est considérablement ravivée. Au Ghiesi en Judicane, des italiens assaillants ont été repoussés par nos troupes de couverture. Sur mer. En reponse à l'attaque prononcée le 18 septembre, par un dirigeable ennemi conire Lus-sm Plccolo sans causer le moindre dégât un détachement de nos hydro-avions visita le soir du 27 septembre les installations d'hydro-avions de Jesi près d Aiiiône, qui avaient déjà été détruites en septembre avec le dirigeable arrimé à l'intérieur du hangar, mais remis en état po/r nos adversaires. Cette fois encore un plein succès était réserve à nos hydro-aviateurs. Le hangar de dirigeables fut atteint.Le dirigeable qui se trouvait à l'intérieur explosa eu tançant une gerbe de flammes incendiaires de 150 mètres de hauteur. L explosion fut perçue par d'autres avions sur une distance de 20 milles marins. Tous nos avions sor.t rentres indemnes. Les attaques entre prises simulianir ment par quelques avions ennemis aux envi-tons de Pola et contre t arenc^ n'eurent aucun su,.cès. Dans la matines du 28 des avions ennemis ont jeté des bombes sur vin de nof v* ■ vtrés-hôpitaux, de l'Adriatique, bien que celui-ci fût pourvu de tous les insignes prescrits dans te cas. TURCS CONSTANTIA OP'LE, 28 sept. — Officiel ; Front du yinai : Notre artillerie a combattu avec succès l'artillerie lourde ennemie. Nous oyons observé des buts atteints. Le 27 septembre un cuirassé, un navire-patrouille et un bateau-avion-giron sont apparus devant Beyrouth. Deux avions ont été débarqués et jetèrent des bombes sur ta ville ouverte, tandis que les croiseurs ennemis, la bombardaient. Sur les autres fronts 2>as d'événements particuliers.. £»UL.G&&iëi» SOFIA, 28 septembre. — Officiel ; i ront en Macédoine : Sur la Czervena Stena et sur la Dobrojjolje, canonnade assez vive. Dans la région de la Mer glena, feu d'alerte. Un détachement d'éclairai rs ennemis a été chassé par notre feu. Au sud de Doiran, plusieurs rafales de feu. Dans la vallée du Vardar et sur le cours inférieur de la Strouma, escarmouches entre patrouilles. îirrent en Boumame : A l'est de Tulcea, entre les villages de Pris-lawa et âe Partita, vives canonnades, fusillar des et feu de mitrailleuses. FRANÇAIS PARIS, 29 septembre. (Officiel de 3 h.p.m.) Grande activité des deux artilleries sur la, rive droite de la Meuse. Des coups de main ennemis sur nos postes avancés au sud-est de Samt-Quentin dans la région d'Ailles au nord du bois des Caurières ont échoué sous nos feux. En Haute-Alsace, à l'est de Seppoi,nous- avons réussi une incursion dans les lignes ennemies, détruit des abris et ramené du matériel. Rien à signaler sur le reste du front. Aviation : Des avions ennemis o-at bombardé la région de Bar le-Duc. PARIS, 29 septembre.(Officiel de II h.p.m.j Aucune action d'infanterie au cours de la journée. La lutte l'artillerie a Vis une assez grande intensité sur le front de l'Aisne, notamment dans les secteurs du Panthéon et d'Hurtebise. Sur la rive droite de la Meuse, le bombardement continue violent de pcvrt et d'autre dam la région au, nord du bois de Chaume. Journée calme partout ailleurs. Aviation : Dans la journée du 27 septembre, deux avions ennemis ont été abattus pdr nos pilotes. Nos escadrilles ont bombardé dans la' nuit du 27 au 28 septembre, les terrains d'aviation de Staden, Roiders, Cortemarh et les cantonnements de la région. RUSSE PETROGRAD, 2 7septembre. — Officiel ; Sur les différents fronts, fusillades et opérations de reconnaissance. Le 25 septembre, l'ennemi a prononcé uiit série de reconnaissances aériennes dans la région de la baie de Riga dans le lut de se rendre compte de la position de nos troupes. Toutefois, les amateurs ennemis se sont tenus hors de 'portée de nos fusils et de nos ra-nons. Le 24 septembre, nos aviateurs jtU touché un appareil ennemi. Un de nos aviateurs a en-core descendu un appareil allemand.; le pilote et l'observateur, blessés, ont été faits prisonniers.iï'ront du Caucase : Dans la direction de Vatna, dan-s la région de Chataba, nos éclaireurs ont pris contact avec un détachement de Kurdes. Dans la direction de Kraul, nos troupes ont rejeté les Kurdes vers bamaru, situé a 30 verstes au nord-ouest dt Rova. Nous avons fait des prisonniers et no us nous sommes empares de bêtes de somme. ITALIEN ROME, 28 septembre. — Officiel La nwt du 27 septembre, dans la vallée de Camonica et en Judicarie, des détachements ennemis se sont avancés contre les faibles a-.-o do\nohc ligue Ici plUs avancée; de violents combats locaux se sont engagés. Nous avons réussi à forcer l'ennemi à" se retirer, après l'aioir expulsé de deux postes avancés où û avait pénétre dès le début de son action. Dans le secteur de Tonale, le feu de notre artillerie a été extrêmement viole-nt. Aux ouragans de fer lancés efficacement par nos batteries contre ses positions, l'ennemi a répondu en dirigeant un violent feu concentrique de gremid s incendiaires sur les maisons de Ponte di Legno. •uVos aviateurs,.continuant hier à chercher à couper le trafic sur les voies ferrées ennemies dans la vallée de B ,zia, ont gravement endommagé les installât,ons du chemin de fer de Pod-berda. La nuit dernière, malgré l'épais brouillard, une de nos nombreuses escadrllts de lanceurs de bombes a survolé le port fortifié de Pola et a lancé efficacement 3 tonnes de puissants explosifs sur l'arsenal et sur la base de sous-marms de Scoglio Olive. Le soir, des a-vions ennemis ont survolé l'isonzo supérieur et ont bombardé plusieurs centres habités; ni digâts, ni v ct'mes. Ak&LAÈât LONDRES, 2b septembre. — Officiel : Noire canonnade, nos fusillades et le feu àfi nos mitrailleuses ont enrayé une nouvelle contre-attaque ding e par l'ennemi contre nos positions établies près de Zonnebeke. Au sua de Tower tiamlet et au sud du bois de Vétd-hoek, nous avons nettoyé quelques points d'appui situés près de nos nouvelles positions et dans lesquels des d iachements ennemis tenaient encore. La nuit dernière, nous avons exécuté un heureux coup de main au sud-ouest de Chérisy; nous avons tué et fait prisonniers quelques soldats allemands sans subir nous-mêmes de pertes. Les batteries ennemies ont été actives la nuit au sud de Lens. Le feu de l'artillerie a été intense de part et d'autre sur tous les fronts de b taille. LONDRES, 29 septembre. Officiel ; Les avio-ns attaquant la côte sud-ouest ont été annoncés en divers endroits le long de la côte de Suffolk, d'Essex et de Kent. La plupart d'entre eux ne se risquèrent pas fort loin à l'intérieur du pays. Les rares d'entre eux qui volèrent vers Londres, ne purent atteindre la capitale. On signale des jets de bombes de Suffolk, d'Essex et de Kent. On ne signale n/j morts ni dégâts matériels-. | â iOS ABONNESi g Nous rappelons a nos abonnés qu'avec le H | 1er octobi e commence un nouveau t'imestre. tj | On peut s'abonner dès maintenant dans tous | sj les bureaux de poste en BELQÏQUE et il § | i'ETRANGIiR ai: prix de R Fr. 4.50 ou RS. 3.69 câa Octobre, | asti* laesvîer | Bieti spécifier si on désire Ed. .& ou Ed. L. jj â Prâsnï®. — Chaque quittance de ia poste jj g présentée à nos guichets ou envoyée par let- 3 | tre donne droit à un remboursement de 50 c. | Dernières Dépêches combats & l'Ouest* Berlin, 29 sapt. — Au front de Flandre, la pause de combat s'est maintenue également le 28 septembre. Un feu modéré a pesé sur nos 11 il i mi i ■i.'jWMiMgamiraaraaiamgsggsgamagwcraajimuJMJUBCT positions, depuis la côte jusqu'à la forêt M Houthutot. Ce n'est que contre nos positiona de la boucle d'Ypres que le feu d'artillerie en. ne-mi a revêtu une plus grande intensité. Tatr. dis que le matin des attaques anglaises partieL les faisaient défaut, l'activité des patrouill'Ctï et des aviateurs fut vive. Au nord et. au nord», est d'Ypres, nos patrouilles ont ramené dea prisonniers de leurs entreprises couronnées do succès. Vers midi, des forces de combat aérien-, nés firernt leur apparition à la côte et jetèrent des bombes sans résultat. Ce n'est qu'a partait de midi que le feu augmenta de nouveau d'intensité au front de terre, et acquit de nouveau une grande intensité veirs 6 h. 20 du soir dana là boucle d'Ypres, au point de dégénérer eq feu roulant, suivi d'une attaque partielle eni-nemie dans la rég.on de Zonnebeke, qui fuit repoussée avec des pertes considérables pour l'ennemi. Vers 7 h. 15 du soir, le feu diminua et sévit avec une intensité variée contre noa positions. Sur le front, de combat principal dans la région de Hanebeke, nous avons réussi à égaliser de nouveau l'incurvation restante de notre première ligne et à avancer enoo.ro notre position de quelques centaines de mètres.En Artois, dans La région de Saint-Quentiq et au front de l'Aisne, l'activité d'artillerie a été vive parfois. Sur la rive est de la Meuse, le feu d'artillerie ennemi s'est renforcé à partir de midi eift acquit en plusieurs secteurs une assee grande intensité. Dans la région de la forêt de Wa^ vrille, près de Beaumont et à l'est de la for&i de Cha.aines, des patrouilles qui s'avançaient ont été repousaées, tandis qu'une entreprise da ncs troupes spéciales d'attaque à l'angle nord-est de SamognPtix nous a valu des prisonniers et des mitrailleuses. Dans le Sundgau, uina attaqué partielle française a également échoué près de Bie.se 1. Parmi le» prisonniers restés entre nos mains en cet endroit, il y a un offï* cier. Les combaits à l'Est. Vienne, 29 sept. — Au front d'armée du colonel-général archiduc Joseph, il y a eu des combats de grenades à main en certains s^o-teuis. Le combat d'artillerie de l'ennemi a ois modéré. Auprès du groupe d'armées du coi» nel-générai von Boekm-Eirmolli, abstiraobionl faite de plusieurs entreprises de patrouilles, qui gè sont terminées à notre avantage, il n'y a. rien d'intéressant à signaler. Les combats à l'Isomao, Vienne, 29 sept. — Au front de l'it-onzo, I03 combats ont été plus animés sur le Monte Sam Gabrieie. Apre» plusieurs atcaqrn'-s"" pàiUSKlkiB' qui furent repoussées, les Italiens attaquèrent hier matin notre pos.tion sur le Moute San G briele. Cette attaque fut également x-epous-sée. Depuis hier soir, le Monte San Gabrieie ainsi que la partie méridionale du haut-plateau de Bainsizza, sont constamment exposés» à un lourd feu d'artiilerie et de lance-mines-, Près de San Catliarina, il y eut des combats de grenades à main qijî se sont terminés à notre avantage. L'activité «'aviation a été très animée. Une de nos escadrilles d'hydro. avions a bombardé Palma Kuova durant La nuit et a provoqué un grand incendie dans la forteress... Dans le secteur Tolmino, noua avons a,battu un aviateur ennemi,- ainsi que deux ballons captifs, dont l'un par un de 110a aviateurs. Au front de Carinthie, le feu d'ar-tiJerie ennemi a atteint une grande violence dans certains secteurs. Au front tyrolien, lea Italiens ont- attaqué notre position au fleuve de Oliiesa en Judicarie, mais furent repousséâ avec de lourdes pertes. Les combats en Moldavie. Berlin, 29 sept. — Au Seretih inférieur, touti au nord de l'embouchure de la Putna, près de Calieni et sur le Danube, à l'ouest de Tulcea, de forts détachements déelaireurs ont tenté da passer le fleuve et de pénétrer dans nos posi' tions. Ils furent repoussés avec des p rtes oon? sidérables. les soucis du ravitaillement français. Berlin, 29 sept. — De Paris aux joumatd? lyonnais : La Ch mbre a discuté hier mal'ia ieo interpellations a.u sujet de l'appiovisicot. nement. L député Bout a demandé a.u minisH tre du ravitaillement de donner un exposa exact de la situation et de dire comment il compte y faire face. Il dit entre autr s : « Liaf résultat de la moisson actufilt s>p chiffre pal 35 millions de doubles quintaux, alors qu'il eq faut 90 millions pour la con.ommatioj.. Les greniers à provisions sont vides. Les acheteurs assiègent les agriculteurs pour obtenir du blé, de l'avoine et d'autres céréal's. L-es paysans sont très découragés par su:te des saisies. La seigle, l orgc, le maïs, le sarrasin et l'avoina accusent un déficit énorme. Il n'y a pas d<ï cohésion d'autre part entre le ministère du ravitaillement et le ministère de la guerre, Le règlement d. s transports par mer est iiisufl fisant; il n 1 répond pas à ce qu'on en attend. On doit assurer le ravitailler, nt et opérer la rationnement de t us Les vivres selon leur né* 4 cess.té, car on ne possède que 7 millions de doubles quintaux de provisions. Le seul moyeq d'améliorer La situation serait de libérer du service 1 s agriculteurs. Le député Lefebvre 3 attaqué le gouvernement et déclaré qu'il vaut mieux produire que d'importer; on ai exploité très îneulnsaniment le sol de la France, et le résultat en est ia mauvaise situation, actuelle. Lefebvre exigea avec instance l'im. portation des engrais. Le ministre de l'agri-, culture répondra aujourd'hui à diiversejs injt terpellations. Activité aérierjio dans l'Adriatique. Vienne, 29 septembre. — Au soir des avions italiens ont entrepris des attaques contre Pà-f'i tango et Pola. Il n'y a pas eu de dégâts mi* litoires. De nombreuses bombes tombèrent dans la mer. L'attaque était plus -faible qua les précédentes. Simultanément une de noat' escadrilles d'av.ous attaqua le hangar à bal-* Ions de Jessi, près d'Ancône; il fut atteint, en plein et détruit. Un dirigeable se trouvant dans le hangar fit explosion avec une grande, flamme incendiaire.

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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